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Amicale de la Guerre Electronique de l’Armée de Terre 44ème Régiment de Transmissions BP 85144 67125 MOLSHEIM Cedex – http://ageat.asso.fr - contact@ageat.asso.fr – tresorier@ageat.asso.fr – massylveric@free.fr Responsable de la publication : Général Jacques DOIREAU (Président).
Le MessagerBulletin d’information des membres de l’Amicale de la Guerre Electronique de l’Armée de
Terre
Numéro 007Octobre 2006
Chers amicalistes,
Après deux années de tractations, les premiers insignes de spécialité GE, échelon or, ont été remis officiellement dans les deux régiments de guerre électronique.
Initié par le Colonel Degoulange, en partenariat avec la chancellerie de l’ESAT, l’amicale s’est totalement investie dans les critères d’homologation et d’attribution.
Les membres de l’amicale qui répondent aux critères, recevront l’insigne ainsi que le diplôme, au fur et à mesure des attributions.
L’AGEAT a participé à la Saint Gabriel des 54 et 44 ème RT les 20 et 21 septembre 2006. Dans le cadre des ces cérémonies, l’assemblée générale s’est déroulée au quartier Moussy à Mutzig.
Au cours de cette édition, vous trouverez un nouveau témoignage de Monsieur Capitaine René sur son séjour en Indochine, et la suite de l’article de Monsieur RENTZ Lucien sur le réseau radiogoniométrique des FFA.
Enfin, découvrez la douche solaire du Sergent Skilippi.
Bonne lecture.
Sommaire
Editorial Page 1
Propagenda – Intelligencia Page 2
Miniwatt contre Elbi Page 3- 4
Les aventures de Skilippi Page 5 - 6
Historia Nostalgia Pages 7 - 8
Notre carnet Page 9
Who’s who Page 10
Les grands rendez-vous Page 10
Petite annonce Page 11
Actualités Page 12 à 14
Propagenda - Intelligencia
Miniwatt contre ELBI
Février 1984 le sergent Skilippi part en mission au Tchad pour l’opération MANTA. Voyage en DC8 puis en Transal, tout se passe bien malgré une chaleur torride de jour comme de nuit. Arrivé à ATI il prend ses quartiers dans la vieille bâtisse du DET HF en fin d’après midi et se renseigne à propos des douches. A la guerre comme à la guerre ici les douches c’est d’abord 150 à 200 coups de pompe à bras JAPY pour faire monter l’eau du fût d’en bas dans le fût d’en haut. Après cette entrée en matière tonique, 5 minutes de repos sont nécessaires pour faire baisser la température du corps (sale) et la sueur qui va avec. Une fois ce délai écoulé, si personne n’a profité de votre eau du fût d’en haut, une douche bien fraîche vous attend. Seulement voila, Skilippi n’apprécie pas trop l’eau fraîche qui, soit dit en passant, est même carrément froide voir glaciale eut égard à l’écart de température entre l’eau pompée et le corps réchauffé par ce même pompage.
Après avoir fouiné un peu partout sur le site, Skilippi sort son idée lumineuse. « j’ai trouvé une citerne et quelques buses en ciment, nous allons pouvoir mettre la citerne en hauteur, plein sud au soleil, comme cela plus besoin de pomper et plus d’eau froide ».
Aussitôt dit aussitôt fait, en deux jours les buses sont récupérées puis installées l’une sur l’autre et la citerne posée dessus et raccordée directement aux douches. En fin d’après midi le GMC de ravitaillement nous fait un demi plein avec sa motopompe et vive le luxe. Dès le soir une longue bordée de félicitations remplie d’aise notre sergent au comble de son art. Nous avons l’eau courante et à température idéale !
Hélas, mille fois hélas, le charme n’aura duré qu’une nuit et une partie de la matinée. Sa majesté soleil en avait décidé autrement. Vers 10 heures un cri inhumain fit sursauter tous le DET. Un adepte des douches au réveil tardif venait de se brûler sérieusement le dos avec l’eau de notre nouveau système. Il fallait se rendre à l’évidence, le puissant rayonnement solaire tchadien, malgré le volume important de la citerne, avait porté l’eau à près de 85°. Aucun problème, renchérit Skilippi, il suffit de faire le plein et nous aurons de nouveau de l’eau tiède.
Hélas, deux mille fois hélas, l’eau se maintenait à près de 50° et seul quelques uns tentèrent une douche en mélangeant avec un seau d’eau froide. Le lendemain matin, impossible de rajouter suffisamment d’eau pour faire baisser la température qui se maintenait aux alentours de 65° (par contre elle était idéal pour faire tremper la vaisselle). J’ai une idée dit Skilippi : « nous peignons la citerne en blanc et nous montons des canisses pour la mettre à l’ombre ».
Les aventures du Sergent Skilippi
Hélas, trois mille fois hélas, l’eau se maintenait à près de 40° et bien peu furent ceux qui tentèrent une douche. Finalement tout fut démonté de cet emplacement puis remonté à l’ombre d’un arbre sur le coté ouest du bâtiment. Il fallut néanmoins 3 jours de patience pour qu’enfin la température de l’eau fut stabilisée à 30° et nous permit de profiter des douches chaudes à l’eau courante du système SKILIPPI.
