Base de la radiation

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Mise en contexte

Plan de la présentationTHÉORIE• Bases de la radiation

• Sources potentielles d’incidents

• Principes de la prise en charge préhospitalière

ATELIER DE DÉMONSTRATION• Prise en charge préhospitalière

Perception du risque

• Quelle est votre perception du risque?

• Le patient irradié pose-t-il un risque pour vous?

• Le patient contaminé par des matières radioactives pose-t-il un risque pour vous?

Bombe atomique

Gentilly 2

Base de la radiation

Qu’est-ce que la radiation?

Énergie qui émane d’une source sous formede particules subatomiques à grande vitesse

ou d’ondes électromagnétiques

Matière radioactive

Ondes électromagnétiques

Base de la radiation

Qu’est-ce que la radiation?

Énergie qui émane d’une source sous forme de particules subatomiques à grande vitesse

Particules subatomiques

Matière radioactive

Base de la radiation

Ondes électromagnétiques :

Base de la radiation

Perception du rayonnement ionisant :

• Pas visible

• Pas de goût

• Pas d’odeur

• Pas de bruit

• Pas de sensation

Base de la radiation

Les radiations ionisantes sont par contre heureusement facilement décelables.

DTL

DEPGeiger

Prise en charge de la contamination - externe

La radiation ionisante est décelable

Compteur Geiger-Müller

Effets sur la santé

Cellules réparées(effet nul)

Cellules mortes(effet précoce)

Cellules transformées

Cellules dominées par l’organisme (pas d’effet)

Cellules multipliées(effet tardif)

Base de la radiation

Types de rayonnements ionisants :

• Ondes électromagnétiques :– Rayon X Ex: appareil diagnostique

– Rayon Gamma Ex: Césium137 Cobalt60

• Particules subatomiques :– Alpha Ex : Uranium238 Plutonium238

– Bêta Ex : Phosphore32 Strontium90

– Neutron Ex : Californium252

Rayonnement ionisant : dans l’air…

Alpha

Bêta

Gamma

Base de la radiation

Quelques centimètres

Quelques mètres

Quelques centaines de mètres

Rayonnement ionisant : écrans de protection…

Alpha

Bêta

Gamma

papier,peau

plastique,2 couches

de vêtements

Béton,plomb

Radioprotection

Radioprotection

«ALARA»(As Low As Reasonably Achiveble)

«Aussi peu que raisonnablement atteignable»

•Durée : Minimiser la durée près de la source radioactive

•Distance : Maximiser la distance de la source radioactive

•Écran : Utiliser des écrans de protection

•Quantité : Réduire la quantité de matière radioactive manipulée

Un accident nucléaire?

Perception du risque nucléaire

Un accident nucléaire?

Origines d’un accident nucléaire :

• Centrale nucléaire (ex : Gentilly II)

18

Conséquences du pire accident plausible à G2 – PHASE NUAGE

4

1000mrem

6

500 mrem

8

300 mrem

70 km

Bruit de fond naturel

RX estomac ou colon

CT-Scan(TACO)

8800 mrem(8,8 rem)

1 km

Dose sous le nuage sans protection

Adulte 620 3105300 mrem 180

Enfant

19

Conséquences d’un accident plus probable à G2 – PHASE NUAGE

10 km

Bruit de fond naturel300 mrem

1 km

Dose annuelle moyenne au Canada (sources

naturelles et médicales)

Base de la radiation

Sources de rayonnements ionisants :

Base de la radiation

Sources de rayonnements ionisants :

Les bananes contiennent naturellement du potassium40

Un voyage en avion nous expose aux rayons cosmiques

Un accident radiologique?

Origines d’un accident radiologique :

• Institutionnel (ex: enseignement, recherche)

Un accident radiologique?

Origines d’un accident radiologique :

• Industriel (ex: radiographie gamma, jauge fixe et portable)

Un accident radiologique?

Origines d’un accident radiologique :

• Médical (ex : Médecine nucléaire, radio-oncologie)

Un accident radiologique?

Origines d’un accident radiologique :

• Transport de matières radioactives

Un accident radiologique?

Accidents radiologiques majeurs : (au monde de 1944 à février 2011)

Dispositifs radioactifs : 322Sources scellées 212Dispositif à rayon X 84Accélérateurs 25Générateurs radar 1

Radioisotopes : 99Diagnostique et thérapie 43Transuraniens 28Produits de fission 11Tritium 2Déversement de Radium 1Autres 14

Critiques : 20Assemblages critiques 8Réacteurs 6Opérations chimiques 6

Total : 441 Réf.: Registre REAC/TS

Plan de la présentationTHÉORIE• Bases de la radiation

• Un accident radiologique?

