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Tourisme_ Petite virée à San Juan_12 Randonnée_ Trek au Waitukubuli National Trail_18 Tradition_ La pagaie, sur les rives de l’art tembe_34 AIR ANTILLES ET AIR GUYANE ONT LE PLAISIR DE VOUS OFFRIR Le Bon Air MAI/JUIN 2014 Tourisme_ Petite virée à San Juan_12 Randonnée_ Trek au Waitukubuli National Trail_18 Tradition_ La pagaie, sur les rives de l’art tembe_34 #20

Le Bon Air Antilles & Guyane n°20 Mai-Juin 2014

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Le 20ème numéro du magazine de bord d'Air Antilles et d'Air Guyane, compagnies aériennes des Caraïbes

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Page 1: Le Bon Air Antilles & Guyane n°20 Mai-Juin 2014

Tourisme_Petite virée à San Juan_12

Randonnée_Trek au Waitukubuli

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AIR ANTILLES ET AIR GUYANE ONT LE PLAISIR DE VOUS OFFRIR

Le Bon AirMAI/JUIN 2014

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#20

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Directeur de PublicationChristian MARCHAND

Responsable d'ÉditionNadège CERETTO

Conception/RéalisationAgence Blue Marine

RédactionN. Ceretto avec l’aide de C. Bulot, JF Font, G. Lemenn, D. Vidal, A. Izal, JM Montoute, M. Kellaou, Y. Cimadure-Mery, T. & J. Lauzéa, M. Maurin, M. Lantin, E. Marie, E. Babel, S. Wybo,A. Bargat, S. Barbier, F. Barbier, J. Théodore, C. Réveron, J. Latidine, M. Moïso, C. Adam, L. Taris, L. Coutrot, L. Larairie,C. Le Pape ; Littérature – Blanche Delmas & Baptiste Rossi ;Musique – Math Yass ; Jeu – D. Poncet ; VIP-971 - B. Michaux-Vignes & BNP Paribas ; VIP-972 – Tifox ; VIP-973 – K. Vulpillat ;VIP-IDN – F. Gurieri & BDAF.

Crédits PhotosN. Ceretto ; B. Paris ; Y. Cimadure-Méry ; Y. Couvrand ; G. Aricique ; A. Courcoux ; L. Chamoiseau ; M. Moïso ; Lbabe ;Frères Lauzéa ; Optimumcreabis ; Discover Dominica Authority ;Atrium ; Jardin Malanga ; Porsche ; Action Images Panoramic ;Fox International Channels France ; R. Armando pour Terre deBlues ; T. Montford pour le CNES ; JF Paga pour Les EditionsGrasset ; G. Germain pour le Comité Martiniquais du Tourisme ;N. Perez pour GIE Tahiti Tourisme ; T. Gruda pour l’office detourisme de Saint-Joseph (972), G. Feuillet, K. Joseph, J. Amietet G. Fradet pour le musée des cultures guyanaises et le parcamazonien de Guyane ; M. Kellaou pour l’établissement scolaireR. Rechou ; ARENA Creative, DPIC Center, Elementals, Maratr,Loflo 69, Alucard 2100, Africa 924, S. Pavone, T. Michael-Morgan,G. Holliday, S. Deng, G. Borbolla, V. Shanin, K. Wunderman, P. Hofmeester, C. de Brujine, PY Babelon, P. Wollinga et J. Lyepour Shutterstock ; © Tifox Bruno ; F. Gurieri – Le Pélican ; K. Vulpillat – D’Klik Sarl ; Hemis.fr ; Google Images.

Direction ArtistiqueMarc PRAQUIN

Régie PublicitaireHélène : 0690 47 03 38Marie : 0690 71 82 98

ImpressionAntilles Imprimerie

Papier provenant des forêts gérées durablement.

6 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

“ÉditoChers Passagers,

Vous avez été nombreux à profiter de nos offres

promotionnelles de Pâques et tenions, en préambule,

à vous en remercier chaleureusement. Nous sommes

bien conscients que votre fidélité, chaque jour grandissante,

contribue largement à l'essor actuel de nos deux compagnies.

Nombreux sont celles et ceux qui sont allés se mettre au vert

en Dominique, découvrant ainsi notre nouveau forfait Madikera

avec le Fort Young Hotel de Roseau. J’en profite donc pour vous

inciter à réserver au plus tôt vos vols et/ou packages pour les

grandes vacances, car plus vous bookez tôt, plus nos tarifs

sont avantageux… Pensez-y !

Grâce au nouvel ATR 600 d’Air Antilles (NDLR : le plus moderne

de la région) et à nos récents partenariats avec Air France, Corsair

et Win Air, le ciel bleu des Caraïbes est plus que jamais ouvert :

après la Dominique et Juliana (Sint Maarten), de nombreuses

autres destinations seront bientôt à portée d’ailes…

Concernant Air Guyane, un récent partenariat a été mis en place

avec le Parc Amazonien, vous offrant désormais une immersion

totale au coeur des richesses de la faune et de la flore guyanaises.

N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre agence agréée.

Un autre partenariat est à venir entre le pôle emploi, la Région

Guyane et la compagnie, pour également permettre aux

demandeurs d’emploi de se déplacer plus aisément.

Tel un bon 20, notre magazine de bord Le Bon Air se bonifie

avec le temps et célèbre aujourd’hui sa vingtième édition.

Le nombre croissant de fans, notamment sur Facebook

(NDLR : plus de 6400 fans) nous enchante ; nous en profitons

donc pour remercier tous les annonceurs et lecteurs qui

participent à son épanouissement sur terre comme au ciel.

Très bonne lecture et bon vol,

Christian Marchand

Président Directeur Général

Air Antilles & Air Guyane

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Tourisme_12

Escapade_16

Randonnée_18

Ailleurs_22

Découverte_26

Nature_30

Tradition_34

Cinéma_38

Talent_40

En Cuisine_42

Festival_44

En Région Guadeloupe_46

Artiste_50

Sport_52

Nautisme_54

Spectacle_58

Économie_60

En Région Guyane_62

Bon plan_64

Portrait compagnie_66

Littérature_68

Au féminim_72

Mode_74

VIP_76

Hôtellerie_84

Auto_86

Audiovisuel_88

Musique_90

Coaching_92

Solidarité_94

Jeux_98

Agenda_102

Mai /Juin 2014

Sommaire

10 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

#20

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12 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

d’une petite virée à San Juan ?

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Envie

Tourisme

Et si vous vous laissiez tenter parun week-end ou une petite semaineà l'heure hispano-américaine ?

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Le Bon Air. Mai /Juin 2014 13

Tourisme

A l’Est de la République Dominicaineet à l’Ouest des Iles Vierges, Porto-Rico – berceau de la civi lisation

précolombienne taino - étire à l’infini sespaysages mythiques et colorés… Sonambiance festive et décontractée attireles croisiéristes de toute la Caraïbe etles Américains bien sûr …qui viennents’y ressourcer. Ciel clément, collinesverdoyantes, mer tiède et juste cequ’il faut de soleil et de vent pourprendre goût aux vacances…

Fondée en 1521 par les Conquistadors,San Juan s’affiche comme l’une desplus ancestrales cités de l’Amérique(après Cuzco au Pérou). Les remparts ettous les murs de sa vieille ville, classée

par l’UNESCO, racontent la même histoire : celle de l’esclavage et d’uneloin taine confrontation de 1898 entrel’Espagne et les USA qui lui confèredésormais cette identité si singulière, à la croisée des cultures (NDLR : Porto-Rico est aujourd’hui un état libre associédes USA ; le pays dispose de son propredrapeau mais n’est pas représenté auxNations Unies).

Rendez-vous d’abord près des forte -res ses d’El Morro, à la pointe de lapéninsule, et de San Cristobal : ici,les murmures de la pierre se mêlentaux chuchotements de la houle et desembruns. De gros iguanes lézardent.Puisqu’à deux pas, passez ensuite par

le musée Casa Blanca et El Museode las Americas – dans les anciennescaser nes de Ballaja. Plus tard, en lon-geant les promenades El Paseo d’ElMorro et El Paseo de la Princesa, enbord de mer, vous apercevrez les ful-gurantes hauteurs des gratte-ciel quitranchent avec les décors plus authen-tiques de la Vieja Ciudad. Sans douteaurez-vous une petite faim après cettebalade… Vous rejoindrez alors le portet ses stands gourmands de churros etjugos. Prenez votre goûter sur la Plazade Armas près de l’Hôtel de Ville, flânezsur la Plaza Colon et pour suivez jusqu’àl’église gothique San José construiteen 1532. Ne rentrez pas les mains vides !Shoppez quelques cigares, chapeauxartisanaux et mas ques en noix de cocosur Fortaleza Street. Dans les couleursrougeoyantes du coucher du soleil, pho -tographiez les enfilades de balcons enbois mouluré sur les imposantes faça -des coloniales de 1900 qui entourentEl Capitolio (le Parlement).

1. Farandoles de façades colorées dans le Vieux San Juan - 2-5. Vue panoramique de San Juan depuis la mer ou depuis le ciel3. Jolie vue sur les coupoles rougeoyantes dans le coucher du soleil - 4. Iguane prenant le soleil - 6. Une des petites tours du fort El MorroCrédits photos : ARENA Creative, Sean Pavone, Timothy Michael Morgan, Gillian Holliday et Songquan Deng pour Shutterstock

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Le lendemain, autorisez-vous unemati née farniente à la plage. Cap àl’Est de San Juan et ses kilomètresde sable fin et d’eau irrésistiblementchaude et trans parente. A Condadoet Isla Verde, surtout le dimanche,vous croiserez beau coup de famillesporto ricaines venues pique-niquer sousles doux alizés ; parents et enfantss’amusent à regarder voler leurs cerfs-volants… Les novices en surf et enplon gée pour ront, quant à eux, s’exercer

respectivement à Punta Las Marias,La Ocho, au Pocita Underwater Parkou à Condado Reef. Et oui, en find’après-midi, avant que les grenouil lesCoqui n’entament leur ronde sonore,longboarders et bodyboraders aimentse mesurer aux derniers rouleaux del’Atlantique.

Dès la nuit tombée, San Juan succombeà la fiesta latina et vibre aux rythmesendiablés de la salsa et de la bomba,variante régionale typique. Ca dansedans toutes les rues, et mojito* et pinacolada* coulent à flots (NDLR : *pourvotre santé, attention à l'abus d'alcool).

Des amateurs de combats decoqs parmi vous ?

Héritage espagnol, les peleas de gallos mettent encore en ébullitionles Portoricains, qui parient parfoisde petites fortunes sur leur championpréféré. Dans les arènes officiellesd’Isla Verde, les coqs sont bichon-nés, lavés puis placés dans deuxcages de verre séparées, poséesface à face, le temps de prendre les paris. Deux minutes, pas une de plus, et les plumes volent déjà ! (source : www.routard.com)

14 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

Tourisme 5

A voir / à faire :

■ Puertorico Experience Tour (visiteautoguidée de la ville en français) ;

■ Les forts San Cristobal & San Felipe del Morro ;

■ La Galeria Nacional et El Museode las Americas (peintures localesdu 16ème au 20ème siècle) ;

■ Les quartiers d’El Viejo San Juan,

du Condado et de La Isla Verde ;

■ Les bars/restos de Cuatro Sombras,

d’El Picoteo et de La Perla.

Pour en savoir plus, consultez les

sites www.office-tourisme-usa.com/etat/

porto-rico et www.seepuertorico.com

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à Cœur Bouliki16 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

Escapade

Une boufféed’oxygène

Profitez d’un congé pour fouler le cœur vert de laMartinique ! Rdv est donné au quartier Durand deSaint-Joseph, commune conviviale et nature entreFort-de-France et Le Lamentin…

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Le Bon Air. Mai /Juin 2014 17

Au beau milieu de la forêt…Belle Étoile, Bambou du Champ,Chapelle, Sérail, Morne des

Olives, Gondeau, Allé-Choco, Bois Neuf,Bois du Parc, Rosière, Rivière Monsieur,Séailles, Salubre, Long Bois, Rabuchon…Autant de quartiers de Saint-Josephpour la plupart recouverts de densesforêts dans lesquelles il fait bon prendrele frais… Dans ces environs luxuriantsbien ombragés, les sentiers grimpent !En famille ou entre amis, escorté parde jolis papillons et colibris, on vient s’ydéfouler quelques heures, (re)découvrirle doux parfum des fleurs tropicales etla belle hauteur des multiples espècesd’arbres exotiques. Tout au long du par -cours, on se laisse bercer par le chantmélodieux des oiseaux et le clapotis plusou moins bruyant de la rivière Blanchequi, descendant tout droit des pitonsCarbet et Lacroix, traverse, limpide etrevigorante, ces contrées verdoyantes.

…Coule une rivière :

Très côtoyé - surtout le week-end carles Foyalais viennent s’y détendre et sebaigner - Coeur Bouliki a dernièrementété réaménagé. Partons en balade surla boucle de Rabuchon (8km / 3h), lelong du torrent à l’écume neigeuse etbouillonnante qui alimente en eau pota -ble Fort-de-France mais aussi le centreet une partie du sud de la Martinique...Près du gué débute le sentier forestiern°7 balisé par l’ONF (NDLR : suivre lasignalétique point blanc cerclé de jaune).Bien équipé - chaussures de ran donnéeet petit ciré en cas d'averse - on traversedes passerelles suspendues sur l'eauavant de s'engager dans la tiédeur de

mahoganys et d’imposantes fougères.Certes, il faut crapahuter (un peu plusde 300m de dénivelé), acceptant quequelques ananas-bois et bégonias nousescortent jusqu’en haut du morne. Sur lechemin du retour, au niveau de la cabanedes chasseurs du plateau du Labouto,quelques vaches sympas et le panoramaqui s’ouvre sur la baie de Fort-de-Francequand la brume s’évanouit récompen-sent les efforts précédemment fournis.Une fois en bas, les remous vivifiantsde la rivière s’offrent en jacuzzi à cielouvert et l’on ne se fait pas longtempsprier pour s’y plonger. Et bien sûr, à touteheure de la journée, carbets, bancs debois et rochers déclinent leurs assises àceux qui veulent pique-niquer ou goûteravant de siester tout en gagnant unhâle doré…

En bref : Cœur Bouliki a été créé enjuillet 1983 sous l'impulsion de l'ONFet en partenariat avec la communede Saint-Joseph. Ce site, parrainé ily a plus de 30 ans par Gisèle Baka,artiste locale, représente le poumonvert de la Martinique, soit près de1500 hectares de forêts.

Itinéraire : prendre la direction dustade de Saint-Joseph par la N4. A l’arrivée, un panneau indique Cœur Bouliki. Emprunter alors laD15b qui mène au Morne desOlives. A l’inter sec t ion, tourner àgauche et poursuivre jusqu’au bout(10 minu tes), puis passer à guépour accéder à l’aire de repos.

A voir/faire dans les environs :

■ La Grotte de Lourdes a été amé na -gée sur Saint-Joseph dans un mou -ve ment de ferveur suscité jusqu’enMartinique par les 18 apparitions en1858 de la Vierge Marie à BernadetteSoubirous. A l’époque, l’HabitationBelle Etoile offre à la paroisse un boutde terrain aujourd’hui encore dédiéà la grotte inaugurée en décembre1904. Des pèlerinages continuentde s’y dérou ler chaque année enfévrier, en mars et à Pâques ;

■ L’Eglise de Saint-Joseph– mignonne réplique martiniquaise deNotre Dame de Paris - s'est inscritetel un projet de longue haleine. C’esten 1879 que l’abbé Maillard désignel’empla ce ment de la construction sursa propriété de Rosière. Grâce à desdons financiers et à la sueur de fidè lesvenus apporter mains fortes, l’édi -fice va être achevé en 1898. Deuxtours vont le compléter en 1930.

■ La distillerie Dillon ; www.rhums-dillon.com

Pour les infos contenues dans ces pages, nous remercions lasection randonnées LAMONTAYPELÉ AVENTURES ainsi que :

■ Le Comité Martiniquais duTourisme :

Pointe de Jaham 97233 Schœlcher

Tél. : 05 96 61 61 77

Fax : 05 96 61 22 72

Email : [email protected]

Web : www.martiniquetourisme.com

■ L’Office de Tourisme de Saint-Joseph

Tél. : 05 96 57 88 95

Email : [email protected]

Web : www.saintjoseph-martinique.fr

■ L’Office National des Forêts de Martinique :

78, route de Moutte BP-578 97207Fort-de-France cedexTél. : 05 96 60 70 70

Fax : 05 96 63 56 67

Email : [email protected]

Web : www.onf.fr/martinique

Escapade

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1. Petit canyon de la rain forest martiniquaise2. Pique-nique à la Rivière Blanche3. Joli colibri croisé au fil de la baladeCrédits photos : Office de Tourisme de Saint-Joseph - Thierry Gruda ; DPiX Center et Elementals pour Shutterstock.

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18 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

Trekau Waitukubuli National Trail

Randonnée Vivre intensément la jungle… Voilà ledéfi des marcheurs qui se lancent à laconquête du Waitukubuli National Trail,en plein cœur d’une Dominique qui adécidé de se donner toute entière…

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Page 19: Le Bon Air Antilles & Guyane n°20 Mai-Juin 2014

Le Bon Air. Mai /Juin 2014 19

Randonnée

L e Waitukubuli National Trail, un projet de longue haleine : …Et pour cause : pour concrétiser

sa mise en place, il a fallu rassurer lescommunautés esseulées qui n’avaientjusqu’alors jamais eu l’habitude d’êtresollicitées par des promeneurs en quêted’une nature vraie… Parce qu’il existeune différence notoire entre les villes dela côte et les villages des monta gnes, il s’agissait de créer du lien entre leslocaux et les premiers trekkeurs. Cetra cé se veut un symbole de solida ritéen louange à la sauvegarde d’une naturetrès choyée, nous a confié l'un des res -ponsables chargé de la reconnaissancedu circuit.

Et si vous amadouiez Dame Nature ?!

Waitukubuli – grand est son corps –ainsi dénomme-t-on la Dominique,écrin authen tique et préservé où, cha -que jour et chaque minute, est honoréeMère Nature. Dans cet éden aux eauxsoufrées et aux murs d’émeraude nousattend un challenge aussi verdoyant

qu’euphorisant : traverser l’île, saribam belle de collines volcaniques,plonger dans ses cascades vaporeu -ses, s’émer veiller de ses paysagestièdes et brumeux, sympathiser avecses habitants – chaleureux, multiples,intrigants. Autant de promesses com-blées au fil des efforts fournis le longdes 14 étapes du trek cumulant 56cols, 28 ponts et 185 kilomètres...

Une expérience bluffante :

Financé par l’Union Européenne et dirigé par le gouvernement dominiquais en partenariat avec leConseil régional de la Martinique, le Waitu ku buli National Trail a ouvertson sen tier balisé et aménagé(abris, bancs, bivouacs et ponts)début 2011. Rencontre avec la nature et les Dominiquais se veulentles maîtres-mots de cette luxurianteaventure initiée en 14 étapes, à tentersur 10 jours d’affilé ou à l’occasion de quelques week-ends distincts.Quelle que soit l’option que vouschoisirez, ne manquez pas les par-cours entre Scotts Head et MorneTrois Piton, à partir de Portsmouthau Nord, ou entre Wotten Waven, la Vallée de la Désolation et le Boiling Lake (cf. Bon Air N°9).

