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Siège social : Quartier Habas la Plaine Centre Prouillata 64100 Bayonne Tél. 05 47 47 61 40 S.A.R.L. · RCS Bayonne 507 653 756 PROJET PILOTE HIRONDO AQUITAINE - Étude préalable à l’expérimentation, rapport Avec le concours du Conseil Régional dAquitaine Auteur Date Version Réf. ERSYA Mariane GALBAT Raymond LU CONG SANG Conduite des entretiens : Tom VITASSE (i2c) Nicolas MONCEYRON (i2c) 25/08/2011 1 1108_R_Hirondo_Etude préalable

covoiturage temps réel en aquitaine

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Siège social : Quartier Habas la Plaine – Centre Prouillata

64100 Bayonne

Tél. 05 47 47 61 40

S.A.R.L. · RCS Bayonne 507 653 756

PROJET PILOTE HIRONDO AQUITAINE -

Étude préalable à l’expérimentation, rapport

Avec le concours du Conseil Régional d’Aquitaine

Auteur Date Version Réf. ERSYA

Mariane GALBAT Raymond LU CONG SANG

Conduite des entretiens : Tom VITASSE (i2c) Nicolas MONCEYRON (i2c)

25/08/2011 1 1108_R_Hirondo_Etude préalable

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Nous remercions les membres du Conseil de Développement du Pays de Haute Gironde qui ont accepté de participer à cette étude préalable, et qui par la qualité de leur engagement lors des entretiens ont permis d’obtenir des résultats susceptibles d’impacter efficacement la suite du projet.

Nous remercions également ceux et celles qui, n’ayant pas pu être rencontrés, ont toutefois contribué à cette étude par l’envoi d’informations complémentaires.

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SOMMAIRE DE CE DOCUMENT

1. Introduction ...................................................................................................5

1.1. Le contexte de l’étude .............................................................................5

1.2. La démarche mise en œuvre ..................................................................5

1.3. Les personnes rencontrées .....................................................................5

1.4. Des limites liées aux caractéristiques des personnes rencontrées .........6

2. Les déplacements aujourd’hui .....................................................................7

2.1. Des déplacements souvent irréguliers ....................................................7

2.2. Des transports en commun peu adaptés, la voiture indispensable .........8

2.3. Le covoiturage : déjà mis en place par certains ....................................10

3. Le covoiturage : un a priori plutôt positif .................................................11

4. Hirondo, une aide au déplacement local / régional complète .................13

4.1. Une vraie utilité perçue, mais des questions compte tenu de la

particularité des déplacements .....................................................................13

4.2. Un service finalement plus vaste que celui initialement imaginé, qui

répond de ce fait à une partie des questions initiales ...................................14

4.3. Une extension du système par une présentation des offres ? ...............16

5. Le réseau Hirondo : un concept pertinent, qui différencie Hirondo

d’autres systèmes « classiques » de covoiturage .......................................18

5.1. Un concept pertinent, qui répond aux besoins déjà évoqués ................18

5.2. Un fonctionnement qui reste difficile à imaginer, une dérive possible ...19

5.3. Un certain « compromis » : la notation deux à deux .............................19

6. Quel niveau d’automatisation ? .................................................................20

6.1. Le choix du covoitureur : exclusivement par le système ? ....................20

6.2. Le choix du rôle : par le système ? ........................................................22

6.3. La prise de contact : seulement via le système ? ..................................22

6.4. Le choix du point de rencontre : par le système ? .................................23

6.5. La gestion automatique du paiement : plutôt oui ...................................23

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7. Le rôle de l’opérateur : faire en sorte que le système fonctionne ..........25

7.1. Proposé par un opérateur public, le système doit être utilisable par tous25

7.2. L’opérateur doit assurer la légalité du fonctionnement ..........................26

7.3. Un rôle important de l’opérateur : la sécurité .........................................26

7.4. Une inscription qui contribue à la fiabilité du système, un contrôle qui

reste attendu pour une fiabilité effective .......................................................27

7.5. Pour la fiabilité aussi, un rôle important de communication...................28

7.6. Un rôle lié à la définition et à l’aménagement de points de rencontre

fonctionnels ..................................................................................................28

7.7. Un rôle de l’opérateur qui doit se limiter au service d’aide au

déplacement .................................................................................................30

8. La mise en œuvre d’Hirondo : nécessairement simple ...........................32

8.1. Web et mobile : une grande simplicité attendue, des interrogations sur

l’aspect technologique d’Hirondo et sur la répartition internet / téléphone ...32

8.2. Un système de confirmation trop complexes .........................................35

9. Une opinion finalement positive sur le service proposé .........................38

10. Annexe : protocole de recueil ..................................................................39

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1. INTRODUCTION

1.1. Le contexte de l’étude

Le Pays de Haute Gironde travaille actuellement à la mise en œuvre de l’expérimentation d’une solution de covoiturage, pour les déplacements dans la région. Le projet a pour objectif de concevoir, réaliser, expérimenter et évaluer un pilote du service de mobilité Hirondo.

Au tout début de cette démarche, avant même la définition précise du système, il s’agissait d’interroger quelques habitants du Pays pour identifier des éléments qui pourront orienter la suite des travaux, en mettant en œuvre des interviews ciblés sur l’acceptabilité, l’utilisabilité et les conditions d’appropriation du service. On cherche en particulier à identifier les usages existants en matière de transport, et les usages projetés dans le cadre du projet.

Un questionnaire, proposé sur le site web du projet et accessible à tous, sera élaboré sur la base des résultats de cette étude préliminaire, pour compléter et le cas échéant permettre une qualification et une quantification des résultats présentés ici.

1.2. La démarche mise en œuvre

Le recueil de données s’est déroulé du 21 au 27 juillet 2011, sous la forme d’entretiens semi directifs. On entend par entretiens semi directifs des entretiens où les thèmes abordés et les questions permettant d’aborder ces thèmes sont prévus et ordonnés, mais où les questions restent le plus souvent ouvertes, et où la logique du discours de la personne est privilégiée (sous réserve que le discours reste orienté vers l’un des thèmes pré définis).

Ce recueil a été conduit par deux étudiants de la junior entreprise de l’ENSC, sur la base d’un protocole élaboré par la société Ersya (cf. protocole en annexe). En particulier, le service envisagé a été présenté sous la forme de bandes dessinées illustrant trois scénarios définis dans le projet, mais suffisamment ouvertes en termes de mise en œuvre du service (contenu des écrans par exemple) pour permettre et favoriser les projections par les utilisateurs : chacun réagit en fonction de sa propre compréhension du système, de ses propres attentes. Les réactions peuvent ne pas être en adéquation avec ce qui est effectivement envisagé concrètement (mais non montré). Mais dans tous les cas elles témoignent de la logique des personnes rencontrées, de leurs besoins, questionnements, représentations de ce que devrait être Hirondo.

Chaque entretien s’est déroulé au domicile des participants ou sur leur lieu de travail, de façon individuelle, sur une durée de 1h30 à 2h. Les entretiens ont été enregistrés avec l’accord des participants, pour permettre un dépouillement précis des réponses.

Ce document rend compte de l’analyse des données recueillies.

1.3. Les personnes rencontrées

Compte tenu de la période de l’étude et de difficultés à joindre les personnes (période de congés), et du fait de désistements au dernier moment, seulement dix personnes de la liste fournie par le Syndicat Mixte du Pays de Haute Gironde ont pu se rendre disponibles pour des entretiens d’environ deux heures. Une onzième personne a été rencontrée, sur indication de l’une des personnes déjà rencontrées. Ce nombre de personnes suffit toutefois pour une étude préliminaire telle que celle conduite ici.

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Dans les résultats, qualitatifs pour ce type d’étude, on n’indiquera pas en général le nombre de personnes ayant conduit à énoncer un résultat. Une seule personne peut émettre une opinion intéressante et susceptible d’être généralisée. On ne précisera le profil des personnes concernées que si ce profil impacte le résultat. En aucun cas on n’indiquera l’émetteur de l’élément traité, l’étude dont les résultats sont présentés ici reste strictement anonyme.

Les personnes rencontrées ont été :

Sexe Âge Profession Habite à … Travaille / travaillait à …

H 61 Instituteur (retraité) Cartelegue Cartelegue

H 69 Technicien (retraité) Donnezac Bordeaux

H 68 Viticulteur Gauriac Gauriac

F 42 Enseignante St Christoly Veirac

H 40 Consultant Donnezac Travail à domicile

H 72 Enseignant (retraité) Blaye Blaye

F 54 Attaché territorial Bassens Blaye et Libourne

H 48 Directeur d’école Berson Berson / Blaye / Bordeaux

F 23 Assistante de gestion Blaye Bordeaux

F 72 Secrétaire (retraitée) St Ciers de Canesse Bordeaux

F 36 Assistante de direction St Christoly Reignac

Tous utilisent régulièrement internet. Trois personnes ne disposent pas de téléphone portable (pour l’une d’elles, le conjoint dispose d’un téléphone portable). Sur les huit personnes qui disposent personnellement d’un téléphone portable, seulement trois disposent d’un smartphone. Tous ceux qui disposent d’un téléphone portable envoient et reçoivent des SMS, souvent plusieurs fois par semaine.

Sans nécessairement citer des services de type SVI déjà utilisés, aucun n’exprime un rejet de principe de ce type de service, si internet n’est pas disponible. Toutefois, a priori, c’est plutôt les services par internet, accessibles depuis un smartphone, qui sont envisagés comme « solutions d’avenir ». Le portable « de base » n’est ainsi utilisé et envisagé, le plus souvent, que pour discuter à l’oral ou par SMS.

1.4. Des limites liées aux caractéristiques des personnes rencontrées

Les caractéristiques de personnes rencontrées constituent une limite de l’étude. En effet, les participants à l’étude ont été recrutés par téléphone, majoritairement à partir d’une liste de membres du conseil de développement. Ces personnes, déjà souvent fortement impliquées dans la vie locale, peuvent être considérées comme spécifiques au regard des utilisateurs potentiels d’Hirondo. Si leur regard sur la situation des transports dans la région est intéressant, leurs opinions, pratiques et intentions de déplacement et d’usage du covoiturage peuvent ne pas refléter les opinions, pratiques et intentions des autres habitants du Blayais.

Une autre limite, liée probablement à la disponibilité demandée, tient à l’âge des personnes rencontrées (moyenne d’âge : 53 ans), à la part importante de retraités dans le panel rencontré (4 sur 11), et finalement à la faible proportion de personnes pratiquant régulièrement un trajet domicile - travail, cible potentielle d’Hirondo au moins pour une part du service proposé (4 personnes, dont 2 retraités, ont l’expérience de trajets quotidiens vers Bordeaux). En revanche, impliqués dans la vie locale, les membres du conseil de développement ont fréquemment des activités associatives, qui suscitent des déplacements locaux et/ou régionaux.

Ces limites sont prises en compte dans l’analyse des résultats, qui restent pertinents dans le cadre de l’étude. Elles sont rappelées si nécessaire.

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2. LES DÉPLACEMENTS AUJOURD’HUI

Au regard des déplacements aujourd’hui, la mise en œuvre d’un dispositif susceptible d’aider aux déplacements est attendue. Il s’agit d’aider aux déplacements vers Bordeaux, pour minimiser les temps de parcours en réduisant les embouteillages vers Bordeaux, mais aussi d’aider aux déplacements transverses, très divers et potentiellement courts. Proposer une aide efficace selon ces deux axes serait le gage d’une réelle appropriation du service qui serait proposé.

Ce service devrait par ailleurs, pour une réelle adaptation aux besoins de déplacement, être suffisamment souple pour s’adapter à l’irrégularité importante des déplacements, y compris pour les déplacements professionnels vers Bordeaux.

Le covoiturage apparaît alors comme une solution a priori pertinente, si on identifie des personnes avec qui covoiturer. Il est déjà mis en œuvre par certains, de façon souvent informelle mais perçue comme soutenue par la collectivité, du fait de l’aménagement d’aires de covoiturage.

2.1. Des déplacements souvent irréguliers

Les personnes rencontrées dans le cadre de cette étude, toutes mobiles, évoquent des déplacements « de loisirs », en famille, éventuellement locaux, des déplacements lointains, « France entière », mais aussi beaucoup de déplacements locaux ou régionaux, pour des raisons professionnelles (actuelles ou avant la retraite), de vie associative, voire simplement pour des raisons liées à la vie quotidienne (courses, médecin, …).

Les déplacements locaux ou régionaux pour raisons professionnelles sont pour certains entre leur domicile et Bordeaux, déplacement qui représente un nombre de déplacements importants dans la population active du Blayais (faiblement représenté dans la population rencontrée, compte tenu des limites évoquées). Mais vers Bordeaux notamment ils ne sont pas forcément réguliers, parce que le lieu de travail n’est pas toujours systématiquement à Bordeaux (deux lieux de travail pour une même personne, par exemple à Bordeaux et Libourne), parce que les déplacements à Bordeaux dépendent des besoins de rencontrer les clients, avec des organisations du travail qui dans certains cas visent, justement, à éviter ces déplacements systématiques (télétravail par exemple).

« C’est très variable, selon le client, je vais sur Bordeaux tout les jours ou une fois par semaine »

« Je vais à Bordeaux 2 à 3 fois par semaine »

Des déplacements vers Bordeaux, irréguliers, sont par ailleurs mis en œuvre pour des raisons non professionnelles.

« Je vais à Bordeaux pour voir des amis, mais ces déplacements ne sont pas réguliers »

« Je vais à Bordeaux à peu près une fois par mois »

« J’ai des réunions, pour les associations, majoritairement sur Bordeaux, mais aussi plus loin, une fois tous les deux ou trois jours »

Les déplacements réguliers, dans un cadre professionnel, ne sont pas ailleurs pas systématiquement vers Bordeaux, avec des rythmes qui semblent plus réguliers vers des destinations moins chargées : Montendre, Pomerol, Vérac, St Mariens, Berson, Reignac, Libourne, …, avec des distances de 2 à 40 km.

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Enfin, des déplacements locaux irréguliers, voire occasionnels, sont évoqués.

« J’ai plein de trajets aléatoires, mais ça reste dans un périmètre de quelques km »

« Il n’y a rien ici, je vais faire mes courses à Etauliers ou à Cartelègue »

Le service proposé, pour une adaptation aux besoins de déplacement dans la région, devra être suffisamment souple pour s’adapter à l’irrégularité importante des déplacements, y compris pour les déplacements professionnels vers Bordeaux.

2.2. Des transports en commun peu adaptés, la voiture indispensable

Pour les déplacements signalés, tous évoquent l’absence de transports en commun, ou la difficulté à les utiliser, et finalement la nécessité d’une voiture pour se déplacer

Un vrai besoin pour aller à Bordeaux

Les transports en commun (bus ou TER) sont parfois utilisés pour aller à Bordeaux, mais ce type de transport est jugé trop contraignant (horaires, durée du transport, …). Le bac à Blaye, pour aller vers le Médoc, est considéré comme trop cher.

« Le transport en commun reste trop long, je mets 1h pour aller à Mériadeck »

« Je n’utilise pas les transports en commun, ils ne correspondent pas à mes besoins. Je n’ai pas des horaires de déplacement classiques, je ne me déplace pas aux horaires de travail »

Finalement, un seul transport en commun est quasi systématiquement utilisé : le tramway à Bordeaux, avec la voiture laissée dans les parkings en périphérie, que tous disent utiliser (sauf une personne qui a besoin de son véhicule en ville).

« Par contre, arrivée sur Bordeaux j’utilise le tram à partir de Lormont, en voiture c’est trop compliqué »

Pourtant, les personnes rencontrées se disent a priori plutôt favorables à l’utilisation de transports en commun, surtout pour éviter les embouteillages vers Bordeaux considérés comme de plus en plus importants.

