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1 FFESSM ou PADI : Que choisir lorsqu’on est débutant ? Le titre provocateur de cet article n’a pas été choisi au hasard ! Confrontant volontairement deux réalités qui s’imposent dans le milieu de la plongée, la question s’invite volontiers sur les bateaux, dans les centres et aujourd’hui même sur la toile via les forums. Et ce n’est pas pour apaiser les esprits, bien au contraire ! Il est courant d’opposer ces deux formes d’enseignement et de pratique de la plongée. S’agit- il d’une opposition de style ou de véritable controverse ? Une chose est sûre, les querelles à ce sujet prennent souvent la forme de véritables guerres de religions, animée par une kyrielle d’interlocuteurs plus ardents les uns que les autres. Dans la forme il y a débat, mais dans le fond, a-t-il vraiment lieu d’être ? Toute question que l’on se pose laisse place au débat ! Engageons-nous sur cette voie ! Certains diront que toutes les formations se valent. A moins que nous plongions tous pour les mêmes raisons, dans les mêmes endroits et avec des attentes identiques, ce qui heureusement pour nous les hommes poissons, n’est pas le cas, cette affirmation semble trop limitative. D’autres brandiront le fleuron fédéral en clamant que les plongeurs formés par la « fédé » sont des champions et représentent la crème du savoir-faire et de la technicité en plongée loisir. Bien sûr, pour les partisans pro-fédéraux, les plongeurs PADI seraient juste bon à patauger dans une baignoire. L’esprit élitiste n’est pas synonyme d’ouverture, nous en prenons la mesure ! Le but de la question n’est pas d’envenimer la situation, mais de réfléchir ensemble à la légitimité même de cette question. Outre l’évidence de la différence d’approche entre ces deux modèles nourris pas une histoire et une « philosophie » spécifique à chacun, il ne s’agit pas là de juger où prendre parti pour l’un ou l’autre. Attachons-nous surtout à vous fournir les informations nécessaires à votre prise de décision. Nous ferons en sorte, du mieux possible, de vous conduire au choix qui correspond à vos attentes, vos objectifs, vos motivations et surtout vos envies. En commençant par mettre en exergue les aspects historiques et géographiques qui font le rouage de nos systèmes actuels, ainsi qu’en analysant le rôle et les fonctions propres aux organisations de plongée, nous vous conduiront dans votre choix et conforterons vos positions dans un souci d’objectivité le plus certain. Du plongeur débutant au confirmé, de la plongée à l’année ou pendant les vacances, du loisir au professionnel, nous tenterons de vous donner les clés de lecture que vous attendez. Sans oublier que ce qui forge un plongeur n’est généralement pas le caractère singulier et mono-tâche d’une pratique mais la multiplicité des expériences. Aussi j’insisterai sur ce point : ce que l’on veut trop souvent nous présenter comme antagoniste peut parfaitement se révéler complémentaire. La seule question que tout plongeur doit se poser est la suivante : « Quelles sont les raisons pour lesquelles je plonge ? » C’est en déchiffrant les réponses à cette question que vous comprendrez pourquoi tel ou tel système de formation vous convient le mieux. Ayez cependant à l’esprit qu’au cours de votre vie de plongeur et selon vos expériences, vos attentes et motivations évolueront d’elles- mêmes. Ne vous enfermez pas dans un système en pensant que l’autre ne vous est pas préférable, c’est peut-être le cas aujourd’hui, mais demain ? D’autre ont peut-être déjà compris en quoi la complémentarité de ces deux systèmes de formation leur était bénéfique ! Pour l’heure, le plus important est que vous puissiez faire des choix raisonnés et informés.

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FFESSM ou PADI : Que choisir lorsqu’on est débutant ?

Le titre provocateur de cet article n’a pas été choisi au hasard ! Confrontant

volontairement deux réalités qui s’imposent dans le milieu de la plongée, la question s’invite

volontiers sur les bateaux, dans les centres et aujourd’hui même sur la toile via les forums. Et

ce n’est pas pour apaiser les esprits, bien au contraire !

