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Revue catholique gratuite...
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CARNET DE VOYAGE
DOSSIER Communiquersans violence PAGE 10
SOCIÉTÉLa phobie scolaire
PAGE 4
24 HEURES À MADRID
Au cœur des JMJ PAGE 21
l1visible.com MENSUEL GRATUIT CATHOLIQUE N° 18 SEPTEMBRE 2011
INTERVIEW PAGE 6
Harry Roselmack
N e p a s j
e t e r s u r l a v o i e p u b l i q u e . « V o u s a v e z r e ç u g r a t u i t e m e
n t , d o n n e z g r a t u i t e m e n t . » ( M t 1 0 , 8 )
R E T R O U V E Z - N O U S S U R L E S I T E w w w . l 1 v i s i b l e . c o m
PAGE 16
CARNET DE VOYAGECARNET DE VOYAGELalibela en Éthiopie
“L’humain, c’estce qui m’intéresse ”“L’humain, c’estce qui m’intéresse ”
A C T U A L I T É - S P I R I T U A L I T É - P S Y C H O L O G I E - C U L T U R E
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Cowmonks. Les santiags ou les sandales : pourquoichoisir ? Dans l’Assumption Abbey , aux États-Unisles bénédictins ont su allier les deux depuis 1893.Les moines-cowboys élèvent en effet plus de 260Black Angus , une race de bovins, dans leur abbaye-ranch située à Richardton, dans le Dakota du NordHélas, le seul moine encore capable de prendre encharge le troupeau, Frère Placid Gross, a aujourd’hui76 ans et devra bientôt raccrocher ses bottes. L’ab-
baye doit donc renoncer à son bétail… à moins qu’unpieux cowboy ne se présente prochainement ! Desintéressés ?Source : Americatho.org
L e football peut redonnerde l’espoir aux sdf dumonde entier ! En effet
la 9e Coupe du monde de foot des sans-abris a eu lieu àParis, du 21 au 28 août.Preuve que le football interna-tional n’est pas qu’un sport demilliardaires en shorts. Notrecapitale a eu l’honneur d’or-ganiser cette Homeless World Cup, en accueillant 64 déléga-tions – 48 équipes masculines
et 16 féminines - venues de53 pays. Après une cérémonie d’ou- verture au Stade de France, lesmatches, qui se jouaient par équipede quatre, ont eu lieu sur des terrainsinstallés aux abords de la Tour Eiffel,sur le Champ de Mars. Cette coupe apour objectif de promouvoir l’inser-tion des sans-abris par le sport et delutter contre l’exclusion. Il semblerait que 70% des participants à cettecompétition verraient leur quotidiens’améliorer de façon notable. Paral-
lèlement, des animations ont étéproposées : débats, ateliers créatifs,mur d’expression, cocktail, prome-nade fluviale, etc. Un colloque aaussi été organisé au Collège desBernardins. Dans ce magnifique lieud’Église, des chercheurs, des acteurssociaux et des personnes en difficul-tés, ont réfléchi sur le thème « La rue :
y tomber, y vivre, s'en sortir et ne pas y retomber. » R.-V. au Mexique en2012 pour la prochaine coupe. a
L’événement
Sans terrain fixeHISTOIREOBJET TROUVÉ
Il est un peu tard pourrassurer son propriétaire,mais une clochette en orpur a été retrouvée dansles fouilles d’une ancienneconduite d’eau, àJérusalem-Est. Un bijouégaré qui aurait pu êtrebanal, s’il ne datait pas de2000 ans et necorrespondait pas à l’undes ornements portés parles grands prêtres del’époque. De là à penserque son propriétaire ait pucroiser un certain Jésus…
LE CHIFFRE
37%des couples non mariésse séparent avant que leurpremier enfant ait 5 ans,selon une enquête menéepar un groupe d’étudebritannique sur l’ampleurdu phénomène desfamilles éclatées Outre-Manche. Ce pourcentagetombe à 6% seulementchez les couples mariés.
BEAUTÉQUE DU NATUREL !
Ne chassez plus lenaturel… il ne reviendrapas ! L’actrice Kate Winsleta créé la « Ligue
britannique contre la
chirurgie esthétique » pourlutter contre la pressiondont sont victimes lesactrices à Hollywood :«Je n’y succomberai jamais.
Je suis une actrice, je ne
veux pas figer mon visage »,a-t-elle expliqué au journalanglaisThe Telegraph .
Elle a été soutenue parles actrices Rachel Weiszet Emma Thompson.
Source : www.lexpress.fr
CINÉMAJEANNE D’ARC À ROME
Un film sur la vie deJeanne d’Arc a étédécouvert par hasard dansles Archives du Vatican.Produit en 1908 et réalisépar le Français AlbertCapellani, ce petit joyauperdu du cinéma muet
a ainsi pu être restauré.
« Je trouve absolument
merveilleux d’avoir la foi jeune,et surtout d’avoir le couragede l’affirmer dans ce monde ! »
IL L’A DIT
LE DESSINDU MOIS Par Ixène
InsoliteCocoric’eau !
F in juillet, au championnat du monde de nata-tion à Shanghai, deux nageurs français ont
brillé sur le podium en remportant une doublemédaille d’or au 100 mètres dos : Camille Lacourtet Jérémy Stravius sont arrivés ex aequo ! Lacourtlui-même n’en est pas revenu : « Je vois un 1devant mon nom, j'explose de joie. Mais je vois Jérémy avoir la même réaction, avec le 1 devant son nom. Du coup, je regarde de nouveau, pourvérifier si je ne me suis pas trompé de ligne. Et jecomprends. Je me retourne vers Jérémy, il me tendles bras, je lui saute dessus. » L’équipe de Francea remporté dix médailles. a
MONDE
La Coupe du monde des sdf. ©
D a v i D W e l s h / h o m e l e s s W o r l D C u p
UN FIL D'ACTU QUOTIDIEN www.facebook.com/l visible
Éric-Emmanuel Schmitt, écrivain, dramaturge et réalisa-teur, à propos des JMJ. Source : www.radiovaticana.org
Une victoire en or.
2 xw n°18 septembre 2011RETOUR SUR L’ACTU
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é a T r i C e D e C
o i N C y
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La Trinité-sur-Mer (Morbihan), temple de la voile,du 1er au 4 août. C’est là qu’a eu lieu une régate peu ordinaire.La Naviclerus a réuni 60 prêtres, moines et séminaristes.
Portrait
Robert en scène
À 84 ans, il ne craint pas de relever de
nouveaux défis. Le 13 août, le met-teur en scène Robert Hossein a créé
l’événement avec une représentation uniquede son nouveau spectacle, Une femme nom-mée Marie… en plein cœur des sanctuairesde Lourdes. Retransmise sur France 3, lareprésentation était gratuite et les premiersrangs réservés aux malades, afin de « relayer l’extrême amour de Dieu dans un monde tenté de désespérer ». Habitué des défis démesuréset très populaires, on l’a souvent vu s’appro-prier de grandes scènes, comme le Palais des
Sports de Paris ou même le Stade de France, pour Ben Hur en 2006. Baptiséà l’âge de 40 ans, il a déjà consacré par le passé deux spectacles à Jésus et un à la vie du pape Jean-Paul II – N’ayez pas peur ! – en 2007. Sa passionpour les thèmes religieux n’a pas changé : « Montrer combien les Évangiles ont une résonnance contemporaine. Mon Christ n'a pas des milliers d'années.
Il est d'aujourd'hui, de maintenant ! » Le spectacle, filmé en 3D, devrait êtrediffusé dans le monde entier. a
«
Robert Hossein.
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F p / r a F a r i v a s
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a s C a l p a v a N i / a F p
E N I M A G E
« Pendantla veillée, j'aiété touchépar ces jeuneschantantsous la pluie,le vent et les
éclairs. Nousétions plusd'un million, sûrs que rienne pouvait nous arriver,rassemblés autour du Pape. »Martin, 21 ans, étudiant en médecine.
« Ce qui m'afrappée, c'estla commu-
nion dans laprière qui sedégageait del'assemblée.Un vraieforce nousunissait. »
Carole, 21 ans, étudiante en droit.
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G N e s C h a r e T o N
FOCUS
Journées mondiales de la jeunesse à Madrid. Entre 1,5 et 2 millions de pèlerins se sont rassemblés le 21 aoûtautour de Benoît XVI pour la messe de clôture, avec 800 évêques et 14000 prêtres. « Le monde a besoin du témoignage de votre foi,il a certainement besoin de Dieu » , les a exhortés le Pape.
n°18 septembre 2011 xw 3RETOUR SUR L’ACTU
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LE CHIFFRE
12millions
d’élèves, de
la maternelleà la terminale,prennent le cheminde l’école en Franceen septembre.
L’ASSOCIATIONwww.phobiescolaire.org
LE LIVREPhobie scolaire ,Dr Marie-France
Le Heuzey, Pr Marie-Christine Mouren,éd. Josette Lyon, 17€.
LES SOUTIENSProjet d’AccueilIndividualisé etaménagementscolaire personnaliséà l’annexepédagogique du lycéeChateaubriand(Rennes).
Tél. : 02 99 25 19 19
Dispositif passerelle
de l’unité soins-études, académie deGrenoble.
