Démarche de pratique réflexive au collégial. Philosophie naturaliste: la pensée humaine comprise...

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Démarche de pratique réflexiveau collégial

Philosophie naturaliste: la pensée humaine comprise comme une capacité de résoudre des problèmes pratiques

(1859-1952)

• Pensée qui procède par hypothèses rivales, pensée confrontée à l’expérience, ce qui lui donne une valeur qui peut fonder une action cohérente.

* Sans prétention de vérité.

La pensée réflexive est : « une manière de penser consciente de ses causes et de ses conséquences »

Philosophe, musicien, professeur, consultantécrivain, conférencier

Reconnaît la place de l’Incertitude dans l’action complexe,l’importance de l’intuition et de la créativité,l’importance de ce qu’il appellela réflexion-dans-l’action dans le travail du professionnel.

« C’est la double dimension de la notion de pratique qui la rend précieuse : d’un côté, les gestes, les conduites, les langages; de l’autre, à travers les règles, ce sont les objectifs, les stratégies, les idéologies qui sont invoqués.» (Beillerot, p12.)

* mise en oeuvre et du sens, conscient ou non

La conscience de soi peut générer un savoir valide. Le soi est le sujet qui réfléchit et l’objet qui est réfléchi. La réflexion est une démonstration de la conscience de soi.

(1596-1650)

« La réflexion-dans-l’action est cette réflexion que l’on fait pendant qu’on agit, soit pendant le temps où sa pensée peut encore avoir un effet sur le résultat de l’action. »

Schön, 1983

1) Le praticien se permet à lui-même d’expérimenter la surprise, le mélange, la confusion dans une situation qu’il trouve incertaine ou unique.

2) Il réfléchit sur le phénomène devant lui et sur les compréhensions antérieures qui ont été implicites dans son comportement.

3) Il élabore une expérience qui à la fois génère une nouvelle compréhension du phénomène et un changement dans la situation.

Schön, 1983 : 68

« Art du métier » : combinaison d ’art et d’artisanat

Compensatoire à la Rationalité technique qui prédomine dans l’enseignement universitaire du XXème siècle.

zones de la pratique auxquelles ne répondent directement

ou de façon évidente ni le savoir théorique,

ni l’expérience.

« Réflexion-avant-l’action, réflexion-pendant-l’action,

réflexion-sur-la-réflexion-pendant-action - affaire intellectuelle qui requiert

la verbalisation et la symbolisation. »

Schön, 1987

« Penser l’action professionnelle au plus près, y compris dans ses composantes les moins visibles :

la réflexion avant, durant et après l’action, la régulation de la conduite en temps réel,

l’anticipation des situations ou leur analyse dans l’après-coup. »

Perrenoud, 1996

« La question de la relation entre la pratique compétente et le savoir professionnel doit être tourné à l’envers. Nous devrions partir non pas en se demandant comment faire un meilleur usage du savoir issu des recherches mais plutôt en se demandant ce qu’on peut apprendre d’un examen attentif de l’habileté artistique, c’est-à-dire, la compétence par laquelle le praticien prend en mains les zones indéterminées de la pratique- que cette compétence soit en relation ou non avec la rationalité technique. »

Schön, 1983

Savoir pratique personnel (pour soi) Savoir pratique transférable (individu-

groupe, groupe- groupe) Savoir pratique généralisable

(standardisé)

« Il existe une certaine ‘impénétrabilité cognitive’ des gestes du métier. Ce qui est verbalisable ne constitue qu’une partie du savoir-faire expérientiel. L’implicite et le sous-entendu l’emportent sur ce qui peut être dit. Dans ce ‘savoir-insu’, la non-visibilité, l’indicible est bien souvent ‘ l’art du métier ’. »

Le Boterf, 1997

« En revanche, nous pensons qu’il est possible et opérationnel de caractériser

le ‘mode de manifestation’ d’un savoir.»Le Boterf, 1997

« Quand un praticien tente de comprendre une situation qu’il perçoit comme unique, il la voit comme quelque chose déjà présent dans son répertoire. Voir cette situation comme cette autre n’est pas la soumettre à une catégorie familière ou à une règle. C’est plutôt voir le non familier, la situation unique, comme étant à la fois semblable et différente de la situation familière, sans à prime abord être capable de dire ce en quoi elle est similaire ou différente. La situation familière sert de précédent, de métaphore ou d’exemple pour la situation non familière. » Schön, 1983 : 138

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