AVANCES JM TITRES Le CONSEILLER fle la IODE

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JVI©iaiteu.i*

Orgival, ce dernier lui rend sa situationpresque intenable : procès, requêtes, briide clôture, coups, il se sert de toutes lesarmes pour dégoûter Fromage.

Le tribunal condamne Orgival à un moisde prison, avec sursis, et 50 francs d'a-mende sans sursis, et M. le président en-gage vivement Orgival, dans son propreintérêt, à laisser Fromage jouir de sanouvelle demeure.

— Faugère Pierre, 25 ans, et FaugèreFélix, 20 ans, comparaissent égalementpeur bris de clôture commis à Bagnols ;ils sont condamnés à 25 francs d'amendeet le père est déclaré civilement responsa-ble pour Félix.

Défenseur : Ms Tourreix.

AUTOUR DU DRAPEAUQue Je présente d'abord l'auteur de ce

petit ouvrage. Henri Puyrnaly, propriétairedes grands el renommés crus bordelais,habile au château Lafosse, a Caudéran-Bor-deaux: est officier d'académieelpublicisle —Son ouvrage, "Autour du Drapeau'', (1) aélé couronné par l'Académie de Bordeaux— vient d'être nommé membre de l'Acadé-mie des sciences, belles lettres et arts deVaucluse.

Eélix Faure, a dit : Le drapeau de laRépublique est assez large pour abriter tousles Français :

C'est par celte souvenance qu'il dédie sonpetit livre "à ses fils".

Ce livre est d'actualité, surtout après lesdivers incidents regrettables, survenusdans différents corps — mutineries dejeunes l<Hes folles, dit-on — C'est là uneerreur, car de nos jours, on tend à enleverà nos jeunes conscrits l'amour de la patrie,et les individus qui sont les promoteursdes réunions et propagateurs des idéesanti-militaires, ne se rendent pas comptede la responsabilité qu'ils endossent.

Faire loyalement son service, servir fidè-lement son pays, défendre son drapeau,n'est-ce point-là, pour un citoyen français,le point d'honneur du devoir accompli —et quel plaisir on éprouve lorsque montrantJe livret militaire, on justifie de n'avoirpas "tiré au col".

C'est pour cela que "Autour du Drapeau",doit être lu partout, et par tous, jeunesou vieux, conscrits, biens ou anciens.

Jeunes, vous y puise^z l'amour dudrapeau et la force de le faire respecter etdeâle défendre ;

Vieux, nous retiouverons les joies de lacaserne et nous sentirons le frisson quenous avons éprouvé et que nous ressenlonsencore soit lorsque l'on présentait les

-armes, soit lorsque nos jeunes enrégi-mentés passent d'une allure marlialle,encadrant leur drapeau :« Cette ioque radieuse, ce magnifique oripeau,D'un passe triomphant, ô témoin, ô génie,Quels cœurs ne battraient point à ton nom : Le DrapeauQuels fronts ne rougiraient de ta gloire ternie.

Puymaly, a raison, c'est par cette loqueradieuse qu'un peuple s'aime el se régénère.

Les différents chapitres sont: A mes Fils— Au Drapeau — A Jeanne d'Arc — LeBûcheron de la Frontière — La Statue deGambelta — L'Œuf de Pâques — Le Géné-ral Cornât, Le Prisonnier — Anniversaires.

Comme complément, les traductionsd'Horace et Lucaiin, relatifs aux Romainset à leur république.

Je termine en citant encore le chapitre"Sous Metz" épisode de la guerre 1870-1871— ou un capitaine vient dire à son com-mandant que "tout est fini et qu'on estprisonniers".

Alors faisant avancer « le drapeau, ouvrirle ban el allumer un brasier, le comman-dant fléchissant un genou, coucha lente-ment la glorieuse épave — que la flammeatteignit, et... fermez le ban » cria le chef.Puis s'adressant à son capitaine, il dil :Quand vous serez là-bas, vous pourrez sans forfaireDire a qui vous voudrez ce que je viens de faire.

