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Direction
régionalede
l’environnement
del’am
énagement
CLdu
logement
Auverne-R
hâne-Alpes
Unik
inteniépaucinenialedes
deuxS
avoic
Affaire
suiviepar:
Jcan-PhilippeB
OU
TO
NC
elluleR
isquesA
ccidentelsT
éléphone:1)479,62,81.85
Télécopie:
14.79.69.51.61ican-philippc.hoelon
(1developpemens.dunhIe.gouv.fr
nosrél’érences
:20180310-LET-
Tm
nsmissionC
RC
SSMautiennc-vl)
Destinataires
infine
mem
bresde
laC
SSM
aurienne
Epierre,
le13
MARSZU1S
Objet
Installationsclassées
pourla
protectionde
l’environnement
Com
mission
desuivi
desite
(CSS)
Maurienne
Propositionde
compte
rendude
laséance
du16novem
bre2017
Mesdam
eset
Messieurs,
Nous
avonsl’honneur
devous
transmettre
uneproposition
decom
ptetendu
dela
CSS
Maurienne
quis’est
tenuele
jeudi16
novembre
2017au
Lycée
PaulH
éroultde
Saint-Jean-de-Maurienne.
Vous
voudrezbien
nousfaite
pande
voséventuelles
remarques
surcette
proposition.
Nous
vousprions
d’agréer,m
esdames
etm
essiers,l’expression
denotre
considérationdistinguée.
Pourle
pd
ïÎtW1rt
‘enneL
’inspecteurde
I’envfrem
ntet
secrétairela
CSS
eanPhilippe
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ON
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rarnénaqener,:etau
r.tAderg
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interdépanenenuitdes
deuxSavon-
Z].des
LanciersN
ota.430,rueBeile
Eau-73
000C
hambéry
Slandasd04
7952
6970—
Cocoe]:
_c.Cs.0’eal.a1sergre.rtr&
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fr
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(73)
Réunion
du16
novem
bre
2017à
16h00au
lycéeP
aulH
éroultâS
aintJean
deM
aurienne(73)
Liste
des
particip
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Collège
“adm
inistratio
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Préfecture
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laSavoie
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Jeande
Maurienne
Direction
dela
SécuritéIntérieure
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Civile
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Risques
Technologiques
ServiceD
épartemental
d’incendieet
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estiondes
Risques
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énagement
etdu
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Interdépartementale
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Auvergne
Rhône-A
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Départem
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Territoires
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Direction
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desE
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Travail
etde
l’Emploi
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Régionale
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Santé
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Conseil
Départem
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M.
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Canton
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Régional
Auvergne
Rhône
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M.
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Secrétariat
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Unité
Territoriale
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Eau
—73000
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79
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-Fax
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.rhone-aI pes.developpem
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Collège
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Personnalités
Qualifiées
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Réseau
A43
Maurienne
Ingénieursécurité
SNC
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MA
TILLON
Coordonnateur
régionalenvironnem
ent
CS
SFvlauhenne
àS
aintJean
deM
aurienne—
compte
rendude
laréunion
du1
6no
vem
bre
2D17
Pag
e2
Assistaient
également
àla
réunion
Direction
Régionale
del’E
nvironnement,
deM
.Jean-Philippe
BO
UT
ON
l’Am
énagement
etdu
Logem
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me
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RR
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Association
Vivre
enM
aurienneM
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Adhérent
Société
AM
aRisk,
chargéed’assister
lesecrétariat
M.
Michel
PER
RIE
Rde
laC
SS
css
Maurienne
àSaint
Jeande
Maudenne
—com
pterendu
dela
réuniondu
16novem
bre2017
Page
3
Com
pteren
du
dela
réun
ion
Ouverture
parM
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UT
RO
N,
Sous-P
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M.
