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Destination provence Luberon, villages perchés, vallées heureuses

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VILLAGESperchés, vallée heureuse

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PHOTOS : GUILLAUME RIVIÈRETEXTE : SANDRINE BOUCHER

Alice a son « pays des merveilles », nous voilà aux portes de l’un des nôtres. Entre les Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse, le Luberon émerveille. Des sites historiques riches d’un patrimoine architectural et culturel important, une terre féconde et préservée. Convoité de tout temps par nombre d’artistes et de célébrités, le Luberon n’a pourtant pas cédé à la démesure et a conservé son authenticité. Du charme à l’état brut pour un territoire qui ne manque résolument pas d’arguments.

L La fin du jour nous avait offert une vue saisissante sur Bonnieux, violemment éclairé de rose et d’orange sur un ciel ardoise. Le Luberon n’est pas avare de contrastes. Été brûlant, hiver glacé. Terres ocre et végétation sombre. Un pied près

des Alpes, l’autre attiré par la Méditerranée. Henri Bosco, auteur du Mas Théotime en 1945 – roman qui popularisa le Luberon –, avait confié combien il aimait ces « pays secs, un peu durs, d’une dureté spi-rituelle, c’est-à-dire sans pittoresque, mais pleins de desseins secrets, animés d’une vie cachée 1 ». Notre voyage sera bercé de ces mots. De la passion, du mystère, du merveilleux. La première visite ne pouvait qu’être rendue à l’église Louise Bourgeois, à Bonnieux, une chapelle privée dissimulée der-rière de hauts murs. Tout l’humour, les cauche-mars et la sensualité qui irradient de l’œuvre de l’immense artiste contemporaine s’y retrouvent : un bénitier en marbre rose garni de seins rebondis, un confessionnal grillagé, une Vierge à l’Enfant en poupées de chiffon, un crucifi x en forme de bras ouverts et une de ses fameuses araignées sur un mur. Non seulement il est possible de toucher les œuvres, « mais c’est même conseillé ! », remarque Jacky Terris, régisseur qui accompagne la visite. L’après-midi nous emmène dans un lieu imprégné d’une autre étrangeté : l’Enclos des bories, niché dans une forêt près de Bonnieux, au bout d’une route poussiéreuse et cahotante. Nous voici comme revenus aux premiers temps de l’humanité. « Beau-coup d’historiens sont venus. Pas deux n’ont dit

Lourmarin et son château Renaissance, restauré

entre 1921 et 1923 et classé monument

historique depuis 1973.

Lacoste, ses maisons en pierre de taille, la forêt des cèdres, les vestiges du château du marquis de Sade… Une cité de caractère avec vue sur Bonnieux, le mont Ventoux et les Alpes.

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la même chose. Presque rien n’est sûr », insiste Serge Adrian, propriétaire des lieux. Il faut lais-ser courir son imagination. Dans l’immense vil-lage de pierres sèches qui a abrité des générations d’hommes et de bêtes avant d’être abandonné, le défrichage a permis de mettre au jour ce qui aurait été des ruches, des citernes, des enclos, des granges, des tours de guet ou des ouvrages défensifs. Qui étaient ces hommes qui ont brassé ces centaines de milliers de pierres ? Que s’est-il passé ici ? Les murs gardent leur silence. « Une vie cachée », disait Bosco… « Un jardin pour voir sans être vu », résume Philippe Emelin, le jardinier du jardin de La Louve.

NOBLE TERRE ET FIERS ARTISANS NOBLE TERRE ET FIERS ARTISANS Ce bel endroit à fl anc du village de Bonnieux a été conçu par Nicole de Vésian, styliste chez Hermès, qui, en 1986, à près de 70 ans, a décidé de créer ce jardin en terrasses, sans rien y connaître au départ. Le résultat est d’une élégance rare. On y trouve des coins de méditation, des petits espaces isolés et intimes, l’esprit des jardins japonais dans les grandes pierres en forme de galets, les buis tail-lés en boule, les essences en harmonie parfaite avec le paysage. Nicole de Vésian a, la première, eu l’idée d’étêter les cyprès, les protégeant ainsi radicalement du cliché provençal. Beaucoup ont essayé de copier le style de La Louve, mais sans parvenir à en saisir l’âme. La maison a eu d’autres

