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CES 2016 Décryptage & revue de tendances

CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

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Page 1: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

CES 2016 Décryptage & revue de tendances

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 Le Consumer Electronics Show 2016 s’est tenu du 6 au 9 janvier à Las Vegas. Comme d’habitude, les exposants ont été nombreux, particulièrement ceux de la French Tech, dont la présence a été remarquée cette année. Hélas, cette profusion d’inventions variées empêche de faire un compte rendu à la fois digeste et détaillé. Ce n’est en tout cas pas notre ambition.

 Non, nous avons décidé de sélectionner et de classer quelques initiatives qui ont retenu notre attention par leur sens de l’innovation et leur volonté d’améliorer l’expérience utilisateur. Elles viennent illustrer les quelques grandes tendances marketing et digitales dégagées. Mais, même ainsi, il a fallu faire des choix drastiques. Construire une veille, c’est renoncer.

 Évidemment, les tendances présentées, vous les connaissez déjà. Et nous sommes prêts à parier que ce seront quasi-toutes les mêmes lors de l’édition 2017. Mais au fil des ans, ce qui est intéressant, c’est de les mettre en perspective, de voir le curseur se déplacer… Comme avec la « banalisation » de technologies, pourtant vedettes des derniers salons, comme avec le retour en grâce de certaines qui avaient déçu par le passé, ou comme avec d’autres encore, qui progressent lentement mais sûrement !

 Bref, ce dernier CES, c’est le même mais en différent ! Avec des voitures autonomes et connectées, des robots toujours plus humains, les incontournables wearables, l’éternelle smart home, la réalité augmentée, la très attendue réalité virtuelle… Bonne lecture !

Avant-propos

Page 3: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

 Réalité virtuelle : la répétition générale

 Vers un renouveau de la réalité augmentée ?

 Une nouvelle expérience de conduite

 Une santé à surveiller

 La maison connectée, enfin ?

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Sommaire [1/2]

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 La normalisation des wearables

 Le robot, nouvel ami de l’homme

 Disruption visuelle et sonore

 La Foir’Fouille de l’électronique

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Sommaire [2/2]

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Réalité virtuelle, la répétition générale

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 Presque 3 ans ont passé depuis la campagne Kickstarter de l’Oculus Rift… Que de chemin parcouru pour l’invention de Palmer Luckey, rachetée en 2014 par Facebook pour 2 milliards de dollars ! Aujourd’hui, à la veille de la commercialisation du casque, la réalité virtuelle est attendue par tous et promet de bouleverser bien des secteurs, du tourisme à la pornographie.

 C’est sans surprise que la VR était la catégorie phare du CES ! Grâce à l’Oculus, évidemment. Mais les concurrents ont eux aussi fourbi leurs armes et les premiers éléments de différenciation apparaissent. La bataille néanmoins – et le succès du secteur en général – ne se jouera pas seulement sur le casque mais aussi sur l’ensemble de l’écosystème digital : premiers jeux vidéo et contenus proposés, manettes, interopérabilité avec d’autres apps et systèmes, réseaux sociaux, caméras 3D 360°…

 L’année à venir est par conséquent cruciale pour la réalité virtuelle. Si les champs d’application sont nombreux, c’est d’abord avec les jeux vidéo que la plupart des constructeurs se lancent. Les gamers sont donc la cible première.

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Réalité virtuelle : la répétition générale

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Oculus ou la désillusion des gamers

25/01/16 © Valtech

Oculus présentait la mouture définitive – plus petite et légère que la version précédente – de son casque de réalité virtuelle lors du CES, avant sa prochaine commercialisation. Positionné en haut de gamme, le Rift semble

disposer de meilleurs logiciels que la concurrence.

En revanche, le prix a déçu et risque de refroidir de potentiels acheteurs. Jusqu’à présent annoncé aux alentours de 350 dollars, l’objet sera finalement vendu à 599 dollars (sans frais de port) avec les jeux Eve

Valkyrie et Lucky’s Tale, ainsi qu’une manette Xbox One. Sachant que l’appareil nécessite un PC assez puissant pour supporter la VR, Oculus Rift

vise plutôt les (riches) férus de jeux vidéos. Fin 2016, une nouvelle manette sans fil, l’Oculus Touch (vendue

séparément), sera disponible et offrira une expérience encore plus interactive. Grâce à une série de capteurs, les mains du joueur seront intégrées à la réalité virtuelle.

http://bit.ly/1PsHHtq

http://bit.ly/1Ugs0tJ

Plus d’infos :

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HTC Vive Pre, un sérieux concurrent

25/01/16 © Valtech

HTC, en collaboration avec Valve (studio de développement de jeux vidéo), a dévoilé la dernière version de son casque de réalité virtuelle, désormais appelé le Vive Pre. Le constructeur taïwanais n’a pas encore communiqué

sur toutes les caractéristiques de l’objet mais a insisté sur une nouveauté : la caméra frontale. Celle-ci permet de basculer rapidement de l’univers

virtuel au monde réel sans enlever le casque. HTC a aussi revu ses deux manettes : elles sont plus ergonomiques, dotées

d’un « retour tactile », construites avec des matériaux plus agréables au toucher, disposent de plus d’autonomie (4h) et la détection de mouvement a

été améliorée. La commercialisation est prévue pour le mois d’avril mais le prix n’a pas

encore été communiqué. Tout comme l’Oculus Rift, Vive Pre nécessite un PC très performant.

Plus d’infos : http://bit.ly/1PeqyIh

http://bit.ly/1K5bVXx

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L’écosystème Playstation de Sony

25/01/16 © Valtech

Sony prépare aussi un casque de réalité virtuelle, le Playstation VR. Si la firme nippone paraît en retard de quelques mois en termes de développement et de commercialisation (face à Oculus et HTC), elle dispose

d’atouts non négligeables liés à la Playstation 4, son produit-phare.

En effet, le casque VR fonctionnera avec la console de jeux (et ne nécessitera pas d’avoir un PC performant, contrairement à ses principaux concurrents), console qui a déjà été vendue à plus de 36 millions

d’exemplaires dans le monde. De plus, Sony prévoit la sortie simultanée d’une centaine de jeux vidéo pour le Playstation VR. Enfin, le casque lui-

même a été retravaillé pour réduire les possibles nausées, effet secondaire de la réalité virtuelle.

La date de sortie et le prix ne sont pas encore connus même si les spécialistes tablent sur une commercialisation juste après l’E3 2016 (salon des jeux vidéo) en juin.

Plus d’infos : http://bit.ly/1ZWG2aN

http://bit.ly/1QmCpmG

http://bit.ly/1ScUiWO

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La réalité virtuelle « à petit prix »

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Samsung a fait le choix stratégique de l’entrée de gamme pour la réalité virtuelle. Son casque, le Gear VR (vendu à 99 dollars), se construit en fait avec un smartphone Samsung, qui doit être par ailleurs compatible avec le

dispositif. Forcément moins immersif que ses concurrents, ce casque reste tout de même une bonne alternative pour ceux souhaitant expérimenter la

réalité virtuelle à moindre prix. Lors du CES, la firme coréenne a présenté « The Rink », un prototype de

manette avec reconnaissance de mouvement. Une fois équipé, l’utilisateur peut plus facilement interagir avec les interfaces visuelles et dispose aussi

d’un clavier virtuel de contrôle.

Plus d’infos : http://bit.ly/1nHCO9V

http://bit.ly/1ViovmF

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Le 360° téléporte la VR

La réalité virtuelle ne se limite pas qu’aux casques. Le CES 2016 a été l’occasion de découvrir des caméras 3D 360° comme Vuze de Human Eyes et Project Beyond de Samsung.

Ce dernier est une petite caméra 3D constituée en fait de 16 caméras qui

permettent de capturer l’image à 360° et en HD. L’objet doit être relié au casque Gear VR de Samsung par Wifi et permet à l’utilisateur de vivre une expérience visuelle très immersive, « comme s’il y était ». Vuze de Humain

Eyes fonctionne sur le même principe (avec 8 caméras) et peut être associée à n’importe quel casque VR.

La caméra sera vendue à moins de 1 000 dollars, avec un trépied et un casque VR Homido. Quant à Project Beyond, celui-ci est toujours en

développement ; aucun prix ni date de sortie n’ont été annoncés.

Plus d’infos : http://bit.ly/1PgyCEi (Human Eyes & Samsung)

http://bit.ly/20mJwQD (Samsung)

http://bit.ly/1MQp0hZ (Human Eyes)

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Le premier réseau social en VR

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vTime, développé par Starship, a vu le jour l’an dernier. Présenté au CES, ce premier réseau social en réalité virtuelle permet de retrouver ses amis pour aller faire un tour dans l’espace ou bien simplement se réchauffer au coin

du feu. Après s’être créé un avatar personnalisé, l’utilisateur peut explorer une dizaine de « mondes » différents. L’interface-menu se contrôle par les

mouvements de la tête tandis que la communication avec les autres avatars se fait vocalement.

