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GESTION BANCAIRE
EMPRUNTER PRETER ANALYSER STRUCTURER DISTRIBUER VENDRE GERER
EMPRUNTER PRETER ANALYSER STRUCTURER DISTRIBUER VENDRE GERER
GESTION BANCAIRE ETAPE N°1 : BANQUE
3
ENJEU DE LA BANQUE POUR L’ÉCONOMIE
Exercice d’introduction à la séance du 20 janvier 2014
4
ENJEU DE LA BANQUE POUR L’ÉCONOMIE
QC1. Qu’est ce qu’un produit dérivé Un contrat entre deux parties dont la valeur est déterminée par les variations de prix d’une obligation, d’une action, d’une
matière première d’une, devises ? Un crédit consenti par un prêteur qui n’est pas une banque ? Un crédit consenti à une entreprise sur la base du cautionnement d’un tiers de bonne qualité ?
QC2. Un montant notionnel de produit dérivé exprime-t-il : Une cotation? La valeur implicite du produit dérivé ? Un montant sur lequel les parties prenantes au produit dérivé se mettent d’accord pour faire jouer le produit dérivé si
nécessaire ? Un concept relié à la théorie de Merton ? Un montant d’indemnisation sur le risque de taux, le risque de change, le risque de matière première et le risque sur
actions ?
QC3. L’activité de crédit est elle réservée Aux seuls établissements de crédit placés sous l’autorité de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution Aux seuls établissements de crédit placés sous l’autorité de l’Autorité Européenne Bancaire ? Aux établissements agréés par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et par l’Autorité des Marchés Financiers ? Aux compagnies d’assurance ayant reçu un agrément « prêts à l’économie » ? Aux sociétés de gestion labellisées « Fond de crédits à l’économie » ?
QC4. Le produit net bancaire désigne-t-il : Les produits financiers payés aux banques, déduction faite des frais financiers liés à leurs ressources d’emprunt ? Un résultat d’exploitation ? Une valeur ajoutée ? Une contribution au « PNB » d’un pays (produit national brut) ?
QC5. Si le PIB de la France est de 2000 milliards €, la valeur ajoutée en France des banques opérant en France : Tourne-t-elle autour de 500 milliards € ? Tourne-t-elle autour de 300 milliards € ? Tourne-t-elle autour de 200 milliards € ? Tourne-t-elle autour de 100 milliards € ? Tourne-t-elle autour de 60 milliards €
QC6. Le système bancaire détient environ 200 milliards € d’encours de crédit sur l’Administration Française : ce chiffre Représente-t-il 10% de la dette publique de la France ? Représente-t-il 50% de la dette publique de la France ? Représente-t-il 100% de la dette publique de la France ?
5
• Contexte Financements MT en France
Craintes sur inflation en 1980
Encadrement du Crédit pour remède
• Contexte Financements LT en France
Taux d’intérêt longs @ 18.75% !
Politique industrielle = bonifications
Soutien à l’emploi
Soutien à l’Export
Soutien à l’économie d’énergie
Economie de matières 1ères
Intervention du Trésor Public
Prêts CIDISE
Concours CIRI ET CORRI
… Etc..
Aperçu de l’histoire bancaire…
INTRODUCTION À LA BANQUE
6
Désintermédiation…
• Accès direct aux marchés de capitaux
• Disparition des « monopoles »
Internationalisation
• Acteurs non bancaires
• Marché secondaires
Impact
• Disparition des: Bonifications
Agents de Change
• Entreprises émettrices de CP
• Prix du crédit = loi du marché
Emprunteurs / Emetteurs
Banques
Investisseurs non bancaires
Agences rating
Indépendance Fiabilité Comparabilité
Placement Vente Trading de dette
Information Confidentielle
Empruntsdirects
Désintermédiation et libération des marchés dans les année 1980
INTRODUCTION À LA BANQUE
7
Activités bancaires et financières (France)
Agrément + Surveillance particulière des autorités de contrôle.
En France :590 établissements de crédit agréés en France dont :
310 habilités à traiter toutes les opérations bancaires :
réception de fonds du public
la distribution de crédits
la gestion de moyens de paiement
… 5 banques = > + 50 % pdm (BNPP, SG, CA, BPCE, CM)
277 sociétés financières : crédit consommation…
3 IFS OSEO
Article 511-9 CMF
« Les établissements de crédit sont agréés en qualité de
banque, de banque mutualiste ou coopérative, de caisse de
crédit municipal, de société financière ou d'institution
financière spécialisée ».
« Sont seules habilitées d'une façon générale à recevoir du
public des fonds à vue ou à moins de deux ans de terme : les
banques, les banques mutualistes ou coopératives et les
caisses de crédit municipal ».
Un périmètre d’activité régulé en France par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution
INTRODUCTION À LA BANQUE
8
Activités bancaires et financières (France)
PNB Produit Net Bancaire : 141 milliards d’euros dont + 50 % pdm chez {BNPP, SG, CA, BPCE, CM-CIC}
dont 26 millirds d’euros pour la partie « Banque de financement et d’investissement »
dont 93 milliards d’euros pour la partie « Banque de détail »
dont 18 milliards d’euros pour la partie « Gestion d’actif »
Frais de fonctionnement : 80 milliards d’euros
Coefficient d’exploitation : 67 % pour BFI (57% en 2009) ; 61% Banque de détail (63%) ; 64% Gestion
actif (66%)
Coût du risque : 22,3 milliards d’euros
Fonds propres cumulés : 271 milliards d’euros
Un périmètre d’activité régulé en France par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution
INTRODUCTION À LA BANQUE
9
L'encours des crédits
octroyés par les
établissements de crédit
français au secteur non
financier s'établit à 2180
milliards d'euros. PIB France :~ 2000milliards
d’euros
Destinataires du crédit bancaire
Crédit Entreprises : 800 B €
Crédit particulier: 900 B
Crédit Administration : 200 B €
INTRODUCTION À LA BANQUE
10
Echanges => Besoin d’Intermédiation Crédit => « Financement » + « Service »
= > l’offre bancaire condition nécessaire du financement de l’économie = > l’offre bancaire condition pas suffisante du financement de l’économie
Fonctions du système financier
1 Fonction de financement
2 Fonction de règlement
3 Fonction d'épargne
4 Fonction d'intermédiation du risque
5 Fonction d'information
6 Fonction de régulation
INTRODUCTION À LA BANQUE
11
Guichetier
• Contact clientèle
• Agent de crédit
Caissier
• Agent de flux
• Agent de compensation
• Trésorier
Comptable
• Agent d’enregistrement
• Agent de Contrôle
• Correspondant
Les bases
PRODUITS
… et bien d’autres fonctions essentielles !
12
Initiation
• Commerciaux
• Coverage
Structuration
• Commerciaux spécialistes
• Modélisateurs
Engagement
• Analystes
• Notateurs
Ressources
• Syndications
• Trésorier
Gestion
• Commerciaux spécialistes
• CPM
Marketing
• CRM
•Pitchs Clients »
•« Pitchs Produits »
Support
• Contrat
• Compliance
• KYC
Middle Office
•Montage
•Conservation
Back - Offices
• IT
• Financement
Pilotage
• Comptable
• Prudentiel
• Trésorerie
Régulateurs : Commission bancaire (France), Auditeurs…
Thèmes du cours « Gestion Bancaire »
Chaîne de valeur ajoutée
INTRODUCTION À LA BANQUE
13
Crédit Marché
Transformation des crédits en instruments de dette
Liquidité, Engagement, Back Up
Interactions Banque et Marché Financier
2000 Md €
INTRODUCTION À LA BANQUE
14
Services de paiement offerts par les banques
Chèques
Virements commerciaux
Virements de trésorerie
Transfert
Lettre de Change
Lettre de Change Relevé
Billet à ordre
INTRODUCTION À LA BANQUE
15
Services de crédit offerts par les banques
Horizon Court Terme Moyen Terme
Découvert en comptes courants X
Escompte Dailly sans recours X
Escompes de prêts et de crédits X
Financements Import Court Terme X
Financements Export Court Terme X
Prêt de Trésorerie X
Crédit d'équipement X
Crédit Découvert Promoteur X
Crédit financier international X
Crédit financier international export X
Crédit acheteur Coface X
Crédit acheteur autres ECA X
Crédit Bail mobilier X
Préfinancement Export MLT X
Préfinancement Acomptes Avions X
Crédit export Mismatch Avions X
Crédit Conventionné X
Ligne de Trésorerie Confirmée X
Crédit Bail immobilier X
Prêt Participatif X
INTRODUCTION À LA BANQUE
16
Services d’engagements par signature offerts par les banques
Domaines Commerce Courant Business to Business Marché
CREDOCS X
CREDOCS IMPORT X
CREDOCS IMPORT STANDBY X
CREDOCS EXPORT CONFIRMATION X
CREDOCS EXPORT CONFIRMATION SBLC X
SILENT LETTER X
GARANTIE DE PAIEMENT X
CAUTION IMMOBILIERE X
CAUTION DE BONNE FIN X
GARANTIE TRESOR PUBLIC X
CAUTIONS DOUANIERE X
CAUTION FISCALE X
CAUTION DE RESTITUTION D'ACOMPTE X
FUEL HEDGING X
GARANTIE LIEE AU RATING X
LIGNE DE SUBSTITUTION PROGRAMME DE BILLETS DE TRESORERIE X
PARTICIPATION EN RISQUE X
ENGAGEMENT D'UNDERWRITING X
SWAP DE TAUX X
SWAP DE CHANGE X
CAP X
FLOOR X
DERIVES DE TAUX X
DERIVES DE CREDIT X
INTRODUCTION À LA BANQUE
17
Traitements, procédures et risques
Applicatifs crédits pour le prêt
Applicatifs instruments financiers pour le titre
Applicatifs d’interfaçage pour la transformation du prêt en titre
Nomenclature de la fiche technique à préparer par le Middle Office
Processus de circulation de l’information sur les composantes du prêt et du titre dans les applicatifs dédiés
Procédures
Enregistrement des prêts
Enregistrement des opérations de marchés
Normes comptables
Règles prudentielles
Risques
Risques de marché : identification de la VaR
Risques de crédit et du risque prudentiel
Risques opérationnels : engagements résiduels contractés par la banque vis-à-vis des tiers ?