• Prise en charge préhospitalière

PRATIQUE• Prise en charge préhospitalière

Prise en charge préhospitalière

Sécurité des lieux

Aucun intervenant ne devrait être obligéd’effectuer des actions qui mettent

sa sécurité ou sa vie en danger

Voir à quoi on a affaire!

Contamination vs exposition

Contamination interne

• Contamination au Polonium 210• Alexander Litvinenko

Exposition : définition

Un patient exposén’est pas radioactif!

Exposition : précautions

Les radiations ionisantes sont faciles à détecter

Dosimètre thermoluminescent (dtl)

Dosimètre électronique personnel

Exposition : précautions

• La dose maximale d’irradiation pour un travailleur de la santé est de 2 rems/année.

• Votre dosimètre émettra une alarme à une dose de 1.5 rems.

• Le cas échéant vous devrez laisser votre place à quelqu’un d’autre.

«ALARA»(As Low As Reasonably Achiveble)

«Aussi peu que raisonnablement atteignable»

• Durée• Distance• Écran• Quantité

Exposition : précautions

Contamination : définition

Imaginez que votre patient est enduit de poussièrePeut être externe et interne

• Vous devez minimiser l’étendue de la contamination.

• Vous devez éviter de vouscontaminer vous-même.

Contamination : précautions

Habillez-vous avant d’arriver sur les lieux.

Contamination : précautions

Ne pas manger, boire ou fumer sur les lieux afin d’éviter une contamination interne.

Contamination : précautions

Et le PICTAP avec ça ? ?

- On a pas encore de protocole spécifique pour le nucléaire. À venir …

- Le protocole s’y rapprochant le plus est « Industriel 1 » (exposition àdes matières dangereuses)

- Contrairement aux risque chimiques ou biologiques, les poussières radioactives ne doivent pas nécessairement être complétement décontaminées avant qu’un intervenant puisse avoir accès au patient

- Le matériel de protection que nous allons vous présenter aujourd’hui suffira à vous protéger de ces contaminants.

- ***LA RÉANIMATION PRIME SUR LA DÉCONTAMINATION ***

Algorithme de prise en charge

La réanimation doit primer sur la décontamination

Accident radiologique avec traumatisme ou maladie

Problèmemenaçant

la vie ?

Stabiliser

OUI

NON

Algorithme de prise en charge

Retirer les vêtements

Évaluer et traiter les problèmes médicaux

Contrôler et limiter la zone contaminée

OUI

Histoire de l’événementIdentifier le contaminant

Contamination externe ?

Centre hospitalier

- Sur les lieux, retirer les vêtements du patient si possible (sauf les sous-vêtements)

- Le couvrir de deux couvertures

Algorithme de prise en charge

Exposition ou contamination

interne?

Traitements et procédures usuels

Précautions usuelles

OUI

NON

Histoire de l’événementIdentifier le contaminant

NONContamination

externe ?

Centre hospitalier

Préavis au centre hospitalier

• Histoire

• Bilan clinique

• Contamination? – Externe?– Interne?– Identification du contaminant?

• Exposition?

• Nombre de victimes à venir

• Délai avant l’arrivée

Révision

Moins de risque réel que perçu

Les urgences vitales sont prioritaires

Dans l’histoire des accidents nucléaires et radiologiques, jamais un travailleur de la santé n’a été exposé à une

dose entrainant des effets sur sa santé

Nos mesures d’urgence et notre protocole préhospitalier sont en révision, davantage de développement à venir

Plan de la présentation pratique

• Prise en charge préhospitalière–Avis du centre de

communication santé–Préparation avant l’intervention–Prise en charge et

décontamination initiale

PRISE EN CHARGE PRÉHOSPITALIÈRE

Avis du CCS

Préparer le véhicule

S’habiller avantd’arriver sur les lieux

Ne pas oublier de porter votre dosimètre

Approche de la victime

La réanimation doit primer sur la décontamination

Accident radiologique avec traumatisme ou maladie

Problèmemenaçant

la vie ?

Stabiliser

OUI

NON

Algorithme de prise en charge

L’ABC URGENCES VITALES

Algorithme de prise en charge

Retirer les vêtements

Évaluer et traiter les problèmes médicaux

Contrôler et limiter la zone contaminée

OUI

Histoire de l’événementIdentifier le contaminant

Contamination externe ?

