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LYCEE ANTONIN ARTAUD – Marseille – 1/2/2011 CETE Méditerranée/DAT/ARTU/Eclairage
Lycée Artaud
Marseille
01/02/2011
CETEMéditerranée
Lycée Antonin ArtaudLycée Antonin Artaud
“L’éclairage public”“L’éclairage public”
Marseille1° Février 2011
LYCEE ANTONIN ARTAUD – Marseille – 1/2/2011 CETE Méditerranée/DAT/ARTU/Eclairage
Lycée Artaud
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01/02/2011
CETEMéditerranée Sommaire de la présentation
La réglementation “travaux” : Norme NF C 17 200 et ses implications – UTE C 17 205
Description technique d’une installation d’éclairage public
Les normes “équipements” : luminaires, sources, supports…
La réglementation “conception” : la norme NF EN 13 201 – exemple de la méthodologie
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I) La réglementation “travaux – réception”
la norme NF C 17 200 et ses implications
le fascicule UTE C 17 205
la norme NF EN 13 201 (réception photométrique)
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La réglementation “travaux” :
la norme NF C 17 200 et ses implications
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Décomposition réglementaire :
installation Basse tension (BT) < 1000 V
NF C 14 100 NF C 17 200
Egalement à prendre en compte : la norme NF C 15 100 : Installations électriques BT : règles (protections)+ l’ensemble des normes concernant les matériels (protections, lampes, luminaires, supports…)
Le poste EDF L’armoire EP
Le réseau EP « urbain »
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Décomposition réglementaire :
installation Haute tension intermédiaire
(HTA) > 1 kV et < 5.5 kV
NF C 13 200
NF C 17 200
Egalement à prendre en compte : la norme NF C 15 100 : Installations électriques BT : règles (protections)+ l’ensemble des normes concernant les matériels (protections, lampes, luminaires, supports…)
Le poste transformateur
Poste de livraison
Le réseau EP « longues distances »
3.2 kV 3 km5.5 kV 10 km
NF C 13 100
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Installations d’éclairage public
Sur domaine public géré par les Collectivités et domaine privé fréquenté par le public
Concerne également l’éclairage du mobilier urbain, les feux tricolores, les illuminations de fin d’année
La norme précise que les matériels doivent posséder par construction ou installation les degrés de protection mini :
• IP 34 pour les matériels au-dessus du sol
• IP 57 pour les matériels au-dessous du sol
• IK 08 pour les enveloppes contre les impacts mécaniques
• IP 21 pour les appareillages internes au candélabre
Détermination des classes électriques :• Classe 1
• Classe 2
• Classe 3
Schémas de liaison à la terre :• Schéma TT principalement
IP
Classes
IK
La norme NF C 17 200
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CETEMéditerranée La conformité à la norme NF C 17 200 :
Les contrôles avant mise en service
Avant la mise en service, l’article 53 du décret du 14 novembre 1988 impose la vérification de l’installation par un organisme agréé (APAVE, SOCOTEC…).
Vérification par examens :
- conforme aux prescriptions de sécurité des normes de matériels applicables - choisi correctement et installé conformément à la norme NF C 17-200- tel qu'il ne présente aucun dommage visible pouvant affecter la sécurité
- des mesures de protection prises contre les contacts directs, - du choix des sections des conducteurs pour les courants admissibles et les chutes de tension prévisibles. La vérification doit être effectuée sur la base des notes de calcul réalisées sur un logiciel ayant obtenu l’avis technique de l’UTE - du choix et du réglage des dispositifs de protection - de la présence de dispositifs de sectionnement correctement placés - de la réalisation des connexions des conducteurs, suivant les règles d’installation de la norme NF C 15-100 (section 526), - de l’accessibilité pour la commodité de fonctionnement et de maintenance
Vérification par mesures :
- Résistance d’isolement de l’installation - Résistance des prises de terre - Résistance des conducteurs de protection
Un rapport écrit autorisant ou non la mise en service doit être établi à l’issue de ces vérifications, selon le décret du 14 novembre 1988
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La réglementation “travaux” :
le guide UTE C 17 205 (dimensionnement des câbles)
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UTE C 17 –205 : dimensionnement des câbles
Le dimensionnement des câbles prémunit le réseau :
- Contre les surintensités (effet Joule dégradation du réseau)
- Les chutes de tension préjudiciables pour l’allumage des lampes à décharge (limite : 3%)
- Contre les courts-circuits (effet Joule)
Le bureau d’études établit un pré-dimensionnement pour évaluer les sections et le coût des câbles pour la réalisation du marché
L’entreprise adjudicataire réalise le dimensionnement des câbles, elle est juridiquement responsable des notes de calculs
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La réglementation “travaux” :
la norme NF EN 13 201/4 : réception photométrique
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La réception photométrique des installations d’éclairage public neuves ou rénovées est gérée par la partie 4 de la norme NF EN 13201-4.
