Dictionnaire Biographique des Chrétiens dAfrique Jonathan Bonk Directeur Mme. Michèle Sigg Une...

Preview:

Citation preview

Dictionnaire Biographique des

Chrétiens d’Afrique

Jonathan BonkDirecteur

Mme. Michèle Sigg

Une introduction au

Coordinatrice

  « Puisque beaucoup ont entrepris de composer un récit des événements accomplis parmi nous, d’après ce que nous ont transmis ceux qui furent dès le début témoins oculaires et qui sont devenus serviteurs de la parole, il m’a paru bon, à moi aussi, après m’être soigneusement informé de tout à partir des origines, d’en écrire pour toi un récit ordonné… »

Luc 1v1 à 4

Tiré de l’évangile de Luc:

Pourquoi le DIBICA?

• Le manque d’information

• Quelques statistiques

• Le défi

Connaissez-vous…

Mary Slessor? Robert Moffat?David Livingstone?

David Livingstone

• Missionnaire écossais du 19è siècle qui a exploré l’Afrique australe

• A fait d’importantes découvertes; a combattu le traffic d’esclaves

• Missionnaire dans la région de Calabar au Nigéria

• A planté des églises; a combattu l’infanticide et d’autres pratiques traditionnelles

Mary Slessor

• Un des premiers missionnaires en Afrique du Sud

• A établi des stations de missions; a traduit la Bible en langues locales

Robert Moffat

Et ces personnes?

Simon Kimbangu Lydie MengweluneWilliam Wadé Harris

• 1913-1914: prophète ouest africain qui enseignait aux gens de détruire leur fétiches et de se tourner vers le seul vrai Dieu

• A baptisé plus de 100.000 personnes en 18 mois au Libéria, au Ghana, et en Côte d’Ivoire

William Wadé Harris

• 1921: A prêché, évangélisé et fait des guérisons miraculeuses pendant cinq mois

• Arrêté; est mort en prison • Fondateur d’une des plus

grandes églises indépendantes en Afrique centrale: 9.000.000 membres en 2009

Simon Kimbangu

• Épouse (31è) chrétienne persécutée; parmi les premiers convertis de sa région (1909)

• Ancienne dans l’église, institutrice, évangéliste itinérante

• Toute la famille de son mari convertie; 35 églises, dont une de plus de 14.000 membres, existent grâce à son travail

Lydie Mengwelune

Quel est le problème ici?

?

?

?

Ces pionniers ont eu très peu d’impact sur la croissance de l’église africaine mais ils sont bien connus parce que les livres de référence et les livres de classes universitaires documentent le travail des missionnaires occidentaux en Afrique.

Ce que l’on sait…

Par contre, les livres de référence ne mentionnent pas les pionniers africains—les chefs d’église et les fondateurs comme ceux-ci dont le ministère a produit un fruit incroyable dans la naissance et la croissance de l’église africaine.

VS. Ce que l’on ne sait pas…

• Contrairement à l’église en Europe et aux Etats-Unis dont la croissance a stagné ou a décliné au 20ème siècle, l’église chrétienne en Afrique a vu une croissance incroyable. 0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

1900 1962 2004

Millions dechretiensafricains

Quelques chiffres

0

100

200

300

400

500

1900 2008

8,8 millions424 millions

• Au 20ème siècle, le nombre de chrétiens en Afrique a vu une explosion de croissance:

– de 8,8 millions en l’an 1900

– à 424 millions en 2008.

0

200

400

1900 1962 2001

Musulmans

Chrétiens

• En l’an 1900, il y avait 4 fois plus de musulmans que de chrétiens en Afrique.

• En 2001, cette proportion avait basculé en faveur des chrétiens, avec 48,4% de chrétiens et 41,3% de musulmans.

Le déficit d’information

Malgré le déclin de l’église occidentale et la croissance de l’église africaine

Peu de gens sont conscients de cette transformation étonnante du christianisme sur le plan mondial.

La plupart des Pères et des Mères de l’église africaine n’ont laissé aucune trace écrite de leur vie.

Pourquoi?

• Les histoires existantes sont largement inaccessibles parce qu’elles sont de nature orale.

Les rédacteurs d’ouvrages de référence et les professeurs de l’histoire de l’église n’ont pas d’information sur les fondateurs des églises africaines.

Par conséquent, les nouveaux leaders dans l’église et le monde des missions ne sont pas au courant de l’état véritable du christianisme régional et global.

