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Journal LA PRESSE

Quotidien Québécois

Journaliste pigiste- Reportages- Portraits

Presse écrite

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Photocopie d’article 1/2

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Photocopie d’article 2/2

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La PresseNouvelles générales, mardi, 8 octobre 1996, p. A19

15 ans de pouce autour du globe

Valls, Olivier

Pour Jean-Marie et Rose-Marie, la liberté et l'amour ont la couleur des paysages qu'ils ont parcourus durant 15 ans. Aventuriers jusqu'au bout des doigts, ils ont agité leurs pouces sur plus de 800 000 kilomètres de routes, visité une centaine de pays.

De retour à Mont-Rolland depuis quelques mois, ils livrent, déjà nostalgiques, une parcelle de leur trésor...

«Nous voulions rendre visite à un ami au Venezuela, mais Rose-Marie ne pouvait pas prendre de vacances. À l'âge de 35 ans, nous avons décidé d'abandonner nos jobs pour prendre la route», raconte Jean-Marie.

Changer le cours de sa vie, c'est aussi simple que ca!

Le premier périple jusqu'à Caracas voit la naissance d'une promesse : perchés sur l'Altiplano de la cordillère des Andes, Rose-Marie et Jean-Marie, Québécois d'adoption, décident de préparer leur tour du monde une fois rentrés au Québec.

«De retour à Montréal, l'objectif était de travailler pour amasser un petit magot pour notre tour du monde. Nous comptions partir pour quatre ans, mais nous voilà de retour seulement 15 ans après...»

Départ de Montréal le 21 août 1981, direction Terre de Feu en Amérique du Sud.

«Aux USA, se souvient Rose-Marie, un trafiquant de drogue nous a pris en stop. Il était complètement saoul et tenait son revolver dans une main et une bouteille de whisky dans l'autre. Il a fini par nous débarquer au milieu de nulle part. Nous avons vraiment craint pour notre vie.»

Le couple sillonne l'Amérique latine. Mexique, Guatemala, Panama, Équateur, Uruguay...

«C'est la simplicité qui caractérise les gens qui nous a ouvert leur porte. C'est étonnant de voir à quel point des peuples peuvent vivre heureux avec aussi peu.»

Après avoir traversé la Trans-Amazonienne, le couple s'envole pour l'Europe. Tous deux travaillent quelque temps en Suisse et quadrillent le Vieux Continent, de Genève à Porto.

En 1990, Jean-Marie et Rose-Marie entreprennent le grand saut au-dessus de la Méditerranée, pour parcourir l'Afrique noire.

«Deux ans sur les pistes. Il nous est arrivé d'attendre un véhicule parfois jusqu'à six heures. Overland, toujours overland...»

Cinquième étape de ce périple, le Sud-Est asiatique après une «escapade» australienne. Rose-Marie enseigne l'anglais au Cambodge. Mais la liberté a un prix. Loin de la médecine moderne occidentale, elle souffre de graves problèmes de santé : «J'ai attrapé une bactérie aux yeux qui a failli me rendre aveugle. Mes yeux gonflaient et l'infection s'est propagée.»

Le couple rentre à Montréal en septembre 1990. Très en forme physiquement, ils n'ont pas renoncé à leurs projets de voyage.

«On voudrait gérer un camping en Europe, pour ne plus vivre de rien comme avant. Mais nous tenons à continuer à partir en voyagesix mois par an.»

Bien vite ils retourneront voir les amis du bout du monde. Leur maison, c'est désormais cette grande chaîne qu'ils ont construite, et qui ne les laissera plus jamais sur le bord de la route.Illustration(s) :

Mailloux, RobertRose-Marie et Jean-Marie, 50 ans, sont de retour à Mont-Rolland après un voyage de 15 ans autour du monde. Adeptes du pouce et de la marche, ils ont parcouru plus de 800 000 kilomètres.© 1996 La Presse. Tous droits réservés.