« La D137 est de plus en plus utilisée, il y a un an il y avait le 1er bouchons à St André, et

maintenant il y a des ralentissements de plus en plus fréquents »

« Les difficultés sont en arrivant sur la rocade bordelaise vers St Eulalie, où il y a de nombreux bouchons »

« La plupart de mes trajets sur Bordeaux sont en transport au commun, pour aller au travail. Pour des raisons professionnelles je dois aller une fois par semaine à Bordeaux, ou pour des sorties personnelles comme aller au cinéma. Je préfère les transports en commun parce qu’en voiture le trajet est très long aux heures de pointe sur Bordeaux. Mais le transport en commun reste trop long. Pendant les heures creuses ou en période de vacances, quand il y a moins de bouchons, j’utilise plutôt la voiture. Dans ces conditions, la voiture met beaucoup moins de temps que les transports en commun »

Les personnes rencontrées utiliseraient aussi pour certains les transports en commun « par principe », pour des raisons écologiques, …

« J’aimerais m’en servir, par écologie »

La mise en place d’un dispositif (quel qu’il soit) susceptible de faciliter l’accès à Bordeaux, de réduire la densité de véhicules sur la route, est attendue.

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Mais aussi un manque de services de transports pour les autres déplacements

Tous signalent par ailleurs le manque de transports en commun pour des déplacements transversaux, voire l’impossibilité, selon eux, de mettre en place des transports en commun effectivement efficaces du fait de la forte dispersion des habitations.

« Il n’y a pas de bus qui passent à proximité et qui desservent les bons trajets, ça n’est pas fonctionnel pour moi »

« Ça n’est pas possible d’en mettre en place, mes itinéraires ne passent que par des petites routes, des raccourcis »

« Je n’utilise pas les transports en commun, ça n’est pas du tout adapté pour la région »

« Il n’y a pas de moyen autre de transport dans la région. La maison est très isolée »

La voiture est alors systématiquement utilisée, ce d’autant plus que, localement, on ne rencontre pas de difficultés de circulation. Dans tous les foyers des personnes rencontrées, on trouve ainsi au moins une voiture par conducteur, y compris quand les deux personnes sont retraitées et n’ont plus a priori de déplacements réguliers liés au travail.

« La circulation est plutôt fluide, à part sur Bordeaux »

De ce fait, même si les transports étaient utilisés pour se rendre à Bordeaux, il resterait nécessaire de disposer d’une voiture, à minima pour rejoindre le transport en commun, et en règle générale pour les trajets courts et/ou locaux.

« Je n’utilise pas les transports en commun, parce que pour prendre le train, je dois aller à St André en voiture, je ne peux pas faire autrement. Et je dois ensuite prendre le tram pour aller à mon travail. C’est très lourd comme trajet »

« Les voyages transversaux ne sont pas faisables sans voiture »

Un service d’aide aux déplacements est susceptible d’être utilisé, s’il répond effectivement aux besoins de déplacement. Il sera d’autant plus facilement approprié qu’il permettra des déplacements transverses, c'est-à-dire pas uniquement centrés sur le trajet vers ou depuis Bordeaux.

La voiture restera dans tous les cas nécessaire

Dans tous les cas, même si des transports en commun efficaces étaient proposés, la voiture resterait nécessaire pour un certain nombre de déplacements, du fait de la souplesse qu’elle propose.

« Dans la journée, depuis mon lieu de travail, j’ai besoin de la voiture »

« S’il y avait une ligne de transport en commun entre chez moi et mon lieu de travail, je ne la prendrais pas, ça ne serait pas simple avec ma fille. Je préfère la voiture pour pouvoir déposer ma fille, c’est beaucoup plus simple pour moi »

Les transports en commun ne pourraient pas, a priori, répondre à tous les besoins. En revanche, les modes d’utilisation de la voiture n’interdisent pas une contribution au covoiturage.

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2.3. Le covoiturage : déjà mis en place par certains

Tous connaissent le covoiturage, certains le pratiquent déjà pour des trajets longs. Dans ce cas, le plus souvent, ils utilisent le site « covoiturage.fr », qui répond à leurs besoins.

Un covoiturage « spontané », entre quelques personnes

Pour les déplacements locaux ou régionaux, si tous utilisent plutôt la voiture que les transports en commun, certains ont également déjà mis en place le covoiturage de façon « spontanée », entre connaissances, entre collègues, par le biais de l’entreprise, … Ce covoiturage est parfois mis en œuvre occasionnellement, par exemple avec le voisinage ou avec des amis ayant le même besoin de déplacement (allant au même endroit). Il est aussi mis en œuvre de façon plus régulière, avec dans ce cas une organisation pérenne. Ainsi, plusieurs exemples ont été cités : covoiturage quotidien entre trois personnes d’une même entreprise qui ont les mêmes horaires et habitent sur le même axe, covoiturage tous les WE entre amis étudiant à Bordeaux, … Sept personnes, sur les onze personnes rencontrées, ont déjà mis en œuvre le covoiturage local ou régional régulier. On nous a par ailleurs fait part d’autres expériences du même type.

« Je l’ai fait, quand j’avais des horaires réguliers avec des collègues qui habitaient dans la Haute Gironde. Ma femme le fait pour aller en formation sur Bordeaux, systématiquement, avec des collègues »

« Je covoiturais avec 3 collègues quand je travaillais »

« Je vais tous les mois à Bordeaux avec deux collègues »

« On fait du covoiturage avec des collègues quand on peut. Je tourne avec trois autres collègues »

« J’ai covoituré pendant 3 ans avec une collègue. On ne le faisait pas tous les jours, c’était en fonction de l’emploi du temps »

Dans ces exemples évoqués, le covoiturage est mis en œuvre par un groupe réduit de personnes (3 à 4 personnes au plus, soit le nombre de passagers d’une voiture). La régularité des horaires et les horaires similaires sont cités comme la condition d’un covoiturage régulier. Le covoiturage est mis en œuvre moins régulièrement dans les autres cas, puisqu’il dépend de l’emploi du temps de quelques personnes s’étant mises d’accord.

Un covoiturage déjà soutenu par la collectivité ?

Le plus souvent, ceux qui pratiquent le covoiturage pour leur trajet domicile - travail laissent leur voiture et retrouvent leurs collègues dans des lieux de rendez-vous déjà identifiés, proches du concept de point de rencontre envisagé pour Hirondo : le parking du Mc Donald de St André par exemple, mais surtout, et cité quasiment par tous et y compris par ceux qui ne pratiquent pas le covoiturage, le rond point de Bel Air à Berson.

« Le covoiturage commence à marcher surtout sur l’axe Bordeaux Blaye grâce à l’installation du parking au rond point de Bel Air »

Certains sont alors surpris que la collectivité envisage de mettre en place un service de covoiturage, puisque « c’est déjà fait » : puisque l’aire de covoiturage est aménagée, un système de covoiturage est sans doute déjà proposé par la collectivité, sans qu’on sache dire précisément comment il fonctionne. Pour eux, il ne peut s’agir que d’améliorer et étendre ce qui est déjà en place, et un amalgame est immédiatement fait entre cette aire de covoiturage et le service envisagé.

La mise en place d’Hirondo devra prendre en compte les aides au covoiturage déjà identifiées (aires de covoiturage déjà utilisées et le cas échéant aménagées). La communication autour de ce service devra mettre en évidence la différence entre le service proposé et le covoiturage tel qu’il est mis en œuvre actuellement, et les atouts du service proposé.

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3. LE COVOITURAGE : UN A PRIORI PLUTÔT POSITIF

Déjà utilisé par certains, le covoiturage est perçu, de façon générale, comme plutôt positif. Ainsi, quand on demande aux personnes de citer des avantages, puis des inconvénients, du covoiturage (en règle générale, c'est-à-dire pas nécessairement pour leurs besoins locaux spécifiques), les personnes citent en moyenne chacun 2,64 avantages, contre seulement 1,27 inconvénients (2 personnes ne trouvant aucun inconvénient à citer).

Ceux qui pratiquent déjà le covoiturage s’en disent satisfaits, aucun ne dit l’avoir pratiqué puis avoir arrêté parce que ce mode de transport ne le satisfaisait pas.

« Les avantages sont largement supérieurs aux inconvénients »

Les avantages perçus du covoiturage, sur lesquels le projet Hirondo pourra s’appuyer

Dans un ordre de fréquence de citation décroissant, les avantages perçus du covoiturage sont :

Un avantage écologique, avec une réduction des impacts sur l’environnement. Cet avantage, cité spontanément par 8 personnes sur 11, est considéré comme « évident » par les autres, quand on le leur suggère,

« L’aspect écologie ne serait pas venu spontanément, mais oui bien sûr »

Un avantage économique cité par 8 personnes, avec la diminution des frais de transport (économies de carburant, moindre usure du véhicule),

« Le carburant est de plus en plus cher et les ménages ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts. Cette solution est économique »

La convivialité, des temps de déplacement moins ennuyeux, cités par 5 personnes,

« Du coup on peut aussi discuter pour faire passer le temps »

Une moindre fatigue (cité par 4 personnes), qui peut conduire à une réduction des risques d’accident,

« C’est aussi meilleur pour la santé car pour ceux qui ne conduisent pas, il engendre moins de stress »

Et, cité plus ponctuellement :

Un gain de temps, du fait de la fluidification de la circulation,

« Il y a moins de voitures sur la route »

« Aujourd’hui, on ne voit que des voitures avec une seule personne dedans »

La possibilité de créer des relations, de rencontrer d’autres personnes (possibilité qui reste accessoire pour certains),

« Ça permet de rencontrer d’autres personnes, pas toujours que des personnes du travail »

L’aspect solidaire.

« Ça permet de faire profiter ceux qui n’ont pas de voiture »

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Ref. : 1108_R_Hirondo_Etude préalable ERSYA/Hirondo 12/48

Les inconvénients perçus du covoiturage, que le projet Hirondo devra contrer

Les inconvénients perçus du covoiturage sont souvent évoqués au regard des besoins en termes d’aide au déplacement dans la région.

Ces inconvénients sont, dans un ordre de fréquence de citation décroissant :

Le manque de souplesse et de flexibilité, cité par 3 personnes. Cet inconvénient rejoint, au regard des déplacements actuels, le besoin de souplesse issu du manque de régularité des déplacements,

« C’est moins souple que quand on est seul »

« On est très dépendant des horaires »

Des risques d’insécurité, cités par 3 personnes. D’autres, quand on évoque avec eux ce risque d’inconvénients, considèrent que la sécurité n’est pas un problème. Dans tous les cas, on verra que le fait de passer par un site pour covoiturer sécurise,

« On ne sait pas sur qui on peut tomber »

« La sécurité n’est pas un problème, j’ai fait du stop dans ma jeunesse. Et les gens laissent des traces sur un site, donc il n’y a pas de problème »

« Le fait que ça passe par un site c’est plus rassurant, je ne prendrais pas un autostoppeur »

Le fait de voyager avec des inconnus, cité par 2 personnes,

Le risque de lourdeur lié à la nécessité d’organisation personnelle, cité par 2 personnes,

« On doit s’organiser pour éviter de rater son covoitureur ou covoituré »

« Ça suppose qu’on ait les mêmes horaires, c’est pas forcément facile à mettre en œuvre »

Et, cité à chaque fois par une seule personne :

Le manque de fiabilité,

« C’est plus aléatoire que le transport public, on est moins sûr des horaires etc. »

« En cas de problème personnel, on est dépendants les uns des autres »

Des difficultés liées à la nature des trajets dans la région, qui rejoint les considérations au regard des déplacements mis en œuvre dans la région (habitat dispersé qui nuit à la réunion de personnes effectuant le même trajet, déplacements transverses, souvent courts),

« Dès qu’on ne fait pas un petit trajet avec des fréquences régulières, le covoiturage atteint ses limites »

Des possibles difficultés de partage des frais,

« Il y a le problème de qui prend la voiture »

Le fait que le covoiturage favorise malgré tout l’usage de la voiture, plutôt que celui de transports en commun.

« Par rapport au train, au lieu de une personne bloquée par les poids lourds à l’entrée de Bordeaux, il y en aura quatre d’un coup … »

Ces inconvénients renvoient à autant de besoins pour Hirondo, qui devra répondre aux inquiétudes exprimées. Ils seront rappelés, le cas échéant, dans la suite du document.

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4. HIRONDO, UNE AIDE AU DÉPLACEMENT LOCAL / RÉGIONAL COMPLÈTE

Alors que trois services sont perçus dans Hirondo (covoiturage ponctuel, local, pour des petits trajets ; covoiturage régulier, pour des trajets plus longs a priori ; transports en commun), Hirondo est finalement considéré comme une offre d’aide aux déplacements complète.

Dans la mesure où à la fois le covoiturage et les transports en commun sont pris en compte par le système, les utilisateurs attendent une réelle multi modalité, avec des propositions pouvant combiner les différents types de déplacement, et un réel conseil par le système, selon des critères préalablement indiqués (à minima une aide au choix).

Déjà satisfaits par l’offre proposée, certains verraient une extension du système, avec en plus de l’identification de modes de déplacement répondant à un besoin précis, la proposition de déplacements. C’est alors eux qui adapteraient leurs déplacements à l’offre disponible.

4.1. Une vraie utilité perçue, mais des questions compte tenu de la particularité des déplacements

Avant même de découvrir le service, l’idée d’un site dédié au covoiturage local est appréciée, parce que le covoiturage en général est perçu de façon positive, et parce qu’un tel site permet de cibler l’offre et la demande.

« Hirondo est local et c’est une bonne chose car les gens se perdent sur les autres sites pour les petits trajets »

« C’est un site local, qui recense les propositions et besoins des gens du cru, pas ceux de tout le département ou du pays »

« Un système local c’est plus intéressant qu’un système global, parce qu’il y aura plus de gens correspondant à mes besoins »

Cette idée soulève toutefois un certain nombre de craintes, correspondant aux particularités des déplacements locaux, déjà évoquées. Pour qu’un tel service puisse fonctionner, il faut alors, selon les personnes rencontrées :

Que le service permette des déplacements à tous les horaires, et pas seulement aux horaires de travail,

« De toute façon, je me dis que mes horaires ne correspondent pas à ceux des gens qui travaillent, alors je n’essayerai même pas »

Que le service fonctionne pour des déplacements ponctuels, et pas seulement pour des trajets réguliers,

« Mes trajets ne correspondent à rien, ils sont trop ponctuels … »

Que le service permette des déplacements très locaux, des déplacements transverses, qu’on n’y trouve pas seulement des propositions pour des trajets menant aux zones d’emploi,

« Il ne faut pas que le covoiturage se fasse uniquement sur la ligne Blaye Bordeaux. Il faut favoriser les trajets transversaux »

« Il ne faut pas voir le covoiturage pour seulement les trajets professionnels. Il faut favoriser le covoiturage tout comme un transport en commun »

Que le service soit fiable, et qu’il assure le déplacement même en cas d’aléas,

« Des déplacements "réguliers", c’est virtuel. Dans le cas concret c’est beaucoup plus difficile. Par exemple, si je suis malade un soir et que je décide de ne pas aller travailler le lendemain. En cas d’imprévu, le covoituré est laissé sur la paille »

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Étude préalable à l’expérimentation, rapport

Ref. : 1108_R_Hirondo_Etude préalable ERSYA/Hirondo 14/48

Qu’on soit assuré des possibilités de retour,

« Il est souvent difficile de coordination les timings, en particulier sur les retours »

« Il y a le problème du retour quand on a des horaires de déplacement aléatoires »

Qu’il y ait suffisamment d’utilisateurs, pour augmenter la probabilité de trouver des personnes faisant les mêmes trajets, et que finalement on trouve facilement des covoitureurs potentiels.

