Resultats financiers 2002-2003

Commission du Contrôle de Gestion Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnat de PRO A et de PRO B

Saison 2002-2003

1

Observations générales

Faits marquants de la Saison 2002-2003 1

Variation du périmètre entre les saisons 2001-2002 et 2002-2003 1

Quelques repères chiffrés 2

Situation générale de la Pro A 2

Situation générale de la Pro B 2

Commentaires de la Commission du Contrôle de Gestion 3

Comptes annuels de la Pro A au 30 juin 2003Comptes de résultat consolidés au 30 juin 2003 5

Analyse du résultat et de la situation nette 6

Analyse du résultat d'exploitation 7

Composition des produits d'exploitation 7

Evolution des produits d'exploitation 8

Composition des charges d'exploitation 11

Evolution des charges d'exploitation 12

Analyse du résultat financier 13

Analyse du résultat exceptionnel 13

Analyse de l'endettement 13

Comptes annuels de la Pro B au 30 juin 2003Comptes de résultat consolidés au 30 juin 2003 15

Analyse du résultat et de la situation nette 16

Analyse du résultat d'exploitation 17

Composition des produits d'exploitation 17

Evolution des produits d'exploitation 18

Composition des charges d'exploitation 21

Evolution des charges d'exploitation 22

Analyse du résultat financier 24

Analyse du résultat exceptionnel 24

Analyse de l'endettement 25

Sommaire

Observations générales

OB S E RVAT I O N S GÉ N É R A L E S

1

Résultats sportifs

A l'issue de la saison 2002-2003, l'Elan Béarnais Pau Ortheza été champion de France de Pro A en battant LyonVilleurbanne 2 manches à 1 en finale des Plays-offs.

Pour sa part, le Reims Champagne Basket a remporté le titrede champion de France de Pro B.

Montées

A l'issue de la saison 2002-2003, Reims et Besançon ontaccédé à la Pro A, qui est passée à 18 clubs. Venant deNationale 1, Angers et Rouen ont accédé à la Pro B.

Descentes

A l'issue de la saison 2002-2003, aucun club de Prob A ni dePro B n'est descendu, du fait du passage de la Pro A à 18clubs et du maintien de la Pro B à 16 clubs.

Montées à l'issue de la saison 2001-2002

Deux clubs ont été promus de Pro B en Pro A, à l'issue de lasaison 2001-2002 : il s'agissait de la Chorale de Roanne etde la Jeanne d'Arc Vichy.

Deux clubs issus du championnat de Nationale 1 ont étépromus au 1er juillet 2002 en championnat de Pro B : leStade Clermontois Basket Club – champion de France deNationale 1 – et l'Entente Orléanaise 45.

Descentes à l'issue de la saison 2001-2002

A la fin de la saison 2001-2002, le club de l'OAJLP Antibesa été rétrogradé en Pro B, par une décision de la LigueNationale de Basket, consécutive à la mise en redressementjudiciaire du club.

Les clubs de Montpellier Paillade Basket (championnat dePro A) et US Bondy (championnat de Pro B) ont annoncéleur décision de ne pas repartir en championnatprofessionnel à l'issue de la saison 2001-2002.

Du fait de la rétrogradation automatique de l'OAJLP Antibeset de l'arrêt du Montpellier PB et de l'US Bondy, aucun clubde Pro B n'a été rétrogradé en Nationale 1 à la fin de lasaison 2001-2002.

Faits marquants de la Saison 2002-2003

Variation du périmètre entre les saisons 2001-2002 et 2002-2003

CONFIDENTIEL – TOUS DROITS RÉSERVÉS – ERNST & YOUNG 2004 REF. 0401379 2

Situation générale de la Pro A

La situation nette consolidée de la Pro A s'améliore de4.198 K€ par rapport à la saison précédente, pour s'établir à(958) K€ au 30 juin 2003, du fait de la descente de l'OAJLPAntibes en Pro B et du comblement des passifs de Lyon-Villeurbanne et du Paris Basket Racing par leursactionnaires.

Le résultat consolidé au 30 juin 2003 fait apparaître unbénéfice de 869 K€, en amélioration de 200 K€ par rapportà la saison précédente.

Le résultat d'exploitation au 30 juin 2003 est en nettediminution par rapport à l'exercice 2001-2002, puisqu'ilredevient négatif à (369) K€, à comparer à un bénéfice de188 K€ au 30 juin 2002.

Les recettes des sponsors représentent 43 % des produitsd'exploitation au 30 juin 2003, alors que la part dessubventions d'exploitation représente 28 % des produits.

Les charges de personnel cumulées s'élèvent à 31 432 K€,en augmentation de 3 % par rapport à la saison précédente.Elles représentent à elles seules 56 % des chargesd'exploitation des clubs de Pro A sur la saison 2002-2003.Le taux de charges sociales s'élève à 40 %, en forteaugmentation par rapport à la saison précédente (36 %).

Le salaire brut moyen pour les entraîneurs et les joueurs(hors stagiaires) de la Pro A est en léger recul pour la saison2002-2003 et s'élève à 99 K€, contre 103 K€ pour la saisonprécédente.

Les dettes cumulées de la Pro A au 30 juin 2003 s'élèvent à15.783 K€, en diminution de 16 % par rapport au 30 juin2002, avec une part de dettes échues non payées qui estpassée de 4.645 K€ à 2.955 K€.