Numéro de document : news·19961008·LA·054

Article issu des archives du journal 1/3

Page 6: Press Book

La PresseNouvelles générales, vendredi, 11 octobre 1996, p. A4

Des étudiants dénoncent le questionnaire du Centre de transfusion

Valls, Olivier

L'Association étudiante de l'université McGill (AEUM) a réaffirmé hier son opposition à la question 15 du questionnaire-santé du Centre de transfusion du Québec. Selon la formulation précise, ne peut donner son sang «tout homme ayant eu des rapports sexuels avec un autre homme, même une seule fois». L'AEUM juge cette formulation discriminatoire à l'égard des homosexuels.

Le 3 octobre, le Centre de transfusion du Québec a annulé une collecte de sang organisée dans les locaux de McGill. À l'origine de cette décision, la possibilité que certains étudiants se déclarant homosexuels tentent de faire un don de sang.

Selon l'étudiante Amma-Louise Crago, «la formulation de la question 15 est irresponsable, car elle abonde dans le sens des clichés discriminatoires qui veulent que le sida soit une maladie réservée aux gays et lesbiennes. C'est très dangereux de fairepasser cette idée, précise-t-elle. Ça l'est encore plus lorsqu'elle est reprise par un organisme tel que la Croix-Rouge».

La CUDP, coalition de plusieurs associations universitaires, propose une formule jugée moins discriminatoire : «Ne peut donner son sang toute personne ayant eu des rapports sexuels non protégés anaux ou vaginaux au cours de la dernière année.»

Pour sa part, la Croix-Rouge canadienne déclare ne pas être responsable de la présence et du contenu de la question incriminée. «Le questionnaire dépend de la Food and Drug Administration (américaine) dont nous sommes un fournisseur, précise André Ménard, responsable des relations publiques. Nous n'avons pas d'autre choix que de mettre cette question dans notre questionnaire-santé. Il faut aussi souligner que le questionnaire a été cautionné par deux organisations humanitaires, le British Columbia Council of Human Rights et la Commission des droits de la personne. Cette question n'est pas discriminatoire, elle est motivée par des mesures de sécurité. Nous devons effectuer une première sélection, car le VIH n'est pas détectable s'il a été contracté moins de 16 à 19 jours avant le test.»

© 1996 La Presse. Tous droits réservés.

Numéro de document : news·19961011·LA·016

Article issu des archives du journal 2/3

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La PresseNouvelles générales, mercredi, 9 octobre 1996, p. A15

La chasse aux voleurs d'autos gagne en efficacité

Valls, Olivier

Le groupement des assureurs automobiles vient de mesurer l'efficacité du nouveau «projet cible» qui vise à démanteler les réseaux de voleurs de véhicules.

La première intervention policière opérée dans le cadre de ce projet a permis de démanteler un important réseau et de récupérer des véhicules pour une valeur globale estimée à 4,5 millions.

Aspect essentiel de ce projet financé par le groupement des assureurs automobiles, l'échange d'informations et le travail conjoint de la Sûreté du Québec, de la police de la CUM, des polices de Laval, Longueuil, Boucherville, et de Douanes Canada.

Dépenses extraordinaires

«Le groupement finance le projet à hauteur de 75 000 $ par mois, explique Claude Lapointe, directeur général adjoint du GAA. Ce budget permet aux corps policiers de faire face à des dépenses extraordinaires. Nous voulons leur donner les moyens de se concerter, pour mener une lutte efficace contre les voleurs, exportateurs, recycleurs et importateurs de véhicules volés ou accidentés.

«Auparavant, les corps policiers travaillaient individuellement pour leur région et rien n'avançait. Le «projet cible» ne se limitera pas seulement à Montréal, mais également à la province et hors province où les véhicules sont souvent revendus.»

Des vols coûteux

Le coût total des sinistres occasionnés par le vol de véhicules au Québec s'élevait en 1995 à plus de 172 millions pour 34 000 véhicules volés.

L'agglomération montréalaise, de loin la plus atteinte, enregistre près de 42 % du total des vols au Québec, avec 18 000 véhicules l'an passé.

Selon Claude Lapointe, la réduction du vol de véhicules grâce au «projet cible» permettrait à court terme de réduire le coût des sinistres dans l'assurance automobile.

© 1996 La Presse. Tous droits réservés.

