Invention et développement de la photo Les artistes sont libérés de la nécessité de «...

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Invention et développement de la photo

Les artistes sont libérés de la nécessité de « reproduire » le réel.

Les artistes sont contraints d’ouvrir de nouvelles voies de création.

Donner la priorité à la sensation sur la réalité.

Turner, les origines de l’abstraction:

Bouleversements techniques et scientifiques

Bouleversements historiques et sociaux (la grande guerre 14-18, la révolution Russe, les mouvements ouvriers…)

« Je fus ébloui par une culasse de 75 ouverte au soleil . Elle m’en a plus appris pour mon évolution plastique que tous les musées du monde ».

Beauté de la machine, de la mécanique et des formes géométriques réalisées dans l’industrie.

La nuit d’avril 1915   Le ciel est étoilé par les obus des Boches La forêt merveilleuse où je vis donne un bal La mitrailleuse joue un air à triples croches

Cœur obus éclaté tu sifflais ta romance Et tes mille soleils ont vidé les caissons  Que les dieux de mes yeux remplissent en silence Les obus miaulaient un amour à mourir Un amour qui se meurt est plus doux que les autres Ton souffle nage au fleuve où le sang va tarir

« La couleur entre en vibration selon son voisinage, sa superficie, son rapport avec les autres couleurs ».

Ces rapports vibratoires organisent la mobilité de l’œil à la surface de la toile

Libérer l’art du poids inutile de l’objet Ne pas soumettre l’œuvre à la seule

restitution des apparences Le suprématisme est l’expression d’un

mouvement universel intuitif de forces énergétiques

L’énergie universelle vise l’économie, la révolution n’est rien d’autre qu’une nouvelle énergie économique

Découvre l’abstraction en voyant une de ses toiles posée à l’envers:

« une extraordinaire beauté embrasée d’un rayonnement intérieur ».

« Un beau rouge doit sonner comme un clairon »

« Point, ligne, plan », grammaire formelle d’un alphabet de signes géométriques élémentaires qui permettent d’« Ecrire un pur conte pictural » 1926

Supprimer les différences entre beaux arts et arts appliqués

Relier art et industrie La synthèse entre les différentes

disciplines libère l’art de l’individualisme pour tendre vers l’universel

C’est dans sa relation à l’architecture que la peinture prend son sens en tant qu’invention créatrice.

Réaliser la synthèse entre industrie/arts/artisanat

Réaliser harmonie entre esthétique et technique

Mies Van Der Rohe « less is more », aller vers un environnement minimaliste (building de verre et acier)

Le MODULOR: établir les dimensions d'un bâtiment en

fonction de la morphologie humaine en utilisant le nombre d'or.

Le nombre d'or est la proportion, définie initialement en géométrie, comme l'unique rapport entre deux longueurs telles que le rapport de la somme des deux longueurs (a+b) sur la plus grande (a) soit égal à celui de la plus grande (a) sur la plus petite (b) c'est-à-dire lorsque (a+b)/a = a/b.

Il existe des cristaux dont les atomes s'organisent selon un schéma pentagonal. Les proportions entre les côtés et les diagonales du pentagone font intervenir le nombre d'or

En biologie, l'ordonnancement des écailles d'une pomme de pin ou de l'écorce d'un ananas induit des spirales ordonnées par des nombres entiers, souvent associés au nombre d'or.

On observe 8 spirales, chacune formée de 13 écailles dans un sens et 13 spirales formées de 8 écailles dans l'autre sens. Les proportions de ces spirales ne sont pas très éloignées de celles d'une spirale d'or.

Le compositeur Iannis Xenakis utilise les propriétés mathématiques du nombre d’or pour certaines compositions.

« Dénaturaliser, c’est abstraire, dénaturaliser c’est approfondir »

L’abstraction se construit par étapes et stylisations successives.

L’objet est analysé, décomposé en plans, lignes, couleurs.

L’espace pictural est fondé sur de purs rythmes déterminant des rapports de proportion fondés sur la relation entre horizontal et vertical.

« L’émotion du beau est cosmique et universelle »

Platon et le monde idéal des idées

« L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible »

Un monde de signes fragiles et instables

Des souvenirs d’un monde concret

Les figures du Ballet triadique d'Oscar Schlemmer ouvrent cette parade, sur la musique pour orgue mécanique composée par Paul Hindemith lors de la première au festival de Donaueschingen, le 5 juillet 1926 et sur des extraits de la musique pour percussion composée par Hermann Scherchen en 1927. Au cœur de cette Gesamtkunstwerk réalisant le triple accord entre danse, costume et musique, et symbolisant la triade corps, âme, esprit, l'homme « sur scène devient événement », selon ce créateur polymorphe, peintre, sculpteur, chorégraphe, musicien, danseur, compositeur entré au Bauhaus en 1921, comme « Maître de Forme » et qui, par la fulgurance de sa pensée transversale, contribua au stimulant décloisonnement des champs artistiques.