Jeunes soldats et vous aussi ancienssongeons à Metz, Strasbourg, Gravclolie,Sarrebrouk, Vissembourg, Saint-Piival etReichshofî'en.

Lisons tous "Autour du Drapeau" c'estun ouvrage que je conseille, non seulementparce qu'il est d'un ami et d'un confrèred'académie, mais parce qu'il est aussi,l'œuvie d'un soldat, aimant ainsi que noustous son diapeau et sa patrie.

ANNEQUIN.

(l) Henri Puymaly — Autour du Drapeau — in-8" chezGounouilhau, imprimeur éditeur à Bordeaux, rue Gui-rande u. — (Prix a fr.) et chez l'auteur à Caudcran prèsBordeaux.

SAVON DU CONGO Blancheurteint

du

LesTimbres-Quittances et\es CommerçantsBien que, depuis de longues années

déjà, le timbre-quittance soit en usage, ilparaît que certaines personnes ignorentencore dans quelles conditions elles doi-vent l'employer.

Aussi, cr.oyons-nous utile de rappeler ànouveau et le mode d'emploi de ce timbreet les pénalités encourues pour contraven-tion à l'article 18 de la loi du 23 août 1871.

Le timbre-quittance doit être apposésur tout reçu excédant 10 francs.

En outre, la quittance d'une sommequelconque, même cinq centimes, payéeen acompte sur une somme totale dépas-sant 10 francs, doit porter le timbre de10 centimes.

Au surplus, l'article 18 de la loi édicté :« Sont soumii à un droit de 10 centimes

les quittances ou acquits donnés au pieddes factures ou mémoires ; les quittancespures et simples, reçus ou décharges desommes, titres, valeurs ou objets et géné-ralement tous les titres de quelque naturequ'ils soient, signés ou non signés, quiqui emporteraient libération, reçu ou dé-charge.

« Ce droit n'est applicable qu'aux actesfaits, dispositions autres que celles spéci-fiée» a« présent article, »

Par application de cette dernière clauserestrictive, le droit de timbre-quittancen'est pas exigible sur l'acquit d'un effet decommerce, lui-même écrit sur timbre pro-portionnel et contenant des dispositionsautres.

L'obligation imposée par cet article 18est sanctionnée par l'article 23 qui met ledroit de timbre à la charge du quittancéet, en cas d'inexécution, rend le quittan-çant seul responsable.

Toute contravention aux dispositionsde l'article 18 sera punie d'une amendede 50 francs.

Soit double décimes et demi compris :62 fr. 50.

L'amende sera due pour chaque acte,écrit, quittance, reçu ou décharge pourlequel le droit de timbre n'a pas été ac-quitté.

Le droit de timbre est à la charge dudébiteur.

Néanmoin«,lecréancierqui adonnéquit-tance, reçu ou décharge en contraventionaux dispositions de l'article 18 est tenupersonnellement et sans secours, nonobs-tant toute stipulation contraire, responsa-ble du montant des droits frais et amendes.

Donc, en cas de contravention, le quit-tancé est exempt de toute responsabilitéet le quittançant seul est sans recours,supporte les amendes, frais, et même lecoût du timbre.

On ne doit donc jamais acquitter unepièce sans s'assurer que si le timbre estdû il est réellement apposé et convena-blement oblitéré.

Toute quittance délivrée à un débiteur,même très bien intentionné, peut, unjour ou l'autre, tomber entre les mainsd'un agent du Trésor, à qui l'administra-tion ne demande pas compte des moyensemployés pour se procurer le titre.

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Allant à l'aventureJ'ai rencontré trois hommes

A mauvaise figure

Étiez-vous un des trois ?