Numéro de document : news·19961009·LA·036

Article issu des archives du journal 3/3

Page 8: Press Book

EDF-GDF Centre de Pantin

Rédacteur en communication- Articles internes- Publi-information

Presse écrite

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Photocopie d’article 1/2 Publi-information

Page 10: Press Book

Photocopie d’article 2/2 Publi-information

Page 11: Press Book

AGENCE ECOLE DE PANTIN: LA PREMIERE PROMOTION BRILLE A L'ORAL

La formation du personnel au service de la clientèle est un objectif essentiel pour EDF GDF SERVICES PANTIN, consciente de la nécessité de satisfaire ses clients. Le concept d'Agence Ecole qui a vu le jour il y a un an à PANTIN, constitue une premièredans le domaine de la formation de reconversion pour EDF GDF. Formateurs, étudiants et responsables tirent le bilan de cette année de formation.

C'est un peu le baptême du feu pour les 14 étudiants issus de la première promotion de l'Agence Ecole. Le séminaire de fin de session des 13 et 14 Mars, leur a permis de mettre en pratique ce qui a toujours été en toile de fond de leur formation : la communication. Chacun des stagiaires a exposé devant un public composé des formateurs, de Chefs d'Agence et Chefs d'Agence Clientèle, un sujet de leur choix concernant la clientèle. L'origine et le parcours des étudiants ne les destinaient pas spécialement à s'intéresser un jour à la gestion de la clientèle. « Je viens du Service Comptable. Section des investissements nous dit Catherine A V ART, étudiante. J'avais l'impression de ne plus évoluer dans mon domaine. Il me fallait plus d'activités et de responsabilités. Quand on travaille depuis longtemps dans le même

service, on rentre dans une routine. J'ai éprouvé le besoin de me remettre en cause. Ce n'est pas facile de retourner à l'école

avec sa trousse et son cartable ! Et puis mon service était en plein changement, et a subi une compression de personnel. C'était

l'occasion…». « L'Agence Ecole est née d'une initiative du Centre de PANTIN dans le cadre du redéploiement vers les services à la clientèle

nous dit Bernard CONSCIENCE, formateur. Nous avons mis en place un site spécial à CLICHY SOUS BOIS et créé une structure de cours pour une année».L'Agence Ecole, c'est aussi un pari sur la motivation et un projet ambitieux. « En débloquant les fonds pour ce projet, note Philippe SAIMPERT, Directeur du Centre de PANTIN, nous prenions le risque qu'il n y ait personne le premier jour de stage. Cinq mois seulement se sont écoulés entre la décision de mettre en place l'Agence Ecole, et le 18 Mars, date du début de laformation.

» L'accueil et la gestion de la clientèle ne sont pas toujours une vocation. Des opérations de communication interne ont été menées à la hâte, mais la demande existait. Un courrier d'information, une journée porte ouverte et un protocole d'accord signé avec quatre organisations syndicales du Centre, ont permis de remplir rapidement les bancs de la première promotion. Des formations de reconversion comme le « Passeport» existaient déjà, alternant sur neuf mois des semaines théoriques et pratiques. Mais la formule de l'Agence Ecole a très vite séduit les étudiants. « J'étais contre la formation par friction qui m'était proposée, nous explique Marie-Paule SIMON, étudiante. C'est la structure même de l'Agence Ecole qui m'a permis de me lancer

dans cette formation de reconversion. » Marie-Joëlle HENNEL, relève un autre attrait de la formation : « En arrivant nous avons choisi une Agence cible où nous irions après l'année de formation et qui allait être notre lieu de stage dans un premier temps. C'était important pour moi car je voulais

me rapprocher de mon domicile. De plus, j'ai préféré profiter de la création de l'Agence Ecole plutôt que d'apprendre le métier au

sein d'une Agence." » Pour Michel GEORGE également étudiant, la formation va lui donner la possibilité d'élargir son champ de compétence : « Je suis issu d'un secteur technique, et j'ai voulu intégrer cette formation pour découvrir l'activité clientèle dans de bonnes conditions, et

par envie de changement. J'ai vraiment beaucoup appris en une année sur l'accueil et la gestion de la clientèle. Pour moi, cela a

été totalement positif »