Tél. : 04 38 38 08 60
Maison de Solenn,Paris
http://mda.aphp.fr
L e matin de la rentrée,Marine, 6 ans, vomit.Depuis son agression,
Arthur, 12 ans, est incapablede retourner au collège. Lesabsences de Kylian sont deplus en plus rapprochées. Sesparents l’envoient de force aulycée qui rappelle pour qu’ils
viennent le chercher. Kylianest malade.
ÉCOLE ÉGALE ENFEREn marge de la liste des mala-dies, sans chiffre officiel, voilàle tableau noir de la phobiescolaire. 1 à 5% des enfantsscolarisés, filles et garçonsconfondus, seraient touchés.Pour eux, école égale enfer.Leur déscolarisation affectede plein fouet leurs parents.« Je les vois effondrés », confieune directrice. En effet ces
jeunes-là ne refusent pasd’aller à l’école. Ils sont inca-pables d’y mettre les pieds.Bien distinct de la « sèche » et l’école buissonnière, le refusscolaire anxieux a toujoursexisté. Sa description remonteaux années 1940.Quelle solution alors ? Ces
troubles somatopsychiquessont souvent soulagés par unebonne écoute et un accompa-gnement progressif pour amé-nager le retour à l’école. L’in-
teraction entre la famille, lemédecin scolaire et l’équipeéducative est alors indispen-sable. Autre secours, les TCC(thérapies cognitivo-compor-tementales) donnent à l’enfant des outils pour lutter concrè-tement contre son anxiété.Dans les cas les plus massifs,
de rares services hospitalierspermettent une scolarisationaccompagnée à l’hôpital.Au-delà des individus concer-nés, le phénomène interroge
notre société. Après l’efface-ment de l’armée, de la famille,l’école reste la seule institu-tion éducatrice. Difficile deremettre en cause cette géantequi socialise tant bien que malnos enfants. Pourtant la rigi-dité du système pose ques-tion. « Avec la carte scolaire,
certains élèves ne sont sim- plement pas au bon endroiau bon moment. Trouver la
bonne formule pour un enfantn’est pas une décision admi-nistrative ! » affirme NadègeGaujard, chef d’établissemenattachée à l’alternative pré-cieuse offerte par l’école pri-
vée aux enfants qui onbesoin que la structures’adapte à eux faute de pou-
voir s’adapter à elle.
UN TRAUMATISMEAutre son de cloche à l’asso-ciation phobie scolaire. Lerejet, même s’il repose sur unfaisceau de causes différentesaurait pour origine un trauma-tisme. Viviane Chelli, prési-dente de l’association, aconstaté que 80 % des enfantssouffrant de phobie scolaire
avaient été victimes d’un har-cèlement psychique ou d’uneagression physique dans lecadre de l’école. Un chiffre qune peut que conforter l’initia-tive ministérielle lancée cetautomne pour prévenir leharcèlement à l’école. a
Magali Germain
École. Cartable sur le dos, angoisse en bandoulière. La rentrée ? C’est lacroix et la bannière pour les familles dont un enfant est en refus scolaire.
La phobie scolaire est-elle une mala-
die sérieuse ? À proprement parler, laphobie scolaire n’est pas une maladie,mais un symptôme à prendre au sérieuxcar il révèle des situations pathologiquessous-jacentes. La phobie scolaire reflètedes troubles très divers : anxiété de sépa-ration, anxiété après une agression ouracket, état dépressif, panique avant lescontrôles, etc. Il faut différencier lesenfants qui sont en souffrance psycho-
logique à l’école, des enfants qui n’aiment pas l’école point barre.
À quoi reconnaît-on l’enfant pho-bique ? Détresse émotionnelle, angoissesincontrôlables, attaque de panique aumoment du départ, maux de tête, de
ventre, nausées, ces symptômes survien-nent les jours de semaine, pas le week-end et les jours sans école. Les troublescessent dès que l’enfant est autorisé àrester chez lui.
Un conseil aux parents ? Travailler à
une alliance entre les parents, l’enfant,l’école et le soignant. C’est dans ce
dialogue que des solutions seront amé-nagées petit à petit. Garder en tête quel’absentéisme scolaire, même ponctueln’est pas normal. Se méfier desdemandes de dispenses, ne pas devenircomplices de l’absentéisme. L’inscrip-tion à des cours par correspondance esttoujours déconseillée. Elle maintientl’enfant dans son isolement social etdans son « confort domestique ». Enfin
veiller à transmettre une image positive
de l’école. aPropos recueillis par Magali Germain
Le docteur Marie-France Le Heuzey est psychiatre pour enfants et adolescents. À l’hôpital RobertDebré, elle anime une consultation spécialisée dans les troubles en lien avec l’école.
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l a i N p i C T u r e
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1 à 5% des enfants souffrent de phobie scolaire. Leur déscolarisationaffecte de plein fouet leurs parents.
Marie-France Le Heuzeyest auteur du premierouvrage sur la phobiescolaire aux éditionsJ. Lyon. Elle accompagnequotidiennement enfantset adolescents en mald’école.
3 questions au docteur Marie-France Le Heuzey : « Un trouble sérieux »
Phobie scolaire
L’angoisse de la rentrée
4 xw n°18 septembre 2011SOCIÉTÉ
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pour L’1visible
L’hebdomadaire chrétien d’actualité - www.lavie.frLA VIE
Un beau jour, elles ont dit stop aux journées à ral-
longe. Jeunes mères de famille,elles ne veulent plus passerleurs journées à courir mais
n’ont pas envie de faire unecroix sur leur carrière. Diplô-mées, elles ont acquis uneexpérience professionnelle et comptent bien s’épanouir dansun travail qui leur assure uneautonomie financière. Alors,elles ont osé créer leur entre-prise. Ce sont les « mampre-neurs », francisation du mot américain « mompreneurs »,de « mom » (maman) et « entrepreneurs ».
DES ACTIVITÉS
TRÈS VARIÉESEn France, ce mouvement
a démarré il y a cinq ou six ans,et il s’intensifie. Que font cesmampreneurs ? Souvent de la
vente sur Internet. Depuis sondomicile de Grasse, NathalieGrivet-Seyve, 38 ans, troisenfants, professeure des écolesen disponibilité, vend parexemple sur son site (voirleblogdecookinette.com) desustensiles pour cuisiner avecles enfants, et anime des
chef d’entreprise. Créatriced’un site de vente en ligne,elle cherche dans le mondeentier des produits inédits quifacilitent la vie des familles.
Un travail solitaire devant sonordinateur. Heureusement,son blog lui permet d’entreren contact avec d’autresfemmes dans son cas. Enoctobre 2008, elle organise lepremier « mamcafé », à Paris.Son idée fait des émules, et des groupes de mampreneurss’organisent dans les régions.Le réseau compte plus d’unmillier de membres.
UN ESPRITD’INITIATIVE
Créer son entreprise, est-ceaccessible à tout le monde ?« Il faut croire en ses idées,puis s’informer, s’organiser,trouver les bons appuis, affir-ment Sylvie Baussier et Anouk
Journo-Durey dans leur guide« Travailler en solo » (AlbinMichel, 13,90 €). C’est surtout une question d’état d’esprit. »La plupart de ces jeunes mèrespeuvent compter sur un papaqui assure la sécurité finan-cière minimale. Beaucoup font leur étude de marché – indis-pensable – lors d’un congéparental ou d’une période dechômage. Selon l’activité, ilfaut compter plusieurs mois,
voire plusieurs années, avant de faire des bénéfices corres-pondant à un salaire. L’argent n’est pas leur moteur, maiselles ont envie de réussir. « J’aiperdu en pouvoir d’achat,mais j’ai gagné en qualité de vie et en épanouissement professionnel », conclut
Valérie Robert. a
Dominique Fonlupt
ateliers culinaires pour les6-12 ans. Elles sont aussi gra-phistes, guides-conférencières,rédactrices pour des sites inter-net, consultantes… Séverine
Robadey-Alvane a fondé unesociété de coursiers à vélo dansl’agglomération nantaise. Valé-rie Robert, journaliste, 29 ans,était salariée dans une agencede presse à Lyon. À la nais-sance de son fils, elle veut seposer. « J’habitais à une heurede route de mon travail.Douze heures de nounou par jour, c’était une idéeinsupportable. J ’avais le
désir de créer une activité quime corresponde plus. » Elles’est donc faite la « porte-mémoire » de particuliers oude PME qui souhaitent laisser
une trace écrite de leur histoire.Elle gagne la moitié de sonsalaire précédent, mais pourun mi-temps…Céline Fénié est de celles quiont contribué à fédérer cescréatrices en réseau et à leurdonner une visibilité à traversson blog – mamanetentrepre-neuse.typepad.fr. Elle y parle
de son quotidien defemme, mère,
é pou s e e t
LOGERUN ÉTUDIANTUn, deux, toit, c’estle dispositif que lanceen septembre la région
Aquitaine pour veniren aide aux étudiantsen formation. Nombred’entre eux cumulentformation et stage surdes lieux différentssans avoir les moyensde payer deux loyers.Le but d’Un, deux, toit :mettre en relationdes jeunes cherchantun logement pourquelques nuits ouquelques mois avecdes particuliers quidisposent d’unechambre. Une idée
qui pourrait inspirerd’autres régions.Sires Aquitaine,tél. : 05 56 51 57 66.