« J’aimerais un système qui facilite la communication entre les utilisateurs du covoiturage. Je fais du covoiturage qu’avec les gens avec qui je suis en contact, mais je n’ai pas envie de passer plein de coup de fils pour trouver quelqu’un. Il me manque un système pour tout coordonner »

« Le système risque d’être décevant s’il n’y a pas de trajets disponibles quand on en a besoin »

« Si on essaie plusieurs fois de trouver quelqu’un pour un trajet et qu’on ne trouve personne, on abandonnera. Dans mon cas, j’ai peu de chances à part avec un voisin ou un amis »

4.2. Un service finalement plus vaste que celui

initialement imaginé, qui répond de ce fait à une partie des questions initiales

Trois services différents

En découvrant le service, les personnes rencontrées identifient trois services différents, dont les deux premiers correspondent aux attentes :

Une aide aux déplacements réguliers, potentiellement longs,

Une aide aux déplacements occasionnels, souvent locaux, potentiellement courts,

Une aide à l’utilisation des transports en commun.

Le service minimal attendu, et qui doit pouvoir être géré de façon « fluide », est l’aide à la mise en place du covoiturage sur des trajets réguliers, du type déplacement quotidien à Bordeaux, pour aller au travail et en revenir. Le trajet Blaye / Bordeaux par exemple, est considéré comme le plus fréquent au quotidien, le plus classique. Son intégration dans Hirondo est nécessaire et « évidente ».

« C’est professionnel car pour aller à Bordeaux tous les jours à la même heure, c’est forcément professionnel. Mais ce système peut très bien intéresser les étudiants car se loger c’est très cher et donc faire des allers retours en covoiturage entre Blaye et Bordeaux est une bonne alternative »

Peut être sous une autre forme, peut être via un autre service, l’aide aux déplacements locaux, courts, occasionnels, est attendue comme une forte valeur ajoutée d’Hirondo. A l’issue de l’évaluation, trois personnes évoquent spontanément leur attente d’une facilitation des déplacements « transversaux » et des déplacements « locaux », courts. Quand on demande aux personnes de qualifier l’intérêt du fait qu’Hirondo permette de mettre en œuvre le covoiturage sur des petits trajets, sur une échelle allant de « pas intéressant » à « très intéressant », les personnes estiment ce point, en moyenne, comme

« intéressant »1.

« Le covoiturage ce n’est pas seulement pour aller à Bordeaux. C’est aussi pouvoir faire des déplacements locaux et voir par exemple des concerts ou aller aux courses »

« Pour l’occasionnel, il ne faut pas que ce soit uniquement sur Bordeaux il faut permettre aussi à la grand-mère du coin de pouvoir aller aux courses en utilisant le covoiturage »

« Je l’utiliserai si les petits trajets sont favorisés, par exemple, pour aller à St André à la gare ou à l’hôpital »

« C’est une très bonne alternative au gros manque de transport dans cette zone »

1 Moyenne : 3, pour 1 = pas intéressant, 2 = peu intéressant, 3 = intéressant, 4 = très intéressant

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Ref. : 1108_R_Hirondo_Etude préalable ERSYA/Hirondo 15/48

Certains s’interrogent toutefois sur cette possibilité et sur l’intérêt notamment écologique et économique du covoiturage sur des petits trajets, qui nécessitent de faire un détour pour prendre un covoituré. D’autres s’interrogent quant à l’inscription effective de propositions de petits trajets ponctuels.

« Ça va prendre trop de temps à mettre en place pour le bénéfice apporté, il y aura plus de demandes que d’offres »

Si Hirondo ne propose pas ce type d’assistance, il risque de décevoir une part importante d’utilisateurs potentiels. Dans le cadre de l’expérimentation Hirondo, si ce service n’est pas proposé dans un premier temps, il devra à minima être présenté dans les phases de communication, et signalé, comme service à venir, sur le site Hirondo.

« La période de test, si elle touche seulement le trajet Blaye Bordeaux, ne représentera pas les besoin de la région avec les trajets transversaux. Ce ne sera pas représentatif »

Quand Hirondo proposera ce type de service, les modalités de mise en œuvre devront être conçues de façon à faciliter l’inscription de propositions, et à inciter ces propositions.

Quand ils découvrent la possibilité de disposer d’informations sur les transports publics, via le service Hirondo, certains s’interrogent sur la place de ces informations dans ce service. Pour eux, ces informations existent par ailleurs et n’ont pas leur place dans un service qui traite de covoiturage.

« Le système de proposition de bus existe déjà, par dépliant. Le serveur vocal n’apporte pas grand-chose de plus »

« C’est bien mais ce n’est plus du covoiturage. Ça n’est pas la priorité. »

D’autres, en revanche, considèrent cette information utile dans le service Hirondo, sous réserve de la justesse des délais annoncés et de la fiabilité des transports en commun.

« Je connais le bus 201, et le temps de retour affiché est faux. Je l’ai essayé, il a mis 3h depuis la gare St Jean, mais 2h minimum sur une moyenne »

« Ça serait intéressant si les transports en commun étaient à l’heure »

Trois services finalement complémentaires, l’attente d’une vraie multi modalité

Finalement, ces trois services apparaissent comme complémentaires, en regroupant via un même dispositif les différentes possibilités de déplacement. Quand on demande aux personnes de qualifier l’intérêt du fait qu’Hirondo permette de disposer des informations sur les alternatives en transport public, sur une échelle allant de « pas intéressant » à « très intéressant », les personnes estiment ce

point, en moyenne, comme « intéressant »2.

« C’est intéressant et complet »

« C’est un site qui propose d’autres alternatives que le covoiturage »

« L’idée de proposer des bus est bonne pour avoir un service global. Je serai intéressé par cette partie du service »

« Donner des informations sur les transports publics est une très bonne chose »

La proposition de transports en commun apparaît comme complémentaire au covoiturage, et répond notamment en partie à la question du retour, s’il n’y a pas de covoitureur disponible.

« L’alternative par les transports en commun, il faut le faire »

« C’est bien parce que c’est sécurisant »

« Ça permet aussi d’avoir des solutions alternatives »

2 Moyenne : 3,18, pour 1 = pas intéressant, 2 = peu intéressant, 3 = intéressant, 4 = très intéressant

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Ref. : 1108_R_Hirondo_Etude préalable ERSYA/Hirondo 16/48

Finalement, les trois services identifiés sont considérés comme se complétant, et comme permettant d’offrir un service global complet.

« Si je le pouvais, en particulier pour rentrer de Bordeaux, j’utiliserais les deux parties du système, le covoiturage et le bus »

« Hirondo permet de mettre en relation des personnes qui font le même trajet régulier. Hirondo permet aussi grâce au téléphone de trouver quelqu’un pour un covoiturage occasionnel au dernier moment, ou de trouver un transport en commun »

Dans la communication à propos d’Hirondo, l’accès aux informations relatives aux transports en commun, et l’aspect « complet » du service, devront être mis en avant. En particulier, il serait préférable de parler d’Hirondo comme d’un service d’aide au déplacement, plutôt que comme d’un service de covoiturage.

Identifiant trois services complémentaires, les utilisateurs imaginent, pour Hirondo, une vraie multi modalité, complète, qui les aidera au plus près de leurs besoins, avec dans ce cas un intérêt d’autant plus grand à intégrer les transports en commun dans le service. Hirondo, éventuellement selon des préférences indiquées au préalable (paramétrage via le site, selon des critères de temps, de coût, …), proposerait en temps réel la meilleure solution de covoiturage et/ou transport en commun, avec éventuellement une succession de séquences covoiturage et transports en commun.

« Si il tape 1, ça va lui donner la meilleure solution »

« Il a tapé pour les transports en commun. Il manque une étape intermédiaire, une information sur les différents départs immédiats entre bus et voiture. Il faut pouvoir confronter les horaires des bus et voitures »

« L’idée de proposer les deux solutions est bonne, mais le covoiturage est plus intéressant car moins cher que le bus. La différence de prix est importante pour des gens qui galèrent. Il y a beaucoup de jeunes en recherche d’emplois dans la région »

« Le système doit donner l’unique solution pour rentrer de Bordeaux à 16h »

« Il faudrait une organisation sophistiquée qui puisse centraliser toutes les demandes et proposer des solutions en temps réel »

« Le multi modal est indispensable dans mon cas, avec le train jusqu’à Montendre puis le covoiturage jusqu’à chez moi »

« Il faurait une combinaison des deux types de proposition, covoiturage et bus / train en même temps »

Pour répondre aux besoins des utilisateurs d’Hirondo, et faciliter effectivement les déplacements, on pourra envisager ce type de fonctionnement, et à minima viser à proposer un conseil ou permettre une comparaison entre les différents moyens de transport possibles.

4.3. Une extension du système par une présentation des offres ?

Le service Hirondo, tel qu’il est présenté, permet de trouver du covoiturage, ou plus généralement un mode de déplacement, pour un trajet déjà identifié, à une date et un horaire identifiés.

Si ce type d’assistance est celui le plus souvent attendu, certains évoquent la possibilité d’une plus grande souplesse, dans la gestion de l’offre et de la demande de transports : Hirondo pourrait proposer, via le site, les déplacements possibles à partir d’un point de rencontre désigné, pourrait permettre une demande de déplacement vers une destination indiquée, « dès que possible », … C’est alors le covoituré, dans l’impossibilité d’utiliser une voiture individuelle ou ne souhaitant pas utiliser sa voiture, qui adapterait son emploi du temps et ses déplacements à ces propositions.

« J’aurais vu un calendrier où on ajoute ses demandes et propositions de trajets. Comme ça on peut mettre ses horaires de bureau ou des déplacements ponctuels. Ce serait un "tableau de disponibilité", vu par tout le monde »

« Par exemple, je dois aller à Bordeaux dans la semaine, je vois si quelqu’un y va à un moment qui me convient »

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Ref. : 1108_R_Hirondo_Etude préalable ERSYA/Hirondo 17/48

Ce type de fonctionnement augmenterait notamment la probabilité de pouvoir bénéficier d’Hirondo pour des déplacements transverses y compris si le nombre de covoitureurs potentiels est réduit.

Un accès aux déplacements possibles pourrait être proposé, sur la base d’une description partielle du déplacement recherché (seulement le trajet, seulement le point de départ, …).

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Ref. : 1108_R_Hirondo_Etude préalable ERSYA/Hirondo 18/48

5. LE RÉSEAU HIRONDO : UN CONCEPT PERTINENT, QUI DIFFÉRENCIE HIRONDO D’AUTRES SYSTÈMES

« CLASSIQUES » DE COVOITURAGE

5.1. Un concept pertinent, qui répond aux besoins déjà évoqués

Hirondo vise à mettre en place un réseau d’utilisateurs, covoitureurs et covoiturés, avec une mise en relation potentiellement au cas par cas, et non systématiquement une mise en relation permanente pour des déplacements réguliers. Ce principe permet de ne pas dépendre d’une seule personne, mais de compter sur un grand nombre d’individus. Il doit permettre de répondre à un certain nombre des freins identifiés : manque de flexibilité, de souplesse, lourdeur d’organisation, difficulté à trouver une personne ayant les mêmes horaires et sur les mêmes axes, risques pour le retour, …

En ce sens, quand il est compris, ce concept est considéré comme pertinent, sous réserve d’un nombre suffisant de conducteurs.

« Il faut que ça soit possible de faire du covoiturage le matin et le soir avec des personnes différentes »

« On ne rentre pas forcément avec la même voiture que pour l’aller. C’est un avantage que de pouvoir profiter d’une rentrée de voiture qui n’est pas la même qu’à l’aller »

« Des déplacements régulier, c’est bien mais ça ne sera pas son cas. Mais je peux toujours me rallier à un déplacement régulier »

« Ça rend le système plus souple »

« Actuellement, je covoiture avec des collègues. Ça manque de souplesse, on n’est pas assez nombreux. Moins il y a de gens plus les contraintes sont fortes. Il est plus facile de trouver un profil similaire dans une masse que dans trois personnes. J’aimerais pouvoir facilement trouver des personnes pour covoiturer le matin et le soir mais que ça ne soit pas forcement les mêmes personnes »

« Il faut qu’il y ait beaucoup d’inscrit sur le service pour qu’on puisse trouver facilement un covoitureur »

Pour les personnes rencontrées, son implication, qui est qu’on ne voyage pas toujours avec la même personne, ne constitue pas un frein. Hirondo est strictement un service lié au déplacement, le critère pertinent pour choisir un covoitureur, à un moment donné, est bien celui strictement lié au déplacement lui-même.

« Ça ne me gêne pas d’avoir des personnes différentes à l’aller et au retour »

« Je n’ai pas de soucis avec ça, je prends souvent des autostoppeurs »

« Ça ne pose pas de problème à priori, il faut jouer le jeu »

« Ça ne me dérange pas du tout, c’est ça le lien social »

« Le choix se fait seulement sur des critères pratiques »

« Ce qu’il faut, c’est juste quelqu’un qui va au même endroit, qui part de la même zone, et qui part à un horaire qui convient »

« Ça doit être basé sur l’heure de départ et la destination, rien de plus »

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Ref. : 1108_R_Hirondo_Etude préalable ERSYA/Hirondo 19/48

5.2. Un fonctionnement qui reste difficile à imaginer, une dérive possible

Ce fonctionnement en réseau n’est pas toujours perçu. Il ne correspond pas à la représentation classique du covoiturage où un accord est conclu entre personnes effectuant le même déplacement, et reconduit d’une fois sur l’autre, avec un engagement au minimum moral entre personnes habituées à voyager ensemble.

« Il a un engagement avec Sophie. Cette situation doit bien être définie dans le contrat. Pierre a le droit de partir plus tôt mais il était engagé avec Sophie et donc en contrepartie il doit tout de même participer (financièrement) au voyage qu’il a loupé. Pierre peut trouver quelqu’un d’autre pour covoiturer mais cela complique les choses pour Sophie »

« Pour le covoiturage régulier, il faut un contrat bien défini, sur combien de temps on va le faire etc. Et après le système doit juste mettre en contact les utilisateurs et leur laisser ensuite plus de liberté, plus d’autonomie pour s’organiser »

Aussi, certains imaginent utiliser Hirondo une première fois, pour identifier un utilisateur qui effectue les mêmes déplacements qu’eux, puis ensuite organiser le covoiturage avec cette personne, sans

réutiliser Hirondo3.

« Si le covoiturage est régulier, c’est peut-être pas utile de téléphoner à chaque fois, on peut confirmer de visu d’une fois à l’autre »

« Le recours au service n’est utile que pour le premier trajet, ensuite les gens s’échangeront leurs numéros et se débrouilleront tout seul »

Pour ceux qui n’adhèrent pas a priori au principe de réseau (souvent, qui ne l’ont pas compris), la possibilité de trouver un autre covoitureur par le système est perçue comme contraire aux « principes » du covoiturage.

« C’est un système qui n’est pas fait pour fidéliser des gens avec d’autres gens. Ça rajoute une contrainte pour les covoitureurs »

Le concept de réseau, qui différencie Hirondo de systèmes de covoiturage déjà mis en œuvre et qui permet de répondre à une grande partie des besoins, devra être clairement expliqué et mis en avant dans la communication autour d’Hirondo.

5.3. Un certain « compromis » : la notation deux à deux

Même quand le concept de réseau est compris et estimé pertinent, certains souhaiteraient toutefois pouvoir assurer une certaine « fidélisation » avec le système, quand ils apprécient leur covoitureur ou pour éviter de devoir systématiquement se réinvestir dans une nouvelle relation.

