Guide pratique des alternatives à l’hospitalisation traditionnelle

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Le praticien en anesthésie-réanimation, 2005, 9, 6 513

L U P O U R V O U S

Sous la direction de Catherine Spielvogel

Guide Pratique des Alternatives à l’hospitalisationtraditionnelleHospitalisation à domicile – Soins ambulatoires – Réseaux de soins

– Coopération interétablissements. Sous la direction de Jean-

Jacques Eledjam, Claude Fonquernie, Marc Raucoules-Aimé et

Eric Viel. Édition Weka, 249 rue de Crimée 75935 Paris cedex 19

— www.weka.fr). Paris février 2005.

Cet ouvrage, très complet, présenté sous forme de classeur,traite de toutes les questions relatives aux processus de déci-sion, de mise en œuvre et de suivi dans le cadre de l’HAD etde la médecine, l’anesthésie et la chirurgie ambulatoire. Ceguide présente également tout le cadre réglementaire quirégit ces activités. Dans le cadre de la chirurgie ambulatoirenotamment, sont présentés le contexte et les enjeux, puisl’organisation et le fonctionnement. On trouve ainsi tous lesaspects juridiques réglementaires qui définissent la responsa-bilité médicale mais aussi les aspects architecturaux, lesschémas organisationnels, un descriptif du rôle de chacundes acteurs, un descriptif des outils permettant d’évaluerl’activité et la qualité des soins. Chacun des chapitres pré-sente en introduction les textes sur lesquels s’appuient lespratiques et leur organisation, et expose de façon claire lesconséquences pour la pratique clinique. Cet ouvrage, rédigépar des professionnels de santé (médecins, directeurs d’hôpi-taux, économistes et gestionnaires) s’adresse à tous eux quisont impliqués dans la gestion et l’organisation des soinsambulatoires dont il est inutile de rappeler le développementen alternative à l’hospitalisation classique. Il constituera pro-bablement le livre de chevet de tous ceux qui ont projet demettre sur pied et d’organiser ce type d’activité en relationavec leur structure de soins.

Francis BONNET

Hôpital Tenon, Paris.

Soins d’UrgenceJean-François Cavellat, Jean-Luc Chassevent, Pierre-Jean Lecointre.Paris, Masson 2005.Cet ouvrage pratique en format « poche » et donc adapté aucontexte de ses lecteurs potentiels, présente un rappel desmécanismes des principales défaillances (cardiorespiratoires)vitales et une démarche analytique diagnostique et théra-peutique. Il est basé sur des cas cliniques illustrant le rôle

des différents acteurs de soins et l’articulation de leurs inter-ventions. Il propose également de très nombreux schémaset séquences photographiques illustrant la pratique desgestes de secourisme et, à ce titre, il s’adresse avant toutaux personnels soignants travaillant dans les servicesd’urgences, les SAMU et les SMUR. Il peut être égalementconsulté par tous les médecins inscrits en DESC de méde-cine d’urgence et contribuer à leur formation.

Murielle FartoukHôpital Tenon, Paris.

L’analgésie après amygdalectomie : une version anglaise très discutableAn evaluation of pain and postoperative nauseaand vomiting following the introduction of gui-delines for tonsillectomy.

MC White, JA Nolan. Pediatr Anesth 2005;15:683-8.L’amygdalectomie est une des chirurgies lesplus fréquentes en pédiatrie. La douleurpostopératoire est souvent intense et prolon-gée, justifiant l’administration de morphine.Partant du constat que ce traitement s’accom-pagnait d’une incidence élevée de nausées et

vomissements nécessitant l’administration d’antiémétiques,les auteurs ont développé un protocole anesthésique et anal-gésique éliminant la morphine, qu’ils ont évaluée de manièreprospective. Ce protocole comporte une prémédication parparacétamol (20 mg/kg PO), une induction intraveineuseou par inhalation et une intubation trachéale, un entretienavec de l’isoflurane, du O2 et N2O, du fentanyl (1-2

μg/kgIV) et du diclofénac (1-2 mg/kg par voie rectale) aprèsl’induction anesthésique. Les apports hydroélectrolytiquessont standardisés (10 ml/kg de soluté isotonique). Unerecommandation stricte interdit l’usage de morphine, ainsique l’administration prophylactique d’antiémétiques. L’anal-gésie postopératoire associe paracétamol (15 mg/kg POtoutes les 4 heures systématiquement), ibuprofène (5 mg/kgPO à la demande), et phosphate de codéine (1 mg/kg PO àla demande). En cas de vomissements, des antiémétiquessont prévus. Avant l’introduction de ces recommandations,65 % des patients recevaient des antiémétiques à titre pro-phylactique (22 patients sur 30) et 41 % avaient besoind’une analgésie supplémentaire au réveil (14/30). Aprèsmise en place du protocole, 16 % des patients (6/37) ont eubesoin d’une analgésie complémentaire en SSPI et seuls