Pour utiliser vTime, il suffit de télécharger l’application et de la relier à un casque VR. vTime compte étendre la compatibilité de son jeu à l’ensemble

des casques qui requièrent un smartphone.

Plus d’infos : http://bit.ly/1UkxWC5

http://bit.ly/1nhu220

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Youtube, allié de choix pour la VR

25/01/16 © Valtech

Youtube fait aussi le pari de la VR. Non pas en sortant son propre casque mais en offrant des contenus modernes sur sa plateforme. Robert Kyncl, Chief Business Officer de Youtube, prévoit une croissance exponentielle de

la vidéo en ligne (encore !) dans les prochaines années, passant même devant la TV classique, notamment grâce à l’émergence de la VR et de son

expérience plus immersive. Pour préparer le terrain, Youtube pousse déjà de nouveaux formats comme

des vidéos 360° (partenariat avec GoPro) et en 3D, en plus de la 4K. Telle est la tactique « progressive » de l’hébergeur, pour être prêt à offrir de la

réalité virtuelle prochainement, et même de la VR en live. Youtube sera donc un allié de choix pour tout le secteur de la VR afin d’en favoriser l’adoption.

Plus d’infos : http://bit.ly/20QTgDT

http://bit.ly/1Rzfzd8

http://bit.ly/1WHj95L

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Vers un renouveau de la réalité augmentée ?

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 Coqueluche des salons comme le CES il y a encore quelques années, la réalité augmentée n’a jamais été réellement adoptée. Le projet Google Glass, fer de lance de cette technologie, n’a pas rencontré un franc succès (prix trop élevé, manque d’applications, protestations liées à la protection de la vie privée) et avait été plus ou moins mis en sommeil début 2015.

 Passé cette période d’attentes exagérées suivie d’une importante désillusion et remise en cause, n’assisterions-nous pas au retour en grâce de la réalité augmentée ? La tendance semble se dessiner au CES 2016 même s’il est encore trop tôt pour parler de véritable « renaissance »… Néanmoins, les innovations présentées ont en commun une application plus rationnalisée et ciblée de la réalité augmentée, avec des usages très spécifiques comme la conduite ou les métiers de l’industrie. La clé de la réussite ?

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Vers un renouveau de la réalité augmentée ?

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La réalité augmentée au service de la conduite

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La réalité augmentée peut améliorer l’expérience-utilisateur de tout « conducteur » :

grâce à l’affichage des informations importantes dans son champ de vision, il n’est plus

obligé de quitter la route des yeux. Certains constructeurs automobiles travaillent sur ce

type de dispositifs avec des pare-brises connectés. D’autres, comme Garmin et BMW,

tentent l’expérience avec des lunettes spéciales.

Garmin, par ailleurs sponsor d’une équipe cycliste professionnelle, est une entreprise

spécialiste des systèmes de navigation par GPS. Elle se diversifie aujourd’hui dans les

montres connectées. Lors du CES, elle a dévoilé Varia Vision, un appareil s’adaptant à

toute paire de lunettes. Grâce à celui-ci, le cycliste pourra voir directement de

nombreuses données comme la vitesse, le parcours, le nombre de kilomètres parcourus

et les notifications de son smartphone.Varia Vision est disponible au prix de 399 euros.

BMW a présenté un prototype de casque, avec une lunette de réalité augmentée, destinée

aux motards. Il permet de visualiser la vitesse, l’état du carburant ou encore la pression

des pneumatiques. Le casque peut reconnaître les panneaux routiers, servir de

rétroviseur numérique (grâce à une caméra arrière), afficher une mini-carte et prévenir le

conducteur en cas de danger imminent.

Plus d’infos : http://bit.ly/1IOwSFC (Garmin) http://bit.ly/1KyabRt (Garmin) http://bit.ly/1ScV0Du (BMW)

Page 17: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

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La réalité augmentée dans l’arène industrielle

25/01/16 © Valtech

À rebours de la majorité des initiatives de réalité augmentée ciblant les particuliers, Daqri vise le monde professionnel (tourisme, construction, maintenance, aérospatiale ou chaines de production en usine) afin de le

moderniser.

Déjà spécialisée dans la réalité augmentée et les wearables, la start-up Daqri a développé son Smart Helmet : un casque d’ouvrier au premier abord mais qui dispose d’une caméra Realsense 3D (produit Intel) pour capter les

mouvements du porteur. La visière du casque projette des informations de sécurité et de maintenance en temps réel. Smart Helmet est destiné à

renforcer la productivité et la protection des travailleurs. Le casque de Daqri devrait être mis en vente fin mars 2016 dans une

fourchette de 5 000 à 15 000 dollars, en fonction des options choisies.

Plus d’infos : http://bit.ly/1S3IxE1

http://bit.ly/1qKDDvn

http://cnet.co/1lHOyro

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Localiser les objets avec la réalité augmentée

25/01/16 © Valtech

La « Localisation des Objets », concept inventé par la start-up Pixie, illustre la promesse de son produit : ne plus jamais rien perdre chez soi, grâce à l’association de l’Internet des Objets et de la réalité augmentée.

Les PixiePoints sont des autocollants « smart tag » (de la taille d’un

médiator) à poser sur les objets que l’on ne veut plus égarer. Ils communiquent en Bluetooth LE (18 mois de batterie) avec l’app mobile Pixie. Si l’utilisateur ne retrouve plus quelque chose de taggué, il lui suffit

alors d’ouvrir l’app qui propose une carte en réalité augmentée avec la localisation exacte dudit objet.

L’app permet aussi de créer des checklists et si un objet ne se trouve pas à l’endroit où il est supposé être (ex : préparation des bagages), l’utilisateur

est alerté. Pixie est disponible en précommande au prix de 69.95 dollars.

Plus d’infos : http://bit.ly/1VLubqh

http://bit.ly/1SFLESr

Page 19: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

Une nouvelle expérience de conduite

Page 20: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

 Plus les années passent et plus le futur de l’automobile devient un sujet majeur du CES. Évidemment, les avancées liées à la voiture connectée et bientôt autonome ne sont pas étrangères à cette évolution. Néanmoins, aujourd’hui, même les plus grands constructeurs dévoilent certaines innovations d’abord à Las Vegas, au détriment de salons plus « traditionnels ». Idem pour l’annonce de partenariats stratégiques ou la présentation de nouveaux modèles. Une pratique déjà courante pour les derniers arrivés dans le monde de l’automobile, ceux d’obédience digitale et technologique.

 Déjà esquissé il y a quelques années, le futur de la voiture s’annonce résolument connecté. La normalisation de tels véhicules semble imminente. Mais cela n’est qu’une première étape, celle vers la voiture sans conducteur. Tous les constructeurs se sont lancés dans cette course effrénée. Et toutes ces innovations à plus ou moins long terme dessinent les contours d’une nouvelle « expérience-conducteur » : plus agréable, plus qualitative et plus sûre. Ou parlons réellement d’une nouvelle « expérience utilisateur » car nous n’aurons plus besoin de tenir le volant. Ce changement de paradigme engendrera de nouveaux usages. Un terrain sur lequel les marques, automobiles ou autres, pourront marquer leurs différences.

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Une nouvelle expérience de conduite

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L’un des apports majeurs de la voiture connectée est une sécurité accrue pour le conducteur et les autres. La voiture devient intelligente et assiste l’utilisateur pour certaines de ses

décisions.

Delphi (fabricant de pièces automobiles) a présenté sa technologie « V2E », ou « Vehicule

to everything » : la voiture communique avec tous les objets connectés qui l’entourent comme les feux tricolores, les véhicules tiers, les piétons avec leurs smartphones, etc…

L’objectif est d’anticiper tout aléa (feu qui passe au rouge, changement soudain de fil, etc.) afin de prévenir à temps le conducteur, voire de modifier la trajectoire/vitesse de la voiture

de façon autonome. Cette technologie devrait être disponible dès 2017 à bord de la Cadillac

CTS. Delphi vise le « zéro accident » avec V2E.

Audi travaille sur le projet « FitDriver », un système qui collecte les données physiques et physiologiques du conducteur comme le rythme cardiaque, la température corporelle… Ses

mesures sont réalisées par des capteurs placés dans l’habitacle ; l’utilisateur peut aussi, s’il

en a un(e), relier son bracelet ou montre connecté(e) à la voiture. Le véhicule analyse ainsi l’état du conducteur. En fonction de ce dernier, le système peut ajuster la température, faire

vibrer le siège ou encore créer une ambiance relaxante. Si jamais le conducteur est victime d’un malaise ou d’une crise cardiaque, les secours sont immédiatement prévenus. FitDriver

est encore en phase de recherche.