L'encours des dettes au 30 juin 2003 représente 6,8 mois descharges de fonctionnement, alors qu'il en représentait8,2 mois au 30 juin 2002.

Situation générale de la Pro B

La situation nette consolidée de la Pro B se dégradefortement sur l'exercice par rapport à la saison précédente,pour s'établir à (3.787) K€ au 30 juin 2003, contre (580) K€

à la fin de la saison précédente. Cette évolution est laconséquence directe de la descente de l'OAJLP Antibes (enredressement judiciaire) de Pro A en Pro B et des mauvaisrésultats globaux des clubs de Pro B.

Le résultat consolidé au 30 juin 2003 fait apparaître uneperte de 99 K€, légèrement meilleur que le résultatconsolidé de la saison précédente qui s'élevait à (264) K€.

Le résultat d'exploitation au 30 juin 2003 est en net recul parrapport à la saison précédente : il affiche une perte de246 K€, contre un profit de16 K€ au 30 juin 2002. Cettesituation est la conséquence d'une relative stagnation desrecettes (+4 % par rapport à la saison précédente) parrapport à l'augmentation des charges de fonctionnement(+5 % par rapport à la saison précédente).

Les recettes de sponsors et les subventions d'exploitationreprésentent respectivement 28 % et 55 % des produitsd'exploitation au 30 juin 2003, soit une très forteaugmentation relative de la part des subventions (49 % desressources en 2001-2002). Les recettes des matchsdemeurent encore largement marginales et insuffisantespour assurer la pérennité financière des clubs de Pro B (5 %des recettes en 2002-2003 et 6 % des recettes en 2001-2002).

Les charges de personnel s'élèvent à 10 948 K€, en haussede 2 % par rapport à la saison précédente. Elles représentent57 % des charges d'exploitation au 30 juin 2003. Le taux decharges sociales s'élève à 41 % sur la saison 2002-2003,comparé à un taux de 38 % la saison précédente : cettehausse des charges sociales explique l'accroissement duposte "salaires", la dépense liée aux salaires bruts demeurantstable d'un exercice à l'autre.

Quelques repères chiffrés

OB S E RVAT I O N S GÉ N É R A L E S

3

Le salaire brut moyen pour les entraîneurs et les joueurs(hors stagiaires) de la Pro B est en augmentation pour lasaison 2002-2003 et s'élève à 42 K€, contre 38 K€ pour lasaison précédente.

Les dettes au 30 juin 2003 représentent un montant cumuléde 5.883 K€, en augmentation de 31 % par rapport au30 juin 2002, avec une part des dettes échues non payées quiest passée de 685 K€ au 30 juin 2002 à 437 K€ au 30 juin2003. Cette situation est la conséquence directe de l'arrivéedu club de l'OAJLP Antibes en Pro B : la société étant enredressement judiciaire, son passif est très important, maisnon exigible.

L'encours des dettes au 30 juin 2003 représente 7,4 mois descharges de fonctionnement, alors qu'il en représentait6,3 mois au 30 juin 2002.

Commentaires de la Commission du Contrôle deGestion

La saison 2002-2003 a été marquée par une améliorationglobale des finances des clubs professionnels. Ainsi, lasituation nette de la Pro A est proche de l'équilibre (-958 K€). Elle résulte toutefois de résultats exceptionnelsmajeurs sur les clubs de l'ASVEL et du Paris BR(comblement du passif par les actionnaires). De la mêmemanière, la situation nette de la Pro B est fortementinfluencée par le club d'Antibes qui reste à ce jour fortementdéficitaire (en redressement judiciaire).

Les résultats globaux sont bons (Pro A) ou satisfaisants. Ilsrévèlent toutefois des situations encore trop contrastées et laconfirmation de deux tendances :

� Un résultat d'exploitation négatif (Pro A et Pro B) marquépar une stagnation des recettes (baisse du sponsoringnotamment) et une hausse des charges, en particuliersalariales.

� Un poids important des concours des collectivitésterritoriales encore plus marqué sur la Pro B.

Les cas de situations financières très inquiétantes sont donctrès peu nombreux aujourd'hui. Ceci démontre le succès desefforts engagés par les clubs avec le contrôle de gestion de laLNB. La situation économique globale reste cependantinsuffisante pour dégager une marge de manœuvrepermettant une augmentation des budgets. La prudence et lavigilance demeurent donc nécessaires afin de consolider lesfinances des clubs professionnels du basket français.