14 étapes distinctes composentle Waitukubuli National Trail :

■ Scotts Head to SoufriereEstate (7 km – 3h30)

■ Soufriere Estate to BellevueChopin (11 km – 5h30)

■ Bellevue Chopin to WottenWaven (15 km – 5h30)

■ Wotten Waven to Pont Casse (12 km – 5h)

■ Pont Casse to Castle Bruce (13 km – 5h)

■ Castle Bruce to Hatten Garden(15 km – 6h)

■ Hatten Garden to First Camp (13 km – 5h)

■ First Camp to Petite Macoucherie(10 km – 7h)

■ Petite Macoucherie to ColihautHeights (10 km – 7h30)

■ Colihaut Heights to Syndicate(6.5 km – 3h30)

■ Syndicate to Borne (10 km – 6h30)

■ Borne to Penville (10 km – 6h30)

■ Penville to Capuchin (8 km – 4h)

■ Capuchin to Cabrits National Park(11 km – 4h)

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1-5. Cascades magnifiques au fil des marches quotidiennes - 2. Une des cabanes de bois croisées le long du parcours3-6. En randonnée dans la canopée... - 4. Envoûtant panorama sur la rain forestCrédits photos : Discover Dominica Authority ; Gerardo Borbolla, Valery Shanin et Karen Wunderman pour Shutterstock

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Tous les secrets d’un joyau vert…

C’est marrant comme – une fois immer gédans la forêt primaire – le moindre bruitinterpelle… Le vol timide d’un ara, le buti -nage assidu d’un colibri, le bruissementd’un insecte ou d’un petit mam mifère…des petits riens qui apportent beaucoup

au gré de notre cheminement dans lacanopée. Et, à peine quelques secon -des plus tard, un magique panorama,humide mais clair, qui s’ouvre sur lesSaintes en toile de fond. Bienvenue à"Là-Haut", bout du bout de la pointeNord de l’île.

Grâce au Waitukubuli National Trail, laDominique dévoile ses plages noires,ses reliefs acérés et sa belle et vastedensité verte, impressionnante et pour-tant si humble. A Scotts Head, au Sud,"Quartier français" nous ramène à l’épo -que des colons : parmi les vieilles pierresd’anciens propriétaires terriens, à l’ombredes manguiers, on croit encore enten-dre les chants des champs, ceux quidonnaient du courage aux personnelsserviles battant la canne ou récoltant lecafé. Entre Pont Casse et Castle Bruce,on emprunte d’ailleurs les antiqueschemins des esclaves marrons pourrejoindre les actuelles contrées rastasqui ne cessent d’entonner les indémo-dables airs de Marley. Ici, plus besoinde CB, l’existence s’écoule tranquille-ment, dans le clapotis des rivières etau fil des cueillettes d’ananas, cocos,caramboles, papayes et avocats.

Pour les infos et photos contenuesdans ces pages, nous remercions :

■ Le Waitukubuli National TrailProject : Pont Casse P.O. box 792 - Roseau Tél. : 767 266 3593 ou 767 440 6125Email : [email protected]

■ La Discover Dominica Authority :

Financial Centre (1st floor) – Kennedy Avenue – Roseau

Email : [email protected]

■ L’antenne parisienne du tourisme en Dominique :

Tél. : 01 53 25 03 55

Email : [email protected]

Web : www.authentique-dominique.com

20 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

Randonnée 4

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22 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

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L’Egypte,bien au-delà du Nil

Comme de nombreux pays de l’Afriquedu Nord, l’Egypte connaît depuis 2010différents mouvements de rébellion quientachent son image. Vraiment dommagepour ce territoire qui jouit pourtant d’unehistoire et d’un patrimoine incroyable…En souvenir d’un séjour inoubliable, Le Bon Air a voulu lui rendre hommage…

Ailleurs

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A u fil du Nil…Revenons 4 ans en arrière… en janvier 2010, juste avant

le printemps arabe, se remémore Nadège Ceretto, chargée éditorialedu magazine Le Bon Air. Nous avionsd’abord passé quelques jours au Caire,une capitale qui vraiment interpelle.Cosmopolite, grouillante de monde etde nationalités, vive, contrastée…

Où mosquées, musées, théâtres et opéras élèvent leurs bâtisses tour àtour authen tiques et contemporainesdans un cortège de klaxons et de pié-tons traversant les souks, les cime-tières et les marchés. Au petit matin,lorsque les minarets se répondent enécho dans la brume citadine, il fautpartir rejoindre les pyramides, en péri-phérie de la ville… Elles attendent queRâ – Dieu du Soleil – gentiment se lèveet dévoile leurs hauteurs de pierres,imperturbables, qui dominent la fasci-nante capitale, l’imposant Sphinx etl’étonnant désert, ocré et silencieux.C’est en s’enfonçant plus encore dansla vallée creusée par le fleuve que levoyage gagne en magie… Le Nil et ses rivages se déclinent en autant decouleurs féériques que lotus, papyrus,palmiers et acacias embellissent. Achaque escale, les temples, toujoursplus hauts, toujours plus grands, intri-guent toutes les curiosités et suscitentle respect… Le berceau des pharaonsn’a jamais si bien porté son nom !

Karnak, Louxor, Edfou, Assouan, Philae…Jusqu’à la Vallée des Rois, le spectaclene cesse de surprendre… dans le bonsens ! confie Nadège avant de préci -ser : dans les contrebas désertiques letombeau de Toutankhamon laisse son-geur… Une halte au charmant villagedes Nubiens est la bienvenue, sansoublier auprès de l’ensemble des tem-ples - avec une mention toute spécialepour celui d’Abou-Simbel, classé parl’UNESCO – puis du mausolée d’AghaKhan, du monastère St-Simeon, et dubarrage du lac Nasser…

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Ailleurs

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1. En croisière au fil du Nil... - 2. En bordure du Caire et du désert, le Sphinx et l'une des fameuses pyramides de Gizeh... 3. Karnak et ses imposantes colonnes - 4. Temple de Philae au coucher du soleil et depuis les eaux...5. Gravure du temple de Kom Ombo - 6. Abou Simbel, temple classé à l'UNESCO - 7. Village nubien sur les bords du NilCrédits photos : Nadège Ceretto ; Baptiste Paris

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…et plus loin encore :

Pour ceux qui cherchent le deal par faitentre vacances culturelles, sportives etreposantes, l’Egypte peut répondre parl’affirmative… Partons cette fois sur sescôtes méridionales, entre El Alamein et Masra Matruh, renchérit Nadège. Et attardons-nous, pourquoi pas, àAlexandrie - sa nouvelle bibliothèqueultra moderne, la colonne de Pompée,les catacombes de Kom El-Shougafa,la cathédrale de St-Marc, la forteresseQuaitbay - puis dans les stations bal -né aires de Porto Marina, Sidi AbdelRahman et Marasi. Près de la merRou ge aussi les plages invitent à labaignade et à la plongée sous-marine,notamment à Sharm El Sheikh et Hur-ghada (NDLR : si le cœur vous en dit,prolongez le séjour jusqu’à Petra enJordanie). Les passionnés de photo-graphie aimeront aussi s’éterniser parmiles interminables étendues de dunesdorées, les canyons et les quel quesoasis qui constituent le désert occiden -tal du pays. Sans doute y côtoierez-vousdromadaires, gazelles, lynx, scorpionset crocodiles…

Rencontre avec une civilisation brillante :

Visiter l’Egypte, c’est renouveler avecprès de 3000 ans d’histoire… Un récitavec un grand «H», puisqu’ici a été inventée une écriture peu banale sousforme d’idéogrammes – les hiérogly phes,qui tapissent toutes les constructions,aussi imposantes soient-elles. A contem -pler ces mastodontes de pierres et desable, on ne peut qu’attester que legenre humain était là bien sorti de la pré -histoire… C’est l’Egypte des Pharaons,celle qui s’est offerte, monumentale ettoute entière, au patrimoine mondial,s’enthousiasme Nadège.

A voir / à faire :

■ La vallée du Nil (Le Caire, Karnak,Louxor, Assouan, Abou-Simbel)

■ La côté Nord et Alexandrie

■ La mer Rouge

■ Le désert occidental

Pour davantage d’infos sur ladestination et avant de partir,merci de consulter les siteswww.diplomatie.gouv.fr et http://fr.egypt.travel/

24 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

Ailleurs

En bref :

L’Égypte s’établit essentiellement

en Afrique du Nord-est, sur la côte

Sud de la Méditerranée orientale.

Avec plus de 85 millions d’habitants,

il s’agit du troisième pays le plus

peuplé d’Afrique derrière le Nigeria

et l’Éthiopie. On y parle l’arabe

(langue officielle), quelques dialectes

(égyptien, siwi, copte, nubien) etbien sûr le français et l’anglais. Largement ouverte sur le tourisme,l’Egypte souffre aujourd’hui des con -sé quences des révolutions qui lafrappent depuis fin 2010 (son sec teurindustriel tourné sur le pétrole, le gaznaturel et les activités liées au Canalde Suez ne suffisant plus pour sub-venir à l’économie globale du pays).

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Tousfans de tatouages ?!

Découverte Aujourd’hui, en France, qu’elle l’exhibe ou non, une personne surdix aurait un tatouage… Phénomène de mode diront certains…Pourtant, voilà déjà bien longtemps que ce stigmate indélébile de la peau caractérise les populations : quelle que soit sa fonction- thérapeutique, identitaire, rituélique ou esthétique – il marque laplupart des civilisations et l’ensemble des générations…

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Découverte1. Buste et avant-bras ornés de tatouages d'inspiration polynésienne - 2. Visages maoris tatoués 3. Mains marquées au henné - 4. Tatouage facial tribal d'une habitante d'Arusha en Tanzanie5. Tatouage de beauté d'une jeune fille de Nosy Be (Madagascar)Crédits photos : GIE Tahiti Tourisme - N. Perez ; Patricia Hofmeester, Chantal de Bruijne, Pierre-Yves Babelon et Africa 924 pour Shutterstock

A chacun le sien !

On distingue divers styles dans l’art dutatouage. D’abord, le tribal, noir etgris, selon un graphisme de lignesépaisses commémorant - le plus sou - vent autour du bras, sur l'épaule, dansle bas du dos, sur les hanches ou laface intérieure des jambes pour leshommes, sur les mains, les poignets,les pieds, les chevilles et l'arrière desoreilles pour les femmes - des sym-boles primitifs ou des motifs abstraits.Ensuite, il y a le pointilliste, réalisépartiellement ou intégralement à basede points. De son côté, le réaliste,des portraits pour l’essentiel, se veutaussi très sollicité. Le old school, noiret coloré, s’avère façonné de contoursépais et d’inspiration assez rock’n’roll(guitare, rose, pin-up, tigre, ancre debateau…). Le new school, plus mo -derne, avec davantage de dégra dés,aux lignes larges et bien marquées,s’inscrit dans le courant des BD,comics et mangas. Le biomécani -que donne l’impression de "déchirer" la peau (univers de la science-fictionet du cyberpunk). Et enfin, le gothi -que, plutôt macabre, fait référenceà des créatures fantastiques et/oudémoniaques. Vous l’aurez doncassimilé, certains motifs s’inspirentd’influences asiatiques (poissons,dragons…), poly nésiennes (lignescourbes, requins, raies, tortues, lézards…) ou celtiques (entrelacs de croix notamment).

A fleur de peau…Le tatouage – ornementation àl’encre insérée entre 1 et 4 milli-

mètres entre le derme et l’épiderme –semble avoir intégré les us de maintespeuples depuis des ères désormaisloin taines. Un corps retrouvé en 1991dans un glacier d’Italie, dépouille d’unchasseur du néolithique, portait destraces sous-cutanées au niveau desarticulations, sans doute pour atténuerdes rhumatismes liés à l’arthrose.Avant cette découverte, d’autres momiesféminines, égyptiennes et asiatiques, res -pectivement de 2500 et 500 avant JC,avaient déjà fait l’objet du même constat,orien tant cette fois les arché ologues etanthropologues sur des tatouages ritu -éli ques plutôt tournés vers le spirituel.Ainsi donc, il demeure difficile de dateret localiser les prémices de cette pra-tique qui permit – et permet encore –dans certaines tribus du monde, dedifférencier les classes sociales, lesclasses d’âges, d’identifier les serviles,les assassins, les hors la loi…

…Les civilisations le révèlent :

C’est parmi les peuples dits "primitifs"– et particulièrement en Polynésie - quele tatouage, ornements du corps venusdes Dieux, s'est le plus vite démocratisé,décrivant le statut social et religieux del'individu, à la façon d'un écrit biographi -que. Par exemple, l'ordre suprême de laclasse des Arioi se caractérisait notam -ment par les jambes tatouées. Au fil deleur vie, les membres d'un clan arborentfièrement divers motifs organisés sur leur

corps, mettant ainsi en exer gue leur sta -tut, leur prestige et leur apparte nance àune communauté (NDLR : aux Marqui -ses, à l’exception des paumes et de laplante des pieds, l’anatomie toute entièreest marquée. Notons que celui qui n’apas le dessus des mains tatoué ne peutpas se servir dans la marmite commune).Réalisé par un ta-ta-tau (frappeur), seul ousous la directive du tahu'a ta-ta-u (maîtredu tatouage), le tatouage pouvait êtreentrepris dès les premiers rites initia-tiques du passage à l'adolescence outaure'are'a signalé par l'arrivée desmenstruations féminines ou de la super -cision pour les garçons (généralemententre 10 et 12 ans). Ensuite, la pratiquese prolongeait tout au long de la vie dechaque individu. Pour s'adonner à cetart, les tatoueurs fabriquaient un ta- àl'aide d'un manche en bois à l'extrémitéduquel ils attachaient une sorte de petitpeigne conçu de dents de poissons etd'os d'oiseaux. Ils trempaient ce peignedans le colorant noir obtenu à partir dela suie de noix de bancoulier brûlée, etle plaçaient sur la peau avant de taperdessus avec un bâton, ce qui imprégnaitl'épiderme de gravures pérennes, aurythme de chants cérémonieux et dedouleurs courageusement endurées.Notons qu'une fois apposés, les motifsou tau deviennent sacrés et tapu, c'est-à-dire qu'ils s'inscrivent dans l'intimitéde celui qui les porte (NDLR : pour lesMaoris de Nouvelle-Zélande, le tatouagedu visage dénommé Moko anticipe surla cérémonie de mariage ; il boosterait- dit-on - la libido et garantirait doncl’arrivée imminente du premier enfant).

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Changement de programme au Japonoù dès le 5ème siècle le tatouage à l’encrede Chine sert à punir les criminels et àidentifier les prostituées ; on comprenddonc pourquoi, encore à l’heure actuelle,cette pratique est considérée commevulgaire par la majorité des Asiatiques(NDLR : néanmoins, chez les Yakunas,on tatoue le corps dans son intégralité ;chez les Aïnous, on poinçonne les mainsdes femmes dès la puberté pour qu’ellesse vident de leur sang impur avant de se marier ; c’est aussi au Japon que leKakushibori - à base de poudre de riz, quine devient visible que si l’on ingère del’alcool ou en cas d’excitation extrê me -aurait été inventé mais il est maintenanttrès répandu en Thaï lande, au Cambodgeet au Laos). En Chine, il semble que le tatouage ait été complémentaire àd’autres punitions comme celles de lacastration ou de l’amputation du nez.

A l’inverse, sur les bords du Nil, il n’estpas châtiment mais plutôt une façon des’embellir, de se soigner et de repousserla mort (NDLR : dans la vallée du Caire, lacroix sur le front et l’oiseau vers lesyeux s’avèrent un remède con tre la mi-graine ou la faiblesse d’esprit). Quant àelles, l’Afrique Noire et l’Amé ri que duSud (Amazonie), l’envisagent plus

comme un vêtement, selon des rites quiconsen tent le passage de l’enfance àl’adolescence puis à l’âge adulte (NDLR :les marqua ges et diver ses sca rificationsvont stimuler les énergies vitales et as-sagir le caractère). Au Maghreb, lehenné offre de s’orner de dessins tem-poraires, le tatouage per manent étantcondamné par le Coran.

En Europe, enfin, le tatouage va de pairavec la notion d’assouvissement : lesRomains marquaient leurs légionnaires,les Grecs leurs esclaves. Il va être inter -dit par le Pape Adrien 1er en 787 et ànouveau popularisé au 18ème siècle, lors -que les navigateurs tels James Cookvont le propager suite à leurs expéditionsdans le Pacifique (NDLR : les marins del’époque se tatouaient souvent un cru-cifix dans le dos afin de se prémunir dela flagellation car c’était un crime que dedéfigurer une image pieuse). Désormais,dans la culture occidentale, le tatouageest avant tout un moyen d’affirmer sapersonnalité et son originalité (souvent,il rappelle un moment important del’exis tence, agréable ou douloureux :naissance, décès, réussite personnelleou professionnelle…). De ce fait, le motifmais aussi le lieu de l’inscription ont unesignification.

Le saviez-vous ?

Particulièrement développé enPoly nésie à l'arrivée des premiersmis sion naires au 18ème siècle, l'art du tatouage appelé ta-tau (actiond'appo ser) ou encore na'ona'o(action d'incruster/teindre) disparaîttotalement des Îles de la Société jus -que dans les années 1980, quand lesmilitants du renouveau culturel ma-'ohidécident de le revaloriser tel un actetraditionnel, artistique et mys tique.

C’est le docteur Berchon, traduc teurdu deuxième voyage de Cook versTahiti en 1772, qui aurait pour lapremière fois employé le mot tattoo(celui-ci va être francisé en tatouageà la fin des années 1700).

C’est Samuel O’Reilly qui invente en1891 la première machine à tatouer.Depuis, avec le dermographe, lesystème demeure identique : électro-aimant, ressort et rupteur entrainantune ou plusieurs aiguille(s) guidée(s)dans un manchon. Le noir est obtenuà partir de cristaux de magnétite, dewustite ou de carbone. Les couleurssont pro dui tes à base de différentsmétaux.

Pour des raisons de sécurité etd’hygiène, tout tatouage doit êtreeffectué par un pro fessionnel accré -dité qui saura vous commu niquerles précautions à pren dre avant etaprès la réali sation.

Du 6 mai 2014 au 18 octobre 2015,le musée du Quai Branly consa-crera une importante expositionà l’univers du tatouage. Si vouspassez par Paris, allez y faireun tour !

28 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

Découverte 4

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30 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

Charmépar l’envol des ibis rouges…

Nature L’ibis – composante essentielle du logo d’Air Antilles & d’Air Guyane –et particulièrement l’ibis rouge, est un oiseau grégaire emblématiquede Trinidad-et-Tobago et de l’Amazonie, localement célèbre sous ladénomination de corocoro rojo. Le Bon Air s’est penché sur l’espèce…

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Le Bon Air. Mai /Juin 2014 31

Nature

L’ibis rouge, en bref :

■ Nom scientifique : Eudocimus ruber

■ Classe & ordre : oiseau ;Ciconiiformes

■ Famille : Threskiornithidés

■ Habitat : vasières, lagunes,mangroves, marais, estuaires

■ Localisation géographique : duSud-est des Etats-Unis au Sud-estdu Brésil, en passant par le littoralPacifique de l’Amérique Centrale etles Grandes Antilles

■ Taille : de 56 à 61 cm

■ Envergure : environ 100 cm

■ Poids : de 772 à 935 g

■ Espérance de vie : environ 16 ans (dans la nature)

■ Reproduction : entre 19 et23 jours d’incubation ; 3 à 5 œufs

■ Régime alimentaire : Piscivore(crustacés, invertébrés et insectesaquatiques, petits poissons)

Où voir les ibis rouges dans leurmilieu naturel ?

