Attestation de maîtrise des connaissances et compétences du socle commun au palier 3 Collège...

Preview:

Citation preview

Attestation de maîtrise des connaissances et compétences du socle

commun au palier 3

Collège Ausone, le Bouscat

21 janvier 20111

B. PajotJM. Sarpoulet

IA-IPR

PROGRAMME DE LA JOURNÉE

8h-8h30: accueil 8h30-10h15 : plénière ; les enjeux de socle 10h15-10h30 : pause 10h30-12h15 : ateliers du matin Repas (+ galette) 14h-14h30 : restitution des ateliers du matin 14h30-16h : atelier de mutualisation des

pratiques 16h-17h : synthèse

2

ATELIERS DU MATIN  Atelier 1 : Des paramètres communs : « Écrire

lisiblement un texte, spontanément ou sous la dictée, en respectant l’orthographe et la grammaire ». Quelles exigences ?

Atelier 2 : Situations d’apprentissage et d’évaluation en sciences

Atelier 3 : Les élèves en difficulté. Mutualiser des outils de repérage de la grande difficulté scolaire et de sa remédiation.

Atelier 4 : Installer une collégialité, la couverture des compétences du socle par l’équipe pédagogique.

 Pour chaque atelier, prévoir un animateur et un rapporteur, pour l’atelier 1, prévoir des copies en français, histoire, disciplines scientifiques (…), pas seulement de bons élèves.

3

ATELIERS DE MUTUALISATION DES PRATIQUES (APRÈS-MIDI)

Objectif de travail : Identifier et décrire une situation d’apprentissage dans sa discipline en

faisant ressortir les compétences convoquées  Déroulement : On scinde le grand groupe en trois sous groupe Dans chaque groupe on crée des binômes Chaque binôme travaille Chaque binôme expose dans son sous-groupe, on garde deux situations qui

sont exposées en grand-groupe. Travail individuel, deux temps : Décrire ce que doivent faire les élèves ; Enoncer les compétences en jeu. Déroulement : 6’ seul 6’ en binôme (exposé de sa situation, choix d’une des deux situations ; 30 minutes en sous groupes, exposé des situations retenues, choix de deux

situations par sous groupe ; 20 minutes en grand groupe, exposés des six situations retenues.

4

I. LE CADRE

5

Loi Fillon du 2 avril 2005, Article 9 : « La scolarité obligatoire doit au moins garantir à

chaque élève les moyens nécessaires à l’acquisition d’un socle commun

- constitué d’un ensemble de connaissances et de compétences qu’il est indispensable de maîtriser pour

- accomplir avec succès sa scolarité, - poursuivre sa formation, - construire son avenir personnel et professionnel - et réussir sa vie en société »

Décret du 11 juillet 2006 instituant le « socle commun des connaissances et des compétences »;

Mise en place à partir de la circulaire de rentrée 2007, BO n° 3 du 18 janvier 2007

6

Le socle définit ce dont nul ne doit être privé

Le socle est indissociable de l’évaluation

Le socle est pensé en termes de compétences

3 idées clés

Ce qui est contenu déjà dans les programmes

Le socle définit ce dont nul ne doit être privé

Le socle définit ce dont nul ne doit être privé

Ce qui se trouve dans les objectifs des programmes.

Le socle définit ce dont nul ne doit être privé

Ce qui est nouveau dans un contenu d’enseignement.

Le socle définit ce dont nul ne doit être privé

Le socle explicite des compétences qui, la

plupart du temps, restaient dans le

domaine de l’implicite.

Le socle adapte le « lire, écrire, compter » de Jules Ferry, à notre

époque.

II. LES ENJEUX DU SOCLE COMMUN

 Concourir à la réussite du parcours des élèves : en articulant connaissances et compétences, en permettant une meilleure évaluation des acquis

des élèves, en assurant une meilleure continuité des

apprentissages entre le premier et le second degré, en consacrant les savoir être dans l’évaluation du

parcours d’un élève, en préparant l'orientation notamment vers le lycée

professionnel ; décloisonner les disciplines et les classes.

12

Le socle n’est pas le tout de l’enseignement

o Pas d’opposition entre l’approche disciplinaire et transversale : mais une clarification nécessaire des situations d’apprentissage et d’évaluation.

o Pas d’opposition, programmes disciplinaires / socle commun : mais développer la réflexion sur leur mise en œuvre

o Le débat ne porte pas sur une opposition connaissances /compétences : mais sur le temps accordé à leur développement respectif.

o Des confusions évaluation / notation : entre évaluer l’aptitude de l’élève d’user de connaissances et capacités et la traduction chiffrée d’une production par rapport à un référent.