Sautron
ouvrela
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etpropose
l’ordredu
jour:
•P
résentationde
laD
RE
AL
:•
Données
généralessur
laC
SS
•P
résentationde
Arkem
a,T
rimet,
Lanxess
•B
ilansannuels
•M
odificationsdu
site•
Incidentset
enseignements
•P
résentationde
laD
RE
AL
:•
Actualités
réglementaires
•A
vancement
desP
PR
T•
Présentation
duprojet
d’étudedes
risquessanitaires
(Arkem
a)
•Intervention
del’association
Vivre
etA
giren
Maurienne
•D
iscussion
Un
pointsupplém
entaireest
ajoutéâ
l’ordredu
jour:•
Interventionde
l’associationV
ivreen
Maurienne
Do
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éesg
énérales
sur
laC
SS
parM
.B
OU
TO
N
M.
BO
UT
ON
rappelleles
principalesdonnées
relativesà
laC
SS
•C
réationpar
arrêtépréfectoral
du26
août2016
enrem
placement
duC
LIC
•M
odificationde
lacom
positionpar
arrêtéspréfectoraux
des7
septembre
et11
décembre
2015•
Missions
dela
CS
S•
Obligations
desexploitants
vis-à-visde
laC
SS
Lors
dela
séance
du15
novembre
2016,il
avaitété
convenuque
desréponses
seraient
apportéesaux
demandes
del’association
Vivre
etA
giren
Maurienne
•Inform
ationssur
lesincidents
survenussur
les3
sites•
Dem
anded’une
étudedes
risquessanitaires
surle
siteA
RK
EMA
•Im
pactdes
émissions
fluoréesde
Trim
et•
Présence
dew
agonsde
GPL
engare
deSaint-A
vre
Bilan
annuelde
laso
ciétéA
RK
EM
Aà
La
Cham
bre
M.
VA
RIN
rappellel’historique
del’usine,
lesm
atièresprem
ières,les
gamm
esde
produits
fabriqués(solvants
oxygénés,am
inesde
comm
oditéset
amines
despécialités)
etleurs
débouchésqui
touchentune
largepalette
d’applicationsde
lavie
courante:
pharmacie,
cosmétique,
parfums
etarôm
es,résines
etpolym
ères,agrochim
ie,traitem
entde
l’eau,
Lesite
emploie
actuellement
160salariés,
auxquelss’ajoute
unequarantaine
d’employés
d’entreprisesextérieures.
css
Mauhenne
àsain
tJean
deM
auhenne—
compte
rendude
laréunion
du1
6nov
embre2
01
7P
age
4
Après
avoirrappelé
lesprincipaux
risquesdu
site,M
.V
arinprésente
lebilan
del’année
écoulée•
Application
dela
directiveS
eveso3,
eten
particulieractualisation
desrubriques
ICP
E;
lesite
resteclassé
Seveso
seuilhaut
•Politique
deP
réventiondes
Accidents
Majeurs
(PPAM
)et
applicationdu
principed’am
éliorationcontinue
•Le
bilandu
Systèm
ede
Gestion
dela
Sécurité
(SG
S)
•R
ésultatssécurité
sur12
mois
glissants:aucun
accidentrecensé
surle
site•
Form
ationsles
2/3du
budgetform
ationsont
consacrésà
lasécurité
•E
xercices:4
exercicesP01
etun
exercicePPI
destinéà
testerle
dispositifd’alerte
•A
ctionsen
matière
desûreté
•G
estiondes
situationsd’urgence
l’équiped’intervention
dusite
aété
appeléeà
interveniren
garede
triagede
Sibelin(L
yon)dans
lecadre
d’uneassistance
TR
AN
SAID
•G
estiondu
retourd’expérience,
parle
biaisdes
Com
ptesR
endusd’E
vénement
(CR
E),
quitraitent
detoutes
lesanom
aliesconstatées
matériel,
qualité,sécurité
dupersonnel
(incidents,accidents,
presqu’accidents,situations
potentiellement
dangereuses),risques
technologiques,•
Contrôle
duS
GS
:auditsinternes,
auditexterne,
inspectionsD
RE
AL
•L
esactions
deréduction
desém
issions•
Em
issionsd’oxydes
d’azote(N
Ox)
unprojet
d’investissement
esten
coursd’étude
pourla
réductiondes
émissions
deN
Ox
sontinstallation
estprévue
pourfin
2019•
Em
issionsde
CC
Vet
odeursU
necam
pagnede
rechercheet
decolm
atagedes
émissions
fugitivesde
CC
Vréalisée
chaqueannée,
représentant25
000points
sur5
ans.La
réductiondes
fluxém
isse
poursuit.•
Em
issionsde
poussièreset
métaux,
utilisationde
l’énergieLe
passag
eau
gazdes
chaudièresa
permis
uneréduction
significativede
cesrejets
; deséconom
iesd’énergie
ontété
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Em
issionsaq
ueu
ses:
lesseuils
prescritsà
l’usinedans
l’arrêtépréfectoral
d’autorisationsont
significativement
inférieursaux
limites
dela
réglementation
nationale.Ils
sontrespectés
100%du
temps.