« Si c’est la même personne c’est plus simple. Mais si ce n’est pas possible, il vaut mieux le faire avec d’autres personnes que ne pas le faire. Si c’est un trajet quotidien et si on doit trouver une personne différente tous les jours, ça doit être fatigant »

« Si possible, ça serait plus agréable de fidéliser ses covoitureurs pour des trajets réguliers »

La notation deux à deux, jamais comprise spontanément comme telle, devrait répondre à ce besoin en donnant une priorité, dans la proposition par le système, aux personnes les mieux « notées ».

Le système de notation doit être mis en œuvre pour permettre cette fidélisation à ceux qui la souhaitent. Mais son objectif doit être explicité : il s’agit de l’indication du souhait de voyager avec la même personne, d’une priorisation, en aucun cas d’une note attribuée à la personne et potentiellement visible par d’autres.

3 Souvent, ces personnes comprennent d’autant moins les différentes propositions de fonctionnement (recherche automatique,

confirmation).

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6. QUEL NIVEAU D’AUTOMATISATION ?

Le système Hirondo est perçu, notamment via les scénarios proposés, comme automatisant en grande partie la mise en œuvre du covoiturage, pour une plus grande efficacité et pour une facilitation pour les utilisateurs : choix du covoitureur par le système, choix du rôle par le système, mise en relation via le système (SMS), détermination du point de rencontre par le système, …

Le covoiturage comporte une part relationnelle importante, et cette grande automatisation perçue est décrite par certains comme une déshumanisation, finalement préjudiciable.

Aussi, il s’agira, sans nécessairement abandonner l’automatisation, de proposer un fonctionnement le plus souple possible, qui facilite l’utilisation du système pour ceux qui se satisfont de l’automatisme, mais qui permette aussi à ceux qui le souhaitent un plus grand contrôle sur les différents choix effectués.

NB : ces résultats ressortent d’entretiens a priori, alors que la connaissance du covoiturage qu’ont les personnes rencontrées est liée à des systèmes très différents du système envisagé pour Hirondo. Le certain rejet d’une très forte automatisation, telle qu’elle est perçue ici, peut être lié à l’écart important avec des systèmes connus. Les besoins inhérents devront être confirmés lors de l’expérimentation à venir.

6.1. Le choix du covoitureur : exclusivement par le

système ?

Le fonctionnement par réseau pose la question du choix du covoitureur (ou covoituré).

Un fonctionnement efficace du point de vue du système consisterait sans doute à choisir automatiquement le covoitureur dont le trajet, ou la régularité des trajets, est le plus semblable au trajet du covoituré. La notation par paire est alors la seule possibilité de maîtrise du choix par les utilisateurs, en permettant une certaine fidélisation.

Certains attendent un tel type de fonctionnement, y compris dans certains cas pour l’intérêt des rencontres.

« J’ai juste besoin d’un système qui me dise qui je dois prendre et où »

« C’est seulement l’aspect technique qui compte, quel déplacement, on n’a pas besoin de choisir si ça concorde bien avec la personne »

« Il ne faut pas de critères supplémentaires à part lieu de travail et horaire. L’intérêt est de rencontrer des gens qui ne travaillent pas loin de nous, dans des domaines différents, avec des cultures différentes, pour un mixage des cultures. Si on met des critères dès le départ, ça perd tout intérêt »

Mais certains utilisateurs, même quand ils ont compris le fonctionnement en réseau, s’attendent à garder le contrôle de ce choix et à pouvoir indiquer leur intérêt pour un covoiturage à partir a minima d’une courte liste de covoitureurs effectuant le même déplacement.

« Je vais avoir un listing des gens qui partent vers Bordeaux »

« Il clique pour avoir la liste des personnes qui font le même trajet »

« Il va voir les personnes qui lui correspondent »

« Quelqu’un va être intéressé par l’annonce de Pierre et va lui répondre »

« Ça devrait me mettre en relation avec des personnes qui font les mêmes déplacements aux mêmes horaires sur le même point de rencontre »

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Choisir dans une liste renforcerait potentiellement l’aspect convivial du covoiturage. Ces utilisateurs souhaitent alors disposer d’informations permettant d’effecteur le choix du covoitureur / covoituré dans cette liste.

« Le covoiturage a aussi un but qui est le lien social »

« L’âge c’est important, on ne va pas avoir les mêmes centres d’intérêts et la compatibilité est plus facile »

« Il faut plus de renseignements sur les profils comme l’âge pour la convivialité du covoiturage. Conduire avec des personnes avec des trop grands écarts générationnel peut détériorer cette convivialité »

« On pourrait afficher l’âge des conducteurs, pour une question de similitude. Par exemple, les jeunes préfèrent voyager entre eux. Dans le même esprit, on pourrait afficher la profession des gens »

« Il faut savoir si le conducteur est fumeur ou non »

« Moi (un homme), par sécurité j’irai avec un homme plutôt qu’une femme, à cause des problèmes possibles, de la psychose actuelle »

« A la limite, on pourrait connaître le type de voiture, savoir par exemple si c’est une berline, ou autre chose »

« On peut avoir une indication sur le confort de la voiture »

En revanche, il n’apparaît pas pertinent de permettre aux utilisateurs de donner une note visible par tous : un système de notation visible par tous est fortement rejeté (on rappelle qu’il n’est pas envisagé a priori pour Hirondo). Un système de commentaire semblerait plus acceptable, mais il soulève aussi des questions en termes de contrôle des commentaires, notamment dans le cadre d’un service régional (avec une plus forte probabilité de reconnaître les personnes).

« C’est inacceptable, on n’a pas le droit de juger les gens »

« C’est du n’importe quoi, on ne peut pas juger les personnes, sur quels critères. C’est la porte ouverte à toutes les dérives possibles »

« Il faut faire attention aux dérives avec les systèmes de notation, aux effets pervers »

« Le principe de notation me gêne, ça dépend de celui qui note. Ça n’est pas le reflet réel de la personne »

« Il ne faut pas que se soit les autres utilisateurs qui notent car c’est trop subjectif »

« Il faut faire attention, qu’il n’y ait pas de règlements de comptes visibles par tous »

« Un retour des utilisateurs sur les covoitureurs, sous forme de commentaires, pourrait permettre de choisir »

On pourra proposer, au moment du paramétrage du compte, le choix entre une sélection automatique du covoitureur / covoituré et la proposition d’une liste de covoitureurs / covoiturés potentiels, dans laquelle l’utilisateur opèrera sa sélection.

Si on laisse l’utilisateur opérer sa propre sélection, des informations susceptibles d’être utilisées comme critères de sélection devront être proposées (âge, sexe, profession, type de voiture, fumeur / non fumeur, …).

Aucune notation visible par d’autres ne doit être proposée sur le site.

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6.2. Le choix du rôle : par le système ?

Beaucoup d’utilisateurs s’interrogent sur la possibilité, laissée ou non, d’indiquer une préférence de rôle : l’automatisation de la mise en relation et de l’organisation du covoiturage en général, telle qu’elle est perçue, laisse penser que le système détermine lui-même les rôles. Or, certains expriment des préférences, d’autres pensent à l’utilisation du système par des personnes ne conduisant pas.

« Je l’utiliserai, mais seulement comme covoitureur »

« Je l’utiliserai surtout en tant que covoitureur et ça ne me gêne pas de remplir ma voiture »

« Je l’utiliserai souvent en tant que covoitureuse, dans mon domaine professionnel, je ne peux pas faire autrement, je dois avoir ma voiture »

« Je l’utiliserai surtout plus tard, quand je serai trop vieux pour conduire »

« Il faut faire connaitre le site aux jeunes qui ne conduisent pas encore »

Ainsi, tous considèrent qu’on doit pouvoir indiquer sa préférence sur le site, le système déterminant ensuite le rôle en fonction des possibilités indiquées et des besoins pour organiser le covoiturage.

« Il faut une case à cocher "peut prendre sa voiture" »

« Il faut préciser si c’est un covoitureur ou un covoituré (au moment de l’inscription) »

Au moment de l’inscription, ou au moment de l’indication de déplacements, on devra permettre d’indiquer le ou les rôle(s) envisageables.

6.3. La prise de contact : seulement via le système ?

Hirondo, après confirmation d’un déplacement, indique à chacun un nom, un lieu et une heure de rendez-vous. Aucune communication directe entre covoitureur et covoituré n’est intégrée au fonctionnement prévu.

Ce type de mise en relation n’est jamais imaginé, et interroge fortement les utilisateurs, qui considèrent qu’une prise de contact préalable par téléphone reste indispensable, pour des aspects de praticité, de convivialité, mais aussi de sécurité.

« Le système est trop déshumanisé »

« Le site ne permet pas des échanges directs entre les utilisateurs, en donnent le numéro de téléphone … ça manque surtout au début, c’est un moyen d’avoir un premier contact avec les autres avant de partager le trajet. C’est donc un moyen de se rassurer »

« Sur Covoiturage.fr, la communication entre utilisateur se fait avec leur numéro personnel transmis dans le mail, je préfère »

« C’est le service qui donne les coordonnées du covoitureur pour prendre contact avec lui »

« J’aurais préféré un contact direct avec les autres covoiturés »

Tous, quand ils pensent choisir un covoitureur ou covoituré dans une liste, ou quand le système les informe du covoituré ou covoitureur correspondant à leur déplacement, s’attendent à disposer d’un numéro de téléphone pour la prise de contact.

« Il faut aussi qu’il donne son téléphone pour qu’on puisse le joindre »

Ainsi, si certains hésitent quant à la visibilité de données les concernant (adresse par exemple), aucun n’hésite quand au fait de donner son numéro de téléphone dans le cadre du covoiturage. Tous pensent indiquer leur numéro de téléphone auquel être joint, au moment de l’inscription.

Les modalités de mise en relation devront être interrogées, notamment au regard de la réassurance que la transmission d’un numéro de téléphone suscite (au moment de la prise de contact), et dans l’optique d’une organisation plus efficace du déplacement. Éventuellement, on pourra conserver le principe de mise en relation automatique, en fournissant, au moment de cette mise en relation et si celui-ci l’a accepté, le numéro de téléphone du covoituré ou covoitureur.

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Étude préalable à l’expérimentation, rapport

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6.4. Le choix du point de rencontre : par le système ?

La notion de point de rencontre est jugée pertinente, mais, comme pour les autres choix déjà cités, certains s’interrogent sur le choix du point de rencontre. En particul ier, dans les scénarios retenus, le point de rencontre semble déterminé à partir de l’adresse d’habitation et au moment de l’inscription, choix qui ne semble pas forcément judicieux aux utilisateurs.

Selon certains utilisateurs, le choix du point de rencontre est plutôt dépendant, entre autres, du déplacement envisagé. Aussi, plusieurs points de rencontre sont susceptibles d’être intéressants pour eux, proches de leur domicile, mais aussi éventuellement plus éloignés s’ils sont sur leur itinéraire.

« On suppose que le système a recentré la recherche par rapport à son adresse perso. Et on suppose que les personnes sont dans un périmètre restreint et pas sur un même trajet vers Bordeaux par exemple. Le scenario suggère que les personnes se rencontrent sur leur point de départ et pas le long du trajet. Par exemple, sur Blaye-Donnezac, j’attendrais un point de rencontre mieux placé que la place du marché de Blaye, plus sur la route et plus accessible »

« Un point de rencontre c’est bien mais pourquoi pas plusieurs ? On peut toujours se rendre à un point de covoiturage plus loin qui est sur la route, ça fait toujours des kilomètres économisés à la fin. Il faut avoir des informations sur plusieurs points de rencontre, on n’utilise pas forcément toujours le même »

« Il faut des points de rencontre, mais il en faut plusieurs »

« Il faut une carte avec différents points, pour en choisir un »

Pour d’autres, différents autres critères de choix doivent être pris en compte. On choisit par exemple un point de rencontre différent selon qu’on dispose d’un véhicule ou non.

« On doit pouvoir être sûr de pouvoir se rendre au point de rencontre. Ça doit rester souple »

Le point de rencontre proposé pourra dépendre du déplacement, voire des possibilités de covoiturage pour la destination et l’horaire concernés. Ce choix pourra être proposé parmi une liste de points de rencontre choisis par l’utilisateur au moment de l’inscription.

6.5. La gestion automatique du paiement : plutôt oui

Si les utilisateurs s’interrogent sur les automatismes perçus, la gestion du paiement pas le système, sans intervention de l’utilisateur (covoitureur ou covoituré) est appréciée, et facilitatrice des deux points de vue.

Aujourd’hui, dans les arrangements entre individus pour le covoiturage, les personnes s’arrangent le plus souvent pour alterner l’usage des voitures de chacun.

« On utilise la voiture de chacun à tour de rôle, comme ça on n’a pas de comptes à tenir »

« Avec les collègues, on changeait de voiture toutes les semaines, celui qui conduisait payait les frais d’essence »

Avec un système organisé et fonctionnant en réseau, certains pensent que des arrangements entre individus pourront se mettre en place, mais il semble évident à la majorité des personnes rencontrées que le covoitureur doit avoir un intérêt financier au covoiturage.

« Il faut qu’il y ait une rémunération pour le conducteur »

« Le covoitureur est en droit de demander une participation »

« Il faut bien un système qui marche pour ceux qui n’ont pas de voiture et qu’ils puissent donc rémunérer le covoitureur »

Dans ce cas, c’est au site de fixer le montant à payer. Dès l’inscription, certains s’attendent ainsi à ce que le système indique les conditions de paiement, ce qui permettra un échange financier acceptable pour tous.

« C’est à ce moment là que le système va fixer les conditions économiques. C’est important que se soit le site pour que tout le monde s’y retrouve »

« Il faut que le système respecte bien le donnant - donnant »

« Il faut une rubrique pour définir la participation sur le site web »

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Étude préalable à l’expérimentation, rapport

Ref. : 1108_R_Hirondo_Etude préalable ERSYA/Hirondo 24/48

« Le site doit proposer un calcul de coût (essence et usure de la voiture), ou proposer alternance des voitures »

« Le site doit fixer le prix et tenir compte du kilométrage et donc de l’essence consommée, de l’entretien de la voiture ainsi que de l’usure. Il ne faut pas que le prix soit trop grand ni trop bas »

« Il faut que ce soit rémunéré et que ce soit le site qui le gère et qui paie les covoitureurs »

Quand le système envisagé est proposé, avec une dématérialisation et la mise en place de « crédits de mobilité », il est préféré à un échange direct d’argent, et susceptible de limiter les problèmes entre participants au covoiturage. Sur l’aspect financier, la prise en charge complète par le site est appréciée par quasiment toutes les personnes rencontrées. Deux personnes aimeraient toutefois que le choix soit laissé de payer via le site, ou de payer directement de main à main, pour que le conducteur puisse disposer immédiatement de liquidité.

« Le covoiturage c’est comme du troc. On devra pouvoir troquer des crédits de mobilité sans forcément en acheter. Quelqu’un qui prend sa voiture devra acquérir des crédits de mobilité de la part des covoiturés et donc avec ces crédits, il pourra une prochaine fois devenir covoituré à son tour. Mais il faut garder la possibilité d’acheter des crédits contre de l’argent pour ceux qui n’ont pas de voiture. Il ne faut pas de perdant dans le système. C’est au site de gérer tout ça »

« C’est mieux qu’un échange d’argent, ça laisse une trace »

« Ce fonctionnement est plus juste, et ça évite le problème entre les gens »

« C’est un bon système car il est égalitaire »

« C’est mieux que les échanges soient centralisés, de même que la tarification »

« Le covoitureur doit pouvoir choisir son moyen de rémunération, en argent, en bon d’achat ou en crédit de mobilité »

Le type de fonctionnement proposé faciliterait par ailleurs une réduction des coûts pour le covoituré qui pourrait être incitatif pour l’utilisation d’Hirondo, par exemple avec une prise en charge d’une partie de la rémunération des covoitureurs par la collectivité, par la publicité,

« Le coût doit être inférieur à celui des transports en commun »

« Ça doit être moins cher qu’un transport public. Par exemple, pour moi, Blaye – Bordeaux ça doit faire 15 euros »

« Oui, c’est une bonne solution, la dématérialisation est absolument nécessaire. Le système doit bien fonctionner. Mais les gens après ne passeront plus par le système, ils trouveront d’autres arrangements, sauf si le prix est vraiment attractif. Donc à voir, selon le prix des crédits »

« Le système peut être financé par de la pub, avec des bons d’achat chez des partenaires »

Pour que cette gestion des paiements ne constitue pas un frein à l’utilisation du système, il faudra une grande transparence sur les coûts des déplacements. Il faudra également permettre à chacun de suivre son compte de « crédits de mobilité » (dépenses et gains, …).