Elle aborde les méthodes de mesure des éclairements (contractuelles selon le fascicule 36 du CCTG contrairement aux mesures de luminance).
Préalable aux mesures :
Temps sec – lampes en service de plus de 100 h - Luxmètre calibré < 1 an
Lampes ayant atteint leur température de fonctionnement (> 20 mn)
Procédure d’exécution des mesuresMesures ponctuelles simultanées de la tension du réseauAbsence de sources de lumière « parasites » : phares de véhicules, éclairage publicitaire, rétro réflexion…
Semis de points :
Semis allégé par rapport au semis de calcul : ex : axe de la voieCorrection des éclairements mesurés en fonction de la tension réseau
Evaluation
Comparaison avec les exigences photométriques du marché et les objectifs annoncés par l’entreprise dans les notes de calcul (phase préparatoire du chantier) respect ou non des tolérances données au marché
La norme NF EN 13 201 : réception photométrique
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CETEMéditerranée II) Description technique d’une installation
d’éclairage public
L’armoire de commande
Les protections électriques
Schéma de liaison à la terre
Les tranchées d’éclairage public
Le massif d’ancrage
Les câbles électriques
Les chambres de tirage
Les réseaux aériens ou en façade
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L’armoire de commande
Lumandar(extérieur à l’armoire)
Horloge« astronomique »
dispositif de sectionnement à coupure visible (en général un sectionneur)
visualisation de la présence tension par voyants lumineux (si possible un voyant par phase),
les circuits de commande, soit par cellule photoélectrique, soit par horloge astronomique, comportant fusibles de protection, commutateur à 3 positions « arrêt », « manuel », « auto »,
les circuits de protection, soit par disjoncteur type B, soit par fusible gG, pour chaque départ de circuit d’alimentation
- l’enveloppe
- le dispositif d’allumage/extinction
- le compteur EDF (comptage)
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les dispositifs de protection
- les borniers (départs électriques)
Disjoncteur différentielde type S (retard de 40ms)
Disjoncteur Fusibles
L’armoire de commande
- option : le variateur « économie d’énergie »
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Les tranchées d’éclairage public
Un dispositif avertisseur rouge sera installé à 0,20 m minimum au dessus des conduits. Ce dispositif doit se conformer à la norme NF T 54-080
Conduit TPC
Constitution de la tranchée :
fourreau posé sur 0.10 m de sable largeur de tranchée = Ø du fourreau + 2 x 0.15 m + 0.20 m entre fourreaux si plusieurs Ø largeur tranchée au minimum = 0.40 m
0.80 m 0.80 mHauteur de remblaiement :
0.80 m sous trottoir 1.00 m sous chaussée
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Le massif d’ancrage
Les massifs d’ancrage sont parfois exécutés lors du marché des terrassements et tranchées (Génie-civil), les travaux d’éclairage étant intégrés à un autre marché ultérieur :
Dans ce cas, les fourreaux sont « mis en attente » avant la réalisation du lot éclairage :
- manchonnage des fourreaux en attente ou boucle
- sortie en aérien d’environ 1 m au-dessus du massif
- remontée des fourreaux à l’intérieur du Ø du futur mât et arase légèrement au-dessus du massif pour éviter tout contact des canalisations électriques avec la plaque d’appui
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Exécution du massif d’ancrage
Ce qu’il faut éviter :
La platine sur contre écrou
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Coulis de remplissage faisant plus que du remplissage
Exécution du massif d’ancrage
absence de contre écrou
Passage de fourreau non conforme
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CETEMéditerranée
câble souple HO 7 V-R Ce câble monoconducteur est utilisé pour le câblage des platines d’appareillage d’alimentation et des armoires. Attention au respect des rayons de courbure admissibles en permanence sur ce type de câble (fonction du diamètre)
Les câbles électriques
câble souple HO 7 RN-F
Ce câble multiconducteur est utilisé pour les liaisons suivantes : entre luminaires et les borniers, entre les luminaires et les appareillages d’alimentation,
Pour cet usage, le câble comporte 3 conducteurs (brun, bleu, vert/jaune) type A.
