A PRÉSERVATION DE LA FERTILITÉ TECHNIQUES … · 23 fragments de cortex ovarien Congélation...

Preview:

Citation preview

LA PRÉSERVATION DE LA FERTILITÉ :

TECHNIQUES, ACTUALITÉ ET AVENIR

Catherine Poirot*, Anne Fortin**, Véronique Drouineaud***, Céline Chalas***, Nathalie Dhedin*, Nicolas Boissel*, JP Wolf***, K Reynaud****.* Préservation de la fertilité, Service d’Hématologie, Unité AJA, Hôpital Saint Louis, 1 avenue Claude Vellefaux, 75010 Paris, Université Paris VI et VII

** Service de Gynécologie Obstétrique, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière, 83 Bd de L’Hôpital, 75013 Paris

*** Service de Biologie de la Reproduction, Hôpital Cochin, 27 rue du Faubourg Saint Jacques, 75014 Paris. Université Paris V

**** Physiologie de la Reproduction et des Comportements (PRC), UMR85, PRC, INRA, CNRS, IFCE, Université de Tours, 37380 Nouzilly, France. Ecole Nationale Vétérinaire d'Alfort, Maisons-Alfort, France

catherine.poirot@aphp.fr

INTRODUCTION

Années 1960, 1970 : Majorité des patients mouraient de leur cancer Objectif premier : guérison du cancer

Actuellement 63% des patients et 3/4 des enfants et adolescents qui ont un cancer, survivent.

Plus de 90% dans certaines pathologies Intensification des thérapeutiques

Greffe de moelle

……..

PALLIER LES EFFETS

SECONDAIRES À LONG

TERME

IMPORTANT +++

PRISE EN COMPTE DE L’EFFET

DES TRAITEMENTS SUR LA

FERTILITÉ

ESSENTIEL

Avoir un enfant après un cancer

DÉVELOPPEMENT DES TECHNIQUES DE

PRÉSERVATION DE LA FERTILITÉ

Préservation de la fertilité de l’homme adulte

Préservation de la fertilité féminine

Préservation de la fertilité du petit garçon

prépubère

PRÉSERVATION DE LA FERTILITÉ

DE L’HOMME ADULTE

Les traitements cytotoxiques altèrent la

spermatogenèse en touchant les spermatogonies en

division

EN CONSEQUENCE

une altération plus ou moins définitive de la

production de spermatozoïdes

QUAND PAS DE SPERMATOZOÏDES

DANS L’ÉJACULAT

Prélèvement de pulpe

Testiculaire

• Intervention chirurgicale

• Sous anesthésie générale

• Recherche de spermatozoïdes

• Congélation de spermatozoïdes

• Conservation dans l’azote liquide

• ICSI

PRÉSERVATION DE LA FERTILITÉ FÉMININE

LA PRÉSERVATION DE LA FERTILITÉ

FÉMININE

Thématique récente

Première moitié des années 1990

Congélation d’ovaire : préservation de la fertilité

Techniques d’AMP : Congélation embryonnaire

1990 : première grossesse (endométriose) (Racinet C et al.)

2012 : Méta-analyse (Friedler et al.)

Congélation d’ovocytes :

Début 2000 : congélation d’ovocytes et préservation de la fertilité

Thématique incontournable : soin

FONCTION OVARIENNE

Stock limité d’ovocytes qui diminue avec l’âge

Différents types de follicules

RESERVE

}

EN CROISSANCE

}

IMPACT DES TRAITEMENTS SUR LES

FOLLICULES OVARIENS

Action sur les mitosesSeulement certains traitements

IRREVERSIBLE REVERSIBLE

RESERVE

}

EN CROISSANCE

}

Haut risque Risque

intermédiaire

Faible risque ou

sans risque

Cyclophosphamide

Chlorambucil

Melphalan

Busulfan

Moutardes azotées

Procarbazine

Radiothérapie ovarienne

…..

Adriamycine

Cisplatine

…..

Méthotrexate

5-fluorouracile

Vincristine

Bléomycine

Actinomycine D

……

TRAITEMENTS ET RISQUE POUR L’OVAIRE

Sonmezer et al. 2006

A MODULER EN FONCTION DE :

Age

De la durée

Mode d’administration

Dose totale

………..