« La comptabilité va être difficile à tenir, ça risque d’être lourd à gérer. Il faut une aide pour suivre ça »

Sous réserve de sa mise en œuvre et des informations disponibles dans le système pour un suivi de son compte, le paiement par « crédits de mobilité », géré totalement par Hirondo, constitue l’un des atouts du système.

La prise en charge partielle du coût du déplacement pourra être envisagée, comme facteur attractif pour Hirondo.

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7. LE RÔLE DE L’OPÉRATEUR : FAIRE EN SORTE QUE LE SYSTÈME FONCTIONNE

Le rôle attendu de l’opérateur, dans le cadre du service Hirondo d’aide au déplacement comportant un réseau de covoiturage, est exclusivement un rôle lié au bon fonctionnement du système, pour tous puisqu’il s’agit d’un opérateur public, en assurant via le site la sécurité pour les usagers, la fiabilité liée au nombre important d’usagers et donc la communication autour du service, et en aménageant des points de rencontre fonctionnels.

En revanche, aucun rôle social autre n’est attendu : Hirondo est et doit rester un système d’aide au déplacement.

7.1. Proposé par un opérateur public, le système doit être utilisable par tous

Géré par la collectivité, Hirondo doit :

Être identifié comme un service public,

« Ça doit être identifié comme un service public, qui ne cherche pas la rentabilité »

Couvrir l’ensemble du territoire, sans privilégier exclusivement certains axes,

Être gratuit (et le faire savoir) : inscription gratuite, gratuité d’usage, voire pour certains gratuité des transports au moins pour les personnes plus défavorisées, avec une prise en charge de l’indemnisation du covoitureur par la collectivité.

« L’inscription doit être gratuite »

« Il ne faut pas que le service soit payant »

« Il ne faut pas que le service soit cher, surtout en termes de coût d’appel »

« Il faut bien expliquer que l’audiotel est gratuit »

« Venant de la collectivité, il faut absolument que le service tienne compte des personnes les plus défavorisées. Par exemple il peut financer des crédits de mobilité à des personnes vraiment dans le besoin. Il faut un aspect social »

« C’est délicat de trouver comment faire participer le covoituré. Le covoituré ne doit pas forcément participer aux frais, les frais peuvent être payés par la collectivité »

Dans la mesure où l’expérimentation sera limitée en termes de couverture, le périmètre cible devra être indiqué, pour éviter un éventuel rejet du service.

La gratuité d’usage du service devra être rappelée. La gratuité du transport pour certains pourra être envisagée.

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7.2. L’opérateur doit assurer la légalité du fonctionnement

Ce point est peu évoqué, mais certains attendent, dans le site, des informations quant aux aspects légaux du covoiturage : contraintes légales, autorisations nécessaires, …

« Il faudrait en dire un peu plus avant de s’inscrire, décrire plus précisément comment ça marche, les contraintes légales, au niveau de l’assurance, de nombre de personnes transportées, de l’autorisation de l’employeur si on utilise une voiture de fonction, ... Il faudrait une présentation sur le site, puis une faq. »

Des informations légales devront être données dans le site.

Le site doit par ailleurs, au moment de l’inscription, assurer un contrôle de la légalité des propositions :

Contrôles du permis de conduire et de l’assurance, pour les personnes susceptibles d’être covoitureurs,

« Le site indique que les papiers sont en règle »

« Il faut que le site s’assure, lors de l’inscription des covoitureurs, que les papiers sont en règles ainsi que leur assurance, et qu’ils peuvent conduire d’autres personnes. Il faut que Sophie puisse prouver qu’elle est en règle »

« Lors de la création du compte, il faut donner son numéro de permis pour ceux qui veulent se proposer comme covoitureur »

« L’inscription est importante pour apporter des justifications de permis et d’assurance »

« Il faut que le service s’assure que les covoitureurs sont en règle »

Contrôles en termes de nombre de places proposées, au regard des assurances.

« Sur les 5 places annoncées, il faut faire attention aux assurances, qui sont toute faites pour 4 places. Donc 3 places une fois le conducteur retiré »

En règle générale, l’opérateur doit assurer et/ou favoriser le respect des aspects légaux dans le fonctionnement d’Hirondo.

Pour rassurer les éventuels covoiturés, Hirondo doit demander des informations à propos du permis de conduire et de l’assurance au moment de l’inscription, et ne pas permettre à ceux qui ne fourniraient pas l’information d’assurer un rôle de covoitureur.

7.3. Un rôle important de l’opérateur : la sécurité

Les risques liés à la sécurité des déplacements sont évoqués par certains comme un frein possible au covoiturage. Le fait de passer par un service auquel il faut s’inscrire constitue une première réassurance.

« Plus personne ne fait du stop. C’était comme du covoiturage mais la société a fait qu’on a peur »

« Passer par le site c’est plus rassurant »

« Le fait de s’inscrire assure une certaine sécurité et peut rassurer les utilisateurs.

L’un des rôles fortement attendus de la part de l’opérateur est alors d’assurer la sécurité des déplacements, par un contrôle des inscrits et de leur capacité à covoiturer, d’un point de vue légal (permis de conduire, assurance), mais aussi, de façon plus générale, par un regard sur les utilisateurs, et éventuellement des interventions auprès d’utilisateurs considérés comme peu sûrs.

« Je n’avais pas envisagé de covoiturer. J’accepterais avec certaines garanties sur les personnes, pour une question de sécurité. Que ça soit des personnes fiables sur lesquelles le service aurait des informations précises »

« L’intérêt de l’inscription c’est que la personne est identifiée, bien connue du service »

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Pour contribuer à cette sécurisation, une communication doit être possible vers l’opérateur, pour une intervention au sujet d’utilisateurs estimés comme dangereux.

« Il faut pouvoir éviter les dérives, par exemple si le covoitureur décide de demander de l’argent en plus sans prévenir »

« Il faut pouvoir laisser des commentaires. Car il faut éviter de tomber sur des gens dangereux au volant ou qui ne sont pas sérieux »

« Si un utilisateur a eu une mauvaise conduite, le site doit régler l’affaire et juger quoi faire »

Une rubrique faisant le lien entre les utilisateurs et l’opérateur devra être proposée dans le site. Les échanges autour d’aspects propres à un covoitureur précis ne devront toutefois pas être visibles par d’autres utilisateurs que celui qui a contacté l’opérateur à ce sujet.

L’opérateur devra s’engager à prendre en considération les remarques des utilisateurs, et le cas échéant mettre en œuvre une procédure d’exclusion d’utilisateurs estimés comme peu sûrs.

7.4. Une inscription qui contribue à la fiabilité du système, un contrôle qui reste attendu pour une fiabilité effective

L’inscription, si elle sécurise le système, est perçue comme contribuant aussi à la fiabilité du système, en témoignant d’un certain engagement des personnes. Une formalisation de cet engagement est d’ailleurs attendue par certains.

« Avant de s’inscrire, il faudrait une page d’explication sur le service, une page de présentation, et une charte d’utilisation à accepter à l’inscription »

« Il faut s’inscrire, ça empêche d’une certaine manière que certains y viennent s’amuser. Ça fixe aussi les conditions d’utilisation »

« Si on ne s’inscrit pas on fait du stop. Il faut qu’on s’inscrive c’est important. Ça montre un certain engagement »

« L’inscription crédibilise le système, et responsabilise aussi les personnes »

« Lors de l’inscription, il y a un contrat »

« L’inscription permet de laisser une trace »

La nature de l’engagement en tant qu’utilisateur d’Hirondo doit être indiquée dès l’étape d’inscription au site.

L’opérateur est également attendu sur le contrôle de l’engagement effectif des utilisateurs, avec, comme pour des raisons sécuritaires, une intervention éventuelle en cas de dysfonctionnements identifiés.

« L’inscription, ça permet d’être sûr que les gens recherchent le même trajet et qu’ils manifestent un intérêt pour le système, et ça limite les chances d’arnaque, notamment pour la participation aux frais »

« La ponctualité, c’est le plus important. Il faudrait une période d’observation de covoiturage, gérée par l’organisme Hirondo pour cibler les gens crédibles, de plus ou moins de 3 mois. Sinon le système ne sera pas fiable et délaissé en quelques semaines »

Hirondo devra mettre en œuvre un système de contrôle de la qualité des utilisateurs, du point de vue du covoiturage. Un utilisateur qui ne respecte pas ses engagements devra pouvoir, à terme, être exclu du réseau.

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7.5. Pour la fiabilité aussi, un rôle important de communication

Les craintes liées aux risques de ne pas trouver de covoitureur pour un déplacement donné sont levées par le fonctionnement en réseau, mais sous réserve, pour que ce fonctionnement soit effectivement fiable, d’un nombre important d’utilisateur.

L’opérateur est alors attendu pour son rôle de communication, de publicité autour du service, qui pourra attirer les utilisateurs.

« C’est un projet intéressant et nécessaire mais il va falloir trouver l’adhésion du public »

Différentes formes de communication sont ainsi suggérées :

Aller sur les marchés, devant les grandes surfaces, pour une communication directe,

« Il faut donner de gros moyens à ce système pour qu’il marche car sinon ça marchera qu’entre les personnes qui se connaissent. Il faut une grosse pub. Il faut aller sur les marchés pour chercher les gens et leur parler du système »

Communiquer dans les journaux,

Faire de la publicité par affichage,

« Le grand panneau c’est une bonne chose. C’est important de faire de la pub »

Faire de la publicité à la radio, pour qu’elle soit entendue par les conducteurs,

« On peut passer à côté du panneau sans le voir, surtout le matin. Un autre moyen de publicité est la radio, surtout pour ceux qui conduisent »

Profiter des médias municipaux,

« Il faut beaucoup de pub, faire passer l’information dans les journaux municipaux, l’afficher sur les panneaux dans les mairies ou écoles »

Proposer Hirondo lors des manifestations culturelles, sportives, …

Certains suggèrent par ailleurs, pour attirer de nouveaux utilisateurs du service, d’utiliser des témoignages d’utilisateurs, qui pourront donner confiance dans le service Hirondo.

« L’avis d’utilisateurs sur la page d’accueil peut mettre en confiance »

« Le bouche à oreille fait beaucoup. Les services publics doivent communiquer et rassurer les gens sur le service, comme par exemple dans les mairies, à la radio, les journaux ou les marchés. Le fait qu’on en parle doit rassurer les gens »

« Il faut dédramatiser la situation. La population aujourd’hui a peur de l’autre, de ce fait il n’y a plus d’autostoppeur. Il faut réussir à donner confiance aux gens pour utiliser ce service. Il faut par exemple demander à des utilisateurs de venir témoigner dans les marchés par exemple »

Une place importante est accordée à la communication pour l’expérience Hirondo, elle est confirmée comme fondamentale, et attendue.

7.6. Un rôle lié à la définition et à l’aménagement de points de rencontre fonctionnels

L’idée de proposer des points de rencontre est le plus souvent considérée comme intéressante pour un système de covoiturage organisé : le point de rencontre est facilement trouvé, il n’est pas nécessaire de chercher l’adresse de la personne covoiturée.

« Au moins on ne cherche pas, on sait où aller »

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Cet aspect est toutefois interrogé pour des trajets courts, pour lesquels se rendre à un point de rencontre, éventuellement en voiture, réduirait l’intérêt du covoiturage.

« Pour les trajets quotidiens sur des plus petits villages, il faut que le système mette juste en relation les différents utilisateurs. Le but étant aussi de ne pas utiliser certaines voitures pour raison écologique. On consomme plus sur des petits trajets »

Dans tous les cas, les utilisateurs attendent de l’opérateur à la fois une définition pertinente des points de rencontre, et un aménagement fonctionnel de ces points de rencontre.

« Il faut des lieux identifiés de covoiturage »

La définition des points de rencontre

En termes de définition des points de rencontre, il s’agit de définir suffisamment de points de rencontre pour que le détour, pour le covoitureur, reste raisonnable. Selon les personnes rencontrées, le maillage doit permettre d’accéder à un point de rencontre avec un détour de 1km au plus pour des trajets locaux courts, 5km (10mn) au plus pour un trajet vers Bordeaux.

« Il faut en mettre au moins une dizaine »

Les points de rencontre doivent par ailleurs être définis, pour ceux qui envisagent des déplacements longs, selon différents axes :

Lieux facilement identifiables, connus, du fait de leur identification dans la cité (mairie, église, marché, …), en particuliers pour les déplacements transversaux,

« Les mairies peuvent être un bon point de rencontre aussi tout comme les places d’églises »

« Place de la mairie, comme partout, c’est connu de tous et central »

« Place du marché c’est bien, c’est connu dans Blaye, et c’est central »

Lieux situés sur des axes de déplacement, facilement accessibles, et où on puisse se garer, souvent déjà utilisés pour le covoiturage : rond point de Bel Air, Grand Tour à St Eulalie, Simply Market à Lartigue, Carrefour à Lormont, McDonald à St André, Intermarché à St Savin, …

« En général, un bon point de rencontre est un endroit facile d’accès où l’on puisse se garer »

« Le système doit donner un lieu de rendez-vous où on peut laisser sa voiture »

« Il faut des aires sur la N10 ou la N137 pour les pendulaires »

« Un point de rencontre peut être un endroit avec un parking comme le rond point de Bel Air »

« Grand Tour à St Eulalie. C’est à la sortie de l’autoroute, c’est donc facile d’accès »

« Pour aller à Libourne, Il y a Grand Tour à Saint Eulalie et aussi le Simply Market à Lartigue. Ça peut être aussi le Carrefour à Lormont »

« Aujourd’hui, les gens se retrouve au rond point de Bel Air, ou en face du McDonald de St André »

« Il faut des lieux facilement et rapidement identifiable, où on peut facilement se garer. Par exemple sur la N137 le Rond-point de Bel Air, ou l’Intermarché à St Savin. Les aires d’autoroute aussi, sur le trajet de tout le monde »

« Il faut un point de rencontre sur Pugnac car ça peut drainer les gens de Bourg. Il faut aussi en faire un vers St Christoly »

Un troisième axe de choix des points de rencontre est l’accès par / aux transports en commun, ce d’autant plus si le système Hirondo est considéré effectivement comme un système multi modal.

« Il pourrait être fait un parking sur Bourg pour covoiturer sur St André car il y a la gare, et on est à 10 min pour Bordeaux »

« Généralement, je prends des covoiturés sur Bordeaux et le point de rencontre est souvent un arrêt de tram »

Les aires de covoiturage déjà utilisées aujourd’hui devront être utilisées en tant que points de rencontre, pour tirer parti des pratiques existantes au bénéfice d’Hirondo.

D’autres points de rencontre devront être définis, sur les axes de déplacement et en des lieux facilement identifiables et accessibles, en voiture et/ou en transports en commun.