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Une voiture connectée et responsable

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Plus d’infos : http://bit.ly/1OU8dvu (Audi) http://bit.ly/1K5eadp (Delphi)

Page 22: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

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Un boitier pour connecter son véhicule

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Développé par la start-up Eliocity, le boitier XeeConnect permet de « connecter » facilement une voiture. Il suffit de le brancher à la prise OBD (« On Board Diagnostic »), généralement placée sous le volant. Il récupère

alors une multitude de données (ex : localisation) qui sont ensuite analysées par l’app mobile.

Ce processus permet ensuite à l’utilisateur de bénéficier de conseils sur sa conduite ou encore d’être prévenu si une révision technique s’impose. S’il y

a accident, l’app lance un appel d’urgence pour prévenir les secours.

Le XeeStore enrichit l’écosytème du XeeConnect en proposant de nombreuses apps à télécharger comme celle de Norauto pour le contrôle technique ou bien une application de conduite accompagnée pour les jeunes

conducteurs. Le produit est disponible au prix de 139 euros.

Plus d’infos : http://bit.ly/1SFLURl

Page 23: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

Côté voiture autonome, pas de surprise ni de disruption majeure au CES. Globalement, les caractéristiques de ces véhicules seront à peu près les mêmes pour chaque constructeur. Kia a

par exemple dévoilé un premier calendrier avec pour objectif une voiture totalement autonome en 2030. D’ici là, le constructeur coréen prévoit de lancer au fur et à mesure divers systèmes

d’aide à la conduite, appelés technologies « Drive Wise » : conduite autonome sur autoroute et

lors d’embouteillage, suivi du véhicule en amont pour une distance de sécurité adaptée, surveillance du visage du conducteur (détection des signaux de fatigue) et arrêt d’urgence sur

le côté de la route, auto-parking, système de reconnaissance gestuelle… Dès 2020, la voiture Kia devrait être largement semi-autonome.

Alors que les tests (en conditions réelles) de voitures sans conducteur sont toujours plus nombreux, les constructeurs ont compris l’importance cruciale de la data dans ce domaine. En

effet, avant d’être commercialisable, une voiture autonome devra savoir gérer parfaitement une immense variété de situations. Ainsi, dès l’année prochaine, toutes les voitures du groupe

General Motors seront équipées de caméras. Bénéficiant d’une connexion cellulaire, elles

communiqueront anonymement une quantité astronomique de données au constructeur. Sachant que GM vend plusieurs millions de véhicules par an, le fabricant américain dispose

d’un réel avantage concurrentiel, y compris face à d’autres entreprises (ex : Tesla) déjà bien avancées sur la voiture autonome. D’ailleurs, Google pourrait lancer un partenariat avec Ford

dans la même optique.

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La course à l’autonomie

25/01/16 © Valtech

Plus d’infos : http://bi t.ly/1nsADam (GM) http://bit.ly/23lVcFR (Kia)

Page 24: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

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Toyota ou la voiture connectée à grande échelle

25/01/16 © Valtech

Toyota a annoncé lors du CES que ses prochaines voitures seraient toutes équipées de DCM (Data Communication Module), première étape vers le déploiement de fonctionnalités liées à la voiture connectée. Si le

constructeur japonais n’a pas précisé lesquelles exactement, il assure que tous les véhicules bénéficieraient au moins de la « notification d’urgence » :

en cas d’accident et de déploiement de l’airbag, les secours et autres personnes concernées sont immédiatement prévenus.

De plus, les véhicules enverront anonymement de nombreuses données au « Big Data Center » de Toyota, chargé de les analyser pour améliorer les

services proposés. L’installation des DCM débutera en 2017 avec le marché américain.

Plus d’infos : http://bit.ly/1nHFHHK

http://bit.ly/1ZKn9V5

Page 25: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

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De nouvelles expériences pour l’habitacle

25/01/16 © Valtech

Au-delà de la prouesse technique et des impacts sur la sécurité routière, l’autonomisation des voitures va profondément bouleverser les déplacements automobiles : que faire de tout ce temps libre quand on n’a

plus besoin de conduire ? Quelques pistes émergent.

Microsoft et Harman (spécialisé dans les systèmes audio) privilégient une option studieuse : l’OS de la voiture sera équipée d’Office 365, avec reconnaissance vocale, lecture d’emails, calendrier… Tout le nécessaire

pour retoucher un Powerpoint avant d’arriver au bureau ! D’autres comme Volvo préfèrent la détente ! Le constructeur, à l’aide d’Ericsson et de Cloud

Connected Vehicle, dispose d’un écran (certes, côté passager) avec Netflix intégré. Le programme est adapté au temps de conduite. Netflix & drive…

Certes, ces deux innovations sont encore des prototypes mais elles illustrent les usages possibles liés à des voitures autonomes et connectées.

Plus d’infos : http://bit.ly/1n0dImo

http://bit.ly/1VirICL

http://bit.ly/1O2qucP

Page 26: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

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Le boom des voitures électriques

25/01/16 © Valtech

Le CES a aussi fait la part belle aux voitures électriques. Le potentiel concurrent de Tesla, Faraday Future, présentait un concept-car,

la première hyper-sportive électrique. FFZero1 est une monoplace de 1 000 chevaux composé de 4 moteurs 100% électriques. Un objet sensationnel

pour les amateurs d’automobile qui a créée l’effervescence par ses prouesses techniques.

Chevrolet ambitionne d’être le numéro 1 du marché américain des voitures électriques avec la Bolt. Dotée d’une très bonne autonomie (320

kilomètres), elle devance ses concurrentes qui tiennent en moyenne entre 100 et 200 kilomètres. La Bolt sera vendue pour 35 000 euros fin 2016 en Amérique du Nord.

Plus d’infos : http://bit.ly/1QmEJ dk (Chevrolet) http://bit.ly/1nhwdm7 (Faraday Future)

Page 27: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

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Les moyens de transports du futur ?

25/01/16 © Valtech

Les « déplacements du futur » n’étaient pas le seul apanage des voitures autonomes. Même si les innovations ci-dessous sont très hypothétiques, peut-être à long terme feront-elles partie des nouveaux moyens de

transport…

Ainsi, Lexus présentait lors du dernier CES son Hoverboard. Actionné au dessus d’une piste constituée d’aimants et d’azote liquide, la planche lévite grâce à un champ magnétique (effet Messmer). Très médiatisée, cette

invention n’est pour l’instant qu’un prototype. Sa dangerosité et les énormes contraintes techniques excluent de fait une commercialisation

rapide. Quant à Ehang, entreprise chinoise, elle a dévoilé le premier drone pouvant

transporter un passager. L’Ehang 184 dispose de plusieurs hélices et son autonomie est de 23 minutes. Il devrait être commercialisé cette année pour un prix compris entre 200 et 300 000 dollars.

Plus d’infos : http://bit.ly/1VPQifd (Ehang) http://bit.ly/1KQHb9l (Lexus)

Page 28: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

Une santé à surveiller

Page 29: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

 La recherche du bien-être et les préoccupations sanitaires sont deux tendances de fond qui ne se démentent pas. Si elles sont apparues bien avant le digital, leur association récente avec ce dernier annonce une disruption sans commune mesure à moyen terme. C’est tout le thème de la e-santé, qui agite start-ups comme géants du Web. Le secteur médical va être profondément bouleversé et les acteurs traditionnels risquent la désintermédiation / kodakisation / uberisation au sein de nouveaux écosystèmes digitaux !

 Le CES était l’occasion de découvrir une infime partie de ces innovations, principalement incarnées à Las Vegas par les objets connectés. De la simplification du suivi quotidien aux alertes en cas d’urgence et d’imprévu, tout est fait pour rendre l’utilisateur/patient plus responsable, autonome et rassuré. Par ailleurs, cette transformation s’opère dans un triangle malade-famille-médecin aux liens resserrés, grâce à une communication facilitée.

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Une santé à surveiller

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Page 30: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

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Le contrôle des aliments

25/01/16 © Valtech

Certains patients, dont le suivi permanent nécessite des analyses approfondies et

fastidieuses, pourront bientôt voir leur quotidien s’améliorer grâce à des appareils

comme SCIO et Nima.

La start-up française Diet Sensor sort SCIO, un scanner moléculaire pour aider les

individus atteints de diabète ou de maladies cardiovasculaires à faire attention à

leur alimentation. Ses capteurs sont capables d’analyser rapidement la teneur en

glucide et en matière grasse des aliments. L’appareil SCIO communique avec

l’application Diet Sensor. Cette dernière récupère et répertorie les données des

précédents scans et donne des conseils. SCIO est vendu pour 249 dollars avec un

abonnement de 10 dollars par mois pour utiliser l’application.