propriétaires, mais le jardin a gardé sa grâce ori-ginelle. Comme des colonnes antiques portant le ciel en guise de voûte, les cyprès semblent mon-ter la garde. Nos pas nous mènent le lendemain au Château la Canorgue. L’heure est aux vendanges pour Jean-Pierre Margan. Ce viticulteur passionné nous invite à un grand tour du propriétaire. C’est un homme sensible à l’« impalpable », aux résonances qui se sont créées entre les événements de sa vie, aux liens intangibles qui se tissent dans les équi-libres du vivant : le rôle des vieux murs, le passage des eaux souterraines, la respiration de la nature environnante. Dès le début, en 1979, ce pionnier qui, dit-il, « travaille à l’intuition », a cultivé sa vigne en agriculture biologique. Quand il a repris ce ter-rain familial, héritier de cinq générations, un seul hectare avait été planté, le reste n’était plus cultivé depuis vingt ans. « C’est un bon terroir et une belle terre qui n’a jamais été polluée. » Le Château la Canorgue accumule depuis les médailles d’or et les articles enthousiastes des spécialistes. Coup de cœur, coup de chance, coup de pouce : le fi lm

Jean-Pierre Margan, vigneron au Château la Canorgue, domaine lancé dans l’agriculture bio et dont les vins font référence.

Le jardin contemporain de La Louve, à Bonnieux.

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Un jardin en terrasses à l’élégance rare, avec des coins de méditation, l’esprit des jardins japonais dans les pierres en forme de galets, des essences harmonieuses…

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de Ridley Scott tourné au domaine en 2005, Une grande année, a fait connaître la Canorgue dans le monde entier. Jean-Pierre Margan n’en reste pas moins humble : « Nous sommes avant tout des artisans ».Patinette Laboureur, régisseuse et éclairagiste de théâtre à Bobigny, est aussi une tisseuse de liens. Arrivée à Bonnieux par hasard, elle cherchait à ouvrir un lieu de spectacle et a craqué pour un ancien moulin. Dix ans plus tard, le moulin est toujours en chantier et Patinette n’a pas un euro vaillant pour le terminer. Qu’importe. En 2008, elle lance Chapeau bas, l’artiste !, le seul festival de Bonnieux, qui se tient à la Pentecôte. Le public est invité à participer par une contribution libre.

« Je veux que tout le monde puisse avoir du bon-heur devant des spectacles de qualité », résume-t-elle. Les acteurs sont logés chez l’habitant, dînent avec les spectateurs. « La proximité avec les comé-diens est extraordinaire », s’enthousiasme Sylvie, qui vient tous les ans. Chaque édition est consa-crée à un thème ou rend un hommage. L’an der-nier, la régisseuse, originaire de la Seine-Saint-Denis, a sorti de l’oubli dans lequel il était tombé depuis trente ans l’un des enfants du pays : l’acteur Maurice Ronet (Ascenseur pour l’échafaud, Le Feu follet…), personnalité f lamboyante et hantée, enterré à Bonnieux. Sa tombe en forme de borie a un toit en profi l de temple aztèque qui fait écho à la silhouette du mont Ventoux.

L’église Louise Bourgeois du village. Une chapelle du XVIIe siècle réhabilitée en 2001par l’artiste du même nom.

Patinette Laboureur, organisatrice du festival Chapeau bas, l’artiste ! de Bonnieux.