De la théorie à la pratique

« La grande originalité de l'Agence Ecole nous dit Patrick SOYEUX, Chef de l'Agence de PANTIN à l'initiative du projet, est qu'elle est en prise directe avec la réalité. Etudiants et formateurs ont travaillé sur des dossiers d'Agences et ont géré de vrais

clients durant cette année. » En plus des cours théoriques, les étudiants ont réalisé des stages dans les Agences cibles durant les vacances. Un double avantage : la mise en pratique des cours théoriques dans une Agence clientèle et la rencontre avec leurs futurs collègues. Cependant, remarque Catherine A V ART, étudiante, les congés scolaires ne sont pas les meilleurs moments pour les stages. La clientèle est très nombreuse et le personnel réduit. Il arrive que l'on remplisse des tâches difficiles sans pouvoir être bien

conseillés. » Les Chefs d'Agence et Chefs d'Agence clientèle présents au séminaire, se déclaraient impatients d'accueillir la première promotion de l'Agence Ecole. « Ils sont attendus sur les sites, et j'espère qu'ils garderont la même capacité de curiosité et

d'adaptation, remarque Robert ARCHAMBAULT, Chef d'Agence à OURCQ. Il faudrait appliquer les mêmes rouages de cette formation qui repose sur la motivation et l'investissement à l'ensemble des services. » L'insertion devra se faire en douceur afin d'éviter d'éventuels blocages chez les employés en place. Pour Axelle CAZALI, Chef de l'Agence clientèle de LIVRY GARGAN, « Les étudiants ne vont pas arriver comme des révolutionnaires sur les sites. 1/s auront aussi à se nourrir de l'expérience des gens sur le terrain, et feront part de leurs connaissances théoriques pour permettre à leurs

collègues de monter en compétence. »

Désormais, il s'agira de mettre en pratique sur les sites les connaissances acquises lors de la formation. Les 14 étudiants ont mis au placard, cartables et trousses, et essaieront de faire profiter leurs collègues de leur passion toute neuve. Et l'aventure continue ! Les étudiants de la seconde promotion ont regagné leurs Agences clientèle cibles le 02 Juin dernier. Quant à la troisième promotion, elle a commencé sa formation le 18 Mars 1997. Ce sont donc 15 nouveaux étudiants qui se lancent, pleins d'espoirs, dans cette aventure. * Société de Formation Professionnelle

Olivier COLON-VALLS

Article issu des archives de l’entreprise 1/1 Article interne « Vision éclair »

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Site Internet www.place-publique.fr

(portail des initiatives citoyennes et solidaires)

Rédacteur, webmestre éditorial- Rewriting

- Dossiers et reportages

Internet

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La tactique de l'ATTAC

L'ATTAC propose de promouvoir une taxe sur la spéculation de 0,05%. La somme ainsi récoltée rapporterait près de

100 milliards, et permettrait de lutter contre la pauvreté.

"Pourquoi ne pas créer, à l'échelle planétaire, l'organisation non gouvernementale Action pour une taxe Tobin d'aide aux citoyens (ATTAC) ? " C'est ainsi qu'Ignacio Ramonet, directeur du Monde Diplomatique, conclut son éditorial du numéro de décembre 1997. Cet appel trouve rapidement un large écho auprès des lecteurs du Monde Diplomatique. Le 3 juin 1998, l'association ATTAC est créée. Son président, Bernard Cassen, reçoit le soutien d'un puissant terreau militant composé d'organisations syndicales et de titres de presse.

"Un pouvoir sans société"

L'ATTAC propose de promouvoir et de réclamer une taxe sur la spéculation de 0,05%. Même fixée à ce taux très bas, la taxe Tobin, du nom du prix Nobel d'économie américain, rapporterait près de 100 milliards selon ses initiateurs, et permettrait ainsi de lutter contre la pauvreté. Mais l'association n'a pas, seulement, des visées humanitaires. Elle veut entamer la reconquête, par les citoyens, du pouvoir que la sphère financière exerce sur les aspects de la vie politique, économique, sociale et culturelle. La cote de sympathie pour ce projet s'envole rapidement, d'autant plus qu'il intervient dans un contexte de crise des places boursières internationales en ce début d'été 1998. L'explosion de la fameuse "bulle financière asiatique", née de spéculations sauvages et désordonnées, donne raison aux partisans d'un droit d'ingérence des Etats sur " ce pouvoir sans société " qu'est l'univers financier, selon les termes d'Ignacio Ramonet.