Service juridique et fiscal
Juristes de montage : avis sur l’adéquation entre le montage et la description faite par le promoteur de l’idée
Juristes fiscaux : avis sur la neutralité fiscale du produit
Responsables de conformité : avis sur les pratiques à respecter s’agissant de l’information à donne
Opérations
INTRODUCTION À LA BANQUE
EMPRUNTER PRETER ANALYSER STRUCTURER DISTRIBUER VENDRE GERER
GESTION BANCAIRE ETAPE N°1 :
Séance du 27 Janvier 2015
19
Bilan de banque
RÉFÉRENTIEL DE LA BANQUE
20
CDO of subprime-
MBS issued '05-'07
%
Estimated 3-
year default
rate
Actual default
rate
AAA 0,001 0,1
AA+ 0,01 1,68
AA 0,04 8,16
AA- 0,05 12,03
A+ 0,06 20,96
A 0,09 29,21
A- 0,12 36,65
BBB+ 0,34 48,73
BBB 0,49 56,1
BBB- 0,88 66,67
Source : Donald MacKenzie, University of Edinburgh
Le pilotage du risque ne se sous traite pas, sinon …
RÉFÉRENTIEL DE LA BANQUE
21
Bond volume has surpaces Loans volume in 2009 1H
0 bio €
100 bio €
200 bio €
300 bio €
400 bio €
500 bio €
600 bio €
700 bio €
800 bio €
900 bio €
1 000 bio €
1 100 bio €
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 1H
Loan
Bonds
Le Risque fait le Marché… le Marché fait le risque
RÉFÉRENTIEL DE LA BANQUE
22
Chute produit net
bancaire :
Provisions : cf.
coût du risque
Moteurs de la profitabilité des banques
RÉFÉRENTIEL DE LA BANQUE
EMPRUNTER PRETER ANALYSER STRUCTURER DISTRIBUER VENDRE GERER
GESTION BANCAIRE ETAPE N°2 :
1° FINALITE DU CREDIT, 2°MODE OPERATOIRE
Séance du 3 Février 2015
2%
4%
2%
Tier II: -Subordonné Tier I: -Preference -Core Capital
Tier II: Subordonné Tier I: -Préférence -Réserve Sytémique
-Réserve contra cycle
-Provision Capital 2019
-Core Capital
4,5%
2,5%
0 – 2,5%
1 – 3,5%
1,5%
2%
8-13%
Bâle I et II Bâle III
8%
11,5 – 16,5%
… (2013 – 2019)
Terrain de jeu bancaire
RÉFÉRENTIEL DE LA BANQUE
25
Bâle 3 … décortiqué…
RÉFÉRENTIEL DE LA BANQUE
26
Bâle 3, calendrier de mise en vigueur
Source : SEB
RÉFÉRENTIEL DE LA BANQUE
27
Bâle 3… les 3 ratios nouveaux
RÉFÉRENTIEL DE LA BANQUE
28
RÉFÉRENTIEL DE LA BANQUE
Bâle 3 … Police du bas de bilan des banques
29
Une « surcouche comptable » (Plan comptable des établissements de crédit) peu transparente…
Portefeuille Mode de
valorisation
Mode de
comptabilisatipon
Transaction Juste valeur Compte de
résultat
Instuments financeiers à la juste
valeur par résultat
Juste valeur Compte de
résultat
Actifs finacniers disponibles à la
vente
Juste valeur Capitaux
propres
Actifs financiers détenus jusqu'à
l'échéance
Coût amorti Si risque, dépréciation
en résultat
Prêts et créances Coût amorti Si risque, dépréciation
en résultat
RÉFÉRENTIEL DE LA BANQUE
30
Dette et
financement
Réseau
Entreprise
Marchés de
Capitaux
Fusions
Acquisition
Financements
Structurés Syndication Distribution
Sous le « Glass Steagle Act » aux US et avant la réforme
bancaire française (1986), les banques étaient :
banques commerciales (« les 3 Vieilles » …)
banques de marché (BFT, BMA, CP …)
banques d’affaires (Worms, Paribas…)
Aujourd’hui regroupées avec 3 segments d’activité :
banque de détail
banque de financement et d’investissement
banque de gestion d’actifs
Exemple d’organisation (complexe) de banque : ici, 1 réseau, 5 métiers, 300 produits de financement
RÉFÉRENTIEL DE LA BANQUE
31
Bâle 3 aura pour impact : Vrai Faux
1. D’augmenter le coût du capital et le coût des ressources empruntées
2. De réduire la capacité de prêt à long terme
3. De dépendre moins de la collecte de dépôts de particuliers et d’entreprises
4. De stimuler l’économie par le crédit en réduisant l’impasse de taux
5. D’abaisser le coût du crédit pour le client
6. De concurrencer plus efficacement le marché obligataire pour les bonnes signatures
Quizz d’étape…
FINALITE DU FINANCEMENT D’ENTREPRISE
32
1. Le pilotage du risque de crédit
2. L’utilisation des outils d’analyse financière
3. Les options de montage et de structuration
4. La gestion dynamique des instruments de dette
5. La gestion « en book » (ie. « en portefeuille »)
6. La gestion ALM
Mise en évidence :
1. de l’importance économique
2. des segments d’activité à couvrir
3. des principes d’organisation
4. de l’offre produits
5. des contraintes de refinancement
6. des problématiques comptables
7. des problématiques prudentielles
FINALITE DU FINANCEMENT D’ENTREPRISE
33
FINALITE DU FINANCEMENT D’ENTREPRISE
1. Fonction de financement
2. Fonction de règlement
3. Fonction d’épargne
4. Fonction de risque
5. Fonction d’information
6. Fonction de régulation
6 FONCTIONS DE LA BANQUE
Cf. Théorie des signaux et de l’agence
Crédit = « Finance » + « Service »
Les banques ne sont pas que des organismes de financement. L’intermédiation, la compensation et l’analyse dont elle font aussi métier fondent le crédit … et la confiance
EMPRUNTER PRETER ANALYSER STRUCTURER DISTRIBUER VENDRE GERER
GESTION BANCAIRE ETAPE N°3
Séance du 10 Février 2015
QC1. Les créances et titres portés par une banque à l’actif de son bilan sont-ils comptabilisés : En coût historique en application du plan comptable des établissements de crédit? En coût historique et en valeur de marché selon la nature de ces créances et titres ? En coût reconstitué calculé d’après modèles de fixation de prix pour certains actifs non cotés
QC2. Soit un établissement de crédit dont les fonds propres durs s‘élèvent à 25 M€. Le 31 décembre 2014 les fonds propres durs (« Core Tier One) représentent 2% de la valeur (pondérée du risque) des engagements portés par la banque à l’actif de son bilan. Il est impératif que ce ratio passe à 4.5% le 31 décembre 2018. On supposera que pendant les 4 ans à venir, les engagements ne changeront ni de montant ni de qualité de risque. On supposera … pour simplifier que l’établissement de crédit est i) dispensé de payer l’impôt pendant les 4 années à venir ii) dispensé de payer des dividendes à ses actionnaires pendant les 4 années à venir, iii) verra son coefficient d’exploitation inchangé à 60% pendant les 4 années à venir. Pour simplifier aussi on ne prendra pas en compte le coût annuel de risque pendant les 4 années à venir. S’il veut parvenir à ce ratio, de combien l’établissement de crédit doit il gonfler ses marges de crédit chaque année :
0.375% 0.75% 1.125% 1.5% 1.87% 2.25% 2.625% 3%
31/12/2014 31/12/2015 31/12/2016 31/12/2017 31/12/2018
25 56,25
2% 4,50%
1250 1250
-25 0 0 0 56,25
22%
5,61862178
14,0465545
1,124%
QUIZZ
36
Voir fichier Modélisation
Zoom sur les bases de l’information financière
POURQUOI ET JUSQU’OÙ PRÊTER
37
Suivant la logique du levier, l’entreprise a intérêt à accroître son endettement aussi longtemps que sa rentabilité économique excède le coût de sa dette … mais où est l’intérêt du prêteur ?