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DU MARQUIS À L’AMÉRIQUE DU MARQUIS À L’AMÉRIQUE Nous quittons ce village perché pour rejoindre son vis-à-vis et longtemps rival, Lacoste. Celui-ci est aujourd’hui sous la double égide de Pierre Cardin d’un côté, et du Savannah College of Art and Design (SCAD), école d’art américaine, de l’autre. Le cou-turier a acheté en 2001 l’ancien château du marquis de Sade. Presque rien ne restait alors de « l’aimable édifi ce » – selon les mots du divin marquis – de plus de 40 pièces et trois étages qu’il avait aménagé sur la base d’une grosse demeure, reçue en cadeau de mariage en 1763. Il s’y abrite des scandales provo-qués dans la capitale, organise des pièces de théâtre, banquets, parties de jeux. Ce décor lui aurait inspiré le cadre de son premier roman, Les 120 Journées de

Sodome, écrit à la Bastille et situé dans un château de la Forêt-Noire qui ressemble trait pour trait à celui de Lacoste. Si Pierre Cardin a fait les travaux nécessaires pour sauver le château de l’arrêté de péril – mise en demeure pour travaux – qui le frap-pait et pour le rendre partiellement habitable, il n’a pas cherché à le reconstruire à neuf. Ses pans encore abandonnés à la ruine lui donnent un romantisme un brin sulfureux. Au pied du châ-teau, le SCAD a racheté peu à peu une trentaine d’anciennes maisons de Lacoste – certaines tro-glodytes –, pour y loger étudiants, salles de cours, ateliers, bibliothèque (dans l’ancien four), salle de conférence (dans l’ancienne maison forte). À l’origine, un peintre américain, Bernard Pfriem, tombé sous le charme du village dans les années 1970, y ouvre une école d’été informelle. Désor-mais, le village de 400 âmes abrite une centaine d’étudiants américains, été comme hiver, qui viennent y passer un trimestre. Un drôle de cam-pus « high-tech » et international dans un dédale de ruelles médiévales où le temps semble s’être suspendu. « Les jeunes de Lacoste sont probable-ment ceux qui parlent le mieux anglais de la région », s’amuse Cédric Moris, attaché de presse du SCAD.

RÉSIDENCE D’ARTISTESRÉSIDENCE D’ARTISTESAu revoir le Luberon du versant nord, bonjour celui du sud. Voici Lourmarin, au débouché de la combe du même nom qui sépare petit et grand Luberon. Ici, le relief doux autorise les rues larges et les tables au soleil. Gérard Isirdi s’est installé comme à son habitude dans un coin ombragé d’une ter-rasse de café en face de son atelier. Autodidacte, onzième d’une famille de 12 enfants d’ouvriers, il a appris au contact d’un petit groupe de peintres de son village, Roquevaire, dans les Bouches-du-Rhône. Avec sa femme, ils ont vécu « comme des sauvages » dans une grotte en plein Luberon, avec l’eau d’une source, sans électricité. « Nous ne vou-lions voir personne. » Au bout de cinq ans, un

Deux étudiants du Savannah College of Art and Design, école d’art américaine située à Lacoste.

Lacoste, un village de 400 âmes qui abrite une centaine d’étudiants américains, été comme hiver, forme un campus high-tech et international.

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Le Luberon n’est pas avare de contrastes. Été brûlant, hiver glacé. Terre ocre et végétation sombre. Un pied près des Alpes, l’autre attiré par la Méditerranée.

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Bonnieux, perché et planté à fl anc de coteaux, semble toucher le ciel. Faisant face à Lacoste, c’est l’un des hauts lieux de la région.

L’ancien château du marquis de Sade, acheté par Pierre Cardin en 2001. Dans les jardins et sur les terrasses, des œuvres d’art contemporain insolites, choisies par le couturier.

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Le château de Lourmarin abrite aujourd’huiune collection d’objets d’art : un pôle culturel et économique essentiel pour le Luberon.

gros rocher est tombé. Signe qu’il était temps de partir. Depuis leur installation à Lourmarin au début des années 1990, Gérard Isirdi croque la foule attablée depuis son poste d’observation favori : « Ce jeu où chacun vient regarder et se mon-trer, dont je fais aussi partie ». Les postures des corps, le passage des modes et du temps. Devant les paysages, son trait a davantage de matière et de profondeur. « Un jour, un paysan m’a acheté un tableau de son vignoble. Cela m’a beaucoup tou-ché. Il n’y a pas à mes yeux de meilleur amateur et critique : il avait fait le tableau avant moi, avec son sécateur. » La dernière étape est le château de Lourmarin, solide bâtisse Renaissance à l’écart du village. Un « cube d’or » au soleil du soir qui avait ébloui Robert Laurent-Vibert, héritier de la société Pétrole Hahn. Agrégé d’histoire et grand amoureux de la Grèce, il arracha en 1920 le château à son destin de car-rière de pierre et le restaura dans l’idée d’en faire une petite villa Médicis de Provence. Cinq cents artistes en résidence ont été accueillis depuis par la Fondation créée après sa mort prématurée, en 1925, dans un accident de voiture. Les mêmes circons-