13

L’attestation :Pour attester !

« un outil de communication »

14

Le programme

:Ce que je dois

enseigner

Les grilles de références :Pour m’aider à

évaluer ce qui est acquis

Le socle commun :

Ce que tous les élèves doivent

acquérir

Les compétences ne se compensent pas ! La validation ne saurait être le résultat d’un simple

calcul arithmétique. C’est le profil de chaque élève qui doit être dégagé

dans une logique d’inclusion.

15

16

III. CLARIFICATION PÉDAGOGIQUE SUR LA NOTION DE COMPÉTENCE.

Ressources propres à l’individu

(connaissances, capacités, attitudes)

Ressources propres à l’individu

(connaissances, capacités, attitudes)

Ressources externes à l’individu

(autres personnes, documents,

outils…)

Ressources externes à l’individu

(autres personnes, documents,

outils…)

Situation Situation Compétence

Une compétence repose sur la mobilisation d’un certain nombre de ressources, pour agir avec succès dans une

situation donnée, complexe et authentique.17

CLARIFICATION PÉDAGOGIQUE SUR LA NOTION DE COMPÉTENCE.

CompétenceDomaine

Item

Les items ont des statuts différents

Certains items décrivent des connaissances« Avoir des connaissances et repères relevant de la culture civique: droits de l’homme,

formes d’organisation politique économique et sociale dans l’union européenne… »« L’univers et la Terre: organisation de l’univers, structure et évolution au cours des

temps géologiques de la Terre, phénomènes physiques. »

Certains items décrivent des démarches procédurales« Reproduire un document sans erreur et avec la présentation adaptée »

«  Grandeurs et mesures: réaliser des mesures (longueurs, durées,…), calculer des valeurs (volumes, vitesses,…) en utilisant différentes unités. »

Certains items décrivent des attitudes« Respecter les règles de vie collectives »

« Manifester curiosité, créativité, motivation à travers des activités conduites ou reconnues par l’établissement »

Certains items sont intégratifs« Rédiger un texte bref, cohérent et ponctué, en réponse à une question ou à partir de consignes données »« Raisonner, argumenter, pratiquer une démarche expérimentale ou technologique, démontrer »

Articuler des ressources adaptées

Reproduire un mécanisme

=

20

L’acquisition et l’évaluation des compétences du socle commun sont progressives et s’effectuent tout au long du parcours scolaire.

Elles requièrent la contribution de plusieurs disciplines et réciproquement, chaque discipline contribue à évaluer plusieurs compétences.

21

IV. RECOMMANDATIONS.

PAS DE PRÉCIPITATION NI DE CONFUSIONS :DISTINGUER LES ENJEUX DE LA CERTIFICATION (DNB 2011) ET

L’ENSEMBLE DU TRAVAIL PÉDAGOGIQUE.

Attester

Valider

Evaluer

Acquérir-apprendre

Les uns régulant les autres

22

LE SOCLE : QUI ? QUOI ? QUAND ?

Qui … ? Fait quoi … ? et quand ?

Le chef d’établissement

Atteste de la maîtrise de l’ensemble du socle

Conseil de classe du 3e trimestre (classe de 3e )

Le PP en concertation avec l’équipe pédagogique

Valide les 7 compétences du LPC

Conseil de classe ou conseil des professeurs (classes de 4e et 3e)

Les professeurs Évaluent les item du LPC

Tout au long de la scolarité

23

COMMENT FAIRE ?

Identifier sa contribution aux compétences du socle. Couvrir les compétences à plusieurs disciplines de

manière raisonnée et raisonnable, sans se restreindre.

Mieux identifier et concevoir les situations d’apprentissage et d’évaluation propres au développement des compétences.

Positionner les élèves : repérer les élèves qui risquent d’avoir des difficultés à valider en fin de cycle les compétences, et mettre en place en cours ou en aides, des remédiations.

24

EN PERSPECTIVE

Privilégier une approche par des tâches complexes.

Exploiter et développer des actions transversales, afin de considérer certains items, par au moins deux disciplines.

Des grilles simples à tenir, mais plus détaillées pour les élèves en difficulté.

25

DES POINTS DE VIGILANCE

Ne pas parcelliser les items. Ne pas construire des évaluations « spéciales

socle ». Ne pas ramener la mesure des acquisitions à la

notion de moyenne. Rester raisonnable « Trop d’évaluation tue

l’évaluation et épuise l’évaluateur  ».