Conducteur de neutre
1 - Ame : circulaire massive en aluminium.
2 - Isolation : Polyéthylène réticulé bleu clair.
Conducteurs de phase
1 - Ame : circulaire massive en aluminium.
2 - Isolation : Polyéthylène réticulé noir pour le monophasé; noir, brun, crème (ou gris) pour le triphasé..
3 - Bourrage : PVC écru.
4 - Gainé : PVC noir sans plomb, traitement anti-termites possible.
câble rigide U 1000 R2V
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CETEMéditerranée La maintenance (cf Guide de la Maintenance – CERTU 1996)
- fonction du matériel installé et de son ancienneté- du nombre d’interventions nécessaires- de la difficulté d’intervention- de l’agressivité du site (pollution, air salin…)
Maintenance préventive : changement des lampes tous les 3 ans
Luminaires (nettoyage) : 1 fois/an
Armoire de commande : 1 fois/an (remise à l’heure de l’horloge tous les 6
mois)
Génie-civil et alimentations : 1 fois/an
Appareillages : 1 fois/an (changer les condensateurs : tous les 6 à 8 ans)
Estimation annuelle de l’ordre de 2 à 3 % de l’investissement Mesures d’éclairement : tous les 3 ans Contrôle de stabilité des mâts : tous les 6 ans
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CETEMéditerranée III) Les normes des équipements d’éclairage public
Les mâts d’éclairage
Les luminaires
Les appareillages d’alimentation
Les sources lumineuses
Les contrôles en phase travaux (PAQ)
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CETEMéditerranée Les mâts d’éclairage
Dimensionnement du mât et du massif (norme NF EN 40)
Champ d’action :
Mât droit Eclairage public H <= 20 m Mât + crosse H <= 18 m Matériaux : Acier, Aluminium, Béton,
Composite….
Délivrance d’un certificat pour mise sur
le marché
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CETEMéditerranée
Obligation d’imposer le marquage CE
Contrôle par un organisme notifié par l’état en France CTICM(Centre Technique Industriel Construction Métallique)
Marquage conventionnel
Zone I = 24 m / s
Catégorie de terrain: II
Classe de déformée: 3 (10 % de H).
Masse : 15 Kg .
Coefficient de charge partiel B: (1,2).
Classe de choc: 0
Surface admissible en tête
Marquage CE des mâts
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CETEMéditerranée Les luminaires
Luminaires sur supports
Projecteurs
Appliques
Bornes
Plots
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CETEMéditerranée
Les luminaires doivent répondre aux normes européennes harmonisées de la série NF EN 60-598.
Ces normes visent essentiellement la sécurité électrique du luminaire.
• NF EN 60-598-1 : Luminaires Partie 1 – Prescriptions générales et essais.
• NF EN 60-598-2-3 : Luminaires Partie 2-3 – Règles particulières – Luminaires d’éclairage public.
• NF EN 60-598-2-5 : Luminaires Partie 2-5 – Règles particulières – Projecteurs.
