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Analyse de l'évolution des exigences du rugby de haut niveau
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ANALYSE DE L’EVOLUTION DES EXIGENCES
DU RUGBY DE HAUT NIVEAU
Master 2. Année 2006- 2007
Georges CAZORLA
UE 11
ANALYSE DES EXIGENCES DE LA PERFORMANCE
1
Analyse
des exigences du
match de rugby
Les capacités
du rugbyman
2
ENTRAINEMENT : planification,
programmation, périodisation
Orientation % VAM, % FC max,
% Force max
Suivi (FC-bilan biologique
POMS, tests de terrain)
Contrôle (FC-lactate
IR-TF, tests de terrain)
Avis des entraîneurs experts
Etude de la littérature
Observation et prise de mesures
en situation réelle d’entraînement
et de compétition
Choix, élaboration et
Validation des mesures
les plus congruentes
(aspects métrologiques)
Notre démarche...
3
HORS SITUATION
DE COMPETITION
IN VITRO
APPROCHE
QUANTITATIVE
APPROCHE
QUALITATIVE
EN SITUATION
DE COMPETITION
IN VIVO
Tests et mesures
standardisés :
Batteries de tests
de la FFR ou autres…
Observation et compilation
statistique en saison de
compétition. Ex.: répertoires
des actions de matchs :
Appréciation
de la charge externe :
(magnétoscope, système
Amisco ou autres…)
Outils d ’appréciation en
situations standardisées
ex.: Circuits techniques avec
observations + mesures + FC
+ prélèvements sanguins
Outils d ’observation et
de recueil d ’informations
en situation réelle:
Cardiofréquencemètres
Kinéphysioscope, lactate
Microprélèvements (IR-TF)...
Appréciation de la charge
Interne en relation avec la
charge externe
LA CHARGE EXTERNE
LES OUTILS :
Des outils professionnels
pour un rugby professionnel… :
• Système AMISCO
• ou Système SIMI Scout : 6 caméras couplées à un
ensemble informatique de traitement, (voir documents
suivants)
• ou créer notre propre logiciel de traitement de l’image
Observatoire Permanent de l’Évolution du Jeu
(OPEJ)
Système SIMI Scout : 6 caméras couplées à un
ensemble informatique de traitement
LES DIFFERENTS TYPES
DE CAMERAS
Choisir le placement
des caméras
TRAITEMENT DES IMAGES DU MATCH
SYSTEME AMISCO
PREMIERS ESSAIS DE COUPLAGE
DE LA CHARGE EXTERNE
ET DE LA CHARGE INTERNE…
…ou nos bricolages expérimentaux :
Les travaux de Max GODEMET
ECG + FC 175
Couplage à partir du coup
de sifflet de l’arbitre en
début de chaque mi-temps
ECG + FC 175
1
FC 175
2
3
4
…pauvre esclave : Max !
émetteur
écran récepteur
Ne pas risquer de blesser le joueur et …
ne pas abîmer notre matériel !
CHARGE INTERNE : FREQUENCE CARDIAQUE + LACTATE
200 –
195 –
190 –
185 –
180 –
175 –
170 –
165 –
160 –
155 –
150 –
145 –
140 –
135 –
130 –
125 –
120 –
115 –
I I I I I I I I I I I I I I
10 15 20 25 35 40 0 10 15 20 25 30 35 40
Première mi-temps Deuxième mi-temps
14
12
7
7 8
5
6
8 8
9
11
8
6
5
4
-14
-12
-10
- 8
- 6
- 4
-2
X = 8.9 ± 2.3 X = 7.9 ± 2.0
FC max : 194(b.min-1)
1985… L’ARRIVÉE D’UN NOUVEAU CONCEPT:
L’ERGOSCOPE
caméra
émetteur récepteur
unité de
traitement
unité de
calcul
unité de
codage vidéo
mélange
vidéo
magnétoscope
horloge
Synoptique de l’ergoscope
Malgré un gain de temps certain….Max n’échappe pas à l’analyse !!
EXPLOITATION DIRECTE DES RESULTATS
ENFIN POLAR EST ARRIVÉ ! LA GENERATION DES CARDIOFRÉQUENCEMÈTRES
Merci Polar !!
UN MUST… INACHEVÉ… :
LE KINEPHYSIOSCOPE
Unité vidéo
Récepteur collectif des
informations cardiaques
transmises par télémétrie
des 16 émissions
Unité informatique de calcul
en temps réel des
informations recueillies
1- OBSERVATION A PARTIR DU KINEPHYSIOSCOPE :
L ’ OUTIL
Encombrement du kinéphysioscope directement installé
sur le terrain
Caméra
Antenne
Moniteur
Unité centrale Récepteur collectif
Emetteurs miniaturisé ( respect du confort du sportif ) porté
durant l’entraînement ou la compétition.