■ En Guyane, dans les réservesnaturelles de Kaw et de l’Amana ;

■ A Trinité-et-Tobago, au parcnational de la lagune de Caroni ;

■ A Cuba ;

■ Au Venezuela, dans les parcs natio -naux de Morrocoy et d’Henri Pittier ;

■ Au Brésil, au parc national desLençois Maranhenses et à l’Ilha do Marajo.

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3Joli ibis…C’est en Guyane, dans les marais deKaw et dans la réserve naturelle de

l’Amana, que nous avons rencon tré l’ibisrouge dont le plumage flamboyant tran -che magnifiquement avec l’émeraudedes mangroves et le vert intense desforêts de palétuviers. A la jumelle, suf - fi sam ment loin pour ne pas les effrayer,on les regarde s’envoler par milliers,migrant de l’intérieur des terres puisd’une lagune à l’autre pour pêcher dansla vase - de leur bec acéré - petits pois -sons, mollusques, crevettes et crabesriches en caroténoïde, le nutriment quileur confère leur incroyable couleur rubis,vive et étincelante sous les faveurs dusoleil caribéen (NDLR : faisant malheu-reusement les frais d’un braconnageaccru en raison de ses plumes rouges- qui oscillent entre l’écarlate et l’orangéselon les saisons - cette espèce est trèslargement protégée dans les pays où elles’expanse, notamment au Suriname etaux USA ; elle s’inscrit même à l’annexe IIde la Convention de Washington et estclassée en tant que “préoccupationmineure” par l’Union Internationale pourla Conservation de la Nature. Il est donc

important de prendre garde à l’assèche -ment de certaines zones marécageuseset de maîtriser l’urbanisation progressivedes littoraux pour garantir sa sauvegarde).

…Qui es-tu ?

L’ibis rouge attend la saison des pluiespour se reproduire. Les mâles se lancentalors dans une parade – légers envols,lissages de plumes, frottements de têteset mouvements de balancement - per -met tant le rapprochement des femelles.120 heures après la copulation, quel -ques œufs vont être accueillis dans unnid assez rudimentaire, conçu de brous -sailles sommairement assemblées etplacées de 2 à 6 mètres à la cime despalétuviers. Le couple partage ensuite laresponsabilité des soins, couvant durantune vingtaine de jours puis nourrissantleurs petits à tour de rôle (NDLR : lesoisillons, blancs et bruns à l’éclosion,étant très vulnérables, les nids d’unemême colonie sont proches les uns desautres pour mieux faire face à la pré -dation ; entre 15 et 30 jours, les jeuneseffectuent leur première sortie ; on lesjuge autonomes lorsqu’ils atteignent 2 mois 1/2).

1-2-3-4. Ibis rouges dans leur habitat naturelCrédits photos : Peter Wollinga, Maratr, Loflo 69 et Alucard 2100 pour Shutterstock

Page 32: Le Bon Air Antilles & Guyane n°20 Mai-Juin 2014

32 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

Créées en 2002, Air Guyane & Air Antilles

font partie du Groupe CAIRE. Ces deux

compagnies assurent - aux meilleurs prix,

pour les voyages d’affaires et d’agré -

ment - plusieurs vols quotidiens (à l’année

ou saisonnièrement) en Caraïbe et des -

servent notamment les villes de Cayenne,

Saint-Laurent du Maroni et Grand-Santi

en Guyane, mais aussi les îles de la

Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin,

Sint-Maarten, Saint-Barth, Sainte-Lucie,Antigua, Barbade, République Domini-caine et Dominique, auxquelles devraientbientôt s'ajouter Saba, Saint-Eustache,Anguilla, Tortola et Porto-Rico.

Pour accompagner ces ouvertures de lignes, Air Antilles & Air Guyane ontadopté – via l’agence de communica-tion Blue Marine - une nouvelle charteet un logo tout beau. Le Bon Air profite

donc de l’occasion pour retracer ici leurhistorique “graphique” qui a toujoursdécliné l’ibis comme emblème.

Rappel des divers slogans des compagnies :

■ Incroyable mais vert (2002)

■ Il y a moins bien mais c’est plus cher

(fin 2002)

■ La Guyane / les Antilles à portée d’ailes(2007)

■ L’inter-îles, c’est notre métier (2011)

■ Que du Bon Air (2012)

■ Et le ciel est ouvert (2014)

Pour en savoir plus et réserver vos prochains voyages :

■ 0890 640 646 ou www.airguyane.com pour vos séjours en Guyane ;

■ 0890 648 648 ouwww.airantilles.com pour vos virées aux Antilles ;

■ …et en agences agréées.

4Nature

Page 33: Le Bon Air Antilles & Guyane n°20 Mai-Juin 2014

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34 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

sur les rives de l'art tembe

Tradition

La pagaie,

En démocratisant l’usagede la pirogue, Bushinengueet Amérindiens de Guyaneont transmis à plusieursgénérations le moyen leplus fiable et rapide de relier les villages esseulésen bordure de fleuves.Ainsi, la pagaie - traditionmaintenue de nos jours -a longtemps joué un rôlede premier plan au sein de ces communautés..

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Joindre l’utile…Encore aujourd’hui, la pirogues’avère le moyen de transport

privilégié - voire exclusif – qui réunit lescommunautés isolées près des fleuvesde Guyane. Si, depuis la seconde moitiédu 20ème siècle, la plupart dispose d'unmoteur, on conserve la pagaie commeoutil de navigation de prédilection.

Il faut savoir bien la manier, expliqueFelichi Lossin, 48 ans, artisan au sein de l’association New Loukou, avant depré ciser : surtout lorsqu’on approchedes eaux agitées qui annoncent le fran - chissement d'un saut. Dans ce cas, letakariste (à l'avant) guide le motoriste(à l'arrière). Ainsi donc, la pagaie doitêtre à la fois légère, souple et résis tante ;c’est pour cela que nous la taillonsdans un contrefort de bois citronnelleou de bois chapelle, renchérit-il.

Né dans les années 1960 à Papaïchton,Felichi a pris goût à l’art tembe en regar -dant faire son père. Comme lui, j’utiliseencore le compas, le coutelas et le cut-ter, confie-t-il dans un sourire fier avantd’enchaîner : je pense à lui et à mesancêtres chaque fois que je m’apprêteà rejoindre les vallées plus montagneu -ses de la Guyane afin de récolter lesmeilleures essences de bois dont jedégrossis les plus beaux morceaux enforêt… Quand je rentre au village, la têteet le corps de mes pagaies sont déjàesquissés. Reste alors à peaufiner lesdétails… et à tracer, à sculpter puis pein -dre les motifs (NDLR : compter environsix semaines pour une pagaie). Voussavez, je ne vis pas de cette activité ; je la perpétue dès que j’ai un peu detemps, avant tout pour rendre hom-

mage à mes aïeux et à nos traditionsmillénaires ; et j’essaye bien sûr del’enseigner à mes enfants, neveux etaux jeunes des alentours pour ne pasqu’elle tombe dans l’oubli… Je leur mon -tre aussi comment fabriquer des bancs,tabourets, tables… C’est leur honneurd’homme et de mari qui est en jeu…

Le Bon Air. Mai /Juin 2014 35

Tradition1. Travail de peinture tembe sur une pagaie aluku - 2. Gravure de motifs tembe sur une pagaie "cadeau" - 3. Travail préparatoire d'une pagaie à Twenké4. Pour réaliser les motifs tembe faits de courbes, de cercles et d'entrelacs, l'utilisation du compas est indispensable... - 5. Finition à la peinture avec les couleurs symboliques de l'art tembe - 6. 4 types de pagaie représentés ici, à savoir (de gauche à droite) les pagaies amérindiennes et noir-marron wayãpi,teko, aluku et wayana - Crédits photos : G. Feuillet, K. Joseph, J. Amiet, G. Fradet (musée des cultures guyanaises)

Le saviez-vous ?

Généralement, les pagaies desti-nées aux femmes se veulent pluscourtes pour répondre à un rythmesur l’eau plus saccadé que celui deshommes souvent plus lent et allongé.

Les pagaies amérindiennes sont rarement décorées, seules leurspoignées sont sculptées en formede croissant plus ou moins travaillé.On les distingue donc des pagaiesornées et peintes des Marrons del’Est - Aluku, Ndjuka et Paramaka -et de celles des Saramaka, plus effi -lées et gravées de motifs complexesça et là ponctués de petites touchesde couleurs (NDLR : autrefois les cou -leurs étaient extraites de minérauxnaturels mais désormais les pein-tures acryliques offrent un éventailbien étoffé de nuances).

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…à l’agréable :

Et pour cause… Comme le raconteAntoine Dinguiou, fervent militant de laculture des Noir-marron en Guyane, pourles populations des rives du Maroni, duTapanahoni et en frontière du Suriname,la pagaie constitue l’un des cadeaux demariage les plus importants, reflétant lavirilité, la dextérité, les talents artistiqueset les connaissances rituéliques tembéde celui qui se propose comme époux.Voilà pourquoi les pagaies d’ornemen-tation offertes aux femmes sont toujoursplus décorées et colorées que cellesnécessaires aux hommes qui les utili-sent – eux - avant tout pour diriger lespirogues, par exemple quand ils par-tent pêcher.

Il est donc évident que les représenta-tions tembe, qu’elles s’apparentent à lasculpture, peinture, vannerie ou couture,sont porteuses de messages : amour,fidélité, confiance, rigueur, courage…autant de valeurs que cet art géomé-trique composé d’un entrelacs de ligneset de cercles - se jouant de la symétrie,de la redondance et de l’alternance -signale ou commémore. Ainsi peut-onle relier à un perpétuel travail sur soi,telle une éternelle recherche d’harmonieintérieure et d’équilibre à plusieurs…

La symbolique descouleurs selon les us tembe :

■ noir > la terre

■ blanc > la femme, la douceur, la beauté

■ rouge > l’homme, le sang

■ jaune / orange > le soleil, le feu,l’or, la richesse

■ bleu > la planète, le ciel, l’eau

■ vert > la nature

■ gris > la nuit, la brume, la pluie

■ rose > la famille, les enfants

Ne manquez pas la 6ème édition duMarché artisanal du Maroni qui auralieu le samedi 7 juin 2014 à la salleomnisports de Maripasoula sur lethème "de la nature à la culture".

Pour les infos et photos contenuesdans ces pages, nous remercions leparc amazonien de Guyane (PAG).Pour en savoir plus, n’hésitez pas àcontacter Jean-Maurice Montoute :

Tél. : 05 94 29 12 52

Gsm : 06 94 40 21 42

Email : [email protected]

Tradition

36 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

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Page 37: Le Bon Air Antilles & Guyane n°20 Mai-Juin 2014

Saül,A chacun son rythme

parc-amazonien-guyane

Retrouvez la carte des sentiers réalisée par le Parc amazonien de Guyane

en flashant ce code

éalisée par le Parr

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ouvez la carte des sentiersRetr

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38 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

Les facéties de Charlotte

La classe Sapotille, le CE1/CE2 de l’établissement Raymond RECHOU deSaint-Laurent du Maroni, a participé courant mars 2014 au tournage ducourt-métrage Les facéties de Charlotte. Magdaleyna Kellaou, professeurdes écoles, revient sur les temps forts de cette enrichissante expérience…

Cinéma 1

1. La classe Sapotille pose avec Charlotte devant le LET d'Air Guyane 2. Charlotte, protagoniste principal du court-métrage

3. La Guyane vue du ciel...Crédits photos : Air Guyane ; Etablissement Raymond RECHOU - M. Kellaou ; Johnny Lye pour Shutterstock.

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Le Bon Air. Mai /Juin 2014 39

Le Bon Air :Magdaleyna, pouvez-vous briève mentnous détailler ce projet de court-métrage?

M. K. :Bien sûr ! Celui-ci s’est inscrit dans unedémarche transdisciplinaire. Il retrace lesaventures de Charlotte, protagonisteinsolite, à savoir une tortue charbonnièreà pattes rouges, originaire d’Amériquedu Sud, également appelée Chelonoidiscarbonaria. Pourquoi ? me direz-vous…L’arrivée de ce bébé reptile (4 mois et10 centimètres en novembre 2013) dansla classe a eu un impact positif sur lesélèves. C’est avec enthousiasme qu’ilss’en sont occupés et qu’ils ont découvertles spécificités de cette espèce certesproche d’eux mais pourtant si mécon-nue. Ainsi, en sciences, nous en avonsprofité pour aborder la notion de sacrois sance… Afin de pérenniser cesapprentissages, l’idée du film a ensuiteété accueillie avec succès auprès deceux qui en sont aujourd’hui …les stars(sourire). Il nous semblait essentiel defaire partager cette aventure – à traversles yeux de Charlotte et de ses jeunesacolytes - pour valoriser le patrimoinesaint-laurentais avec un focus sur le cen -tre spatial de Kourou. Enfin, c’était aussil’occasion d’un parallèle interactif avecle célèbre conte de Collodi, abordé enclasse à cette période.

Le Bon Air :Comment ce projet s’est–il construit ?

M. K. :Le double niveau de ma classe – CE1CE2 - m’a poussé à mettre en place desprojets atypiques et fédérateurs, stimu-

lant le langage des élèves allophones.En contexte dit de Français LangueSeconde, il nous fallait innover pourmieux pallier les difficultés langagièreset ainsi mieux soutenir les apprentis-sages. En effet, de la maîtrise orale dela langue française à la géographie duterritoire, en passant par les sciences duvivant, de nombreuses passerelles ontété utilisées pour favoriser la stimulationcognitive et le développement d’idées,avant d’aboutir à la rédaction du scriptdéfinitif du court-métrage. Ce projet,rédigé selon les directives du bulletinofficiel de juin 2008, a immé diatementété validé par Franck Mathurin, directeurde l’établissement, et nous l’en remer-cions grandement.

Le Bon Air :Quels ont-été vos partenaires sur ceprojet ?

M. K. :Notre gratitude s’adresse particulière-ment à Air Guyane qui nous a permisde filmer Charlotte et les élèves à bordet aux commandes du LET de sa com-pagnie lors d’une escale à Saint-Laurentau cours d’un vol en direction des com - munes intérieures. De plus, tous nossincères remerciements vont aux institu -tions et industriels qui nous ont soutenus,notamment le CNES, la Circonscrip - tion Saint-Laurent Sud-Apatou, le ClubULM hydro et giro de Saint-Laurent, la Mairie, le Conseil général, l’Office du

Tourisme, sans oublier les habitants(vendeurs au marché, pilotes d’hélicop -tères, piroguiers…). Enfin, je tiens à saluerl’implication sans faille des réalisateursdu court-métrage, Madame QuennieOccolier (conseillère pédagogique) etMonsieur Eric Léon (journaliste).

En bref :

Les 24 élèves du CE1/CE2 (classeSapotille de l’établissement RaymondRECHOU) ont participé au tournagedu court-métrage Les facéties deCharlotte, au mois de mars 2014,après avoir préparé le projet durantenviron 3 mois avec leur institutriceMagdaleyna Kellaou. Le Bon Airsouhaite une belle réussite à ce filmqui sera présenté lors de nombreuxfestivals nationaux et internationaux.

Pour les infos et photos contenuesdans ces pages, nous remercions :

■ Magdaleyna Kellaou, institutricede la classe Sapotille de CE1/CE2de l’établissement scolaire guyanaisRaymond RECHOU

Email : [email protected]

■ Carole Thibus-Marchand, chargéede communication Air Guyane :

Email : [email protected]

Cinéma

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Dans l’objectif

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d’Yvan Cimadure-Mery

Talent A 31 ans, Yvan Cimadure-Mery voit sa carrière dephotographe et de directeur artistique décoller.Le Bon Air l’a rencontré en Guadeloupe.

1. Red Lips (série personnelle de 2012)2. Visuel issu de la collection Kinnabari

by JMB Design (Jean-Marc Benoît) 3. Savage (série personnelle sélectionnée pour la finale

du Prix PICTO de la jeune photographie de mode)4. Stranger (en collaboration avec Kevin O'Brian)

5. Campagne Rubi & Cube 2013Crédit photos : Yvan Cimadure-Mery

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Le Bon Air. Mai /Juin 2014 41

Talent

sa sensibilité et son œil s’aiguisent aufur et à mesure alors qu’il collabore enparallèle avec divers entreprises, agen ceset magazines caribéens.

Facile ou pas ?!

Suite à une banale entrevue avec KevinO’Brian début 2012 lors d’une inaugu-ration, Yvan franchit un cap en réalisantdes séries de mode personnelles puiséditoriales pour TRENDY’S. Aujourd’huiencore, ce support me fait confiancepour ma vision et mon approche de lamode. Il s’agit maintenant de surpasserles a priori dans un secteur encore sous-estimé aux Antilles… J’espère qu’il seracorrectement valorisé dans les prochai -nes décennies et que je pourrai bientôten vivre (sourire). Certains ont ce donde capter les émotions, de magnifier lespaysages… Moi, je m’extasie devantune belle robe, un super look, une cou-ture originale… et une nouvelle collectionpeut même m’empêcher de dormir touteune nuit (rires). Raconter une histoire,c’est ça mon job !

Pour les infos et photos contenuesdans ces pages, nous remercionsYvan Cimadure-Mery. N’hésitez pasà le contacter :

Tél. : 06 90 67 16 51

Email : [email protected]

Web : www.yvancimaduremery.com

L a vie d’artiste…Tout commence en 2003. Yvans’apprête à passer son BTS de

commerce. Il l’aura bien sûr, mais làn’est pas sa première préoccupation…Déjà à cette époque, il préfère photo-graphier ses amis avec la webcamfournie par l’association des étudiantsdont tous font partie. Et très vite, onrepère ses talents artistiques. En 2004,ses rencontres avec Thierry Elfang etJean-Yves Frixon vont le plonger dansle milieu chic, branché et très graphi quede la photographie de mode. Dès lespremiers shootings, je me suis pris aujeu, j’ai adoré révéler des personnalitésgrâce à la magie de l’image… confieYvan qui précise même : j’ai tendu lamain et c’est tout mon corps qui a vibrépour cette nouvelle pratique. Assez vite,j’ai voulu partager cette folle expérienceavec d’autres jeunes via une activité

associative. La transmission, l’échange,c’est ce qui me motive véritablement !

L’obsession de la perfection, voilà sansdoute ce qui a permis à Yvan de s’inscrireparmi les meilleurs directeurs artistiquesde nos îles. Il m’a fallu faire beaucoup desacrifices et sérieusement m'impliquerpour maîtriser l’ensemble des processuset techniques propres à la photographiede mode, explique-t-il avant de préciser :choisir les bons mannequins, trouverl’adéquation parfaite entre la coiffure, lemaquillage, le vêtement, les accessoires,le design, le décor, la lumière… C’estun métier où le moindre détail à touteson importance et fait la différence…Ainsi donc, notre apprenti et autodidacteroule sa bosse… De 2008 à 2012, ildépose son appareil pour prendre encharge la préproduction et le stylismepour Teddy Vestris et Fred Mogin, éga-lement photographes. Son esthétisme,

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42 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

LauzeaToute la passion du chocolat !

En cuisine Thierry et Jimmy, un duo qui se félicitede frôler du doigt le graal : dernièrement,au Salon International du Chocolat, lesfrères Lauzéa ont obtenu leur quatrièmetablette, récompense quasi ultime pourceux qui s’affichent désormais parmi lesvingt meilleurs chocolatiers du monde…

Crédit photos : Frères Lauzéa ; Optimumcreabis

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Pour l’amour du cacao…L’histoire démarre, c’est vrai, en1997, confie Thierry, esquissant un

sourire nostalgique, avant de poursuivre :avec des amis ingénieurs agronomes,j’acquiers une enrobeuse. Lorsque lesfêtes de fin d’année approchent, Jimmynous rejoint et nous confectionnons tousensemble des chocolats pour nos pro -ches… Notre ferveur pour le cacao s’enaccroit davantage mais, à l’époque, noussommes tous embauchés ailleurs. Trèspris par nos occupations professionnel -les et personnelles d’alors, nous laissonsde côté notre ambition de créer notrepropre enseigne.