BILAN SIMPLIFIE
IMMOBILISATIONS NETTES FONDS PROPRES = P
DETTE FINANCIERE NETTE = D
BESOINS EN FONDS DE ROULEMENT
AE = ACTIF ECONOMIQUE = CAPITAUX MIS EN ŒUVRE = FOND PROPRES + DETTE FINANCIERE NETTE
Re*(D + FP) = i*D + Rf*FP
Re*(D + FP)/FP = i*D/FP + Rf*P/FP
=> Rf = Re + (Re - i) * D/P
Rappels rapides sur l’effet de levier dans l’entreprise
POURQUOI ET JUSQU’OÙ PRÊTER
38
Prêter à une entreprise revient pour l’organisme de crédit à placer son argent dans un instrument sans risque et vendre aux actionnaires une option de vente sur l’entreprise à l’échéance du prêt.
ou
Emprunter à une banque revient pour les actionnaires à vendre leur entreprise et à racheter en même temps une option d’achat exerçable à la date d’échéance du prêt, au prix du nominal du prêt.
Confrontation entre logique d’emprunteur et logique de prêteur
POURQUOI ET JUSQU’OÙ PRÊTER
39 39
CAPITAUX MIS EN OEUVRE (CE)
DE
NO
MIN
AT
EU
R
NUMERATEUR
EXCEDENT NET - EBITA RESULTAT NET
RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE(ROCE)
FRAIS FINANCIERS
RENTABILITÉ FINANCIÈRE (ROE)
COÛT DES CAPITAUX EMPRUNTÉS (i)
Immobilisations nettes d’exploitation
Valeurs de roulement
Capital + Réserves + Provisions à caractère de réserve + Report à nouveau + Résultats
Emprunt à LMT + Autres ressources LMT + Passif bancaire d’exploitation + Exigible financier
DETTE
FINANCIERE
TOTALE (D)
FONDS PROPRES (FP)
Confrontation entre logique d’entreprise, logique d’entreprise emprunteuse et logique d’actionnaire d’entreprise
POURQUOI ET JUSQU’OÙ PRÊTER
EMPRUNTER PRETER ANALYSER STRUCTURER DISTRIBUTION VENDRE GERER
GESTION BANCAIRE ETAPE N°3
Séance du 17 Février 2015
41
Exercice
LOGIQUE D’EMPRUNTEUR
Soit deux entreprises présentant des caractéristiques d’exploitation strictement identiques et dégageant chacune un résultat brut d’exploitation (ou excédent net d’exploitation) de 200. La première n’est pas endettée. La seconde est endettée et supporte des frais financiers de 40, le taux d’intérêt applicable à sa dette s’élevant à 5%. Les actionnaires de la première qui n’est pas endettée exigent un taux de retour sur le fonds propres de 10%. Les actionnaires de la seconde qui elle est endettée donc un peu plus risquée exigent un taux de retour sur fonds propres de 12%.
QC1. A combien chiffrez vous la valeur de l’actif économique de l’entreprise non endettée < = 1000 ? < = 1500 ? < = 2000 ? < = 2500 ?
QC2. A combien chiffrez vous la valeur de l’actif économique de l’entreprise endettée < = 1000 ? < = 1500 ? < = 2000 ? < = 2500 ?
QC3. A combien chiffrez vous le gearing ratio de l’entreprise endettée 20% ? 40%% ? 60% ? 80% ?
QC4. Vous êtes actionnaire à 10% de l’entreprise endettée et vous envisagez d’échanger cette participation contre une participation dans l’entreprise non endettée quitte à contracter sur votre tête de la dette au taux de 5% jusqu’à atteindre le même gearing ratio que le gearing ratio de l’entreprise endettée. Le revenu qui va en résulter pour vous sera-t-il de :
Supérieur à 16,5 ? Egal à 16,5 ? Inférieur à 16,5 ?
QC5. Estimez-vous qu’à terme la société endettée et la société non endettée : Sont appelées à converger vers une même valeur d’actif économique? Son appelées à voir leurs valeurs d’actif économique s’écarter toujours un peu plus ? Ne sait pas ?
42
(Théorie sur l’efficience des marchés)
ENTREPRISE NON ENDETTEE ENTREPRISE ENDETTEE
Re 200 200
FF (i@ 5%) 0 40
RN 200 160
Rf attente 10% 12% *
VALO FP) 2000 1333
VALO D 0 800
AE = P + D 2000 2133
k = Re/AE 10% 9,4%
L = D/P 0% 60%
ENTREPRISE NON ENDETTEE ENTREPRISE ENDETTEE
POUR ACTIONNAIRE ENDETTE à 60% POUR ACTIONNAIRE NON ENDETTE
Vend 10% Ent Endet 133
Emprunte 79,8 Achète Actions de « Non Endettée » 212,8
Revenu 17,3 > 16
Confrontation entre logique d’entreprise endettée et logique d’actionnaire endetté
LOGIQUE D’EMPRUNTEUR
43
Apport de la Théorie de Merton et du Modèle de Black & Scholes
Représentation selon KMV de la valeur d’une entreprise endettée
Capitalisation boursière équivalente à une option d’achat sur l’entreprise, cf. Théorie de Merton
Dette exigible à horizon d’un an, de 2 ans, de 3 ans, de 5 ans, équivalente à Prix d’exercice de l’option d’achat
La valeur de l’option d’achat, sa volatilité et le prix d’exercice de l’option induisent la valeur de l’entreprise (B&S)
Elles induisent aussi le degré de volatilité de la valeur d’entreprise ainsi reconstituée
Transposition de cette représentation en modèle de prédiction de taux de défaut
Echantillonnage de très larges populations d’entreprises dont les défaillances ont été observées
Identification d’un critère discriminant du risque : « écart entre valeur d’entreprise et dette exigible »
Ecriture de cet écart sous la forme d’un multiple d’écart type de variation de la valeur d’entreprise reconstituée
D’après échantillonnage, zone dangereuse des défaillances une fois passé sous le seuil d’un multiple de 3 x s
Exploitation des résultats de l’approche pour déterminer le seuil optimal de dette
Prise en compte de la tolérance au taux d’intérêt risque inclus pour l’entreprise emprunteuse
Prise en compte de l’optimum recherché par l’actionnaire de l’entreprise emprunteuse
Prise en compte de la tolérance à la perte du prêteur … cf. théorie de portefeuille sur laquelle on reviendra
LOGIQUE D’EMPRUNTEUR
44
Mix des trois approches:
1. Levier pour l’entreprise ou son sponsor
2. Théorie des options pour le prêteur
3. Modigliani Miller pour les mettre d’accord
Impact de l’offre de financement :
1. Séniorité, durée, rémunération, produits liés
2. Disponibilité de l’offre, pression concurrentielle
3. Propension au non au partage du risque
Rôle essentiel de la structuration de la dette :
1. Mise en adéquation cash flows vs. service dette
2. Actif / Projet donné en garantie et « ring fencé »
3. Animation d’un marché secondaire de la dette
Pistes de compromis entre prêteurs et emprunteurs
LOGIQUE D’EMPRUNTEUR
45
INVESTISSEURS FINANCIERS
• Fonds LBO
• Certains Fonds spécialisés dans les projets
• Immobilier promoteur
ENTREPRISES
• Entreprises de construction: Projets
• Entreprises utilisatrices : Navires, Avions, Transport
• Mixtes : consortiums de grands projets par ex.