Pour les intolérants au gluten, 6SensorLabs a créé Nima, un objet qui repère en 2

minutes le gluten dans les aliments. L’usage est simple : il faut placer un morceau

d’aliment dans le boîtier pour enclencher l’analyse. Le résultat apparaît ensuite

sous forme d’émoticône sur l’écran de Nima. L’objet coûte 249 dollars et une boite

de 12 capsules (à usage unique) 47,95 dollars.

Plus d’infos : http://bit.ly/1K5f61a (6SensorLabs) http://bit.ly/1PvIOsy (Diet Sensor)

Page 31: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

Les citadins sont continuellement confrontés aux pics de pollution et à la présence

de particules fines. Ainsi, quelques professionnels tentent d’y remédier. Par

exemple, le robot Diya One de la start-up Partnering Robotics circule en tout

autonomie dans les bureaux et les lieux public pour analyser et filtrer la qualité de

l’air. L’écran présent sur le robot offre un suivi continu de l’air et enregistre les

données pour les répertorier.

Footbot de Airboxlab est un boitier capable d’analyser l’air de nos maisons. Il nous

alerte sur notre smartphone en cas de mauvaise qualité de l’air et donne des

conseils d’aération adéquats.

Breathe Up du groupe Tera (spécialisé dans la mesure de la qualité de l’air)

possède les mêmes fonctionnalités que Footbot mais est destiné plutôt aux

sportifs. En effet, le corps consomme 30 fois plus d’air lors d’une activité

physique. Associé à une app mobile, le dispositif Breathe Up se divise en deux

parties (comprenant des capteurs) : la première se porte sur les vêtements pour

toute sortie à l’extérieur tandis que la seconde est réservée à l’intérieur.

Si DiyaOne n’a a ce jour donnée aucune information sur son prix, Footbot sera

disponible au prix de 199 euros, BreatheUp, 150 euros (décembre 2016).

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Une surveillance et une purification de l’air

25/01/16 © Valtech

Plus d’infos : http://bit.ly/1QsQBfH (Airboxlab)

http://bit.ly/1nsBIPH (Partnering Robotics) http://bit.ly/238SEL8 (Tera)

Page 32: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

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Le thermomètre connecté

25/01/16 © Valtech

Withings lance Thermo, un thermomètre connecté ultra précis, capable d’effectuer 4 000 mesures en 2 secondes. La température est lisible sur l’objet et accessible également sur une app mobile, où toutes les données

sont archivés. Un jeu de couleur permet d’illustrer la potentielle gravité de la fièvre et la conduite à adopter (« en état d’aller travailler », « consultez un

médecin »…). Thermo sera disponible prochainement pour 99,95 euros. Le thermomètre connecté Tucky de la start-up française e-TakesCare

ressemble à un pansement et se colle sous l’aisselle des bébés malades. En bas âge, la température doit être prise toutes les trois heures. Tucky capte la

température toutes les minutes et permet un suivi à distance depuis son smartphone. Le pédiatre peut avoir accès aux données de température via l’application développée par e-TakesCare. Les capteurs de Tucky sont

également aptes à détecter un mouvement inhabituel en cas de convulsions. Il sera commercialisé à la rentrée 2016 pour 99 euros.

Plus d’infos : http://bit.ly/1ISth9z (e-takescare) http://bit.ly/1Jv7ANe (Withings) http://bit.ly/1lHRunR (e-takescare)

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Le patch anti-coup de soleil

25/01/16 © Valtech

Le groupe L’Oréal présentait cette année une innovation liée aux UV et à ses conséquences sur notre santé. N’étant pas le premier à s’intéresser à ce sujet, il est cependant le premier à proposer un patch (Netatmo et ses

autres concurrents ont privilégié le support bracelet). Le géant de la beauté a introduit lors du CES son UV patch de 2,5 centimètres à coller sur le dos

de la main. Il change de couleur selon l’intensité des UV et évalue le degré d’exposition du porteur. Il est utilisable pendant 5 jours.

Le patch peut être photographié depuis son application smartphone (iOS et Android) afin de recevoir une recommandation personnalisée sur le type

adéquat de protection solaire à utiliser. C’est sous la marque « La Roche Posay » que le groupe L’Oréal commercialisera son patch. Il sera disponible courant 2016 en pharmacie et en ligne.

Plus d’infos : http://bit.ly/1l2AnwJ

http://bit.ly/1OAzdV4

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L’inhalateur connecté

25/01/16 © Valtech

Qualcomm (spécialiste de la conception de puces électroniques) et Novartis (groupe pharmaceutique) collaborent pour mettre en place un inhalateur connecté. Les inhalateurs Breezhaler de chez Novartis seront donc équipés

de puces Qualcomm qui permettront de transmettre les informations à un smartphone. L’utilisateur pourra ensuite communiquer facilement ses

données respiratoires (doses, durée d’inhalations, etc.) directement à son médecin.

Des premiers tests ont été effectués chez des patients souffrant de maladies pulmonaires telles que la BPCO. La commercialisation est prévue d’ici 2019.

Plus d’infos : http://bit.ly/1OQ7i0h

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Le contrôle de l’insuline

25/01/16 © Valtech

Les diabétiques doivent contrôler leur taux de glycémie avant et après chaque repas, un processus fastidieux qui n’est pas toujours respecté. L’opérateur AT&T présente son détecteur de glucose connecté, YOFIMeter.

Celui-ci permet de surveiller facilement le niveau de sucre dans le sang. Mais sa véritable valeur ajoutée est de renforcer le suivi du patient en

conservant, dans le cloud AT&T, les données qui sont également partageables avec le médecin.

À ce jour, le projet est en cours de validation par la FDA (administration américaine délivrant les autorisations de vente) pour être commercialisé

courant 2016.

Plus d’infos : http://bit.ly/1S2jtwz

http://bit.ly/1Z58kdy

Page 36: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

La maison connectée, enfin ?

Page 37: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

 Thème récurrent depuis les années 90 – Bill Gates construisait déjà sa propre maison connectée –, la domotique n’est toujours pas la « révolution » annoncée. Les solutions jusqu’ici développées n’ont jamais convaincu les consommateurs. Mais un CES ne serait pas un CES s’il n’y avait pas la présentation d’un réfrigérateur connecté et de nombreux stands consacrés à la maison connectée… Rassurez-vous, le salon 2016 avait bien son habituel frigo intelligent !

 Néanmoins, la persévérance des fabricants, couplée au progrès technologique et à une certaine maturation du secteur, laisse à penser que la smart home va peut-être devenir réalité à moyen terme. Par exemple, en rendant connecté des appareils « traditionnels » : grâce à la pose facile de capteurs sur lesdits objets, les premiers pas vers la domotique sont simplifiés et finalement moins coûteux. Évidemment, il y avait aussi des objets « 100% connectés » que ce soit pour la cuisine, la salle de bain et le reste de la maison. Et certains fabricants, notamment Samsung, continuent de tisser leurs toiles pour contrôler l’écosystème domotique.

 La maison connectée a donc encore une fois été une tendance importante du CES 2016. Les objets que nous avons sélectionnés répondent aux besoins et attentes classiques liés à la domotique : améliorer et faciliter le « contrôle » sur sa maison bien sûr, mais aussi offrir de nouveaux services et instaurer un dialogue avec les marques.

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La maison connectée, enfin ?

25/01/16 © Valtech

Page 38: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

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Une maison connectée à la voiture

25/01/16 © Valtech

Mark Fields, PDG de Ford, et Greg Hart, vice-président de la division connectée d’Amazon, ont annoncé un partenariat lors du CES 2016.

Ford Sync, le système qui relie les smartphones au tableau de bord du véhicule, sera bientôt compatible avec Amazon Echo. Pour rappel, Amazon

Echo est un assistant intelligent à commande vocale de forme cylindrique et qui répond au doux prénom d’Alexa. Il est connecté à divers objets de la maison. Il est ainsi possible de réserver des billets pour un événement ou

encore de contrôler la télévision juste avec la voix.

Avec Ford Sync et Amazon Echo, la maison et le véhicule pourront communiquer ensemble. Par exemple, le conducteur pourra allumer le chauffage de sa voiture depuis sa chambre ou même déclencher la porte du

garage en rentrant à son domicile.

Plus d’infos : http://bit.ly/1ZdBtZe

http://bit.ly/1OMyeTO

Page 39: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

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La cuisine connectée

25/01/16 © Valtech

L’entreprise Smarter a présenté lors du CES trois objets dédiés à la cuisine. « Fridge Cam » est une caméra pour connecter son réfrigérateur. « Mats » est un capteur à positionner dans

un placard ou sous le packaging d’un aliment. Les deux permettent de surveiller les quantités restantes. Enfin, « Detect » est un micro à installer dans la cuisine : il réagit aux alarmes

d’appareils électroménagers (four, machine à laver, etc.) pour prévenir de la fin d’une tâche.