Résultats obtenus en temps réel : ici les joueurs n° 14 , 9 et 6 au sol portent un
émetteur leur FC moyennées à partir de 3 espaces R-R de son électrocardio-
grame sont: 178 , 174 et 181 b.min-1 a 12 min 48s depuis le début de la partie.
leur VO2 extrapolés sont respectivement : 51.8, 52.6 et 56.4 ml.min.-1Kg -1
n° 14 178 3 51.8 00 12 48
9 174 52.6
6 181 56.4
REPERCUSSIONS PHYSIOLOGIQUES EVALUEES DIRECTEMENT EN
COURS OU A L'ISSUE DU MATCH ET INDICATIONS POUR
L'ENTRAÎNEMENT (D’après Godemet 1985)
ollicitations physiologiques Moyenne Ecart-type Indications pour
l 'entraînement (*)
FREQUENCE CARDIAQUE (FC)
% de la FC max 88.8% 3.9 85 90%
% de VO 2 max 82.7% 4.45 75 85%
LACTATE SANGUIN
Concentration en mmol.l- 1
8.49 1.41 6 9
(*) Le premier chiffre est celui proposé en début de saison d'entraînement, le second est
l'objectif à atteindre 2 à 3 matches après la reprise.
Modalités de
déplacement
Distance (m) % de la
distance totale
Marche < 8 km/h 2097 ± 505 41 % ± 6
Footing ( 8 à 12 km/h) 1851 ± 480
37 % ± 10
Soutien (courses rapides
: 13 à 22 km/h) 705 ± 242
14 % ± 3
Sprint : > 23 km/h 444 ± 233
8 % ± 4
DISTANCES ET MODES DE DEPLACEMENT EN
COURS DE MATCH TOUS POSTES CONFONDUS
DES RESULTATS PARTIELS…
8000 m –
6000 m –
4000 m –
2000 m –
5095m
± 510
6800m
± 1372 6071m
± 437 5434m
± 267 5165m
± 278 5043m
± 494 4988m
± 251 4860m
± 541 4276m
± 402 4179m
± 333 4134m
± 450
Moyenne 9 15 11; 14 6; 7 12; 13 10 8 4; 5 1; 3 2
CHARGE EXTERNE : DISTANCES PARCOURUES PAR MATCH ET PAR POSTE
Postes
600m 568m 821m
12
38
m
16
07
m
14
80
m
11
48 m
13
02
m
13
64
m
15
00
m
13
00
m
: Courses de soutien et sprints
Etude des données de la littérature
Charge externe :
• Menchinelli 1992 : temps effort moyen 7.30 s (avants);
6.55 s (arrières)
• Brewer 1995 : durée effort basse intensité < durée haut
intensité
• Deutsh 2000 : repos moyen avants = 35 s et 90 s pour
arrières
• Jeu effectif : 20 min. en 1970 ; 26 en 1995 ; 32 en 2000
< à 15 s ~ 30 s 45 s à 1’ > à 1’
France 98 9 % 5 %
Tri nation 98 6 % 7 %
Nov 2000 12 % 12 %
• Pourcentage et durée des Séquences :
=> Majorité des actions autour des 30 s
• Phases statiques et regroupements :
1968 RWC 95 VI nation 2002
Mêlées 38 27 24
Touches 63 37 33
Rgpmt 4 70 135
54 % 33 %
34 % 52 %
58 % 18 %
Le jeu
• Rugby moderne = 120 plaquages
25% 23%
33%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
5 de devant 6 et 7 10 ; 12 ; 13
Total = 81% des plaquages
• Pour un match chaque équipe réalise en moyenne : - 25 coups de pied
- 58 regroupements
- 119 passes
• Un joueur/match : - Parcourt 4000 à 6000 m à allures différentes
- 1 effort intense de 3 à 7s aléatoirement réparti / 46 s
Le jeu
Etude des données de la littérature
Charge externe :
• Menchinelli 1992 : temps effort moyen 7.30 s (avants); 6.55 s
(arrières)
• Brewer 1995 : durée effort basse intensité < durée haut
intensité
• Deutsh 2000 : repos moyen avants = 35 s et 90 s pour arrières
Qualités physiques : • Baque : VO2 max moy. avants; faible pour ¾ ; élevée 3ème ligne
• Brewer : MG avants est > ; arrières plus rapides et puissants/PC
• Godemet : zone mixte aérobie (60%-75%)/anaérobie (25%-40%)
• Treadwell, Deutsh, Doutreloux : joueurs engagés dans filière aérobie
• Quarrie : Qualités physiques arrières/PC > avants
• Jeu effectif : 20 min. en 1970 ; 26 en 1995 ; 32
en 2000
< à 15 s ~ 30 s 45 s à 1’ > à 1’
France 98 9 % 5 %
Tri nation 98 6 % 7 %
Nov 2000 12 % 12 %
• Pourcentage et durée des Séquences :
=> Majorité des actions autour des 30 s
• Phases statiques et regroupements :
1968 RWC 95 VI nation 2002
Mêlées 38 27 24
Touches 63 37 33
Rgpmt 4 70 135
(Cazorla-Godemet)
54 % 33 %
34 % 52 %
58 % 18 %
Le jeu
Nos données
Analyse vidéo à posteriori des actions de match
(recueil sur logiciel)
→ Plaquages : 7 en moyenne
→ Efforts de combat : ~ 85 ; durée moyenne ≤ 6 sec
→ Courses : ~ 110 (environ 10% de sprint) ; ~ 15 sec
→ Récupération : ~ 120 ; ~ 50 sec
Relations entre la charge externe des joueurs et
leurs qualités physiques
Hypothèse : la charge externe des rugbymen est directement
liée à→ leurs qualités physiques (aérobies et anaérobies)
→ relations actions de jeu/aérobies ; anaérobies
Les athlètes les mieux entraînés doivent donc être les
plus actifs sur le terrain
VMA/Récup en durée tot.(min)
0,70
0,72
0,74
0,76
0,78
0,80
0,82
0,84
13 14 15 16 17 18
VMA
Récup e
n d
uré
e tot.(m
in)
r= -0,756
p<0,05
Présentation des résultats
La récupération :
• Plus la VMA est élevée, plus les durées de repos sont courtes
Présentation des résultats (2)
Les courses : (=courses moy. intensité + haute intensité)
VMA/Course tot en fréq.