SOUVERAINS
• Financements export / Crédits acheteur
• Participation à certains grands projets
• Entreprises publiques (ex. compagnies aériennes)
PRÊTEURS « BI LATERAUX »
• Crédits aux PME
• Matières premières, négociants de matières premières
• Petits promoteurs immobiliers
CLUB DEALS
• Matières premières, « Oil & Gas »
• Aéronautique, Maritime, Ferroviaire
• Petits LBO, opérations spécialisées effectuées en mini synducat
CREDITS SYNDIQUES
• Financements d’acquisition, financements stratégiques
• LBO sponsorisés par des fonds de private equity
• Grands Projets consortiaux ou sponsorisés par des fonds
Un peu d’ingénierie financière
LOGIQUE D’EMPRUNTEUR
46
Financements de 6 natures : – Financement transactionnels
– Financement type « borrowing base »
– Financement de réservoir (« reserve based »)
– Financement de stock
– Préfinancement export
– Post-Financing
– Garanties de paiement
– Discount of receivables
Accordés aux : – Producteurs
– « Borrowing Base »
– « Financements de gisements »
– Préfinancements export
– Négociants et intermédiaires
– Financements transactionnels
8 facteurs de risque :
– Risque de performance (capacité à délivrer)
– Risque de crédit sur l’acheteur
– Risque de fluctuation de prixs
– Risque de perte sur marchandise
– Risque de défaillance du pays de l’acheteur
– Risque de contestation sur la marchandise,
– Risque commercial
8 façons de le maîtriser
– Track record du producteur et de l’acheteur
– Délégation des paiements du contrat
– Assurance du risque politique (“PRI”)
– Paiements sur compte séquestre offshore
– Gages espèces
– Clauses financières de sauvegarde (“coverage ratios”)
– Confirmation des acheteurs
– Documentation (certificats de qualité, d’origine)
Un peu d’ingénierie financière
LOGIQUE D’EMPRUNTEUR
47
Exportateur Importateur Intermédiaire
Banque acheteur IRL
Afr
ica
n
Ha
rbo
r
Contrat de livraison
Paiement sous 30 jours J +
30 **
Contrat de vente
Paiement à 120 jours J +
120 **
J Chargement +
Facture
Sp
an
ish
Ha
rbo
r
ST
OC
KA
GE
DE
7
à 6
0 jou
rs
J – 10 Ouverture LC
Donneur
d’ordre LC*
Emission
lettre de
crédit *
6 jours
D +
7
Liv
ré J +
60
J + 7
Déchargement puis
stockage
D +30 Date paiement D + 60 fin stockage +
livraison
D + 120 Paiement
irlandais
Variantes - Paiement contre document sans LC - Avance fournisseur avant émission LC
Banque
Prêt ***
Transaction initiée par Intermédiaire (Maison de négocesuisse)acheteuse de brut angolais pour déchargement en Espagne au profit d’acheteur irlandais
Offre complexe dont *** engagement donné * service de paiement ** correspondance bancaire
Donneur
d’ordre LC*
Prêt ***
LOGIQUE D’EMPRUNTEUR
48
ESPECES
CREANCES SUR
CONTREPARTIES
DERIVES
POSTE CLIENT
Qualité 1
POSTE CLIENT
Qualité 2
STOCKS
Périmètre
100%
60%
75%
70%
85%
Borrowing Base Borrower
Haircut
Faci
lity
Bank
Epure de la transaction prêteur emprunteur
LOGIQUE D’EMPRUNTEUR
EMPRUNTER PRETER ANALYSER STRUCTURER DISTRIBUER VENDRE PILOTER
GESTION BANCAIRE ETAPE N°4 :
Séance du 3 Mars 2015
50
STRUCTURER
Une entreprise E dont le seul objet est d’investir dans des actions obtient de sa banque un prêt de montant égal à 37.5% de la valeur boursière des actions qu’elle détient. Le prêt consenti par la banque est ajustable à tout moment en fonction de la valeur de ces actions. Autrement dit si les actions baissent de valeur, l’entreprise devra recevoir du cash de ses actionnaires ou à défaut céder suffisamment d’actions (on suppose qu’elle ne reçoit pas de dividende pendant la période étudiée) pour pouvoir rembourser partiellement le prêt jusqu’à retrouver cette quotité de 37.5%.
L’entreprise E qui a démarré avec un portefeuille de 100 constate que celui-ci s’est déprécié de 4.
QC1. Si l’entreprise E ne fait rien, ses fonds propres s’élèveront-ils à : 60? 58,5 ? <58,5 ?
QC2. Si l’actionnaire secourable de E lui apporte 1,5 d’argent frais, les fonds propres de E s’élèveront-ils à : 61.5 ? 60 ? 58.5 ?
QC3. Si l’actionnaire lui refuse son aide, l’entreprise devra-t-elle, pour rétablir l’équilibre, céder pour : 1.6 ? 2.4 ? 3.2?
51
SOCIETE X
COMPTE DE RESULTAT ANNEE (n)
+ Chiffre d'affaire
+ Produits accessoires
+ TFSE
+ Subventions
+ Produits financiers liés à la vente
+ Variation de la production stockée
= PRODUITS D'EXPLOITATION (1)
- Achats moins rabais
- Variation des stocks de matières premières
- TFSE (travaux + services extérieurs)
+ Escomptes reçus des fournisseurs
+ Travaux et charges à répartir
- Provisions pour charges courantes
= CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES (2)
VALEUR AJOUTEE = (1) - (2)
- Frais de personnel
- Impôts et Taxes
= EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION OU EBITDA
Dotation aux amortissements
Fraction en capital des loyers de crédit bail
= EXCEDENT NET D'EXPLOITATION OU EBITA
- Frais financiers - Produits financiers
= RESULTANT COURANT AVANT IMPÔT
+ plus values - moins values
- Variation des provisions
- participation des salariés
- IS
= RESULTAT NET COMPTABLE
1. Ratio VA / Produits d’exploitation
2. Ratio FP / VA
3. Ratio EBITDA / FF
STRUCTURER
52
ACTIF PASSIF
+ Immobilisations brutes + Capital + Reserve + Résultat
- Amortissements + Assimilables fonds popres
= IMMOBILISATIONS NETTES (1) = FONDS PROPRES (1)
+ Stocks + Dettes à long et moyen terme
+ Clients + Autres ressources à terme rémunérées
"- Fournisseurs
= VALEURS DE ROULEMENT (2)OU BFR = RESSOURCES EMPRUNTEES à LONG TERME (2)
- Titres de participation
- Titres de placement
= ACTIF FINANCIER (3) PASSIF FINANCIER COURT TERME (3)
CAPITAUX MIS EN ŒUVRE DANS L'EXPLOITATION (1)+ (2)
CAPITAUX MIS EN ŒUVRE TOTAUX (1)+ (2) +(3) CAPITAUX MIS EN ŒUVRE TOTAUX (1)+ (2) +(3)
STRUCTURER
53 53
SOCIETE X
TABLEAU DE FLUX ANNEE (n)
PARTIE EXPLOITATION
+ Résultat net
+ Dotation aux amortissements
= CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT
- Variation des valeurs de roulement
= FLUX DE TRESORERIE D'EXPLOITATION (1)
PARTIE INVESTISSEMENT
+ Investissement en immobilisations
- Produit de cessions d'immobilisations
+ Acquisitions de participations financières
- Produits de cession de participations financières
= FLUX D'INVESTISSEMENT (2)
PARTIE FINANCEMENT
+ Augmentation de capital
- Dividendes versés
= FLUX DE FONDS PROPRES EXTERNES (3)
=> FLUX NET DE DESENDETTEMENT = (1) - (2) + (3)
(1) – (2) = « DAFIC » ou « unlevered FCF »
DAFIC = Disponible après financement interne de croissance
FCF = Free Cash flow
STRUCTURER
54
RATIOS FINANCIERS ET SENSIBILITE
SYNTHESE DE LA NOTATION
Min DSR Avg DSR Min LLCR
… cas de base 1,2x 1,2x 1,26x
… si coût de construction +4 % 1,16x 1,16x 1,23x
… sidélai dépassé de 2 mois 0,94x 1,19x 1,26x
… si 5% de perte de performance 1,15 1,16 1,12x
… si21% de perte de performance 1x 1,x 1,1x
… si impact d'une augmentation de taux de 2% 1,1x 1,1x 1,2Se
nsib
ilité
…
si
Facteurs de notation implicite de la société projet
Caractérisitiques du marché couvert AA
Position concurrentielle de la société projet A
Structure financière BBB
Risque Technologique BBB
Montage juridique BBB
Evaluation implicite du projet BBB
Ajustement négatif lié au risque pays Non
Ajustements négatifs lié au cas de force majeure Non
Ajustement positif en cas de réhaussement Non
Notation du projet (Minimum des valeurs) BBB
STRUCTURER
55
Attente n°1 : Rigueur
Expertise des équipes, domaines de compétence : obligation de moyens Rédaction des méthodologies et des procédures d’élaboration et de révision des méthodologies Idem pour l’affichage des critères de pondération de la note pour chaque catégorie d’instruments
Attente n°2 : Comparabilité
Attente n°3 : Stabilité
Lutte contre les aberrations d’un millésime à l’autre Obligation de réviser périodiquement les méthodologies
Attente n°4 : Label
Back Testing reposant sur l’obligation de publier les méthodes applicables aux Matrices de transition Publicité sur les bases de données statistiques en réponse à l’obligation d’étalonnage
STRUCTURER
56
Outil « Ring fencing »
Création de structure ad hoc ou « single purpose vehicule »
Domiciliation de l’actif dans la SAH
Administration séparée de l’actif
Version française : « Fiducie sûreté »
Loi du 19 février 2007 + ordonnances 2008
« propriété cédée à titre de garantie »
Constituant – Fiduciaire - Bénéficiaire
STRUCTURER
57
Loi bancaire
Loi sur le monopole du crédit
Lois sur les FCC et sur les Fonds de Titrisation.