Attention : La marque de qualité européenne « ENEC » est facultative, mais elle garantit au consommateur européen que la qualité du produit, et en particulier sa conformité aux normes, est régulièrement contrôlée par un laboratoire indépendant des fabricants, et que sa fabrication fait l’objet d’une procédure d’assurance qualité.
• Décret no 92-587 du 26 juin 1992 modifié par le décret 95-283 du 13 mars 1995, relatif à la compatibilité électromagnétique des appareils électriques et électroniques (transposition en droit français de la directive européenne 89/336/CEE du 3 mai 1989 modifiée par la directive 92/31/CEE du 28 avril 1992).
Les luminaires (normes)
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CETEMéditerranée
Les luminaires urbains
- sur mâts
- en console sur façade
- sur caténaires
Fonctionnel urbain
Décoratif - architectural
Utilisation :
voiries urbaines
voies piétonnes
places, espaces publics
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CETEMéditerranée
Les projecteurs
- encastrés
- sur mâts ou en console
- immergeables
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CETEMéditerranée
Les appliques
Utilisation :
cheminements piétons
éclairage « rasant »
scénographies
Les bornes lumineuses
Utilisation :
cheminements piétons
délimitation d’espaces
scénographies
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CETEMéditerranée Les plots à diodes
Utilisation :
balisage des circulations
cheminements
scénographies
Illuminations patrimoniales
Les innovations récentesLuminaires EP à LEDs
Luminaires EP énergie solaire
Luminaires EP énergie solaire + éolien
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CETEMéditerranée Les appareillages d’alimentation
Appareillages ferro-magnétiques
- énergivores (15 à 20 % de la puissance nominale de la source)
- grande fiabilité
- économiques à l’investissement (< 100 €)
- peu de possibilité de modulation des puissances
Appareillages électroniques
- plus économes en consommation propre (5 à 10 % de la puissance nominale de la source)
- fiabilité à parfaire
- plus coûteux à l’investissement (200 €)
- augmente la durée de vie des lampes
- permet une modulation des puissances
- autorise la télégestion au point par point ou centralisée
La directive européenne EuP (Energy using Product) devrait orienter le changement à terme vers les appareillages électroniques
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CETEMéditerranée Les sources lumineuses
Caractéristiques de la lampe :
- puissance/ flux émis / efficacité lumineuse (lm/W)- durée de vie- forme (tubulaire, ovoïde / claire, poudrée)
- nature de la lumière émise- Indice de Rendu des Couleurs- Température de lumière- Courbe énergétique spectrale
Restitution la plus familière des couleurs/référence diurne Assurer les éclairements nécessaires à l’exécution des tâches nocturnes identifiées Perception potentiellement renforcée des usagers vulnérables Signalement de points singuliers par des lumières différentes Participation à une lecture nocturne urbaine de l’espace Prendre en compte tous les usagers (y compris déficients visuels) Cohérence de traitement de l’infrastructure avec les abords
Objectifs
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Sodium Haute Pression (SHP) :
Efficacité lumineuse de 120 lm/W Durée de vie économique : 12 000 h (3 ans)IRC limitéEx : Courbe spectrale
Utilisation courante : voiries, tunnels, espaces publics
Les familles de sources
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Iodures métalliques :
2 générations :- à brûleur à quartz (obsolète)- à brûleur céramique
Efficacité lumineuse de 110 lm/WDurée de vie : 10 000 hIRC > 80 et Tc de 3000 K à + 4200 K Ex : Courbe spectrale
Utilisation courante : espaces publics, trottoirs, mises en valeur
Utilisation spécifique : signalement de points singuliers (giratoires, arrêts bus…)
Les familles de sources
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CETEMéditerranée
Tubes fluorescents : Efficacité lumineuse de 100 lm/W
Durée de vie : 10 000 h
IRC > 85 et Tc de 3000 K à 5200 K
Ex : Courbe spectrale
Utilisation courante : trottoirs, tunnels
Lampes fluo compactes : Efficacité lumineuse de 80 lm/W
Durée de vie : 8 000 h
IRC > 80 et Tc de 3000 K à 4000 K
Ex : courbe spectrale
Utilisation courante : cheminements,
espaces publics (développement)
Les familles de sources
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Diodes électroluminescentes (LED) :
Durée de vie : > 20 000 hUtilisation courante :
balisage, illuminations, éclairage public(développement)
www.led-fr.net www.epled.com
Les familles de sources
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IV) La réglementation « Conception » : la norme NF EN 13 201 Eclairage public
Les principes de la norme
La méthodologie d’étude
Exemple
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Notions d’éclairage public
La norme éclairage NF EN 13 201
Avant : Recommandations AFE : référence pour la profession
Février 2005: Application de la norme Éclairage NF EN 13201
Obligation de maintien dans le temps des niveaux requis à la mise en service
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CETEMéditerranée
Les principes introduits par la norme NF EN 13201
Proposer, pour chaque « situation d’éclairage » rencontrée, des niveaux de performances photométriques appropriés aux besoins de l’usager
Garantir la pérennité des performances de l’installation
Les seuils de performance proposés par la norme sont des valeurs minimales à maintenir.