1,0
1,2
1,4
1,6
1,8
2,0
2,2
13 14 15 16 17 18
VMA
cours
e e
n fré
q
r= 0,807
p<0,001 VMA/Course tot en durée tot. (min)
0,1
0,12
0,14
0,16
0,18
0,2
13 14 15 16 17 18
VMA
cours
e e
n d
uré
e tot.
(min
)
r= 0,719
p<0,05
• filière aérobie développée => nbre de course
+ élevé, ainsi que durée plus importante
Détail des courses :
• Courses de moy. intensité : idem
• Courses de haute intensité : aucune relation /anaérobie…
VMA/Sprint en durée tot.(min)
0
0,002
0,004
0,006
0,008
0,01
0,012
13 14 15 16 17 18
VMA
sprint en d
uré
e tot.(m
in)
r= 0,759
p<0,05
…mais sprints sont maintenus plus longtemps.
Présentation des résultats (3)
Présentation des résultats (4)
Les combats :
VMA/Combats en fréq.
0,0
0,4
0,8
1,2
1,6
2,0
bonne VMA mauvaise VMA
Com
bats
en fré
q.
*
•VMA , => meilleure capacité à reproduire des efforts de combats
2.1 EVOLUTION DU JEU : (suite 1)
ANNEES 70 80 1997
Nombre de mêlées 38 à 40 35 à 38 17 à 20 (23-16)
Nombre de touches 50 à 55 43 à 48 28 à 30 (29-31)
Les phases statiques sont en très nette diminution
B - LES OBSERVATIONS DEPUIS 30 ANS
• PHASES STATIQUES
2.1 EVOLUTION DU JEU : (suite 2)
ANNEES 70 80 1997
Nombre de placages ----- 70 à 75 90 à 95 (92-78)
Nombre de regroupements ----- 45 à 50 85 à 90 (72-66)
Actions défensives en nette augmentation
• ACTIONS DEFENSIVES
2.1 EVOLUTION DU JEU : (suite 3)
ANNEES 70 80 1997
Enchainements de jeu
Nombre 135 108 80 à 90
Durée moyenne 10s 13s 18 à 27s (*)
Durée de jeu effectif 20 min 23 min 26 à 28 min
(*) Durées extrèmes des enchaînements de jeu au cours du
dernier tournoi des 5 nations (de 5s à + d’une minute
• PHASES DYNAMIQUES
Quel que soit le poste, la durée des phases dynamiques augmente
et s’équilibre avec les phases statiques
La durée des enchaînements augmente aussi, faisant de plus en
plus appel à la capacité lactique..
LA CHARGE INTERNE
LES OUTILS
• La fréquence cardiaque
• La lactatémie
• La spectrométrie IR-TF
• Le bilan biologique
• Les tests psychologiques
200 –
195 –
190 –
185 –
180 –
175 –
170 –
165 –
160 –
155 –
150 –
145 –
140 –
135 –
130 –
125 –
120 –
115 – I I I I I I I I I I I I I
30 32.5 35 37.5 40 42.5 45 47.5 50 52.5 55 57.5 60
Consommation d’oxygène (ml.min-1.kg-1)
80 à 90% de la PAM
60%
?
Zones de la FC de matchs
Calcul de la relation fréquence cardiaque-vitesse de course et définition des
zones d’entraînement (R.A : récupération active, Ech: échauffement, E.Aé.M. : endurance
aérobie modérée, T : zone transitionnelle, E.An + PAM : endurance anaéobie + puissance aérobie
maximale). La FC, les % de PAM (ou VAM), les vitesses et les temps de passage sur la distance
400m ici choisie, sont automatiquement calculés pour chaque zone par le Biologiciel®.
Equations permettant d’extrapoler la FC à partir
de la connaissance de la vitesse de course
200 –
195 –
190 –
185 –
180 –
175 –
170 –
165 –
160 –
155 –
150 –
145 –
140 –
135 –
130 –
125 –
120 –
115 –
I I I I I I I I I I I I I I
10 15 20 25 35 40 0 10 15 20 25 30 35 40
Première mi-temps Deuxième mi-temps
14
12
7
7 8
5
6
8 8
9
11
8
6
5
4
-14
-12
-10
- 8
- 6
- 4
-2
X = 8.9 ± 2.3 X = 7.9 ± 2.0
FC max : 194(b.min-1)
En fonction des différentes zones d’entraînement préalablement
calculées, durées brutes et relatives par rapport à la durée totale
Ici 13min05s, passées dans chaque zone.