M.
SAV
OV
Econstate
quel’incident
du01/11/2016
aété
occulté,en
présentantun
bilande
Oaccidents.
M.
Varin
préciseque
lesstatistiques
concernentles
accidentsdu
travail.M
.S
autronrappelle
quecet
incidentfigure
aucom
pte-rendude
laprécédente
réunionde
laC
SS
.M
.S
avoyedem
andecom
ment
ilest
possiblede
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dansl’A
rcm
algréle
faibledébit
actueldu
coursd’eau.
M.
Varin
répondque
lesseuils
réglementaires
sontim
posésau
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rejetet
quel’exploitant
n’estpas
tenude
fairedes
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dansles
coursd’eau.
M.
Bouton
préciseque,
sil’arrêté
préfectorald’autorisation
dusite
impose
desvaleurs
limites
derejet
pluscontraignantes
quela
réglementation
nationale,c’est
parcequ’il
aété
tenucom
ptedes
caractéristiquesde
l’environnement
pourles
établir.
M.
Savoye
demande
desprécisions
surles
conclusionsdes
inspectionsréalisées
surle
site.M
.B
outonindique
qu’ellesn’ont
donnélieu
qu’àdes
constatsm
ineurs.
css
Maurienne
à5aint
Jeande
Mauhenne
—com
pterendu
dela
réuniondu
16novembre2017
Page
5
M.
Savoye
faitpart
del’absence
d’évolutiondes
problèmes
d’odeursincom
modantes
pourle
voisinage.
Bilan
annuelde
laso
ciétéT
RIM
ET
àS
aintJean
deM
aurienne
M.
Maenner
confirme
teretour
durableà
lapleine
capacitéde
productionet
laréalisation
duprogram
me
d’investissements
annoncé,visant
àpérenniser
l’activitédu
site;
leplan
d’embauches
aégalem
entété
respecté.
Après
avoirrappelé
lesprincipaux
risquesdu
site,M
.M
aennerprésente
ensuitele
bilande
l’annéeéco
ulée:
•Le
sitereste
classéS
evesoseuil
hautpour
deuxrubriques
•U
narrêté
préfectoralcom
plémentaire
autoriseune
augmentation
dela
capacitéde
productionsans
augmentation
desflux
rejetés,sauf
pourle
502,dont
leflux
de5
kg/tonne,correspondant
auxm
eilleurestechnologies
disponibles,sera
respecté.C
etarrêté
comporte
également
desprescriptions
relativesà
lagestion
desépisodes
depollution
del’air
enM
aurienne.•
Bilan
duS
ystème
deG
estionde
laS
écurité:•
Sécurité
autravail
:on
constateune
légèredégradation
dutaux
TE
l,sans
qu’ily
aitd’accident
grave,un
travailest
encours
surce
thème
•M
aîtrisedes
situationsd’urgence
5exercices
ontété
menés
en2016,
6en
20173
incidentsont
conduità
undéclenchem
entdu
P01:
•2
incendies•
1fuite
dechlore
Des
mesures
correctivesont
étéprises
pouram
éliorerla
préventionet
ladétection.
