Apollon, dieu de la lumière. 1.Qui était la mère dApollon ? En quoi sa naissance fut-elle...

Apollon, dieu de la lumière

1. Qui était la mère d’Apollon ?

En quoi sa naissance fut-elle particulière?

Apollon est né de l’union entre Zeus et Léto.

Poursuivie par la jalousie d’Héra, celle-ci ne pouvait trouver un lieu accueillant et sûr

pour mettre au monde Artémis et Apollon. Ce sont finalement de vulgaires rochers

dans la mer qui acceptèrent de l’accueillir. Quand elle posa le pied sur eux, ils prirent

« racines » dans la mer. C’était la somptueuse île de Délos !

2. Apollon fut malheureux en amour.

Prouve-le par deux exemples.

Il s’éprit de Daphné qui,

pour lui échapper, se

métamorphosa en laurier.

Hyacinthe sera également aimé par Apollon mais il mourra jeune.

Apollon fera jaillir de son sang la fleur qui porte son nom.

Extrait des métamorphoses d’OvideIls allègent leurs corps de leurs vêtements et, tout luisants du suc de la

grasse olive, ils engagent la lutte pour le lancement du large disque. Phoebus, après l'avoir bien balancé dans sa main, le lança à travers les airs, fendant de son poids les nues sur son passage. Longtemps après, la lourde masse retomba sur la terre consistante, témoignant de l'adresse que le dieu joignait à sa vigueur.

Aussitôt, sans réfléchir, dans l'emportement du désir de prendre part au jeu, l'enfant se précipita pour ramasser le disque. Mais sous le choc, le sol durci renvoyant celui-ci, le fit rebondir pour venir te frapper en plein visage, Hyacinthe [...] Celui-ci penche son visage marqué par la mort ; sa force l'abandonne, son cou est pour lui-même un fardeau et retombe sur son épaule. "Tu succombes, dit Phoebus, et je vois ta blessure, mon accusatrice. Tu es ma douleur et mon forfait [...]

Que ne m'est-il permis de perdre la vie, châtiment mérité, et avec toi. Ma lyre sous l'impulsion de ma main, mes chants, résonneront en ton honneur. Devenu une fleur nouvelle, tu répéteras, par l'inscription de tes pétales, mes gémissements [...] Tandis que ces mots sont proférés par la bouche sincère d'Apollon, voici que le sang, qui, s'épanchant sur le sol, avait teint le gazon, cesse d'être du sang, et une fleur naît...

3. Apollon eut deux fils célèbres.

Quelles furent leurs destinées ?

Fils d'Apollon et de Coronis, une princesse. Son éducation fut confiée au centaure

Chiron, qui lui enseigna la médecine. Il était tellement habile qu'il arrivait à ressuciter les

morts. Zeus, considérant que cela bouleversait l'Ordre tel qu'il l'avait conçu, le foudroya. Un grand sanctuaire est dédié à

ce dieu à Epidaure.

IE voc. 3ème décli.

Nom. Sg. Gén.sg. Trad.

4. De qui Apollon s’accompagnera-t-il pour

présider aux arts ?

Les muses sont les 9 filles de Zeus et de Mnémosyne.

Calliope

Poésie épique

ClioHistoire

Poésie lyrique

Musique

Tragédie

Erato

Euterpe

Melpomène

Polymnie

Rhétorique

TerpsichoreDanse

Thalie

Comédie

UranieAstronomie

5. A quoi correspond le site de

Delphes ?

Mont Parnasse

11èreère explication explication : le site de Delphes correspond à l’endroit où est

arrivée la pierre que Rhéa avait donnée à Cronos pour remplacer

Zeus.

22èmeème explication : explication :

Pour déterminer le centre exact du monde, Zeus lâcha deux aigles aux extrémités de la terre, qui se rencontrèrent à Delphes. Zeus marqua l’endroit d’une grosse pierre appelée omphalos et la fit garder par un serpent : le Python.

Cette pierre fut considéré comme le nombril du monde, l’omphalos.

Les nombrils du monde : Uluru

Stonehenge

La Mecque

L’île de Pâques

6. Quel est le nom de la jeune fille qui parlait au

nom d’Apollon ? Pourquoi?

La Pythie (Πυθία ἱέρεια : prêtresse

pythienne) tire son nom d’Apollon

Pythien. Apollon avait, quant à lui,

gagné ce surnom en terrassant le Python

qui terrorisait la région.

7. Comment consulter la Pythie ?

La marche à suivre pour consulter le dieu était la suivante :- le consultant (qui ne pouvait pas être une femme),

s'acquittait d'une taxe versée à une confédération de cités

- on menait le consultant dans l'adyton du temple d'Apollon ; il y rencontrait la Pythie, qui s'était purifiée et mâchait des feuilles de laurier ; celle-ci était installée sur un trépied.

- le consultant offrait un sacrifice sanglant au dieu,

- le consultant posait sa question à la Pythie

- la Pythie, enfin, rendait l'oracle du dieu, qui parlait à travers elle ; cette réponse devait être rendue claire par les deux

prêtres d'Apollon.

8. D’où vient le nom de Delphes ?

Ce nom (Δελφοί) viendrait de la transformation du dieu Apollon en dauphin (δελφίς) pour plaire à des

marins crétois qui devaient s’occuper de son culte.

9. Comment s’organisait le site de Delphes ?

Visite guidée …

Delphes est un sanctuaire

panhellénique c’est-à-dire un

sanctuaire commun à toutes

les cités de la Grèce antique.

La voie sacrée

Le trésor des Athéniens

La tholos ou temple

d’Athéna

Le temple d’Apollon et l’autel

Le théâtre

Le stade

10. Qu’est-ce que l’aurige de Delphes ?

L’aurige

L’aurige de Delphes est une magnifique statue en bronze du début du Vème siècle avant J-C

découverte à Delphes sous la voie sacrée.

Elle représente un conducteur de char et a été offerte par un tyran de

Sicile vainqueur à la course de chars aux jeux pythiques.

On le voit, la Pythie était en état d'enthousiasme, c'est-à-dire d'inspiration divine ; la légende rapportait que des effluves magiques

sourdaient dans le temple, et qu'ils étaient responsable de l'état second connu par la Pythie. Selon des historiens grecs, qui ne font que répéter

des légendes, ces effluves auraient même poussé au suicide des bergers et de simples mortels qui les auraient respirés par hasard,

avant que l'on destine à ce rôle dangereux la seule Pythie. Il convenait donc que celle-ci, pour recevoir l'inspiration divine, le pneuma sans en souffrir, fût pure, vierge, et menât une vie saine. Son esprit devait être disponible, calme et serein, afin que la possession par le dieu ne soit

pas rejetée, au risque de la mener à la mort.

Après l’avoir abattu de ses flèches et après avoir libéré le pays, Apollon consacre le sanctuaire à son propre culte.