COMPAGNONBACHELIERLes Compagnonsdu devoir, quiforment les jeunesà 27 métiers, créentà la rentrée 2011 unelicence professionnellepour les bacheliers,soit la possibilitéde suivre un cursus
compagnon du devoiraprès un bac général.Cette propositions’inscrit dans un projetde « grande écoledes hommeset des métiers encompagnonnage »,à l’horizon 2015.www.compagnons-du-devoir.com
LAISSEZ-MOIVIVRE MA VIEComment partirde la maison de sesparents et prendre
vraiment sonindépendance ?Le psychologuePhilippe Hofman sepenche dans sondernier livre sur« L’impossibleséparation entre les
jeunes adultes etleurs parents » (AlbinMichel). Surprotégés,habitués au cocooning,les jeunes ont du malà s’engager et à volerde leurs propres ailes.Ce livre énergique les
invite à réinventer lespistes de l’autonomie.
Les mamans créent
leur entrepriseLa bonne idée. Comment maîtriser son rythme de vie pour voir grandir ses enfants sans s’arrêter de travailler ? En créant sa propre entreprise.De plus en plus de femmes ont tenté l’aventure. Avec succès.
n Consultez les sites des deux réseauxde mamans entrepreneurs en France.
www.les-mompreneurs.com permet de trouver des infos, partager son expérience,mettre les compétences en commun. Descontacts par régions et les dates des« mamcafés » sont sur le site. Travailler enréseau offre la possibilité de réaliser des
opérations conjointes de communication.
www.mompreneurs.fr entend développerle « marrainage » de jeunes sociétés pardes chefs d’entreprise confirmés. Il a crééun prix de la « mompreneur de l’année »décerné lors du Salon des micro-entreprises.
nContactez votre chambre de commerceet d’industrie (www.cci.fr) pour connaître
les formations et les aides possibles. a
En pratiqueNos conseils pour se lancer
D r
n°18 septembre 2011 xw 5FAMILLE
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m i C h e l p h i l i p p e / B u r e a u 2 3 3
ACTUALITÉRédacteur en chefet présentateur desdocumentaires« Harry enimmersion »et de l’émissiondominicale « Septà huit » sur TF1.
SONENGAGEMENTMembre du clubAverroes,qui regroupe prèsde 400 professionnelsautour de lapromotion dela diversité dansles médias français.
À LIRENovilu (2007, éditionsde Courcelles),une fiction-réalitéqu’il écrit sous lepseudo H.J Boungo.
la chance de rencontrer Aimé Césaire en 1999.C’était très important pour moi, très fort, trèsinattendu. Dans un autre registre, la rencontreavec Denzel Washington. Après le journal de 20heures, on s’est retrouvés à dîner ensemble avecdes amis dans Paris. Inattendu là encore… Maisdes surprises, on n’en manque pas quand onfait ce métier !Ce qui vous donne le plus de trac : les der-nières secondes avant le 20 heures ou évoluersur le terrain parmi les soldats en Afghanis-tan ? Ce sont des peurs très différentes. Le stressdes derniers instants avant un journal se gère.
J’essaie d’être le plus concentré sur ce que j’ai àfaire, mais surtout ne pas penser aux sept millionsde personnes qui me regardent.Quelle est l’immersion qui vous fait le plusrêver ? J’aimerais partir en milieu pénitentiaireMais toutes les « immersions » que nous avonsfaites nous ont fait rêver. À chaque fois, on retrouvede l’humain et c’est ce qui m’intéresse : tout estalors en nuance, en interaction, en émotion.Depuis votre plateau télé, comment voyez-vous le monde ? Assez décevant… Je ne com-prends pas qu’en 2011 on diffuse des images auss
violentes dans certains pays. Je n’accepte pas nonplus cette idée de réussite à tout prix, de rechercheabsolue de la performance.
Dans le salon ultra-moderne de la tourTF1 où il nous reçoit, le ton est donnéd’emblée. Simplicité, sincérité : voilàcertainement le secret de la popularité
désormais établie du journaliste préféré des Français.Avec nous, il aborde sa vie publique et sa vie privée,ses meilleurs souvenirs et ses plus grands désirs.
Vous êtes le journaliste préféré des Français*.Qu’est-ce que cela vous fait ? Cela m’a d’abord
beaucoup surpris, et, bien sûr, cela me fait trèsplaisir ! Je le vis comme le résultat de la popularitédes émissions que j’incarne, de l’impact de la chaîne
pour laquelle je travaille. Et puis peut-être d’uneattente d’une partie du public de nouveauté, dechangement. Le fait que je sois noir pouvait, il y aquelques années, paraître comme un élément dissuasif pour les responsables de chaînes. Cettecrainte s’est avérée totalement infondée.Dans vos émissions, vous placez vos invités
à la toute première place. La qualité n°1 d’un
journaliste selon vous ? Oui, s’intéresser auxautres, et tout faire pour que les téléspectateurs
ou les auditeurs s’intéressent aussi à eux.Journaliste est un métier de rencontres. Quellessont celles qui vous ont le plus marqué ? J’ai eu
Rencontre.Pour la rentrée 2011, le journaliste préféré desFrançais abandonne le JT pour se consacrer à sa passion :
l’enquête documentaire. Pour L’1visible , il nous parle de sonmétier et de ses convictions, sans langue de bois. Par Claire Perol.
Foi cathodiqueHarry Roselmack
"J’aimerais être magicien, pour faire rêver mes enfants."
6 xw n°18 septembre 2011L’ENTRETIENL’ENTRETIEN
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Arrêt sur image d’un moment de votre vie ?La naissance de ma première fille. Mon mariage.Des moments personnels en tous cas.Petit garçon à Tours, quel métier rêviez-vous de
faire ? Astronaute. Rapidement ensuite, journaliste.Objectif atteint ? Quand j’ai commencé ce métier, je ne pouvais pas me projeter dans l’idée qu’un jour, je présenterais le JT de TF1… Je suis mêmeallé au-delà de mes rêves, notamment en faisant ces « immersions » - une émission qui est une
vraie révélation pour moi.Le talent que vous aimeriez avoir ? Magicien,pour faire rêver mes enfants.Vous fêtez cette année vos dix ans de mariage :félicitations ! Quel est le secret de votrecouple ? On ne demande pas à l’autre d’être autrechose que ce qu’il est. À chaque étape de notre viecommune, on a toujours essayé d’être en vérité. Ona évité de se mettre d’autres pressions que celle de
se respecter. Notre vie a pas mal changé, mon sta-tut aussi, et pourtant j’ai l’impression d’être avecChrislaine comme au premier mois de notre histoire.Des maîtres à penser ? Pas des maîtres, maisdes gens que j’admire. Nelson Mandela, Coluche,Bill Gates, mes parents. Souvent des personnesqui se sont mises au service du collectif. Ce qui mechagrine, c’est qu’il n’y ait pas eu – à part de Gaulle– plus de politiques qui aient ce souci, pourtant premier, du bien commun !
En qui croyez-vous ? Je crois en Dieu. Je crois aussidans les hommes, dans certaines grandes vertus.Et ce Dieu, qui est-ce ? Je suis d’éducation catho-lique, mais Dieu, je ne me l’imagine pas. J’ai foi en
un Dieu bienveillant, qui veille sur nous et qui sou- vent répond à nos attentes. Je reçois tout de lui, je lui
remets mon parcours, et surtout je crois en la prière.Comment priez-vous ? Je prie tous les jours, aumoins toutes les semaines. Cela prend la forme depensées, de demandes, plus rarement pour moique pour les autres. Par exemple, quand je passeà côté d’un accident de la route, je demande à Dieude prendre en charge ce qui vient de se passer.Comment nourrissez-vous cette vie inté-rieure ? Pour moi, c’est une relation de proximitétrès forte. Je m’adresse à Dieu comme je pourrais
parler à quelqu’un avec qui je vis au quotidienCette relation n’est pas nourrie comme elle a pul’être par la messe régulière, mais si le besoin sefait sentir, alors j’y vais.
La spiritualité, une dimension vitale ? Elle estpour moi indispensable pour être pleinementhomme. Certains s’en passent, mais je croisqu’alors ils n’ont pas atteint leur pleine dimensionVotre prière préférée ? « Merci. »Ce dont vous êtes le plus fier ? Mes enfantsOmaya, Yanaëlle et Leroy.Ce que vous voudriez leur transmettre ? Les
valeurs que mes parents m’ont transmises : le respect,l’ouverture, le sens de la justice, et la curiosité.Une bonne résolution pour cette année qui com-mence ? Être toujours plus au service des autres. a*selon une dernière enquête IFOP/Maximilespour TopMedia/LeJDD.fr
« J’ai foi en un Dieubienveillant, quiveille sur nous. Jereçois tout de lui. »
n°18 septembre 2011 xw 7L’ENTRETIEN
Vous vous posez des questions ? Vous souhaitez avoir plus d’informations ?
N’hésitez pas à contacter votre conseiller
« legs et donations »,
qui vous répondra en toute discrétion.
Anne-Cécile d’Alançon,
Communauté de l’Emmanuel
55 Boulevard Lannes 75016 Paris
+33 (0)1 45 03 62 44
acdalancon@emmanuel.info
Publi-reportage Communauté de l’Emmanuel
Léguer aujourd’huien faveur des prêtres de demainOuvrez les portes du Royaume !