Reculer pour mieux sauter sans doutecar… Revenons maintenant tout juste10 ans en arrière… Nous approchonsNoël 2004, c’est l’effervescence au 17 rue du Gouverneur Ponton à Fort-de-France… Dans leur laboratoire toutchocolat de 35 m², Thierry et Jimmys’activent pour honorer les nombreusescommandes des particuliers souhaitantfaire plaisir à leurs familles et des comi-tés d’entreprises désireux d’offrir desballotins raffinés à leurs salariés… Décidément, les frères Lauzéa commen -cent à se sentir vraiment à l’étroit dansleur premier palais de la gourmandiseque le bouche-à-oreille martiniquais ne cesse de faire connaître aux quatrecoins des Antilles… Il faut déménager !Heureux coup du sort, le rez-de-chaus -sée de l’immeuble de l’épicerie familialedu Lamentin – 45 rue des Barrières -vient de se libérer… L’endroit, plutôtvaste, va permettre à notre fratrie dedifférencier les espaces de produc tionet de vente. C’était notre première véritable boutique, se souvient Jimmyqui précise même : il y a eu un engoue -ment si fort que, notamment à Pâqueset Noël, des files d’attente intermina-

bles ont empli les trottoirs alentours.Fin 2008, nous avons donc ouvert unsecond magasin à Didier ; courant 2011un troisième à Mangot Vulcin, et plus récemment, en 2013, un quatrième à Jarry en Guadeloupe. Un site webmar chand sera aussi prochainementen ligne…

Ils ont eu la fève !

Le culte de l’excellence… Thierry etJimmy l’entretiennent chaque jour dansleurs divers ateliers chocolatiers. Certesbien entourés, ils interviennent néan-moins dans toutes les étapes crucialesde leur affaire : dans les secrets de laconfection artisanale, dans l’élaborationdes packages des boites et ballotins,dans la décoration des vitrines, dans la gestion administrative, marketing etcommerciale… Nous sommes fiers de représenter et de vanter à travers leglobe la filière cacao des Antilles/Guyane.Quand tu as la chance de faire de tapassion ton job, tu ne comptes plusles heures, renchérit Thierry qui a suiviune formation auprès des MeilleursOuvriers de France. Tu te lèves cacao,tu bosses cacao, tu manges cacao, tu dors cacao, bref tu adores le cacao !Il n’y a jamais d’overdose… Il nous lerend bien !

Effectivement, si les frères Lauzéaavaient déjà récolté le Prix de l’Excel-lence Artisanale en 2010 et le Prix Inter -consulaire des Chambres de Métiers,de Commerce et d’Agriculture en 2011,ils ont aussi raflé trois tablettes “jeu -nes talents” en 2011 et trois tablettesen 2012, et s’inscrivent dorénavant aupalmarès international des chocolatiersde renom avec quatre tablettes fin 2013.

Notre perpétuelle mission, c’est de sur -prendre encore et encore les yeux et

les papilles de notre clientèle, s’enthou -siasme Jimmy. Il faut étonner par lessaveurs, les textures, l’onctuosité, lecraquant, les couleurs… renouveler le chocolat à chacune de ses dégus -tations, emmener celui qui le goûte envoyage, dans des contrées africaines,équatoriales, tropicales... C’est ainsi quesont nés, par exemple, les désormaisfameux bonbons Pistachô et Mojito.

Evidemment, d’autres subtils arômesfruités, épicés ou alcoolisés ravissent lesgourmands : colombo, corossol, banane,citronnelle, piment, maracuja, caramel,cappuccino, rhum… plus d’une trentainede créations origina les à (re)découvrirpour sublimer les grandes occasionset même l’ordinaire.

Au-delà des frontières caribéennes…

Frères Lauzéa – marque déposée -est distribuée à Paris chez Christiande Montaguère et compte bien s’in-ternationaliser davantage. Restedonc à optimiser les démarches detransports et de douanes, pour quel’approvisionnement des boutiquesconcernées puisse se déroulerselon les impératifs spécifiques liésaux délais et aux conditionnements.

Gourmand de chocolat ?

Rdv dans les boutiques Lauzéa :

■ En Guadeloupe :

• Chocolaterie des Frères Lauzéa :Imm. La City – Rue A. Barbotteau –ZAC de Houelbourg à JarryTél. : 05 90 40 75 50

• After Délices : Imm. Orlando – Rue F. Forest à JarryTél. : 06 90 49 45 45

■ En Martinique :

• Club Chocolat du Lamentin :Imm. Bois Quarré – Quartier MangotVulcin - Tél. : 05 96 50 50 18

• Club Chocolat de Didier : 23 Rue du Professeur R. Garcin àFort-de-France - Tél. : 05 96 50 50 18

Plus d’infos auprès de [email protected] et sur le site www.frereslauzea.com

Le Bon Air. Mai /Juin 2014 43

En cuisine

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Terre de Blues,Sur un air euphorique...

Ce festival caribéen a inscrit sonnom aux cotés des manifestations

musicales les plus reconnues à l’interna -tional et a su garder son authenticité enfaisant venir à la fois des têtes d’afficheet des artistes locaux.

Les années précédentes se sont notam -ment produits sur scène le Sud-AfricainJohnny Clegg, le salsero cubain ManuDibango, mais aussi FM Laeti (chanteuseguadeloupéenne aux accents nord-américains), Admiral T, Tony Chasseur,Damian Marley, Nile Rodgers, OmarPène et les groupes Kwaxicolor, TaxiKreyol, Triple Kay International et Kassavqui ont donné une touche ultra festiveà l’Ile des Cent Moulins.

En 2014, de grandes voix vont enchan terles festivaliers. Voici la programmation :

Habitation Murat

■ le 07/06

• 19h45 à 20h45 : G’ny (Guadeloupe)

• 21h00 à 22h30 : Angélique Kidjo (Bénin/USA)

• 22h45 à 00h45 : Barrington Levy (Jamaïque)

■ le 08/06

• 19h45 à 21h00 : Flavia Coelho (Brésil)

• 21h15 à 22h45 : Tito Puente Jr (Porto-Rico)

• 23h00 à 00h30 : James JT Taylor (USA)

Parking de la gare maritime Grand-Bourg

■ le 09/06

• 16h00 à 17h00 : Kan’ifis (Marie-Galante)

• 17h15 à 18h30 : Jean Jean Roosevelt (Haïti)

• 19h00 à 20h30 : Kenny Neal (USA)

• 21h00 à 22h30 : E.sy Kennenga (Martinique)

Tarifs :

■ tout public : 40€

■ résident Marie-Galante : 30€

■ forfait 2 jours : 65€

■ étudiant - 21 ans : 20€

■ forfait 2 jours étudiant : 30€

■ enfant : 5€

Pour en savoir plus, n'hésitezpas à contacter/consulter

■ Office de Tourisme de Marie-Galante :

Rue du Fort - BP1597112 Grand-Bourg

Tél. : 05 90 97 56 51

Email : [email protected]

Web : www.ot-mariegalante.com

■ www.terredeblues.com

44 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

Festival

Quelques notes de bonne humeur !

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1. Tito Puente Jr - 2. Flavia Coelho - 3. E.sy Kennenga - Crédits photos : Terre de Blues 2014 ; Roch Armando

Du 6 au 9 juin 2014, un melting-potd’artistes viendra transcenderMarie-Galante. Une nouvelle fois,Terre de Blues bâtira un pontmélodieux entre l’Afrique, lesUSA et les Caraïbes…

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La Guadeloupe,Membre de l’Association des Etats de la Caraïbe en son nom propre

En Région Guadeloupe

Une longue histoire…Depuis 1994, la Guadeloupe estreprésentée au sein de l’AEC

sous l’égide de la France. Assumantpour 2014 les fonctions de présidencedu comité spécial pour la réductiondes risques de catastrophes et device-présidence du comité spécialpour le transport, elle s’inscrit désor-mais comme membre de l’AEC en sonnom propre et compte sur cette nomi-nation – notamment via le programmeINTERREG Caraïbes dont elle a auto-rité de gestion - pour mieux définir etrépondre aux problématiques qui laconcernent en premier plan, à savoir :

■ Réitérer avec l’AEC son partenariatde 2009 consistant à accueillir desstagiaires de recherche originaires deGuadeloupe ;

■ Renforcer la présence francophonedans l’AEC où le français est devenulangue officielle au même titre quel’anglais et l’espagnol ;

■ Valoriser la Caraïbe, renforcer la cohésion locale pour faire face à une mondialisation croissante deséconomies et assurer une meilleurecompétitivité.

…Et une nouvelle page qui s’écrit :

Il s’agit clairement de poursuivre la politique volontariste de la Région enmatière de coopération régionale enétablissant des relations étroites avecles autorités des pays et territoires de

la Caraïbe ; en renforçant et approfon-dissant les relations insti tutionnelles,commerciales, scientifiques, culturel -les, et en enrichissant la connaissancemutuelle et les liens d’amitié entre nos peuples.

46 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

L’AEC est le fruit de la volonté desétats, pays, territoires membres etmembres associés de consolider lacoopération caribéenne ; une ini tia -tive visant à promouvoir le dévelop pe -ment durable de la Grande Caraïbe,sur la base de la proximité géogra phi -que et de liens historiques naturels.L’AEC offre ainsi de mettre en œuvredes solutions communes et s’impli -que particulièrement à la préservationde la Mer des Caraïbes, à la concré - tisa tion d’un tourisme durable, audévelop pement des relations écono - miques et commerciales extérieures,à l’optimisation de la gestion destrans ports, mais aussi à l’anticipation(voire l’enrayement) des catastro phesnaturelles.

Liste des états membres :

Antigua & Barbuda, Bahamas, Barbade, Bélize, Colombie,

Costa-Rica, Cuba, Dominique, Grenade, Guatemala, Guyana,Haïti, Honduras, Jamaïque,Mexique, Nicaragua, Panama, République Dominicaine, Saint Christophe et Nièves, Sainte-Lucie, Saint Vincent et lesGrenadines, Salvador, Suriname,Trinité & Tobago et Venezuela.

Liste des territoires non-indépendants et membres associés :

■ Pour la France : Guadeloupe,Martinique, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Guyane ;

■ Pour les Pays-Bas : Bonaire,Curaçao, Saba, Saint-Eustache,Sint Maarten.

Pour en savoir plus, rdv sur le sitewww.cr-guadeloupe.fr

Lundi 14 avril 2014, la Région Guadeloupea officialisé son adhésion à l’Associationdes Etats de la Caraïbe (AEC), devenantainsi un des membres associés en sonnom propre. Elle renforce ainsi sa politiquevolontariste de coopération et d’intégrationdans sa zone géographique qu’est laGrande Caraïbe…

Crédit photo : Région Guadeloupe

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Via Ubifrance,la Région Guadeloupe soutient l'export...

48 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

En Région Guadeloupe Ubifrance, agence française pour le développementinternational des entreprises, a renouvelé sa conven-tion avec le Ministère de l'Outre-Mer pour notammentsoutenir l'export des PME outre Atlantique. La RégionGuadeloupe participe à l'aventure...

Un accompagnement sur-mesure :Désormais, les PME et clusters

des DOM - issus des secteurs des NTIC,de l’environnement, de la recher che, del’agro-nutrition et de l’agro-transforma-tion, du BTP, des énergies renouvela-bles, mais aussi les volets de la mode,de l’habi tat, de la santé, du transportet des infrastructures, des services auxentreprises et à la personne, des indus - tries culturelles, de l’artisanat d’art -installés en Guade loupe, peuvent béné -ficier d’un accompagnement pas à paset sur-mesure. Après un diagnostic export précis évaluant les forces et lesfaiblesses de leur(s) offre(s), les entre-prises et les porteurs de projets vontdisposer d’une vision plus claire deleur potentiel à l’international…

Ubifrance, la Région Guadeloupe etl’Agence Régionale de DéveloppementEconomique – Guadeloupe Expansion,en qualité de guichet unique à l’export,leur permettent notamment de :

■ anticiper et suivre l’évolution desmarchés étrangers et de mieuxmaîtriser les environnements juridiqueset réglementaires affiliés ;

■ valider leur adéquation avec un/desmarché(s) spécifique(s), puis identifieret prospecter de nouveaux clients ;

■ participer à des missions de pros pec -tion, à des salons et événements pro- fes sionnels d’envergure interna tionale ;

■ participer à des actions de formationsur la thématique de l’export avec desexperts confirmés ;

■ renforcer leurs ressources humai-nes utiles à l’international grâce auvolon ta riat international en entreprise(dit VIE), tout en bénéficiant d’uneréduction de 50% sur la facturemensuelle associée.

En 2013, 35 PME guadeloupéennesont bénéficié d’un accompagnement à l’export, 2 VIE ont été recrutés et 4 jour nées de formation ont été misesen place.

Panorama des actions soutenues en 2014 :

■ Formation primo-exportateurs- janvier à juin ;

■ Journées de l’international(971 & 972) - avril ;

■ Pavillon des DFA sur la Trinidad &Tobago Trade and InvestmentConference – juillet ;

■ Semaine française en RépubliqueDominicaine - octobre ;

■ Espace Outremer / Pavillon Francesur la Foire de la Havane - novembre ;

■ Pavillon Outremer sur Pollutec Lyon- décembre ;

■ Pavillon Outremer sur le SalonInternational de l’Agroalimentairede Paris - octobre.

Bon à savoir :

La section Guadeloupe des Conseil -lers du Commerce Extérieur de laFrance (CCEF) est composée de dixmembres bénévoles, dirigeants etcadres jouissant d’une compétencereconnue dans les affaires internatio -nales, nommés individuellement enraison de leurs aptitudes et par décretdu Premier Ministre (NDLR : chacund’entre eux a en effet personnelle-ment contribué au développement ducommerce extérieur en occupant uneposition de responsabilité opération -nelle, notamment dans l’exportationdans la zone Caraïbe). Leurs missionssont les suivantes :

■ former les jeunes aux métiers del’international en partageant leur expé -rience (témoignages, jurys, tutorats...) ;■ parrainer des PME désirant sedévelopper à l’international ;■ mener une action de veille sur lessujets relatifs au commerce extérieuret conseiller les pouvoirs publics pouréclairer leurs décisions.

Sur place, les CCEF s’avèrent êtreles interlocuteurs et partenairesprivilégiés de la Région Guadeloupevia Guadeloupe Expansion, guichetunique à l’export.

Pour en savoir plus, rdv sur les siteswww.cr-guadeloupe.fr etwww.laguadeloupexporte.com

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50 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

LbabeIl saisit l'instant !

Artiste 1Lbabe, une personnalité réservée… quoi que… Une personnalitésurtout atypique et dévouée à l’art de la photo pour le démocratiseren Guadeloupe – son île natale – et partout en Caraïbe… En bref, unartiste fort sympathique que Le Bon Air a cherché à mieux connaître…

1. Obal2. Drago3. Amibe

4. Syèl5. Lèwlib

Crédit photos : Lbabe

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Le Bon Air. Mai /Juin 2014 51

Artiste

Le Bon Air :Lbabe, racontez-nous brièvementvotre parcours…

Lbabe :Je suis originaire du Sud Basse-Terre ;chez moi c’est entre Trois-Rivières etBaillif, là où je vis et assouvis ma passion,la photographie, que j’ai développée toutjeune avec mon père… A l’époque, nousnous occupions de nombreuses heuresà partager et commenter nos cli chésde vacances… C’est comme ça quetout a commencé ! Plus tard, j’ai conti-nué d’attiser ce hobby dans la chambrenoire du collège des Roches Gravées,en Guadeloupe, sous l’œil bien veillantdu photographe émérite Jacques Ismaël.J’y passais toutes mes récréations etla plupart des heures de permanenceaussi… Etudiant, c’est à l’Ecole du Regard de Paris que j’ai perfectionnéma technique…

Le Bon Air :Qu’est-ce-qui vous attire vraiment dansla pratique de la photographie ?

Lbabe :L’écriture picturale, les formes, les per-sonnages et les éléments abordés enpremier et/ou en second plan… En fait,tout a de l’importance ! Je veux que mesphotos racontent une histoire, arrêtent letemps, saisissent le moment, la lumièrepropice, l’émotion ressentie. Le résultatdoit être déstabilisant pour celui qui vaprê ter attention aux clichés. Il faut s’assu -rer d’une interactivité avec le public,réussir à le surprendre en dépassantune lecture trop ordinaire… C’est sansdoute pour cela aussi que j’adore écrire

et que je suis un mélomane éclectique.Il n’est pas rare du coup que je cumuledans mes expositions la photo, la musi -que et l’écriture.

Le Bon Air :Des prises de vue à l’expo, quellesétapes prennent le plus de temps ?

Lbabe :Mon but n’est nullement commercial,juste artistique... J’oriente d’abord marecherche sur les teintes et les formes,pour construire une œuvre d’art qui don -nera à s’interroger sur les évidences etnous conduira à reconsidérer nos acquis.Je capte l’essence de mes sujets – pay -sages, femmes, objets du quotidien ourelevant des traditions antillaises - jusqu’àen obtenir une image proche de l’abs-trait. En général, il est difficile d’imaginerque mes photos résultent du monderéel… Autant que possible, je joue lesillusionnistes ; je prouve que la percep-tion de la réalité est affaire de regard etd’état intérieur. Après, en fonction durendu final souhaité, j’imprime mes tra-vaux sur toile – par exemple pour leurconférer un aspect peinture – ou surplexiglas et aluminium.

L’artiste s’est engagé pour :

■ le Concours de Nouvelles,Gorges Nicolo, octobre 2013 ;

■ le Concours Régional de Poésie,Association Alliage, mars 2013 ;

■ l’animation pédagogique à laMaison Familiale Rurale de Vieux-Habitants (enseignement desapproches techniques et artistiquesde la photo), février 2013 ;

■ divers coachings en photographie.

Les expos déjà réalisées :

■ Testostérone, à la galerie d’artT§T de Thierry Alet, à Jarry, endécembre 2012 et janvier 2013 ;

■ Pool Art Fair, en juin 2012 et 2013,au Gosier ;

■ l’illustration de l’exposition deMarie-Line Gary intitulée Ivressebleue, en mai 2013 au festivalCréole Blues de Marie-Galante.

Les expos à venir sur 2014 :

■ Pool Art Fair : exposition d’artcontemporain annuelle ;

■ Rallye photo : projet sur lescoutumes de la Noël ;

■ Les 5 éléments pour sensibiliserà la sauvegarde de la nature.

Pour les infos et photos contenuesdans ces pages, nous remercionsLbabe. Si vous souhaitez le contacteret/ou lui commander une œuvre,écrivez-lui à l’adresse [email protected]

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Championnat du Monde OffshoreUIM - KARUJET 2014Que d’émotions !

