View
3.889
Download
0
Category
Preview:
Citation preview
Charles BaudelaireCharles BaudelaireCharles BaudelaireCharles Baudelaire
Brumes et pluiesBrumes et pluiesBrumes et pluiesBrumes et pluies
Ordre de la présentation:Ordre de la présentation:Ordre de la présentation:Ordre de la présentation:
Lecture à voix hauteLecture à voix haute
LexiqueLexique
Contenu du poèmeContenu du poème
Lien avec autres lecturesLien avec autres lectures
Thème? Paris?Thème? Paris?
Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,Endormeuses saisons! je vous aime et vous loueD'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveauD'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue,Où par les longues nuits la girouette s'enroue,Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveauOuvrira largement ses ailes de corbeau.
Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,Ô blafardes saisons, reines de nos climats,
Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,— Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.
Charles Baudelaire
Brumes et pluies
Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,Endormeuses saisons! je vous aime et vous loueD'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveauD'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue*,Où par les longues nuits la girouette s'enroue,Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveauOuvrira largement ses ailes de corbeau.
Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,Ô blafardes saisons, reines de nos climats,
Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,— Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.
Charles Baudelaire
Brumes et pluies
Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,Endormeuses saisons! je vous aime et vous loueD'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveauD'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue*,Où par les longues nuits la girouette s'enroue,Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveauOuvrira largement ses ailes de corbeau.
Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,Ô blafardes saisons, reines de nos climats,
Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,— Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.
Charles Baudelaire
Brumes et pluiesFinals
Entourer, recouvrir
Toile entourant un mort
Pâles
Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,Endormeuses saisons! je vous aime et vous loueD'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveauD'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue*,Où par les longues nuits la girouette s'enroue,Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveauOuvrira largement ses ailes de corbeau.
Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,Ô blafardes saisons, reines de nos climats,
Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,— Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.
Charles Baudelaire
Brumes et pluiesFinalsTerre mouillée
Entourer, recouvrir
Toile entourant un mort
Pâles
Plein d’eau
PrierDiffus, flou Le vent du sudPerdre la voix,
se rendre rauque
Plaque mobile indiquant
la direction du vent
Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,Endormeuses saisons! je vous aime et vous loueD'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveauD'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue*,Où par les longues nuits la girouette s'enroue,Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveauOuvrira largement ses ailes de corbeau.
Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,Ô blafardes saisons, reines de nos climats,
Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,— Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.
Charles Baudelaire
Brumes et pluiesFinalsTerre mouillée
Entourer, recouvrir
Toile entourant un mort
Pâles
Plein d’eau
PrierDiffus, flou Le vent du sudPerdre la voix,
se rendre rauque
Plaque mobile indiquant
la direction du vent
Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,Endormeuses saisons! je vous aime et vous loueD'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveauD'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue*,Où par les longues nuits la girouette s'enroue,Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveauOuvrira largement ses ailes de corbeau.
Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,Ô blafardes saisons, reines de nos climats,
Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,— Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.
Charles Baudelaire
Brumes et pluiesFinalsTerre mouillée
Entourer, recouvrir
Toile entourant un mort
Pâles
Plein d’eau
PrierDiffus, flou Le vent du sud
*Se Jouer: Se recréer, se divertir. Il se dit quelquefois, poétiquement, des choses. (Wiktionary)
-Un ruisseau qui semble se jouer, qui se joue dans la prairie.
Perdre la voix, se rendre rauque
Plaque mobile indiquant
la direction du vent
Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,Endormeuses saisons! je vous aime et vous loueD'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveauD'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue,Où par les longues nuits la girouette s'enroue,Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveauOuvrira largement ses ailes de corbeau.
Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,Ô blafardes saisons, reines de nos climats,
Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,— Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.
Charles Baudelaire
dimensions de l’espace
complaisance dans le mal êtreomega, dernière lettre de l’alphabet
sont en jeux s’amuse
est
gradation de l'occupation de l’espace
uuuuu son répète comme
lugubre
adressé au saison
doux<-> douleur
doux leurre
Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,Endormeuses saisons! je vous aime et vous loueD'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveauD'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue,Où par les longues nuits la girouette s'enroue,Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveauOuvrira largement ses ailes de corbeau.
Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,Ô blafardes saisons, reines de nos climats,
Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,— Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.
Charles Baudelaire
-Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ?Ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère ?
- Je n’ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
- Tes amis ?
- Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est restée jusqu’à ce jour inconnu.
- Ta patrie ?
- J’ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté ?
- Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L’or ?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh ! qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
- J’aime les nuages. Les nuages qui passent… là-bas…là-bas les merveilleux nuages !
“L’Etranger”, Le Spleen de Paris (1969)
– Charles Baudelaire
Ces nuages “qui passent” font penser aux saisons qui passent mais qui elles, pourtant, reviennent…
-Ana Román
Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,Endormeuses saisons! je vous aime et vous loueD'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveauD'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue,Où par les longues nuits la girouette s'enroue,Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveauOuvrira largement ses ailes de corbeau.
Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,Ô blafardes saisons, reines de nos climats,
Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,— Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.
Charles Baudelaire
Référence a«Paysage»
LXXXVI
[...]
II est doux, à travers les brumes, de voir naîtreL'étoile dans l'azur, la lampe à la fenêtreLes fleuves de charbon monter au firmamentEt la lune verser son pâle enchantement.Je verrai les printemps, les étés, les automnes;Et quand viendra l'hiver aux neiges monotones,Je fermerai partout portières et voletsPour bâtir dans la nuit mes féeriques palais.Alors je rêverai des horizons bleuâtres,Des jardins, des jets d'eau pleurant dans les albâtres,Des baisers, des oiseaux chantant soir et matin,Et tout ce que l'Idylle a de plus enfantin.L'Emeute, tempêtant vainement à ma vitre,Ne fera pas lever mon front de mon pupitre;Car je serai plongé dans cette voluptéD'évoquer le Printemps avec ma volonté,De tirer un soleil de mon coeur, et de faireDe mes pensers brûlants une tiède atmosphère.
Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,Endormeuses saisons! je vous aime et vous loueD'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveauD'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue,Où par les longues nuits la girouette s'enroue,Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveauOuvrira largement ses ailes de corbeau.
Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,Ô blafardes saisons, reines de nos climats,
Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,— Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.
Charles Baudelaire
Brumes et pluies
Fin
Fin ?Et la
pluie ?
Et Paris lalala...absent aussi ?lalali...
Recommended