Lutter contre la pauvreté

Les moyens d'action d'ATTAC se limitent, pour l'instant, à la diffusion d'informations sur les conséquences économiques et sociales relevant de la spéculation financière. L'association est aidée en cela par un réseau de comités locaux et des groupes de soutien à l'étranger séduit par le projet présenté sur le site internet de l'ATTAC. Tous se sont créés spontanément et rassemblent près de 4000 membres, cinq mois seulement après la création de l'association. Les cibles de l'ATTAC sont clairement définies, et son combat contre la spéculation, longuement détaillé sur le site Internet de l'association. Il reste cependant à définir l'aspect humanitaire du projet. Comment utiliser au mieux les fonds dégagés par la taxe pour lutter contre la pauvreté, sans qu'une bonne partie de cette somme ne viennent garnir les comptes suisses de certains dictateurs ? Depuis longtemps, les velléités humanitaires des Etats se heurtent à cette question. On aimerait qu'à l'occasion du projet de l'ATTAC, un débat s'ouvre sur ce problème et explore les différentes actions à entreprendre pour lutter plus efficacement contre la pauvreté dans le monde.Site officiel de l'ATTAC : www.attac.org

Olivier Valls

Article issu des archives du site 1/2

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Noyant d'Allier : village auvergnat cosmopolite

Terre d'accueil pour des milliers de réfugiés d'Indochine dans les années cinquante, la vie de Noyant à été

rythmée par l'histoire de la décolonisation française. Noyant est aussi un formidable exemple d'intégration à la

mode provinciale

"Noyant, vieux village de 900 âmes au coeur de I'Allier. Son donjon du XVème siècle, son musée de la mine... et sa pagode bouddhiste". Cette description n'est autre que le texte de présentation du prospectus touristique de la région Un rapide tour d'horizon de ce petit canton vient, en effet, confirmer l'originalité du lieu. Sur la place, assises sur un banc à l'ombre d'un pin, deux vieilles femmes asiatiques échangent les dernières nouvelles. A quelques pas de là, sortant du petit Supermarché, une autre, coiffée du chapeau des rizières, fait ses commissions. Au café d'à coté, Lucien le patron pied-noir Oranais, sert Michel qui boit son pastis habituel avec Kye, le bûcheron du village d'origine cambodgienne. Noyant, sous son apparente banalité de petit bourg Auvergnat, recèle un multiculturalisme qui pourrait bien ^tre un record pour une commune de sa taille. Dix-huit nationalités différentes y sont regroupées et, aujourd'hui encore, la moitié de ses habitants est d'origine étrangère.

Un devenir cosmopolite

Tout a démarré en 1956. Suite à l'indépendance de l'Indochine, l'Administration coloniale cherche des habitations vacantes pour les rapatriés, des militaires ou des fonctionnaires. On décide de loger une partie d'entre eux, gratuitement, dans les corons de Noyant, inoccupés depuis la fin de l'exploitation de la mine.De nombreux rapatriés trouvent du travail à leur arrivée dans l'administration. Certains doivent se déplacer jusqu'à Paris, Lyon ou Clermont-Ferrand. Quelques usines de Moulins, la sous-préfecture de la région, font également appelle à cette main d'oeuvre. En 1958, Noyant devient véritablement cosmopolite. L'Indochine, (composée du Viét-Nam, du Cambodge et du Laos) commence à l'époque à accueillir de nouveaux immigrés, notament hindous. Une diversité de nationalités et de religions qui est alors exportée telle quelle au village de Noyant.

L'action de l'Abbé Taque

L'histoire de Noyant a été marquée par la personnalité de l'abbé taque. Un curé de campagne, dont la largesse d'esprit dépassait de beaucoup les murs de son église de campagne. Confronté, dès sa prise en charge de la paroisse en 1968 à des problèmes de délinquance naissante et de grande précarité des nouveaux arrivants, il créa à Noyant une cité pour les jeunes. "C'est aujourd'hui encore, nous confie le maire du village , un formidable lieu d'intégration pour des enfants d'obédience musulmane, bouddhiste, catholique ou protestante., Aucun cloisonnement religieux ne nuit à la solidarité et aux échanges culturels entre les habitants. Dans le sillage du père Taque, des Noyantais d'origine asiatique ont créé I'association des Bouddhistes pour promouvoir des initiatives dynamiques destinées à valoriser leur culture. En 1983, l'association a permis la construction de la Pagode, lieu de culte entouré d'un espace de promenade, au milieu d'un parc parsemé de statuts de bouddhas et de bassins à nénuphars. Un spectacle qui n'étonne plus que les touristes, ravis de déguster un verre de saké en terre Bourbonnaise.