Sport

52 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

Une nouvelle fois, la Karujet atenu toutes ses promesses :rebondissements, suspenseet sueurs froides ont été dela partie…

1. Les compétiteurs vus du ciel... - 2. Ugo Fidelin (#64), Champion du Monde Offshore UIM 2014 - 3. Remise des prix avec Vincent Karam (#5), Ugo Fidelin (#64) et Alain Tarzia (#15)Crédits photos : Yann Couvrand ; Guillaume Aricique

A force de détermination…Les hommes ont souffert, lesmachines ont cassé… Et les

conditions climatiques - une mer hachéeet un manque de visibilité - souventhouleuses, n’ont rien arrangé ! Les pilo -tes ont essuyé des grains et fait face àdes vagues de plus de 2 mètres dansle canal des Saintes. Sous l’œil avisé dudirecteur de course - Thierry Scharff - etde ses commissaires, épaulés par lesAffaires Maritimes et Fabrice Lesmenager,les participants ont pourtant redoubléd’efforts, tentant jusqu’au bout de nerien lâcher ! Une chose est certaine, laKarujet reste bien la course la plus rudeau monde concernant l’Offshore UIM(NDLR : les interventions du servicemédi cal ont été nombreuses à cause decôtes cassées, de ligaments déchirés…).

…Ils ont marqué la compétition !

Au commencement, c’est Lucas Granger(Guadeloupéen - #33) qui s’impose,suivi respectivement par Hugo Fidelin(Martiniquais - #64), Chris Mac Clugage(Américain - #111), François Medori(Corse - #4) et Teddy Pons (Varois - #14).Deux jours plus tard, Lucas Granger etTeddy Pons, victimes d’ennuis mécani -ques, malheureusement, jettent l’éponge.A la 4ème étape, seulement 26 secondesséparent Ugo Fidelin (Martiniquais - #64)et Vincent Karam (#5). Le moins que l’onpuisse dire, c’est que la Guadeloupe aretenu son souffle… Coup d’envoi de la5ème étape : Vincent Karam ne prend pasun bon départ et se laisse distancer touraprès tour. Le fougueux Alexandre Barret(#130) l’emporte alors à toute vitesse(en moins de 5 minutes le tour), suivi deBruno Pastorello (#8), ancien Championdu Monde Karujet. Mais 2014 a véritable -ment été l’année d’Ugo Fidelin, régu lieret prudent, qui a gagné une magnifiquevictoire et inscrit son nom en haut del’affiche devant les caméras de Case-productions venues de Turquie maisaussi de Guadeloupe 1ère, Canal 10 et AntillesradioTV.com.

Petit tour autour de la manifestation :

■ Comme toujours, les meilleurscommentaires de la course étaientsignés Jean-Pierre Ferté de RCI.

■ Le village a été fort bien animé :

• Les visiteurs ont pu suivre la com -pétition grâce à la technologie mise enplace par Numéricable et Kronoteksur l’écran géant du podium.

• Les ateliers proposés par la RégionGuadeloupe, la Ville de Petit-Bourg etpar les partenaires dont NRJ et TraceFM ont mis le feu (zumba géante,élection de Miss Karujet, etc) ;

• Le service de navettes d’Europcara été très apprécié.

Rendez-vous l’an prochain ! En attendant, retrouvez photos et vidéos sur www.karujet.com

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Au large de St-Barth,

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Nautisme La société Pen Duick, propriétaire des droits de la TransatMonotype Concarneau / Saint-Barthélemy, organise sur le printemps 2014 la 12ème édition de la Transat AG2R LA MONDIALE. Quelques nouveautés sont à prévoir…

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Transat AG2R LA MONDIALE 1 à 5. Clichés tirés de l'édition 2012de la Transat AG2R LA MONDIALE.

Crédit photos : Alexis Courcoux

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Le Bon Air. Mai /Juin 2014 55

Nautisme

Une course de légende…Aujourd’hui mythique, la TransatAG2R LA MONDIALE a été lan-

cée pour la première fois en 1992 entreLorient et Saint-Barthélemy. A l’époque,Jacques Caraes et Michel Desjoyeauxremportent la course après 24 jours, 8 heures, 40 minutes et 34 secondesen mer...

En 22 ans, la Transat AG2R LA MON -DIALE, désormais reconnue au mêmetitre que la Route du Rhum DestinationGuadeloupe ou que la Transat JacquesVabre, a su révéler des talents et faires’épanouir des génies de l’océan,s’enthou siasme Yvon Breton, directeurgénéral délégué d'AG2R LA MONDIALE.Je pense bien sûr, pour ne citer qu’eux,à Jourdain/Le Cam en 1994, à JourdrenGuessard en 1998, à Fauconnier/Lemon -chois en 2000, à Morvan/Dalin en 2012.Ces duos au caractère bien trempé ontmarqué les éditions de la seule tran saten double à armes égales par leur pana - che et leur cha risme… Ils ont égalementsou tenu les valeurs chères à AG2R LAMONDIALE, premier groupe françaisde protection sociale et patrimoniale,notamment celles de la performanceet de la solidarité.

…De Concarneau à Saint-Barth :

Véritable star academy de la course aularge et vivier de la voile professionnellemoderne, cette transat aura permis à

certains de passer du rêve d’enfant àla passion d’adulte et à d’autres d’enfaire un vrai métier. Quand on pense queprès de 300 équipages ont pris un jourle départ ! Evénement fédérateur parexcellence, alliant la volonté à l’endu-rance, cette course de l’audace, du flairet des options continue de cultiver unerelation privilégiée entre des marins enquête de liberté et leurs territoires toisantl’Atlantique, a renchéri Bruno Magras,président de la Collectivité d’Outremerde Saint-Barthélemy. Tous les concur-rents de la Transat AG2R LA MONDIALEsavent qu’en traversant cet océan ilssuivent le sillage de Christophe Colomb.Une seule idée en tête : rejoindre lesPetites Antilles puis le port de Gustavia quiaccueille jusqu’à 4900 bateaux par an.

La Transat AG2R LA MONDIALEen quelques chiffres :

■ 12ème édition ;

■ 3890 milles entre Concarneau et Saint-Barth ;

■ 273 équipages différents (dont 19 femmes) inscrits depuis 1992 ;

■ 15 bateaux engagés pour 2014(30 corsaires, Bretagne Crédit MutuelPerformance, Cercle vert, Gedimat,Generali, Guadeloupe Grand Large x2,Interface Concept, Lorientrepren dre,Made in Midi, Safran - Guy Cotten,Scutum, Skipper Macif, La Cornouailleet Entreprendre en Cornouaille) ;

■ 37 ans est la moyenne d’âge des skippers ;

■ 1 skipper s’est imposé à 2 reprises : Armel Le Cléach ;

■ 293 milles : record de la distanceparcourue en 24h (c’était en 2010, parNicolas Troussel et Thomas Rouxel) ;

■ 42.000 fans sur Facebook.

En bref :

Pour satisfaire les évolutions techni -ques, géographiques et pour encoreet toujours motiver les participants,la Transat AG2R LA MONDIALE avu au fil des éditions concourir denouveaux modèles de bateaux surdes parcours changeants : ainsi, dès2006, Concarneau remplace Lorienten tant que port de départ. En 2004,le Figaro Bénéteau II (plus grand d’unmètre) remplace le premier du nom.Mais faut-il rallonger la route vers lesalizés porteurs des Iles du Cap Vertou simplement emprun ter un itiné-raire plus direct ? En 2008, la flotteva en tous cas s’étirer de 1000milles sur un axe nord/sud... C’estbien ce cocktail si spécifique de laTransat AG2R LA MONDIALE – ex-clusivement sur monotypes et inter-disant le routage - qui offre la vic toireà divers duos de stratèges ; bien desprofils ont et vont encore briller, tourà tour météorologues intuitifs ou as-tucieux bricoleurs, mais toujourscomplices et complémentaires...

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56 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

Nautisme

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à contacter :

■ L’organisation Pen Duick :

Tél. : 01 48 42 54 90

Email : [email protected]

■ Le service presse de la Transat AG2R LA MONDIALE :

• Aurélie Bargat

Tél. : 06 87 84 38 99

Email : [email protected]

• Sophie Barbier

Tél. : 06 32 68 37 31

Email : [email protected]

Suivez la course en temps réel :

■ sur Facebook et Twitter : Transat AG2R LA MONDIALE

■ ...et grâce à l’App Store / AndroidMarket dédiée.

Avec le jeu LiveSkipper, disponible suriPhone et iPad, mesurez-vous auxmeilleurs concurrents de la transat !

Guadeloupe Grand Large participeà la course !

Le pôle nautique Excellence Guade-loupe Grand Large – créé en 2012 etdont l’un des objectifs est d’accom -pagner la formation et l’entrainementde marins en herbe et de les amenerau plus haut niveau sportif – a conduiten mars dernier une délégation de 9 élèves à Larmor-Plage pour qu’ilsperfectionnent leur apprentissagede la voile professionnelle sur A35et Bénéteau II dans des conditionsmétéos différentes de celles desCaraïbes. Parmi eux, soutenus parles renommés Forbin/Prat et Guibourdin/Thomas, 4 sont partis le6 avril de Concarneau pour rejoindreSaint-Barthélemy à l’occasion de la12ème Transat AG2R LA MONDIALE.Nous leur souhaitons bonne chance !

Pour en savoir plus, rdv surwww.guadeloupegrandlarge.fr

L’édition 2014 de la Transat AG2RLA MONDIALE réunit un plateau inéditpuisque la majorité des bateaux inscritscompte un ex-vainqueur à son bord.

Ainsi donc, il n’a jamais été aussi pro-bable qu’un ancien gagnant réalise un doublé en 2014 et rejoigne ArmelLe Cléach, seul marin à s’être imposéà deux reprises sur l’épreuve.

Et pour donner encore plus de peps àl’événement, plusieurs prix vont êtrespécialement décernés au cours desmois d’avril/mai/juin :

■ Le Duo de Légende qui rendrahom mage aux équipages d’exceptionayant participé à la transat depuis sesdébuts.

■ Le Prix de la Solidarité : en résonanceà la signature d’AG2R LA MONDIALE - le contraire de seul au monde - chaquetandem peut suggérer un projet d’actionsolidaire en partenariat avec l’associationde son choix, afin de con tribuer auren forcement du lien social et intergéné -rationnel, à l’amélioration des conditionsde vie, à la lutte contre l’iso lement oula maladie (NDLR : 10.000€ serontaccordés par AG2R LA MON DIALE àl’association la plus plébiscitée par lesfans Facebook).

■ Le Trophée de la Performance vachaque jour distinguer la team d’uneembarcation qui aura parcouru le plusde milles (à la fin de la course, les 3 meil -leurs bateaux recevront respectivement10.000€, 5000€ et 3000€).

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Entronsdans la danse de l’Atrium !

Spectacle En mai et juin, nos yeux et nos oreilles n'en ferontqu'à leur tête ! En effet, l’Atrium s’associe à diverslieux de spectacles de la Martinique pour nous offrirtout un panel de danses et de musiques…

58 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

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1. Visuel de Mizikaltènatif, vwa bel damn - 2. AliancaFrancesa-TiagoLima - 3. Gertrude Seinin - Crédit photos : Atrium

C a va bouger !Les réjouissances débuteront du9 au 17 mai 2014 avec Dansité,

la biennale de danse contem po raineorganisée par l’Atrium et le CMAC enpartenariat avec le CND et La MaisonRouge. Aux côtés des compa gniesinter nationales Parterre, F. Bendongué,Ch. Emmanuel, de jeunes chorégrapheset leurs danseurs ne man queront pasde nous surprendre. Un grand momentpour la danse contemporaine, à ne sur -tout pas rater !

De festival…

Suivra Mizikaltenatif Matnik le 11 maide 17h à 22h organisé par l’Atrium dansles jardins du CDST de Saint-Pierre.Cette troisième édition mettra à l’honneurles femmes – artistes polyvalentes (chan -teu ses, comédiennes et/ou anima trices) -

qui ont marqué et/ou enchantent tou-jours la musique martiniquaise. Nouspourrons notamment applaudir en pleinair Suzy Trebeau, Danielle René Corail,Léa Galva, Orlane, Valérie Louri et Jocelyne Béroard.

…En concert :

Les 24 et 25 mai 2014, respectivementà 20h et 16h, c’est Gertrude Seininqui se produira à la salle Aimé Césairede l’Atrium. La diva martiniquaise, quia collaboré avec Fernand Donatien,Manuel Césaire, Mario Canonge (pourne citer qu’eux), a choisi le week-endde la Fête des Mères pour signer songrand retour sur scène. Au programme,ses incontournables “créoles spirituals”mais aussi des biguines, des mazur-kas… Et quelques invités triés sur levolet comme Sam Alpha, le groupevocal MaJyx de Paris et surtout lesmeilleurs musiciens de Madinina pourl’accompagner.

…Et toute la générosité du reggae :

Enfin, Yaniss Odua, l’enfant terrible du reg gae francophone, clôturera lesfestivités le 11 juin à 20h à la salle

Aimé Césaire de l’Atrium. De retour aupays, l’interprète de La Caraïbe va pré-senter son dernier album conçu entrel’Hexagone et la Jamaïque et intituléMoment idéal.

Pour davantage de renseignementset pour toute réservation, merci decontacter l’Atrium (Centre de Culturedépartemental de la Martinique) :

6 rue Jacques CazotteFort-de-FranceTél. : 05 96 60 78 78

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Madin’Expo 2014Le salon du savoir-faire martiniquais

Économie

E n 15 ans, bon nombre de nou-veautés ont vu le jour. Aussi,l’organisation de Madin’Expo

2014 a dû faire preuve d’innovations.Dès lors, pour tenir compte de l’apportdes technologies de l’information et dela communication (TIC) dans l’ensemblede la production locale, un espace dédiéa permis aux entreprises de ce secteuren expansion de présenter leurs acti -vités en faisant connaitre ce pan denotre économie trop souvent ignoré.

Madin’Expo 2014 s’est voulu une for -midable vitrine pour les entreprisesartisanales et industrielles qui ont puexposer leur activité au grand public.Les retombées ont été multiples : ventede produits, promotions sur certainesprestations… Les équipes commercialesétaient entièrement disponibles et parconséquent à l’écoute des clients, dansune ambiance détendue. Un dialoguedifférent s’est installé, entrainant unenotoriété accrue de l’ensemble de laproduction martiniquaise et une amé-lioration de son image de marque.

Sensibilisés aux enjeux de la productionrégionale, les visiteurs ont constatéde visu la qualité de l’investissement

humain et financier réalisé par lesentre preneurs locaux (NDLR : desdémons tra tions, des concours et des conférences ont été planifiés, des témoi gnages et échanges avecdes responsables d’entreprises ontanimé les journées, des rendez-vous B to B ont également eu lieu, permet-tant aux exposants de nouer des relations et de trouver de nouveauxfournisseurs et partenaires).

En bref :

Madin’Expo 2014 a tenu ses promes -ses : 22.600 visiteurs ont arpenté les6000 m² d’exposition installés sur leparking du stade Pierre Aliker à Dillon ;ils ont découvert via la cen tained’entre prises artisanales et industri -el les présentes, le meilleur de la Marti -nique et l’étendue de la pro ductionlocale, en dégustant notam ment lesproduits des industries agroalimen-taires. Quant à la forte couverturemédiatique prévue par les organisa-teurs (radio, télé, insertions dans lapresse quotidienne), elle a permis auxexpo sants de bénéficier d’une trèsbonne visibilité.

Madin’Expo 2014 était ouvert à tous :durant les 5 jours de la manifestation(dont un week-end et 2 nocturnes, levendredi et le samedi), scolaires, étu-diants, familles, chefs d’entreprises,institutionnels et acheteurs de l’extérieurse sont croisés dans les allées du salon.Tous ont pu se renseigner selon leurscentres d’intérêt sur les secteurs mar -tiniquais de l’agro-transformation, del’industrie chimique, de la construction,de l’équipement de la maison, de l’envi -ronnement/énergie, de l’artisanat deproduction et enfin des technologies del’information et de la communication.

Madin’Expo est organisé par la Cham - bre de Commerce et d’Industrie dela Martinique (CCIM), en partenariatavec l’Association Martiniquaise pourla Promotion de l’Industrie (AMPI), laChambre des Métiers et de l’Artisanatet la Chambre d’Agriculture. L’UE,l’Etat, le Conseil régional de la Mar-tinique et la Ville de Fort-de-Franceapportent également leur soutien.Pour en savoir plus, rendez-voussur www.martinique.cci.fr

60 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

Crédit photos : Lionel Chamoiseau

Créé en 1994, Madin’Expo, vitrine des produits de l’industrie et de l’artisanat martiniquais, avait pour objectif de valoriserles producteurs de Martinique et de développer le réflexe «acheter local ». La dernière édition avait eu lieu en 1999. En 2014, l’équipe de la Chambre de Commerce et d’Industriede la Martinique (CCIM) a décidé de renouveler l’expérience…

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62 Le Bon Air. Novembre/Décembre 2013

SEAS, vers une

En Région Guyane

démocratisation de l’utilisation d’ima - ges satellitaires auprès d’un certainnombre d’organismes, d’entrepri seset de collectivités, de façon à cequ’ils optimisent leur connaissanceet la maîtrise des zones dont ils ontla ges tion ou sur lesquelles ils sou-haitent se positionner ; l’IRD assurant,en collaboration avec le CNES, le pilo-tage scientifique du programme.

La station va donc aborder une nou-velle étape de son développementdont le programme a été évalué à plusde 2,4 millions d’euros, et permettraà terme à la Région et à l’ensemblede ses partenaires de contribuer aurenforcement de l’attractivité de laGuyane en créant les conditions opti-males pour :

■ inciter des entreprises de renom méenationale - voire internationale - à s’ins -taller localement et ainsi à engendrerdes emplois hautement qualifiés ;

■ mettre en place desformations universitairesadéquates ;

■ multiplier les actionsde coopération et lesprojets de recherche.

démocratisation de l’imagerie satellitaire

Crédits photos : CNES – Thierry Montford ; Région Guyane

P late-forme technologique degrande envergure destinée à recevoir en temps réel des

images et à traiter localement des flux de données issus des satellitesd’observation de la Terre, la Stationde surveillance de l’Environnementamazonien Assistée par Satellite(SEAS) a été inaugurée le 7 février2006 par la Région, l’IRD, le CNES,l’Etat et l’Europe.

Il s’agissait alors de disposer d’unemeilleure appréhension de l’évolu -tion de notre territoire d’un point devue urbanistique, agricole ou encorecli matique, et d'animer une véritablepolitique de développement durableà l’échelle de l’Amazonie. Huit ans plustard, jour pour jour, cet outil, exploitédepuis sa création par l’IRD, a été rétro -cédé à la Région, qui a désormais pourmission d’impulser une dynamique de

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64 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

L’Europes’engage en Guyane…

Bon plan Inauguré en novembre 2009, le Relais Europe - mis en place parla Préfecture, en partenariat avec la Région et le Département -vise à rapprocher la Guyane de l’Europe et vice versa.

Situé au cœur de Cayenne, placeSchœlcher, près du marché, leRelais Europe vous accueille du

lundi au vendredi.

Ecoliers, collégiens, lycéens :venez découvrir la culture des Etatsmembres de l’UE et tester vos connais -sances sur l’Union et ses institutions.

Etudiants ou jeunes entrepreneurs :des programmes de mobilité en Europeexistent. Venez vous informer !

Enseignants, professeurs, centres

de périscolaires ou associations :

vous souhaitez mettre en place des

animations spécifiques sur l’Europe ?

Nos équipes vous proposent un projet

d’animations pédagogiques, ludiques

et personnalisées.

Porteurs d’un projet :

si vous souhaitez être avisés des pos-

sibilités de finan ce ments européens,

les conseillers du Relais Europe vous

orientent dans vos démarches de demandes de subventions.

Vous trouverez sur place : ■ Livres■ DVD■ Jeux■ Un espace internet en libre-service, ■ Un espace presse dédié à l’actualitéeuropéenne et économique, ■ Un amphithéâtre d’une vingtaine de places pour les formations et les animations.