Comptes annuels de la Pro A au 30 juin 2003

CO M P T E S A N N U E L S D E L A PRO A AU 30 J U I N 2003

5

Compte de résultat consolidé de la Pro Aau 30 juin 2003

EvolutionRéalisé au 30 juin

2003 (en K€)Réalisé au 30 juin

2002 (en K€)PRO A - Saison 2002/2003

580 7 %-675 -22 %910 4 %

-2.463 -14 %1.042 672 %

-222 -16 %1.198 84 %

369 1 %

-60 -1 %-345 -13 %122 3 %

96 2 %179 7 %-94 -5 %

104 0 %898 11 %267 100 %

-243 -17 %

926 2 %

-556 -296 %

-411 -242 %

2.853 218 %

-18 -39 %

138 100 %

2.005 176 %

4.198 81 %-3.056 -16 %-1.690 -36 %

8.4662.396

23.99315.703

1.1971.1372.630

55.522

5.4822.2854.0896.3482.5881.973

22.4598.973

5341.159

55.890

-369

-242

1.545

-66

0

869

-95815.783

2.955

7.8863.071

23.08318.166

1551.3591.432

55.152

5.5432.6303.9676.2512.4092.067

22.3558.075

2671.401

54.965

188

170

-1.309

-47

-138

-1.137

-5.15618.839

4.645

Produits

Recettes des matchsDroits TV, publicité et autresSponsorsSubventions CollectivitésIndemnités de transfert reçuesReprise sur amortissements/Transfert de chargesAutres produits

Total produits d'exploitation

Charges

Frais de fonctionnement du clubFrais de déplacementAutres frais générauxFrais d'activité sportiveFonctionnement du centre de formationImpôts et taxesRémunérations du personnelCharges socialesAutres chargesDotations amortissements & provisions

Total charges d'exploitation

Résultat d’exploitation

Résultat financier

Résultat exceptionnel

Impôt sur les bénéfices

Intéressement

Bénéfice ou perte

Situation netteTotal des dettes Dettes échues non payées

CONFIDENTIEL – TOUS DROITS RÉSERVÉS – ERNST & YOUNG 2004 REF. 0401379

Analyse du résultat et de la situation nette de la Pro A

6

Résultat au 30 juin 2003

Le résultat consolidé au 30 juin 2003 fait apparaître unbénéfice de 869 K€, en amélioration par rapport au résultatde la saison précédente (1.137) K€.

Ces résultats traduisent cependant des évolutionssensiblement différentes : le bénéfice de la saison 2002-2003 provient essentiellement du résultat exceptionnelde 1.545 K€, alors que le résultat d'exploitation au 30 juin2003 est en diminution de 296 % par rapport à la saisonprécédente : il devient négatif à (369) K€ au 30 juin 2003,alors que la saison précédente faisait apparaître un bénéficed'exploitation de 188 K€.

La dégradation du résultat d'exploitation provient d'unestagnation des recettes (en augmentation de 1 %),essentiellement due à une baisse des subventions descollectivités, insuffisamment compensée par l'augmentationdes recettes de sponsoring, combinée avec une augmentationimportante des charges (+2 %). L'augmentation des chargesest particulièrement sensible sur le poste des frais depersonnel, qui augmente d'un million d'euros.

Cette dégradation du résultat d'exploitation est accentuée parla baisse du résultat financier (perte de 242 K€) qui traduitles difficultés de trésorerie de la plupart des clubs, contraintsde recourir aux financements à court terme et au Dailly.

En revanche, le résultat exceptionnel cumulé est en très netteaugmentation, faisant apparaître un bénéfice au 30 juin 2003de 1.545 K€, alors qu'il affichait une perte de 1.309 K€ lasaison précédente. Cette évolution caractérise lerefinancement de deux clubs (Lyon Villeurbanne et ParisBasket Racing), dont les actionnaires ont comblé le passif,ainsi qu'une meilleure appréhension globale des clubs deleur environnement, qui a permis de diminuer lesincertitudes liées à des litiges fiscaux ou sociaux.

Situation nette au 30 juin 2003

La situation nette consolidée de la Pro A s'améliore de4.198 K€ par rapport à la saison précédente, pour s'établir à(958) K€ au 30 juin 2003. Trois phénomènes permettentd'expliquer cette amélioration :

� La rétrogradation en Pro B de l'OAJLP Antibes - club enredressement judiciaire.

� Le résultat bénéficiaire global de la Pro A sur l'exercice2002-2003.

� Le comblement du passif de deux clubs (Lyon-Villeurbanne et Paris Basket Racing) par leurs actionnaires.


7

Composition des produits d’exploitation de la Pro A

Les recettes d'exploitation des clubs de Pro A sontprincipalement constituées :

� Des recettes des sponsors.� Des subventions reçues des collectivités : villes,communautés urbaines, régions et départementsprincipalement.� Des recettes des matchs.

Pour la saison 2001-2002, la répartition des produitsd'exploitation était peu équilibrée avec une faible partrelative des recettes de matchs (14 %) au profit des recettessponsors (42 %), le poids relatif des subventions étant de(33 %).

Cette situation se maintient en partie sur la saison 2002-2003, la part des sponsors (43 %) et des recettes dematchs (15 %) augmentant légèrement, en compensation dela baisse des apports des collectivités (28 %).

Cette nette diminution du financement du sportprofessionnel par les collectivités est une conséquencedirecte des nouvelles lois de 2002, qui ont conduit cesdernières à faire preuve d'une grande prudence par rapportaux subventions versées.

Analyse du résultat d'exploitation de la Pro A

14 %3 %

6 %

42 %

33 %

2 %

Recettes des matches

Droits TV, publicité et autres

Sponsors

Subventions Collectivités

Indemnités de transfert reçues

Reprise sur amortissements/ Transfert de charges

Composition en % des produits d'exploitation PRO ASaison 2001-2002

28 %

Composition en % des produits d'exploitation PRO ASaison 2002-2003

15 %

4 %

43 %

3 %2 % 5 %



Sponsors




Autres produits


Les produits d'exploitation Pro A sont en légèreaugmentation de 1% par rapport à la saison précédente (soit369 K€), qui traduit de forte disparité dans l'évolution desdifférents types de recettes.