Benoit Richard / Olivier Valls

Article issu des archives du site 2/2

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Site portail www.club-internet.fr

Editeur on-line responsable de projets éditoriaux- Rédaction

- Création et Animation de rubriques- Gestion de correspondants

Internet

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Capture d’écran du site 1/6 « Guide Internet »

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Dossier pratiqueCapture d’écran du site 2/6

Page 18: Press Book

Capture d’écran du site 3/6 Dossier pratique

Page 19: Press Book

Rewriting, gestion de correspondantsCapture d’écran du site 4/6

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Coordination éditoriale et rédactionCapture d’écran du site 5/6

Page 21: Press Book

Reportages vidéo hebdomadaires dans le cadre de l’animation de la chaîne actualité

Rédaction, animation, reportages vidéoCapture d’écran du site 6/6

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Site www.uniterre.com

(l’annuaire des carnets de voyage)

Chroniqueur web

Internet

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Jacques nous raconte son voyage au Vietnam par l'intermédiaire de croquis, collages, carnets de route et même, herbiers. Une narration originale et créative qui laisse au visiteur/surfeur une large place à l'imagination et à la divagation.

Damien, Thomas et Emmanuel devraient concrétiser, en janvier 2004, leur projet de voyage humanitaire en Amérique Latine à la rencontre des enfants des rues. Le financement n'est pas encore bouclé ; et si on leur donnait un petit coup de pouce ?

Partir à la découverte du Xinjiang, une province autonome chinoise fort méconnue, c'est faire un faramineux plongeon dans la Chine traditionnelle. Robin et Emilie nous décrivent leur voyage épique au pays des steppes, des déserts et des hauts plateaux.

Helga et Yannick, couple cycliste franco-autrichien, se sont lancés pendant 6 mois à la découverte du Sud-Est Asiatique. Sur leur site, tout est fait pour que vous puissez les imiter : une rubrique détaille la totalité du matériel embarqué. Très utile !

L' E.G.C "Etude et Exploration des Gouffres et Carrières", présente ses expéditions au Laos, accompagnées des: topologies et repères de cartes. Les non-initiés apprécieront les nombreuses photos de ce beau pays de l'Asie du Sud-Est.

Trois étudiants, fondateurs de l'association Juste Planète, parcourent les cinq continents depuis décembre 2002 à la rencontre de projets de développement durable. Environnement, humanitaire… une vingtaine d'initiatives ont été étudiées jusqu'à présent.

Ce site perso est un véritable centre de ressources photographiques : plus de 5000 photos sont disponibles sur une vingtaine de pays des cinq continents. Joce est également plongeur et nous fait aussi partager ses aventures subaquatiques.

Un entrepreneur français, co-créateur d'une société de distribution pharmaceutique en Roumanie, nous donne quelques repères touristiques et historiques sur le pays des Carpates ainsi que des liens qui ont pour but de faciliter votre voyage.

De la péninsule ibérique à la mer du nord il n'y a qu'un pas de géant, à la portée de l'ambition de ces trois jeunes cyclistes. Ce voyage sera le compagnon fidèle de leur vie quotidienne, jusqu'au jour où, parions-le, ils reprendront le guidon…

Ce site nous propose d'agréables balades illustrées dans une dizaine de destinations. Au programme : Madagascar, que l'on découvre sous sont jour le plus charmant. Les photos sont très inspirées, dommage qu'une version grand format ne soit pas disponible…

Un étonnant site de deux "grands marcheurs" qui ont réalisé le tour de l'Annapurna, au Népal, en moins de 20 étapes. Une boucle magnifique à la fois philosophique et sportive qui les amènera à dépasser les 5400 mètres d'altitude !

Rédaction de chroniquesChroniques issues des archives du site 1/1