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Equipe n° 8:
Se souvenir
Votre projet : réalisez un article ou un commentaire audio dans lequel vous
dresserez un bilan de la bataille de la Somme avant d’évoquer comment les
soldats tués lors de la bataille de Somme sont honorés. Pensez en historien
à l’aide des questions suivantes : qui ? quand ? où ? comment ? pourquoi ?
Vous devez présenter à l’oral votre projet. Un diaporama pourra être
réalisé à cette occasion.
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QUELQUES PRECISIONS
Les documents proposés doivent vous permettre d’alimenter votre projet. Vous n’êtes
pas obligés d’utiliser la totalité des documents. A tout moment, n’hésitez pas à
demander de l’aide. La réussite de votre projet passe par la communication entre tous
les membres de l’équipe. Enfin, n’oubliez pas de noter les mots de vocabulaire en
anglais dont vous aurez besoin.
OUTILS ET RESSOURCES NUMERIQUES
Vous pouvez également utiliser une tablette pour réaliser des enregistrements.
Réaliser des infographies avec le site https://www.easel.ly/ (voir tutoriel :
http://www.cddp91.ac-versailles.fr/spip.php?article882 ).
Pour obtenir des informations sur un monument aux morts
http://monuments.centenaire.org/cartographie/
Vous pouvez utiliser libre office pour votre passage à l’oral.
MANUEL ET DOCUMENTATION SUPPLEMENTAIRE
Vous pouvez vous aider de votre manuel p. 16 à 35
D’autres manuels sont à votre disposition ainsi que des magazines.
ORGANISATION
Pour un travail efficace, le travail est réparti ainsi :
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Document n° 1 : les destructions
Voir livre : doc. 4 p. 21
Document n°2 : le bilan humain
Voir livre : doc. 5 p. 21
Document n°3 : des pertes importantes pour un résultat limité
« Éclipsée en France par la bataille de Verdun, la bataille de la Somme est
restée dans la mémoire collective allemande comme une importante bataille défensive.
Mais c’est dans la mémoire anglosaxonne qu’elle est la plus présente. Pour les
Britanniques, elle représente la première grande offensive de la guerre pour leur
toute nouvelle armée.
Le 1er juillet 1916 reste surtout le jour le plus sanglant de leur histoire. Pour
les dominions britanniques (Afrique du Sud, Australie, Canada, Terre-Neuve,
NouvelleZélande), elle est l’acte fondateur de leurs jeunes nations. D'un point de vue
stratégique, si la bataille de la Somme a atteint l'un de ses objectifs, diminuer la
pression à Verdun, elle ne modifie pas le rapport des forces sur le front occidental.
Les pertes sont immenses pour des gains territoriaux limités : 12 km pour les
Britanniques, 8 km pour les Français et près d' 1 200 000 victimes (tués, blessés et
disparus), originaires de près de 25 pays. »
Article extrait de Vivre en Somme, Juillet 2016, p. 7
Document n°3 : honnorer les soldats
« La fin de la guerre permet à l’État français de s’occuper de la gestion des
corps des combattants non réclamés par les familles pour les inhumer définitivement,
à partir des années 1920, dans des nécropoles (rassemblement de sépultures)
construites à cet effet. Elles ont toutes les mêmes caractéristiques : sobres,
dominées du drapeau français, stèles alignées comme celle d’Etinehem. Il s’agit
essentiellement de croix, mais l’on trouve également des stèles juives, musulmanes et
athées. Le nom du soldat, son régiment et ses dates de naissance et de mort sont
indiqués sur une plaque, s’ils sont connus.
Parfois, les ossements des combattants sont retrouvés sans qu’il soit possible
de les identifier. Ces ossements sont alors regroupés dans des ossuaires au sein de
certaines nécropoles, comme à Lihons. Le nom des disparus est inscrit sur un mur pour
ne pas oublier leur mémoire, malgré l’absence de sépulture individuelle. L’hommage
aux morts est dédié à tous les combattants morts pendant la guerre.
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Pour rendre hommage aux soldats français, des monuments sont édifiés dans
presque chaque commune.
Le monument aux morts communal devient le centre des cérémonies
commémoratives, scandées par l’appel aux morts, la minute de silence et le dépôt
d’une gerbe de fleurs. Cette cérémonie a un caractère funéraire, citoyen, laïque et
républicain. Subventionnée par l’État, le budget communal, les dons, les souscriptions
publiques ou encore les dommages de guerre, la construction des monuments aux
morts fut étudiée à partir de 1919 par les communes (conseil municipal et comité
d’habitants). Un véritable marché se met en place : des catalogues sont édités, comme
celui des Marbreries Gourdon (Paris) sur lequel figurent l’arc de triomphe et le poilu
offerts à la commune de Proyart. Certains sculpteurs, relativement connus, réalisent
plusieurs monuments comme Louis Leclabart et Albert Roze, auteurs d’une vingtaine
d’ouvrages (Corbie, FrivilleEscarbotin, Amiens...). Néanmoins, beaucoup furent
réalisés par des entrepreneurs en maçonnerie ou des marbriers locaux.