Recettes des matchs

Les recettes de matchs sont relativement stables (+ 580 K€)d'un exercice à l'autre, et ne constituent pas pour l'instantune source de financement suffisante pour assurer lapérennité financière des clubs. Le principal facteur devariation étant le changement de périmètre, les deuxnouveaux clubs (Roanne et Vichy) ayant des recettes dematchs largement supérieurs aux deux clubs ayant quittés laPro A (Antibes et Montpellier).

Evolution en valeur des produits d'exploitation PRO ASaison 2002-2003 / Saison 2001-2002

-2500 -2000 -1500 -1000 -500 0 500 1000 1500

-222 K€

-2.463 K€

-675 K€

910 K€

580 K€

1.042 K€

Autres produits

Subventions collectivités

Droits TV et autres

Reprises et transfert de charges

Transferts

Sponsors


1.198 K€

(euros)

Evolution des produits d'exploitation de la Pro A


9

L'évolution des recettes des matchs par rapport à la saisonprécédente, pour les variations les plus importantes, serépartit de la manière suivante entre les clubs :Club 1 - 237 K€

Club 2 + 117 K€

Club 3 + 607 K€

Les clubs de Pau Orthez et Nancy (malgré la baisseconstatée sur Nancy) demeurent leaders en terme despectateurs et de recettes de billetterie, comme ledémontrent les analyses d'affluences présentées dans lestableaux suivants :

Evolution des subventions des collectivités

La baisse des recettes liées aux subventions est généralisée àla majorité des clubs, et traduit donc une tendanced'évolution de ce type de financements. Par ailleurs, lechangement de périmètre (montée de Roanne et Vichy,descente d'Antibes et disparition de Montpellier) a induitune diminution de 1.235 K€ des recettes de subventionspour l'exercice 2002-2003 par rapport à la saison précédente.

Evolution du sponsoring

L'évolution positive du sponsoring est, elle aussi, assezgénérale et démontre la professionnalisation des structures,qui font de plus en plus souvent appel à des sociétés demarketing pour gagner de nouveaux sponsors.

Pau-Orthez 84.248 15 5.516

Nancy 74.876 15 4.991

Le Mans 64.060 15 4.270

Chalon-sur-Saône 60.496 15 4.034

Strasbourg 60.005 15 4.001

Lyon-Villeurbanne 55.509 15 3.700

Cholet 53.156 15 3.543

Limoges 51.890 15 3.459

Montpellier 51.820 15 3.454

Dijon 51.792 15 3.452

Gravelines 49.062 15 3.270

Le Havre 43.056 15 2.870

Paris 42.536 15 2.836

Antibes 27.172 15 1.812

Bourg en Bresse 27.165 15 1.811

Hyères-Toulon 26.710 15 1.780

Cumul 823.553 3.425

Clubs Cumul Nombre de Moyennespectateurs matchs spectateurs

Pro A - Affluences saison régulière saison 2001-2002

Pau-Orthez 78.765 15 5.251

Nancy 70.386 15 4.692

Le Mans 63.668 15 4.244

Chalon-sur-Saône 59.626 15 3.975

Adecco ASVEL 58.694 15 3.913

Strasbourg 57.250 15 3.817

Cholet 54.795 15 3.653

Dijon 51.684 15 3.446

Limoges 49.856 15 3.224

Gravelines-Dunkerque 45.790 15 3.053

Vichy 43.915 15 2.828

Le Havre 43.413 15 2.894

Roanne 41.700 15 2.780

Paris 40.642 15 2.709

Bourg en Bresse 28.746 15 1.916

Hyères-Toulon 23.946 15 1.596

Cumul 812.876 3.374


Pro A - Affluences saison régulière saison 2002-2003


Autres produits

La forte diminution des recettes et des subventions esttoutefois atténuée par l'augmentation du poste "indemnitésde transfert reçues" : + 1.042 K€.

Cette variation est la conséquence de plusieurs transfertsimportants réalisés à la fin de la saison 2002-2003, enparticulier vers la National Basket-Ball Association (NBA)- alors qu'aucun transfert significatif n'était intervenu lasaison passée.

Les droits de télévision sont en nette diminution pourl'ensemble des clubs du fait de la décision du GIE de ne pasredistribuer les recettes de télévision sur la saison 2002-2003, afin de consolider sa situation financière.

10


Composition des charges d'exploitation de la Pro A

Certains clubs n'ayant pas les moyens analytiques dedistinguer les frais de fonctionnement du centre deformation dans les frais de fonctionnement du club, cesdeux postes ont été regroupés dans l'analyse.

Les charges d'exploitation de la Pro A sont principalementcomposées des charges de personnel (56 %), des fraisd'activité sportive (12 %) et des frais de fonctionnementdu club et du centre de formation (14 %).

Le poids relatif des charges de personnel sur le total descharges d'exploitation est en augmentation d'un point parrapport à la saison précédente, qui suit la tendance quiexistait déjà sur les années précédentes.

Globalement, les autres charges d'exploitation de la Pro Asont relativement stables d'un exercice à l'autre, la hausseétant imputable pour l'essentiel à l'augmentation de lamasse salariale.

