De l’oral à l’écrit - Académie de Créteil

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De l’oral à l’écrit

�Oser entrer en communication

�Comprendre et apprendre

�Echanger et réfléchir avec les autres

�Commencer à réfléchir sur la langue et acquérir une conscience phonologique

La maitrise du langage oral est la clé de l’accès à l’apprentissage de l’écrit

�La pensée se développe, se structure avec et par le langage�C’est la pédagogie de l’oral qui conduit vers l’écrit�Pour développer une « culture » de l'écrit (qui le rende accessible), les enfants ont besoin d'avoir été en contact le plus tôt possible et le plus souvent possible avec des phrases, des textes, des histoires lues par un adulte…

�Ecouter de l’e ́crit et comprendre

�De ́couvrir la fonction de l’e ́crit

�Commencer a ̀ produire des e ́crits et a ̀ en de ́couvrir le fonctionnement

�De ́couvrir le principe alphabe ́tique

�Commencer a ̀ e ́crire

�Ils participent à la production de textes écrits, dont ils explorent les particularités…

�A partir de la moyenne section, et régulièrement en grande section, l’enseignant fait des commandes d’écriture de mots simples...

�En fin de cycle, les enfants peuvent montrer tous ces acquis dans leurs premières écritures autonomes….

�La progressivité de l'enseignement à l'école maternelle nécessite de commencer par l'écriture. Les enfants ont en effet besoin de comprendre comment se fait la transformation d'une parole en écrit, d'où l'importance de la relation qui va de l'oral vers l'écrit.

�Le chemin inverse, qui va de l'écrit vers l'oral, sera pratiqué plus tard quand les enfants commenceront à apprendre à lire.

Du bébé à l’enfant scolarisé :�La communication,

�Le langage oral,

�Le dessin,

�L’écriture,

�La lecture des écrits fonctionnels et fictifs.

�L'une des conditions pour apprendre à lire et à écrire est d'avoir découvert le principe alphabétique selon lequel l'écrit code en grande partie, non pas directement le sens, mais l'oral (la sonorité) de ce qu'on dit. Durant les trois années de l'école maternelle, les enfants vont découvrir ce principe (c'est-à-dire comprendre la relation entre lettres et sons) et commencer à le mettre en œuvre. Ce qui est visé à l'école maternelle est la découverte de ce principe et non l'apprentissage systématique des relations entre formes orales et écrites.

‐ la découverte de la fonction de l'écrit et les

productions avec l'aide d'un adulte ;

‐ la manipulation d'unités sonores non‐signifiantes de la langue qui produit des

habiletés qui sont utilisées lorsque les enfants

essaient d'écrire ;

‐ parallèlement, à partir de la MS, l'initiation

aux tracés de l'écriture ;‐ la découverte des correspondances entre

les trois écritures (cursive, script, capitales)

�Un travail en petits groupes : se rendre disponible.

�Aménager l’espace : disposition,

hauteur et orientation des tables ;

�Aménager les espaces de travail :

l’espace écriture.

En PS les enfants voient le maître écrire :

� Sur le cahier d’appel,

� Leur prénom sur leur production, éventuellement une légende,

� Les anniversaires,

� Des messages aux familles…

Et utiliser l’écrit :

� Pour lire leur prénom, des histoires, des comptines, des informations…

L’installation d’un coin écriture prend du sens parce qu’elle est associée à un apprentissage progressif de ce qu’est la langue écrite.

• Les enfants manipulent les lettres, comparent pour se

familiariser avec chaque forme

• L’enseignant observe, verbalise, explique sans rien demander

C’est choisir un

matériel spécifique :

écrire ce n’est ni

dessiner ni colorier

ni faire du

graphisme…

En cours de moyenne section, il est possible d’utiliser

d’autres caractères que la majuscule d’imprimerie.

Certains jeux familiarisent l’élève à ces changements

de polices dont les correspondances entre elles

seront davantage travaillées l’année suivante.

L’espace écriture se construit

avec les élèves :

� recherche de lettres,

découverte de la diversité, tri,

� apprentissage progressif du

nom des lettres,

� En fin d’année, premiers

projets d’écriture autonome…

� Favoriser les essais.� S’approprier le sens de l’écriture,

de la gauche vers la droite et du haut vers le bas de la feuille, l’orientation des lettres dans l’espace (tampons).

� La répétition, la verbalisation du maitre permettront de construire progressivement les concepts de « lettre », de « mot » et de « texte ».

Pour marquer symboliquement

l’importance des acquisition à ce

niveau de la scolarité.