• Ainsi, par inadvertence, un cycle de désinformation sur l’église chrétienne globale et la croissance de l’église africaine perdure.

Le christianisme africain

Pas de livres de référence

Ignorance de l’histoire de l’église

• Par conséquent, la genèse et la croissance de l’église en Afrique n’est pas documentée.

En 1995, une réunion organisée au Overseas Ministries Study Center à New Haven a discuté du besoin « d’un dictionnaire international de biographie non-occidentale. »

Un peu d’histoire

Par suite à ce conciliabule, on a annoncé le projet de créer le

Dictionnaire Biographique des

Chrétiens d’Afrique.

Le DIBICA est une réponse au déficit d’information.

Le défi :

• Créer un bloc mémoire de l’histoire de l’église africaine, écrit pour les Africains, par les Africains, et accessible gratuitement aux Africains et aux institutions africaines.

C’est quoi, le DIBICA ?

• Portée

• Accessible

• Sans droits d’auteur

• Le DIBICA veut documenter l’histoire de l’église en Afrique du temps de Jésus Christ jusqu’au présent…

Chronologie

• …sur tout le continent.

75-95% de chrétiens en 2000

50-75% de chrétiens

Géographie

Toute confession qui

se dit “chrétienne” est incluse.

Confessions

Le DIBICA cherche l’inclusion plus que l’exclusion.

• L’exclusion est la prérogative du lecteur.

CatholiquesAnglicans

Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours

Presbytériens

Orthodoxes

Méthodistes

Nazaréens

Aladura

Kimbanguistes

Adventistes

Wacitawala

Abaka

Eglise Israélo-Africaine Ninevah

MormoMormonsns

BaptistesBaptistes

Critères d’Inclusion

• Aussi larges que possible.

Inclue: toute personne ayant joué un rôle important dans l’église au niveau local, régional, national ou confessionnel.

Même ceux qui ne sont ni africains ni chrétiens sont inclus, si leur rôle dans la croissance de l’église est important.

Faux moineFaux moine

Robert Moffat: Ecossais

Robert Moffat: Ecossais

Du point de vue linguistique

La base de données du DIBICA est maintenant en anglais (1866 articles), avec quelques articles en français (250), en portugais (50), et en kiswahili (5).

La traduction a commencé avec des fonds limités.

accessibilité

• Le DIBICA a été conçu comme base de données électroniques (www.DACB.org).

• On le distribue gratuitement sur CD-Rom aux institutions affiliées.

Sans droits d’auteur

Il est permis aux églises, aux institutions, et aux maisons d’édition de reproduire gratuitement les textes du DIBICA pour les utiliser dans le cadre de l’enseignement ou pour des livres sur l’histoire de l’église.

Le CD-ROM peut être reproduit sans restrictions. Il faut simplement signaler que le DIBICA est la source des textes reproduits.

Comment fonctionne le DIBICA ?

• En première ligne: les institutions affiliées

• La rédaction

Ces institutions académiques et ces associations d’église jouent un rôle central dans le projet DIBICA parce qu’elles ont accès aux sources locales écrites et à l’histoire orale, qui sont essentielles pour documenter l’histoire des Pères et des Mères de l’église africaine.

Les institutions affiliées

• Chaque institution affiliée choisit un coordinateur de liaison– Pour gérer le projet et

forme les rédacteurs– Pour faire la promotion

du projet– Pour assurer la

communication avec le bureau de New Haven

On suggère que les institutions:

Intègrent la rédaction d’une biographie d’un chef de l’église dans un cours sur l’histoire de l’église.

ou Exigent la production d’une biographie

avant de discerner le diplôme.

Rédiger les articles

Sources d’information

• On utilise des sources publiées et orales.

Les normes de la documentation sont celles utilisées dans le domaine de l’histoire orale.

Légitimité

• Chaque notice est liée à l’auteur, à l’institution affiliée, et au coordinateur de liaison pour assurer la légitimité du sujet et la véracité du récit.

• Spécialistes et écrivains du monde entier ont contribué au DIBICA dans leur domaine d’expertise.

• Articles déjà publiés, utilisés avec permission.

• Projet Luc

Autres sources d’articles

Rôle du bureau de New Haven

• Soutien technique et logistique

• Soutien financier

• Promotion du projet

Mme. Michèle Sigg est la coordinatrice du projet, chargée des opérations du bureau de New Haven:

Le site internet : design, mise en code, et mise à jour du site.

Communication avec les institutions africaines.