26

DES LEVIERS

Expliciter les objectifs de travail.

Responsabiliser les élèves : « s’auto-évaluer pour comprendre et apprendre ».

27

Au collège Ausone, un certain nombre de leviers

• Toutes les disciplines observées sollicitent de manière plus ou moins explicite la majorité des compétences du socle

• Des élèves à l’écoute et investis dans les activités proposées

V. Analyse et explicitation des éléments du livret de compétences palier 3.

29

COMPÉTENCE 1

La connaissance de l'objet langue relève bien de l'expertise du professeur de français, la maîtrise de la langue doit s'observer et s'évaluer dans plusieurs disciplines.

La plupart des compétences engagées s'expriment de manière sensiblement équivalente, quel que soit le palier. Ce sont donc les supports utilisés, les attentes institutionnelles et les critères d'évaluation qui doivent varier dans le respect d’une logique d'inclusion.

30

- Interdépendances des items du domaine « Lire ». - Ce n’est pas le cas de certains items du domaine

« Ecrire » : on peut bien orthographier un texte peu cohérent et inversement.

- Le domaine « Dire » nécessite une approche transdisciplinaire, voire au-delà.

31

COMPÉTENCE 2

Cinq domaines qui correspondent aux cinq activités langagières.

Il convient, pour valider les compétences, d’adopter les règles suivantes : - Pour attester la maîtrise d’une compétence, on

considère chacun des items qui la composent, sans exiger de l’élève qu’il les maîtrise tous.

- Veiller à la cohérence entre la note annuelle de l’élève de 3ème en LVE, et la décision de non-validation du niveau A2 dans le cadre du LPC.

32

COMPÉTENCE 3

Pratiquer une démarche scientifique et technologique, résoudre des problèmes

3.1 Rechercher, extraire et organiser l’information utile.3.4 Présenter la démarche suivie, les résultats obtenus, communiquer à l’aide d’un langage adapté.3.2 Réaliser, manipuler, mesurer, calculer, appliquer des consignes : essentiellement à la capacité de l’élève d’exécuter des consignes simples de nature procédurale.3.3 Raisonner, argumenter, pratiquer une démarche expérimentale ou technologique, démontrer.

33

Savoir utiliser des connaissances et des compétences mathématiques3.5 Organisation et gestion de données.3.6 Nombres et calcul, 3.7 Géométrie 3.8 Grandeurs et mesure.

Savoir utiliser des connaissances dans divers domaines scientifiques.

34

L'évaluation de certains items peut être envisagée dans un cadre déjà établi : « Faire preuve… » durant l'enseignement de l'histoire des

arts et lors de l'oral Histoire des arts. « Repères dans le temps et dans l’espace » ou « relevant

de la culture civique » correspondent à une partie de l’épreuve d'histoire et de géographie du DNB.

35

COMPÉTENCE 5

Mobilisent au sens large l’ensemble de la communauté éducative.

Sortir des évidences dans la définition des personnes devant valider.

Réflexion sur le RI.

36

COMPÉTENCE 6 ET 7

A propos des compétences sociales et civiques

Connaître les principes et fondements de la vie civique et sociale, les items renvoient au cours d’EC et aux règles de fonctionnement de l’établissement.

Avoir un comportement responsable : renvoie à la notion de respect. Mérite une vision globale large.

A propos de l’autonomie et l’initiative : approche globale, prendre en compte des situations

extra- scolaire (expérimentation LPC).

37

VI. MODALITÉ ADMINISTRATIVE DE VALIDATION DU SOCLE : MISE EN ŒUVRE DU LIVRET

PERSONNEL DE COMPÉTENCES.(BO N°27 DU 8 JUILLET 2010)

Outil de certification qui permet aux équipes de saisir les éléments d’informations, qui doivent figurer dans le Livret Personnel de Compétences.

Il doit être renseigné par les professeurs principaux en concertation avec les équipes pédagogiques.

En 3ème, lors du conseil de classe du troisième trimestre, le chef d’établissement valide ou non l’acquisition du socle commun.

38

L’acquisition du socle sera nécessaire à l’obtention du DNB dès la session de juin 2011.

Le socle comprend 7 éléments appelés compétences.

Chaque compétence se subdivise en deux à cinq domaines qui comprennent plusieurs items.Compétences doivent être validés et les items éventuellement renseignés, de manière binaire oui (la date de validation) ou non.

39

Recommended