•B
ilandes
émissions
etdes
mesures
faitesdans
l’environnement,
quiportent
essentiellement
surle
fluorSi
leratio
d’émission
àla
tonneproduite
s’améliore,
laquantité
émise
s’accroîtdu
faitdu
retourà
lapleine
production;
ilen
estde
mêm
epour
lesconcentrations
mesurées
dansl’environnem
ent•
Surveillance
environnementale
Lasurveillance
environnementale
comporte
•des
mesures
mensuelles
àla
source;
•un
suivides
retombées
atmosphériques
parle
biaisde
boitesà
soude,postes
statiqueset
postesdynam
iques;•
unsuivi
dela
végétation:arbres
fruitiers,épicéa
etfourrage;
Lerésultat
leplus
élevédes
boitesà
soudeest
celuide
Villargondran,
stationla
plusproche
dusite
etpositionnée
sousles
ventsdom
inants.O
npeut
constaterque
l’augmentation
dela
productiona
uneincidence
directesur
cesrésultats.
Lareprésentativité
desrésultats
donnéspar
lespostes
statiqueset
dynamiques
estactuellem
entm
iseen
doute.L
estournées
agricolesfont
apparaîtreune
baissedu
niveaud’im
pactdu
fluorsur
lescom
munes
traditionnellement
lesplus
exposées,les
autresexpositions
restantà
peuprès
constantes.Le
suivipar
l’ON
Ffait
apparaitreune
tendanceà
l’augmentation
surla
strateIII
àl’échelle
deplusieurs
forêts,avec
undépassem
entdu
seuildes
20ppm
dem
oyenne,sans
queles
raisonsen
soientconnues.
C5
5M
aurienneà
Saint
Jeande
Mauhenne
—com
pterendu
dela
réuniondu
16novem
bre2017
Pag
e6
•P
rojetsen
coursLe
programm
ed’investissem
entse
poursuitpour
laréduction
desém
issionsatm
osphériques,l’am
éliorationde
laflexibilité
del’outil
deproduction
etla
luttecontre
lesém
issionssonores,
avecla
constructiond’un
nouvelatelier
insonorisépour
lebrasquage
descuves,
quine
sefera
plusau
niveaude
lasérie
G.
Mm
eC
OL
LO
MB
ET
demande
desprécisions
surl’efficacité
desm
esuresprises
pourla
réductiondes
émissions
atmosphériques.
M.
Maenner
préciseque
letaux
derejet
estpassé
de0,58
kg/tonneproduite
à0,55
kg/tonneproduite,
cequi
représenteune
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sensible,qui
devraitencore
sepoursuivre.
Lerefroidissem
entdes
gazperm
etde
diminuer
leurvolum
eet
d’améliorer
l’efficacitédes
traitements.
Mm
eC
ollombet
faitrem
arquerque
lesadhérents
n’ontpas
constatéles
effetssur
lesplantes,
etrapporte
lesnécroses
constatéessur
lesm
illepertuisà
2000
md’altitude;
cetteplante
estparticulièrem
entsensible
aufluor.
M.
Maenner
répondque
lesm
illepertuisne
fontpas
partiedes
plantessurveillées,
leprogram
me
étantcentré
surles
végétauxdestinés
àla
consomm
ation.M
me
RO
YE
Rpropose
d’examiner
deséchantillons
prélevéspar
lesm
embres
del’association.
Mm
eC
ollombet
demande
lem
ontantdes
indemnisations
pourles
arbresfruitiers
touchés.M
.M
aennerdonne
unefourchette
de25
à30
000euros.
Bilan
annuelde
laso
ciétéL
AN
XE
SSà
Epierre
En
avant-propos,M
.T
aurines,nouveau
directeurdu
site,présente
l’équipeH
SEet
lanouvelle
organisationdu
site,qui
marque
lafin
dela
périodede
transition2013-2016.
M.
Taurines
rappelleensuite
l’historiquedu
site,les
informations
généralesle
concernantainsi
queles
principauxrisques
; puisprésente
lesgrands
projets•
Redém
arragede
laproduction
d’estersphosphoriques:
lepotentiel
dedanger
decet
atelier(incendie
généralisé)ayant
deseffets
thermiques
dépassantles
limites
del’établissem
ent,un
mur
deprotection
contreles
effetstherm
iquessera
construitle
longdu
chemin,
detelle
sorteque
lesdistances
d’effetsrestent
àl’intérieur
deslim
itesliées
auxactivités
existantes.D
esm
esurespréventives,
organisationnelleset
techniques,ont
également
étéprises.