Il est courant d’opposer ces deux formes d’enseignement et de pratique de la plongée. S’agit-

il d’une opposition de style ou de véritable controverse ? Une chose est sûre, les querelles à ce

sujet prennent souvent la forme de véritables guerres de religions, animée par une kyrielle

d’interlocuteurs plus ardents les uns que les autres. Dans la forme il y a débat, mais dans le

fond, a-t-il vraiment lieu d’être ?

Toute question que l’on se pose laisse place au débat ! Engageons-nous sur cette voie !

Certains diront que toutes les formations se valent. A moins que nous plongions tous pour les

mêmes raisons, dans les mêmes endroits et avec des attentes identiques, ce qui heureusement

pour nous les hommes poissons, n’est pas le cas, cette affirmation semble trop limitative.

D’autres brandiront le fleuron fédéral en clamant que les plongeurs formés par la « fédé » sont

des champions et représentent la crème du savoir-faire et de la technicité en plongée loisir.

Bien sûr, pour les partisans pro-fédéraux, les plongeurs PADI seraient juste bon à patauger

dans une baignoire. L’esprit élitiste n’est pas synonyme d’ouverture, nous en prenons la

mesure !

Le but de la question n’est pas d’envenimer la situation, mais de réfléchir ensemble à la

légitimité même de cette question. Outre l’évidence de la différence d’approche entre ces

deux modèles nourris pas une histoire et une « philosophie » spécifique à chacun, il ne s’agit

pas là de juger où prendre parti pour l’un ou l’autre. Attachons-nous surtout à vous fournir les

informations nécessaires à votre prise de décision. Nous ferons en sorte, du mieux possible, de

vous conduire au choix qui correspond à vos attentes, vos objectifs, vos motivations et surtout

vos envies. En commençant par mettre en exergue les aspects historiques et géographiques

qui font le rouage de nos systèmes actuels, ainsi qu’en analysant le rôle et les fonctions

propres aux organisations de plongée, nous vous conduiront dans votre choix et conforterons

vos positions dans un souci d’objectivité le plus certain. Du plongeur débutant au confirmé,

de la plongée à l’année ou pendant les vacances, du loisir au professionnel, nous tenterons de

vous donner les clés de lecture que vous attendez. Sans oublier que ce qui forge un plongeur

n’est généralement pas le caractère singulier et mono-tâche d’une pratique mais la multiplicité

des expériences. Aussi j’insisterai sur ce point : ce que l’on veut trop souvent nous présenter

comme antagoniste peut parfaitement se révéler complémentaire. La seule question que tout

plongeur doit se poser est la suivante : « Quelles sont les raisons pour lesquelles je plonge ? »

C’est en déchiffrant les réponses à cette question que vous comprendrez pourquoi tel ou tel

système de formation vous convient le mieux. Ayez cependant à l’esprit qu’au cours de votre

vie de plongeur et selon vos expériences, vos attentes et motivations évolueront d’elles-

mêmes. Ne vous enfermez pas dans un système en pensant que l’autre ne vous est pas

préférable, c’est peut-être le cas aujourd’hui, mais demain ? D’autre ont peut-être déjà

compris en quoi la complémentarité de ces deux systèmes de formation leur était bénéfique !

Pour l’heure, le plus important est que vous puissiez faire des choix raisonnés et informés.

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Que l’on parle de plongée loisir ou sportive, de fédération ou d’agence de certification,

la question a pour objectif de permettre aux plongeurs une lecture claire et objective des

éléments composant le paysage actuel de l’enseignement de la plongée.

Le tourisme sous-marin est né à Saint-Raphaël en 1935 à l’occasion de l’inauguration de

l’association « Club des scaphandres et de la vie sous l’eau » créée par Yves Le Prieur et Jean

Painlevé, dont le but était d’initier un large public à l’utilisation de son scaphandre autonome.

Une nouvelle vision du monde sous-marin était née, non plus pour se nourrir ou à des fins

militaires mais pour le simple plaisir d’évoluer sous l’eau et de contempler le royaume des

mers. A cette époque, Yves Le Prieur et Jean Painlevé, ont également importé à Paris les

entrainements en piscine permettant au public éloigné de la mer de s’adonner à l’activité.