PRINCIPALES TECHNIQUES DE

PRÉSERVATION DE LA FERTILITÉ

FÉMININE

Sa fertilité

Conservation

embryonnaire

Conservation

ovocytaire

Conservation

cortex

ovarien

LA CRYOCONSERVATION

EMBRYONNAIRE

CRYOCONSERVATION

EMBRYONNAIRE

Avantages

Technique la plus efficace

Taux de grossesses de

18% à 20% par transfert

embryonnaire (AMP)

Tous les centres d’AMP

Inconvénients

Mariée ou couple

Implique le couple

Problème éthique

Stimulation de l’ovulation

Délai

Hormonosensibilité de la tumeur

Pas efficace si chimiothérapie a débuté

DOLMANS MM, 2005

4 après chimiothérapie: 1 embryon congelé

7 aprsè chimiothérapie: 45 embryons congelés

RÉSULTATS

Méta-analyse (Friedler, 2012)

Moins d’ovocytes (10,8 vs 19)

Etude française

(Courbière B et al. Hum Reprod, 2013)

27% enfants/ couple

Chances raisonnables de grossesse

Autres études : Résultats identiques à

ceux obtenus dans le cadre de l’AMP

CRYOCONSERVATION DE

L’OVOCYTE ISOLE

Congélation ovocyte mature

Avantages

Gamète

Pas de problème éthique

« Cellule prête à l’emploi »

Inconvénients

Rare

Congélabilité

Postpubère

Stimulation de

l’ovulation

CONGÉLATION D’OVOCYTES APRÈS MIV

Avantage : pas ou peu de stimulation

de l’ovulation

RÉSULTATS DANS LE CADRE DE LA

PRÉSERVATION DE FERTILITÉ

Sa fertilité

Conservation

embryonnaire

Conservation

ovocytaire

Conservation

cortex ovarien

Ovo mature

≈10 à 15naissances

Ovo maturé in vitro

Pas de grossesse

CRYOCONSERVATION DE

CORTEX OVARIEN

RATIONNEL

Ovocyte mature : RARE

CI à la stimulation de l’ovulation

Pas de possibilité de stimulation de l’ovulation

Ovocytes immatures

Congélabilité

CORTEX OVARIEN

CRYOCONSERVATION DE CORTEX

OVARIEN

Avantages

Nombreux ovocytes

immatures

Rapidité de prise en

charge

Age

Peut être faite après

le début de la

chimiothérapie

Inconvénients

Prélèvement lors

d’une intervention

chirurgicale

Peu de résultats en

terme de grossesses

Cellule non prête à

l’emploi : Utilisations?

Technique nouvelle

DIFFÉRENTES ÉTAPES

AU BLOC

AU LABORATOIRE

Descente en température : LENTE

0

-5

-10

-15

-20

-25

-30

-35

-40

-196°C

T

E

M

P

E

R

A

T

U

R

E

TEMPS (minutes)10 20 30 90 100 110 120

-2°C/mn

-0,3°C/mn

-10°C/mn

( -140°C)

Seeding (-9°C)

ANATOMIE PATHOLOGIQUE

Médullaire

Cortex

Buts

Compte des follicules

Localisation secondaire

de la pathologie

« TECHNIQUE

SUPPLÉMENTAIRE »

RECHERCHE D’OVOCYTES IMMATURES LORS DE LA

CONGÉLATION D’OVAIRE

Première description en 2003 (Revel A

et al.)

METHODES :

Aspiration des follicules visibles à la

surface de l’ovaire

Recherche dans le milieu de

préparation

INTÉRÊTS

Plus d’ovocytes dans le contexte de la

préservation de la fertilité

Ovocytes isolés

Pathologies : leucémies,…

Première naissance : 2014 (Prasath EB et al.)

CRYOCONSERVATION

OVARIENNE

PECH J.C; POIROT C; PIVER

P; RAYNAUD K.