Témoignage
A mon premier séjour en Indochine, j’ai été affecté au parc des Transmissions des TFEO à KHANH-HOI banlieue de SAIGON en face du port de l’atelier dépannage comme mécanicien fil, étant breveté 231 – 241 de l’EAT MONTARGIS .
Mon premier appareil à réparer (mise à l’épreuve, je suppose) : un central téléphonique japonais récupéré dans la vase de l’Arroyo chinois reliant SAIGON à CHALON.
Le test de dépannage s’avérant peu concluant, trois semaines plus tard j’ai été affecté aux cuisines comme sous-officier d’ordinaire.
Précision, lors de ma première affectation comme jeune sergent au 1/8 RT à BLOIS en 1949 , sortant de 9 mois d’école, la réception à mon nouveau corps a été sèche (Lieutenant L……. – FFI).« Que venez-vous faire ici comme mécanicien fil, ce qui m’intéresse ce sont des opérateurs radio, le reste c’est de la viande !..... »(même réflexion quelques années plus tard par le chef de corps du 43° RT à FONTAINEBLEAU – SHAPE- Commandant C…… , lui c’était la VHF)Conclusion, désigné comme sous-officier d’ordinaire, j’ai un jour rempli un U23 Citroën avec 750 kilogrammes d’épinards commandés chez un maraîcher du coin. Le hasard a voulu que le Lieutenant L……., cité plus haut, entre autre officier d’ordinaire, était présent à l’arrivée de la camionnette. Sa réaction « le jour où les c…. auront des ailes, etc …….. »Sur mon carnet de notes, j’étais donc noté comme «spécialiste de l’ordinaire ».
Lors des corvées de ravitaillement, en particulier à l’intendance, pour les « petites vivres » nous laissions les chauffeurs au volant pour faire avancer les camions au fur et à mesure des distributions. Les gradés allaient en face à la paillote du coin « boire une bière locale ». Nous avons, un jour, pris une grenade dans la paillote, heureusement de fabrication artisanale. C’est là que j’ai eu l’occasion de faire la connaissance du caporal-chef Max B……., ancien ministre du ravitaillement de PETAIN, sous-officier d’ordinaire au 5° REI (engagé pour 5 ans pour éviter la prison en tant que collaborateur). Son chauffeur A……., champion de France au 110 mètres haies (le Guy DRUT de l’époque) qui surpris à fouiller dans les portefeuilles de ses coéquipiers, lors d’un meeting en Angleterre a eu à choisir « ou la Légion ou le scandale ». A noter qu’au parc des Transmissions des TFEO, le sergent fourrier était un nommé Joseph C……… alias Jacques CHANCEL, que j’ai retrouvé lors de mon deuxième séjour comme reporter à Paris-Match, la veille de mon rapatriement. De l’autre rive de l’Aroya chinois qui longeait l’unité, de temps en temps, le soir les Viets Minh nous harcelaient par des tirs de mortier. Nous gardions aussi des prisonniers officiers japonais dont le général qui commandait en Birmanie, témoin au tribunal militaire de SAIGON pour les crimes de guerre.
Historia - Nostalgia
Le réseau radio goniométrique des Forces Françaises en Allemagne.1957 – 1962
Suite
Vers la fin du mois de juillet, les préparatifs en vue du transport par voie ferrée des véhicules et des matériels étaient achevés. Une équipe formée de 4 sous-officiers, sergent-chef B…….., sergents M…….., B…………, L………., conduite par l’Adjudant RENTZ rejoignit Itzehoe, après avoir embarqué les véhicules et les matériels en gare de Rastatt. Le chargement comprenait un véhicule GMC avec remorque et son groupe électrogène, une Jeep avec remorque, un radiogoniomètre TELEFUNKEN type PST 102/2, sa cabine et son lot d’aériens, du câble de campagne lourd et des matériels divers.
Nous sommes accueillis sur place à Itzehoe par le sergent-chef E………. de l’armée danoise qui dirige la section transmissions de son régiment. Il sera pendant tout notre séjour notre homme de confiance et intermédiaire avec les services du régiment. C’est un ancien du SHAPE de Fontainebleau, il parle le français, l’allemand et l’anglais, ce qui nous assure une parfaite compréhension.
La journée se poursuit par une visite au général H……….., commandant la brigade blindée. Après nous avoir souhaité la bienvenue et s’être informé de nos moyens et de notre déploiement à Hohenaspe, le général m’assure que toute assistance logistique nous sera donnée en cas de besoin. Je remercie le général au nom de l’équipe et l’assure de notre entière gratitude.
Puis nous prenons possession de nos logements dans une aile du poste de police où nous disposons aussi d’un local de stockage. Nos repas seront pris au mess des sous-officiers où nous ferons connaissance avec la cuisine danoise. Les repas y sont servis sous forme de buffet composé de plats chauds et froids. La nourriture est riche en calories, plats variés et abondant, harengs fumés ou marinés, œufs durs ou frits, viande en sauce, salades diverses parfois sucrées, beurre, margarine et fromage, thé et café accompagnent les repas.