CONTRÔLE DES CHARGES D’UNE SEQUENCE D’UN ENTRAÎNEMENT
REPERCUSSIONS PHYSIOLOGIQUES EVALUEES DIRECTEMENT EN
COURS OU A L'ISSUE DU MATCH ET INDICATIONS POUR
L'ENTRAÎNEMENT (D’après Godemet 1985)
oll icitations physiologiques Moyenne Ecart-type Indications pour
l 'entraînement (*)
FREQUENCE CARDIAQUE (FC)
% de la FC max 88.8% 3.9 85 90%
% de VO 2 max = % de VAM 82.7% 4.45 75 85%
LACTATE SANGUIN
Concentration en mmol. l- 1
8.49 1.41 6 9
(*) Le premier chiffre est celui proposé en début de saison d'entraînement, le second est
l'objectif à atteindre 2 à 3 matches après la reprise.
Mise au point et validation d’une nouvelle technique utilisant la
spectrométrie à infra-rouge à transformée de Fourier (IR-TF) pour
le contrôle et le suivi biologique de l’entraînement des sportifs.
Pourquoi la spectrométrie IR-TF ?
• Les analyses sanguines ainsi obtenues sont financièrement très
accessibles.
• Cette technique qui utilise des micro-échantillons sanguins (50l) pour
obtenir (actuellement) 13 concentrations des molécules sériques, respecte
donc le « confort » des sportifs dans leurs environnement d’entraînement
et de compétition,
• Très bien acceptée par le sportif elle permet la répétition rapprochée des
prélèvements sanguins et devient un précieux outil du contrôle et du suivi
biologiques de l’entraînement,
• Les spectres peuvent être conservés sans limites dans l’attente de la
validation de nouvelles molécules, ce qui autorise une meilleure
compréhension immédiate et a posteriori des modifications induites par
les charges d’entraînement,
LA TECHNIQUE
Prélèvement de 50µL de sang
à la pulpe du doigt.
micro-centrifugeuse.
Tube gélosé contenant du
sang après centrifugation.
TERRAIN
LABORATOIRE
Analyse des concentrations
Sériques de 15 molécules à
Partir de la technique de
spectrométrie à infra-rouge Spectromètre à infra-rouge
Principe de la Spectrométrie IR-TF
0,00
0,10
0,20
0,30
0,40
0,50
0,60
0,70
0,80
40
00
38
66
37
32
35
98
34
64
33
29
31
95
30
61
29
27
27
93
26
59
25
25
23
91
22
57
21
23
19
89
18
55
17
21
15
87
14
53
13
19
11
85
10
51
91
7
78
3
64
9
51
5
Nombre d'ondesA
bs
orb
an
ce
(u
.a.)
Chaque molécule est caractérisée par plusieurs fenêtres
spectrales spécifiques aux absorptions IR de ses liaisons
Des fréquences
de radiations IR
L’absorption des radiations
IR par les liaisons
moléculaires engendre leur
vibrations
Des bandes d’absorptions apparaissent
sous forme de spectre après
transformation mathématique (transformée
de Fourier)
Énergétiques : Glucose, lactate, triglycérides,
acides gras totaux, cholestérol total.
Protéines : Albumine, haptoglobine, urée.
Apolipoprotéines : Apo-A1, Apo-B.
Immunoglobulines : IgM, IgA ,IgG, IgD.
MOLÉCULES SÉRIQUES MESURÉES AUJOURD’HUI PAR LA
TECHNIQUE DE SPECTROMÉTRIE A INFRA-ROUGE A
TRANSFORMÉE DE FOURIER A PARTIR D’UN PRÉLÈVEMENT
SANGUIN DE SEULEMENT 50 L RÉALISÉ SUR LE TERRAIN
CAPACITES MUSCULAIRES
VITESSE, VITESSE-COORDINATION
ENDURANCE DE VITESSE
FORCE MAXIMALE
PUISSANCE
ENDURANCE MUSCULAIRE
CAPACITES ENERGETIQUES
CAPACITE LACTIQUE
CAPACITE AEROBIE
Endurance
Puissance
QUALITES A DEVELOPPER A L’ENTRAÎNEMENT
Quel que soit le poste occupé sur le terrain, toutes les actions de jeu
tant sur le plan offensif que défensif, doivent être réalisées aux vitesses
les plus élevées possibles.
LA VITESSE
- « vélocité » sur les courses les plus longues (en moyenne entre 40
et 60m) pour porter le ballon derrière la ligne de but à la suite d’une
percée du « rideau défensif » adverse, d’une grande échappée
consécutive à un débordement, une interception ou bien pour rattraper
un adversaire porteur du ballon…
- « explosivité » dans le démarrage pour prendre…de vitesse son
ou ses adversaire(s) direct(s). Dans ce cas les distances des courses
excèdent rarement 20m,
1- Vitesse : 10m; 20m et 50m
2- Endurance de la vitesse : 12 x 19 m 40 avec R : 40 s
10m – 20m = « explosivité »
50m = « vélocité »
VITESSE – PUISSANCE - COORDINATION
En rugby, le cadrage-débordement ainsi que tout autre
changement brutal de direction en sont les archétypes.