LIEUX DES PRELEVEMENTS

LILLE

BOIS GUILLAUME

NANTES

ANGERS (1)

PARIS NANCY

STRASBOURG

BESANCON

CLERMONT-FERRAND

LIMOGES

BORDEAUX

MONTPELLIER

MARSEILLE

NICE

LYON

SAINT-ETIENNE

(140)

(10)

(83)

(47)

(98)

(24)

(770)

(234)

(45)

(44)

(8)

(51)

(43)

(1)

(49)CAEN (10)

REIMS(41)

AMIENS (8)

ROUEN (126)

TOULOUSE (50)

TOURS (10)

GRENOBLE

(30)

EVOLUTION DU NOMBRE DE

PRELEVEMENTS

2 1 5 1224

39 42 48 6173

115 110121134

173191184202206144

36

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

N = 1923

DISTRIBUTION PAR GROUPES D’AGE

1034

398

< 12 ans

=12 <18 ans

>= 18 ans

486

312

M = 18,2 ans +/- 9,7

DISTRIBUTION PAR GROUPE DE PATHOLOGIE

867

45%804

42%

242

13 %

Pathologies

hématologiques

malignes

Tumeurs solides Pathologies non

malignes

DISTRIBUTION DES PATHOLOGIES

HEMATOLOGIQUES MALIGNES

N = 867

32

25

22

8

1

108

351 M. de Hodgkin

Leucémies aïgues

Lymphomes N. H.

myélodysplasie

leucémies chroniques

Aplasie médullaire

Myélome

T.cell dendritiques

320

DISTRIBUTION DES TUMEURS SOLIDES

N = 804

131

50

46

43

29

25

14

141

143

182Sarcomes

Tumeurs de l'ovaire

Neuroblastomes

Tumeurs du sein

Tumeurs de l'utérus

Medulloblastome

T. Digestif

Tumeurs cérébrales

Tumeurs du rein

Autre

DISTRIBUTION DES PATHOLOGIES NON MALIGNES

Hémoglobinopathies

Drépanocytoses SS (79)

Thalassémies majeures (20)

Autre (1)

Pathologies auto-immunes :

LEAD (16) PAN (4)

Maladie de Wegener (4)

Syndrome de Goodpasture

Purpura thrombopénique idiopathique

Vascularite auto-immune

Polyangéite microscopique

Myélite auto-immune

Sclérodermie systémique

Amylose (2)

Autre (4)

maladies génétiques : IOP

Syndrome de Turner (43) Dysgénésie gonadique

Syndrome BPES/FOXL2 (3) Galactosémie congénitale

Aplasie médullaire Anémie de Fanconi (6) Lymphohystiocytose familiale (3) Maladie de Shwachman Maladie de Chediak-Higashi Hémoglobinurie paroxystique nocturne

Mutation BRCA1/Cancer ovaire Insensibilité aux androgènes Syndrome de Griscelli type II (2) Porphyrie congénitale Maladie de Hurler (2) Syndrome de Gorlin

Autres : Ovotestis IOP primitive (10) Kystes ovariens/endométriomes (13) Déficit immunitaire sévère (12) Néphropathie avec hyalinose segmentaire et

focale Torsion de l’ovaire Histiocytose

INDICATIONS DES CRYOCONSERVATIONS

909

370

19586

52 44

267

Trt pré greffe Chimio. Ovariectomie Chimio +

radio

Radio. IOP NR

DIFFICULTEUTILISATION

DU TISSU OVARIEN

*Autogreffe de cortex ovarien*Culture de follicules ovariens

Protocole de recherche clinique

AUTOGREFFE DE CORTEX OVARIEN

Orthotopique, dans la fossette

ovarienne

Hétérotopique

Résultats

AUTOGREFFE DE CORTEX OVARIEN

Première greffe 2000 : Oktay

Premier enfant 2004 : Donnez

REVUE DE LA LITTÉRATURE

(DE 2000 À AVRIL 2015)

114 patientes greffées

2 : induction de puberté

2 : rétablissement de la fonction endocrine

11 greffes hétérotopiques seules

1 : induction puberté

1 : rétablissement de la fonction endocrine

RÉSULTATS

16 non restaurations de la fonction ovarienne (14%)