Ces trois objets sont un premier pas facile vers la cuisine connectée, pas besoin de tout racheter. Ils seront disponibles à l’été 2016.

Samsung exposait le Hub Family, son réfrigérateur connecté doté d’une tablette Android de

21.5 pouces. L’écran permet de connaître le contenu du frigo et de commander ses courses

grâce à l’application Groceries by Mastercard. Il est aussi possible de visionner des photos et des vidéos, de consulter son agenda, etc., comme avec une tablette classique. Le Samsung

Hub Family devrait être disponible au printemps 2016.

Après les lave-linge intelligents, Whirlpool équipe son lave-vaisselle connecté d’Amazon Dash

Replenishment. Ce dernier est un programme capable de commander en ligne des produits manquants de façon autonome. Il se base sur le quotidien et les habitudes de consommation

des utilisateurs. Après avoir synchronisé l’app mobile Whirpool Smart App avec son compte Amazon, le lave-vaisselle est connecté par Wifi avec le smartphone. Certains détails sont

encore à préciser quant à ce partenariat. On ne connaît pas le prix ni la date de sortie de ce

système.

Plus d’infos : http://bit.ly/1Viu2JZ (Samsung) http://bit.ly/1Jv8Z6s (Smarter) http://bit.ly/22GweRl (Amazon & Whirpool)

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Une gestion de la smart home centralisée

25/01/16 © Valtech

Sevenhugs a dévoilé la Smart Remote, une télécommande universelle pour contrôler les objets connectés de sa maison. Grâce à différents capteurs Wi-Fi, l’utilisateur peut interagir avec les ampoules, le thermostat et les

enceintes. D’autres objets seront disponibles dans les mois à venir. Le kit de démarrage constitué de la télécommande et de ses accessoires sera vendu

au cours de l’année 2016 pour 200 euros. Samsung a déclaré que tout possesseur de TV Samsung HD pourra

demander gratuitement le SmartThings Extend Adapter. Cette clé USB permet de commander les objets connectés de la maison depuis son

téléviseur via la plateforme SmartThings. Plus de deux cents objets sont compatibles, dont des produits Sonos et Philips. Ainsi, Samsung met en avant sa plateforme et son écosystème domotique. Le dispositif sera

disponible au printemps 2016.

Plus d’infos : http://bit.ly/1Viuh86 (Sevenhugs) http://bit.ly/1PvKnXo (Samsung)

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Une caméra de surveillance intelligente

25/01/16 © Valtech

À la suite de sa caméra d’intérieur « Welcome », la start-up française Netatmo a levé le voile sur « Presence », une caméra de surveillance extérieure dotée d’un détecteur de mouvements. Cet objet sait distinguer les

humains (et reconnaître les visages), les animaux et les voitures, afin d’éviter de fausses alertes. En cas d’intrusion, l’alarme est déclenchée et

l’utilisateur prévenu. Ce dernier a accès au flux vidéo (angle de 100°) depuis son smartphone.

Presence fonctionne aussi comme luminaire extérieure, qui peut être programmé pour rester éteint si un animal passe devant le détecteur de

mouvements. Les enregistrements de la caméra sont conservés pour une durée d’une à deux semaines. Attendue à l’automne, Presence devrait coûter environ 300 euros environ.

Plus d’infos : http://bit.ly/1PdsL2I http://bit.ly/1RHdFsC

Page 42: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

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Une smart home pour plus d’économies

25/01/16 © Valtech

Après Nest et Netatmo, Ween rejoint le clan des thermostats intelligents. Relié à la

chaudière (fioul, gaz, etc.) ou au chauffage électrique, Ween localise en temps réel les

individus dans la maison. Pour cela, il s’appuie sur la détection de mouvements, la

géolocalisation des smartphones ou encore la reconnaissance sonore grâce à son micro

intégré. Ainsi, il règle le chauffage selon les pièces occupées. Il peut également être

programmé selon un calendrier. Au-delà de la dimension confort, Ween permet de

réaliser des économies d’énergie (25% selon le fabricant). Il est disponible au prix de 349

euros.

Hydrao imagine un pommeau de douche qui aide à réduire sa consommation d’eau et ses

factures. Le concept est simple, le pommeau change de couleur en fonction de la quantité

d’eau consommée. Il s’installe très facilement( comme un pommeau classique) et utilise

le Bluetooth pour se connecter à un smartphone. Dès 10 litres d’eau, il se colore en bleu

et à 50 litres, il devient rouge. L’application permet de connaître le volume moyen d’eau

utilisé et les économies réalisées. Selon Hydrao, l’objet réduit la facture annuelle de 250

euros pour un foyer de 4 personnes. Le pommeau intelligent est prévu pour la rentrée

2016 au prix de 99 euros.

Plus d’infos : http://bit.ly/1SFPbQv (Ween) http://bit.ly/1nhyAoX (Ween) http://bit.ly/1PPwJTH (Hydrao)

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Un bouton connecté pour envoyer des colis

25/01/16 © Valtech

Lors du CES, La Poste a présenté Domino, un bouton connecté qui simplifie l’envoi de colis.

En cas de besoin, l’expéditeur dépose son colis non emballé dans sa propre boite aux lettres et actionne le bouton directement relié au Hub numérique

de La Poste. Il doit alors renseigner l’adresse d’expédition dans l’application mobile dédiée. Le facteur reçoit une notification et se charge alors du reste, c’est-à-dire l’emballage, l’affranchissement et l’envoi.

Face à la probable concurrence d’Amazon ou Uber dans les années à venir,

Domino représente une vraie innovation servicielle pour La Poste, tournée vers les nouveaux usages. Si le business model reste à définir, les tests doivent démarrer début 2016.

Plus d’infos : http://bit.ly/23lXYuI

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La normalisation des wearables

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 La hype autour des wearables – en particulier les montres et bracelets – est quelque peu retombée lors de l’édition 2016. La faute à une absence globale de réelle nouveauté depuis l’an dernier. Certes, les fabricants sont revenus avec des versions améliorées mais les fonctionnalités restent généralement les mêmes. Certains innovent en visant des marchés de niche. À noter tout de même que l’ensemble des industriels ont fourni un effort important en terme de design, probablement tiré vers le haut par le succès de l’Apple Watch.

 Néanmoins, ne faisons pas la fine bouche et saluons les quelques avancées notables comme le textile connecté, une tendance à surveiller dans les prochaines années. Par ailleurs, Samsung teste une façon « alternative » de téléphoner, grâce à un nouveau type de bracelet.

 En résumé, les wearables sont devenus une « thématique habituelle » (comme les TV) du CES, que l’on retrouve chaque année. Un gage de succès et d’adoption généralisée ?

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La normalisation des wearables

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Fitbit sort sa Blaze

25/01/16 © Valtech

Fitbit présente sa nouvelle montre Blaze, un objet au design plus soigné et doté d’un écran tactile couleur. Comparé à ses autres montres, Fitbit monte en gamme avec ce produit premium. La Blaze est déclinée sous deux

versions : classique (29,95 euros) et luxe (99,95 et 139,95 euros selon le bracelet cuir ou métal).

Synchronisée à un smartphone, elle permet de contrôler la musique et de recevoir des notifications SMS. La Blaze est vendue avec l’app de coaching

physique Fitstar. La montre mesure les données classiques de fitness (calories dépensées, distance parcourue, etc.). De plus, Fitbit a amélioré la

mesure du rythme cardiaque, suite au scandale récent auquel la marque a été confrontée. D’ailleurs, plusieurs utilisateurs ont porté plainte devant le peu de fiabilité de l’appareil. Les battements du cœur seront désormais

mesurés toutes les 5 secondes par la Blaze, pour plus de précision.

Plus d’infos : http://bit.ly/1PestMU

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Une ribambelle de montres « tendance »

25/01/16 © Valtech

Les wearables soignent leurs styles pour ressembler à des montres haut de gamme.

(1) Fossil a présenté sa montre Q54 dotée de la technologie Intel. Sous ses airs de

bracelet sophistiqué, cette montre analogique peut recevoir des notifications

smartphone et mesurer l’activité physique du porteur. (sortie printemps 2016, 175-215

dollars).

(2) La dernière Activité Pop, montre intelligente de Withings, monte en gamme et est

devenu « Swiss Made » : l’objet est désormais fabriqué en Suisse, cherchant ainsi une

forme de légitimation et de prestige, en faisant appel à la longue tradition horlogère

helvétique. (En vente au prix de 450 dollars).

(3) (4) Samsung et Huawei proposent chacun des smartwatch sophistiquées : la Gear

S2 est plaquée or rose 18k et platine (environ 350 dollars) ; les montres « Elegant » et

« Jewel » sont incrustées de 68 cristaux Swarovski (Elegant, 499 dollars et Jewel 599

dollars).