Un
arrêtépréfectoral
complém
entairea
étédélivré
enoctobre
2017•
Reprise
dela
productionde
blends(m
élanges):aucun
accidentm
ajeurn’a
étéidentifié
pourcette
activité.U
nedéclaration
dem
odificationnon
substantiellea
étévalidée
parl’inspection
desInstallations
Classées
parcourrier
enaoût
2017•
Mise
enconform
itéparasism
iquedu
stockageet
dudépotage
dephosphore:
leprojet
ayantpris
duretard,
unarrêté
dem
iseen
demeure
aété
prisà
l’encontrede
Lanxess
; unrecours
esten
coursd’instruction
àce
sujetau
tribunaladm
inistratif.C
eprojet
seram
enéà
sonterm
e,avec
lesdeux
projetssuivants
dansl’objectif
deréduire
globalement
lesrisques
liésau
phosphore.•
Eloignem
entde
lachaudière
dustockage
dephosphore
•R
éductiondu
diamètre
destuyauteries
dephosphore
liquide
Mm
eC
ollombet
demande
sices
projetsm
odifientl’enveloppe
duPPR
T.
css
Maurienne
àsaint
Jeande
Mauhenne
—com
pterendu
dela
réuniondu
16novembre2017
Page
7
M.
Bouton
indiqueque
lanotification
adém
ontréque
lesrisques
n’étaientpas
augmentés,
cequi
aperm
isà
l’inspectiondes
InstallationsC
lassées,après
vérifications,de
statuersur
le
caractèrenon
substantielde
lam
odification.
Présen
tation
del’association
“Vivre
etA
giren
Maurienne”
Ayant
constatéune
augmentation
dela
fréquencedes
phénomènes
sismiques,
M.
Savoye
faitpar
deson
inquiétudevis-â-vis
dela
tenuedes
installationsd’A
rkema.
M.
Varin
répondque
l’entrepriserépond
àla
réglementation
parasismique
actuellement
en
vigueur.M
.B
outonprécise
quecelle
réglementation
s’appuiesur
desséism
esde
référence
quisont
prisen
compte
pourle
dimensionnem
entdes
protections.Le
niveaude
risque
sismique
estde
3(risque
modéré)
pourles
installationsindustrielles
deM
aurienne.
Les
relevéssism
ographiqueseffectués
parL
anxessindiquent
unelégère
augmentation
de
l’amplitude
desséism
esenregistrés.
M.
SAV
OY
Efait
partdes
inquiétudesdes
riverainsà
lasuite
del’accident
survenuau
Texas
surun
siteA
rkema.
M.
deM
ON
TLIVA
ULT
indiqueque
cetaccident,
consécutifâ
defortes
inondationsayant
entraînél’arrêt
prolongédes
installationsfrigorifiques,
concernedes
peroxydes,qui
sedécom
posentà
latem
pératuream
biante,et
préciseque
detels
produitsne
sontpas
mis
en
oeuvresur
lesite.
Encas
deséism
e,le
risquem
ajeurest
larupture
dubarrage
unplan
d’alerteest
enplace,
associéâ
unplan
d’urgencesur
lesite
pourprocéder
âla
mise
ensécurité
del’installation.
Lesite
n’estpas
exposéà
desrisques
d’inondation.
M.
SAV
OY
Eaborde
ensuiteles
problèmes
récurrentsde
nuisancesolfactives.
css
Maurienne
àsaint
Jeande
Mauhenne
—com
pterendu
dela
réuniondu
16novembre2017
Page
Présen
tation
duprojet
d’étuded’évaluation
des
risques
sanitaires
dusite
Arkem
ade
La
Cham
bre.
Enavant-propos,
M.