Le type de monument le plus fréquent est la stèle, moins coûteuse et dépouillée,
portant une dédicace sobre : « À nos enfants morts pour la France » sans emblème
allégorique, sinon la Croix de Guerre et les lauriers. De nombreux monuments
glorifient l’héroïsme des morts en combinant une formule de type « À nos héros » ou
« Gloire à nos enfants » , une statue de poilu triomphant et divers symboles (coq
gaulois sur un casque allemand, drapeau...), comme à Gamaches. D’autres représentent
avec réalisme des soldats agonisants ou morts et évoquent le deuil des familles. Par
exemple, à Friville-Escarbotin, l’épouse et le fils pleurent le soldat mort. Quelques
monuments mêlent ces deux dimensions, patriotique et funéraire : la représentation
d’un poilu agonisant insiste sur le sacrifice consenti. À Corbie, c’est une mère qui
explique à son enfant le sacrifice de son père en lui montrant les noms inscrits sur la
stèle en forme d’hémicycle. Certains monuments sont inclassables, à l’image de celui
de Péronne qui évoque à la fois la souffrance des civils, des sentiments revanchards
et anti-allemands. Des symboles locaux sont parfois ajoutés pour donner un caractère
concret à un phénomène universel : les outils de l’agriculture et de l’industrie dans le
Vimeu, qui symbolisent aussi le redressement du pays et le renouveau, ou les marins
en Picardie maritime.
Le monument aux morts est généralement situé dans un espace public proche
de la mairie ou de l’église (place, square, carrefour) soigneusement entretenu et clos,
ou dans le cimetière. Sur le monument, sont inscrits les noms et prénoms des enfants
de la commune morts pour la France, classés par ordre alphabétique ou en fonction
de l’année du décès. Les grades militaires sont rarement indiqués. Les noms des
fusillés pour l’exemple n’y figurent pas. Ceux-ci, qu’ils aient été déserteurs, criminels
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ou combattants en état de choc, ont été condamnés par une justice militaire souvent
expéditive. Aujourd’hui, une commission nationale réfléchit à la réhabilitation de ces
derniers.
Le 11 novembre, une cérémonie est organisée dans chaque commune française
en mémoire des combattants de la Première Guerre mondiale. Localement, une messe
est célébrée le deuxième dimanche de septembre à la Chapelle du Souvenir Français
à Rancourt, en présence de chefs militaires et civils français, pour commémorer la
victoire des troupes françaises pendant la bataille de la Somme.»
Source : la Somme dans la Première guerre mondiale, http://www.somme14-
18.com/sites/www.prod/files/assets/files/livret_final_complet_1.pdf
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Document n°4 : les sites de la
mémoire britannique
Article extrait de Vivre en
Somme, Juillet 2016, p. 20-21
Le mémorial de Pozières
« Sur les murs du “cimetière des colonnes”, le mémorial de Pozières recense les
noms de 14 000 soldats britanniques et 300 soldats sud-africains tués en 1918, sans
sépulture connue. Le monument aux chars, à la sortie du village, rappelle quant à lui
que c'est à proximité de Pozières que ces nouvelles armes apparurent pour la toute
première fois, dans les rangs britanniques »
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Document n°5 : les sites
de la mémoire australienne
Document n°6 : Site de la
mémoire des soldats néo-zélandais
« Le mémorial néo-zélandais de Longueval a été érigé en 1922 là où la division néo-
zélandaise lança son attaque victorieuse pour la prise du village de Flers le 15
septembre 1916. Le cimetière de Caterpillar Valley et ses 125 tombes néo-zélandaises
se trouve à proximité du mémorial. Il rassemble 5 569 sépultures de soldats du
Commonwealth. Sur un mur sont inscrits les noms des 1 205 hommes de la division
néo-zélandaise tombés en 1916 et dont les corps n'ont jamais été retrouvés. En 2004,
la Nouvelle-Zélande exhume du cimetière le corps d’un combattant non identifié et le
transfère dans sa capitale, à Wellington, au Mémorial national de la guerre. Il est le
« soldat inconnu » néo-zélandais. » Article extrait de Vivre en Somme, Juillet 2016, p. 24
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Document n°7 : Le
mémorial national sud-
africain
Article extrait de
Vivre en Somme,
Juillet 2016, p. 24
Document n°9 : la mémoire des soldats indiens
« Le cimetière militaire britannique et indien de La Chapelette à Péronne contient
580 corps : 320 soldats indiens, 207 britanniques, 49 australiens, 1 néo-zélandais et
3 travailleurs égyptiens. D'avril 1917 à mars 1918, les troupes britanniques occupent
Péronne et y installent plusieurs postes de secours. C'est dans ce cimetière que les
hommes n'ayant pas survécu à leurs blessures furent inhumés ».
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Document n°8 : les cimetières allemands
Article extrait de Vivre en Somme, Juillet 2016, p. 25
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Document n°10 : la mémoire des soldats français
« La chapelle du Souvenir Français et la nécropole française de Rancourt, la plus vaste
du département, constituent le principal site emblématique de l'engagement français
dans la bataille de la Somme. 8 566 soldats français y sont enterrés, signe de la
violence des combats des 3 derniers mois de l’offensive (de septembre à novembre
1916), notamment pour les troupes françaises dont le 32e corps d'armée reçut pour
mission, le 25 septembre, de reprendre le village de Rancourt. L'objectif était de
rompre l'axe de communication allemand Bapaume-Péronne. La Chapelle du Souvenir
Français, en pierre de taille, est le fruit d’une initiative privée : la famille du Bos,
originaire de la région, voulut ériger un monument à la mémoire de son fils et de ses
camarades de combat tués le 25 septembre 1916. Sa gestion a été confiée au
Souvenir Français en 1937 ».
Article extrait de Vivre en Somme, Juillet 2016, p. 18
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