(5) Wisewear est une ligne de bijoux intelligents. Plaqués or ou palladium, la collection

« Socialite » permet de mesurer notre activité physique (disponible en précommande

pour 295 dollars).

Plus d’infos : http://bit.ly/1TCFqzR (Huawei) http://bit.ly/1mLJR17 (Fossil & Withings) http://bit.ly/1OWndcs (Wisewear) http://bit.ly/1RgaiJ7 (Samsung)

Page 48: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

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Les wearables de niche

25/01/16 © Valtech

Face à la déferlante de montres intelligentes, certains fabricants visent des marchés de niche comme Casio avec sa montre « tout-terrain » ou encore C-Way avec sa smartwatch pour

enfant.

La montre outdoor de Casio s’adresse principalement aux sportifs pratiquant la pêche, le

cyclisme et le trekking en raison de ses fonctionnalités : mesure de la pression atmosphérique, de l’altitude et de la marée. Ultra-étanche, elle peut aller sous l’eau jusqu’à 50 mètres. Elle

bénéficie également du standard militaire MIL-STD-810G, un gage de robustesse, et d’une autonomie d’un mois. Casio lancera sa smartwatch au mois d’avril au prix de 500 dollars.

C-Way a développé un bracelet/montre connecté(e) pour les enfants de 3 à 11 ans. Ce tracker GPS a pour objectif de rassurer les parents. L’adulte peut visualiser depuis son smartphone la

position de son enfant à l’aide d’une carte de géolocalisation ou grâce à la réalité augmentée. Pour 3,5 euros par mois, l’enfant est localisable partout dans le monde grâce au réseau EDGE.

L’enfant peut personnaliser le bracelet en choisissant plusieurs couleurs, en ajoutant une

montre ou encore en fixant des personnages Lego. Il peut aussi incorporer un module de jeu « cache-cache » qui fait bipper le bracelet lorsque l’enfant s’approche de ses amis. Un

calendrier recense les activités familiales et alerte l’enfant lorsqu’un événement est imminent. Disponible pour l’instant en précommande, C-Way coûte 135 euros.

Plus d’infos : http://bit.ly/1QsUelR (C-Way) http://bit.ly/1WHrzdF (Casio)

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Le vestiaire connecté de Samsung

25/01/16 © Valtech

Samsung va plus loin que les bracelets wearables en connectant un vestiaire entier :

costume, sac et ceinture.

Le Smart Suit intègre une puce NFC dans ses boutons de manchettes afin d’y

enregistrer diverses informations. Par exemple, la personne pourra transférer sa carte

de visite en passant le smartphone de son interlocuteur face à sa manche. Smart Suit

est déjà vendu en Corée du Sud pour environ 500 dollars.

La ceinture connectée Welt prend soin de la ligne de son porteur. Des capteurs sont

placés dans la boucle et surveillent le tour de taille. Ainsi, la ceinture mesure le temps

resté assis, détecte un repas trop copieux à partir de la tension de la ceinture et peut

même conseiller à l’utilisateur de faire un régime. Aucune information de prix ou de

commercialisation n’a encore été communiquée pour la Welt.

Le Sol bag, lui, n’est pas un réel objet connecté mais fait partie aussi du vestiaire

connecté Samsung. Composé de panneaux solaires, il permet de recharger les

smartphones Galaxy en 4 heures lorsqu'il est exposé à la lumière. La sortie de la

pochette est prévue pour l’année 2016.

Plus d’infos : http://bit.ly/1ORonWu (Samsung Welt) http://bit.ly/1Kyf9O7 (Samsung Sole Bag & Smart Suit)

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Le textile connecté

25/01/16 © Valtech

OMSignal et Samsung misent sur le textile connecté. OMbra, la brassière de sport connectée, remplit les mêmes fonction qu’un bracelet intelligent. Il mesure le rythme cardiaque, les calories et la fréquence respiratoire. Pensé

pour le soutien-gorge, un capteur se boutonne sur le tissu. Il possède une autonomie suffisante pour 10 séances de sport. Il peut être synchronisé

avec des applications comme Runastic, MapMyFitness, Strava ou encore Apple Health. Il sera commercialisé prochainement pour 249 euros.

Similairement, Body Compass 2.0 est le tee-shirt connecté de Samsung. Il permet de mesurer également les rythmes respiratoire et cardiaque, et

l’évolution du poids. Il est compatible avec une smartwatch Samsung qui agira comme un coach (conseil pour des exercices, hydratation, etc.). La date et le prix n’ont pas été encore révélés.

Plus d’infos : http://bit.ly/1Kyf9O7 (Samsung) http://bit.ly/1PMmxqX (OMSignal)

Page 51: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

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Les baskets connectées

25/01/16 © Valtech

Under Armour (vêtements et accessoires de sport) et la start-up Digitsole ont présenté à Las Vegas leurs baskets connectées respectives. Plus besoin d’un smartphone ou d’un bracelet pour mesurer sa performance.

D’aspect futuriste, les Smartshoe de Digitsole possèdent plusieurs

fonctionnalités : chauffe-pied, compteur de pas, laçage automatique et même lampe-torche. Elles ont une autonomie de plusieurs jours et peuvent se recharger sans fil. Une app mobile permet de suivre l’activité. Les

Smartshoe coûteront 450 dollars et seront vendues en septembre 2016.

D’un design plus traditionnel, les baskets Gemini 2 collectent également les données (distance parcourue, calories dépensées, etc.) du porteur. Elles s’activent automatiquement lors du téléchargement de l’application

MapMyRun et se synchronisent via Bluetooth. D’après Under Armour, la durée de vie de la batterie dépasse celle des chaussures : l’utilisateur peut courir plus de 700 kms avant de devoir les changer. Les Gemini 2 seront

commercialisées dès février pour 150 dollars.

Plus d’infos : http://bit.ly/1K5inxA (Digitsole) http://on.mash.to/1Ntsl6G (Under Armour)

Page 52: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

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Une nouvelle façon de tracker

25/01/16 © Valtech

L’OMS recommande de faire 10 000 pas par jour pour être en bonne santé, une norme reprise par la plupart des bracelets connectés. Ce standard générique ne recouvre cependant pas la diversité des profils, de l’âge, du

sexe, des régimes alimentaires…

Mio Global, fabricant canadien de technologies propres au fitness, souhaite pallier à la faiblesse de cette préconisation. L’entreprise a créé son propre modèle de mesure : le score PAI (Personal Activity Intelligence). Un

algorithme plus réaliste qui prend en compte le sexe et l’âge du sportif et le rythme cardiaque à l’effort et au repos.

Son bracelet Slice, assez basique, sera vendu cette année pour 99 dollars. Il tient compte du score API mais mesure aussi les traditionnels nombres de

pas, de calories brûlées, de kilomètres parcourus et d’heures de sommeil.

Plus d’infos : http://bit.ly/1SvoZak http://bit.ly/1ZKfCpp

Page 53: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

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De nouvelles fonctionnalités pour les wearables

25/01/16 © Valtech

Wearable rime souvent avec fitness. Mais les objets connectés peuvent remplir d’autres

fonctions que compter notre nombre de pas ou de kilomètres parcourus.

Ainsi, coller un doigt à son oreille pour téléphoner sera peut-être un geste banal. TipTalk

est un simple bracelet compatible avec la quasi-totalité des montres connectées.

Lorsque le téléphone sonne, le bracelet émet des vibrations dans le bras. Pour répondre

à l’appel, il suffit de placer son doigt à l’entrée de son oreille et de parler. Même dans un

environnement bruyant, l’utilisateur entend. C’est grâce aux vibrations du bracelet que

circulent les appels à travers le bras. Compatible avec iOS et Android, Samsung

souhaite commercialiser TipTalk pour la somme de 80 euros.

L’application de paiement Coin et Mastercard s’associent afin de développer les

paiements depuis un bracelet connecté ou une smartwatch. Moov (bracelet fitness) et

Omate (fabriquant de smartwatch) sont les premiers à rejoindre le projet. Cette initiative

fait partie de « Commerce for Every Device », un programme annoncé par Mastercard

fin 2015 ayant pour objectif d’étendre le paiement connecté à l’ensemble des objets

(vêtements, accessoires, bracelets, montres, etc.).

Plus d’infos : http://bit.ly/1S3WlxQ (Coin & Mastercard) http://bit.ly/1VWhGby (Samsung)

Page 54: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

Le robot, nouvel ami de l’homme

Page 55: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

 Présents chaque année au CES, les robots font leur petit bonhomme de chemin. Et les progrès sont réellement impressionnants. Bien plus débrouillards, ils seront probablement de précieux assistants pour certaines tâches « subalternes » et/ou répétitives. En effet, avec les avancées de l’intelligence artificielle, de la reconnaissance vocale et faciale, ou encore de la détection d’obstacle, les possibilités sont décuplées.