Le lendemain, nous réceptionnons nos véhicules en gare d’Itzehoe. Le sergent-chef E……..est venu nous prêter main forte avec une petite troupe et nous prenons aussitôt la route vers Hohenaspe où nous ferons connaissance avec le propriétaire du terrain. Celui-ci s’étonne du volume de nos moyens, car il s’attendait au déploiement d’un appareil léger.
Le montage du radiogoniomètre, cabine et aériens, va s’avérer difficile en raison d’averses récentes et abondantes ; nous travaillons en terrain lourd et détrempé. Il nous faut aussi tirer une ligne de campagne vers un raccordement aéro-souterrain de la Bundespost pour la liaison vers le dirigeur de Rastatt.
Après trois jours de labeurs et une intervention auprès de la Bundespost pour la mise en service du circuit spécialisé, le contact avec le dirigeur est établi.
Monsieur RENTZ Lucien
La suite dans le prochain numéro
IN MEMORIUM
Monsieur KERHERVE Louis a la douleur de vous annoncer le décès de son frère le colonel Jean-Claude KERHERVE le 17 août 2006.
Le Général QUENTIN nous a quitté cette année, il avait commandé la 708ème BGE de 1970 à 1971 et le 44ème régiment de Transmissions de 1971 à 1972.
Le commandant KLEIN Daniel nous a quitté le 24 mai 2006.
L’adjudant-chef (ER) MONTANE ancien chef d’atelier radio du 708ème BGE, est décédé le 11 octobre 2006.
CARNET BLANC
Monsieur et Madame KERSCH sont heureux de vous annoncer le mariage de leur fils Rémy, chasseur alpin au 7ème BCA de Bourg Saint Maurice avec Mademoiselle BARTHEL Sophie le 10 juin 2006.
Monsieur et Madame RAVAISSE sont heureux de vous annoncer le mariage de leur fille Chrystèle avec Pascal BERNABE le 22 juillet 2006.
CARNET ROSE
Monsieur et Madame DILLON Claude sont heureux de vous annoncer la naissance de leur petit-fils Alexis au foyer de leurs enfants Vivian et Delphine DILLON. Monsieur et Madame LEGRAND sont heureux de vous annoncer la naissance de leur petite-fille Cléa le 6 mai 2006.
Monsieur et Madame RAVAISSE sont heureux de vous annoncer la naissance de leur petite-fille Enora le 8 juin 2006.
NOS DECORES
Médaille Militaire : Adjudant-chef KLEIN Michel
Ordre National du Mérite : ont été faits chevaliers de l’ordre national du mérite : Capitaine LOUVIOT Alain, Adjudant-chef PEIGNIER Michel
Médaille des services militaires volontaires : Chef de Bataillon GUEDET Marcel
DEPART EN RETRAITE
Le major BILLAUDEL Daniel
Notre Carnet
Actuellement nous sommes 169 adhérents :
Nous ont rejoint : (depuis dernier messager)
BARCELO Didier – BOUACIDA Ali - COURTOIS Bruno – DURONSOY Olivier –HENRY Clément – MOZZICONACCI Thierry –SAGOT Nicolas –VASSEUR Patrick
Ont démissionné pour raisons personnelles:
COQUERAN Jocelyn – GERMAIN Jean-Paul – GREGOIRE Jean-François - KIEFFER Valérie – MICHEL Eric - POUCHAN Gérard - THIELL Daniel -
31 Décembre 2006 : Réveillon de la Saint Sylvestre
Who’s Who
Les grands rendez-vous
Afin de compléter l’iconographie du livre et de la plaquette sur «l’histoire de la Guerre Electronique des origines à nos jours ». L’A/C (ER) KERSCH recherche des photographies papier ou numérique, des diapositives et des négatifs couleurs ou noir et blanc sur les installations, les stations, les véhicules, les présentations de matériels, les campements, les manœuvres, les détachements Outre-Mer, les St Gabriel, les portes ouvertes de toutes les unités de guerre électronique. Dans la mesure du possible, accompagnées de commentaires sur les dates et les lieux. Ces documents seront numérisés grâce à un scanner photo spécifique qui accepte tous les formats du pocket 110 aux plaques de verre A4 et seront restitués directement ou par pli postal suivi.
Petite annonce
Bal de gala du 44 ème RT le 7avril 2006
JPO du 10 juin 2006 au 44 ème RT
Actualités
Les conversations vont bon train en attendant les agapes.
On recherche toujours les traces des ancêtres de Skilippi.
Passation de commandement du 44 ème RT le 28 juin 2006
Saint Gabriel 54RT du 20 septembre 2006
Le colonel TILLY entouré des officiels.
Notre président représentant dignement l’AGEAT.
Assemblée générale du 21 septembre 2006
Saint Gabriel 44RT du 21 septembre 2006
Un moment de détente, au « Domaine le Moulin » à Ottrott, avant de passer aux choses sérieuses.
L’initiateur de l’insigne de spécialité GE reçoit des mains du colonel Courtois, chef de Corps du régiment, l’échelon or.
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