Définir une progression en appui sur une évaluation diagnostique.

• Des supports variés destinés à recevoir de l’écrit (papiers, ardoises…).

• Des outils scripteurs et effaceurs.

• Des lettres mobiles dans les trois types de caractères pour établir des correspondances entre les différents alphabets.

• Des mots (étiquettes) de la vie de la classe (sans déterminant), qui figurent par ailleurs dans des textes affichés et connus par cœur par tous les élèves.

• Des fichiers illustrés, des abécédaires, des alphabets, des imagiers thématiques, des boîtes à mots…

Le recours au traitement de texte permet de valoriser la

production, de prendre conscience des espaces entre les

mots, de distinguer les lettres dont la forme est proche,

d’utiliser la ponctuation, les majuscules… sans la charge

de la maitrise de l’acte graphique.

�En nommant les lettres, les enfants peuvent faire des comparaisons entre les mots, repérer des similitudes.

�A partir de la MS on peut réaliser des abécédaires.

�En PS on met en évidence la spécificité langagière de l’écrit.

�L’objectif est d’abord de le sensibiliser aux formes de la langue écrite, toujours en relation avec la langue orale et la manipulation d’objets : albums, étiquettes, images.

�Les mots qu’il observe et manipule doivent toujours avoir une signification pour lui et être en relation avec des projets qui les rendent nécessaires..

�En MS, l’enfant est capable d’identifier divers écrits, de copier un ou plusieurs mots, de s’essayer à écrire des mots. Les 2 premières

productions

montrent que

l’’enfant n’a pas

encore conscience

de la

segmentation de

l’oral en mots

écrits

C’EST L’HIVER

�En MS, en cours d’année, un cahier d’essais d’écriture (individualisé) peut être proposé.

Un exemple de cahier

commencé en PS

La comparaison

de mots proches

permet

d’amener

l’enfant à

observer plus finement, au-

delà de la simple

silhouette du

mot.

�En GS les écritures autonomes seront plus fréquentes et parfois réalisées en écriture cursive, selon l’expertise des élèves.

�La conscience phonologique : à l’école maternelle, l’objectif est d’amener les enfants à comprendre que tout mot écrit constitue un assemblage de lettres qui renvoie à une forme sonore.

�Les relations entre l’oral et l’écrit : des comparaisons, des analogies qui serviront à produire des écritures phonétiquement correctes.

Les relations entre l’oral et l’écrit : Connaître l’alphabet de manière réfléchie

� Connaître, mettre en lien et utiliser les 3 composantes de chaque lettre : nom, valeur sonore et tracé.

� Identifier chacune des lettres qui constituent un mot.

� Maîtriser le métalangage : ne pas confondre les mots qui parlent de la langue : lettre, syllabe, mot (puis phrase, texte…)

� Apprendre qu’à l’écrit existent des espaces non audibles à l’oral et des signes autres que les lettres (ponctuation)

� Acquérir l’organisation de l’écrit dans la page : trajectoire gauche-droite et linéarité de l’écrit.

�Rendre les enfants conscients qu’on n’écrit pas exactement comme on parle.

�Développer une conscience syntaxique : quel est le bon ordre des mots dans une phrase.

�Ecrire, c’est donc se construire un système de représentation et non pas simple notation ponctuelle des aspects sonores du langage.

�Des écrits fonctionnels(correspondances, comptes rendus d’expériences, récits de visite, règles de jeux, recettes, listes…)

�Des écrits fictionnels (imaginer une suite ou une fin d’histoire, écrire des poèmes à la manière de…)

�Les enfants doivent être confrontés au spectacle de l’adulte qui écrit, pas seulement au cours de la production de textes de dictée à l’adulte, mais plus régulièrement.

Tous les essais des enfants

sont valorisés et encouragés :

�Les exercices graphiques : un entraînement nécessaire avant de pratiquer l’écriture cursive

�La découverte des correspondances entre les trois écritures : discrimination visuelle et auditive

�La tenue corporelle

�La tenue de l’outil :

le crayon est bloqué entre le pouce et la première phalange du majeur, l’index reposant sur le corps du crayon

�Programme d’enseignement de l’école maternelle Bulletin officiel spe ́cial n°2 du 26 mars 2015

�Programme, ressources et évaluation pour le cycle 1: � Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions

� Graphisme et écriture

�Langage et école maternelle, Mireille Brigaudiot

Remerciements à Elisabeth Mourot, chercheuse équipe ESCOL Paris 8, pour le

travail conduit dans la circonscription de Sevran.

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