11

10 %

5 %

7 %

11 %

4 %

4 %

55 %

0 % 3 %

Frais de fonctionnement du club

Frais de déplacement

Autres frais généraux

Frais d'activité sportive

Fonctionnement centre formation

Impôts et taxes

Charges de personnel

Autres charges

Dotations amortissements et provisions

Composition en % des charges d'exploitation PRO ASaison 2001-2002

10 %

4 %

7 %

11 %

5 %

4 %

56 %

1 % 2 %





Fonctionnement centre formation

Impôts et taxes


Autres charges


Composition en % des charges d'exploitation PRO ASaison 2002-2003


Les charges d'exploitation de la Pro A ont augmenté de926 K€ – soit une hausse de 2 % – par rapport à celles de lasaison précédente, principalement en raison de différentsfacteurs :

� La forte croissance des charges de personnel (+ 1.002 K€,soit une hausse de 3 %), qui correspond pour l'essentiel à unaccroissement des charges sociales payées par les clubs, lamasse salariale brute restant stable par rapport à la saisonprécédente.� L'augmentation significative des dépenses liées auxcentres de formation (+ 579 K€, soit une hausse de 34 %).

Les clubs dont les dépenses liées aux centres de formationont augmenté significativement sur la saison 2002-2003 sontles suivants :

Club 1 + 133 K€

Club 2 + 110 K€

� En revanche, le changement de périmètre des clubs dePro A n'a pas eu d'impact sur le montant des charges defonctionnement.� Les autres postes des charges sont relativement stables.

12

Evolution en valeur des charges d'exploitation PRO ASaison 2002-2003 / Saison 2001-2002

-400 -200 0 200 400 600 800 1000 1200

926 K€

-243 K€

267 K€

-94 K€

96 K€

122 K€

119 K€

-345 K€

1.002 K€


Autres charges

Impôts et taxes


Frais de fonctionnementdu club

Dotation amortissements et provisions

Personnel



(euros)

Evolution des charges d’exploitation de la Pro A

L'importance au 30 juin 2003 du résultat exceptionnel desclubs de Pro A, (+ 1.544 K€) s'explique en majeure partiepar les opérations de comblement de passif par leursactionnaires majoritaires pour deux clubs.

A l'inverse, plusieurs clubs ont fait apparaître des résultatsexceptionnels largement déficitaires, correspondant à deslitiges fiscaux ou sociaux en cours :

Analyse du résultat exceptionnel de la Pro A

� Club 1� Club 2� Club 3

(303)(263)(144)

K€


Le résultat financier de la Pro A fait apparaître une nettedégradation par rapport à la saison 2001-2002.

Cette évolution concerne l'ensemble des clubs de la Pro A ettraduit les tensions de trésorerie rencontrées par la plupartdes clubs, qui doivent recourir aux financements bancairespour assurer leurs paiements, pendant plusieurs mois de lasaison.

Analyse du résultat financier de la Pro A

13

L'endettement total des clubs de la Pro A a diminué de 3.056 K€ par rapport à la saison précédente, et les detteséchues impayées sont passées de 4.645 K€ à 2.955 K€, soitune diminution de 1.690 K€.

La principale origine de cette évolution est le changement depérimètre : la descente d'Antibes – club en redressementjudiciaire – en Pro B a allégé le passif de la Pro A, lesnouveaux promus (Vichy et Roanne) étant bien moinsendettés.

Analyse de l'endettement de la Pro A

Comptes annuels de la Pro Bau 30 juin 2003

CO M P T E S A N N U E L S D E L A P RO B AU 30 J U I N 2003

Compte de résultat consolidé de la Pro B au 30 juin 2003

15

EvolutionRéalisé au 30 juin

2003 (en K€)Réalisé au 30 juin

2002 (en K€)PRO B - Saison 2002/2003

-208 -13 %-287 -33 %

-10 0 %1.473 16 %

-61 -95 %2 0 %

-211 -27 %

697 4 %

345 19 %61 6 %37 5 %

392 17 %224 36 %-83 -17 %-51 -1 %

255 9 %-203 -60 %

-16 -5 %

960 5 %

-262 -1669 %

-34 -103 %

460 195 %

1 5 %

0

165 62 %

-3.687 -3687 %1.394 31 %

-248 -36 %

1.400571

5.38810.463

3567578

18.969

2.1281.042

7782.637

842405

7.7233.225

137299

19.216

-246

-66

224

-10

0

-99

-3.7875.883

437

1.608858

5.3998.990

64564789

18.272

1.783981741

2.246617488

7.7742.970

340315

18.256

16

-33

-236

-11

0

-264

-1004.489

685

Produits

Recettes des matchesDroits TV, publicité et autresSponsorsSubventions Indemnités transfertsReprise sur amortissements/Transfert de chargesAutres produits


Charges

Frais de fonctionnement du clubFrais de déplacementAutres frais générauxFrais d'activité sportiveFonctionnement du centre de formationImpôts et taxesRémunérations du personnelCharges socialesAutres chargesDotations amortissements & provisions


Résultat d’exploitation

Résultat financier

Résultat exceptionnel

Impôt sur les bénéfices

Intéressement

Bénéfice ou perte

Situation netteTotal des dettesDettes échues non payées


Résultat au 30 juin 2003

Le résultat consolidé au 30 juin 2003 fait apparaître uneperte de 99 K€, en légère amélioration par rapport aurésultat de la saison précédente, et imputable à une nouvelledégradation du résultat d'exploitation, tendance qui sepoursuit depuis deux exercices.