BO
UT
ON
préciseque
cetteétude
aété
réaliséesur
labase
d’uncahier
descharges
élaboréen
collaborationentre
l’exploitantet
l’Inspectiondes
InstallationsC
lassées.La
présentationde
cejour
portesur
leprojet
transmis
trèsrécem
ment
âla
DR
EA
L,
quiva
l’instruire,éventuellem
entposer
desquestions
oudem
anderdes
complém
ents,puis
levalider.
Ilconvient
doncd’en
prendrel’exposé
comm
eune
première
information
surune
étudeen
cours.
M.
LA
GA
RD
Eprésente
rapidement
lecabinet
BE
RT
INT
echnologies,dont
lescom
pétencessont
reconnuespour
laréalisation
d’étudesd’évaluation
desrisques
sanitaires,y
compris
àgrande
échelle.Ilprésente
ensuite•
Les
objectifsd’une
ER
So
Déterm
inerles
impacts
potentielsâ
longterm
evis-à-vis
dela
santépublique,
enfonction
desconnaissances
aum
oment
dela
réalisationde
l’étudeo
Hiérarchiser
lessubstances
etdéfinir
lastratégie
deprévention
oO
utild’aide
àla
décision•
Les
fondements
méthodologiques
:conform
ément
auguide
“Évaluation
del’état
desm
ilieuxet
desrisques
sanitaires”de
l’INER
IS•
L’inventaire
desrejets
atmosphériques
deC
OV
etdes
dangersassociés
36m
oléculesont
étéidentifiées
dansles
rejetsatm
osphériques,en
7points
derejet.
•La
présentationdes
relationsD
oses-Effets
etdes
valeurstoxicologiques
deréférence
(VE
R):
oV
TR
pourles
effetsà
seuil,qui
permettent
dedéterm
inerl’existence
d’unrisque
parcom
paraisonavec
lavaleur
d’exposition.Le
risques’exprim
epar
unquotient
dedanger
(QD
)supérieur
à1;
oV
ER
pourles
effetssans
seuil,qui
permettent
dedéterm
inerun
excèsde
risquede
développerune
pathologieliée
àl’exposition.
Une
probabilitéde
10
(0,00001)est
retenue,au
niveaunational,
comm
ele
maxim
umacceptable.
Seuls
9des
CO
Vrecensés
disposentd’une
VT
R.
Ces
9m
oléculesont
étéretenues
pourla
suitede
l’étude.•
L’évaluation
del’exposition
dansl’environnem
entElle
aété
réaliséepar
modélisation
numérique
dela
dispersionatm
osphériquedes
produitsà
partirdes
7sources
d’émission.
•La
caractérisationdes
risquessanitaires
parinhalation
Une
approchem
ajorantea
étéretenue,
enconsidérant
queles
personnesétaient
exposées100
%du
temps
surune
duréede
30ans,
sanstenir
compte
del’atténuation
apportéepar
lesbâtim
ents,ni
dutem
psde
présenceréelle
surplace.
•L
esprincipales
conclusionso
Les
concentrationsm
oyennesannuelles,
calculéesselon
larose
desvents
dusite,
sontsignificativem
entinférieures
auxV
ER
pourtous
lesproduits
saufla
triéthylamine
(TEA),
dontla
concentrationau
niveaudes
riverainsles
plusproches
estde
64%
dela
VE
Ravec
seuilo
Pour
leseffets
avecseuil,
lesriverains
lesplus
prochessont
exposéesà
unquotien
dedanger
de0,64,
dûà
unseul
produit;o
Pour
leseffets
sansseuil,
l’excèsde
risqueindividuel
estde
1,7310
(0,000000173),significativem
entinférieur
àla
valeuradm
issiblede
css
Maurienne
àsaint
Jeande
Mauhenne
—com
pterendu
dela
réuniondu
16novembre2017
Page
9
Ace
staded’avancem
ent,l’étude
proposede
conclureque
lesém
issionsatm
osphériquesde
composés
organiquesvolatils
neprésentent
pasun
risqueinacceptable
pourla
santé
publiqueautour
dusite
Arkem
ade
LaC
hambre.