L’Église de demain se prépare aujourd’hui. Pour mener à bien leur formation, longue et exigeante – 7 ans minimum – nosséminaristes ont besoin de vous. En accordant un legs pour la formation d’un ou plusieurs séminaristes, vous conti-
nuerez, après votre départ, à agir concrètement dans le monde, pour le rendre meilleur, plus juste et plus priant, plus dèleau message du Christ. C’est dans cet esprit que les prêtres de la Communauté de l’Emmanuel en lien avec leurs frères laïcsœuvrent chaque jour au cœur de nos paroisses. C’est pourquoi en soutenant leur formation, vous resterez à leurs côtéschaque jour pour ouvrir un peu plus les portes du Royaume.
Pè D-A DAVDResponsable des prêtres et des séminaristes de la Communauté de l’Emmanuel
Les prêtres et séminaristes dela Communauté de l’mmanuel
•-220 prêtres, au service des diocèses, quiexercent leur ministère principalement enparoisse.
•-115 jeunes en route vers le sacerdoce,séminaristes ou en année de discernement.
•-65 paroisses dont 39 en France sontconées par les évêques aux prêtres del’Emmanuel.
•-Coût moyen annuel de la formation d’unséminariste 17 000e. Si une partie de ces fraisest couverte par les diocèses d’accueil, unepart importante demeure à la charge de la
Communauté. C’est pourquoi votre soutienleur sera d’un grand secours. © A
C E F J
Léguer,un don et un messageUn legs est un don par testament, une
disposition écrite par laquelle une per-
sonne choisit de donner tout ou partie
de ses biens après son décès. C’est
un geste important. En transmettant
son patrimoine, on donne le fruit d’une
vie de travail. C’est donc un geste fort
qui s’enracine dans nos convictions
les plus profondes. Le legs répond à la
question implicite : quel sens donner à
ma vie ? Quel message ai-je envie de
laisser à mon entourage ?
Léguer aux prêtres et aux séminaristesde la Communauté de l’mmanuel
5/9/2018 L'1visible - slidepdf.com
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8 xw n°18 septembre 2011D’ACCORD PAS D’ACCORD
Lili Sans-gêne
Cette journaliste s’est toujours intéressée aux questions religieuses.Elle a lu la Bible. Elle pose sans complexe les questions que beaucoup n’osent pas poser.
1Lili-sans-gêne : Je suis croyantemais quand je parle à Dieu, je lefais de chez moi : je n’ai pasbesoin d’aller à la messe pour
être chrétienne. Dieu est présent
partout.
Timothy Radcliffe : Nul besoind’être à l’église pour être avec Dieu,
vous avez raison. Dieu est à vos côtésoù que vous soyez. Alors, pourquoi
y aller ? La nuit précédant sa mort, Jésus s’est offert en personne à sesdisciples : « Ceci est mon corps, livré pour vous ». Nous y allons pourrecevoir ce cadeau. Ce serait biensurprenant de répondre : « Non merci.
Je n’en ai pas besoin. » Imaginez uncouple marié, où l’un des deux dise :« Je veux faire l’amour avec toi. Je
veux me donner à toi, corps et âme »et que l’autre refuse en prétextant qu’ils sont déjà suffisamment prochescomme cela. Ne trouveriez-vous pascela anormal ?
À quoi bonpratiquer ?
Par ailleurs, à chaque fois que Jésusa appelé un disciple, il lui a demandéde se joindre à sa communauté. Tousceux qui l’ont suivi se sont retrou-
vés ainsi à la même table que sesdrôles d’amis, parmi lesquels ontrouvait des prostituées et des col-laborateurs de l’ennemi romain.« Aime-moi, aime mes amis. » C’est la raison pour laquelle nous nousrassemblons à l’église, en signe decette amitié sans frontière, où cha-cun est le bienvenu, particulière-
ment ceux que la société rejette.
2Lili-sans-gêne : La messe c’est
ennuyeux, on ne comprend rienet on se sent extérieur à ce qui sepasse. On y répète toujours les
mêmes prières du bout des
lèvres : je pense que Dieu préfèreune prière vraiment sincère faitedans le silence à la maison.Timothy Radcliffe : Ce n’est pas
faux qu’on s’ennuie souvent à lamesse. Même à moi, cela arrive dene pas avoir envie d’y aller ! Pour-tant, l’eucharistie devrait être unmoment de joie. Mais qui peut croirequ’une relation sérieuse puisse seconstruire sur une joie sans faille ?Même les mariages heureux com-portent leur lot de tâches ingrates :lessiver, aller chercher les enfants àl’école, ranger la maison (si vous
voyiez l’état de ma chambre !), etc.Alors, certes, nous répétons toujoursles mêmes vieilles prières, mais lesamoureux répètent aussi les mêmesmots de toujours. Encore et encore,
vous dites et redites : « Je t’aime. » Vous avez plaisir à le répéter. Et larépétition peut aussi être signe de cet amour. Sans doute qu’aujourd’hui,ces prières ne signifient rien pour
vous, mais pour la personne à voscôtés, elles sont peut-être exactement ce qu’elle a besoin d’entendre et de
dire. Peut-être qu’un jour, vousaussi, vous aurez besoin de cesmêmes prières.
3Lili-sans-gêne : Le dimanche
matin, je me repose ou je fais dusport, je n’ai ni l’envie ni le temps
d’aller à la messe. Je préfèreconsacrer du temps à mes
proches.
Timothy Radcliffe : Nous manifes-tons notre amour à nos proches enpassant du temps avec eux. Nous nenous posons pas la question desavoir si c’est utile ou si ça peut nousrapporter quelque chose. Nous per-dons du temps pour eux. Pour Dieu,c’est pareil. Nous l’aimons en pre-nant du temps pour lui, gratuite-ment. Mais nos vies sont bien rem-plies. Alors comment partager notretemps entre Dieu et nos familles ?Devons-nous dire : « Seigneur, je
vous laisse une heure dimancheprochain, mais quand je rentrerachez moi, le reste de la journée sera
Controverse. Beaucoup de personnes se déclarent chrétiennes etcroyantes mais ne vont pas à la messe le dimanche. Les raisons en sontnombreuses : pas le temps, pas besoin, pas l’envie, autres priorités… Lamesse est-elle indispensable ? Débat entre le père Timothy Radcliffe, o.p. et Lili-sans-gêne.
« Je vis très biensans l’eucharistie,cela ne memanque pas »
LA PETITE HISTOIRE
Une mère, un dimanche, s’efforçait de tirer son fils du liten lui disant qu’il était temps d’aller à l’église. Pas de réac-tion. Dix minutes plus tard, elle revient à l’assaut : « Lève-toiimmédiatement et va à l’église. - Laisse-moi s’il te plaît. C’est tellement assommant. Pourquoi devrais-je m’imposer cettecorvée ? – Pour deux raisons, mon fils. La première, c’est quetu sais qu’il faut aller à la messe le dimanche ; la seconde, c’est que tu es l’évêque de ce diocèse. » a
Extrait de Pourquoi aller à l’église ? par Timothy Radcliffe,éditions du Cerf.
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n°18 septembre 2011 xw 9D’ACCORD PAS D’ACCORD
Timothy RadcliffeFrère dominicain et prêtre depuis 40 ans, il est l’ancien Maître général de l’Ordre desPrêcheurs (o.p.) . Il est connu dans le monde entier pour ses prises de position sur la sociétécontemporaine, l’Église, la vie religieuse, etc. Il a écrit de nombreux ouvrages. Il est connuaussi pour son sens de l’humour so british . Depuis 9 ans, il est redevenu simple frère.
consacré à ma femme et mesenfants » ? Non ! Dieu n’est pas unepersonne que nous aimons parmid’autres. Il est l’amour que nous
portons à nos amis et à nos familles.Nous aimons Dieu en les aimant. Iln’y a pas de concurrence !
4Lili-sans-gêne : Alors pourquoi
réserver un temps spécifique
pour Dieu ?
Timothy Radcliffe : Quand je vaisà l’église, je témoigne publiquement
de mon identité la plus profonde,celle de fils de Dieu. Pendant lasemaine, je suis accaparé par mespetites identités successives :employé, patron, consommateur, etc.Une fois par semaine, j’ai l’occasionde témoigner que j’ai l’immenseprivilège d’être membre de la famillede Dieu. La meilleure chose que nouspuissions donner à nos enfants, c’est l'appartenance à cette immensefamille de Dieu.
5Lili-sans-gêne : Personnellement,
je vis très bien sans l’eucharistie,
cela ne me manque pas.
Timothy Radcliffe : Bien souvent nous ignorons ce dont nous man-quons ! Pendant longtemps, j’ai cruque je pouvais me passer de
musique, mais un de mes amissavait que j’avais tort. Il m’a apportéune chaîne et quelques CD et m’a dit :« Écoute et tu vas découvrir à côté
de quoi tu es passé . » Il avait raison.Il y a des gens qui pensent qu’ilsn’ont pas besoin d’amis et qu’ilspeuvent très bien être heureux enrestant seuls. Mais même les ermitesont des amis. Nous avons tousbesoin de plus que ce que nouscroyons.