Pour en savoir plus :

Relais Europe1 place Schœlcher à Cayenne

Tél : 05 94 25 05 25

Email : [email protected]

Web : www.europe-guyane.fr

Horaires d’ouverture :

■ Lundi, mardi et jeudi de 9h à 12h30 et de 14h30 à 17h30

■ mercredi et vendredi de 9h à 12h30

Crédit photos : Relais Europe - Préfecture ; Shutterstock

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WWW.EUROPE-GUYANE.FRCETTE CAMPAGNE A ETE COFINANCEE PAR L’UNION EUROPEENNE.L’EUROPE S’ENGAGE EN GUYANE AVEC LE FONDS EUROPEEN DE DEVELOPPEMENT REGIONAL.

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66 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

a décroché… le Ciel !

Portrait compagnie A 33 ans, Malika Moïso réalise son rêvede petite fille : devenir pilote de ligne.Via Le Bon Air, Air Antilles & Air Guyane,qui l'emploient depuis 10 ans, félicitentla réussite d'une jeune femme déterminéeet volontaire...

Malika Moïso

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Crédit photos : Malika Moïso

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Rouler sa bosse...Il faut revenir un peu en arrière...En 2004, plus exactement. Malika

Moïso vient d’être recrutée comme sta -giaire par Sunny Caraïbes, l’agence devoyages d’Air Antilles. Je ne devais y res -ter qu’un mois, se souvient-elle avantd’ajouter : ...et finalement j’y ai travaillépendant 2 ans. Ma mission quotidienneétait de vendre des destinations devacan ces et de gérer les réservations.J’avais déjà eu l’occasion de visiter quel -ques îles de la Caraïbe. Aussi, j’aimaisbeaucoup partager mes expériencesavec la clientèle pour l’aiguil ler vers desséjours culture, sport ou farniente enfonction de ses centres d’intérêt.

Mais, déjà à l’époque, je rêvais d’autrechose ! Je voulais vivre la réalité del’aérien...

Croire en soi...

Ainsi donc, en juin 2006, Malika obtientle Certificat de Sécurité Sauvetage(NDLR : CSS devenu depuis CCA) etintègre le staff PNC (NDLR : comprenezPersonnel Navigant Commercial) pourexercer le beau métier d’hôtesse de l’air.En ce sens, explique-t-elle, j’ai pris plai -sir, durant les 7 dernières années, àgarantir la sécurité et le confort despassagers à bord de nos avions. Etquand cela s’est avéré nécessaire, j’aimême administré les premiers secours.Parallèlement, de part mes fonctionsd’instructeur/contrôleur PNC, j’ai assuréle maintien des compétences de mescollègues ainsi que l’intégration desnouveaux PNC.

...Et s’octroyer la lune !

Confiance mutuelle, rigueur, assiduité,honnêteté sont des valeurs que l’on reconnaît à Malika ; peut-être est-cegrâce au handball qu’elle pratique depuis20 ans ? Fairplay et engagée, elle confiene jamais rien lâcher... Et on veut bienla croire ! C’est avec abnégation qu’ellevient d’obtenir toutes les licences néces -saires à l’exercice du métier de pilotede ligne ! Durant 4 ans, j’ai travaillé dur,

par correspondance, pour décrocherL’ATPL Théorique (Airline TransportPilot License), livre-t-elle, souriante. En janvier 2013, j’ai donc pu intégrerAirways Formation à Agen et obtenir malicence pratique de pilote professionnel.Autant dire que je suis aux anges ! Cetteaven ture m’a appris à puiser au pluspro fond de mes ressour ces physiqueset intellec tuelles et m’a permis de prou -ver, qu’avec conviction et obstination,on peut vraiment aller très loin... Toutdevient alors possible ! Je garde parti-culièrement en mémoire mes heures devol pré-requises au cur sus. Survoler laCaraïbe du Nord au Sud demeurerasans doute un souvenir impé rissable.Vous save z, j’ai une affection très fortepour les Antilles/Guyane qui jouissentd’un incroyable syncrétisme naturel etpatrimonial...

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Portrait compagnie

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68 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

Naissanced'un écrivain, un vrai !

Littérature Baptiste Rossi, chroniqueur littéraire du magazine Le Bon Air auquelil confie régulièrement ses coups de cœur de lecteur, publie chezGrasset son premier roman - La vraie vie de Kevin - une traverséedrolatique et corrosive du monde cynique de la télé réalité...

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1-2-3. Baptiste Rossi devant l'objectif de JF Paga (Editions Grasset)

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Le Bon Air. Mai /Juin 2014 69

Littérature

Q ue se passe-t-il vraiment...La vraie vie de Kevin, voilà unroman thriller où l’humour et

la littérature règnent en maîtres, grâceau regard lucide et acéré d’un écrivainde 19 ans qui autopsie, au miroir d’unecons truction narrative et d’un styleaudacieux, une société du spectacle auparoxysme de la vulgarité et de l’indé -cence. Mais, bien au-delà de son thèmed’inspiration, le livre dévoile surtout cequi irrigue tous les articles de BaptisteRossi : une forte passion pour la litté -rature et un véritable talent d’écriture...

Le personnage principal, un dénomméKevin Mouche, 16 ans, stéréotype decertains adolescents mi-neurasthéniquesmi-paumés, partage sa vie entre lecollège, les jeux vidéos et les réseauxsociaux. Contacté par le producteur de

la chaîne TF2, le célèbre Antoine Sorro,inventeur de concepts phares comme“On a échangé nos cancers !” ou “Qui veut euthanasier mon père ?”,Kevin, ébloui à l’idée de la célébrité, va jouer le premier rôle d’une série de télé réalité d’un nouveau genre... à n’importe quel prix. S’ensuit unetragédie dans laquelle il figure malgrélui tel le héros d’un dénouement meur -trier connu par le lecteur dès le débutdu livre : “Alors, me direz-vous, pour -quoi reprendre le fil déroulé de cettecatastrophe sur petit écran ? Ce livreest né du besoin de comprendre, riende plus. La littérature commence là oùla police s’arrête” prévient Baptiste Rossidans un préambule au lecteur déjà emplid’effroi. Sidéré, nous assistons à la satis -faction des vils instincts d’un public enmal de sensations fortes...

...De l’autre côté du petit écran ?

La vraie vie de Kevin a pour cadre unebanlieue terne et étriquée, reflet des per -sonnalités mornes et ineptes des parentsde notre protagoniste, Monsieur etMadame Mouche, dont les portraitscontrastent avec celui du producteuradulé pour sa réussite de jet setteréblouissant, abreuvé de cocktail fraisegoyave et xanax. Filmé 24 heures sur24 et 7 jours sur 7, le quotidien de Kevinest rythmé par les votes incessants destéléspectateurs qui dictent absolumenttous ses faits et gestes. Entre “Quelcaleçon Kevin doit-il choisir ?” et “Doit-iltuer son meilleur pote Brandon qui aviolé sa sœur Jessica ?”, il n’a d’autrechoix que de se conformer à la tyranniedu public. C’est ainsi que La vraie viede Kevin repousse au maximum leslimites de la violence du concept detélé réalité, de la complicité malsainequ’elle engendre (NDLR : contrairementau film “The Truman Show” dont le per -sonnage principal joué par Jim Carreyignore qu’il est filmé en non-stop, lesprotagonistes de ce roman sont en proieà la vanité et au désir de peoplisation,acceptant donc les manipulations duproducteur dans un pacte quasi faustien).

Entre le fil du récit et le flot des tweets,l’intervention surprise de l’écrivain et leregard clinique du narrateur, les clinsd’œil littéraires et les remarques humo -ristiques, l’auteur multiplie les angles denarration et les tonalités imprévisibles,brouille les frontières de la fiction et dela réalité, du roman et de l’émission dumême nom pour transformer un spec -tacle pathétique en un incroyable festivalde l’absurdité.

L'avis de Blanche Delmas,pigiste littéraire du Bon Air :

Un premier roman brillant oùl’affirma tion d’un style excelle àdépeindre, en creux de la critiqueconsensuelle des sociologuesautorisés de la télé réalité, unegénération biberonnée austorytelling basique. A mesure de l’enfermement cathodique du héros se lève la menace d’une apocalypse silencieuse…

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B. Delmas pour Le Bon AirDepuis qu’une rubrique littéraire a étéintégrée au Bon Air, tu commentesbon nombre de livres d’auteurscaribéens ; d’où vient ton intérêt pourles littéra tures de nos régions ?

B. Rossi :Le hasard m’a fait rencontrer la Caraïbepour la première fois en 2011. J’y suisretourné plusieurs fois depuis et mesvoyages là-bas ont toujours été lumi -neux et heureux. C’est une des raisonsessentielles de mon attachement à cettezone géographique. D’autre part, il s’agitlà d’un continent très important pour la

littérature. C’est un territoire où se parlenttellement de langues... Sans compterque tant d’écrivains aussi différents quetalentueux comme Aimé Césaire, AlejoCarpentier ou Faulkner y ont vécu ou yvivent encore... Tous partagent une cer -taine poésie façonnée par une histoirecommune et des paysages semblables,celui des “soirées de glycines, de lucioleset d’odeurs de cigare”. Grâce à eux,on voyage...

B. Delmas pour Le Bon AirA quelle(s) île(s) es-tu particulièrementattaché dans la Caraïbe ?

B. Rossi :Je ne les connais pas toutes... Pas encore en tous cas (sourire). Pour n’en citer qu’une : la Guad eloupe,qui ne cesse de me surprendre par sabeauté et ses paysages multiples.

B. Delmas pour Le Bon AirPenses-tu écrire un jour un roman quiaurait pour cadre les Antilles ?

B. Rossi :J’aimerais beaucoup ! Les descriptionsdans un texte, souvent ennuyeuses,seraient là un bonheur à écrire et à lire...J’ai un peu parlé d’Haïti dans ma revueavec un carnet de voyages, et selon moi,le destin de Jacques-Stephen Alexisferait un très bon roman.

B. Delmas pour Le Bon AirChoisir le thème de la télé réalité peutsurprendre quand on connait l’exigencede tes chroniques et ton goût pour lalittérature classique... Comment l’as-tutranscendé en sujet littéraire ?

B. Rossi :Oui, là résidait tout l’enjeu ! C’est unmonde très glauque, et le moins que l’onpuisse dire, c’est que l’on n’aurait pasforcément envie de passer de longuesheures avec les gens qui y travaillent.De fait, j’ai voulu présenter le milieu enmultipliant les contre-points et les amu -sements pour que l’on s’enthousiasmepour le livre malgré son sujet sensible :il y a des dialogues vifs, de la drôlerie,des scènes de vrai délire, jamais lelecteur n’est totalement plongé dansl’obscurité. Je voulais surtout divertir :c’est un drame, avec une vraie intrigueet du suspense, une comédie aussi, etpuis un roman avec des moments pluspoétiques, plus lyriques...

B. Delmas pour Le Bon AirS’il est vrai que la rédaction du deuxièmeroman est décisive pour confirmer unecarrière d’écrivain, as-tu déjà un livreen projet ?

B. Rossi :Oui, je suis en train de réfléchir audeuxième. Ce serait quelque chose de moins ironique, de plus personnel,un roman policier je pense... Mais c’est encore à l’état de brouillon !

Pour cette interview, Le Bon Airremercie Baptiste Rossi, auteur du livre La vraie vie de Kevin éditéchez Grasset.

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Au féminin Entre midi et deux, à la sortie du bureau, après les courses ou devant la télé, assidue ànotre série préférée, on pense à respirer à fond… et pourquoipas à (re)modeler nos fessiers et nos jambes en mêmetemps…

Une séance de gymnastique facile,mesdames, ça ne se refuse pas !Profitez-en pour reprendre le sport

d'un bon pas, dire au revoir aux troublescirculatoires et à la cellulite, et retrouveren prime des gambettes irrésistiblementfuselées…

Etape n°1 – le squat, pour des cuissestoniques : debout, pieds écartés de lalargeur du bassin et mains sur les han -ches, effectuez des demi-flexions à 90°en veillant à ne pas décoller du sol vostalons. Descendez lentement et expirezen remontant. Faites 3 à 4 séries de 10à 15 répétitions avec 1 minute de pauseentre chacune.

Etape n°2 – les fentes, pour un fessiergalbé : debout, un pied décalé versl’avant d’environ 1 mètre, les mainsposées sur les hanches, effectuez eninspirant une flexion de la jambe avanten gardant votre tronc le plus droitpossible (votre cuisse se stabilise àl’horizontale). Revenez en position ini-tiale et expirez. Recommencez plusieursfois le mouvement et changez de jambe.Faites 3 à 4 séries de 10 à 15 répétitionsavec 1 à 2 minutes de pause entrechacune.

Etape n°3 – rdv avec un bassin souple !

■ Exo n°1 : agenouillez-vous au sol envous appuyant sur les coudes. Inspirez

et tendez une jambe le talon vers l’arrière.Expirez sur le mouvement puis revenezà la position initiale et réitérez. Faites 3à 5 séries de 20 à 30 répétitions, avec1 à 2 minutes de pause entre chacune.

■ Exo n°2 : allongez-vous sur un côté,la tête posée sur le bras associé. Placezvos jambes tendues à 90° devant vous.Inspirez et étirez vers le haut la jambeopposée en expirant sur le mouvement.Idem de l’autre côté ! Faites 3 à 5 sériesde 20 à 30 répétitions, avec 1 à 2 minu -tes de pause entre chacune.

Etape n°4 – pour que les effortspayent !

■ Exo n°1 : debout bien droite collée àun mur, les pieds plantés au sol, descen -dez jusqu’à atteindre une horizontalitéparfaite avec vos cuisses puis bloquez.Restez aussi longtemps que possible enposition. Faites 3 à 5 séries en tenantentre 30 secondes et 1 minute 30, avec2 minutes de pause entre chacune.

■ Exo n°2 : allongez-vous sur le dos,jambes fléchies, pieds au sol écartésde la largeur du bassin, bras le long ducorps. Levez le bassin en contrac tantles fessiers le plus intensément pos -sible. Lorsque les cuisses sont dans le pro lon gement du dos, redescendez.Faites 3 à 5 séries de 15 à 25 répé- ti tions, avec 1 à 2 minutes de pauseentre chacune.

Autres astuces à adopter sans plustarder :

■ prendre les escaliers à la place del’ascenseur ;

■ marcher ½ heure par jour à unrythme assez soutenu (alterner avec lesteppeu r et le vélo) ;

■ nager 1 à 2 heures par semaine etoptez pour quelques séancesmensuelles d’aquagym ;

■ sortir danser avec les copines.

Pensez-y aussi :

■ Evitez de piétiner ou de rester troplongtemps assise, et ne croisez pasles jambes ;

■ Surélevez vos jambes la nuit ;

■ Optez pour des vêtements qui ne soient pas trop serrés ;

■ Portez des chaussures ni trophautes ni trop plates ;

■ Evitez les bains et les expositionstrop longues à la pleine chaleur ;

■ Ressourcez votre peau et drainezles vaisseaux avec une douche àl’eau fraiche ;

■ Détendez-vous et facilitez ledestockage des graisses grâce àun massage lymphatique et un soinanti jambes lourdes ou anti-capitons.

Abonnementaux jambes de rêve

Crédit photo : Shutterstock

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1. Tee-shirt blanc imprimé gris - 2. Coque MINI pour iPad - 3. Baskets homme montantes noires by PUMA4. Coque noire pour iPhone - 5. Sacoche MINI

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1. Chemise blanche imprimée orange - 2. Parapluie noir MINI - 3. Chaussures blanches et oranges BLANDRA by PUMA4. Montre MINI GO FASTER - 5. Valise cabine noire

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��������� �������������������Les Jeudis de la Marina se sont déroulés pour la troisième annéeconsécutive dans une ambiance festive et conviviale. Un événementorganisé par l’association des commerçants de Marigot (ACM),aidée de l’office de tourisme, de la COM et de la CCISM. .

Pierre Branger, Philippe Thévenet et sa belle-fille. Jean Arnell(Computech), Michel Vogel (OGC) et Hervé Dorvil (CCISM). MarcChaktoura (Initiative St-Martin) Jeanne Vanterpool (présidente del'office de tourisme de Saint-Martin). Guillaume Arnell (vice-président de la Collectivité) et Thierry Gombs (pôle Culture, Jeunesseet Sports). Wendel Cocks (conseiller territorial) et René Arnell(CESE). Les danseuses de la troupe de carnaval Hot&Spicy.

Philippe Morel (association des commerçants), René Mathon(président de l'association des commerçants), Daniel Gibbs (députédes Îles du Nord) et Philippe Chopin (préfet délégué des Îles du Nord).

Crédit photos : Florence Gurieri - Le Pélican

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Belle réussite de la journée santé A l’occasion de la journée mondiale de la santé, le Lions Club Oualichi a organisé sur le front de merun village santé avec pour thème Cancer, parlons-en ! Cette deuxième édition a été un franc succès !

Ketty Karam-Fischer (présidente de l'Agwadec, de SIDA/Les Liaisons Dangereuses et de laMaison des Adolescents), Dominique Chingan (président de la Ligue Nationale contre le Cancer deGuadeloupe), Véronique Paul (présidente du Lions Club Oualichi) et Louis Jeffry (chef du servicegynécologie-obstétrique). Stand de la Maison des Adolescents représentée par Mardochée,Lucia, Lucie, Lydia. Les membres du Lions Club Oualichi : Angèle Dormoy, Angélie George-Dor-moy, Michelette Fleming, Lisa Musgrave, Ermine Richardson (la past-présidente), Laure Le Curieux(la trésorière), Cherry-Ann Lake, Josiane Borel (la coordinatrice de la Fondation du Lions Club An-tilles-Guyane), Marie-Georges Hamlet-Romney (la responsable Commission Santé), Véronique Paul(la présidente du club et coordinatrice LCIF Iles du Nord), Henriette Dormoy et le Dr Louis Jeffry.

Angèle Dormoy au centre (gérante d’Assistance des Iles, sponsor de la manifestation), entouréede Francelise, Magdalena et Yverose (tous deux en charge du service à la personne).

Crédit photos : Florence Gurieri - Le Pélican

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Les débutantes... Une pièce des Apatrides à la Salle Timbanque

Voilà une pièce pleine d’énergie positive, vraiment très drôle et qui fait du bien. Pour satoute première mise en scène, Erwan Trotel a réussi le pari du comique avec les trois ex-cellentes comédiennes Audrey Duputié, Georgina Cornely et Marina Cohen. Fous rires etexplosions de joie garantis !

Charlotte (Marina Cohen), jeune bourgeoise coincée, essaie d’emménager chez sa sœurClémentine (Georgina Cornely) qui habite Saint-Martin. Zoé, contrairement à Clém, estattendrie par le récit de Charlotte.

Crédit photos : Florence Gurieri - Le Pélican

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Les Voiles de Saint-Barth : Du 14 au 20 avril, la Banque des Antilles Françaises (BDAF) a encouragéles participants aux Voiles de Saint-Barth. Elle a aussi invité ses meilleursclients lors des animations prévues sur le quai Charles de Gaulle à Gustavia.

Eliot Paul (artiste peintre) et Anne-Laure Bosonnet (responsable mar-keting BDAF) . Bruno Magras (Président de la Collectivité de St-Barthélemy)et Fabrice Thomazeau (responsable communication et presse des Voilesde Saint-Barth). Robert Pires, ici entouré de sa maman et de sa femme.

Laure Tardy (kinésithérapeute), Maxime Tripier (expert-comptablecommissaire aux comptes) et Florence Perilhou (notaire).