Alternatives pour transformer des crédits bancaires en instruments de marché
Utilité du « ring fencing » :
Risque de requalification d’un vehicule « ring fenced » en cas de jugement de redressement judicaire
Conflits juridiques si non respect des obligations contractuelles d’un business plan
Covenants techniques
Covenants juridiques
STRUCTURER
58
Domaines Flux Court Terme Moyen Terme
Chèques X
Virements X
Virements de trésorerie X
Transfert X
LCR domiciliation / décaissement X
Découvert en compte courant X
Escompte Dailly sans recours X
Escomptes de prêts et de crédit X
Financement Import CT X
Financement Export CT X
Prêts de Trésorerie X X
Equipement X X
Crédit Découvert Promoteur X X
Crédit financier international X X
Crédit financier international export X X
Crédit acheteur Coface X
Crédit acheteur autres X X
Crédit bail mobilier X X
Prefinancement export MLT X
Préfinancement d'acomptes avions X
Crédit export mismatch avions X
Crédit Conventionné T/C X
Ligne de Trésorerie Confirmée X
Crédit bail immobilier X
Prêt Participatif X
INGÉNIERIE FINANCIÈRE
STRUCTURER
59
DOMAINES COMMERCE COURANT BUSINESS "B TO B" MARCHE
CREDOCS X
CREDOCS IMMPORT X
CREDOCS IMPORT STAND BY X
CREDOCS EXPORT CONFIRMATION X
CREDOCS EXPORT CONFIRMATION SBLC X
PARTICIPATION SILENTIEUSE X
GARANTIE DE PAIEMENT X
CAUTION IMMOBILIERE X
CAUTION DE BONNE FIN X
GARANTIE TRESOR PUBLIC X
CAUTION DOUANIERE X
CAUTION FISCALE X
CAUTION DE RESTITUTION D'ACOMPTE X
GARANTIE LIEE RATING X
FUEL HEDGING X X
LIGNE DE SUBSTITUTION PROGRAMME DE BT X X
PARTICIPATION EN RISQUE X X
ENGAGEMENT D'UNDERWRITING X X
SWAP DE TAUX X
SWAP DE CHANGE X
CAP X
FLOOR X
DERIVES DE TAUX X
DERIVES DE CREDIT X
INGÉNIERIE FINANCIÈRE
STRUCTURER
60
Engagements de faire…
– Covenants techniques • « performing obligations » de l’exploitant
• clauses de spécifications et délais constructeur
• clauses d’approvisionnement et d’enlèvement
– Covenants financiers • obligation de résultat
• abondement si dérive des valeurs de marché
Engagements de ne pas faire …
– Clauses d’actionnariat
– Clauses de « negative pledge »
– Clauses d’interdiction d’endettement
Engagements de surveiller…
– Trustee des garanties
– Agent des financements • Waivers et Commissions sur waivers
Banques
Swaps
Facilités
Covenants Techniques
Covenants Financiers
Garanties
Tiers
SPV Emprunteuse
Sponsor
Actifs
INGÉNIERIE FINANCIÈRE
STRUCTURER
EMPRUNTER PRETER ANALYSER STRUCTURER DISTRIBUER VENDRE PILOTER
GESTION BANCAIRE ETAPE N°5 :
Séance du 10 Mars 2015
62
ILLUSTRATIONS
DISTRIBUER
63
DISTRIBUER
ILLUSTRATIONS
64
Exemple d’un financement d’actif de transport
Objet du Financement:
• Dette calquée sur la valeur de l’actif
• Dette calquée sur cash flows
Aéronautique civile
Airbus avec Coface, Hermes, ECGD
Equipements de transport maritime
Vraquiers + Porte Conteneurs + Conteneurs
Tankers et Assistance Offshore
Ferrys, Navires de croisière
Equipements de transports ferroviaires
Trams-Trains
DISTRIBUER
CRITERE N°1 : QUALIFICATION
65
Exemple d’un Financement d’Acquisition
Rapport de force :
• Orientation « majoritaires »
• Dette profilée sur dividendes Cible
DISTRIBUER
CRITERE N°1 : QUALIFICATION
66
Contrats • Profil de l’instrument de financement • Mode d’activation des facilités liées à l’instrument de financement • Clauses du contrat, juridiques, techniques et financières
Intention des parties
• Emprunteur • Preneur de risque, souscripteur, investisseurs • Agents (agent de calcul, agent de garanties, agent de documentation)
Clauses • Clause de «certain funds», clause de «best efforts», «MAC» Clauses, • Clauses de prix, de « fall away » • Inter Creditors agreements
CRITERE N°2 : MODALITÉS
DISTRIBUER
67
ACTIF FINANCEMENT ACTIF FINANCEMENT FINANCEMENT
ENTREPRISE FIDUCIAIRE BENEFICIAIRE
Transfert de propriété
Mise à disposition des biens
Contrat
CRITERE N°3 : JURIDIQUE
DISTRIBUER
68
Se mettre à la place du souscripteur du risque
Risque au-delà du risque de crédit, par exemple :
Crédit transformée en actions à émettre par le débiteur Conflit d’intérêt à prévenir / dépister
CAPITAL DE E CAPITAL DE E
DETTE DE B DETTE POUR E CAPITAL DE E DETTEDE B
DETTE POUR F
ENTREPRISE E BANQUE B FIDUCIAIRE F
Contrat
Sécuriser la propriété d’un portefeuille de créances : titrisation
Techniques de refinancement type « Dailly » + FCT - Fonds commun de titrisation - Techniques de repackaging de financements structurés en produits structurés : ex. CMBS
CRITERE N°4 : PRENEUR DE RISQUE
DISTRIBUER
69
X X Actionnaire Action CN
Dette 1 Dette 2
Crédit 1
Crédit 2
Investisseur du FPSO Chantiers Navals Actionnaire du Chantier
Banque
La banque du projet était aussi la banque de l’actionnaire du chantier naval en charge de la construction ! Sauf en rêve ou en période de crise, les structures bien rémunérées sont susceptibles de faire l’objet d’arbitrages et de concessions Les arbitrages se font souvent en même si d’autres parties sont concernées (par ex autres banquiers au tour de table ou assureurs) Ici crédit bilatéral, donc plus flexible pour une demande d’amendement
Illustration d’un conflit d’intérêt
DISTRIBUER
70
Origination Structuration Distribution
Analyse du besoin Rôle du CRM
Analyses Sectorielles Financières Juridiques Modélisation Evaluation Risque Rrating
Marketing Valorisation Pricing
Analyse du besoin Rôle du « Sales Product »
MODE OPERATOIRE
DISTRIBUER
Autres Instruments
De dette
Finance Structurée
Ex: Financements
d’acquisition LBO
71 71
Financements Structurés
Dérivés de crédit
Investisseurs
Ex: Financement de
projet
Solutions bancaires
Rating Rating
GISEMENT DE CRÉDITS À DISTRIBUER
DISTRIBUER
Financements de
marché
72
Fin
an
cem
ent
Sou
s jacen
t
écon
om
iqu
e
Montage
Ris
qu
e ré
sid
uel
Rép
art
itio
n d
u
risq
ue
RATING
FILTRATION DU RISQUE
DISTRIBUER
73
Services liés
Calibrage du financement => Voir Slides précédents Etude du pricing => Voir Slide précédent + travail de « Market sounding » Etude du
risque => Qualité de l’Analyse Marketing amont => Travail de recueil des expressions d’intérêt d’investisseurs Mémorandum of Information => Qualité rédactionnelle Pitchs + Roadshow => Pricing + Placement + (sur) Souscription
Rôles et rémunération MLA Boorkrunner Joint MLA Participating
Marge d'intérêt X X X
Commissions d'engagement X X X
Commissions d'underwriting X X
Commissions de service X
UTILITÉ ET LIMITES DES SERVICES LIES À LA PRISE DE RISQUE
DISTRIBUER
EMPRUNTER PRETER ANALYSER STRUCTURER DISTRIBUER VENDRE PILOTER
GESTION BANCAIRE ETAPE N°6 :
Séances des 17 et 24 Mars 2015
75
DÉCOMPOSER LE RISQUE POUR L’ÉCOULER AU JUSTE PRIX
VENDRE LE RISQUE
76
Information comptable Techniques de valorisation Dépistage des « passifs latents », « options cachées » et « vices cachés ».