Considéré comme le père de la plongée sous-marine, Jacques-Yves Cousteau, inventa en 1945

avec l’aide de la société Air Liquide et de l’ingénieur Emile Gagnant, un scaphandre

autonome plus facile d’utilisation. Il sera commercialisé par la société Spirotechnique

(Aqualung aujourd’hui), un an après en France et dans les années 1950 aux Etats-Unis. La

machine à rêve sera lancée en 1956 lors de la diffusion sur les écrans du monde entier du film

de Jacques-Yves Cousteau et Louis Malle « Le Monde du Silence ». La plongée séduit les

jeunes comme les moins jeunes. Il est temps de penser à structurer l’activité en s’unifiant pour

créer des clubs, inventer des enseignements adaptés et des signes de plongée, former des

moniteurs et réglementer la pratique jugée « à risque » par des normes de sécurité.

Dans l’Europe d’après-guerre, des pays comme l’Italie, la France, la Suisse, la Belgique,

l’Espagne et les même les Etats-Unis outre atlantique sont souhaité créer des clubs de plongée

et de pêche sous-marine. Afin d’unir leur ressources ils se lancèrent dans la grande aventure

des fédérations sportives comme la FFESSM (Fédération Française d’Etudes et de Sports

Sous-Marins) qui voit le jour en 1948. Ce n’est que dans un souci d’harmonisation des

structures au niveau international, que les fédérations de plongées européennes se sont

regroupées en 1959 sous l’enseigne de la CMAS (Confédération Mondiale des Activités

Subaquatiques). Au début des années 1960, la structure des fédérations de plongée dans le

monde s’organise autour d’associations de bénévoles qui se fédèrent pour représenter une

activité sportive, culturelle et scientifique (apparition de l’archéologie la biologie, la photo et

vidéo sous-marine). Aux Etats-Unis par contre, il est possible d’acheter du matériel de

plongée mais les formations ne sont pas structurées et les risques que prennent les plongeurs

sont indéniables.

Dans ce contexte, une école de formation pour les moniteurs et élèves fut créée en 1960 aux

Etats-Unis par Al Tillman et Garry Howland : la NAUI. Malheureusement, en prenant le parti

de se former en tant qu’association à but non lucratif, elle se refuse à un avenir brillant. En

effet, ce dont la plongée a dorénavant besoin pour évoluer, c’est une démocratisation par la

voie commerciale comme c’est déjà le cas dans des sports tels que le golf, le ski ou

l’équitation. Sans contexte socio-économique, les nouveaux défis prêts à s’offrir au milieu

sont bientôt réduits à néant. Ce malheureux constat que feront John Cronin (vendeur) et Ralph

Erikson (moniteur NAUI), selon lequel la plongée manque de professionnalisme, de méthodes

pédagogiques adaptées et semble résolument difficile d’accès, sera à l’origine de la création

de leur propre agence de certification. Ainsi fut créée l’organisation PADI en 1966

(Professional Association of Diving Instructors) dont l’acronyme signifie en français

Association Professionnelle des Moniteurs de Plongée dont la vocation est d’amener le plus

de monde à plonger comme le souligne son slogan.

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L’apparition de PADI fut le moteur de l’avènement d’une autre agence de certification

souhaitant développer sa propre approche pédagogique. C’est ainsi qu’en 1970, SSI (Scuba

School International) la dernière-née de la volonté de Robert Clark au Etats-Unis, souligne la

nouvelle tendance des agences de certification à vocation commerciale. Alors que l’adhésion

est de rigueur pour tous les participants, élèves ou moniteurs au sein des fédérations, elle n’est

réservée qu’aux professionnels licenciés de la marque de certification. Pour bénéficier de

l’image et de la réputation que leur procure PADI reconnu comme agence de certification de

qualité, ils doivent en contre parti proposer à leurs clients les livres, DVD et autres supports

pédagogiques.