La vitesse-puissance-coordination rend compte de la maîtrise des
qualités gestuelles spécifiques en fonction d’une tâche à réaliser.
Cette qualité intervient dans toutes les actions jeu où la vitesse
gestuelle est perturbée par l’imprévu des situations de jeu
rencontrées en cours de match,
ou comme, dans le cas de la « feinte », pour anticiper les réactions
de l’adversaire afin de l’entraîner sur une fausse piste.
Départ Arrivée
4m 4m
2.5m 1.5m
2.5m 1.5m
1 Sprint 20m avec changements de direction
Départ Arrivée 1 sprint de 20m
TEST DE VITESSE – PUISSANCE - COORDINATION
19.40 m sprint en ligne droite =
puissance-vitesse
et…
19.40 m sprint avec blocages-
changement de direction :
vitesse-puissance-coordination
( 59.6 % ± 3.2)
ENDURANCE DE LA VITESSE SPECIFIQUE DE COURSE
En moyenne, on peut actuellement compter 100 à 110 actions
intenses de courtes durées (< 3s) par match de haut niveau
et par joueur, ce qui globalement représente une action intense
toutes les 42s !
Etre capable d’enchaîner le plus grand nombre d’actions intenses,
notamment de démarrages-sprints avec crochets, doit aussi faire
partie des qualités à évaluer au cours des périodes de compétition.
Départ Arrivée
4m30 4m30
2.5m 1.5m
2.5m 1.5m
Sprint de 20 avec changements de direction + 40 secondes de récupération x 12
1 : Enregistrer la meilleure performance
2 : Enregistrer le temps de chacun des 12 passages. Les additionner puis
les diviser par 12 = performance moyenne d’un passage,
3 : Soustraire le temps de la meilleure performance à celui de la moins
bonne. L’écart entre les deux représente l’indice de fatigue spécifique.
4 : Autre possibilité : Diviser le temps de la meilleure performance par celui
de la moins bonne et multiplier le résultat par 100.
TEST D’EVALUATION DE L’ENDURANCE DE LA VITESSE SPECIFIQUE
TRAITEMENT DES RESULTATS
Meilleur temps : 5.05 s
Correction du temps dû à la chute : (5.20 + 5.30) / 2 = 5.25
Moyenne : (5.05 + 5.10 + 5.17 + 5.21 + 5.25 + 5.30 + 5.35 + 5.44 + 5.53 + 5.62 + 5.74
+ 5.85) / 12 = 5.38 s
Temps représentant la fatigue : 5.85 – 5.05 = 0.80 s
REFERENCES DE RUGBYMEN PÔLE ESPOIR (Bordeaux)
M des meilleurs
temps (s)
Moyenne des
temps (s)
Temps de
fatigue (s)
Résultat 5.28 5.58 0.64
Différence
maximale
4.98 – 5.92 5.32 – 6.11 0.25 – 1.12
Sprint 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Perf.
(s)
5.05 5.10 5.17 5.21 5.25 chute 5.35 5.44 5.53 5.62 5.74 5.85
Exceptions faites de l’arrachage du ballon dans les regroupements et de la
poussée en mêlée où la force peut s’exprimer à son maximum, dans la plupart
des actions elle est combinée à d’autres qualités comme la vitesse, l’endurance
musculaire et/ou la coordination tant au niveau des membres inférieurs que de
la partie haute du corps.
FORCE MAXIMALE, PUISSANCE ET ENDURANCE MUSCULAIRES
Au cours d’un match, la force musculaire est utilisée dans toute ses formes :
isométrique, anisométrique concentrique, excentrique, pliométrique et ce dans
toutes les actions de jeu.
Développés couchés Tirages des bras (scrunch)
Abdominaux Tractions des bras à la barre fixe
Force maximale et endurance musculaire du haut du corps
Force maximale au demi squat Squat jump (Bosco)
Counter movement jump (Bosco) Drop jump (Bosco)
Force maximale, endurance musculaire et puissance des membres inférieurs
CAPACITES ENERGETIQUES
1- Capacité de la glycolyse lactique
2- Capacité aérobie : puissance et endurance
1m
D/ 5m 10m 15m 20m 25m 30m
Trois types de résultats peuvent être exploités :
1) La meilleure performance possible en 30s (plus grande distance) qui donne une
appréciation de la puissance du métabolisme anaérobie.
2) La distance totale parcourue qui est corrélée avec la VAM qui permet donc
d’apprécier aussi la puissance aérobie maximale,
3) l’indice d’endurance lactique qui est : soit la différence entre la plus longue et la
moins longue distance parcourue au cours de six répétitions,
soit le rapport de la moins grande sur la
plus grande distance x 100. Plus le pourcentage est proche de 100 meilleure serait
l’endurance anaérobie.