Information fournie par le cash flow
EBE, DAFIC, Endettement / EBITDA, Endettement / Cash Flow Disponible, ICR Besoins de capitaux totaux, ROCE
Conjuguer au futur antérieur et au futur
Expertise du business plan de l’emprunteur et traductionen modèle de prévisions financières Stress tests, crash tests, adéquation de l’échéancier de la dette
ARGUMENTER LE PRIX DU RISQUE
VENDRE LE RISQUE
77
VENDRE LE RISQUE
ILLUSTRATION
Démonstration sur un modèle de prévision financière Cas Gamma
78
FORMALISER LE RATING DU RISQUE
VENDRE LE RISQUE
79
En s'aidant de :
- Graphique des spreads
- Tableaux ci-dessous
Proposer une estimation de prix pour la dette
Contrepartie Entreprise
Entreprise ayant fait l'objet de CDS ? Oui
Rating Entreprise sur émision de subordonnées BB-
Date de syndication février '08
Dette à syndiquer 5 ans
Profil de remboursement Bullet
Rang de seniorité Senior
Garantie / Non garantie Garantie
Qualité de la garantie Bonne
TABLE DE DEFAUT D’AGENCE DE NOTATION ET PRIME DE RISQUE
VENDRE LE RISQUE
80
Contrepartie Entreprise
Entreprise ayant fait l'objet de CDS ? Oui
Rating Entreprise sur émision de subordonnées BB-
Date de syndication février '08
Dette à syndiquer 5 ans
Profil de remboursement Bullet
Rang de seniorité Senior
Garantie / Non garantie Garantie
Qualité de la garantie Bonne
février '08
BB- 4% 3% BB+
CDS "Low Secured"
Dette "Senior"
Garantie "Excellente" => "High Recovery" => + 3 "notches"
VENDRE LE RISQUE
Exemple
TABLE DE DEFAUT D’AGENCE DE NOTATION ET PRIME DE RISQUE
VENDRE LE RISQUE
EVALUATION DU RISQUE ET PRIX
PD X LGD = EL = PRIME DE RISQUE, 1ER ÉLÉMENT DE FACTURATION
UL = ALEA (« ÉCART TYPE ») DE L’EL, 2ÈME ÉLÉMENT DE FACTURATION
COÛT DU REFINANCEMENT, 3ÈME ÉLÉMENT DE FACTURATION
COÛT DE GESTION DE LA BANQUE, 4ÈME ÉLÉMENT DE FACTURATION
ALÉA SUR LES CONDITIONS DE MARCHÉ, 5ÈME ÉLÉMENT DE FACTURATION
82
Enoncé :
Votre banque a consenti un crédit de 75 M€ et il reste une durée de 5 ans et remboursement en une
seule fois dans 5 ans jour pour jour. La rémunération est égale au taux de l’Euribor 3 mois (1%)
augmentée d’une marge (ou « spread ») de 3%.
Après discussion avec la direction des risques et avec la direction des études économiques de votre
banque, vous découvrez que le multiple de 3x l’EBE est le maximum de dette que vous auriez du
accepter compte tenu du secteur (« habillement »).
Or l’excédent brut d’exploitation dégagé par votre emprunteur au cours de l’année écoulée n’est que
de 18M€.
1. Quelle est la (nouvelle) juste valeur de ce crédit et comment cela va s’impacter ? (Important :
dans l’exercice on retiendra que les investisseurs exigent un rendement de 10% sur leurs
fonds propres)
2. Pourquoi la réponse à la question 1 donne-t-elle un premier éclairage sur le « (re)
dimensionnement des fonds propres » ?
EXERCICE
VENDRE LE RISQUE
La banque X accepte le 5 mars 2013 de souscrire (« underwriter ») à hauteur de 100 M€ à
une syndication de crédit. Sa direction financière l’oblige à rétrocéder à d’autres banques
60M€. Elle ne gardera donc que 40M€. Le crédit est remboursable en une fois à la 10ème
année et le taux fixe est de 3%. La banque X a été rétribuée pour le service de cette
souscription (« underwriting ») par une commission de 2% (de 100M€) versée en une seule
fois le 1er janvier 2012.
Si la syndication est un succès et si dès le 5 mars 2013 les 60M€ à rétrocéder aux autres
banques l’ont bien été, quelle rémunération effective la banque X obtiendra-t-elle sur son
risque de 40M€ (on supposera que son coût de refinancement égal à 0). Faire un diagramme
de flux
Si la banque X découvre au contraire que la syndication est un échec total, quel rabais peut-
elle accepter sur la vente dès le 5 mars 2013 des 60M€ qu’elle a en trop si elle veut au moins
récupérer la rémunération de 3% sur les 40M€ qu’elle garde dans son bilan? Quel sera
l’impact sur les comptes de la banque X si ce rabais ne suffit pas?
EXERCICE
VENDRE LE RISQUE
EMPRUNTER PRETER ANALYSER STRUCTURER DISTRIBUER VENDRE PILOTER
GESTION BANCAIRE ETAPE N°7 :
Séances du 31 Mars 2015
EXERCICE
PILOTER
Initiation à la corrélation en matière de portefeuille de crédits.
Soit un portefeuille de 2 crédits, un crédit n°1 portant sur 200 et un crédit n°2 portant sur 100, sachant que :
La probabilité de seule défaillance à un an du crédit n°1 est égale à 13,1%
La probabilité seule défaillance à un an du crédit n°2 est égale à 5,2%
La probabilité d’une défaillance simultanée à un an du crédit n°1 et du crédit n°2 est égale à 1%.
Pour simplifier les calculs, on retiendra :
un taux actuariel des flux égal à 0%
un taux de récupération des crédits égal à 50% du montant de ces crédits en cas de défaillance.
On construit un véhicule de refinancement de ce portefeuille, véhicule dont le bilan simplifié est schématisé ci après :
Exprimer l’espérance de valeur de la tranche Senior, de la tranche Mezzanine et de la tranche Junior de refinancement de ce portefeuille.
Mezzanine 60Junior 20
Crédit 1
Crédit 2 100
200220Se
nior
86
UNDERWRITING
FINAL TAKE
SYNDICATION
Bank loan departments
Fonds souverains
Fonds de Crédit
Cies d’assurance
Hedge funds
Bank trading books
Loan portfolios
Optimisation Portefeuille Optimisation liquidité +
PLAN B
PILOTER
PARCOURS DE L’ARRANGEMENT « EX ANTE »
87
Fonds souverains
Fonds de Crédit
Cies d’assurance
Hedge funds
Aspect Echéancier
Aspect Liquidité
X
X
X
X X
Aspect Risque Relatif
X
X
X
X
PILOTER
PARCOURS DE L’ARRANGEMENT « EX ANTE »
88
CREDITS BANCAIRES
CREDITS BANCAIRE
S
PARTS DE FCC
FCC
1 2
BANQUE
PARTS DE FCC
INVESTISSEUR
PILOTER
PARCOURS DE L’ARRANGEMENT « EX POST »
89
PILOTER
PARCOURS DE L’ARRANGEMENT « EX POST » - ILLUSTRATION
90
Initiation à la corrélation en matière de portefeuille de crédits.
Soit un portefeuille de 3 crédits de :
Même montant égal à 100€ ;
Même probabilité de défaut égale à 10% pour les 5 ans à venir ;
Même taux de récupération égal à 40% du montant d’un crédit si celui-ci est en défaut de paiement.
3 vendeurs de protection contre la défaillance de crédit proposent leur service :
Le 1er propose de servir une indemnité égale à 60€ si survenance d’un 1er défaut à un moment ou à un autre pendant les 5 ans à venir ;
Le 2ème propose de servir une indemnité égale à 60€ si survenance d’un 2ème défaut à un moment ou à un autre pendant les 5 ans à venir ;
Le 3ème propose de servir une indemnité égale à 60€ si survenance d’un 3ème défaut à un moment ou à un autre pendant les 5 ans à venir.