De nos jours, la réalité du terrain nous confronte à la présence et la prédominance de la

FFESSM et de PADI dans nos régions. Le paysage pédagogique est constitué comme nous

l’avons dit de la FFESSM traditionnellement et historiquement implanté en France et de

PADI qui a su faire preuve d’une intelligence stratégique pour devenir l’une des références

indétrônable au fur et à mesure des années. Encore aujourd’hui, la FFESSM et plus largement

l’Ecole Française de plongée, avec une approche de l’activité plutôt sportive et technique,

domine le paysage national. Au-delà des frontières métropolitaines, on note une large

présence de PADI dans les pays francophone, dont l’engouement est animé par le saint graal

de ce que recherche le plongeur en voyage, le loisir et le plaisir de plonger avant tout. Pour

dépasser les clivages politiques et les querelles sans fin, le « marché » a dû s’adapter aux

évolutions de la demande. En effet, vous trouverez de plus en plus de moniteurs possédant un

double cursus, vous permettant de choisir l’une ou l’autre des certifications voire même les

deux. Les attentes des plongeurs sont aussi variés qu’il y a de plongeurs ! C’est pour cela que

certains souhaiteront faire partie d’un club et s’entrainer à la plongée et à la nage en piscine de

façon hebdomadaire, d’autres préfèreront des formations éclair sur un week-end ou quelques

jours pour profiter du plaisir de l’exploration plus rapidement. Vous reconnaitrez-vous peut-

être derrière l’un de ces profils ? Quoi qu’il en soit, le plus important reste à savoir faire un

choix dans cette multitude d’offre qui foisonne de part et d’autre. Et pour faire son choix, il

faut comprendre ce qui nous correspond le mieux, dans une logique de praticité et d’intentions

pour l’avenir, sans exclure complètement l’idée que l’on puisse voguer entre les deux

systèmes au gré de ses envies.

Envisageons l’étape numéro un de la vie d’un plongeur. En tant que néophyte vous

avez des rêves et des images plein la tête. C’est l’esprit libre et en quête de nouvelles

sensations que vous allez débuter en plongée. Reste à savoir vers quel organisme vous

orienter pour faire vos premières bulles. Vous aurez le choix entre deux univers bien distincts.

D’un côté, l’univers associatif animé par un réseau de clubs affiliés à la fédération de plongée

(vous en trouverez assurément un près de chez vous !) et constitué sous forme d’associations à

but non lucratif. Vous serez intégré à ce type de structure en tant que membre et vous

participerez à la vie associative du club, à l’organisation d’évènements ou de sorties, vous

partagerez votre temps et vos compétences de façon philanthropique. Les fonds propres du

club proviennent des cotisations annuelles des membres, servant à entretenir le parc de

matériel, subventionner des sorties ou des voyages, les moniteurs étant exclusivement

bénévoles. De l’autre côté, vous trouverez l’univers les structures commerciales et centres de

plongée qui dispenses un enseignement contre rémunération. Le relation client intervient

donc, mais ne dévalue en rien la prestation de service. Les centres PADI sont par nature des

agences commerciales de certification. Mais c’est également le cas des SCA et SCIA, qui sont

des sociétés commerciales internationales ou non agréées par la FFESSM. A la CMAS et au

sein de la communauté internationale de plongée, la coexistence de structures commerciales et

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associatives est une spécificité bien française. Il semblerait que deux options s’offrent à vous :

participer à un club associatif reviendrait à suivre un cursus français, recevoir une formation

contre rémunération vous laisserait indifféremment le choix du système fédéral ou américain.

En termes de contenu, les professionnels s’accordent à reconnaitre l’Open Water PADI

comme une formation plus complète qu’un niveau 1 fédéral, avec accès immédiat à

l’autonomie. Cependant, la tendance s’inverserait au profit d’une valorisation du niveau 2

fédéral perçu comme plus technique que l’Advanced PADI dont le cours est composé de

plongées de spécialités. A peu de choses près, vous développerez les mêmes connaissances et

aptitudes dans l’une ou l’autre des formations mais vous n’en disposerez pas au même

moment et au moyen des mêmes outils pédagogiques. Si vous craignez de vous retrouver

autonome dès le premier niveau, dis vous bien qu’elle est toute relative. Pas de panique ! En

effet, où que vous plongiez dans le monde, la tendance communément observée reste la

pratique encadrée par un guide de palanquée ou un moniteur.