34 enfants nés (31% enfant/patiente)

8 grossesses en cours (dont 1 gemellaire)

6 FCS

1 IVG

1 IMG

2 grossesses biochimiques

Taux de grossesses (47,3% G / patiente)

PATHOLOGIES DES PATIENTES QUI

ONT BÉNÉFICIÉ D’UNE AUTOGREFFE

D’OVAIRE

Maladie de Hodgkin : 25 (22% des patientes)

IOP : 24 (21%)

Cancer du sein :15 (13%)

LNH : 7 (4,4%)

4 : K du col, Drépano SS, Sarcome d’Ewing, K

anal,

2 : pré-ménopause, aplasie médullaire, K

colorectal, vascularite autoimmune, β

Thalassémie, kystes ovariens bénins

Ménométrorragie, Wegener, Dysgerminome, endométriose,

hémoglobinurie nocturne paroxystique, Hemolytic uraemic

syndrome, tumeur neuroectodermique, polyangéite,abcès

ovarien, kyste dermoïde, tumeur granulosa, K de l’ovaire

RECHUTE DE LA PATHOLOGIE

Une patiente avec un K du col : DCD

2 cancers du sein

1 sarcome d’Ewing

DEPUIS

Jensen AK et al. 2015 : 41 patientes greffées

32 avec un désir d’enfant

10 ♀ accht /32 ♀ greffées = 31%

Donnez J et al. 2015 : 60 enfants nés mais

dénominateur?

Donnez, Meirow, Demeestere, Andersen, Silber, Piver, Pellicer,

Revel, Dittrich, Revelli, Callejo, Gook, Kawamura, Rodriguez-

Wallberg, ……

Donnez J et al. 2015 : 5 équipes

Belgique, Danemark, Espagne, Suisse, Australie

23 ♀ accht/111 ♀ greffées = 21%

RÉSULTATS PAR RAPPORT

AUX AUTRES TECHNIQUES DE

PRÉSERVATION DE LA

FERTILITE

RÉSULTATS DANS LE CADRE DE LA

PRÉSERVATION DE FERTILITÉ

Sa fertilité

Conservation

embryonnaire

Conservation

ovocytaire

Conservation

cortex ovarien

**Méta-analyse (Friedler, 2012)

-Moins d’ovocytes (10,8 vs 19)

** Courbière B, 2013

27% enfants/couple

Pas de différence avec

hypofertilité

Ovo mature

≈ 10 à 15 naissances

Ovo maturé in vitro

Pas de grossesse

21 à 31% acchts/greffe

+ 2 grossesses

AUTOGREFFE DE TISSU

OVARIEN

Avantages

Grossesses naturelles

Fonction endocrine

Induction de

puberté (Poirot C

et al., Lancet 2012)

Inconvénients

Réintroduction de la

pathologie

ENFANT A A (9/8/1993)

Novembre 2003

10 ans

Drépanocytose SS

Allogreffe de CSH

CRYOCONSERVATION D’OVAIRE

Ovariectomie droite par coelioscopie

23 fragments de cortex ovarien

Congélation lente

Stockage dans l’azote liquide

EXAMEN ANATOMO-PATHOLOGIQUE

Densité

folliculaire :

8,6 follicules/mm²

CONDITIONNEMENT

Busilvex (15,2 mg/kg ; dose totale)

Cyclophosphamide (200 mg/kg ; dose totale)

Taille : 142 cm

Poids : 31kg

Pas de signe de puberté

Greffe de CSH : 11 décembre 2003

Mars 2006 (12,5 ans)

Demande de greffe de cortex ovarien pour induire une

puberté

156 cm et 39 kg

Pas de signe de puberté

Bilan hormonal : FSH : 71,7 IU/L

LH : 24,1 IU/L

E2 : <20 pg/mL

Inhibin B < 15 pg/mL

AMH : 0,10 ng/mL

GREFFE HÉTÉROTOPIQUE

Information complète famille et patiente Chances de succès : Aucun résultat

Risques vs bénéfice

Signature du consentement

Bilan prégreffe

GREFFE HÉTÉROTOPIQUE

Janvier 2007

Sous anesthésie locale

Deux temps (Roux et al, 2010) (3 fragments)

