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ur connaît les ar-tothèques ? Ceconcept d'art ci-toyen, né à Berlin au

ciéLlut du xx" siècle et popula-risé en Frarrce dans les anneesi980, tient en un principe trèssimple: emprunter une æuvred'art comme on emprunteun livre à la bibliothèque. Àce jour, une trentaine d,arto-thèques existent en France,ôvec pour oblectif de diffuserl'art contemporain auprès duplus grand nombre. Les visi-teurs peuvent emporter les

756 ceuvres dorment dans lesarchrves de la grande média-thèque de la ville. En 2O2O,celle-ci va déménager dans denouveaux locaux. À l,annoncede ce déménagement, un col-lectif de citoyens pose la ques-tion : oit ira le fonds de l,arto-thèque ? Ne pourrait-on pas enprofiter pour la faire revivre ?Quelle bonne idée, vu que Çane coûte rien ou presque, lesæuvres étant déjà achetées !Oui mais voilà, Nicolas Dara-gon, maire LR et président deValence Agglo (qui gère désor-mais ia médiathèque), réagitbizarrement à cette demande.

ffiffiffiffi ffi&*ffi§elles après la fermeture del'ariothèque, » Un oubli. sans

D'abord, il demande au coilec-tif un « projet » pédagogiquesolide, à rédiger prestement.Ce qui est chose faite, avecl'aide de professionnels del'éducation enthousiastes danstout le département. Et puis,en mai 2O19, Ie collectif reÇoitune réponse lui expliquantsèchement que sa demanden'était pas « prioritaire »... MarcBuonomo, du collectif Arts toTalk. résume : « La mair'e nousa envoyé dans les choux! »

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leur bureau façon chic, à peude fraisl Contacté à plusieursreprises par Siné Mensuel, lemaire de Valence, Nicolas Da-ragon n'a répondu à aucune denos sollicitations.

Arts to Talk ne baisse pasles bras et prévoit d'interpellertous les candidats aux muni-cipales afin de leur présenterson projet. Y compris NicolasDaragon, qui « peut tout à faitchanger d'avis >>, espère MarcBuonomo. Et rendre ainsi denouveau possible l,accès àtous d'æuvres dignes d,êtreadmirées... .,,' BLANOINETUpO

lnfo sur le projet d Arts to Têlk

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t ,8L L'artothèque de Valence (Drôme) a fermé dans lesannées 1990. Depuis, les æuvres dormentdans iesi:lacards. Un collectif espère p0url0ir les faire s0rtir delà,,. et retr0uver celles qui 0nt été perduÊs au passaEe

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æuvres chez eux mais aussi les A PEU DE FRAISexposer dans des lieux inhabi- Cette figure de ia vie culturelletuels : hôpitaux, écoles, entre- valentinoise s,inquiète : (( Onprises... À Valence, le fonds de a très peur que les æuvresl'artothèque avait de quoi faire ne suiverit pas le camion deenvie : Pierre Soulages, Niki cie déménagement mais se re_Saint Phalle, Raymond Depar- trouvent ailleurs, soit au mu_don... Pas besoin de s,appeier sée, soit décadrées, au fin fondPinaultpourlesaccrocherdans d,un stock... » D,autant que Çeson salon I Sauf qu,en i996, fonds a déjà quelque peu souf_l'artotlrèque a fermé. Depuis, fert. Des dizarnes d,ceuvres

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