Philippe et Christine Caze (Quicksilver). Equipe BDAF des Voilesde Saint-Barth et Philippe Garsuault.

Crédit photos : BDAF

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BNP Paribas Open de Tennis

De g. à d. : Hubert Malmenaide et sa femme,Patrick Chartier (directeur commercial), NatachaAristide-Nazaire (responsable du départementjuridique et recouvrement) et sa fille Cassandre.

De g. à d. : Patrick Chartier (directeur commercial)et Steeve Johnson (vainqueur de l'Open Guadeloupe2014). Kelly Landry (conseiller particuliersBNP Paribas). De g. à d. : Céline Salondy, My-riam Moueza et Kelly Landry (conseillers desclients de l'agence de Rénovation). De g. à d. :Magalie Hatchi, Mickael Mauduit, ketty Cerival etNina Pierre-Alexandre (collaborateurs BNP Paribas).

De g. à d. : Karine Champare (chargée du marchéimmobilier BNP Paribas) et Arielle Vingataramin(prescripteur immobilier AGEFIP). Jérome Cicofran(collaborateur BNP Paribas).

Crédit photos : BNP Paribas & Sylvain Pigeau(Open Guadeloupe 2014).

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La Karujet 2014Une nouvelle fois, la Karujet a tenu toutes sespromesses : rebondissements, suspense et sueursfroides ont été de la partie… Les hommes ontsouffert, les machines ont cassé… 2014 s’estavérée l’année d’Ugo Fidelin, régulier et prudent,qui a gagné une magnifique victoire et inscrit sonnom en haut de l’affiche. Retour en photos sur lestemps forts… Crédit photos : Bruno Michaux-Vigneset agence 2 look.

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Le retour de Victorin LurelDébut avril, suite au remaniement ministériel,Victorin Lurel était de retour en Guadeloupe…

Belle accolade de la Présidente de Régionpour le Ministre des Outremers. JocelinSapotille (Maire du Lamentin) et Jocelin Mire(Conseiller général). Justine Benin(Conseiller régional). Victorin Lurel dansles bras de son frère Guy. Victorin Lurelaccueilli en musique. Victorin Lurel et sonépouse. Les Guadeloupéens étaientvenus nombreux acclamer Victorin Lurel.

Crédit photos : Bruno Michaux-Vignes.

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MartiniqueConcours de Mojito au Lili’s Jéremy Savy a remporté le concours ré-gional de barmen Mojito Havana Club or-ganisé par Havana Club / Pernod Ricard.Il représentera ainsi la Martinique lors dela prochaine rencontre internationale debarman à Cuba.

Durant plus de 3 heures, le célèbreanimateur Charly a dirigé les opérationsen compagnie des organisateurs ClaireSauvage, Vincent Valton, Mireille Taîlameet Marion Guicheux. Ils ont été jugés surl’exécution du fameux cocktail cubain,boisson la plus consommée dans le monde.

Le jury composé de professionnels desspiritueux, du bar, de la restauration etde la presse. Les participants ontdû réaliser le Mojito cubain classique etun Mojito revisité par leurs soins.C’est au Lili’s Bar que se sont “affrontés”les dix candidats : Claude Linise (Vibrationde Cocktails), Nat Mathieu (Pignon Nou-velle Vague), Alex Zizi (La Croisière, ABF),Pierre-Ivan Petit (Lili’s), Mike Marchand(ABF), Boris Blanc (Skylounge), Maël Andru(Lapin Rose), Gael Coat (Infinity), FrédericDardenne (Le Golf), Jérémy Savy (Jardindes Envies). L’heureux vainqueur estJéremy Savy, avec ses collègues duJardin des Envies.Pour votre santé, attention à l’abus d’alcool.Crédit photos : Tifox Bruno.

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Championnat de Martinique de surfet de bodyboard 2014 Le Comité Martiniquais du Surf a convié sespassionnés à un week-end sur le spot de l’anseBonneville, plage des surfeurs, à Tartane.

Les organisateurs des 2 journées. VéroniqueFlamand, la présidente du Zandoli Surf Club, entouréede ses membres bénévoles. Julien, président deCarib’ Rescue avec ses stagiaires et futurs maîtressauveteurs qui ont initié les plus jeunes aux mé-thodes de sauvetage. Des associationspartenaires dont Mon école, ma baleine, Educ’Envi etSurfrider Foundation Martinique, ont proposé simul-tanément des ateliers de Land’art (qui utilise les ma-tériaux naturels pour créer des œuvres d’art éphémères).

Veronique de Zandoli, Melinda, Anabelle, et Christinede Mon école, ma Baleine. Crédit photos : Tifox Bruno.

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Deux grands artistes en duo acoustique !Durant la mi-carême, plus d’une centaine de mélomanesont participé à un concert inédit avec la diva JocelyneBéroard et le chanteur E.Sy Kennenga au golf des Trois-Ilets.

La diva Jocelyne Béroard. Un public chaleureux pource show acoustique en plein cœur du golf des Trois-Ilets.

Jocelyne et E.Sy pour plus de 2 heures de spectacle.La choriste et chanteuse Maurane, Jessy de Va-

kaband et une amie des artistes Zion. JocelyneBéroard en compagnie de la chargée de Presse d’E.sy,Valentine Petit. Des fans particulièrement ravis(Julia, Renny de Créola et Madyana). Joël jaccoulet,le directeur artistique d’E.sy et musicien pour l’occasiona participé à la photo de famille. Crédit photos : Tifox Bruno.

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GuyaneConcert de Tony Chasseur :A l‘occasion de leur tournée auxAntilles-Guyane, Tony Chasseur et sonBig Band Mizikopéyi étaient enconcert le 19 mars à l'Encre.

Thierry Vaton, Régine Lapassion,Tony Chasseur et Denis Lapassion.

Eric Bonheur et Michaëlle NgoYamb Ngan. Clara Nugent, AlainGravier et Régine Lapassion. TonyChasseur et José Blézès. Clara Nugent,Flyy Lerandy et Claudine Pennont.

Francis Nugent et Tony Chasseur.Thierry Vaton, Joël Jernidier et

Jean-Philippe Fanfant.Crédit photos : Kathryn Vulpillat

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Election de Miss India Guyane La deuxième édition de Miss India Guyane organiséepar l'association pour la défense de la culture indiennes’est déroulée le 6 avril au Zéphyr.

Joanna Soudine-Palton (Miss India Guyane) accompa-gnée de Rafeena Rahim et Kelly Seepersand (ses dau-phines). Jacques Raphaël Marcellus (Consul Générald’Haïti en Guyane) et Henriette Groneveltd (l’actuelle MissGuyane). Dhamatma Sanan (fondateur de l’élection MissIndia Wordwide), Nehal Bhogaita (Miss India Worlwide 2013)et Précy Pitoula (présidente de l’association organisatrice del’événement). Dalva (styliste), Kelly Canavy et Pedro.

Katherina Roshana (Miss India Guyana), Gladys Epaillyet Joëlle Joseph (Miss India France). Shivani Sandher,Kelly Seepersand et Nehal Bhogaita. Joanna Sou-dine-Palton, Emile Cibrelus et Nehal Bhogaita.Crédit photos : K. Vulpillat.

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One Woman Show de Claudia Tagbo

Salle comble pour le spectacle “Crazy” de Claudia Tagbole 2 avril dernier au Zéphyr.

La comédienne et humoriste Claudia Tagbo.Viviane Emigré et Thierry Charabie.Claudia Tagbo et Jérémy Harrous.Vanessa Chang-Hing-Wing, Régina Pamphile

et Ken Smith .Claudia Tagbo et Lucille Delaveau (chargée de pro-

duction).Jean-Noël Reis et Jérémy Harrous.

Crédit photos : Kathryn Vulpillat

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La Basse-Terre vous invite au Jardin Malanga Hôtel

C’est dans un écrin luxuriant s’ouvrantmagiquement sur Les Saintes que s’estlové le Jardin Malanga Hôtel, déclinantses nuances boisées dans l’horizon vertbleuté de la Basse-Terre…

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S’établir à Trois-Rivières…Communément surnommé le"berceau de la civilisation préco-

lombienne", Trois-Rivières vit vraimentà l’heure créole, loin du tourisme parfoistrop assidu de la Grande-Terre. Sur leshauteurs de ce charmant et pittoresquebourg de pêcheurs qui domine l’Atlanti -que, le Jardin Malanga Hôtel a niché samaison de style colonial et disséminéses quelques chaleureux cottages…Dans cet éden naturel de fleurs exoti -ques et d’incroyables couleurs, le tempss’arrête. A nous les crépuscules tran-quilles, au bord de la piscine, devantles paysages de volcan et d’océan dont– décidément – on ne se lasse jamaisvraiment… Le corps alors se détend, etl’esprit vagabonde dans les mystèresd’antan, quand – à deux pas de là –on cultivait le coton, l’indigo, le café, le sucre, la banane et le cacao.

…Y trouver un nid douillet :

Bienvenue au Sud de la côte Caraïbe dela Basse-Terre, où les vagues s’emballent,surplombées par l’imposante Sou frière.Ici, canopée, parcs et cascades coulentdes jours paisibles, comme celles et ceuxqui les rejoignent… Après une journéede surf, de plongée ou de randonnée,le Jardin Malanga Hôtel - convi vial etprécieux - vous accueille, en couple, enfamille ou entre amis, pour une soiréeféérique made in Antilles. Sous l’enivrantparfum des citronniers et pamplemous -siers, alors que le soleil rougeoyant enveloppe déjà Terre-de-Haut, vousapprécierez l’apéritif servi sur la terrasse.

Plus tard, la meilleure table du Pangaravira les papilles des grands et petitsde sa cuisine mêlant légumes et fruitstropicaux, poissons, langoustes etvian des régionales. Et quand il seral’heure d’aller dormir, deux choix possi-bles : la maison coloniale ou l’un descottages, pour continuer de rêver…

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Le Jardin Malanga est l’hôtel idéalpour une immersion en Basse-Terre :

■ la maison coloniale - touteéquipée - se compose d'une suitedouble avec salle de bain communeet de deux chambres triples avecune salle d’eau chacune ;

■ les cottages comptent deux cham -bres avec une terrasse panoramiqueprivative, une salle de bain (au rdc) et une chambre enfant (à l’étage ;communicante avec l’une des deuxchambres du bas).

Les services de l’hôtel :

Réservations pour de nombreusesexcursions ; location de voitures ;baby-sitting ; lit bébé gratuit ; tabled’hôte Le Panga (petit-déjeuner tousles jours de 7h30 à 9h30 et dînerdu lundi au samedi de 19h à 22h) ;prêt de serviettes de piscine/plage.

Pour réserver votre séjour du 12 juillet au 30 août 2014, téléphonezvite au 05 90 92 67 57, écrivez-nousà [email protected] ou rdvsur www.jardinmalanga.com

Toute l’année, profitez des offrespromotionnelles du groupe Des Hôtels et des Iles et partez vousressourcer dans l’un de leurs nom-breux complexes dans la Caraïbe età l’international. Infos et réservationssur www.deshotelsetdesiles.com

Miam Miam !

Dans un cadre intimiste et détendu,Le Panga régale votre palais…Cette table d’hôtes vous proposeune cuisine exotique et française,avec des produits frais exclusivementlocaux. En juillet/août, Julien, anciencuisinier du restaurant d’Alain Ducasse(3 étoiles au guide Michelin) et Camillevous suggéreront notamment :

■ La Semaine des Epices (Trempage de Morue au bois d’Inde,Soupe Z’Habitant à la muscade,Pâté en pot à la girofle et cannelle,

Vivaneau et pommes purée aucolombo et beurre blanc...) ;

■ La Semaine Créole (Accra deMorue Racine Malanga, Velouté deCristophines, Tarte de Giraumon,Langouste, Crabe farci, Féroced'Avocat, Poulet Coco, Veau àl’Ananas…) ;

■ La Semaine du Rhum Vieux(Souskaï de Mangue, Salade deGom bos, Porc sauce Chien, Fri -cassée de Coq, Gâteau de Patatesdouces, Bananes flambées...).

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1. Piscine à débordement avec vue magique sur Les Saintes2. Le Jardin Malanga Hôtel est lové dans un écrin vert et bien fleuri3. Une des chambres intimistes et boisées de la villa colonialeCrédit photos : Jardin Malanga Hôtel

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Nouvelle Générationde Boxster

Auto Plus légers et plus sobres, plus rapides et plus agiles – aussi dotés d’unecarrosserie de construction allégée entièrement redessinée et de liaisonsau sol revues de fond en comble - les Boxster Nouvelle Génération signentdes records inédits made in Porsche Intelligent Performance.

Crédit photos : Porsche

Du tempérament sous le capot !Allègement notable, empattementallongé, voies élargies, dia mètre

des roues majoré, sans oublier la nou-velle direction à assistance élec tro mé -ca nique, autant d’atours qui renforcentsensible ment le dynamisme de ce road - ster à moteur central, déjà atypi que dansson segment. Ainsi donc, les nou veauxBoxster progressent en ter mes de per-formances routières tout en consommantjusqu’à 15% de moins que leurs prédé -ces seurs. Animés par 6 cylin dres ultra-modernes à injection directe, toutes lesvariantes se contentent de moins de9 litres de carburant aux 100 kilo mètres(NDLR : le Boxster équipé de la boîte PDKdemande même moins de 8 litres).

Une carrosserie de caractère…

Jamais, dans l’histoire de la PorscheBoxster, un changement de généra -tion ne s’est inscrit si profondément… Dès le premier coup d’œil, on constatel’évolu tion des proportions : avec laligne de la capote pliante plus étenduevers l’arrière, le Boxster - nouveau cru - affiche une silhouette très élégante dontl’appa rence sportive est encore souli-gnée par l’allon gement de la carrosserie

(NDLR : en même temps, le porte-à-faux avant a été raccourci ; le Boxsterdemeure ainsi un roadster ultracompact).S’ajoute éga lement la ligne scapulairequi émerge de l’aile avant fortementcam brée pour filer jusque dans le pan-neau latéral arrière se parant désormaisdes rétroviseurs extérieurs sur le hautdes portes. Plus grandes, les roues enalliage léger confir ment cet engouementmême quand la voiture est à l’arrêt.

…Et un design arrière tout en vigueur !

L’arrière des nouveaux modèles Box ster a évidemment été redessinéen inté gra lité : le couvercle de logementde capote a disparu, les ailes et les opti - ques sont reliés par une arête pro noncéequi s’étend sur toute la lar geur du véhi-cule, alors que l’unité lumineuse placéeen dessous regroupe le feu anti brouillardet le feu de recul dans une bande étroite(NDLR : via leur forme enveloppantequi revient sur les côtés, les nouveauxensembles optiques à LEDs sont par fai - te ment intégrés). L’embout d’échap -pement relifté en posi tion centrale basse,encore souligné par le diffuseur, para-chève l’allure racée (NDLR : l’emboutovale est le pro pre du Boxster alors que

le Boxster S se distin gue par un emboutd’échappement double).

Love at first sight ?!

L’avant du nouveau Boxster est dominé par ses prises d’air latéralesbéantes et les ensembles optiques.Les halogènes de série sur le Boxster- tels les nouveaux phares bi-xénonde série sur le Boxster S – se veulentde conception totalement nouvelle.Les bandes optiques rassemblantl’éclairage diurne et les feux de posi tionà LEDs, elles aussi restylées, vien nentcoiffer les prises d’air marquantes.

Pour plus d’informations :

■ votre contact Guadeloupe :Rodrigue Hauteville - 06 96 21 36 05

■ votre contact Martinique : Benoît de Jaham - 06 96 23 10 80

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88 Le Bon Air. Mai /Juin 2014

My Canal en poche…Emportez partout vos program -mes préférés ! Vous pouvez

désormais les regarder sur tous vosécrans (PC, MAC, IPHONE, IPAD, IPODTOUCH, etc). Avec My Canal, profitezen direct des 5 chaines CANAL+ etd’une sélection de chaines CANALSAT(rubrique LIVE TV), rattrapez les émis-sions manquées avec CANAL A LA

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Pour les infos et photos contenuesdans cette page, nous remercionsCanal+ Antilles. Pour en savoir plus, merci de consulterwww.canalplus-caraibes.com/mycanal/live-tv

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Crédits photos : Shutterstock ; © Action Images Panoramic

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1. Image tirée du documentaire - 2. Neil Tyson deGrasse et Ann Druyan - Crédit photos : Fox International Channels France

Depuis le 13 mars et jusqu’au 8 juin, National Geographic Channelmet le cap sur les étoiles. L'astrophysicien Neil deGrasse Tysonnous suggère de voyager parmi de nouveaux mondes qui gravitentautour du soleil, de retracer ainsi nos origines lointaines, ceci pouravoir enfin une vision du cosmos à grande échelle…

T ranquillement regarder la télé…Cosmos : une odyssée à traversl’univers s’inscrit telle une expé-

rience transcendante, invitant à explorerla vraie nature de la science, son émotion,son esprit et son indéniable effet sur legenre humain. Plus de 30 ans après le début de Cosmos : une odysséeper sonnelle, l’exploration magnifiqueet emblématique de l’univers de CarlSagan, cette «suite» présentée par le Dr. Neil deGrasse Tyson dévoile demanière humble la façon dont nousavons découvert les lois de la nature et déterminé nos coordonnées dans letemps et l’espace. Elle met en scènedes histoires encore inédites de la quêtehéroïque des scientifiques pour accéderà la connaissance, transportant inter-galactiquement les téléspectateurs, viaune narration plutôt aisée. A travers lecalendrier cosmique, le vaisseau del’imagination est de nouveau en route,dans une clarté étonnante réunissantscepticisme et émerveillement.

…Et décrocher les clefs du cosmos :

Les épisodes nous convient notammentà proximité de la Voie Lactée ; égalementparmi les molécules en action, quand

pendant des siècles, la sélection natu-relle a sculpté le regard complexe del’œil humain à partir d’un bout de pig-ment microscopique ; dans le royaumeglacé et terne du nuage d’Oort où unmilliard de comètes reposent ; à l’origine

de la lumière et de la gravité ; dans lesprofondeurs d’une goutte de rosée pourdiscerner les formes de la vie exotiqueet les violents conflits qui y ont éclos ; àune époque où la Terre n’existait encorepas, à la genèse des éléments…

Pour les infos et photos contenuesdans cette page, nous remercionsCanal+ Antilles et Fox InternationalChannels France. Pour en savoir plus,merci de contacter Gwendoline Oliviero (responsable communication)par téléphone au 01 58 05 58 94ou par email à l’adresse [email protected]

Audiovisuel

Cosmos,Odyssée à travers l’univers

En bref :

■ Concept : aventure originale etpalpitante (en 13 épisodes de 52minutes) à travers l’univers, l’espaceet le temps, qui explore la quêtehéroïque de la connaissance et deslois de la science par l’homme

■ Diffusion : jusqu’au 8 juin 2014,chaque dimanche à 20h40, surNational Geographic Channel & Nat Geo Wild

■ Présentation :Neil deGrasse Tyson

■ Sociétés de production : CosmosStudios & Fuzzy Door productions

■ Producteurs exécutifs : AnnDruyan, Seth MacFarlane, MitchellCannold et Brannon Braga

■ Producteur : Jason Clark

■ Réalisateurs : Brannon Barga, Bill Pope et Ann Druyan

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D epuis ses débuts voilà une décennie, cet artiste prône lerassemblement sans violence

et le respect d’autrui. Idéaliste roots,il ne cesse de rêver à un monde meil-leur, compréhensif, ouvert… C’estsurtout sur scène que ses messagesde tolérance prennent une dimension

universelle, véritablement touchante,

presque envoûtante.