Le projet est découpé en zones d’études homogènes, dont la caractérisation, en fonction de critères prédéfinis, conduit à y associer une classe d’éclairage correspondant à un niveau d’exigence photométrique.
La norme NF EN 13 201Décision d’éclairer
Découpage en zones d’études
Définition des classes d’éclairage
Détermination des exigences photométriques
Dimensionnement
fiat lux
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CETEMéditerranée
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CETEMéditerranée
Illustration : les classes d’éclairage
Application par Dialux
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CETEMéditerranée
ME3a
Illustration : les classes d’éclairage
Application par Dialux
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CETEMéditerranée
Illustration : les exigences photométriques
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CETEMéditerranée La loi pour l’égalité des droits et chances
Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la
citoyenneté des personnes handicapées
Norme NF EN 13-201 « Éclairage Public »
Elle s'applique aux installations d'éclairage fixes offrant à l'usager une perception visuelle correcte des zones de circulation publique en extérieur pendant les périodes d'obscurité. Elle s’appuie sur les principes de rationalisation de l’éclairage et de pérennisation des performances.
Elle réaffirme la prise en compte de tous les handicaps, et notamment des déficiences visuelles, par le biais de préconisations en terme d’éclairage et de visibilité.
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Les configurations d’éclairage
Les implantations types :
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CETEMéditerranée Implantation unilatérale
Avantages :
Investissement limité (une seule rangée de mâts)Encombrement limité d’un seul trottoir
Inconvénients :
Adaptée aux chaussées de largeur limitée (hauteur de feu >= Lchaussée)Uniformités de luminance réduite côté opposé
Utilisation :
Voiries urbaines – Cheminements piétons – pistes cyclables
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CETEMéditerranée Implantation bilatérale en vis à
vis
Avantages :
- Adaptée aux chaussées de largeur plus importante- Recouvrement des flux lumineux à l’axe- Limitation possible de la hauteur de feu (H=L/2)- Eclairement identique de chaque côté- Bien adapté aux chaussées doublesInconvénients :
Investissement plus important (deux rangées de mâts)Encombrement des 2 trottoirs
Utilisation :
Voiries urbaines larges
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CETEMéditerranée Implantation bilatérale en
quinconce
Avantages :
Adaptée aux chaussées de largeur importanteLimitation possible de la hauteur de feuEclairement identique de chaque côtéEsthétique intéressante
Inconvénients :
Investissement plus important (deux rangées de mâts)Encombrement des 2 trottoirs et des réseauxUniformités de luminance plus complexes à obtenir
Utilisation :
Voiries de desserte – Cheminements piétons – pistes cyclablesParcs et jardins
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CETEMéditerranée Implantation axiale
Avantages :
- Investissement limité (une seule rangée de mâts)- Pas d’encombrement des trottoirs- Bien adaptée aux chaussées doubles (avec TPC) ourues étroites (candélabres dans l’axe) - Hauteurs limitées si rue étroite
Inconvénients :
- Uniformités de luminance réduite côté opposé- Maintenance difficile si chaussées doubles
Chaussées doubles
Rues étroites
Utilisation :
- Voiries urbaines importantes- Voiries mixtes
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01/02/2011