 Mais la transformation la plus notable réside dans leurs capacités à détecter les émotions humaines. Si ces robots n’éprouvent pas du tout de sentiments, ils sont très habiles pour les comprendre. Et nous donner l’impression de les ressentir eux aussi. Cette tendance a l’humanisation n’est pas nouvelle. Mais elle est de plus en plus réussie. Et par exemple, ils pourraient améliorer le quotidien des personnes âgées, souvent seules et dépendantes. Ou alors surveiller les enfants. Bref, une évolution qui laisse entrevoir de nouveaux compagnons pour l’homme, qui créa le robot à son image.

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Le robot, nouvel ami de l’homme

25/01/16 © Valtech

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Watson, la tête pensante de Pepper

25/01/16 © Valtech

Pepper, le robot humanoïde de Softbank, va être équipé du système d’intelligence artificielle Watson d’IBM. Déjà capable de répondre à de simples questions et de distinguer les émotions en analysant les

expressions faciales de ses interlocuteurs, Pepper aura des aptitudes cognitives très avancées.

Aujourd’hui utilisé comme assistant dans plusieurs boutiques japonaises, Softbank prévoit de le déployer à l’international et de lui faire tenir un rôle

de vendeur. La version classique de Pepper est vendue pour 1 500 euros avec un abonnement de 200 euros pour la maintenance et le service. 6 000

unités ont été vendues en à peine 6 mois l’an dernier.

Plus d’infos : http://bit.ly/1RbYlUB

Page 57: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

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Buddy, le robot d’intérieur

25/01/16 © Valtech

Buddy, le « robot de compagnie » de la société français Blue Frogs Robotics, a été créé en vue d’embellir la vie d’un foyer. Il peut surveiller la maison, assister les personnes âgées et être un tuteur pour les enfants.

Depuis l’écran de Buddy, l’utilisateur peut interagir avec d’autres systèmes

domotiques (éclairage, thermostat, programmation des appareils, etc.). Les créateurs de ce « robot butler » envisagent même d’y ajouter des accessoires tels qu’un aspirateur ou des bras d’appoints.

Buddy sera disponible à la fin de l’année pour environ 750 euros. Le logiciel

sera régulièrement mis à jour pour une amélioration en continue.

Plus d’infos : http://bit.ly/1JoGlDA

http://bit.ly/1OHycto

Page 58: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

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Un robot à imaginer

25/01/16 © Valtech

La société chinoise Ninebot (spécialisée en mobilité électrique) et Intel se sont associés dans le développement du Segway Robot. Monté sur un gyropode, il embarque un écran avec une caméra Realsense 3D (Intel).

Compatible Android, il peut repérer les obstacles, obéir à la voix et distinguer les visages.

Afin de le faire évoluer plus rapidement, Segway a ouvert sa plateforme et propose un kit de développement afin que d’autres programmeurs puissent

inventer de nouvelles fonctionnalités. Segway sera disponible fin 2016- début 2017 mais aucun prix n’a été communiqué.

Plus d’infos : http://bit.ly/1VixoN3

http://for.tn/1lHWrgn

Page 59: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

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Un rétroprojecteur sur pattes

25/01/16 © Valtech

Lors du CES, la start-up japonaise Cerevo a exposé Tipron, un robot « projecteur ». Grâce à ses roues, il se déplace partout dans la maison et peut même être téléguidé depuis l’application mobile dédiée. Son projecteur,

installé sur un bras amovible pour plus de flexibilité et de praticité, fonctionne sur n’importe quelle surface.

D’après Cerevo, l’usage de Tipron serait quotidienne : le robot pourrait réveiller l’utilisateur et lui projeter les dernières actualités par exemple. Ou

encore, lui rappeler son programme de la journée. Encore en phase de prototypage, Cerevo souhaite commercialiser son robot au printemps 2016

en Europe, au Japon et aux Etats-Unis entre 1 000 et 2 000 dollars.

Plus d’infos : http://bit.ly/1PvMoml

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Disruption visuelle et sonore

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 En plus des réalités virtuelle et augmentée, les visiteurs du CES ont pu découvrir les téléviseurs, caméras et systèmes audio dernier cri – une tradition au CES.

 La 4K va s’imposer à court terme comme format normal. Et les premiers contenus correspondants (ex : Netflix) sont déjà disponibles. Mais les industriels testent déjà de nouvelles évolutions comme la 8K et l’écran incurvé. Et les caméras deviennent 3D à 360°. Côté audio, le son 3D en est encore à ses balbutiements et il est trop tôt pour parler de généralisation.

 Néanmoins, si à Vegas la disruption était visuelle et auditive, elle n’était pas encore olfactive ni tactile, pourtant deux pans significatifs du marketing sensoriel, en pleine digitalisation. Peut-être les futures éditions du CES présenteront plus d’innovations liées au toucher et à l’odorat.

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Disruption visuelle et sonore

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Des caméras 360 et à énergie photovoltaïque

25/01/16 © Valtech

Le CES était l’occasion de découvrir les futures caméras, y compris celles qui

équiperont nos smartphones.

Première innovation notable : la caméra à 360°. Yezz (marque américaine de mobile),

commercialise Sfera, un Android avec deux objectifs de 20 mégapixels capables de

capturer des images à 360 degrés. Il sera disponible au cours de l’année à moins de 300

dollars. Du côté de Nixon, la nouvelle caméra KeyMission 360° 4K UHD a pour but de

concurrencer GoPro. Les deux faces de l’appareil possèdent une caméra chacune,

créant alors un assemblage d’images uniques avec des « vidéos sphériques »

immersives. Très solide, elle est étanche jusqu’à 30 mètres de profondeur, résiste à la

poussière et aux chocs. La KeyMission sera disponible au printemps 2016, le prix n’a

pas été révélé.

Par ailleurs, l’autonomie des caméras (et plus particulièrement des sportives, dites

« action-cams ») laisse souvent à désirer. Activeon s’attaque à ce problème avec la

caméra 4K Solar X. Équipée de panneaux solaires, elle peut se recharger à 80% en

seulement 30 minutes. Même à cours de batterie, elle peut fonctionner si elle est en

chargement. Elle possède aussi un écran tactile et un stabilisateur d’images (une

technologie offerte par peu d’autres caméras). Activeon a prévu de vendre la Solar X au

mois de mars pour environ 450 dollars.

Plus d’infos : http://bit.ly/1nHMvVV (Activeon) http://bit.ly/1RHfjuf (Yezz) http://bit.ly/1JZGcla (Nikon)

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Le smartphone à vision 3D

25/01/16 © Valtech

Inauguré par Google début 2014, le « Project Tango » vise à rendre smartphones et tablettes. Lors du CES, Lenovo a annoncé sa collaboration au projet avec la sortie prochaine du tout premier smartphone grand public

équipé de cette technologie.

La firme chinoise a lancé un App Incubator afin que les développeurs puissent proposer des idées d’applications. Les meilleures d’entre elles seront sélectionnées pour être intégrées au smartphone lors de sa sortie.

Par exemple, un utilisateur pourrait obtenir immédiatement la dimension de ses meubles juste avec son téléphone. Une telle innovation est rendue

possible grâce aux différentes caméras placées sur l’appareil. Le smartphone Lenovo devrait coûter moins de 500 dollars et sera

disponible à l’été 2016.

Plus d’infos : http://bit.ly/1UOq2AV

http://bit.ly/1Zno6WE http://bit.ly/1Jvd9vd

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La nostalgie de la super 8

25/01/16 © Valtech

Après trente-quatre ans d’absence, Kodak donne une seconde vie à sa caméra Super 8.

Cette caméra « hybride » est à la fois analogique (pouvant contenir des pellicules) et numérique (écran LCD 3,5 pouces). Elle dispose également de

toutes les entrées modernes (carte SD, HDMI, USB, etc.). À l’annonce du retour de la Super 8, de grands réalisateurs tels que

Spielberg et Nolan ont immédiatement appuyé l’initiative.

La Super 8 devrait être disponible à l’automne 2016 aux Etats-Unis entre 400 et 750 dollars, numérisation du film comprise.

Plus d’infos : http://bit.ly/1QsW4TV

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Les boules Quies connectées

25/01/16 © Valtech

Hush est un système annulateur de son (jusqu’à 70 db) qui se place à l’intérieur de l’oreille à l’image de boules Quies.

Ces écouteurs intra-auriculaires, synchronisés avec une application mobile, peuvent être programmés pour alerter l’utilisateur en cas d’appel ou de message

de certains de ses correspondants. De la même façon, il est possible de filtrer ses notifications ou de diffuser de la musique.

Les Hush possèdent une autonomie de 10 heures. De plus, elles sont détectables à distance en cas de perte. Elles seront disponibles pour 149 dollars.