Test de course navette de 6 x 30s avec récupération de 35s Test dit « Australien »
CAPACITE AEROBIE
Vitesse aérobie maximale
Endurance Aérobie
Test VAM-EVAL
TUB2
Vitesse moyenne au 1600m course
VAM
TEST DE L’UNIVERSITE DE
BORDEAUX 2 (TUBII)
Palier de 3min + 1min d’arrêt.
Vitesses : 8, 10, 12, 13, 14, 15…
- Piste multiple de 20 m
- Bornes placées tous les 20 m
- 1 cassette enregistrée
20 m
TEST VAMEVAL
Sans arrêt avec une augmentation
de la vitesse de ½ km/h par palier
de 1min.Vitesse du 1er palier : 8 km/h
TESTS POUR DETERMINER LA VITESSE AEROBIE MAXIMALE (VO2max)
TEST VAMEVAL ET TESTDE L’UNIVERSITE DE BORDEAUX 2 (TUB2)
Début du test : 8 km/h puis accélération progressive
Vitesse la plus élevée = VAM TUB2 : Avec arrêt pour prélèvements
ORIENTATION DE LA CHARGE D’ENTRAÎNEMENT EN
FONCTION DES CAPACITES DU JOUEUR
FC du test VAM-EVAL ci-dessus et
du TUB2 ci-dessous
VAM =16 km/h; n = 128
y = 7,4098x + 73,491 R² = 0,9973
100
110
120
130
140
150
160
170
180
190
200
7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
Vitesse km/h
moy
ecart type
Série3
Linéaire
(ecart
type)Linéaire
(Série3)
Linéaire
(moy)
Lactatémie rugbymen 16 km/h
y = 1,6122e0,2689x R² = 0,9703
0
2
4
6
8
10
12
14
16
8 10 12 13 14 15 16
Vitesse km/h
Lacta
tém
ie m
Mol/L
Moyenne
Ecart
typeSérie3
Lactatemie rugbymen 17 km/h
n = 109 y = 0,355e0,1995x R² = 0,9126
0
2
4
6
8
10
12
14
16
7 9 11 13 15 17
Vitesse km/h
Moyenne
Ecart type
VAM = 17 km/h; n = 109
y = 7,1037x + 75,124 R² = 0,9941
115
125
135
145
155
165
175
185
195
205
7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Vitesse km/h
Fre
qu
en
ce
ca
rd
iaq
ue
BP
M
FC
moyenne
Ecart type
Ecart type
Linéaire
(FC
moyenne)Linéaire
(Série4)
Linéaire
(Ecart
type)
Relations : vitesse-FC-lactate. VAM 16 et 17 km/h
15
20
25
30
35
40
45
50
8 10 12 13 14 15 16 17 18 19
Test
Retest
Baisse de la fréquence cardiaque (bat.min-1) 1 minute après chaque palier
de vitesse de course. 1) en début de saison; 2) en milieu de saison
Paliers ( km.h-1 )
1
2
Test
10
15
20
25
30
35
40
45
50
8 10 12 13 14 15 16 17 18
Baisse de la fréquence cardiaque (bat.min-1) 1 minute après chaque palier
de vitesse de course. 1) en début de saison : Test; 2) en milieu de saison : Retest
Retest
15
20
25
30
35
40
45
50
55
8 10 12 13 14 15 16 17 18 19
Paliers (km.h-1)
100
120
140
160
180
200
FC max 30" 1min 1min30 2min 2min30 3min 3min30 4min
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
30" 1min 1min30 2min 2min30 3min 3min30 4min
Décroissance de la fréquence cardiaque au cours de 4 min de récupération
post test 1) en valeurs brutes (bat.min-1) 2) en valeurs relative (% FC max)
FC
(b
at.m
in-1
) F
C
(% F
Cm
ax))
y = 0,7666x + 3,6665
R2 = 0,8303
13
14
15
16
17
18
19
13 14 15 16 17 18 19
vitesse au 1600m (Km/h)
VA
M a
u T
ub
2 (
Km
/h)
COMPARAISON DES VITESSES OBTENUES AU TUB2 ET AU 1600M
MERCI DE VOTRE ATTENTION
TRAITEMENT NORMATIF DE L’ENSEMBLE DES RESULTATS :
Moyenne, écart-type, barème, profil.
EN CONCLUSION…
COMMENT TRAITER ET INTERPRETER LES RESULTATS ?