Centre hospitalier

Installer sur les 3 couvertures

Découper les vêtements

Retirer les vêtements en les pliant dans la 1ère couverture

Disposer de la couverture et une paire de gant. Doubler le sac.

Installer le matelas immobilisateur (ou la planche dorsale)

sous le patient entre les 2 couvertures

Dispenser les soins et installer le matériel de surveillance

Emballer le patient et disposer de la 2e paire de gants

Attention aux règles d’asepsie

Informations à recueillir

- A t-il été possiblement contaminé externe ou interne?

- De quelle substance radioactive s’agit-il?

- Avait-il un compteur de radiation?

- Quelle dose de radiation le travailleur a-t-il reçue?

- Combien de temps s’est-il trouvé dans la zone dangereuse?

Avis et mise sous tension

Informations à recueillir – Événement :- Circonstances? Provenance de l’appel? - Nombre de personnes : blessées? Contaminées?- Rappeler pour confirmer au besoin

Informations à recueillir - Patient :- Sexe, âge- Stabilité médicale? (SV, IPT, AVPU)- Contamination? (externe, interne)- Identification du contaminant?- Décontamination faite?- Temps d’arrivée

PRISE EN CHARGE À L’URGENCE

Déshabillage

• Détecter tout le corps

Perception du risque

• Quelle est votre perception du risque?

• Le patient irradiépose-t-il un risque pour vous?

• Le patient contaminépar des matières radioactives pose-t-il un risque pour vous?

Bombe atomique

Gentilly 2

**AUCUN TRAVAILLEUR DE LA SANTÉ N’A JAMAIS EU DE CONSÉQUENCES NÉFASTES EN S’OCCUPANT D’UN PATIENT CONTAMINÉ PAR DES SUSTANCES RADIOACTIVES**

Références• Comité consultatif de la radioprotection (Ed.). (2000). Manuel à l'intention des responsables de la

radioprotection. Ottawa: Commission canadienne de sûreté nucléaire.

• Comité consultatif de la radioprotection (Ed.). (2001). Lignes directrices pour les plans d'urgence des hôpitaux aux fins de la gestion des accidents radiologiques mineurs. Ottawa: Commission canadienne de sûreté nucléaire.

• Grenier, G. W. (2002). Base de planification du PMUN-G2 en matière de scénarios d'accident, de niveau d'intervention pour les mesures de protection et de zone de planification d'urgence pour l'exposition au panache. Trois-Rivières: Régie régionale de la santé et des services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

• Grenier, G. W. (2004). Lignes directrices pour la protection du personnel d'urgence du plan des mesures d'urgence nucléaire externe à la centrale Gentilly-2 (PMUN-G2). Trois-Rivières: Direction de la santé publique, Agence de la santé et des services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

• Grenier, G. W. (2006). Lignes directrices pour le dépistage de la contamination et la décontamination des personnes lors d'une urgence nucléaire. Trois-Rivières: Direction de la santé publique, Agence de la santé et des services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

• International Atomic Energy Agency (Ed.). (2000). Generic procedures for assessment and response during a radiological emergency. Vienna : International Atomic Energy Agency.

• International Atomic Energy Agency (Ed.). (2005). Generic procedures for medical response during a nuclear or radiological emergency. Vienna: International Atomic Energy Agency.

• Radiation Emergency Assistance Center / Training Site (Éd.). (2011). Pre-Hospital Radiation Emergency Preparedness. Oak Ridge: U.S. Departement of Energy's Oak Ridge Institute for Science and Education (ORISE).

• Radiation Emergency Assistance Center / Training Site (Éd.). (2011). Radiation Emergency Medicine. Oak Ridge: U.S. Departement of Energy's Oak Ridge Institute for Science and Education (ORISE).

RemerciementsDr Marco Desjardins,Médecin conseil en santé publique, chargé de dossier nucléaire, ASSSMCQ

M. Simon Grenier-Michaud inf. B.Sc. Infirmier clinicien, urgence CSSS Trois-Rivières – volet CHAUR Chargé de projet PMUN-URG

Dre Audrey Bussière-Labrecque M.D. Médecin, urgence CSSS Trois-Rivières – volet CHAUR Membre du comité PMUN-URG

Dre Marie-Eve LemieuxMédecin, urgence CSSS Trois-Rivières – volet CHAUR Membre du comité PMUN-URG

M. Jacques IsabelleResponsable des mesures d’urgenceASSSMCQ

L’équipe formidable du l’ORISE ( Oak Ridge institute for Science and Education)

Annexe 1

• Algorithme

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