6Lili-sans-gêne : De toute façon,
nous n’avons aucune preuve quec’est bien le corps et le sang duChrist qui sont sur l’autel. Je nevois pas comment ni pourquoi
j’y croirais : c’est une inventionde l’Église…
Timothy Radcliffe :Bien entendu, jene peux pas prouver qu’il s’agit ducorps et du sang de Jésus. Mais leschoses les plus profondes, commel’amour, ne se prouvent pas de manièrescientifique. C’est un signe de bonnesanté que de savoir s’affranchir depreuves pour construire sa vie. Si un
mari exigeait de sa femme la preuveabsolue de sa fidélité, alors leur mariagene durerait pas bien longtemps.L’amour suppose la confiance, et sinous croyons, en toute confiance, quece sacrement est réellement l’offrandedu corps et du sang de Jésus, alors nousdevrions être en mesure d’en savourertout le fruit.
besoins du monde, il ne nous est sansdoute pas possible d’aller à la messetous les jours. Nous sommes envoyéspour nous occuper de nos familles, pour
travailler pour la justice, gagner notre vie, visiter les malades, les affamés, etc.(Matthieu 25).a
7Lili-sans-gêne : S’il s’y passait vrai-ment ce que vous dites sur la pré-sence réelle de Dieu, alors ce n’estpas seulement le dimanche maistous les jours que vous iriez : c’estla preuve que vous n’y croyez pas !
Timothy Radcliffe :Le dimanche est le jour où nous faisons mémoire quenous sommes un en Christ. L’assem-blée que nous formons est le signe quetoute l’humanité appartient à la famillede Dieu, au sein de laquelle la haine et la division n’auront plus aucun pouvoir.C’est formidable si l’on peut assister à
l’eucharistie tous les jours, mais gar-dons à l’esprit que la messe se terminepar cette injonction : « Allez dans la
paix du Christ ! » Nous allons à l’églisepour être envoyés dans le monde. Enraison même de notre dévouement aux
« Nous avonstous besoin de
plus que ce quenous croyons »
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e N e
Cet article est réalisé à partir de vos questions et de vos objections ;écrivez-nous à redaction@l1visible.com - Les prochains thèmes seront :
« La vérité sur le Vatican » et « Comment croire à la résurrection ? »
Quand la conversion au christianismeest strictement interdite,comme en Iran…
Quand des chrétiens sont exécutés
sur trois générations, comme enCorée du Nord…
… alors on peut dire que l’Égliseest en détresse.
L i e n
v e r s
n o t r e
s i t e
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POURQUOI ALLERÀ L’ÉGLISE ?L’EUCHARISTIE,UN DRAMEEN TROIS ACTES,
TimothyRadcliffe,Cerf,2009.
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L E R P L U S L O I N
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sommes déçus, découragés ou en rage.Ce qui amène, tôt ou tard, la violenceenvers soi ou envers l’autre. En effet,nos éducations nous ont rarement donné les clés de la vie intérieure :écoute et empathie pour soi, présenceà soi, conscience et discernement. Ellesnous ont souvent tirés hors de nous enprivilégiant notre formation intellec-tuelle et les choses à faire.
PRATIQUER LA CNV
La Communication non violente est unprocessus – et non une recette – quidemande de la rigueur, de la patienceet de la détermination. Il s’ancre dansles quatre étapes suivantes.- L’observation : nous réagissons tou-
jours à quelque chose qui est dit ou pasdit, fait ou pas fait, qui arrive ou quin’arrive pas. C’est la situation ou l’ob-servation. Dans notre culture noussommes prompts à juger, à interpréteret catégoriser en fonction du peu quenous avons vu ou entendu. Ce faisant,nous sommes en rapport avec la réaliténon pas telle qu’elle est mais telle quenous craignons qu’elle soit. Nousaurons plus de chance d’obtenir écouteet collaboration si nous observons lasituation sans la juger ni juger la per-sonne, juste en nommant les faits.- Les sentiments : par nature leshumains sont des êtres de ressentis.Toutefois, par leur culture, beaucoupse sont coupés de leur ressenti, ce quiest largement le cas dans la nôtre, trèsrationnelle et cartésienne, attachée àl’analyse et à l’argumentation : qui atort-qui a raison. Beaucoup diront plusfacilement : « Le problème avec toi, c’est
qu’on ne peut pas compter sur toi », aulieu de dire : « Je me sens en colère et épuisé parce que j’ai besoin d’aide. »
Or il y a bien plus de chance que l’autreentende et prenne soin de mon besoind’aide si je l’exprime clairement que s
je le traite d’égoïste. Les sentimentssont utiles : agréables, ils informent desbesoins satisfaits ; désagréables, ilsinforment des besoins insatisfaits. Ilssont donc des clignotants sur notre
tableau de bord intérieur. Aucun sen-timent n’est négatif - pas même lacolère ou l’impuissance - puisqu’en
La Communicationnon violente
Art de vivre. La Communication non violente est unoutil qui nous aide à créer des relations harmonieuses etconstructives. En nous apprenant à être en vérité, ellenous permet d’être bienveillants avec les autres et deleur inspirer de faire de même avec nous.
Thomasd’AnsembourgIl a été avocat, puis consultant
juridique en entreprise pendant15 ans et responsable d’uneassociation de jeunesen difculté pendant 10 ans.Depuis 1994, il travaille commepsychothérapeute, consultanten relations humaineset formateur certié enCommunication Conscienteet Non Violente.Il anime des conférencesillustrées de jeux de rôle
et des ateliersde transformation et d’éveil.
Écoute activeC’est un art que d’écouterl’autre « au bon endroit »,là où il est et non là oùnous aimerions qu’il soit,sans nous mélanger à lui.L’écoute active consisteà nous désencombrer unmoment de nous-mêmepour rester présent à ce quel’autre vit, en le rejoignantbien sûr par le regardet l’attention et par unereformulation verbale quitémoigne de l’empathie,c’est-à-dire de la présence.Cette qualité d’écoute adeux intentions : vérifiersi je comprends bienl’autre (et ne suis pas partidans mes interprétationspersonnelles) et vérifiersi l’autre se sent biencompris. Elle ne comporteni jugement, ni conseil, nitentative de solution, et se
fonde sur la confiance dansle discernement de l’autreet le pouvoir de la présencepartagée.
L E X I Q U E
Il y a plus de 17 ans, j’ai été biensurpris lorsque j’ai entenduparler pour la première fois de« communication non violente ».
Je m’occupais alors de jeunes de la ruecomme bénévole dans une association,parallèlement à mon métier d’avocat.Pour moi la violence s’enclenchait quand il n’y avait plus de communica-tion. Cette appellation, la Communica-tion non violente (CNV), me faisait tout à coup réaliser combien nos modes de
communication les plus habituels sont truffés de mécanismes violents. Maisnous ne les voyons pas parce qu’ils sont imbriqués dans nos automatismes. LaCNV m’a ouvert les yeux, en m’appre-nant à ne plus confondre ma natureavec ma culture et mes habitudes.
TOUS LES MÊMES BESOINSLe fondateur de la CNV, le docteur enpsychologie clinique Marshall Rosen-berg - avec qui je me suis formé –, aconsacré sa vie à l’accompagnement des personnes. La CNV s’ancre dansplusieurs constats. Tous les humainstentent de prendre soin de leurs besoinsfondamentaux, en commençant par labase (survie, sécurité, appartenance,reconnaissance, etc.) jusqu’au sommet (liberté, responsabilité, sens, transcen-dance, sacré, etc.). Nous avons tous,par nature, les mêmes besoins fonda-mentaux. Ce qui nous différencie, c’est notre culture : nous n’avons pas forcé-ment les mêmes priorités et ne recou-rons pas aux mêmes stratégies pourprendre soin de nos besoins. Aussi,lorsque nous ne parvenons pas à com-prendre nos besoins, à les reconnaître
et à les exprimer, ni à comprendre lesbesoins des autres, à les reconnaître et à chercher une solution négociée, nous
« Aime ton prochain comme toi-même. »
(Marc 12, 31)Pour tenter de prendre soin de l’humain
devant nous, nous avons besoin deconnaître et d’aimer l’humain en nous. Sinous prenons soin de l’autre en nousnégligeant ou en nous divisant, nous ajou-
tons à la négligence et à la division quisévissent dans le monde.a
PAROLE DE SAGESSE
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a a a
nous informant sur nos besoins, ilsnous permettent d’agir, de demanderplus clairement (et en vérifiant ce quel’autre a compris de ma demande), detransformer, d’accepter ou de lâcher.- Les besoins : si nous sommes déjàbien coupés de nos sentiments, nousle sommes la plupart du temps encoreplus de nos besoins. Nos éducationsnous ont fait croire qu’il ne faut pass’occuper de ses besoins mais de ceuxdes autres. L’intention est généreuse,mais l’effet désastreux : comment puis-je mesurer le besoin d’écoute del’autre si je ne m’écoute jamais ? Com-ment puis-je être attentif aux besoinsd’attention ou de reconnaissance del’autre, si je ne m’apporte à moi-mêmeni attention ni reconnaissance ? Com-ment puis-je écouter l’autre dans sa
colère ou sa tristesse avec empathie si je ne suis pas moi-même capable desonder ma tristesse et ma colère ?