Mm
eK
ER
RIE
Nrappelle
quela
demande
desriverains
portaitsur
lesodeurs,
àl’origine
dela
nuisance,et
demande
quellessont
lesm
oléculesqui
yparticipent.
M.
VA
RIN
indiqueque
lesam
inessont
lesresponsables
desém
issionsd’odeurs.
La
problématique
estliée
auseuil
dedétection
olfactivede
certainesd’entre
elles,à
desconcentrations
beaucoupplus
faiblesque
lesV
TR
;c’est
pourcette
raisonqu’il
esttrès
difficiled’identifier
toutesles
sourcesd’ém
issionssusceptibles
departiciper
auxém
issions
d’odeurs.Il
insistesur
lefait
que‘E
RS
s’orientevers
uneconclusion
d’acceptabilitédes
rejetsvis-à-vis
dela
santépublique.
Mm
eK
ER
RIE
Ns’interroge
surl’éventualité
d’autresvoies
d’expositionque
l’inhalation.
M.
VA
RIN
rappelleque
l’étudeporte
surdes
composés
parnature
volatils,qui
n’ontdonc
pasla
capacitéde
s’accumuler
dansles
solsou
lesvégétaux.
L’inventaire
desrejets
atmosphériques
am
ontréqu’aucun
desproduits
impliqués
n’étaitclassé
parmi
lessubstances
persistantes,bioaccum
ulableset
toxiques(PST
).
Mm
eK
ER
RIE
Nconstate
quel’étude
aété
menée
surles
produitsém
is,m
aisqu’elle
n’abordepas
lesujet
desproduits
dedégradation
aprèsém
ission.M
.V
AR
INindique
queles
produitsidentifiés
dansles
rejetssont
stablesà
température
ambiante
etpression
atmosphérique.
Mm
eC
OL
LO
MB
ET
demande
pourquoiseulem
ent9
produitsont
étéétudiés
parmi
les
36identifiés.
M.
LA
GA
RD
Eindique
queseuls
lesproduits
pourlesquels
existeune
VTR
aum
oment
de
l’étudeont
étéretenus.
Les
recherchesde
VT
Ront
étéeffectuées
pourtous
lesproduits,
dansles
basesde
donnéesfrançaises,
européenneset
mondiales
(AN
SES,
US-E
PA,
DN
V,
OMS,
...).M
me
CO
LL
OM
BE
Tdem
andesi
cetteabsence
deV
TR
signifiel’absence
dedanger.
M.
LA
GA
RD
Econfirm
eque
l’étudeest
réaliséeen
fonctiondes
connaissancesau
mom
ent
desa
réalisation.
Mm
eC
OL
LO
MB
ET
demande
quelleproportion
représententles
rejetsde
CO
Vsur
lesrejets
totaux.M
.V
AR
INrépond
qu’ilsreprésentent
environla
moitié
desrejets
totaux.M
me
CO
LL
OM
BE
Tdem
andequelle
proportionreprésentent
lesrejets
deproduits
odorants.
M.
VA
RIN
indiquequ’il
ya
5produits
fortement
odorantsdans
lesrejets,
leprincipal
responsableétant
laD
EA.
Mm
eC
OL
LO
MB
ET
admet
quele
risquesanitaire
puisseêtre
acceptableau
vudes
connaissancesactuelles.
Iln’en
demeure
pasm
oinsque
lesnuisances
olfactivessont
très
fréquentes,voire
continuelles,ce
quireprésente
unpréjudice
réelpour
lesriverains.
M.
VA
RIN
rappellequ’A
rkema
travaillecontinuellem
entsur
ceproblèm
e,en
mettant
enplace
desm
esuresde
préventiontelles
quela
mise
sousazote.
Larecherche
dessources
d’émission
devientde
plusen
plusdifficile
aufur
età
mesure
qu’ellessont
traitées,et
qu’il
estde
plusen
pluscom
plexed’am
éliorerles
résultats.
M.