Le résultat d'exploitation au 30 juin 2003 est en baisse de262 K€ par rapport à la saison précédente : il devient pour lapremière fois depuis deux ans négatif, à (246) K€, contre16 K€ au 30 juin 2002. Cette dégradation provient d'uneforte augmentation des dépenses de fonctionnement (+5 %),insuffisamment compensée par une hausse des recettes –elle-même en totalité imputable à la hausse des subventions.

Situation nette au 30 juin 2002

La situation nette consolidée de la Pro B se dégradefortement de 3.687 K€ par rapport à la saison précédente,pour s'établir à (3.787) K€ au 30 juin 2003. Deuxphénomènes permettent d'expliquer cette amélioration :

� La rétrogradation en Pro B de l'OAJLP Antibes – club enredressement judiciaire.� Le résultat déficitaire global de la Pro B sur l'exercice2002-2003.

Commentaires

On constate que la vision consolidée des comptes de laPro B est plus représentative de la moyenne des clubs qui laconstituent que la consolidation de la Pro A, ce qui traduitun certain équilibre financier entre les clubs.

Une dérive des dépenses d'exploitation par rapport à lasaison précédente (concernant notamment les charges defonctionnement des clubs) est toutefois à signaler, conjuguéeà une hausse moins importante des recettes, éléments quiconduisent certains clubs à des situations financièresdélicates.

Dans la mesure où les clubs de Pro B ne bénéficient engénéral pas du soutien d'actionnaires ou de sponsorsimportants pour les recapitaliser le cas échéant, plusieursclubs apparaissent actuellement dans des situations risquées(le cas de l'OAJLP Antibes étant exclu, car le club est sous laprotection du Tribunal de Commerce) : les clubs de Rueil-Malmaison, Brest et Mulhouse, font l'objet d'un suivi de lapart de la Commission du Contrôle de Gestion.

Analyse du résultat et de la situation nette de la Pro B

16


Composition des produits d’exploitation de la Pro B

Les recettes des clubs de Pro B sont principalementconstituées :� Du sponsoring (29 % des recettes sur la saison 2002-2003).� Des subventions reçues des collectivités : villes,communautés urbaines, régions, départements (56 % desrecettes sur 2002-2003).

Par rapport à la saison précédente, le poids relatif du postedes subventions versées par les collectivités augmente de7 points, alors que les recettes de sponsoring sont en totalestagnation et que les recettes directement liées à l'activitésportive (recettes des matchs et des droits de télévision,publicité dans la salle, …) sont en net recul (14 % pour2001-2002 comparé à 10% pour la saison 2002-2003).

Cette situation reflète l'extrême dépendance des clubs dePro B par rapport aux collectivités, ce qui se retrouve dansla structure juridique des clubs de Pro B : sur les 16 clubsengagés en championnat de Pro B pour la saison 2002-2003,11 étaient constitués en Associations (69 %) et 5 en sociétés(SAEMS, SAOS ou SASP).

Cette donnée tend à prouver la grande fragilité de nombreuxclubs de Pro B, qui ne pourraient pas participer à unchampionnat professionnel sur la base de leurs seulesressources de sponsoring (dont une part est souvent assuréepar les collectivités) et les recettes de matchs.

Analyse du résultat d'exploitation de la Pro B

17

49 %

Composition en % des produits d'exploitation PRO BSaison 2001-2002

9 %

5 %

30 %

0 % 3 %4 %



Sponsors




Autres produits

56 %

Composition en % des produits d'exploitation PRO BSaison 2002-2003

3 %7 %

29 %

0 % 2 %3 %



Sponsors




Autres produits


Evolution en valeur des charges d'exploitation PRO ASaison 2002-2003 / Saison 2001-2002

-300 0 300 600 900 1200 1500

697 K€

-211 K€

-61 K€

2 K€

1473 K€

-10 K€

-208 K€

-287 K€

Autres produits

Indemnité de transfert

Sponsors



Reprises et transfert de charges

Subventions

Droits TV, publicité

(euros)

Evolution des produits d’exploitation de la Pro B

De manière globale, les produits d'exploitation de la Pro Bsont en légère hausse par rapport à la saison précédente(augmentation de 4 %), hausse qui provient uniquement del'accroissement des subventions des collectivités.

Cette augmentation des produits d'exploitation est uneconséquence directe des variations de périmètre de laPro B : le différentiel des produits d'exploitation des troisnouveaux clubs évoluant en Pro B sur 2002-2003 (OAJLPAntibes, Stade Clermontois, Entente Orléanaise 45) parrapport aux trois clubs ayant quitté la division à l'issue de lasaison 2001-2002 (Chorale de Roanne, Vichy et US Bondy)est de 502 K€.


Evolution des recettes des matchs et des droits detélévision

Ces postes diminuent respectivement de 13 % (-208 K€) et33 % (-287 K€) par rapport à la saison précédente, et nereprésentent plus en cumulé que 10% des recettes des clubsde Pro B.