Localisation : sous cutanée, paroi abdominale, au dessus des futurs poils pubiens, côté gauche

SUIVI APRÈS LA GREFFE

2 mois : apparition des bourgeons mammaires

4 mois : seins stade S2, poils axillaires et pubiens

8 mois : premières règles

9 mois : deuxièmes règles

TROIS ANS APRÈS LA GREFFE

Puberté complète

Deux ans de cycles réguliers puis sont devenus irréguliers

Avril 2007 Février 2010

CONCLUSION

Induction puberté

Peu voire pas de risque/ bénéfice certain

Peu de fragments avec durée de fonctionnement non négligeable

Fonctionnalité du tissu ovarien prélevé en prépubère

AUTOGREFFE DE TISSU

OVARIEN

Avantages

Grossesses naturelles

Fonction endocrine

Induction de

puberté (Poirot C et al, Lancet 2012)

Inconvénients

Réintroduction de

la pathologie

RISQUE SELON LES PATHOLOGIES

Risque faible

Tumeur de Wilm

Sarcome d’Ewing

K du sein (I-III)

LNH

Hodgkin……

Risque modéré

Adénocarcinome du col

K du colon

K du sein (IV)

• Risque important

– Leucémies

– Lymphome de Burkitt

– Neuroblastome

Sonmezer et al. 2004

RISQUE SELON LES PATHOLOGIES

Risque faible

Tumeur de Wilms

Sarcome d’Ewing

K du sein (I-III)

LNH

Hodgkin……

Risque modéré

Adénocarcinome du col

K du colon

K du sein (IV)

• Risque important

– Leucémies

– Lymphome de Burkitt

– Neuroblastome

Dolmans et al. 2013

CROISSANCE FOLLICULAIRE IN VITRO

CROISSANCE FOLLICULAIRE

IN VITRO

Principaux résultats acquis

Obtention de jeunes

Souris ( Spears, 1994; Eppig, 1996; Cortvrindt,

1996...)

CULTURE FOLLICULAIRE

IN VITRO

Avantages

Pas de risque de

réintroduire la

pathologie

Inconvénients

Folliculogenèse

longue

Gros follicule

Conditions de

culture?

CHEZ L’HUMAIN :

PAS ENCORE D’OVOCYTES MATURES

STRATEGIE DE CULTURE

CULTURE IN SITU FOLLICULE ISOLE CULTURE C.C.O

Maturation

ovocytaire

in vitro

(D’après H Picton)

VOIES DE RECHERCHE

VOIES DE RECHERCHE

Sur la congélation

LA CONGÉLATION DE L’OVAIRE ENTIER

Courbière B, 2009

Brebis

Vitrification

Transplantation

Peu de survie folliculaire (5%)

Restauration fonction endocrine et fertilité

Campbell BK, 2014

Chez la brebis (14)

Congélation lente

Aspirine et anticoagulant pré et post greffe

100% de restauration de la fonction ovarienne

64 % grossesses

28,5% de brebis donnant naissance à des jeunes

VITRIFICATION

Vitrification des fragments d’ovaire : chez humain Meilleurs résultats en termes de survie folliculaire

que la congélation lente (Xiao Z et al., 2013)

Compartiment stromal bien conservé (Fabbri R et al., 2014)

Pas d’altération après vitrification ≈ ovaire frais (Herraiz S, et al. 2014)

Vitrification ≈ congélation lente (Klocke S et al., 2014)

Plus efficace que la congélation lente pour les ovocytes (Mathias FJ et al., 2014)

Enfants nés après vitrification et greffe d’ovaire (Suzuki N, 2015)

VOIES DE RECHERCHE

Sur les potentialités

L’OVAIRE EST BIEN PLUS QUE

DES OVOCYTES ISOLÉS

•* Autres types cellulaires

* Croissance folliculaire : nombreux acteurs

RÉGULATION DU STOCK DE FOLLICULES

PRIMORDIAUX

Telfer E et al.