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Ref. : 1108_R_Hirondo_Etude préalable ERSYA/Hirondo 30/48

Un aménagement des points de rencontre

Pour les points de rencontre proposés par le système, les utilisateurs attendent de l’opérateur un aménagement du point de rencontre, qui assure la visibilité du point de rencontre (signalétique), la possibilité de laisser sa voiture ou son deux roues sans prises de risque, la sécurité des individus, leur confort, y compris pour des points de rencontre qui seraient proposés dans les villages pour les déplacements locaux courts.

« Les points de rencontre accessibles à pied doivent être identifiables, comme des arrêts de bus, et faciles d’accès »

« Il faut aménager ces lieux car, surtout pour St André, ils ne sont pas adaptés »

« Il faut mettre un garage à scooter pour les jeunes »

« Il faut des lieux à l’abri des intempéries, chauffés »

« Dans les gros points de rencontre, il faut un parking surveillé »

« Il faut un parking sécurisé, et dédié »

« ‘Ma solution, ça serait des gares de covoiturage aménagées comme les stations de tram, sans escaliers »

A terme, les points de rencontre devront être aménagés (signalétique, espaces de stationnement, abris, mise en œuvre d’une surveillance, …). Dans le cadre de l’expérimentation, les points de rencontre déterminés devront être identifiés comme des points de rencontre expérimentaux, non représentatifs en termes d’aménagement des points de rencontre qui seraient effectivement proposés lors de la mise en place du service.

Et les points de dépôt ?

De la même façon qu’on définit des points de rencontre, certains s’interrogent, dans le système, sur les modalités d’indication des points de dépôt. Pour indiquer un trajet, doit-on indiquer un point de départ (son adresse) et une adresse d’arrivée, ou bien dispose-t-on d’un certain nombre de destinations possibles ? Par exemple, demander un trajet vers Bordeaux apparaît comme trop imprécis. Quel est le niveau de précision pertinent ?

« Blaye Bordeaux, ce n’est pas assez précis. Bordeaux c’est grand et ce n’est pas la même chose d’aller à Bordeaux Lac ou à Bordeaux Victoire. Il faut que se soit très précis pour un déplacement quotidien »

« Il faut avoir le lieu précis d’arrivée une fois sur Bordeaux »

« Il manque l’indication du point de chute »

Pour Bordeaux, tous ou presque utilisent le tram, laissant aujourd’hui leur voiture en périphérie. Les parkings en bouts de ligne de tram peuvent constituer des destinations pertinentes. D’autres destinations devront être proposées.

7.7. Un rôle de l’opérateur qui doit se limiter au service d’aide au déplacement

Si le service d’aide au déplacement, tel qu’il est perçu, est considéré comme intéressant a priori, et si un rôle important est attribué à l’opérateur dans ce cadre, tous s’accordent sur le fait qu’Hirondo doit rester dans ce périmètre de services, sans chercher à offrir d’autres services, sans chercher à créer un réseau autre qu’orienté sur le covoiturage.

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Les actualités du service sur le site : peu intéressantes

Quand on demande aux personnes de qualifier l’intérêt du fait qu’Hirondo propose les actualités du service sur son site, sur une échelle allant de « pas intéressant » à « très intéressant », les personnes

estiment ce point, en moyenne, comme « peu intéressant »4.

La seule information potentiellement intéressante pourrait être le nombre de nouveaux adhérents inscrits en fonction de leurs trajets/horaires. Toute autre information est considérée a priori comme inutile, Hirondo devant être un outil exclusivement dédié au service cible d’aide au déplacement.

« Je suis pour un outil à usage unique »

« Le but est de proposer des transports, pas autre chose »

« Le site doit servir à mettre les utilisateurs en relation, il doit être simple et ne proposer que des transports »

« Peu de gens seront intéressés par autre chose »

« Il faut se simplifier la vie, il ne faut rien de plus »

« Il ne faut aucun surplus sur le site, ça n’est pas le but »

On devrait toutefois trouver dans le site des rubriques de type forum, aide, faq, c'est-à-dire des rubriques plutôt dédiées à l’assistance aux utilisateurs, pour le service proposé.

« On peut peut être aussi avoir le jugement par les utilisateurs du service, leurs remarques, sous forme de forum »

« Si on a un problème, ça semble important d’avoir un système d’aide »

Le site doit rester centré sur le service proposé, en proposant exclusivement les rubriques propres au service (inscription, paramétrage, suivi du compte, …) et des rubriques d’assistance autour de ce service.

Ne pas confondre le réseau dédié covoiturage et un réseau amical ou social

Si les personnes rencontrées n’excluent pas la création de relations amicales à l’occasion du covoiturage via Hirondo, tous considèrent qu’Hirondo n’a pas vocation à favoriser l’établissement de telles relations.

« Sympathiser avec l’autre, c’est ce qui est recherché au long terme, pour faire passer le temps du trajet plus facilement. Mais les relations d’amitié se créeront toutes seules s’il y a affinité »

« Je ne suis pas contre nouer des relations, mais ça n’est pas l’objectif premier »

« Les relations d’amitié semblent inévitables, mais les liens se créent automatiquement, au cas par cas »

« Les relations qui se créent ou non, ça ne regarde pas le système »

Ainsi, aucun n’attend d’Hirondo d’autres propositions que le service défini. Aider à la création d’un réseau social peut être un objectif intéressant pour la collectivité, mais il ne doit pas être confondu avec l’objectif d’aide au déplacement.

« Une petite réunion Hirondo ça peut être sympa et créer une petite communauté mais ce n’est pas du tout une obligation, ce n’est pas le but »

« Si un système devait favoriser les échanges ça serait un autre système, différent »

« Ça n’est pas la peine de forcer les choses »

« Ce n’est pas la priorité, si le but c’est par exemple de favoriser l’échange avec des personnes âgées un peu isolé il faut créer autre chose »

4 Moyenne : 1,73, pour 1 = pas intéressant, 2 = peu intéressant, 3 = intéressant, 4 = très intéressant

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8. LA MISE EN ŒUVRE D’HIRONDO : NÉCESSAIREMENT SIMPLE

La simplicité d’usage est fortement attendue. L’usage du web et du téléphone peuvent y contribuer de façon globale, mais soulève des interrogations, pour ceux qui n’y sont pas habitués ou n’en disposent pas, et du fait d’une distinction perçue comme trop marquée entre les deux médias. A minima, la possibilité d’indiquer par téléphone un trajet occasionnel et potentiellement court (offre) est nécessaire, sous peine sinon que ces trajets ne soient jamais proposés aux autres membres du réseau Hirondo.

En termes de simplicité d’usage, le fonctionnement (illustré dans les scénarios) du système de mise en relation, avec confirmation par le SVI puis réception d’un SMS, apparaît comme excessivement lourd et complexe. Il pourrait rapidement être cause d’abandon du système.

8.1. Web et mobile : une grande simplicité attendue, des interrogations sur l’aspect technologique d’Hirondo et sur la répartition internet / téléphone

En décrivant ce que devrait être le service Hirondo, les utilisateurs évoquent fréquemment un fort besoin de simplicité de mise en œuvre, globalement et pour le site web et le SVI.

« Il faut faire de ce système, un service convivial, simple »

Ce besoin de simplicité est d’autant plus important que tous ne sont pas familiarisés avec les outils technologiques proposés, ce qui pour certains constituera un frein à une généralisation de l’usage du service.

« Mon mari ne sera pas intéressé, l’utilisation d’internet et la manipulation de SMS c’est quelque chose qui va l’effrayer »

Un usage basé sur la technologie : et pour ceux qui ne sont pas équipés ?

Certains soulignent par ailleurs que tous ne sont pas équipés et s’interrogent sur un dispositif dont l’usage est basé exclusivement sur l’usage d’outils technologiques, ce d’autant plus quand un accès à tous est attendu de la part d’un service proposé par la collectivité. En effet, tous ne disposent pas d’un ordinateur, tous ne disposent pas d’un téléphone portable, …

« Le service n’est pas accessible aux gens qui n’ont pas de portable … »

« Un ordinateur coûte trop cher pour des personnes qui gagnent 400 euros par mois »

Deux personnes souhaitent alors un dispositif avec, au téléphone (fixe éventuellement), des interlocuteurs physiques susceptibles de mettre les personnes en relation.

« A propos du service Hirondo, la plupart des personnes âgées de la région ne savent pas se servir d’internet ou n’y ont pas accès. Il faudrait un centre géré par la région, avec des personnes qui mettent en relation. Il ne faut pas un serveur vocal, il faut un interlocuteur. Il faut que la collectivité mette des moyens, il faut des employés »

« J’attends un interlocuteur physique, pas un serveur vocal »

Une réflexion pourra être conduite sur l’aide au déplacement via Hirondo (ou non) pour les personnes non équipées. Dans tous les cas, pour le service Hirondo proposé, on devra veiller à la plus grande simplicité d’usage possible.

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Étude préalable à l’expérimentation, rapport

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L’importance de la première page du site web

Pour le site Web, une part importante est accordée à la première page (inscriptions), qui doit témoigner de la simplicité et de la concision d’usage du site : cette page doit donner directement accès aux informations utiles, et la moindre complexité sur cette page risquerait de conduire à un abandon du système.

« Il faut avoir outil le plus simple possible, accéder aux infos utiles dès la première page »

« Il faut avoir un site simple d’utilisation et qu’on ait tout de suite les informations utiles »

Cette simplicité doit persister tout au long du dialogue sur le site, ce d’autant plus que tous n’ont pas l’habitude d’utiliser le web.

« Les sites de covoiturage en général c’est simple d’utilisation, il faut que ça le reste »

« Internet doit être simple, bien expliqué, pour les gens qui ne sont pas habitué à s’en servir »

« Attention, tout le monde n’utilise pas forcément bien internet sur le territoire »

Une concision attendue pour le SVI, qui constitue l’un des points forts du service

Le SVI, quant à lui, est considéré comme l’un des points forts du service puisqu’il permet à tout

moment, et de partout, de trouver rapidement une aide au déplacement5.

« C’est un site parmi les autres de covoiturage qui a la spécificité d’utiliser le téléphone en plus d’internet. C’est beaucoup plus simple »

« L’idée de pouvoir trouver un covoiturage n’importe quand est bien, notamment pour une urgence, si on veut rentrer rapidement chez soi »

Dans tous les cas, y compris quand son utilisation est intéressante en termes de service, le SVI se doit d’être particulièrement concis, sous peine sinon que d’autres solutions soient trouvées.

« Il ne faut pas 10 menus pour confirmer sur l’audiotel (taper 10 fois « 1 » etc.) »

« Il faut que ça soit le plus rapide et efficace possible, il ne faut pas 8 à 9 propositions dans le menu »

« Il ne faut pas se faire balader entre divers menu, il ne faut pas trop de menus différents »

« Je veux un système très simple, synthétique. Deux options maximum par menu »

Aussi, seules les informations strictement nécessaires au déplacement doivent être proposées.

Une trop forte distinction entre web et téléphone ?

Certains, même s’ils apprécient la possibilité d’utiliser leur téléphone, sont étonnés que l’utilisation d’internet soit (a priori) peu fréquente dans l’usage du service. Pour eux, les deux outils doivent se compléter sur l’ensemble du service offert :

Usage du téléphone pour des besoins immédiats et spontanés, mais possibilité d’utiliser le web pour des besoins plus anticipés, du fait du plus grand confort d’usage du web,

« Je suis surprise que l’utilisation d’internet soit si peu fréquente. L’utilisation du téléphone c’est une bonne chose mais pour l’occasionnel et les départs spontanés. L’utilisation d’internet est beaucoup plus agréable et devrait être plus présente »

Possibilité de s’inscrire, d’indiquer ses trajets, également par téléphone,

« Le serveur vocal est conditionné par le site, c'est-à-dire qu’on doit forcément passer par le site pour rentrer ses trajets et ensuite on peut gérer par téléphone. C’est dommage »

« Il faudrait pouvoir s’inscrire par téléphone, le téléphone est plus accessible à tous »

« Pour que le service soit adapté à tout le monde, il faut pouvoir s’inscrire par téléphone »

Et généralement, choix laissé à l’usager de choisir l’un ou l’autre des outils.

« Il faut pouvoir faire les mêmes choses sur internet que sur téléphone. L’utilisation de l’un n’est pas forcément adaptée à certaines situations mais cela doit être géré par les utilisateurs »

5 On verra que cette solution est moins appréciée pour la confirmation (« pointer » un déplacement).

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Ref. : 1108_R_Hirondo_Etude préalable ERSYA/Hirondo 34/48

« Je préfère internet, mais pour ceux qui n’ont pas internet c’est important qu’on puisse trouver les mêmes informations par téléphone »

A terme, et si on souhaite un service ouvert au plus grand nombre, on devra s’interroger sur la possibilité de proposer l’inscription également par téléphone (le cas échéant seulement pour une partie du service, et/ou en intégrant au système de prise d’inscription par un interlocuteur physique, …), ou tout au moins un autre mode d’inscription que le site. Un utilisateur suggère par ailleurs la possibilité d’une inscription par papier pour ceux qui ne savent pas se servir d’un ordinateur, cette suggestion pourra être considérée à terme, pour un service accessible au plus grand nombre.

On devra permettre d’utiliser le site web pour finaliser un covoiturage ou demander un covoiturage occasionnel, comme il est envisagé de le faire par téléphone.

La nécessité de pouvoir indiquer simplement des trajets occasionnels, par téléphone

Les personnes rencontrées évoquent pour elles une utilisation d’Hirondo avec plutôt un rôle de covoitureur, mais pour des déplacements réguliers. Pour ces déplacements réguliers, ils inscriront leurs déplacements sur le site. Ils évoquent aussi l’intérêt de disposer d’Hirondo pour trouver un mode de déplacement occasionnel.

Mais, et certains évoquent cette interrogation, ce type d’usage envisagé interroge sur la facilité à indiquer des déplacements occasionnels ou des aléas dans les déplacements réguliers. Il apparaît indispensable que de tels événements occasionnels puissent être aussi facilement indiqués qu’on indique la recherche d’un covoitureur, « au dernier moment », sous réserve sinon qu’ils ne soient jamais indiqués (réduisant alors les possibilités d’offres de transport, ou nuisant éventuellement à la fiabilité du service).

« Je rentrerait plus facilement mes demandes que mes propositions. Il y a aura plus de demandes que de propositions »

« Sur internet on peut organiser du covoiturage régulier et par téléphone on peut rechercher un covoiturage occasionnel pensé très peu de temps avant. On doit aussi pouvoir proposer un covoiturage occasionnel »

« Par téléphone, par exemple je termine plus tôt que prévu, j’annule ma proposition habituelle, je la remplace par une autre proposition, ponctuelle. Ou bien je décide d’aller à tel endroit cet après midi, je propose le trajet sur le site »

On devra aussi souvent que possible favoriser l’indication de trajets occasionnels. Une incitation liée à la rémunération par exemple peut être envisagée. Mais c’est bien la facilité d’inscription de tels trajets (ou événements au regard de trajets réguliers déjà indiqués) y compris par téléphone, y compris en l’absence d’un accès à internet, qui conditionnera leur intégration dans le système et leur disponibilité pour du covoiturage.

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Ref. : 1108_R_Hirondo_Etude préalable ERSYA/Hirondo 35/48

8.2. Un système de confirmation trop complexes

Un système par SVI et SMS lourd et complexe

Alors que la simplicité d’utilisation du système est attendue, et même quand le fonctionnement en réseau est compris, même quand la mise en relation automatique est admise, le système de confirmation par serveur vocal puis SMS est considéré comme excessivement lourd et complexe. Il pourrait alors rapidement conduire à abandonner le système, et à privilégier, quand c’est possible, la mise en œuvre du covoiturage de gré à gré avec une ou quelques personnes identifiées.