BO
UT
ON
rappelleque
laprésentation
portaitsur
unprojet
d’ER
Savant
savalidation
par
l’inspectiondes
InstallationsC
lassées.
css
Mauhenne
àsaint
Jeande
Mauhenne
—com
pterendu
dela
réuniondu
16novembre2017
Page
10
M.
SAU
TR
ON
proposede
tenirune
réuniond’inform
ationaprès
validationde
l’ER
S.L
esm
odalitésde
diffusionseront
définiesà
cem
oment
enfonction
ducaractère
sensibledes
informations
qu’ellecontient.
Actualité
réglem
entaire
des
sitesde
Maurienne
M.
BO
UT
ON
etM
me
CA
RB
ON
NIE
Rprésentent
successivement
l’actualitéréglem
entairerelative
aux3
sitesS
evesode
Maurienne
•A
rkema
oR
évisionquinquennale
desétudes
desdangers
oE
tuded’évaluation
desrisques
sanitairesliés
auxC
OV
oA
rrêtéscom
plémentaires
etautres
actionsréglem
entaireso
Inspections•
Trim
eto
Arrêté
préfectoralautorisant
l’augmentation
dela
capacitéde
productiono
Révision
quinquennaledes
étudesde
dangero
Dossiers
réglementaires
encours
d’instructiono
Inspections•
Lanxess
oA
rrêtéde
mise
endem
eurede
mise
enplace
desM
MR
oA
utorisationpour
desm
odificationsnon
substantielleso
Exam
endes
étudesde
dangero
Inspections
Av
ancem
ent
des
PP
RT
Mise
enoeuvre
desm
esuresfoncières
•L
anxess:4
expropriationsréalisées
sur5.
Ladernière
concerneun
bâtiment
quiabrite
unatelier
deréparation
automobile
•A
rkema:
2expropriations
réaliséessur
3.La
dernièreconcerne
unbâtim
entqui
abriteun
atelierde
réparationautom
obileune
réévaluationde
lavaleur
vénaledu
bienest
encours
pouractualiser
lem
ontantde
l’indemnisation
Mise
enoeuvre
desprescriptions
derenforcem
entdu
bâtiexistant
•A
rkema
uneréunion
s’esttenue
enm
airiede
LaC
hambre
enseptem
bre2017.
Lefinancem
entdes
travauxprescrits
s’élèveraà
90%
dum
ontantengagé,
enrespectant
lesplafonds.
Evolution
duC
odede
l’Environnem
ent
M.
BO
UT
ON
présentebrièvem
entl’autorisation
environnementale,
quivise
âsim
plifierles
démarches
dedem
anded’autorisation
pourles
pétitionnaires.
Discu
ssion
Mm
eC
OL
LO
MB
ET
demande
comm
entil
estpossible
deproduire
150000
tonnesd’alum
iniumliquide
et160
000tonnes
d’aluminium
solide.M
.M
AE
NN
ER
répondqu’une
partiede
ladifférence
estliée
àdes
apportsextérieurs
(comptabilisation
del’alum
iniumproduit
parle
LRF),
lereste
étantla
conséquencede
l’ajoutde
métaux
d’addition.
C55
Maurienne
àsaint
Jeande
Mauhenne
—com
pterendu
dela
réuniondu
16novembre2017
Page
Il
LeC
omm
andantR
IEUrappelle
queles
sapeurspom
pierssont
àl’écoute
desriverains
et
partenairesdes
industrielspour
apporterla
meilleure
réponsepossible
encas
d’accident.
Enfin,M
me
LA
BO
RE
Tapporte
laréponse
àla
questionrelative
austationnem
entde
wagons
deG
PLen
garede
Saint-Avre
lestationnem
entne
durequ’une
heure,durée
nécessaire
pouratteler
unelocom
otivede
poussepour
lefranchissem
entdes
rampes
dehaute
Maurienne.
L’ordre
dujour
étantépuisé,
eten
l’absencede
nouvellequestion,
M.
SAU
TR
ON
lèvela
séance.
CS
SM
auhenneà
saintJean
deM
auhenne—
compte
rendude
laréunion
du1
6n
ov
emb
re2017
Pag
e2
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