NOMBREUSES VOIES DE SIGNALISATION

DANS LE CADRE DES IOP

Si présence de follicules

Agir sur ces différents acteurs pour favoriser

la croissance folliculaire

Kawamura K, ………., Hsueh AJ, 2013, PNAS

INCLUSIONS

37 patientes avec IOP

1ers critères d’inclusion étaient pour 31 patientes

Aménorrhée de plus d’un an

FSH >40 mUI/mL

2èmes critères d’inclusion (n=6 patientes)

Aménorrhée de plus de 4 mois

<40 ans

FSH > 35mUI/mL

SUZUKI N ET AL, 2015 : PROTOCOLE

Vitrification

Histologie

Greffe : fragmentation et incubation dans AKT stimulateurs pendant 2 jours

Après rinçage, greffe dans la fossette ovarienne

Suivi : écho et oestradiolémie

FIV

RÉSULTATS

54% des patientes avaient des follicules dans

les ovaires (20/37)

9 patientes sur 20 après greffe d’ovaire

montrent une croissance folliculaire

24 ovocytes recueillis pour 6 patientes

4 patientes ont eu un transfert embryonnaire

3 grossesses

Deux accouchements (1 garçon et 1fille) et 1

FCS

CELLULES SOUCHES

2004 (Tilly J et al.) : souris, cellules souches à la

surface de l’ovaire

2009 (Wu J et al.) : souris, cellules capables de

mitoses, injectées dans ovaire permettaient

l’obtention d’ovocytes matures et des naissances.

CELLULES SOUCHES

2012 (White Y et al.)

Humain

Woods DC 2013 (oogonial germ stell, human)

VOIES DE RECHERCHE

Sur les utilisations

NOTAMMENT POUR LES PATIENTES

LEUCÉMIQUES

Recherche de maladie résiduelle dans le cortex

ovarien

OVAIRE ARTIFICIEL Cellules du stroma

Fragments

ovaire

conservés

Follicules isolés

Matrice

VOIES DE RECHERCHE

Le suivi des patientes

SUIVI NECESSAIRE ++++

De la fertilité des patientes après traitements

De la fertilité des patientes après les techniques

de préservation de la fertilité

De l’efficacité comparée des techniques de

préservation de la fertilité

PRESERVATION DE LA

FERTILITE DU GARÇON

AVANT LA PUBERTE

CONSERVATION DE PULPE

TESTICULAIRE

Début des années 2000

But : stockage des spermatogonies

Période prépubère :

Pas de production de spermatozoïdes

Multiplication des spermatogonies (croissance des tubes séminifères)

Spermatogonies sont la cible des traitements gonadotoxiques

RISQUE : DOSE CUMULATIVE

D’ALKYLANTS

Agent alkylant Dose gonadotoxique

Cyclophosphamide 19 g/m²

Busulfan 600 mg/kg

Melphalan 140 mg/m²

Procarbazine 4 g/m²

Ifosfamide 42 g/m²

Chlorambucil 1,4 g/m²

Goossens E et al. 2013

PRÉSERVER LA FERTILITÉ DES

GARÇONSGeens et al., 2008

UTILISATIONS

Autogreffe

Injection de spermatogonies

Greffe de fragments de pulpe testiculaire

Spermatogenèse in vitro

Cellules germinales Souris (Jeunes)

Frais (Brinster et al. 1994)

Après congélation (Avarbock et al. 1996)

Humains

Faisable (Brook et al. 2001)

Tissu testiculaire Souris (jeunes), lapin (Xénogreffe, jeunes), primate non

humain (autogreffe, spermatogenèse complète)(Xénogreffe, embryons) …, Humain (xénogreffe, survie spermatogonies, Wyns et al. 2008, )

AUTOGREFFE

SPERMATOGENESE IN VITRO

SOURIS

Humain

PAS DE RÉSULTATS EN TERMES D’ENFANTS

Technique récente

Patient jeune

AU TOTAL

Il faut informer et proposer les techniques de

préservation de fertilité, si nécessaire

Hommes, femmes, enfants

Beaucoup de travail sur les indications++++

Et sur les utilisations++++

Recommended