CETEMéditerranée
hauteur de feu : Voiries : 6 à 10 m selon la largeur à éclairer (l = h à 1.5 h)
Espaces publics : h = 3.50 m à 5 m
interdistances entre points lumineux :
l ≥ 1,5 h
e = 3 à 4 h
e = 3 à 3.5 h (optiques « urbaines »)e = 4 à 4.5 h (optiques « routières »)
e = 4 à 5 h (luminaires architecturaux)
Les règles de prédimensionnement
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CETEMéditerranéeLe choix des implantations est fonction essentiellement :
de la largeur à éclairer et donc des « hauteurs de feu »
de la configuration de la voirie (trottoirs, pistes cyclables, couloirs bus…)
des aménagements (plantations, mobilier urbain…)
des réseaux souterrains existants
de l’image diurne souhaitée (perspective de la rue – encombrement…)
de l’ambiance nocturne escomptée
Ce choix conditionne la configuration du luminaire :
Avancée (saillie)
Inclinaison (0° à 15°)
l = h
L
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La protection contre les chocs sur obstacles (V > 50 km/h)
Priorité 1 : supprimer l’obstacle si possible (ex : console)
de plus, libère le trottoir de mobilier encombrant
(favorise le déplacement des PMR)
Priorité 2 : employer des mâts fragilisés (ex : déformables) à absorption d’énergie
Priorité 3 : isoler les supports par des glissières
Cas d’une GBA
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CETEMéditerranée VI) Vers un éclairage public durable
Les économies d’énergie
La pollution lumineuse
Le recyclage
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CETEMéditerranée • Les économies d’énergie
• Sources à bon rendement (suppression des lampes au Vapeur de Mercure)
• Eviter les sur-éclairements (adapter les puissances aux besoins)
• Appareillages électroniques ou variateur de puissance
• Augmentation des durées de vie des lampes
• Modulation des niveaux d’éclairement
• Harmonisation des temps d’allumage (horloges astronomiques)
• Optimiser les flux « utiles » et limiter les flux « perdus » nécessité de bonnes études photométriques
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CETEMéditerranée Les appareillages électroniques
Les avantages
Suppression des surintensités d’amorçage Gain sur la durée de vie des lampes
Indépendant des variations du réseau EDF Sécurité électrique renforcée
Réduction de moitié des consommations liées aux appareillages• Appareillages ferromagnétiques : 15 à 20 % de la puissance nominale de la source
• Appareillages électroniques : 5 à 10 % seulement
Gain de poids (intéressant en cas d’implantation dans les luminaires)
Possibilité d’abaissement de puissance (au PL)
Retour d’informations via le réseau pour la télégestion
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CETEMéditerranée Simulation d’économie d’énergie :
Appareillages Ferro magnétiques Appareillages électroniques
Attention : 70 % de réduction de puissance réduit le flux lumineux de près de 53 % (selon sources et appareillages) la réduction de puissance à 50 % est déconseillée
Appareillages ferro magnétiques Appareillages électroniques Gain
consommation unitaire : 250 W x 1,20 (+ 20%) = 300 W 250 W x 1,10 (+ 10%) = 275 W - 25 W/PLheures de fonctionnement(4200 h) 4200 h x 30 PL x 300 W 4200 h x 30 PL x 275 W
soit 37 800 kW soit 34 650 kW - 3150 kW
Si abaissement de puissance70 % de minuit à 5h00 soit 1 825 h à 70 % de 250 W 1825 h x 30 PL x 275 W x 70 %
soit 10 540 kW100 % restant soit 2 375 h 2375 h x 30 PL x 275 W x 100 %
soit 19 600 kWTotal : 30 140 kW - 7660 kW
- 20 %
- 8 %
h h h
hh
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La lumière artificielle nocturne : Pollution - nuisance ?