tances fauchèrent en 1960 un autre célèbre habitant de Lourmarin : Albert Camus. L’auteur de La Peste y avait acheté une maison deux ans plus tôt avec l’argent de son prix Nobel. Sa fi lle y vit toujours. Dans La Postérité du soleil, un texte posthume coécrit avec René Char qui lui avait fait découvrir le Luberon, il laissait ces

mots pleins d’espoir et de joie : « Demain, oui, dans cette vallée heureuse, nous trouverons l’audace de mourir contents ! » §

1 Propos recueillis lors d’un entretien avec Monique Chabanne, Cahiers Henri Bosco n°27, 1987.

Gérard Isirdi, artiste peintre installé à Lourmarin.

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Des people discretsEt les célébrités ? Elles viennent, elles partent. Les peintres et écrivains ont été les premiers : Pablo Picasso, Bernard Buffet, Nicolas de Staël, Henri Bosco, Albert Camus. Puis ce fut le tour des comédiens, des chanteurs, des politiques. Pierre Vassiliu, François Mitterrand, Emmanuelle Béart et Daniel Auteuil ont été un temps des résidents secondaires. John Malkovich et Ridley Scott ont craqué aussi pour une demeure dans le Luberon. Jack Lang a encore une maison à Bonnieux, Danielle Évenou également. On aperçoit parfois le dernier chanteur à la mode à la terrasse d’un café. Pour autant, on est loin de l’ostentation tropézienne. « Ce sont des gens discrets et les habitants ne sont pas intrusifs vis-à-vis d’eux. Chacun vit sa vie. Nous ne sommes pas ici dans l’ambiance "Ibiza-champagne". Il y a eu quelques tentatives dans ce sens, nous y avons mis un terme très vite. Nous ne voulons pas que l’on vienne seulement acheter un morceau de ciel, mais faire en sorte de continuer à être une communauté vivante », observe Joël Raymond, adjoint au maire de Lourmarin.

Lourmarin, charmante bourgade située à 35 km d’Aix-en-Provence, est classée parmi les « Plus beaux villages de France ».

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Offi ce de tourisme de Bonnieux,Tél. 04 90 75 91 90.

L’enclos des boriesQuartier le Rinardas (accès par la route de la forêt des cèdres). Tél. 06 08 46 61 44,www.enclos-des-bories.fr

À proximitéSur l’ancienne voie Domitienne, le beau pont Julien construit par les Romains vers –3 av. J.-C. L’ouvrage a depuis résisté à tous les déborde-ments de la rivière du Calavon et au passage des voitures et camions jusqu’à la construction d’un nouveau pont en 2005. Piétons et cyclistes peuvent toujours l’emprunter.

À LacosteLe château du Marquis de SadeIl se visite en période estivale : appar-tements restaurés, collection de mobi-lier et d’art contemporain de Pierre Cardin, vue sur la vallée du Calavon. Un festival d’art lyrique et de théâtre se tient chaque été en juillet au châ-teau et dans le théâtre des carrières. Tél. 04 90 75 93 12,www.festivaldelacoste.com

À proximitéLa forêt des cèdres, en direction de Bonnieux, est l’une des plus belles forêts européennes de cèdres de l’Atlas, plan-tés au milieu du XIXe siècle. À découvrir au gré d’un sentier botanique.