Il y a quelques mois, monfils de 7 ans s’est retourné etplanté devant moi et m’alâché : « Maman, je ne m’ap-pelle pas dépêche-toi ! »
Devant un tel aplomb et une
telle lucidité, je me suis effon-drée. Je croyais tout bien fairepour être une bonne mère. Je nevoyais pas combien, hébétée
par une course à tout bien faire, j’avais oublié d’être, et d’être en
relation. La logistique et l’inten-dance de la vie quotidienne
avaient pris le pas sur la qualité
de la relation. Une session de
CNV consacrée à notre rapportau temps m’a ouvert les yeux
et particulièrement ce thème-
ci : la relation d’abord, l’inten-
dance suivra. Cette session m’afait comprendre qu’il était vaind’espérer une relation non vio-lente avec moi-même et avec
l’autre tant que j’entretenais
une relation violente avec le
temps, puisque celui-ci est une
condition de base de mon exis-tence… Avant, je n’avais
aucune clé pour comprendre
que je générais le contraire
même de ce que je voulais. Enme croyant «pressée par le
temps », je mettais la pressionsur mon garçon et j’obtenais safuite ou son opposition systé-
matique. J’ai enfin appris à êtreen relation vraie avec lui, et nonplus dans un jeu de rôle épui-sant et souvent infernal. Et pourça j’ai dû apprendre à être en
relation vraie avec moi, c’est
dire si j’ai dû me remettre enquestion, moi qui étais si coin-cée dans mon personnage. a
TÉMOIGNAGE
« Je ne m’appelle pas dépêche-toi ! »Catherine a 42 ans, elle est mère de 3 enfants. En apprenant laCommunication non violente, sa relation avec eux a changé.
n°18 septembre 2011 xw 11PSYCHOLOGIE
Lorsque nous ne parvenons pas à comprendre nos besoins ni ceux des autres et à chercher une solution négociée, nous sommes déçus, découragés ou en rage.
Nos modes
de communicationsont pleins demécanismes violents
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a a aLa CommunicationNonViolente- La demande, la démarche, la straté-gie : si nous avons du mal à exprimer
nos besoins, nous avons souvent encore plus de mal à faire des demandesclaires. Quelle est la mère de famille quine s’est pas épuisée à appeler à l’heuredu repas : « Les enfants, j’ai besoind’aide », en vain... ! Le besoin est nommé, mais pas de demande concrète.Il sera plus facile pour les enfants de sepositionner si il y a une demande pré-cise : « Toi, veux-tu mettre le couvert et toi ranger la table ? » Et dans nos vies,que de langage non verbal (soupirs,portes claquées, pieds traînants, haus-sements de sourcils ou d’épaule, etc.)indique notre difficulté, voire notre
incapacité à formuler ce qui nous ren-drait la vie plus belle.Ceci est le processus pour l’expressionde soi qui n’est qu’une branche de lacommunication. L’autre branche est aumoins aussi importante : c’est l’écoute de l’autre . Nous allons tenter de com-prendre les sentiments et besoins del’autre en lui tendant des perches, surle même mode que l’expression de soi.
4 clés pour…
Pratiquerla CNVObservation Si je commence ma phrase par « Tu arrives toujours en retard… »ou « C’est de nouveau le souk dans ta chambre… », a fortior« tu es un égoïste, tu ne penses qu’à toi… », l’autre est aussitôtsur la défensive. Il va mettre son énergie à se défendre, se
justifier ou contre attaquer et non à tenter de comprendre monbesoin. J’ai ainsi contribué moi-même à créer le contraire de ceque je veux : j’aimerais compréhension ou collaboration et
j’obtiens argumentation ou rébellion.Essayez : prenez deux ou trois situations qui vous irritent, etcontentez-vous de les observer en écartant tout jugement et
toute interprétation. Pas facile, mais souvent éclairant !
SentimentAu début, ce n’est pas nécessairement confortable d’apprendreà écouter sa colère ou sa tristesse ; cependant c’est la clé pouren sortir en prenant la responsabilité de ce que nous vivons (enidentifiant nos besoins et notre demande ou démarche). Enrevanche, c’est toujours très stimulant d’écouter et de com-prendre sa joie ou sa confiance et les besoins derrière : c’est laclé pour être présent à l’instant, et pour orienter notre vie versce qui nous rend joyeux et confiant.Essayez : prenez un moment joyeux et décodez tranquillementles faits puis tous les sentiments et les besoins vécus. Puisdécidez de vivre ces besoins-là au quotidien, où que vous soyez.Cela vaut toutes les vitamines C !
Faute de ce double discernement, beaucoup de nos contem-porains vivent dans l’espoir que des choses agréables leurarrivent et que des choses désagréables ne leur arrivent pasmais sans pouvoir d’action. Ils subissent, alors qu’ils ont lesmanettes en mains.
BesoinNous aurons plus de chance d’être écouté si nous parlons denous, de nos sentiments et besoins. De même, nous compren-drons mieux l’autre si nous écoutons ses sentiments et besoins Ma capacité à être proche de l’autre est proportionnelle à macapacité à être proche de moi. Apprendre à distinguer nos vraisbesoins de nos envies, désirs, demandes ou stratégie, se révèletrès libératoire tant pour nous que pour l’autre. Inversement,nous accrocher à nos exigences en les prenant pour la seulefaçon d’être possible, se révèle épuisant pour nous et infernalpour les autres. Bien sûr, nous aurons besoin d’apprendre àreconnaitre et à exprimer notre vulnérabilité.Essayez : vous verrez que dire à l’autre son sentiment et sonbesoin plutôt qu’une critique et un reproche, c’est se reconnaîtredans son humanité, étape indispensable pour accueillir l’autredans la sienne. Cela crée des liens profonds et vrais.
Demande – démarche – stratégieNos besoins ont plus de chance d’être satisfaits si nous deman-dons des actes clairs et concrets susceptibles de combler nosbesoins. Attention : une vraie demande reste négociable (c’est-à-dire ouverte à ce que l’autre exprime d’autres besoins) sinonc’est une exigence, qui entraîne fuite ou rébellion.
Essayez : entraînez-vous à formuler les demandes qui pourraientcombler vos besoins en demandant des actions ou des réponsesconcrètes, sans rester dans le vague ou les généralités.a
CESSEZ D’ÊTRE GENTILSOYEZ VRAIThomas d’Ansembourg,Ed. de l’Homme, 2004.
LA CNV AU QUOTIDIENMarshall Rosenberg, Jouvence, 2003.
PETIT CAHIER D’EXERCICES DECOMMUNICATION NON VIOLENTE Anne Van Stappen, Jouvence, 2010.
www.nvc-europe.org A L L E R P L U S L O I N
C’est pour cela qu’il est fondamental,en conscience NonViolente, de com-mencer par l’écoute et la compréhen-sion de soi.
Dans ce parcours , je n’ai pratiquement pas rencontré une personne, même sedisant athée ou agnostique, qui à unmoment ne sente de tout son êtrequ’elle est portée et fasse ainsi l’expé-rience de ce que les traditions nomment le Souffle, l’Esprit, la Grâce ou Dieu. a
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« Vous avezun message »Leur nom vient du grecangelos : messager. Cesont des intermédiairesque Dieu envoie auxhommes : pour leurtransmettre un messageou pour leur porter
secours.
Dansla Bible« Les anges ne sont- ils pas tous des esprits que Dieu envoie pour le service de ceux qui doivent recevoir le salut ? » (He 1, 14)
Ascension du Christ dans l’église Saint-Nicolas de Véroce en Haute-Savoie.
Les anges
Serviteurs zélés
Ascension du Christ dans l’église Saint-Nicolas de Véroce en Haute-Savoie.
Le mensuel pour prier chaque jour avec l’Église - www.magnificat.com MAGNIFICAT
pour L’1visible
ImageriesChérubin joufflu avecdes ailes ou arméecéleste d’elfes auxglaives enflammés ?Les représentationsdes anges viennent surtout de l’imagi-naire humain.
a l F r e D W o l F ©
C e N T r e D e s m o N u m e N T s N a T i o N a u x
AngesgardiensDans l’Évangile (Mt 18,10), le Christ rappelleque chaque enfant a unange. Cette « garde rap-prochée » est au servicede la relation de chacunavec Dieu (et donc pasdirectement un garde ducorps, sauf exceptions).C’est d’abord du mal et des démons que lesanges nous protègent.
Esprit, es-tulà-haut ?Contrairement auxhommes qui ont uncorps et sont mortels,les anges sont ce qu’onappelle de « pursesprits » immortels.Créatures spirituelles,ils vivent auprès de Dieuet peuvent le voir.
Anges V.I.P.Normalement, onignore le nom desanges. Mais il existetrois anges bienconnus, des « stars »du Ciel. Ils font partiedu groupe des sept archanges : Michel,qui combat et terrassele chef des angesrebelles ; Gabriel, quiannonce à la Vierge
Marie qu’elle sera lamère du Sauveur ;et Raphaël,le guérisseur.
Une prièreSouvent, la prièrefamiliale des catho-liques comprend cetteinvocation : « Nos saints anges gardiens,veillez sur nous et protégez-nous… »
Les déchusParmi les anges,certains ont choiside se rebellercontre Dieu :le diable et lesdémons.Ces esprits ontfait définitivementle choix du mal.Leur chef estLucifer (ou Satan).
L’archange saint Michel incarne le combat spirituel. Cette statue couronne le Mont Saint-Michel.
n°18 septembre 2011 xw 13L’ÉGLISE POUR LES NULS
L’ÉGLISE, C’EST PAS SORCIER !