la lumière révèle la pollution atmosphérique : elle
est diffractée par les matières en suspension dans
l’atmosphère halo lumineux
elle crée un “voile” perturbateur pour les astronomes
qui réduit le nombre d’étoiles visibles dans le ciel selon
les sites d’observation
elle peut représenter un altéragène physique du
milieu naturel de certaines espèces (modification du
biotope – déplacement ou morcellement de populations)
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CETEMéditerranée -En cause :
les installations à flux perdus ou non maitrisés
les sur-éclairements ou éclairage “anarchiques”
la réflexion des matériaux la lumière “intrusive” la lumière inconfortable
Source : ADEME
Source : AFE
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CETEMéditerranée Le recyclage des sources lumineuses
La filière RECYLUM
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Qui est Récylum ?
L’éco-organisme responsable de l’élimination des lampes à économies d’énergie usagées en France.
Agréé par arrêté ministériel (décret DEEE).
Financé par l’Éco-contribution reversée
par ses 440 producteurs adhérents
(fabricants, importateurs, distributeurs…).
Organisation à but non lucratif ayant une mission d’intérêt général.
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Les lampes concernées par le recyclage:
sources lumineuses autres que les ampoules à filament
Tubes fluorescents éclairage bureaux, supermarchés, habitat,..
Lampes à iodures métalliques commerces, monuments,..
Lampes à vapeur de mercure, lampes à vapeur de sodium HP et BP éclairage extérieur, horticulture,..
3 familles :
Lampes à L.E.D. balisage, signalétique,…
Autres lampes:
Lampes fluo-compactes éclairage de locaux tertiaires, habitat privé, …
Lampes concernées
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Les guides du CERTU :
Les fiches CERTU L’éclairage des giratoires L’exploitation des installations d’EP Guide de la maintenance Répertoire des textes et des normes Guide du contrôleur d’une installation EP (à paraître)
La pratique des villes françaises en EP Le Paysage Lumière
www.certu.fr
Bibliographie
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CETEMéditerranée Les recommandations AFE
Ouvrage de référence pour les concepteurs d’éclairage public
description des matériels (sources, supports, alimentations…)
détermination des exigences photométriques règles d’implantation, de dimensionnement, de réception maintenance et exploitation
Les nuisances dues à la lumière
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Autres ouvrages Traité de l’éclairage (W. Sanial)
Paysage Lumière (CERTU)
La Lumière Urbaine (R. Narboni) Recherches sur les spécificités urbaines de la perception visuelle
de nuit (LCPC)
Eclairer Juste (ADEME – SE)
Revues LUX
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MERCI DE VOTRE ATTENTION
Adresses utiles :
Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire (MEEDDAT) : www.developpement-durable.gouv.fr/
CERTU : www.certu.fr.
CETE Méditerranée : www.cete-mediterranee.fr/
Association Française de l’éclairage (AFE) : www.afe-eclairage.com.fr
ADEME : www2.ademe.fr
VERNY Paul – éclairagiste"Eclairage et Mises en lumière"
MEEDDAT/CETE MéditerranéeDAT/AUSE/EclairagePôle d'activités des Milles13593 Aix-en-Provence cedex 3
04 42 24 77 64paul.verny@developpement-durable.gouv.fr
Fin
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Source : Recommandations AFE
Définition de l’Indice de protection IP
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Définition de l’Indice de protection IK
au-delà : 2 IK10 = 40 j3 IK10 = 60 j…
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Les classes électriques
Classe 1 :
La protection contre les chocs électriques ne repose pas uniquement sur l’isolation principale, elle comporte une mesure de sécurité par raccordement des parties conductrices à un conducteur de mise à la terre.
Classe 2 : La protection contre les chocs électriques ne repose pas uniquement sur l’isolation principale, elle comporte une mesure de sécurité par double isolation ou isolation renforcée.
Classe I
Classe II
Classe 3 : Très Basse Tension (TBT) bassins, diodes…
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Les zones de vent
Carte des vents – DTU P 06-002
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