En observant la complexité du paysage de la plongée sous nos latitudes et la difficulté du

choix entre d’une ou l’autre des formations, nous vous avions soufflé tout à l’heure le

caractère complémentaire des deux. Quand est-il de la reconnaissance et de la double

certification ? Il est temps de nous poser la question ! En premier lieu, entendons-nous sur le

fait que reconnaissance ne sous-entend pas double certification. Trop de faux désidératas ont

pu être rapportés à ce sujet. Il est courant d’entendre que seule la certification PADI est

acceptée partout à l’étranger, alors qu’en France on ne l’accepte pas. Cela est étonnant dans le

sens ou depuis plus de 10 ans, aucun plongeur FFESSM n’a rencontré de problème de non-

reconnaissance de sa carte à l’étranger, carte qui comporte volontairement le sigle de la

CMAS au recto et celui de la FFESSM au verso, pour garantir une reconnaissance

internationale. Concernant les doutes subsistants quant à l’accueil des plongeurs PADI en

France, ils ont en parti pu être levés par l’arrêté du 18 juin 2010 modifiant le code du sport

(partie réglementaire en plongée loisir). Ces modifications définissent clairement les

prérogatives de chacun et le rôle des encadrants qui bénéficient maintenant de leur libre

arbitre pour définir l’aptitude d’un plongeur, quel que soit son organisme certificateur, son

niveau ou son expérience. Ce n’est pas toujours si simple mais concrètement, les

organisations elles-mêmes reconnaissent plus ou moins les certifications de l’autre.

Nous avons évoqué l’option de la double certification. Est-ce la solution imparable pour

plonger à travers le monde en sécurité sans se poser de question ? Face à l’incertitude toujours

présente dans les esprits quant à la validité des niveaux fédéraux, certains plongeurs

s’orientent vers ce qu’ils considèrent comme LA solution : la double certification. Cette

option concerne les plongeurs voyageurs et globetrotteurs qui veulent assurer leur sérénité.

Est-ce peut-être votre cas ? Le principe est de vous rendre dans un centre possédant la double

casquette ! Une fois sur place, on vous concoctera des cours mélangeant les deux cursus de

formation et vous serez certifié auprès des deux organismes. En prenant cette option,

préparez-vous toutefois à mettre la main à la poche ! Il y a une quinzaine d’années, cette

pratique soulevait bien des interrogations quant à la fiabilité des formations. Aujourd’hui, la

majorité des moniteurs français sont breveté dans les deux systèmes. Il leur suffit de s’adapter

à la demande. Si vous vivez et souhaitez plonger en France, le moniteur vous délivrera un

brevet fédéral. Si vous vivez à l’étranger ou que votre intention est de plonger essentiellement

en voyage, il vous délivrera une certification PADI. Autre solution : vous devenez accro à la

plongée, comme beaucoup de ceux qui ont fait un jour un baptême, et vous choisissez la

double certification pour plonger sans problèmes en France et à l’étranger.

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Pour débuter sereinement la plongée, tout ce que vous devez savoir est contenu dans

ces lignes. Les seules choses auxquelles vous devez réfléchir maintenant sont vos besoins, vos

attentes et vos envies ! Cherchez à définir votre profil en plongée, en appréhendant ce loisir

comme un achat. Votre comportement d’achat variera en fonction de ce que représente cet

achat, son coût d’opportunité, l’utilité que vous en aurez, la satisfaction que vous en

retirerez… Allez donc vous renseigner sur internet, nombre de forums et de sites participatifs

dédiés à la plongée y sont référencés, comparez les formations, les tarifs, puis contactez les

prestataires et si possible rendez-vous sur place, au cœur de l’action ! L’aventure ne fait que

commencer. Vous êtes maintenant armé pour choisir d’emprunter le chemin des bassins

parisiens ou les rivages du monde entier. A vous de jouer !

Céline Scamps