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S
tany : Nous sommes mariés depuis24 ans et avons trois grands enfants.Nous nous sommes rencontrés alors que
je passais des vacances en Italie. Dès
mon arrivée à Rome, j’ai été fasciné par cette jeunefemme italienne, gaie, dynamique, enthousiaste.
J’étais charmé par nos longues discussions sur lalittérature et par ses grands éclats de rire. Notrehistoire d’amour a continué après les vacances et,pendant presque cinq ans, nous avons vécu entreRome et Paris. Mes sentiments étaient mélangésà la fois de la certitude que nous étions bienensemble et de l’incertitude sur le fait de pouvoirfonder un foyer, à cause de la différence d’âge(une dizaine d’années). Nous nous sommes fina-lement mariés à Rome, par une splendide journéed'octobre.
Maria-Letizia : Par amour, j’ai quitté ma famille,mes amis, mon travail. Je me suis installée à Parisdans un petit appartement. J’ai eu mes deux pre-miers enfants. Le dernier, je l’ai eu en Normandie,où j’ai dû à nouveau suivre Stany pour son travail.Pendant vingt ans, malgré des périodes plus oumoins faciles, nous avons formé une famille unie,dont je me sentais fière. Les crises, s’il y en avait,étaient surmontées grâce à une grande affectionréciproque et nos différences, nous les percevionscomme autant de richesses.
Stany : Puis un jour, imperceptiblement, leschoses changent. Un sourire de moins, un regardplus distrait, un ennui plus marqué, une insatis-
faction diffuse... Je ne me sentais pas suffisam-
ment valorisé, soutenu et compris dans mesproblèmes professionnels. Évitant les disputes,
j’ai accumulé de la rancœur. Quand une périodetrès difficile s’est présentée au travail, ces senti-
ments se sont exacerbés. J’ai alors recherché duréconfort dans une relation extra-conjugale.
Maria-Letizia : Les absences de Stany devenaient de plus en plus longues et fréquentes. Désemparée,
je pleurais beaucoup. Après un Noël, Stany s’est décidé à me dire la vérité : il y avait une autrefemme dans sa vie. Tombée dans un gouffre noir,un abîme sans fond, je me suis accrochée à unepetite phrase de mon mari : « Aide-moi. » Grâce àune conseillère conjugale et à des voyagesensemble, nous nous sommes rapprochés un peu.Finalement, après quelques mois, Stany a trouvéla force de quitter l’autre femme. Il est revenu à lamaison mais c’était comme s’il n’était plus lui.
Stany : C’est alors que, grâce à des amis, nous
avons connu Retrouvaille, un mouvement qui
aide les couples en crise à repartir sur de nou- velles bases. Au cours du week-end organisé parRetrouvaille, nous avons vécu un véritablemiracle : la présence d'autres couples en détresse
la méthode Retrouvaille (basée sur le dialogue)la spiritualité, le respect profond de l'intimité dechaque couple, et, surtout, la participation activede Letizia. Nous sommes rentrés à Paris le cœurplein d’espoir et de bonheur.
Maria-Letizia : Bien sûr, tout n’a pas changé d’uncoup mais un bon bout du chemin avait été faitEt maintenant, je peux dire qu’il faut chercherfrapper, demander, prier, vouloir, croire, être prêtà changer un peu, pardonner... et le miracles’opère. C’est difficile, mais pas impossible.
Stany : Avant ce week-end, je ne comprenais pascomment nous pourrions continuer à vivreensemble car je me sentais submergé par la culpa-bilité, la rancœur, l’impuissance à communiqueravec Letizia. Lors du week-end, je me suis sentipoussé à changer et à m’engager avec elle pourfaire partie de l'équipe qui a lancé Retrouvaille enFrance. Aujourd'hui je ressens de la paix, del’espoir et de la confiance en pensant à tous lescouples de Retrouvaille qui s'efforcent de surmon-ter leurs difficultés et prient et travaillent pouraider d'autres couples en difficulté. a
Prochain week end Retrouvaille en Île-de-France :du 7 au 9 octobre 2011.Infos : www.retrouvaille-coupleencrise.fr
ou Jean et Marie Terren 06 65 70 65 39.
« J’ai recherchédu réconfort dansune relationextra-conjugale »
pour L’1visible
Ascension du Christ dans l’église Saint-Nicolas de Véroce en Haute-Savoie.
Mensuel catholique pour tous - www.ilestvivant.comIL EST VIVANT
Un coup de foudre,
un mariage heureux puis,imperceptiblement, tout change.Une relation extra-conjugaleplus loin, le couple risquaitl’effondrement.
Stany et Maria Letizia
Sortie de crise
14 xw n°18 septembre 2011UNE VIE QUI BASCULE
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Cette cité monastique,perchée à 2480 mètresd’altitude, est uneréplique symboliquede Jérusalem.
T erre des dieux », « Pays aux visages brûlés ». Languessémites et grec ancien s’ac-
cordèrent pour nommer ainsi ceberceau de l’humanité, lui conférant un incontestable caractère sacré.L’aube des temps s’étire à l’extrêmesur les hauts plateaux d’Éthiopie.Horizon qui aurait mis d’accordRome et Galilée : la terre n’est pasronde, ni plate, mais froissée...
L’ULTIME TRÉSORÀ Lalibela, le mode de vie a peuchangé depuis un millénaire. L’an-cienne capitale chrétienne, qui vit aujourd’hui sous le seuil de pauvreté,a pourtant connu des heures plusfastes. Si le tourisme permet de sortirde la misère, ça n’a rien d’un musée.Ici on touche, on caresse ! On se pros-terne devant icônes et pierres véné-rables que des siècles de pèlerinagespieds nus ont noircies et polies. Car
l’ultime trésor demeure un ensemblede onze églises taillées dans le tuf volcanique tendre et rouge. Au XIIe
siècle, l’empereur Lalibela, conformé-ment à son ancêtre Salomon qui érigeale Temple, fait bâtir une nouvelle
Jérusalem. L’irruption de l’islam pri- vant l’accès aux sanctuaires de Pales-tine, c’est désormais à Lalibela quel’incontournable pèlerinage en TerreSainte s’accomplira. Aujourd’huiencore, le pèlerin hâtif peut passer en
quelques foulées du mont Thabor auGolgotha, et s’offrir une traversée àpied sec du Jourdain : au plus fort de
la saison des pluies, seul un filet d’eaurince le lit du fleuve taillé à maind’homme. À Lalibela, pour élever sonâme, il faut descendre de douzemètres ! Si la plus connue des onzeéglises orthodoxes est Bieta Ghiorgis(maison de saint Georges) dont lesommet dessine une croix grecque, laplus imposante est Bieta Medhan
Alem (Maison du Sauveur du monde)mesurant 34 mètres sur 24, la plusgrande église monolithe au monde.À l’occasion des grandes fêtes, lesfoules de pèlerins venus à pied bivoua-quent à même le sol, et pendant des
veilles interminables où la nuit prendfeu, au son des luths, des sistres et destambourins, une joie incandescentes’empare de cette foule qui danse etprie jusqu’au matin quand le ciel et laterre ne font plus qu’un. Si la ville aperdu sa souveraineté, le génie deschrétiens d’Éthiopie perdure au-delàdes siècles de famines et de guerres
cette noblesse d’âme, cette foi qui,faute de l’avoir déplacée, a sculpté lamontagne. a
La Jérusalem d’Afrique
Bieta Ghiorgis (littéralement "la maison de saint Georges") est la plus célèbre des églises monolithes de Lalibela.
Lalibela, ÉthiopieTextes et photos : Léonnard Leroux
Un pèlerin lit un recueil de prières s.
Un pèlerin lisant un recueil de prières.
Le tombeau d’Adam.
16 xw n°18 septembre 2011CARNET DE VOYAGE
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POUR EN SAVOIR+
Le père Abune Istefanos estmoine orthodoxe à Lalibela.
Quelle est la vie du moine en ce lieu« retiré du monde » et très visité ?Pour 10 000 habitants, la cité monas-tique compte un clergé d’environ 350prêtres et un millier de diacres. Nous
vivons de l’aumône des pèlerins. « Pau- vreté et pèlerinage » sont les fonde-ments de notre foi ! Chaque prêtre,d’ailleurs, au début de son sacerdocedoit entreprendre un pèlerinage à pied,sans argent, à travers le pays. Selon la
tradition, le roi Lalibela lui-même dor-
« Le roi Lalibela dormait à terre »INTERVIEW
mait à même la roche, et consacra toutesa fortune à l’édification de notre sanc-tuaire.
Quelle est la fête la plus célébrée ?Si la Nativité est la fête la plus impor-tante, à Lalibela, Timkat (baptême duChrist) peut être considérée commenotre fête nationale. Douze jours aprèsNoël, chaque église d’Éthiopie exhibeson Tabot , réplique de l’Arche d’Al-liance conservée à Aksoum. À traversle pays, tous les chrétiens d’Éthiopiesont unis dans la prière, à l’image de
Lalibela taillée dans un seul roc. a
INSOLITESLA REINE MAKEDA est identifiée par latradition éthiopiennecomme la reine de Sabaqui fit le voyage jusqu’àJérusalem « avec un
grand faste, avec des
chameaux chargés
d’épices et de beaucoup d’or et de pierres
précieuses » éprouverla sagesse de Salomon,comme le rapporte laBible. De cette rencontre,serait née la lignéeininterrompue des roissalomonides,de Menelik 1er (qui auraitrapporté l’Arche d’Allianceen Éthiopie) jusqu’àla chute d’HailéSélassié 1er, en 1974.