Les variations de périmètre de la Pro B par rapport à lasaison précédente expliquent la diminution du poste desrecettes de matchs (impact global de -217 K€ sur les recettesdes matchs de la Pro B au 30 juin 2003), les clubs de laChorale de Roanne et de Vichy représentaient en effet lesplus grosses affluences et recettes de matchs de la Pro B surla saison 2002-2003, alors que les nouveaux promus(Clermont et Orléans ) et l'OAJLP Antibes ont des niveauxde rentrées spectateurs beaucoup moins importantes.

19

Roanne 38.228 15 2.548

Saint-Quentin 35.245 15 2.349

Vichy 28.691 15 1.912

Besançon 28.522 15 1.901

Evreux 28.420 15 1.894

Mulhouse 25.334 15 1.688

Nantes 24.981 15 1.666

Golbey-Epinal 20.847 15 1.389

Reims 19.736 15 1.315

Châlons en Champagne 19.173 15 1.278

Brest 17.394 15 1.159

Maurienne 15.770 15 1.051

Beauvais 15.760 15 1.050

Bondy 13.075 15 871

Rueil 12.885 15 859

Saint-Etienne 10.382 15 692

Cumul 354.443 1.476


Pro B - Affluences saison régulière saison 2001-2002

Saint-Questin 35.366 15 2.356

Orléans 34.007 15 2.267

Evreux 33.352 15 2.223

Besançon 29.774 15 1.985

Mulhouse 29.369 15 1.958

Reims 25.866 15 1.724

Brest 21.790 15 1.453

Châlons en Champagne 20.322 15 1.355

Nantes 17.625 15 1.175

Rueil 17.456 15 1.164

Golbey-Epinal 17.077 15 1.138

Beauvais 16.894 15 1.126

Saint-Etienne 15.684 15 1.046

Maurienne 15.161 15 1.010

Antibes 11.272 15 751

Clermont 10.980 15 732

Cumul 351.965 1.466


Pro B - Affluences saison régulière saison 2002-2003


La diminution des recettes imputables aux droits télévisuelsest la conséquence de la décision du GIE de ne pasredistribuer ses recettes sur l'exercice 2002-2003, afin deconsolider ses fonds propres.

Evolution des subventions

Les variations de périmètre de la Pro B expliquent pourpartie l'augmentation des subventions entre les saisons 2001-2002 et 2002-2003. L'impact global de ces variationss'élève à 753 K€.

Cet impact positif de la variation de périmètre de la Pro Bpar rapport à la saison précédente a été accentué parl'augmentation des subventions au cours de la saison 2002-2003 pour les clubs suivants :

Evolution des sponsors

Ce poste est inchangé par rapport à la saison précédente,mais le cumul recouvre des situations différentes.

Les variations de périmètre de la Pro B par rapport à lasaison précédente ont généré une recette de sponsoringsupplémentaire de 421 K€ par rapport à la saison précédente– particulièrement du fait de la disparition de l'US Bondyqui avait un budget de sponsoring excessivement faible.

Concernant les autres clubs dont les recettes de sponsoringont varié de manière significative, les mouvements se sontéquilibrés :

Cette stagnation du poste sponsoring démontre la fortedépendance des clubs de Pro B aux apports des collectivités– et donc la difficulté pour de nombreux clubs de mettre enplace un budget leur permettant de jouer en Pro A.

Autres recettes d'exploitation

Aucun élément notable ne caractérise l'évolution des autresrecettes d'exploitation entre les saisons 2001-2002 et 2002-2003.

20

� Club 1� Club 2� Club 3� Club 4

+ 362+ 165+ 123+ 112

K€

� Club 1 � Club 2� Club 3� Club 4

+ 100+ 76

- 172- 93

K€


Composition des charges d'exploitation de la Pro B Certains clubs n'ayant pas les moyens analytiques dedistinguer les frais de fonctionnement du centre deformation dans les frais de fonctionnement du club, ces deuxpostes ont été fusionnés pour les besoins de l'analyse.

Les charges d'exploitation des clubs de Pro B sontprincipalement composées :

� De charges de personnel (57 %).� Des frais de fonctionnement des clubs et des centres de

formation (15 %).� Des frais d'activité sportive (12 %).

La part relative des charges de personnel dans le total descharges d'exploitation est en légère augmentation parrapport à la saison précédente (+ 2 points), du fait de lahausse des charges sociales.

La part relative des frais d'activité sportive augmente de2 points par rapport à la saison précédente.

La part relative des frais de fonctionnement des clubs dansle total des charges d'exploitation augmente, elle aussi, de2 points par rapport à la saison précédente.

Les autres postes de charges demeurent stables d'une saisonsur l'autre.

21

13 %

5 %

4 %

12 %

3 %

59 %

2 % 2 %





Impôts et taxes


Autres charges


Composition en % des charges d'exploitation PRO BSaison 2001-2002

15 %

5 %

4 %

14 %

2 %

57 %

1 % 2 %





Impôts et taxes


Autres charges


Composition en % des charges d'exploitation PRO BSaison 2002-2003


Evolution des charges d'exploitation de la Pro B

Evolution en valeur des charges d'exploitation PRO BSaison 2002-2003 / Saison 2001-2002

-400 -200 0 200 400 600 800 1000

960 K€

-16 K€

-203 K€

-83 K€

392 K€

37 K€

569 K€

61 K€

204 K€


Autres charges

Impôts et taxes


Frais de fonctionnement

Dotation amortissements




(euros)

Les charges d'exploitation de la Pro B augmentent de960 K€ (soit une hausse de 5 %) par rapport à la saisonprécédente, à rapprocher de la hausse des recettes qui n'estque de 4 %.