« Pour que ça marche, il faut au moins que les utilisateurs qui pratiquent le covoiturage régulier aient un autre système, plus fluide et plus carré »

« Je trouve que l’utilisation du téléphone comme ça c’est lourd »

« Si c’est pour le trajet quotidien ce n’est pas la peine d’utiliser le téléphone après internet. Cela ajoute de la lourdeur au système »

« Si c’est pour la première fois qu’ils covoiturent, pourquoi pas, mais si ce n’est pas le cas c’est vraiment trop lourd

« Il doit confirmer son départ mais c’est lourd »

« C’est très compliqué comme système »

« Eux, ils se mettront directement d’accord pour le lendemain. Ils ne passeront plus par ce système »

« Encore une fois, ce serait plus simple de confirmer de visu d’une fois à l’autre »

« Il faut absolument rendre le système moins lourd »

Une information de mise en relation nécessaire, mais sans confirmation, et pas forcément au dernier moment

Le système mettant en relation des personnes, une information par le système est nécessaire. Dans le système proposé, l’information à propos du covoitureur ou covoituré est donnée par l’envoi d’un SMS, solution considérée comme satisfaisante (voire plus que l’envoi d’un mail, solution mise en œuvre par d’autres sites), avec des informations a priori suffisantes (nom, fin de la plaque d’immatriculation, heure et lieu du rendez vous). Cette information pourrait aussi être donnée à la demande, sur simple appel au service pour des personnes déjà inscrites et ayant déjà indiqué leurs déplacements réguliers.

« Avec Covoiturage.fr, les avertissements se font par mail et donc ça m’arrive de louper quelques personnes qui auraient aimé faire du covoiturage »

« Elle appelle Hirondo, elle s’est déjà enregistrée, le système doit lui proposer un point de rencontre en fonction de son adresse »

« Le numéro de la plaque suffit pour trouver la voiture mais le seul fait d’être au point de rencontre devrait suffire »

Mais les utilisateurs regrettent que cette information soit donnée a priori après confirmation à la fois du besoin d’une part et d’une offre d’autre part. Aussi, quand ils évoquent l’intérêt de recevoir un SMS plutôt qu’un mail, c’est plus pour l’indication d’une personne intéressée par une offre (ou une demande) faite antérieurement que pour une offre (ou une demande) qui vient d’être confirmée.

« Je trouve que c’est plus simple de recevoir un SMS ou un appel pour m’informer qu’il y a des personnes intéressées par mon trajet que de recevoir des mails »

« On suppose que le système doit la rappeler s’il trouve une personne intéressée »

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Ils regrettent aussi que l’information de mise en relation soit donnée seulement, a priori, au dernier moment : au moins tant que le système ne sera pas suffisamment utilisé pour que toute demande rencontre une offre, la disponibilité d’un covoitureur (et dans une moindre mesure d’un covoituré) doit être connue bien avant le départ, pour des questions d’organisation.

« L’idée de confirmation est bonne, mais la confirmation 15mn avant est "foireuse", 1h avant ça a plus de chances de marcher »

« Trouver un covoitureur au dernier moment grâce au téléphone est une bonne chose, mais que pour les trajets occasionnels et décidés au dernier moment. Pour les autres, il faut savoir »

« Ici, les protagonistes cherchent quelqu’un avec qui covoiturer. Ça ne serait pas comme ça si le covoiturage avait été préalablement organisé »

La confirmation doit être implicite, après organisation du voyage. Seule l’infirmation doit être signalée

Tous considèrent que la confirmation d’un voyage indiqué est implicite. Ils attendent alors seulement l’information propre à la mise en relation. Tout au plus, certains seraient d’accord pour confirmer à la demande du partenaire, pas systématiquement.

« La confirmation n’est pas utile dès l’instant que la personne est informée. Si la personne en veut une, elle appelle »

« C’est pas utile de confirmer »

En revanche, la possibilité d’indiquer les modifications au dernier moment est particulièrement appréciée. Quand on demande aux personnes de qualifier l’intérêt du fait qu’Hirondo permette de signaler les modifications en temps réel, sur une échelle allant de « pas intéressant » à « très

intéressant », les personnes estiment ce point, en moyenne, comme « très intéressant »6.

Cette possibilité est intéressante pour des questions d’organisation. Elle témoigne du souci de fiabilité du service.

« C’est évident, pour une question d’organisation »

« Ça permet de prévenir très rapidement les utilisateurs »

« C’est bien, en cas d’imprévu, par exemple un enfant malade le matin pour une maman »

« Ça permet de prendre ses dispositions si changement d’horaire »

« L’utilisation du téléphone est une bonne chose, ça permet de prévenir s’il y a un empêchement »

« C’est une bonne idée qui permet de prévenir plus rapidement et c’est simple avec le téléphone »

« C’est une marque de fiabilité »

On note que cette possibilité est toujours perçue comme la possibilité d’infirmer un déplacement signalé, plutôt que comme la possibilité d’indiquer des nouveaux déplacements (besoin pourtant évoqué par ailleurs).

Ici encore, certains, très attachés au contact direct avec les personnes, souhaiteraient pouvoir appeler la personne à prévenir directement sur son portable, sans passer par le système. Il est important pour eux de pouvoir prévenir y compris au dernier moment, directement (ils n’imaginent pas pouvoir prévenir au dernier moment via le système).

« Si on annule, il faut appeler directement l’autre personne sur son portable »

« C’est très bien mais le fait d’utiliser un serveur vocal, c’est beaucoup moins bien. Il est important d’appeler la personne directement avant le covoiturage 30 minutes avant. C’est une question de confiance. Il faut pouvoir prévenir l’autre personne si on a un empêchement de dernière minute. Si Sophie crève entre chez elle et la place du marché, faut qu’elle puisse appeler Pierre pour le prévenir sans passer par un serveur vocal. Il faut un contact direct entre les utilisateurs du covoiturage »

6 Moyenne : 3,64, pour 1 = pas intéressant, 2 = peu intéressant, 3 = intéressant, 4 = très intéressant

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Si la confirmation est nécessaire pour des questions de paiement, il faut qu’elle soit à l’initiative du système

La confirmation au dernier moment est comprise par certains pour des raisons de gestion des paiements.

« Pierre valide son départ pour pouvoir compter le nombre de trajets »

Dans ce cas, si la confirmation au dernier moment est nécessaire, elle devrait être à l’initiative du système (le système envoie un SMS par exemple), sous peine sinon d’être oubliée et de conduire à des dysfonctionnements dans le système de covoiturage.

« J’ai compris que le service appelait Pierre, pas l’inverse »

« Dans 50% des cas les gens oublieront de confirmer. Le système peut envoyer un SMS pour demander une confirmation »

« C’est au système d’envoyer le SMS et non à Pierre pour Sophie et vice versa »

« Attention à l’oubli »

Certains envisageraient plutôt une confirmation, à l’initiative du système, que le déplacement a bien eu lieu comme convenu.

Pour que le système soit utilisé régulièrement, y compris par des personnes habituées à covoiturer ensemble, il est nécessaire que la confirmation reste implicite, et que la mise en relation soit automatiquement faite par le système dès que la possibilité de covoiturage est identifiée (le cas échéant, on envisagera un rappel quelques temps avant le déplacement).

L’infirmation doit rester possible jusqu’au dernier moment.

Si la confirmation est nécessaire pour le fonctionnement du système, elle sera faite à l’initiative du système, qui par exemple enverra par SMS une demande de confirmation.

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9. UNE OPINION FINALEMENT POSITIVE SUR LE SERVICE PROPOSÉ

Une opinion positive, même si le service ne répond pas à tous les besoins de déplacement dans la région

Globalement, la perception du service envisagé est très positive, avec un vrai plus identifié et rappelé en fin de séance, particulièrement mis en avant par les deux plus jeunes : la possibilité de covoiturage pour des départs immédiats, non préparés.

« L’utilisation du téléphone pour rentrer de Bordeaux c’est vraiment génial »

« C’est un bon projet, surtout l’utilisation du téléphone, c’est génial »

« La solution du SMS est une bonne solution pour les départs non préparés »

« C’est un bon système que j’utiliserai, il a un plus par rapport aux autres sites : le téléphone »

Certains rappellent toutefois que ce service ne répondra pas à tous les besoins de déplacement dans la région (évoqué par trois personnes différentes en fin de séance) : personnes âgées qui n’auraient pas ou utiliseraient mal l’ordinateur et le téléphone portable, difficultés d’accès aux points de rencontre pour les personnes isolées et qui ne conduisent pas, …

« Il faut mettre le système à disposition de tout le monde, pas seulement les jeunes. Ça n’est pas fait pour les plus de 50 ans »

« Pour du covoiturage régulier c’est bien, mais on n’est pas sûr de pouvoir se rendre au point de rencontre, ça enlève de la souplesse »

« Pour moi, le covoiturage c’est aussi aller chercher quelqu’un. Par exemple une personne handicapée, ou sans moyens de transport »

Pour ces personnes, la collectivité, si elle met en place un service de type Hirondo, doit aussi proposer un accès à cette offre à ces personnes, voire à d’autres offres, éventuellement par le biais d’associations existantes, des mairies, …

« Il ne faut pas voir que le site. Certain n’ont pas internet et il faut assurer un relai avec ces gens par le biais d’association qui existe déjà par exemple ou les mairies »

Finalement, majoritairement une intension d’utilisation

Toutes les personnes rencontrées envisagent a priori d’utiliser Hirondo, ou pensent qu’ils l’auraient utilisé si le service avait existé :

Pour aller à Bordeaux (5 personnes) et/ou pour tout trajet en Haute Gironde (3 personnes),

Pour des trajets professionnels et pour des trajets personnels,

Au moins dans un premier temps « pour tester » (3 personnes).

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10. CONCLUSION

La perception a priori du système étant bonne, avec des intensions d’utilisation au moins « pour tester », il est important de considérer les différents aspects évoqués dans ce document, avec a minima dans un premier temps :

La recherche de la plus grande simplicité possible et notamment la simplification du processus de confirmation,

Une communication efficace pour assurer un nombre suffisant de propositions, avec une mise en avant des atouts d’Hirondo au regard d’autres modes de covoiturage déjà proposés (service d’aide au déplacement et pas seulement de covoiturage, réseau d’utilisateurs, sécurité du système, fiabilité, possibilité de déplacements occasionnels, possibilité d’utilisation au dernier moment, …),

Une information à propos des limites du système expérimenté, pour éviter les abandons rapides et les désillusions éventuelles à propos du service proposé,

Un appui, pour les choix de points de rencontre proposés, sur les pratiques actuelles (points de rencontre déjà identifiés comme tels).

Peut être dans un second temps, et après confirmation du besoin via l’expérimentation envisagée, on cherchera à proposer un service à la fois simple d’utilisation et suffisamment souple pour permettre une adaptation aux différents besoins, en termes de déplacement mais aussi en termes d’ « humanisation » du covoiturage : l’automatisation ne doit pas être la seule réponse apportée à la simplicité d’utilisation.

On rappelle par ailleurs que dans tous les cas, c’est bien sur le service d’aide au déplacement, adapté aux particularités des déplacements en Haute Gironde, que devront porter les différentes démarches mises en œuvre : intégration des différents modes de déplacement proposés (covoiturage et transports publics), pour des déplacements réguliers ou occasionnels, pour des déplacements pendulaires ou transverses, pour des déplacements courts ou longs dans la région.

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11. ANNEXE : PROTOCOLE DE RECUEIL

ACCUEIL ET INTRODUCTION

Bonjour.

On vous a expliqué ce que nous allions faire ? … Je vais vous expliquer tout ça un peu plus.

Le Pays de la Haute Gironde travaille actuellement pour la mise en œuvre de l’expérimentation d’une solution de covoiturage, pour les déplacements dans la région. Au tout début de cette démarche, avant même la définition précise du système, il s’agit d’interroger quelques habitants du Pays, dont vous êtes, pour identifier des éléments qui pourront orienter la suite des travaux.

Au cours de l’entretien, je vous présenterai un peu plus le système envisagé aujourd’hui. Avant, je vous poserai des questions pour mieux vous connaître et pour connaître vos pratiques en termes de déplacement. Puis nous parlerons plus du système envisagé, et je vous poserai encore des questions à ce sujet.

Si besoin, je vous expliquerai au fur et à mesure ce que j’attends de vous pendant cet entretien.

Avant de commencer réellement :

Avez-vous déjà des choses à dire, a priori, sur un système de covoiturage qui serait proposé par le Pays de la Haute Gironde ?

Avez-vous des questions à me poser sur la façon dont la séance va se dérouler ?

ENTRETIEN PRÉALABLE

Identification

Pour commencer, je vais vous poser quelques questions pour mieux vous situer …

Vous

Nom : .............................. Prénom : .....................................

Sexe : H F Âge : ................... Profession : ..............................

Lieu d’habitation (ville) : …………………………………….. Depuis : ………………..

Lieu de travail (ville) : …………………………………… Depuis : ………………..

La composition de votre foyer

Nombre de personnes : ……. Pour chacun : âge, profession (ou classe), ville de travail (ou de scolarisation)

Vous et internet

Utilisez-vous internet ? □ Oui □ Non

A quelle fréquence ?

□ Plus d’une fois par jour □ Plus d’une fois par semaine □ Plus d’une fois par mois □ Moins souvent

Pour y faire quoi ?

Votre téléphone portable

Disposez-vous d’un téléphone portable ? □ Oui □ Non

Lequel ? □ iPhone □ Autre smartphone □ Autre type de portable : …………………………

Avec ce téléphone, envoyez et recevez-vous des SMS ? □ Oui □ Non

A quelle fréquence ?

□ Plus d’une fois par jour □ Plus d’une fois par semaine □ Plus d’une fois par mois □ Moins souvent

Quel genre de SMS ?

A part les appels et les SMS, utilisez-vous votre téléphone portable dans d’autres situations ? (par exemple, consulter votre compte bancaire, …)

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□ Oui □ Non

Que pensez-vous des services du type consultation du compte bancaire par téléphone par exemple ? Pourquoi ? (ou tout autre service cité de type SVI)

Pratiques de transport et covoiturage

Nous allons maintenant parler de vos déplacements …

Déplacements

Combien y a-t-il de conducteurs dans votre foyer ? ………………. Et combien de voitures ? …………………..

Pour chaque conducteur, j’aimerais que vous m’indiquez les types de déplacements en voiture : d’abord les déplacements réguliers s’il y en a, avec la ville de destination, et les autres déplacements s’il y en a, aussi avec la ville de destination.

Dans votre foyer, y a-t-il des personnes qui se déplacent autrement qu’en voiture (transports publics) ? Pour quels déplacements (destination, régularité), et comment ?

Rencontrez-vous des difficultés particulières pour vos déplacements, dans la région ? □ Oui □ Non

Si oui : Lesquelles ? Résolues comment ? Implique quoi dans votre organisation personnelle ou familiale ?

Utilisez-vous les transports en commun ? □ Oui □ Non

Si oui : Lesquels, pourquoi, à quelle fréquence, sur quels trajets, difficultés éventuelles, …

Si non : Pourquoi ? Qu’est-ce qui, selon vous, vous les ferait utiliser ?

Si vous avez le choix, vous utilisez la voiture ou les transports en commun ? Pourquoi ?

Pratique du covoiturage

Si le covoiturage a été cité pour les déplacements :

Vous avez parlé de covoiturage dans vos façons de vous déplacer. Pourriez-vous me dire plus comment vous le pratiquez, à quelle fréquence, sur quelles destinations, … ?

Sinon :

Pour vos déplacements, vous n’avez pas parlé du covoiturage. Est-ce que vous savez ce que c’est ?

Vous avez déjà covoituré, ou essayé de covoiturer ?