Le premier était très pâle, il faisait peineà voir tellement il paraissait souffrir. En pas-sant près de lui on entendait distinctementsa respiration haletante. La sueur perlait ason front. Il était maigri, voûté el bien qu'ilfut certainement jeune encore, il paraissaitdéjà un vieillard. Il comprimait souvent satôle dans ses mains. C'était un anémique.

Le second marchait péniblement, appuyésur deux cannes, ses jambes avaient lesarticulations raidies ses mains noueusescomme le dessin ci-dessus l'indique. Lesdouleurs lui arrachaient parfois des cris.Sur son visage on lisait une immense souf-france. Il souffrait de rhumatismes.

Le troisième enfin élait complètementcongestionné, il ne pouvait tenir on place,il s'agitait, allait respirer l'air frais du de-hors puis revenait, était pris de crises, dede bâillements II portait souvent la mainà son estomac et buvait fréquemment degrands verres d'eau. Il se plaignait de l'es-tomac et paraissait souffrir aussi beaucoup.

Si vous étiez un des trois, sachez que lespilules Pink guérissent d'une façon certainel'anémie, les "maux d'estomac, "le rhuma-tisme. Preuves nouvelles à ajouter aux sinombreuses déjà publiées.

Lettre de Mlle Lèonie Vosgien, repasseuse, 41, rueGambetta, Reims.

«J'étais anémique et depuis 4 ans j'avais essayé vaine-ment de me guérir. Un jour M. Millet, le pharmacienbien connu m'a conseillé les pilules Pink, j'ai suivi sonconseil, et, grâce aux pilules Pink, j'ai été guérie. »

Lettre de M. Jean-Auguste Labbé, facteur des Postes etTélégraphes à Gannat ( Allier ) .

« J'ai longtemps souffert de l'estomac. Je vomissaissouvent et fêtais très sujet auk migraines et aux bourdon-nements d'oreilles Mon médecin vie conseilla les pi-lules Pink et ce fut par elles que je fus guéri après quin-ze vwis de souffrances. »

Lettre de Mlle Blanche Boudeville, 106, rue Notre-Dame, à Troyes.

Pendant vingt-sept mois, j'ai souffert de rhumatismesarticulaires. Plusieurs traitements n'ayant pas réussi, unpharmacien me conseilla les pilules Pink. Ces pilulesm'ont guérie de mes rhumatismes et ont amélioré considé-rablement mon état général.

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LYON, le 4 Avril 1902.Messieurs. En 1896, ma fille Gene-viève eut la fièvre typhoïde ; pendant

un mois elle fut entre la vio et la mort et c'esti, grand'peine qu'elle en réchappa, mais dansquel état hélas ! les yeux cernés, le visagetout pale, en proie à d'épuisants malaises,maux do tête fréquents, nuits agitées et souf-frant d'une maladie de nerfs ; elle s'était com-plètement anémiée. Elle ne pouvait reprendrele dessus, son état faisait ma désolation.Cependant tout est pour le mieux mainte-

. nant; elle est âgée de 12 ans 1/2 et si j'ai lebonheur de lui.voir .•possédoB-une'ï.fmine su-

55, rue Vauban.Messieurs Delouche et Oie, Paris. 9

La Fièvre Typhoïde est une de«es terribles afflictions qui, laissant aprèselles une_ grande faiblesse, assombrissenttous les jours de votre existence. Ce quireste donc à faire après la typhoïde outoute autre fièvre spécifique — toutes lesfièvres affaiblissant la constitution du ma-lade — c'est de régénérer, fortifier, recons-tituer la santé. Ceci s'obtient au mieux —en toutes parties du pays aussi bien qu'àLyon — en employant l'Emulsion Scott, lemeilleur reconstituant de France. L'Emul-sion Scott déracine la faiblesse qui suit lafièvre avec une certitude, une célérité quifont plaisir à voir.

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Et nos deux hommes, allant bon pa3 àtravers les fourras el la nuit, gagnent sanstrop d'encombrés l'entrée dissimulée de lagrotte.