Quelle est la valeur de cette protection pour celui qui l’achète selon que :
Les 3 crédits se comportent de façon totalement indépendante du point de vue du défaut, c'est-à-dire que si l’un fait défaut, l’événement est sans incidence aucune sur les 2 autres crédits, soit la représentation d’une corrélation égale à 0% ;
Les 3 crédits sont totalement corrélés entre eux du point de vue du défaut, c'est-à-dire que si l’un fait défaut à un moment ou à un autre pendant les 5 ans à venir, les autres connaitront eux aussi un défaut à un moment ou à un autre pendant les 5 ans à venir, soit la représentation d’une corrélation égale à 100%.
PILOTER
PARCOURS DE L’ARRANGEMENT « EX POST » - EXERCICE DE SENSIBILISATION
91
COUPLE RENTABILITE-RISQUE
Rentabilité = moyenne rendements engagements pondérés
Risque = moins que l’addition des risques unitaires
CAPITAL MARKET LINE => Relation entre rentabilité d’un portefeuille et son risque MEDAF ou modèle d’équilibre actifs financiers => Taux sans risque + b x Prime de risque APT ou Arbitrage Pricing Theory => Modèle « multi factoriel»
PILOTER
PARCOURS DE L’ARRANGEMENT « EX POST » - EXERCICE DE SENSIBILISATION
92
Exercice d’optimisation du couple « risque rentabilité » d’un portefeuille d’actifs
Soit un portefeuille composé d’un actif i et d’un actif j dans les mêmes proportions.
Le rendement de l’actif i et le rendement de l’actif j sont variables selon les situations économiques.
On n’envisage que 3 situations économiques possibles :
1. La première situation présente une probabilité d’occurrence de 30%
2. La deuxième situation présente une probabilité d’occurrence de 40%
3. La troisième situation présente une probabilité d’occurrence de 30%
On notera que l’addition des probabilités d’occurrence est égale à 100%
Le tableau ci-dessous indique les rendements produits en même temps par l’actif i et par l’actif j selon
la situation qui se présente. Par exemple, si nous nous trouvons dans la situation économique 1, l’actif
i produira un rendement de 10 quand l’actif j produira un rendement (négatif) de -3.
PILOTER
SENSIBILISATION À L’ARRANGEMENT « EX POST » D’UN PORTEFEUILLE D’ACTIFS
93
actif i actif j actif i actif jSituation Probabilité
d'occurrenc
e
Rendement
actif i
Proportion
actif i
Rendement
actif j
Proportion
actif j
(ri - rmi) (ri - rmi)^2 (rj - rmj) (rj - rmi)^2 (ri-rmi) x (rj-
rmj)
(ri-rmi) x (rj-
rmj) x
probabilité
1 30% 10,00 3,00 - 6,50 42,25 -720,0% 51,84 46,80 - 14,04 -
2 40% 5,00 6,00 1,50 2,25 180,0% 3,24 2,70 1,08
3 30% 5,00 - 9,00 8,50 - 72,25 480,0% 23,04 40,80 - 12,24 -
Rdmt moyen, actif i , actif j 3,5 4,20
Variance, actif i , actif j 35,25 23,76 Covariance actif i , actif j 25,20 -
Ecart-type, actif i , actif j 5,94 4,87 Corrélation actif i , actif j 0,87 -
Variance portefeuille 2,15
Ecart type portefeuille 1,47
Rendement moyen portefeuille 3,85
50% 50%
PILOTER
SENSIBILISATION À L’ARRANGEMENT « EX POST » D’UN PORTEFEUILLE D’ACTIFS
94
%i rdt s
100% 3,5 5,94
90% 3,57 4,92
80% 3,64 3,94
70% 3,71 2,97
60% 3,78 2,1
50% 3,85 1,47
40% 3,92 1,45
30% 3,99 2,06
20% 4,06 2,92
10% 4,13 3,88
0% 4,2 4,87
PILOTER
SENSIBILISATION À L’ARRANGEMENT « EX POST » D’UN PORTEFEUILLE D’ACTIFS
=> objectif : optimum de composition pour "variance minimale" et la "rentabilité maximale"
=> moyen : modifier par itération les proportions de chaque actif
=> généralisation à "n" actifs
M = matrice des rentabilités moyennes de chaque actif i
V = matrice des variances-covariances entre actifs i et j
X = matrice des proportions des actifs i ou j dans le portefeuille
X' = transpose de la matrice X
Rentabilité moyenne du portefeuille = X' * M
Variance du portefeuille = X'*V*X
écart type du portefeuille +RACINE²(X'*V*X)
95
PILOTER
MATHÉMATIQUES
96
=> diversification = f{nombre de titres}
- variance du portefeuille = ∑ ∑ x i xj covar(ij)
- si xi ou xj supposés tous égaux à 1/n, variance du portefeuille = 1/n² ∑ ∑ covar(ij)
- variance du portefeuille = 1/n² ∑ var(i,i) + 1/n² ∑ Covar(i,j)
Si n très élevé, le premier terme temps vers 0
Sur le 2ème terme, si :
- on compte n² {variances / covariances}
- les variances étant au nombre de n
- les covariances sont donc au nombre de (n² - n)
- soit 1/n² * (n² - n) x Covar Moyenne (i,j)
- soit encore : Covar moyenne - 1/n * Covar moyenne
Donc, si n très élevé, variance portefeille tend --> covariance moyenne actifs
PILOTER
MATHÉMATIQUES
97
Actifs Spread Montant prix mars prix sept prix dec Maturité Vintage
1 1,92% 2 000 000,00 87,13 91,45 85 13/12/2014 oct-06
2 2,28% 2 000 000,00 87,13 91,45 71,5 13/12/2015 oct-06
3 2,25% 1 500 000,00 86 68 71,5 30/03/2014 mars-07
4 2,50% 1 500 000,00 86 93 92 30/03/2015 mars-07
5 2,25% 2 500 000,00 95,25 91 92 03/11/2014 mars-07
6 2,38% 2 500 000,00 95,25 88,5 91,45 03/11/2015 mars-07
7 2,50% 2 500 000,00 91,45 96,75 91,45 12/09/2014 oct-06
8 3,00% 2 500 000,00 91,45 95,25 68 12/09/2015 oct-06
9 2,25% 4 000 000,00 68 92 93 14/03/2015 mai-07
10 3 000 000,00 93 85 91
11 2,00% 5 000 000,00 91 85 86 17/11/2013 nov-06
12 2,25% 4 000 000,00 88,5 71,5 86 04/12/2013 nov-06
13 3,25% 4 000 000,00 96,75 71,5 95,25 20/12/2014 dec 07
14 2,38% 2 000 000,00 95,25 92 91,45 03/11/2015 mars-07
15 1,95% 5 000 000,00 92 92 68 08/06/2013 juin-05
16 1,88% 2 500 000,00 85 86 93 01/12/2013 oct-05
17 2,13% 2 500 000,00 85 86 91 01/12/2014 oct-05
18 2,00% 2 000 000,00 71,5 95,25 71,5 08/03/2015 juin-07
19 2,50% 2 000 000,00 71,5 95,25 92 08/03/2016 juin-07
20 2,45% 2 500 000,00 92 91,45 92 26/05/2013 juil-05
21 3,20% 2 500 000,00 92 91,45 86 26/05/2014 juil-05
Enoncé
Un portefeuille se compose des 4 prêts entourés en rouge à hauteur du nominal de ces actifs (ex 2M€ pour l’actif 1). Le montant nominal du portefeuille est donc de 7 M€; Ces prêts sont cotés sur le marché. Le tableau fait figurer les cotations de mars, septembre, décembre On suppose que ces cotations signalent un défaut à l’échéance (« stressed/distressede) On suppose que ces cotations reflètent l’espérance de récupération du défaut. On suppose aussi que les valeurs des cotations de mars, septembre et décembre ont 1 probabilité d’1/3
Questions:
Espérance de rendement moyen du portefeuille entouré en rouge ? Quid du risque ? Quid du risque si changement des proportions ?