L'impact global des variations de périmètre de la Pro B entrela saison 2001-2002 et la saison 2002-2003 sur l'évolutiondes charges d'exploitation est une majoration des dépensesde 502 K€. A périmètre constant, les charges d'exploitationde la Pro B augmenteraient donc en réalité de 458 K€ parrapport à la saison précédente.

Cette tendance traduit une augmentation de la quasi-totalitédes postes de charges d'une saison à l'autre - qui peut aussiêtre interprétée comme une tendance sensible à la dérivefinancière.


23

Evolution des charges de personnel

Leur augmentation de 204 K€ par rapport à la saisonprécédente (+2 %) s'analyse principalement à partir de deuxphénomènes.

Les variations liées à l'accroissement ou à la diminution dela masse salariale de certains clubs et à l'évolution dupérimètre se neutralisent.

La raison principale de la hausse de la masse salariale estl'alourdissement des prélèvements sociaux, qui sont passésde 38 % en 2001-2002, à 41 % pour la saison 2002-2003.Cette hausse des charges sociales s'est avéréeparticulièrement pénalisante pour les plus petits budgets.

Evolution des frais d'activité sportive

Leur augmentation globale par rapport à la saisonprécédente (+ 392 K€, soit une hausse de 16 %) est en partieune conséquence du changement de périmètre - dontl'impact est de + 205 K€ - ainsi que de l'accroissement desdépenses d'un nombre limité de clubs.

Evolution des autres frais généraux

Le poste "autres frais généraux", composé des frais decommunication, des relations publiques et des autres chargesdiverses, est demeuré stable entre les deux exercices.

La variation du périmètre des clubs a été sans impact sur ceposte, qui est – de manière générale – bien maîtrisé par lesclubs.

Evolution des frais de fonctionnement des clubs

La forte augmentation des frais de fonctionnement des clubspar rapport à la saison précédente (+ 569 K€), se décomposeprincipalement de la façon suivante :

Evolution des impôts et taxes

Le poste "Impôts et taxes" est demeuré stable entre lessaisons 2001-2002 et 2002-2003.

� Club 1� Club 2� Club 3� Impact variation de périmètre

+ 179+ 137+ 98+ 77

K€


Le résultat financier de la Pro B demeure négatif pour lasaison 2002-2003, la perte se creusant légèrement parrapport à la saison précédente (de -33 K€ à -66 K€).

La quasi-totalité des clubs de Pro B dégagent des pertesfinancières – à l'exception de Besançon et Evreux.

Ces mauvais résultats sont la conséquence de deuxcontraintes fortes :

� La part des revenus des clubs de Pro B émanant descollectivités étant très élevée (55 %), les clubs perçoivent laplupart de leurs rentrées de trésorerie plusieurs mois après ledébut du championnat. Ils sont donc contraints de recourir àdifférentes formes de pré-financement de ces subventions,par le Dailly ou des emprunts courts termes – dont les tauxd'intérêts sont élevés.

� D'autre part, la part de l'endettement des clubs de Pro Best très élevée, puisqu'elle représente 26 % du total desrecettes : de nombreux clubs connaissent donc des situationsde trésorerie tendues et doivent recourir aux financementsexternes.

Deux clubs affichent des résultats exceptionnels largementpositifs :

Quatre clubs affichent des résultats exceptionnelssignificativement déficitaires, venant rééquilibrer lesprofits :

Analyse du résultat financier de la Pro B

� Club 1� Club 2

+ 351+ 57

K€


- 102- 68- 47- 39

K€

Analyse du résultat exceptionnel PRO BLe résultat exceptionnel consolidé de la Pro B au 30 juin 2003est positif (224 K€, à comparer à une perte de -236 K€ en2001-2002), mais traduit des situations excessivementvariables d'un club à l'autre.


L'endettement des clubs de Pro B a fortement augmenté,passant de 4.489 K€ à 5.883 K€ pour la saison 2002-2003.

La principale cause de cette variation est la rétrogradation del'OAJLP Antibes de Pro A en Pro B a l'issue de la saison2001-2002.

Néanmoins, le club étant en redressement judiciaire, sonpassif est actuellement gelé. Il est donc intéressant de faireapparaître le passif de la Pro B, retraité du cas d'Antibes : ilreprésente un endettement moyen par club de 303 K€, àcomparer à un endettement moyen de 280 K€ en 2001-2002.

On constate donc bien un alourdissement de la dette desclubs de Pro B.

Parallèlement, le montant des dettes échues non payées aaugmenté d'un tiers entre les deux exercices (+ 248 K€),concentré sur un nombre limité de clubs :

Analyse de l'endettement de la Pro B

25

� Club 1� Club 2� Club 3� Club 4� Club 5� Impact variations de périmètre

+ 385+ 162+ 135+ 158- 193

+ 1.054

K€


1791147064

K€

Sports

Resultats financiers 2002-2003