Le père, enchanle d'avoir reconquis songarçon, passe oompleiement sous silenceles griefs qu'il peut avoir contre lui. II re-met à plus tard ses explications el son pro-gramme, et tous ('eux, comme en se jouantmeuvent la porte de pierre et pénètrentdans la ténébreuse, dans la sépulcrale de-meure.

Nous les y suivons.

XX

LE PÈRE ET LE FILS

L'influence do la cohabitation est toutepuissante : tant que Blanchet demeuraavec s;i mère, il fut bienveillant, serviableet bon: depuis qu'il est rentré avec sonpore, l'épiderme du bon commence à dis-paraître, et il semble qu'une couche demauvais tende, au moins momentanément,à la remplacer.

Les premiers jours de la réunion de cesdeux cires, Noiraud (nous appellerons lepère Noiraud ; il faut bien lui donner unnom) n'avait pas exigé grand chose de son01s. Il ne voulait rinn hâter, et tentait d'ar-river à ses fins par la persuasion.

Sans savoir quoi, il entrevoyait queBlanchet devait avoir quelque grave mé-fait sur la conscience ; on ne se résigneguère à la vie de vagabond sans y <Hreforcé. ..

Il comptait parfaitement, un jour oul'autre, lui arracher une confidence, afinde mieux s'emparer de lui. Il s'y achemi-nait ea douceur, car lo brûlai, i l'occa-

sion, savait aussi être finaud. La diplo-matie a ses doses pour se nicher un peupartout

Noiraud avait déjà demandé à Blanchetdepuis quand il était en fuite, comment ils'y prenait pour vivre en plein air, et luifaisait valoir la sécurité (relative I) de saretraite.

Lorsqu'il avait vu Blanchet lui échapper,il avait été violemment blessé, surtoutdéçu. Le loup veut avoir des louveteaux.Maintenant qu'il a remis la main sur lui,il veut le travailler pour en faire son se-cond.

Pour en arriver U, il lui faudra de lapeine : mais il en prendra :

— N'est-ce pas, lui dit-il un jour, enterminant un dîner rudiinentairc dans lagrolle (pain sec et vieux fromage) ; n'csl-cepas qu'habiter avec moi n'est pas encore sidur ?

Qv vaut mieux que de coucher à labelle étoile, le ventre creux, et exposéaux... curiosités des très indiscrets sou-tiens de la loi ?

Il savait, lui, à quoi s'en tenir sur l'agré-ment des recherches. Plusieurs fois sesescapades peu innocentes avaient énious-lillé les environs : plusieurs fois il avait euune paire de gendarmes à ses trousses, et,quoiqu'il eût toujours venu à bout de lesdépister, il n'était pas du tout ravi d'êtrele but de leurs campagnes.

— Sans doute, répond Blanchet ; sansdoute que la grotte vaut mieux que la belleétoile. Mais...

— Mais quoi ?— J'aurais préféré un autre genre de vie.Cet aveu était fail sans la moindre dissi-

mulation.— H te, crois, répon4 le pôro ; seule-

ment, dans ce monde, on ne choisit pas.— C'est à peu près la vérité.— Enfin, lu ne le trouves pas si mal-

heureux ici, voyons ?— Malgié soi, on s'habitue un brin. Je

vois que mon sort est de rester longtemps,peulrêlre de vivre toujours dans ce trou...Il faut s'y accoutumer.

Ces lambeaux de conversation, quoiquerespirant peu la sympathie, plaisaient àNoiraud, qui y voyait la consolidation deson plan.

Sentant d'instinct que son garçon valaitmieux que lui, il ne voulait pas le dégoû-ter. Il se chargeait de la plus vilaine beso-gne, et laissait au jeune gas les autresexploils, ceux qui demandaient plutôt del'airesse que de la perversité.