EXERCICE
PILOTER
98
Actifs Spread Montant sit1. sit.2 sit.3 Maturité
(1) 1,92% 2 000 000,0 87,1 91,5 85,0 2014
(2) 2,28% 2 000 000,0 87,1 91,5 71,5 2015
(3) 2,25% 1 500 000,0 86,0 68,0 71,5 2014
(4) 2,50% 1 500 000,0 86,0 93,0 92,0 2015
7 000 000,00
Actifs Rdt sit1. Rdt sit2. Rdt sit3. rendt moyen
(1) -1,37% -0,21% -1,94% -1,17%
(2) -0,32% 0,60% -3,88% -1,20%
(3) -1,32% -6,58% -5,49% -4,46%
(4) -0,32% 1,13% 0,93% 0,58%
Matrice des rendements à échéance
Matrice des écarts entre rendements à échéance et rendements moyens
Situations Pbabilité. r(1)-rm(1) r(2)-rm(2) r(3)-rm(3) r(4)-rm(4)
sit1. 33% -0,20% 0,88% 3,14% -0,90%
sit2. 33% 0,96% 1,80% -2,12% 0,55%
sit3. 33% -0,77% -2,68% -1,03% 0,35%
MISE EN EVIDENCE DES MATRICES DES RENDEMENTS à ECHEANCE
PILOTER
99
-1,18%
-1,20%
-4,46%
0,58%M =
Ve
cte
ur
re
nta
bil
ité
s
Vecteur des rentabilités moyennes des prêts (1), (2), (3), (4)
28,6%
28,6%
21,4%
21,4%X =
Ve
cte
ur
pro
po
rtio
ns
Vecteur de proportions des prêts (1), (2), (3), (4) = X (X’ = Transpose {X})
0,008% 0,012% -0,0065% 0,002%
0,012% 0,056% 0,006% -0,002%
-0,0065% 0,0057% 0,077% -0,0145%
0,002% -0,002% -0,0145% 0,006%
V= Matrice des variances-covariances
Rentabilité du portefeuille : X'*M -1,51%
Variance du portefeuille : X'*V*X 0,009%
Ecart-type 0,97%
APPLICATION DE LA FORMULE MATRICIELLE
PILOTER
100
SIMULATION EN VUE D’UNE COMBINAISON « OPTIMALE »
ALTERNATIVES À EXAMINER: 1ST TO DEFAULT 2ND TO DEFAULT 3ND TO DEFAULT D’UN CDS COMPLEXE SUR CES 4 ACTIF
Proportion Cas de base Simul1 Simul2 Simul3 Simul4 Simul5
- (1) 28,6% 10,0% 20,0% 30,0% 40,0% 80,0%
- (2) 28,6% 20,0% 30,0% 10,0% 40,0% 0,0%
- (3) 21,4% 30,0% 10,0% 20,0% 20,0% 0,0%
- (4) 21,4% 40,0% 40,0% 40,0% 0,0% 20,0%
Ecart type 0,97% 0,85% 0,84% 0,58% 1,30% 0,76%
Rendt. -1,51% -1,47% -0,81% -1,14% -1,85% -0,83%
PILOTER
EMPRUNTER PRETER ANALYSER STRUCTURER DISTRIBUER VENDRE PILOTER
GESTION BANCAIRE
Synthèse
Séance du 14 Avril 2015
102
Profitabilité, résultat de la combinaison : 1. Du coût de la ressource empruntée par la banque (« Emprunter ») 2. Des conditions de rémunération des engagements prix (« Prêter ») 3. Du coût du risque déterminé par la prévention des engagements (« Analyser ») 4. D’une mise en œuvre optimisée des moyens mis en œuvre (« Structurer ») 5. D’une bonne distribution des risques auprès des partenaires (« Distribuer ») 6. De l’efficience des forces de vente de produits annexes au risques (« Vendre ») 7. De l’aptitude à gérer « en book » le bilan de la banque (« Piloter »)
L’enjeu est en effet : 1. De maximiser la marge sur opération pour mieux absorber les charges (« Coefficient d’exploitation) 2. D’homogénéiser les risque pour mieux en tarifer l’impact statistique (« Coût du risque ») 3. D’optimiser la position des actionnaires de la banque en maximisant le couple « Risk Return »)
ISOLER LES FACTEURS CLÉS DE SUCCÈS DE LA GESTION BANCAIRE
PILOTER
103
Propriétés du Risque : 1. Le risque qui se voit n’est pas un risque 2. Le risque qui ne se voit pas est un risque 3. D’où nécessité d’être imaginatif et de voir ce qui ne se voit pas 4. Mais l’imagination est parfois mauvaise conseillère 5. D’où l’utilité des modèles logiques de représentation du risque qui servent de « béquille » 6. Le risque de modèle existe néanmoins ; attention au confort illusoire des équations mathématiques!
Bonnes pratiques pour « dompter » le risque : 1. Approche « épicerie » / inventaire risques de contrepartie, risques pays, risques industriels, risques
de taux, risques de change, risques de matières premières, risques opérationnels, juridiques.. 2. Approche ‘’WHAT IF = WYSIWYG = CRASH TEST’’ pour débusquer et « verbaliser » les sinistres 3. Approche « Unexpected Loss » ou comment chiffrer l’in(dé)chiffrable « salaire de la peur »…
ORGANISER LA COHABITATION AVEC LE RISQUE
PILOTER
104
Similitudes avec les stratégies « a et b » pour les investisseurs en actions Clé n°1 : prévention du risque 1. Requiert de l’acuité dans les prises d’engagement (stratégies a) Clé n°2 : arrangement du risque 1. Repose sur des techniques d’allocations d’actifs (stratégies b
2. Passe par une bonne distribution du risque (syndication, achats/ventes de couvertures, CDS)
Clé n°3 : diffraction du risque 1. Part du risque prise en charge par les actionnaires de la banque 2. Part du risque prise en charge par les prêteurs junior de la banque 3. Part du risque prise en charge par les prêteurs obligataires de la banque 4. Part du risque prise en charge par les déposants auprès de la banque
GÉRER LE RISQUE
PILOTER
105
Utilité n°1 : débusquer les « gisements d’outsourcing » 1. Emplois à « outsourcer »
2. Ressources à « outsourcer » Utilité n°2 : optimiser la diffraction du risque d’un bilan de banque via mécanismes de défaisance 1. Méthode Moodys 2. Méthode S&P / Fitch 3. Autres méthodes
GÉRER LE RISQUE – UTILITÉS DES MODÈLES DES AGENCES DE NOTATION
PILOTER
106
Portefeuille de 3 actifs non corrélés, chacun avec probabilité de perdre 3%
Représentation (très simplificatrice) d’approche de type Monte Carlo …
… limitée au 3ème tirage …. (Partie teintée là ou il y a défaut)
Scénarios Actif 1 Actif 2 Actif 3
Perte
Portef.
# 1 33%
# 2 0%
# 3 0%
# 4 0%
# 5 0%
# 6 67%
# 7 0%
# 8 67%
# 9 0%
# 10 0%
# 11 0%
# … 100%
# … 0%
# 87 0%
# 88 0%
# 89 0%
# … 0%
# 99 33%
# 100 0%
MODÈLE S&P - MONTE CARLO
PILOTER
107
Si la demande de l’investisseur est d’immuniser son investissement : Prévoir un coussin de 66% si on s’attend à perdre « pas plus » de 0,265% Prévoir un coussin de 33% si on s’attend à perdre « pas plus » de 8,733%
TERRAIN DE JEU POUR LA PROTECTION
A1 A2 A3 Probabilité
Perte
Portef.
A1 Pd = 3%
(1-Pd)=
97%
A1 Pd = 3%
(1-Pd)= 97%
A1 Pd = 3%
(1-Pd)= 97%
P
r
o
Proba
Cumulée d'
occurrence de perdre …
100% si A1, A2 et A3 = D 3% 3% 3% 0,003% …100,000%
97% x 3% x 3%
66% si 2 Ai parmi (A1, A2, A3) = D 3% x 97% x 3% 0,265% …+ de 66 %
3% x 3% x 97%
3% x 97% x 97%
33% si 1 Ai parmi (A1, A2, A3) = D 97% x 3% x 97% 8,733% …+ de 33 %
97% x 97% x 3%
… voir Slide suivant…
PILOTER
MODÈLE S&P - MONTE CARLO – 3 ACTIFS SEULEMENT
108
Évaluation de protection sur un portefeuille à un niveau de risque donne
Attente de perte de « pas plus de » 0,265 % ~ « Confort » de rating AA Attente de perte de « pas plus de » 8,733 % ~ « Confort » de rating BB
RATINGS NUMERIQUES
AAA 1
AA- 40
A- 180
BB+ 940
B+ 2720
Légende : B+ = 27% …
… de défaut probable à 5 ans
Vu dans Citi European Credit Outlook June 11
Attention à ne pas confondre attente de perte et « tolérance » à la perte !
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MODÈLE S&P - MONTE CARLO – ILLUSTRATION DES RÉSULTATS
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