À Lourmarin Château de LourmarinVisites du bâtiment, Festival des musiques d’été en juillet-août et évé-nements organisés toute l’année : concerts, projections, conférences, expositions. Tél. 04 90 68 15 23,www.chateau-de-lourmarin.com

SHOPPING

CéramiquesPorcelaines et grès contemporainsPOéTic Thimothée Humbert, 2, rue de la République, BonnieuxTél. 04 90 75 10 81 ou 06 40 92 87 78,www.timotheehumbert.fr

Château la CanorgueJean-Pierre et Nathalie MarganAOC Luberon, IGP et vins de pays dans les trois couleurs. Route du Pont-Julien, BonnieuxTél. 04 90 75 81 01,http://chateaulacanorgue.com

Galerie Pfriem du Savannah CollegeŒuvres des étudiants, papeterie, objets de décoration. Rue du four, Lacoste.Tél. 04 90 75 66 34.

Marché des producteurs Produits locaux, buvette, démons-tration de cuisine avec les chefs de Lourmarin et des alentours.Tous les mardis de 17 h 30 à 20 h 30.Ancienne coopérative fruitière, route d’Apt, Lourmarin. Tél. 04 90 68 10 77.

Huile d’oliveLe château des Gardis produit une huile rare : 1 500 litres seulement chaque année sur ce domaine comp-tant moins de 1 000 oliviers. La culture, la récolte, le tri des olives, le pressage dans un moulin de Curcuron sont réa-lisés avec soin par Caroline et Jérôme Texier, un couple parisien installé il y plus de dix ans dans le Luberon. Route de Cadenet, LourmarinTél. 04 90 08 51 70,http://chateaulesgardis.com

Dans l’assiette : une cuisine sans pré-tention (buffet d’entrées, plats du jour). Le décor : un charme ancien, une grande terrasse ensoleillée sur jardin. À la caisse : une note légère.Route de la gare. Tél. 04 90 75 82 00.

À LacosteLe café de France Une cuisine simple et goûteuse (salades composées, grillades, poissons) avec vue panoramique depuis la terrasse ombragée par une tonnelle. Belle salle voûtée. Possibilité de consom-mer juste au bar.Le Village. Tél. 04 90 75 82 25.

À Lourmarin Le bistrot de LourmarinUne agréable terrasse sur l’avenue qui mène au château. Pour les ama-teurs : l’andouillette de Lauris, réali-sée à base de joues de porc. Assiettes présentées avec soin. 2, avenue Philippe-de-Girard Tél. 04 90 68 29 74.

Le numéro 9Une cuisine d’ambition gastronomique et d’inspiration provençale, associant produits de la terre et de la mer. Situé au cœur du village de Lourmarin, dans une rue tranquille. Agréable terrasse. 9, rue du TempleTél. 04 90 79 00 46.

DÉCOUVRIR

À Bonnieux Église Louise BourgeoisLe Couvent d’Ô, rue Aristide-Briand Tél. 04 90 75 80 54,www.egliselouisebourgeois.com

Jardin de La LouveLabélisé « Jardin remarquable » en 2007.

CONTACTS

Offi ce de tourisme intercommunal de Bonnieux7, place CarnotTél. 04 90 75 91 90,www.tourisme-en-luberon.com

Bureau d’information touristique de LacosteLa cure, place de l’Église Tél. 04 90 06 11 36.

Offi ce de tourisme de LourmarinPlace H. Barthelemy Tél. 04 90 68 10 77,www.lourmarin.com

OÙ DORMIR ?

Cante GrilletUne vaste maison moderne, au calme, en pleine nature. Depuis les chambres, de très belles vues sur la forêt ou le village de Bonnieux, et sur des chevaux. L’accueil de Patricia est chaleureux ! Petit déjeuner en ter-rasse, au soleil. Quartier Contard, LacosteTél. 06 67 27 27 08 ou 06 86 67 95 10,www.cantegrillet.com

La CordièreUne maison ancienne remplie d’ob-jets chinés, avec un patio, au centre du village de Lourmarin.Impasse de la CordièreRue Albert-Camus, LourmarinTél. 04 90 68 03 32 ou 06 81 02 18 04,http://cordiere.com/

OÙ MANGER ?

À Bonnieux Le café de la gare

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