Si seulement essayé : Pourquoi finalement ça ne s’est pas concrétisé ?

Si déjà covoituré :

Avec qui vous covoiturez, ça s’est mis en place comment ?

C’est quoi, les avantages et les inconvénients de ce système, pour vous ?

Est-ce que vous avez rencontré des problèmes particuliers à l’occasion de ces covoiturages ?

Si oui : Pourriez-vous raconter ce qui s’est passé ? Est-ce que ce type de problème pourrait vous empêcher de continuer le covoiturage ?

Pour tous

Est-ce que vous connaissez des sites de covoiturage ? □ Oui □ Non

Si non : nous verrons bientôt à quoi ça peut ressembler, mais déjà, est-ce que vous avez une idée de ce que proposer un tel site ? De comment ça peut fonctionner ?

Si oui :

Lesquels ? Vous les avez déjà utilisés ?

Selon vous, qu’est-ce qui est bien, qu’est-ce qui est moins bien, dans ces sites ? Pourquoi ?

Un site de covoiturage qui vous plairait, ça proposerait quoi, ça fonctionnerait comment ?

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Perception du covoiturage

On va bientôt voir plus concrètement à quoi ressemble le service de covoiturage envisagé. Avant, je voudrais encore vous

poser quelques questions pour me faire une idée de ce que vous connaissez et pensez de ce principe.

Si vous deviez citer quelques intérêts du covoiturage, vous diriez quoi ?

Si pas d’idées : Comme intérêts parfois cités, on trouve la disponibilité d’un moyen de transport, la réduction du coût, la protection de la planète, la possibilité de faire des rencontres, … Vous pensez quoi de tout ça ?

Et si vous deviez en citer des inconvénients ?

Si pas d’idées : Comme inconvénients parfois cités, on trouve le manque de souplesse, le manque de sécurité, le fait de voyager avec quelqu’un qu’on ne connaît pas, la difficile de trouver des personnes sur le même trajet, … Vous pensez quoi de tout ça ?

Si pratique le covoiturage : Vous avez déjà pratiqué le covoiturage. Est-ce que vous pourriez envisager de le pratiquer plus ? Pourquoi ?

Si ne pratique pas le covoiturage : Vous m’avez dit que vous ne pratiquiez pas le covoiturage pour le moment, mais est-ce que c’est quelque chose que vous pourriez envisager de faire ? Pourquoi ?

Si pratique le covoiturage

Qu’est-ce qu’il faudrait pour que vous le fassiez plus souvent, plus systématiquement ?

Si ne pratique pas le covoiturage

Qu’est-ce qu’il faudrait pour que vous le fassiez ?

Si pas d’idées : Plusieurs idées sont susceptibles d’être mises en œuvre par les services de covoiturage. Par exemple, la fait de mettre des notes et commentaires à propos des covoitureurs proposés, de rechercher automatiquement des covoitureurs sur le bon trajet, de prévoir des lieux pour se retrouver, de pouvoir modifier au dernier moment un covoiturage prévu, … Vous pensez quoi de tout ça ?

Si vous pratiquiez le covoiturage, ça serait pour vous sur quel(s) trajet(s) ? Pourquoi celui ou ceux là ?

Vous le feriez à quelle fréquence ?

LE SERVICE HIRONDO

Nous allons maintenant parler plus précisément du service Hirondo, que le Pays va expérimenter, et pour lequel vous êtes ici. Pour parler de ce service de covoiturage dans la région, je vous présenterai des images, sur lesquelles je vous demanderai de réagir, et sur lesquelles je vous poserai éventuellement des questions.

Pour que cette séance soit intéressante pour le projet, je dois savoir ce qui se passe dans votre tête quand vous découvrez le principe, et tout ce que vous pensez de ce que vous découvrez. Aussi, je vous demanderai de raisonner à haute voix, de dire tout ce qui vous passe par la tête. N’hésitez pas à critiquer, à dire ce qu’il faudrait changer, à dire comment ça se passerait pour vous, à dire ce qui est bien aussi.

Au moment où vous me poserez une question, je ne vous répondrai pas forcément tout de suite. Mais votre question m’intéresse. Je veux juste savoir si ensuite vous trouvez seul la réponse. On reviendra ensuite sur ces questions.

Je vous rappelle qu’il s’agit d’un système de covoiturage dans la région.

Déroulement par scénario :

Présenter les pages une par une (laisser réagir à mesure, dévoiler progressivement le service, éviter une lecture rapide de la suite).

Pendant la première visualisation :

o Placer l’image devant la personne, noter les réactions, commentaires et verbalisations spontanées, les questions. Ne pas répondre aux questions à ce moment (renvoi après la visualisation de l’ensemble du scénario).

o Quand l’image a été vue (pour les images avec le service mis en œuvre) :

Selon vous, qu’est-ce qui va se passer ensuite ? (noter la réponse, ne pas faire approfondir.

o Puis montrer l’image suivante

Après la première visualisation, faire revoir l’enchaînement sans s’arrêter sur chaque image. Noter les commentaires spontanés. Éventuellement, relancer en fonction des commentaires précédents, poser les questions spécifiques, en remontrant l’image correspondante si nécessaire.

Puis questionnaire post scénario, et reprise des questions laissées en suspens (en remontrant l’image correspondante si nécessaire).

A la fin, il ne doit plus rester d’incompréhensions (on interroge ensuite sur un système compris).

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Scénario 1, inscription

Pour bénéficier du service, il faut d’abord s’inscrire sur internet, sur un site dédié …

Je vous montre une première image, vous me dites ce qui vous passe par la tête en la voyant, puis ce qui va se passer ensuite

selon vous. Et on passe à l’image suivante.

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Étude préalable à l’expérimentation, rapport

Ref. : 1108_R_Hirondo_Etude préalable ERSYA/Hirondo 44/48

Si pas de réactions spontanées, au second passage faire réagir / préciser :

Image 4, « points de rencontre » : un point de rencontre, c’est quoi à votre avis ? Vous en pensez quoi ?

Image 8, profil : Selon vous, le profil ça correspond à quoi ? A quoi ça peut servir, quel est l’intérêt d’avoir ça ? Vous en pensez quoi ? Vous, qu’est-ce que vous voudriez trouver dans le profil des autres personnes inscrites ? Et qu’est-ce que vous accepteriez que les autres trouvent dans votre profil ?

A l’issue du second passage

Selon vous, à quoi va servir cette inscription ?

C’est quoi, l’intérêt de s’inscrire ?

Par question laissée en suspens :

A un moment, vous avez demandé … Est-ce que vous avez eu une réponse à votre question ?

Si oui : laquelle ? Qu’est-ce que vous pensez de ça ?

Si non : maintenant, quelle est la réponse qui pour vous serait la bonne ? Pourquoi ?

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Ref. : 1108_R_Hirondo_Etude préalable ERSYA/Hirondo 45/48

Scénario 2, opération de covoiturage

Pierre et Sophie habitent à Blaye et font des allers-retours réguliers en covoiturage pour Bordeaux.

Comme tout à l’heure, je vous montre une première image, vous me dites ce qui vous passe par la tête en la voyant, puis ce qu i

va se passer ensuite selon vous. Et on passe à l’image suivante.

Si pas de réactions spontanées, au second passage faire réagir / préciser :

Image 2 : ici, Sophie utilise son téléphone. Vous en pensez quoi ?

A l’issue du second passage :

Comment comprenez-vous ce qui se passe ici ? Selon vous, est-ce que Pierre et Sophie ont fait quelque chose, avant, pour pouvoir procéder de cette manière le matin avant de partir ?

Qu’est-ce que vous pensez de cette façon de faire ? Est-ce que ça pourrait être intéressant pour vous, pourquoi ?

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Ref. : 1108_R_Hirondo_Etude préalable ERSYA/Hirondo 46/48

Par question laissée en suspens :

A un moment, vous avez demandé … Est-ce que vous avez eu une réponse à votre question ?

Si oui : laquelle ? Qu’est-ce que vous pensez de ça ?

Si non : maintenant, quelle est la réponse qui pour vous serait la bonne ? Pourquoi ?

Scénario 3, consultation transports publics

Il est 16h et Pierre a terminé ses démarches à Bordeaux. Il souhaite maintenant revenir chez lui, à Blaye.

Une dernière fois, je vous montre une première image, vous me dites ce qui vous passe par la tête en la voyant, puis ce qui va se passer ensuite selon vous. Et on passe à l’image suivante.

Si pas de réactions spontanées, au second passage faire réagir / préciser :

Image 3 : que pensez-vous de l’information donnée ici ? Quelles informations en plus vous attendez vous à trouver en « tapant 1 » ?

A l’issue du second passage :

Comment comprenez-vous ce qui se passe ici ?

Le système propose des informations sur le transport public. Vous pensiez trouver ce type d’informations dans Hirondo ? Vous en pensez quoi ?

Par question laissée en suspens :

A un moment, vous avez demandé … Est-ce que vous avez eu une réponse à votre question ?

Si oui : laquelle ? Qu’est-ce que vous pensez de ça ?

Si non : maintenant, quelle est la réponse qui pour vous serait la bonne ? Pourquoi ?

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Ref. : 1108_R_Hirondo_Etude préalable ERSYA/Hirondo 47/48

ENTRETIEN POST MAQUETTES

Compréhension

Vous avez vu trois situations d’utilisation du service Hirondo. Si vous deviez en parler à quelqu’un d’autre en sortant d’ici, comment expliqueriez-vous le service proposé ?

Jusqu’ici, je vous ai laissé dire ce que vous compreniez de ce service. En fait, ce service se définit comme :

« Un service de mobilité sur téléphone portable, qui intègre un système de covoiturage en temps-réel et un système d'information sur le transport public à proximité. Hirondo vise à faciliter et à rendre plus agréable le covoiturage et l’accès au transport public des personnes sur des déplacements quotidiens ou occasionnels. Le principe est de créer et administrer son compte sur un site web, et d’utiliser ensuite le service sur son téléphone portable, par le biais d’une application vocale (pour laquelle on répond en appuyant sur un chiffre), et de SMS ».

Est-ce que cette définition correspond à ce que vous avez compris ? Si non, quelles sont les différences ?

Opinion globale sur le service

Maintenant, de façon générale, que pensez-vous de ce service, et l’utiliseriez-vous, pour vous ? Pourquoi ?

Dans ce service, qu’est-ce qui vous intéresse, et qu’est-ce qui peut vous gêner ? Pourquoi ?

Que voudriez-vous pouvoir faire avec ce service, pour que ça soit vraiment intéressant pour vous ?

Au contraire, qu’est-ce qui ferait que vous ne l’utiliseriez pas ?

L’usage envisagé

On imagine que les modifications que vous venez de suggérer sont mises en œuvre, et que plus rien ne vous freine pour utiliser ce service. Dans quelle(s) situation(s) pensez-vous que vous l’utiliseriez ? A quelle fréquence, pour quels trajets ?

Qui d’autre l’utilisera chez vous, et pour chacun, à quelle fréquence, sur quel trajet ?

Serez vous indifféremment covoituré ou covoitureur, ou imaginez vous privilégier l’un de ces rôles ? Pourquoi ?

Savez-vous déjà quel(s) point(s) de rencontre serai(en)t intéressant pour vous ? Lesquels ? Pour vous, quels devraient être les critères pour choisir un point de rencontre ?

En tant que conducteur, est-ce que vous accepteriez de faire un détour pour passer par le point de rencontre ? A quelles conditions ?

Le fonctionnement imaginé / souhaité

Vous avez vu trois moments d’utilisation du service. J’aimerais maintenant que vous me racontiez comment vous utiliserez le service le service, étape par étape, pour vous inscrire, pour indiquer un besoin ou une proposition de covoiturage, pour payer ou être payé si vous pensez qu’il faut payer, … Ici, je vous demande d’inventer ce qui n’était pas dans les scénarios vus, de dire les informations que vous aller rechercher, ce que vous allez faire à chaque moment, …

Pour que vous utilisiez le service, quels sont les principaux aspects de fonctionnement importants pour vous ?

Aujourd’hui, différents points de fonctionnement sont prévus. Pour chacun, je vous demande de me dire son niveau d’intérêt pour vous, et de me dire rapidement pourquoi :

Hirondo permet de mettre en œuvre le covoiturage sur des petits trajets □ Très intéressant □ Intéressant □ Peu intéressant □ Sans intérêt

Explication :

Hirondo permet de disposer des informations sur les alternatives en transport public □ Très intéressant □ Intéressant □ Peu intéressant □ Sans intérêt

Explication :

Hirondo permet de signaler les modifications en temps réel □ Très intéressant □ Intéressant □ Peu intéressant □ Sans intérêt

Explication :

Hirondo propose les actualités du service sur son site □ Très intéressant □ Intéressant □ Peu intéressant □ Sans intérêt

Explication :

Hirondo permet de confirmer les départs partagés 15 minutes à l’avance □ Très intéressant □ Intéressant □ Peu intéressant □ Sans intérêt

Explication :

Page 48: covoiturage temps réel en aquitaine

Étude préalable à l’expérimentation, rapport

Ref. : 1108_R_Hirondo_Etude préalable ERSYA/Hirondo 48/48

Que faudrait-il faire, selon vous, pour que ce système soit le mieux adapté possible à votre façon de l’utiliser ?

Pensez-vous à des services qui devraient être associés au service de covoiturage ? Lesquels ?

Le site web, il devrait ressembler à quoi selon vous ? Être comment ?

J’ai évoqué « les actualités du service », disponibles sur le site : vous aimeriez que ça corresponde à quoi et pourquoi ? A part les fonctions qui correspondent au service lui-même, est-ce qu’il y a d’autres choses que vous aimeriez trouver sur le site web ?

Ces choses, vous voudriez aussi les trouver par téléphone ? Le service par téléphone, pour l’utilisation au quotidien, il devrait être comment ?

Comment envisagez vous la participation du covoituré aux frais du covoitureur ?

Pour le moment, le principe envisagé est que la passager achète des crédits de mobilité sur le site, et les consomme à mesure de ses déplacements, et selon les distances parcourues dans les voitures partagées. Le conducteur reçoit une compensation sur ces mêmes critères. Que pensez-vous de ce fonctionnement ?

Hirondo et l’aspect social

Comment, de votre point de vue, devrait fonctionner la recherche de covoitureurs par le site ?

Avec Hirondo, vous allez voyager avec des personnes que vous ne connaissiez pas au départ. Qu’en pensez-vous ?

Qu’est-ce qui pourrait être imaginé pour que cet aspect ne dérange pas les personnes qui pourraient être intéressées par le covoiturage ?

Est-ce important pour vous que ces personnes soient aussi inscrites sur le site ? Pourquoi ?

Pour le moment, l’une des idées est de permettre de qualifier les personnes sur le site, et même d’indiquer les covoitureurs qu’on préfère. Qu’en pensez-vous ?

Maintenant que vous savez mieux à quoi correspond ce service, avez-vous d’autres choses à dire sur le « profil » des utilisateurs inscrits, qu’on avait vu au moment de l’inscription ?

Ces personnes, pour vous ça doit rester des personnes avec qui partager la voiture, ou bien ça peut être aussi autre chose ? Comment imaginez-vous les choses ?

Est-ce qu’Hirondo, en tant que service proposé par la collectivité, doit selon vous favoriser les échanges entre personnes inscrites, pourquoi et comment ?

Conclusion

Selon vous, qu’est-ce que la collectivité (ici, le Pays de Haute Gironde) doit apporter de plus qu’un autre opérateur, pour ce type de service ?

Finalement, que dirait-on de quelqu’un qui utiliserait ce service ? Et de quelqu’un qui refuserait de l’utiliser ?

Avez-vous d’autres choses à dire à propos de tout ça ?