Plus d’infos : http://bit.ly/1O8Q3ZL

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Le son 3D

25/01/16 © Valtech

La start-up française 3D Sound Labs a présenté le casque audio Neoh capable de diffuser un « son 3D ». Ainsi, il « spatialise » les pistes audio pour obtenir une expérience plus immersive, au lieu d’un son « aplati ».

Jusqu’à présent, seulement des enceintes de très bonne qualité pouvaient faire ça.

Par exemple, si l’utilisateur regarde un film avec une explosion à gauche de l’écran, le son parviendra de la gauche. Autre exemple, plus impressionnant :

si l’utilisateur regarde toujours le même film et qu’il tourne la tête vers la gauche, alors le son lui parviendra dans l’oreille droite. La restitution sonore

est donc dynamique. 3D Sound Labs parle de technologie « surround » pour cette innovation. Le casque sera vendu au prix de 250 euros au mois d’avril.

Plus d’infos : http://bit.ly/23m0hho

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Le réveil olfactif

25/01/16 © Valtech

L’ouïe et la vue n’étaient pas les seuls sens stimulés au CES. Finaliste du Google Science Fair 2014 (concours en ligne récompensant les

innovations des 13-18 ans), le Français Guillaume Rolland poursuit son projet de réveil olfactif, le Sensor Wake. Sa particularité est de propager des

odeurs au réveil. Une sélection de six parfums assemblés par Givaudan (industriel en parfumerie) sont disponibles (café, herbe fraîchement coupée, chocolat, etc.).

Sensor Wake sera vendu en juin 2016 pour 100 euros. Le lot de deux

capsules (environ 60 réveils) coûte 30 euros. La prochaine version du réveil sera connectée.

Plus d’infos : http://bit.ly/1ZWQfEf

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La Foir’Fouille de l’électronique

Page 69: CES 2016 - Décryptage et revue des tendances

LE CES 2016, C’ÉTAIT AUSSI…

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Un outil pour les réunions

25/01/16 © Valtech

La start-up Klaxoon imagine un boîtier dédié aux réunions et aux formations professionnelles. Les utilisateurs peuvent se connecter au boîtier sans avoir besoin d’un réseau Wi-Fi. Le logiciel de Klaxoon contient des exercices

intuitifs qui sont fait pour attirer l’attention et inciter les personnes à s’impliquer à la réunion. L’objectif est de dynamiser les formations qui sont

parfois perçues comme ennuyeuses. Le concept de Klaxoon a déjà été adopté par des grands groupes tels que

McDonald’s, L’Oréal ou Disney. L’abonnement web est de 49 euros par mois et par utilisateur, celui avec la box est de 99 euros.

Plus d’infos : http://bit.ly/1S8g6Ei

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Une éducation ludique à la programmation informatique

25/01/16 © Valtech

Lego veut apprendre aux enfants le langage de la programmation à l’aide de Lego Wedo, un kit de construction éducatif. Cette nouvelle version est sans fil et se relie en Bluetooth à une tablette ou à un ordinateur. Le kit est

composé d’un boîtier intelligent qui s’apparente à une brique Lego, de détecteurs de mouvements et d’un moteur. En outre, une application

adaptée apprend à l’enfant divers exercices : démarrer le moteur, jouer d’un instrument, allumer et éteindre une diode, etc.

Le kit Lego Wedo a été pensé pour les écoles (dès 7 ans) et les particuliers. Il est vendu au tarif de 159,95 dollars pour deux participants.

Plus d’infos : http://bit.ly/1RpA5g1

http://bit.ly/1PaooLM

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Le paiement sur billboard

25/01/16 © Valtech

La start-up Think & Go en collaboration avec Ingenico (professionnel des paiements électroniques) souhaite développer le paiement sur billboards, plus communément appelé « screen-paiement ». Ce système de paiement

se fait sans contact directement depuis un écran intelligent. À l’aide de lecteurs NFC, il rend possible la connexion avec une carte de crédit, un

smartphone ou tout autre appareil doté d’une puce NFC. Cette solution s’adresse aux professionnels afin de répondre aux besoins des clients de manière instantanée.

Think & Go installe progressivement ses écrans prototypes chez les

professionnels (BNP Paribas) et envisage de les positionner prochainement dans des endroits publics comme les gares.

Plus d’infos : http://bit.ly/1NcQbU5

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Le Nespresso du vin

25/01/16 © Valtech

La machine D-vine issue de la start-up 10-Vins promeut la dégustation viticole.

Pour réveiller les arômes, il est d’usage de carafer le vin, un processus de plusieurs heures pour l’oxygéner. Avec D-vine, le vin est aéré en moins

d’une minute grâce à l’effet Venturi, un phénomène de pression. À l’image des capsules Nespresso, la machine fonctionne à l’aide de flacons recyclables de 10cl (un verre), se conservant pendant 3 ans.

L’utilisation est simple : il faut insérer le flacon dans la machine pour que

l’aération puisse s’opérer. Entre chaque dégustation, la machine est rincée afin de ne pas mélanger les arômes. La D-vine est disponible au prix de 499 euros. Les capsules sont commercialisées par la société entre 2 et 16

euros. Les clients peuvent s’abonner mensuellement au Club 10-Vins afin de découvrir des nouveaux vins ou recevoir des conseils à l’aide des « web-dégustations ».

Plus d’infos : http://bit.ly/22XqfYr

http://bit.ly/20n7TxO

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Le traducteur de poche

25/01/16 © Valtech

iLi est un traducteur de poche de la marque japonaise Logbar. Il traduit de façon instantané l’anglais, le chinois et le japonais.

L’utilisateur doit appuyer sur le bouton et parler près du micro pour qu’une voix retentisse depuis le haut-parleur et traduise sa phrase. iLi ne nécessite

aucune connexion internet, toutes les données de traductions sont enregistrées dans le boîtier.

Logbar commercialisera iLi en juillet 2016 pour environ 300 dollars. Le français, l’espagnol, l’italien, le thaïlandais, le coréen et l’arabe seront les

prochaines langues intégrées à iLi.

Plus d’infos : http://bit.ly/1SG0gkB

http://bit.ly/1TJ2ZqL

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Les haltères intelligentes

25/01/16 © Valtech

Bowflex (marque américaine d’équipements fitness) s’assure que vos exercices soient fait correctement. Les haltères connectées ST560 contrôlent les gestes du sportif, comme le nombre de répétitions grâce à un

accéléromètre. Avec une app mobile dédiée, le sportif peut recevoir un coaching et suivre son évolution. Les données sont exportables sur diverses

apps (Apple HealthKit, MapMyFitness). Les différents poids sont aimantés et se sélectionnent depuis le portant.

Les haltères ST560 coûtent 499 dollars (pour des poids allant jusqu’à 27 kg). Il faudra rajouter 249 dollars pour atteindre des poids de 45 kg.

Plus d’infos : http://bit.ly/1PbRgwN

http://bit.ly/1PvU2gG

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Et encore…

25/01/16 © Valtech

WAE Outdoor Rush – Hercules

Cette enceinte intelligente a été

créée pour les sports extrêmes.

« Ocean-proof », elle résiste à

l’eau de mer, au sable, à la

poussière et à la neige. L’enceinte

a reçue la norme IP67 (30

minutes sous 1 mètre d’eau).

Disponible en avril pour 129,99

euros. Plus d’infos : http://bit.ly/1MXgFcm

Oombrella – Wezzo

Ce parapluie connecté via

Bluetooth à l’application Wezzo

détecte grâce à ses capteurs une

averse imminente. En cas d’oubli

dudit pépin, il alerte l’utilisateur. Il

peut aussi accueillir une caméra.

Actuellement sur Kickstarter,

Oombrella devrait coûter 79

euros. La start-up envisage

d’ailleurs de rendre tous les

parapluies connectés. Plus d’infos : http://bit.ly/1Pt8MmL

Grillbot

Ce robot nettoie les barbecues.

Fixé au préalable sur la grille, le

Grillbot pourra être déclenché

une fois que la température sera

descendue à 200° celsius.

Grillbot comprend trois moteurs

électriques et un minuteur.

Grillbot est disponible au prix 129

dollars. Plus d’infos : http://tcrn.ch/1S3ZQ7U

Vaporcade – Jupiter

L’entreprise Vaporcade compte

commercialiser le premier

smartphone avec un embout de

cigarette électronique. En attente

d’autorisation de

commercialisation, cet Android

Kitkat coûtera entre 299 et 499

dollars (3G/4G). Des cartouches

liquides de différents parfums

seront à 15 dollars pièce. Plus d’infos : http://bit.ly/1NtzDHI ; http://bit.ly/1nhLjYX

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Directeur conseil

Pascal Malotti / [email protected]

Planning Stratégique

Arthur Sotto / [email protected]

Johanna Cohen-Jonathan / [email protected]

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Pour en savoir plus

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