Soutien technique et logistique

Formation et soutien des récipiendaires de la bourse du Projet Luc

Création de documents pour la promotion ou la formation

Rédaction/correction d’articles ; traduction.

67 / 89

• Le directeur du projet, Jonathan Bonk, doit trouver les fonds pour les opérations du DIBICA.

• Le DIBICA est soutenu par des dons d’agences missionnaires et d’églises.*

*Voir la liste de nos partenaires financiers à l’adresse: www.dacb.org/dacbpartners.htm.

Soutien Financier

• Chaque année grâce à la bourse du Projet Luc deux Africains viennent passer l’année scolaire à New Haven; en échange, il ou elle rédige au moins 10 notices biographiques pour le DIBICA.

Projet Luc

• Le directeur ou la coordinatrice va en Afrique chaque année au nom du DIBICA.

• Le directeur présente le DIBICA dans divers congrès et réunions internationaux.

La promotion du DIBICA

Pays visités  : Kenya, Ethiopie, Ouganda, Zambie, Ghana, Nigéria, Afrique du Sud, Namibie, Egypte, Malawi, Tanzanie, et Mozambique.

Sponsorisés en collaboration avec nos institutions en Afrique pourPromouvoir le projet localement Encourager les institutions religieuses locales

à participer Donner une formation en histoire orale et en

techniques pour la rédaction de biographies.

Ateliers d’histoire orale

Conclusion

• Les défis actuels

• L’influence du DIBICA

• Les prochains objectifs

les défis actuels

• Une distribution inégale de contenu dans la base de données du DIBICA: Au moins un tiers des pays africains ont

très peu de notices, voire aucune! Beaucoup d’églises ne sont pas assez

représentées, ou bien sont totalement absentes.

• Une distribution inégale de contenu dans les différents sites linguistiques:Plus de 1850 biographies en anglaisMoins de 250 biographies en français Très peu de contenu en kiswahili et en

portugais

• Inégalité dans la qualité et le contenu des notices: textes abrégés de registres de missionnaires, histoire orale, articles de journaux académiques.

Bref article du CMS Register of Missionaries

Article d’un journal de

missiologie (IBMR)

Moins de 30 institutions affiliées en Afrique ont soumis des biographies.

Les visiteurs du site Internet DIBICA vont en augmentant: – en 2003: 540

pages visitées par jour

– en 2009: 2100 pages visitées par jour

0

500

1000

1500

2000

2500

2003 2004 2005 2006 2007 2009

Moyenne de pages vues parjour

Influence

Le DIBICA est pratiquement la seule source centralisée d’information biographique sur l’ église africaine.

De plus en plus de professeurs exigent que leurs étudiants consultent le DIBICA pour leurs devoirs sur l’histoire de l’église africaine.

Les universités

• Le Dictionnaire Biographique du Christianisme Chinois a démarré en 2005 à OMSC selon le modèle du DIBICA.

• Des centres à Singapoure, en Inde, et en Malaisie élaborent des bases de données inspirées du DIBICA.

www.bdcconline.net

Les projets qui s’inspirent du DIBICA

• Le DIBICA a collaboré avec l’Association Internationale des Etudes en Mission (IAMS) pour produire un manuel d’archives en plusieurs langues qui servira aux institutions africaines.

La collaboration avec IAMS

Créer des bureaux de traduction en Afrique pour le kiswahili, le portugais et le français.

Développer de nouveaux partenaires du DIBICA en Afrique Francophone.

Promouvoir le DIBICA dans les pays africains de langue portugaise.

A l’avenir nous espérons

« Nous sommes entourés d’un grand nuage de témoins... »

Hébreux 12 :1

Rappelons-nous l’histoire de leurs vies...

…cela nous réjouira le

coeur.

Visitez le DIBICA:• En ligne: www.Dacb.org

• Sur notre CD-ROM (sans Internet)

• “La Cartographie Ecclésiastique et le Continent Invisible” par Jonathan Bonk. Conférence donnée à Yale dans la série Conseil sur les études africaines et les études africaines du Centre MacMillan, October 15, 2008. Mise à jour le 19/10/09.

• Les statistiques viennent du livre “Operation World,” 2001, par David Barrett et Todd Johnson, cités dans l’article de J. Bonk.

• Photos de: Dan Nicholas, Jonathan Bonk, Fohle Lygunda, Annie Sigg, Michèle Sigg.• Illustrations créées par Michèle Sigg.

Sources:

Présentation Powerpoint créée par

Mme. Michèle SiggCoordinatrice du DIBICA

Recommended