Durant 4 ans, Stroy – de son diminutif

- a travaillé avec Black Conscious et sorti

avec eux en 2005 le single Les gouver-

nements, alors très apprécié du public.

En 2006, il s’est produit dans les sound

system de la région bordelaise. S’en estsuivie la sortie de son premier albumintitulé Stroy & friends qu’il a promuavec le groupe Conscious Band avantde sor tir Live in Bordeaux dont le titreBurn Baby lon a connu un franc succès.

Rentré au péyi - en Guadeloupe - depuisquelques années, il nous propose désor -mais un disque dont les morceaux(comme La montagne) signent ce retouraux sources. Le Bon Air dédie soncoup de cœur au titre Maman 971,belle dédicace aux mères du mondeentier - aux sacrifices et à l’amourinconditionnel dont elles font part -et à son île natale (NDLR : écrit dansle froid de la métropole, ce morceautranspire la douleur de l’éloignementgéographique, à l’épreuve des gran -des villes, de leur pollution et de leurmanque de chaleur humaine).

Vous souhaitez écouter le nouvel albumde Stroy ? Rdv dans les bacs de vosdisquaires habituels ou sur le net :

■ Facebook : Helissey Manuel aka Stroy

■ Youtube : Maman 971

StroyOne Love, One Heart, One Destiny !

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Musique D’origine guadeloupéenne,Helissey Manuel aka Stroy,auteur/compositeur/inter-prète, est un chanteur deroots, reggae, dancehall dontle micro distille des lyricsconscients et engagés…

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nos rêves en disent long... 1. Attrape-rêves2. Mieux rêver pour dormir paisiblement...

Crédit photos : ShutterstockSource : www.aufeminin.com

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Quand

Que l’on s’en souvienne ou non, que l’on en rit ou que l’on en pleure, qu’ils nousapaisent ou nous réveillent en sursaut, nos rêves en disent long sur l’état denotre psychique. Ensemble, perçons leurs significations les plus évidentes…

Coaching

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O n voudrait que certains jamaisne s’arrêtent quand d’autres,au contraire, s’avèrent intermi-

nables… Mais que traduisent tous cessonges qui nous accaparent durant lesommeil ?

Si vous rêvez d’eau…

■ …et plus particulièrement de mer,d’océan ou de rivière, c’est que vosénergies vitales sont en train ou doiventse renouveler.

■ …et que vous nagez, cela signifie quevous avancez vers un nouveau bien-être.

■ …et que vous êtes un peu submer -gé(e), votre actualité s’avère turbulentemais vous allez réussir à la surmonter.

■ …et que vous vous noyez, votremental prend le pli sur votre instinct.

■ …et que vous la regardez couler, vousvoilà apaisé(e), peut-être un peu trop ?

...de pluie, vous lavez un trop pleind’émotions négatives ou pulsionnelles.

Si vous rêvez d’une dispute…

■ …avec votre conjoint, c’est que vous souffrez d’un incompris avec lui. Il vous faut en parler ensemble pourtrouver l’équi libre entre vos actes etvos ressentis.

■ …avec vos parents, vous manifestezune opposition claire entre vos convic -tions profondes et celles que l’on vousa inculquées. Il s’agit de vous remettreen accord avec vos pensées et vosactions dans votre quotidien.

■ …avec un(e) inconnu(e), c’est quevous ne réussissez pas à prendre une

décision essentielle d’où une péniblepériode de stagnation dans votre vie.

…ou que vous êtes témoin d’unconflit, alors cela révèle concrètementvotre impuissance face à des événe-ments difficiles. Vous devez resterposi tif(ve) et laisser passer l’orage.

Si vous êtes infidèle dans vos rêves…sans doute vos besoins érotiques nesont pas assouvis, votre quotidien estroutinier et manque de piment, ou bienvous manifestez l’envie de devenirquelqu’un d’autre et d’être reconnu(e)en tant que tel.

…ou si vous découvrez que l’on voustrompe, il s’agit là d’un manque d’estimede soi qu’il faut d’urgence cultiver.

Si la mort s’invite sur l’oreiller…

■ …et que vous vous voyez succomber,vous évoluez, devenez progressivementquelqu’un d’autre.

■ …et que vous perdez un proche, c’estce qu’il représente pour vous qui s’arrêtedans votre réalité.

...ou si une personne décédée rejointvos songes, c’est pour vous rassureret vous guider dans vos choix.

Si vous rêvez d’argent…

■ …et que vous le donnez à unepersonne que vous connaissez, celasignifie que vous devez lui accorderplus d’importance ou davantage detemps dans votre existence.

■ …et que vous le dépensez/gaspillez,attention aux actes futiles qui envahissentvotre quotidien.

■ …et que vous réglez une dette, c’estla preuve que vous repartez de zéro.

■ …et que vous en recevez d’un(e)inconnu(e), c’est pour que vousappreniez à mieux vous considérer.

■ …et que vous en trouvez par hasard,la chance vous sourit.

■ …et que vous en perdez, prêtezattention à votre santé.

Si vous rêvez d’animaux…

■ …par exemple d’un chat, vous voussentez en sécurité et êtes fier(e) de vivreavec une certaine autonomie.

■ …notamment d’un chien, vous voussentez soutenu(e) et vous écoutez plusfacilement votre intuition.

■ …par exemple d’un serpent, le cœuret la raison s’affrontent…

Si vous perdez vos dents, votre vitalitéest en berne et vous ne maîtrisez pluscertains domaines notoires de votre vie.

Si vous faîtes vos bagages, c’est quevotre existence est bouleversée (en biensi les valises sont pleines, en mal si ellessont vides).

Comment bien interpréter nosrêves ?

■ Un rêve garde toujours une part demystère et seules quelques bribesreflètent notre inconscient et nosfantasmes. D’une personne à l’autre,selon chaque vécu, les mêmes sym -boles peuvent signifier des messagesdifférents.

■ Tous nos rêves ne sont pas syno -nymes de révélations mais la plupartrenvoient néanmoins à des situationsqui méritent réflexion.

■ Tous les détails, même insigni -fiants, sont alors importants à retenir.Il sem ble également primordial de se rappeler de l’image ou du/dessymbole(s) dominant(s).

■ Si le sujet vous intéresse,creusez-le à l’aide d’un ouvragenuancé et reconnu ou avec lesoutien d’un thérapeute.

Coaching

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Cindy Le Papeau volant de SSF Guadeloupe

ONG d’aide médicale internationale agréée par le ministèrede l’intérieur français, Sauveteurs Sans Frontières (SSF) estaujourd’hui forte de plusieurs antennes à travers le monde.Cindy Le Pape - Miss Hibiscus 2009 et Miss Guadeloupe2011/2012 - qui deviendra prochainement directrice de SSFGuadeloupe, nous en dit plus…

Solidarité 1

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assurer la formation au secourisme devingt bénévoles gua deloupéens déjàsélectionnés qui deviendront donc desmembres de SSF. Nous leur fournironsensuite des kits de survie pour qu’ilspuissent immédiatement intervenir surle terrain si nécessaire. Les fonds in-vestis par les entreprises et administra-tions publiques qui nous soutiennentdans cette belle et indispensable dé-marche solidaire financeront justementces kits (NDLR : ceux-ci seront notam-ment édités avec le nom de leurssponsors respectifs).

SSF en quelques chiffres :

■ 12 antennes à travers le monde ;

■ 600 secouristes, médecins,ophtalmologistes, dentistes,infirmiers et psychologues ;

■ 300.000 vies secourues ;

■ 250 orphelins pris en charge au quotidien.

SSF en 2012/2013/2014 :

■ Un collège en France et premierssecours suite au typhon auxPhilippines ;

■ O pération Mieux Voir et rénovationd’une maternité au Kenya ;

■ Intervention au Mali suite à unnaufrage (210 rescapés) ;

■ Mission Haïti ;

■ Soutien aux 230 enfants del’orphelinat de Hinche en Haïti ;

■ Le Rallye de la Paix, en Israël ;

■ Soins d’urgence et nourriturepour les réfugiés de Syrie/Jordanie.

Particuliers et entreprises, soutenez SSF !

Pour cela, rendez-vous sur le sitewww.sauveteurs.org ou contactez

■ Cindy Le Pape :[email protected]

■ Jacques Bloemhof :[email protected] ou 01 77 38 15 88

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Solidarité

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Le Bon Air :Cindy, vous êtes depuis longtemps déjàpompier-sauveteur en Guadeloupe.Pouvez-vous brièvement nous expliquervos missions ?

Cindy :Je ne fais que suivre la voie déjà tra -cée par plusieurs membres de ma famille… Chez nous, le bénévolat etl’intérêt d’autrui ont toujours pris uneplace impor tante. Du coup, à 18 ans,j’ai eu envie de m’inscrire à la forma-tion intensive des sapeurs-pompiersvolontaires. Depuis, je fais partie desforces secouristes guadeloupéennes,en assurant des gardes plusieurs foispar semaine. En parallèle, j’ai obtenu malicence de biologiste à l’Université desAntilles/Guyane et participé égalementà quel ques opérations humanitaires…

Le Bon Air :Vous mettez donc votre notoriété deMiss au service de SSF ?

Cindy :Oui ! Devenir directrice de l’antenneGuadeloupe de SSF est un challengeque je désire relever ! Cette opportu-nité réunit beaucoup de mes affinités :l’entraide et le secours à autrui – notam -ment - sont des valeurs que je vais plusque jamais mettre concrètement enapplication sur mon île et égalementdans tout l’arc caribéen… J’en suis vrai -ment fière et j’espère être à la hauteur…

Le Bon Air :Quels sont les principaux défis de SSF,notamment en zone Caraïbe ?

Cindy :Disons que les trois objectifs essen tielssont : d’abord arriver au plus vite sur

les lieux d’une catastrophe pour limi-ter le nombre de sinistrés – comme parexemple lors du séisme en Haïti, dutsu nami au Sri-Lanka, du typhon auxPhilippines ; ensuite soigner, via un kitsophistiqué permettant de prodiguerles premiers soins avant l’arrivée et laprise en charge des victimes par dessecours plus adéquats ; enfin, sur leplus long terme, redonner goût à lavie en garantissant à ces populationsun suivi sanitaire, médical, psycholo-gique et moral.

Le Bon Air :Pourquoi une antenne SSF en Guade-loupe plutôt qu’ailleurs ?

Cindy :La position géographique de la Gua -deloupe pour SSF est stratégique,particulièrement car nous disposonsrégionalement d’un système avancépour anticiper sur le passage des cyclo -nes mais aussi sur l’activité sismique et volcanique des îles des Antilles…Notre archipel s’inscrit donc commeune plateforme logistique utile s’il devient nécessaire de dépêcher deséquipes de secours dans les îles etpays alentours.

Le Bon Air :L’inauguration de cette antenne estprévue en mai 2014. Quels en serontles temps forts ?

Cindy :Comme SSF l’a déjà fait dans plusieursnations du globe, nous offrirons des aus -cultations ophtalmologiques à 500 jeunesdéfavorisés du Papillon ainsi que despaires de lunettes de vue à ceux qui enont besoin. D’autre part, nous allons

1. Portrait de Cindy Le Pape2. Cindy est aussi pompier volontaire en Guadeloupe...Crédits photos : Samuel Girard ; Willy Neufseptone

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DE DESTINATIONSLa carte est utilisable sur tout leréseau de la compagnie (Martinique,Guadeloupe, Saint-Martin, Sint Maarten,Saint-Barth, République Dominicaine,Sainte-Lucie, Dominique, Antigua, Barbade, Guyane...).

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SUDOKU GRILLE N°2

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■ Anniversaire de l’abolition de l’esclavage,le 10/06 : chaque année depuis 1981, les Guyanais commémorent la proclamation de l’abolition de l’esclavage du 10 juin 1848■ Compléments d’objets, jusqu’au 08/11 auMusée des cultures guyanaises de Cayenne ;plus d’infos à l’adresse [email protected] toute l’actualité des loisirs et dessorties en temps réel sur www.kikibi.com etsur www.blada.comLes Saintes :■ 7ème édition de Terre-de-Haut à la pêche, le 31/05Marie-Galante :■ Terre de Blues, du 06 au 09/06 ; infos et réservations sur www.terredeblues.comMartinique :■ Dansité, biennale de danse, du 09 au 17/05à l’Atrium ■ Mizikaltenatif Matnik, le 11/05 à l’Atrium■ Anniversaire de l’abolition de l’esclavage, le 22/05■ Concerts de Gertrude Seinin, les 24 et 25/05à l’Atrium■ Lamentin Jazz Project, du 22 au 27/05 :concerts en centre-ville et à l’hippodrome de Carrère■ Martinique Yoles Festival, les 28 et 29/05, à Sainte-Anne (cf. encadré ci-dessous)■ Concert de Yaniss Odua, le 11/06 à l’Atrium

3ème Martinique Yole Festival - organisé par leComité Martiniquais du Tourisme, la Fédé ra -tion des Yoles Rondes de la Martinique et laville de Sainte-Anne - le jeudi 29 mai 2014à la plage de la Pointe Marin. Locaux et tou - ristes, en famille ou entre amis, sont invitésà venir encourager cette authentique mani-festation révélant l’une des composantesphares du patrimoine martiniquais. Plusieurstemps forts prévus : ■ Au départ des deux courses successives(10h45 – 2 voiles ; 13h30 – misaine) :prépa ration des embarcations, défilés deséquipages (17 yoles et 425 coursiers) etlancement de l’épreuve au rythme destambours.■ Dans la journée et le soir : initiation à la yole ronde, performances de danse,musique et peinture, ventes artisanales etgastronomiques créoles, excursions enbateaux (sur réservation au 05 96 61 61 77),concerts et grand show final de Victor O et du groupe Kraz.

Plus d’infos surwww.martiniquetourisme.com

Antigua & Barbuda :■ Antigua & Barbuda Sportfishing Tournament,du 05 au 08/06 ; www.antiguabarbudasportfishing.com■ Barbuda Caribana, du 05 au 09/06■ 4th Annual Marlin Classic Fishing Tournament,le 06/06■ Grown & Sexy 4th Antiguan Invasion, du 13 au 22/06Bahamas :■ Bahamas Billfish Championship, du 07/05 au 21/06 dans les îles Abacos ;www.bahamasbillfish.com■ Labor Day, le 06/06, à NassauBarbade :■ Crop Over Festival, du 03/05 au 04/08 àBridgetown ; www.barbadoscropoverfestival.com■ Gospel Fest, du 17 au 25/05 ; www.barbadosgospelfest.com■ Celtic Festival Barbados, du 22 au 28/05 ;www.celticfestivalbarbados.com■ Sol Rally Barbados, les 31/05 et 01/06 ;www.rallybarbados.bb■ Barbados Golf Club Open ; www.barbadosgolfclub.comCuba :■ Festival Musicarte, du 15 au 17/05 à Cayo Santa Maria ; www.musicarte.fr■ Fête de la St-Jean, dans la nuit du 23 au 24/06 à Remedios ■ Fiestas San Juaneras, du 24 au 27/06Dominique :■ Carnaval de Roseau, jusqu’au 05/05Grenade :■ Fisherman’s Birthday, le 29/06, dans toutel’île : l’occasion de bénir bateaux et filets dansles villages côtiers...Guadeloupe :■ Triskell Guadeloupe Tour, du 07 au 11/05 ;www.triskellcup.com; [email protected]■ Anniversaire de l’abolition de l’esclavage, le 27/05, dans tout l’archipel guadeloupéen :cette date commémore le 27 avril 1848, quand Victor Schœlcher a permis que soitsigné le décret (effectif un mois plus tard, le 27 mai 1848) abolissant l’esclavage et latraite négrière dans les colonies■ 4ème édition de l’Open de Saint-François Région Guadeloupe, du 28 au 31/05 au golfde Saint-François ; plus d’infos auprès de [email protected]■ Land Rover Fishing Festival, du 28/05 au 01/06à Saint-François ; www.landroverfishingfestival.com■ Volcano Trail, le 07/06, autour de la Soufrière ;www.altitudestropicales.com■ Fêtes de Baie-Mahault et du Moule, le 24/06■ Fête de Deshaies, le 29/06Retrouvez toute l’actualité des loisirs et dessorties en temps réel sur www.kkfet.comGuyane :■ Concert femmes fatales, le 07/05 à 20h au Zéphir de Cayenne ; www.allmoll.com■ Laissez-vous conter Saint-Laurent du Maroni,jusqu’au 26/06 ; plus d’infos au 05 94 27 85 96ou 06 94 42 42 99

Porto-Rico

■ Fiestas de Cruz, jusqu’au 31/05

■ Memorial Day, le 26/05

Saint-Barthélemy :

■ West Indies Regatta, du 02 au 04/05 ;http://westindiesregatta.com/

■ Festival de Théâtre, du 10 au 18/05 ;www.festivaldetheatredesaintbarthelemy.com

■ Caraïbe Football Star, le 14/06

■ Fête de la Musique, le 21/06 dès 17h à Gustavia

Sainte-Lucie :

■ Saint Lucia Jazz Festival, jusqu’au 11/05, à Rodney Bay & Pigeon Island ; www.stluciajazz.org

■ Lucian Carnival, du 09/06 au 22/07, à Castries ; www.luciancarnival.com

■ Fête des pêcheurs, le 29/06

Saint-Martin :

■ Meeting International de Saint-Martin, le 08/05 ; plus d’infos au 06 90 57 37 62

■ Fêtes des Villages de Saint-Louis & Rambaud, du 16 au 18/05 ; plus d’infos au 06 90 61 58 58

■ Jour de l’Abolition, le 27/05 à Marigot

■ Journées de l’écotourisme, jusqu’au 31/05 à Marigot

■ 12ème édition du Salon du Livre, du 05 au 07/06

■ Sip’N Chat Fridayz, chaque vendredi jusqu’au 06/06, de 18h30 à 22h30 au front de mer de Marigot

■ 14ème édition du Billfish Tournament, du 10 au 14/06 ; www.billfish-tournament.com

■ Gala de Boxe International, le 14/06 ; plus d’infos au 06 90 35 15 01

■ 9ème édition du Laugh Till Belly Burst, les 27 et 28/06 ; plus d’infos au 06 90 39 76 02

Saint-Vincent et les Grenadines :

■ Carnaval Vincy Mas, du 27/06 au 08/07 à Kingstown : profitez d’une véritable explosion de musiques, de couleurs, de talents et de bonne humeur animant l’île toute entière (élections de la Miss nationale et de divers groupes de musique, concours de soca et de calypso, parades et défilés de rues) ;http://discoversvg.com/index.php/es/whattodo/festivals-a-events/carnival

Trinité-et-Tobago :

■ Anniversaire de l’arrivée des premiers Indiens, le 30/05

AgendaVibrez aux rythmes des Caraïbes !

Agenda

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Nouveau Macan

Intensément Porsche

Le nouveau Macan a été conçu pour vivre intensément, pour répondre à vos besoins d’aventures et de sensations fortes, et pour relever vos défi s permanents. Une vie qui refuse les conventions : passionnante et pleine d’authenticité, qui vous offre le sentiment de profi ter pleinement de chaque instant.

Contact Guadeloupe - Rodrigue Hauteville : Port. 0696 213 605 Contact Martinique - Benoît de Jaham : Port. 0696 231 080Consommation/Émissions Macan S Diesel : Cycle urbain l/100 km 6,9; Cycle extra-urbain l/100 km 5,9; Cycle mixte l/100 km 6,3; Émissions de CO

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