Cadet Junior National Bt.Joinv. Eq.Fr.M Eq.Fr.F
MOYENNE 13,5 13,8 14,9 15,4 15,1 11,7
ECARTYPE 2,6 1,03 1,6 0,69 1,2 0,7
N 168 25 155 12 31 8
MOYENNE 14,3 15,5 15,6 15,8 15,6 13
ECARTYPE 3,3 1,1 1 1 1,1 0,8
N 97 13 83 8 17 3
MOYENNE 14,2 14,3 15,5 15,9 15,9 12,5
ECARTYPE 2,6 1 1,4 0,6 1,4 0,4
N 132 24 119 12 31 6
MOYENNE 14,6 14,9 16 16,4 16,6 13,4
ECARTYPE 3,3 0,98 1,4 1,1 0,9 0,8
N 303 34 203 14 35 7
MOYENNE 15,4 16,1 16,4 17 16,8 13,2
ECARTYPE 2,8 1,13 1,4 1,4 1,1 2
N 122 14 75 4 10 3
MOYENNE 15,1 16,4 15,7 15,7 15,9 13,2
ECARTYPE 2,4 1,18 1,5 1,4 1,1 0,5
N 119 16 73 4 19 3
MOYENNE 15 15,8 16,2 16,9 15,8 13,4
ECARTYPE 3,6 1,58 1,5 1,2 1,1 1,4
N 93 26 108 6 17 4
MOYENNE 15,1 15,7 16,1 16 16,4 12,8
ECARTYPE 2,4 1 1,6 0,4 1,4 0,3
N 160 25 130 9 20 5
MOYENNE 15,1 15,8 16 16,8 16,4 12,8
ECARTYPE 3,2 1 1,6 1,2 1,4 0,7
N 97 8 83 5 13 3
PILIERS
TALONNEURS
DEUXIEME LIGNES
TROISIEME LIGNES
DEMI MELEE
DEMI OUVERTURE
AILIERS
CENTRE
ARRIERES
Vitesse Aérobie Maximale (km/h)
Note = 10 (+ ou –) 4 P – moyenne
écart type
(+ ou -) correspondent respectivement :
(+) à un barème croissant, exemple : la puissance, la force, la vitesse aérobie maximale
(-) à un barème décroissant, exemple : une performance chronométrique réalisée sur
une distance, 20m, 30m, 10x5m…
Attribuée à chacune des performances faisant partie de la batterie des tests retenus,
cette note permet sur une même page de tracer le « profil » physique et physiologique
du joueur faisant lui-même apparaître d’un seul coup d’œil les points forts et les points
faibles individuels.
MERCI DE VOTRE ATTENTION
Piliers
180,6178,4 180,5184,7
181,3
166,1
145
150
155
160
165
170
175
180
185
190
195
Cadet Junior National BJ Equ.Fr.M Equ.Fr.F
Groupes d'appartenance
Ta
ille
(cm
)
80
100
120
140
160
180
200
220
8 10 12 13 14 15 16 17
Test
Retest
Relation vitesse-fréquence cardiaque; VAM = 18 km/h
n=17; y = 7,11x + 70,2 (inflexion à 17kmh)
y' = 3,57x + 129 R= 0,9945
110
120
130
140
150
160
170
180
190
200
7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
Vitesse km/h
Fre
qu
en
ce
card
iaq
ue
BP
M
FC moyenne
Ecart type
Ecat type
Logarithmique
(FC moyenne)Logarithmique
(Ecat type)Logarithmique
(Série4)
Relation vitesse-Lactatémie. VAM = 18 km/h
n = 17; y = 0,3077e0,1941x R² = 0,9021
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
Vitesse km/h
Lacta
tém
ie m
Mo
l/L
Lactatemie
moyenneEcart type
Ecart type
VAM = 14 km/h ; n = 41; y = 7,4967x + 82,742
125130135140145150155160165170175180185190195200
7 8 9 10 11 12 13 14 15
Vitesse km/h
Fre
quence c
ard
iaque B
PM
FC moyenne
Ecart type
Linéaire (FCmoyenne)Linéaire(Ecart type)Linéaire(Ecart type)Linéaire (FCmoyenne)
Relation Lactatémie-vitesse VAM: 14 km/h
n = 41 y = 0,4767e0,207x R² = 0,91
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
7 8 9 10 11 12 13 14 15
Vitesse km/h
La
cta
tem
ie m
Mo
l/L
Lactatemie moyenne
Ecart type
VAM = 15 km/h. n =73; y = 7,475x + 78,114 R² = 0,998
120
125
130
135
140
145
150
155
160
165
170
175
180
185
190
195
200
7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
Vitesse km/h
Fre
qu
en
ce
card
iaq
ue
BP
M
FCmoyenneEcart type
Ecart type
Linéaire (FCmoyenne)Linéaire(Ecart type)Linéaire(Ecart type)
Relation Vitesse-Lactatémie; VAM 15 km/h
n = 73; y = 0,3908e0,2091x R²= 0,9078
0
12
3
45
6
78
9
1011
12
1314
15
7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
Vitesse km/h
Lacta
tém
ie m
mol.L
-1
Lactatemie
moyenneEcart type
Ecart type
Relations : vitesse-FC-lactate. VAM 14 et 15 km/h
FC rugbymen tous confondus.