Le lien se resserait. Nous ne dirons pasque Blanchet prit du goût à sa nouvelleexistence, mais certainement il la suppor-tait avec, moins de mal que dans les pre-miers temps.

Rarement le père emmenait le fils dansses sorties, Noiraud allait de son côté, etBlanchet du sien.

Pendant un certain nombre de semainesles choses se passèrent de la sorte. SiNoiraud élait le rapineur, Blanchel n'étaitvolontiers que le chasseur.

En moyenne, il y avait tous les jourspresque de quoi manger à la caverne, elNoiraud se radoucissait plulôt dans la miseen œuvre de ses procédés... Il travaillaittoujours à la conquèle du garçon, que despratiques violentes eussent révolté.

Certain soir, tous deux achevaient desouper. Dans le jour, le père élait sortiseul, et le fils avaii élé de cuisine. Ils étaientvenus à bout d'un formidable morceau deviande grillée, et lo père lestait devant le.

billot servant de table, comme quelqu'unde tranquille qui roule une idée et quiaurait envie de s'épancher.

Il avale une dernière gorgée, puis ver-sant pour chacun un bon demi-verre dedur :

—' Passe-toi ça par la garguillole. Main-tenant dis-moi," garçon, depuis avant-hier 'au soir, quand tu es îenlré, tu m'as l'airtout chose.

— Moi, père ? réplique Blanchet d'unton un peu contenu.

— Ce n'est pas la peine de me dire non.Ça se voit. .

Le fils ne l'a pas dit, ce « non » ; mais lepère l'a deviné.

— Ah! lait le gas.Blanchet n'est pas menteur. Après son

exclamation, d'assentiment plus que desurprise, il ne cherche pas à détruire l'im-pressijon produite par son père.

— Qu'est-ce que tu peux bien avoir ?reprend celui-ci. Tu te creuses le fin fondde la cahoche ; tu n'es pas conlent d'êtrerevenu avec moi?...

En môme temps, il lance a Blanchet unregard profondément interrogateur.

Blanchel ne répond que par un mouve-ment des lèvres, une petite moue très per-ceptible et quasi significative.

— C'est pourtant ici ta patrie, continueNoiraud, qui voulait trouver un bon argu-ment. Rien n'est plus ton pays que cettegrolte... . .

— Quand mère y était. ' "'•'. ;• • .- ,';,'' . •— Tu la regrettes ?— Oh ! oui. i ,— Eh bien!., et moi donc... Pourquoi

ne reviendrail-elle pas près de.,, toi.— Elle, revenir ?„. Pour ça,., jamais l

Noiraud ne demande pas la raison de cemot si nettement articulé.

Il devine qu'il lui sera impossible « d'agrip-per » une seconde fois sa Romée.

Il tourne autour de la question :, — Alors, comme lu l'aimes mieux que

moi, un de ces moments tu vas retournera y e e e l l e ? • • • ••••• • • - • • • • • •••-•*•• ••

i— Non, puisque je l'ai laissée.:— Décidément?,— Oui, sûr.i— Par conséquent, il faut qu'elle s'ac-

coutume a l'idée de te laisser, aussi.;— C'est ce que je lui ai dit...— Gomment!... ce que tu lui as dit?...Ce cri de stupéfaction de Noiraud est ac-

compagné d'un coup de poing, qu'il abatsur le billot de manière à faire tressauterla vaisselle et le roc.

— Puisque l'aveu m'est sorti, dit tran-quillement Blanchel, je ne le retire point,

— Gomme ça, lu as vu Romée ?— Oui, j'ai vu Marguetle.— Marguette ne me va pas. Elle n'est

que Roniée pour moi.

(à suivre)

•POXTB. L E S

(SOINS DE LA PEAUI rien n'est meilleur que! l'emploi régulieret quotidien

[delà POUDREet

SAVON SIHOH«SX ataatjnriiuu. f

'MÉDAILLE d'OR, Paris 1900', rue du fauboure

Saint-Martin

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