n = 380 y = 83,28Ln(x) - 41,187
R2 = 0,9963
115120125130135140145150155160165170175180185190195200205
7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19Vitesse km/h
Fré
quence c
ard
iaque
(BP
M)
FC
moyenne
Ecart type
Ecart type
Puissance
(Ecart type)
Logarithmiq
ue (Ecart
type)Logarithmiq
ue (FC
moyenne)
n = 41; y = 7,4967x + 82,742
125130
135140145150
155160165170
175180185190
195200
7 8 9 10 11 12 13 14 15
Vitesse km/h
Fre
quence c
ard
iaque B
PM
FC moyenne
Ecart type
Linéaire (FCmoyenne)Linéaire(Ecart type)Linéaire(Ecart type)Linéaire (FCmoyenne)
Relation vitesse-fréquence cardiaque, VAM = 14 km.h-1
Relation Lactatémie-vitesse VAM: 14 km/h
n = 41 y = 0,4767e0,207x R² = 0,91
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
7 8 9 10 11 12 13 14 15
Vitesse km/h
La
cta
tem
ie m
Mo
l/L
Lactatemie moyenne
Ecart type
60
65
70
75
80
85
90
95
30" 1min 1min30 2min 2min30 3min 3min30 4min
Récupération
Fré
qu
en
ce
ca
rdia
qu
e (
%FC
ma
x)
début de saison
milieu de saison
DECROISSANCE DE LA FREQUENCE CARDIAQUE ( % FCmax )
POST-TESTS 1) : Début de saison ; 2) Milieu de saison
Valeurs cumulées
0
10
20
30
40
50
60
70
80
30" 1min 1min30 2min 2min30 3min 3min30 4min
Durées dans la récupération
No
mb
re d
e b
att
em
me
nts
Test
Retest
Relation vitesse-fréquence cardiaque; VAM = 16 km/h
y = 7,4098x + 73,491 R² = 0,9973
100
110
120
130
140
150
160
170
180
190
200
7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
Vitesse km/h
Fre
qu
en
ce
ca
rd
iaq
ue
BP
M
moyecart typeSérie3Linéaire (ecart type)Linéaire (Série3)Linéaire (moy)
moyenne
Relation vitesse-Lactatémie; VAM = 16 km/h
y = 1,6122e0,2689x R² = 0,9703
0
2
4
6
8
10
12
14
16
8 10 12 13 14 15 16
Vitesse km/h
Lacta
tém
ie m
Mol/L
Moyenne
Ecart
typeSérie3
Relation fréquence cardiaque-vitesse; VAM = 15 km/h
n =73 y = 7,475x + 78,114 R² = 0,998
120
125
130
135
140
145
150
155
160
165
170
175
180
185
190
195
200
7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
Vitesse km/h
Fre
qu
en
ce
card
iaq
ue
BP
M
FCmoyenneEcart type
Ecart type
Linéaire (FCmoyenne)Linéaire(Ecart type)Linéaire(Ecart type)
Relation Vitesse-Lactatémie; VAM 15 km/h
n = 73; y = 0,3908e0,2091x R2 = 0,9078
0
12
3
45
6
78
9
1011
12
1314
15
7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
Vitesse km/h
Lacta
tém
ie m
mol.L
-1
Lactatemie
moyenneEcart type
Ecart type
Lactatemie rugbymen 17 km/h
y = 0,355e0,1995x R² = 0,9126
0
2
4
6
8
10
12
14
16
7 9 11 13 15 17
Vitesse km/h
Lacta
tem
ie m
Mo
l/L
Moyenne
Ecart
typeSérie3
Relation vitesse-fréquence cardiaque;
VMA 17 km/h
n=109 y = 7,1037x + 75,124 R² = 0,9941
115
125
135
145
155
165
175
185
195
205
7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Vitesse km/h
Fre
qu
en
ce
ca
rdia
qu
e B
PM
FC
moyenne
Ecart type
Ecart type
Linéaire
(FC
moyenne)Linéaire
(Série4)
Linéaire
(Ecart
type)
VAM = 18 n=17 equations :y = 7,11x + 70,2
(inflexion à 17kmh)
y' = 3,57x + 129 R= 0,9945
110
120
130
140
150
160
170
180
190
200
7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
Vitesse km/h
Fre
qu
en
ce c
ard
iaq
ue
BP
M
FC moyenne
Ecart type
Ecat type
Logarithmique
(FC moyenne)Logarithmique
(Ecat type)Logarithmique
(Série4)
Notre batterie d’évaluation et de suivi du niveau de
condition physique du footballeur
MORPHOLOGIE - Taille ; Circonférences des cuisses et des mollets Poids corporel .
- Composition corporelle : Somme des quatre plis cutanés , % de graisse , masse maigre .
- Vitesse: 10m ; 20m ; (60m) sprint ;
CAPACITES - Puissance musculaire : Détente verticale PHYSIQUES
- Force maximale des membres inférieurs :
1/2 squat sous presse.
- Souplesse.
- Puissance aérobie maximale : test « vam-éval »
CAPACITES ou « test de l’Université de Bordeaux II ».
PHYSIOLOGIQUES - Endurance de la vitesse : 7 x 34 m avec des récupérations intermédiaires de 25s. (Bangsbo) - Capacité lactique : navette 6 x 30 s avec r : 30s.
• Les analyses relatives à l’évolution du jeu et des nouvelles
exigences issues du rugby actuel, démontrent l’importance non
seulement des qualités morphologiques, athlétiques et
physiologiques mais aussi la capacité du rugbyman de haut
niveau actuel (et probablement des années futures..?) à
reproduire des actions techniques très intenses et de courte
durée dans des espaces de plus en plus réduits et ce pendant
toute la période pendant laquelle il sera en jeu.