LE CAFÉoccupe une placeprépondérante dansla culture éthiopienne.La boisson la plus populaireau monde fait ici l’objet d’unrituel d’hospitalité ancestral.Sur un tapis de feuillesd’eucalyptus, la cérémonieconsiste à boire 3 tasses
successives dans un nuaged’encens.
QUELQUESDATES
Vers le IV e siècle av. J.-C. : création du royaumed’Éthiopie, ou royaumed’Axoum, nom de sacapitale, devenant ainsil’une des plus vieillescivilisationsdu monde et parmi lesquatre plus importantesde l’époque, rivalisant
avec les empiresromain, perse etchinois.
Vers 330 : conversionau christianisme du roid’Aksoum, faisant del’Éthiopie le secondÉtat chrétien aprèsl’Arménie.
30 novembre 1974 :
dans la région Nord-Estde l’Éthiopie, unetrentaine de chercheursdécouvre Lucy, lointainancêtre pré-humain,âgé de plus de troismillions d’années.
INFOS PRATIQUES
LE GUIDE
Ethiopia , PhilippeBriggs, Éd. Bradt(seulement enanglais).
www.tourismethiopia.org
Les églises de Lalibela sont taillées dans le tuff volcanique dans lequel sont les
Les églises de Lalibela sont taillées dans le tuff volcanique dans lequel sont les
L’empereur Lalibela a fait construire cette cité spirituelle au XIIe siècle.
Lors des grandes processions, le clergé arbore de grandes croix de métal et de bois.
« Nous vivonsde l’aumône des pèlerins.Pauvreté et pèlerinage sontles fondements de notre foi. »
n°18 septembre 2011 xw 17CARNET DE VOYAGE
PNF-L1-0911
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26 août -26 septembreORNE (61)SEPTEMBRE
MUSICAL
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en grégorien, chant corse,Le Carnaval des animaux ,opéra Les Noces de Figaro ,Valse de Vienne … etvisites autour des concertsdans les hauts lieux dupatrimoine: églises,prieurés, châteaux,demeures historiques,haras royal....tel : 02 33 26 99 99www.septembre-musical.com
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2-17 septembreSAINT-LAURENT-BLANGY (62)HISTOIRES ETRÊVES D’ARTOIS
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l’Artois à travers 40tableaux vivants, de laPréhistoire à la Libération.www.histoiresetrevesdartois.com
3, 4 et 9septembreBOURGES (18)FÊTE DESMARAIS
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Charles VII, feu d’artifices.Concours d’épouvantails, debarques fleuries, marché
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3 - 4 septembreLUXEUIL-LES-BAINS (70)L'ART DANSLA RUE
400 artistes en tousgenres (peinture,sculpture) français et
étrangers, troupes dansles rues de la ville, défilésen costume, son etlumière, Baz'Art(parcours enfants dedécouverte à l’aide d’unlivret-jeu).www.artdanslarue.fr
3 - 5septembreSAINT-JACUT-DE-LA-MER (22)STAGE DEPEINTUREExprimer sa créativitépar la peinture : atelieranimé par BenoîtMercier.www.abbaye-st-jacut.comTél. : 02 96 27 71 19
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conférences, soirées de prière... vous feront découvrir le sanctuaire parisiende sainte Thérèse, qui abrite ses reliques, ouvertes à la vénération en per-manence. Toute la semaine, de nombreux intervenants témoigneront de lamission aujourd’hui. a www.semainetheresienne.org - Tél. : 01 44 14 75 75
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11 septembre
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Après sa fuite vers Tarsis,Jonas la marionnette à filsnous entraîne jusqu’aux rivesde Ninive en passant par leventre de la baleine. Et toutel’année, Les rois mages en
ombres chinoises, atelierspour fabriquer sa propremarionnette d’ombreschinoises, formations,
balade spectacle.Tél. : 04 75 88 25 36www.compagnie-skowies.com
11 septembreNANCY (54)ESPÉRANCEET VIELe mouvement chrétienpour les premières annéesde veuvage propose unerencontre diocésaine sur lethème : "Parler, Ecouterpour trouver la Paix", avec
l'intervention de SoeurBernadette Foissey.Tél. : 03 83 94 00 41www.esperanceetvie.com
11 septembreKTOBENOÎT XVI ÀANCÔNE (ITALIE)Benoît XVI se rend à
Ancône pour la clôture du25e congrès eucharistiquenational italien. À 10h lepape conclue ce
rassemblement, où 300000 personnes sontattendues, en présidant lamesse et l’angélus.Retransmission en directsur KTO et KTOtv.com
16-18 septembreCLAMART (92)DES REPÈRESPOUR DÉCIDER
Face à l’indécision,comment réagir ? Unesession pour y voir plusclair et oser avancer dansla confiance en soi et enDieu. Organisé par leRéseau jeunesse ignatien(RJI), au centre Manrèse.Tél. : 01 45 29 98 60www.rji.fr
17-18 septembre TOUTE LA FRANCEJOURNÉESEUROPÉENNES
DU PATRIMOINE
28e édition des Journéeseuropéennes du
patrimoine, une invitationau voyage à travers notrepatrimoine.www. journeesdupatrimoine.culture.fr
17-18 SeptembreSTE-FOY-LES-LYON (69)VIVRE ENCOUPLEAUJOURD’HUIWE de réflexion pour mieuxcomprendre laconstruction et l'évolutiondu couple, animé par lepère Denis Sonet.Tél. : 04 78 59 83 17www.cler.net
21-25 septembreMANOSQUE (04)FESTIVAL DESCORRESPON-DANCESLa littérature mise enperspective avec d'autresformes de création,comme le théâtre, et
lectures, concertslittéraires, rencontres dansdes cafés littéraires...
16-25 septembreCHARLEVILLE-MÉZIÈRES (08)THEATRES DE MARIONNETTES
Tél. : 04 92 75 67 83www.correspondances-manosque.org
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HISTOIRE DEFRANCERACONTÉE PARSŒUR LAUREQuatre coffrets enfermentle vase de Soissons, lesferrets de la Reine…De la Gaule au XXe siècle,l’Histoire de France prend
vie avec la voix de sœurLaure, à la fois historienneet conteuse. Écoliers etcollégiens vont se régalerd’écouter cette fresquepleine de musique, debatailles, de bruitages etde personnages fameux.Béatitudes jeunesse,Vol. 1 Des origines de la
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QUI A ENVIED’ÊTRE AIMÉ ?Le film est presque passéinaperçu. Dommage carvous auriez aimé ! Cetteperle rare du septième artraconte la conversiond’Antoine, jeune bobo,quadra, avocat et papa desurcroit. Son penchantnaissant pour le Christ estfilmé avec délicatesse. Unsujet inhabituel au cinéma.
A voir rien que pour le coupd’œil dans ce miroir tenduau monde franco-catho…Un film d’Anne Gaffieriavec Eric CaravaccaSortie DVD : 7 septembre
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On les entend partout, mais sait-on d’oùviennent les expressions françaises ?Dans leur univers imagé, des hommes
tirés à quatre épingles se refilent des bébés, des mentorsdînent à l’œil et les dames portent la culotte ! On restemédusé par l’explication de ces curiosités lexicales.
ILS SE MARIÈRENT…ET APRÈS ?Élisabeth Content, BénédicteLucereau, Valérie MathieuMame/Édifa, 192 pages, 14€« Nous cherchons à retrouver lavraie définition du couple, ce qui enfait l’essence, ce dont il a besoin
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HABEMUSPAPAMUn film deNanni Morettiavec MichelPiccoli et NanniMorettiDès les premièresimages, on estpris, à double tour,dans cetimprobableconclave chargéd’élire le nouveaupape. La narration
volubile du réalisateur italien, quoique non-croyant,peint alors un Vatican récréatif, absolument fantaisisteau sein duquel la farce joue avec le drame. Le scrutindésigne Melville, élégant Michel Piccoli. Cruellemélan(pi)colie ! Le nouveau pontife en proie à
l’angoisse fuit une élection qui éprouve sa fragilité. Unfilm à clés… Sortie le 7 septembre
20 xw n°18 septembre 2011SÉLECTION
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Des centaines de milliers de jeunes venus du monde entier se sont rassemblésà Madrid pour les Journées mondiales de la jeunesse, avec Benoît XVI.
Texte : Agnès Chareton
Photos : Pascal Deloche, Godong
POUR EN SAVOIR+
20h30 Noche de allegria : 10 000 jeunes jmjistes sont rassemblés au stadede Madrid Arena pour une énormesoirée festive, organisée par la
communauté de l’Emmanuel. Auprogramme de la soirée : concert du Priest Band, grands témoins,confessions et adoration eucharis-tique. Un cocktail typique JMJ !
6h00Dur durle lever,après unenuit à la
belle étoile,pour les830 jeunesParisiens !
8h00Après le petit déjeuner,les jeunes sont rassem-blés autour du pèreLeproux : « La sainteté
n’est pas un luxe mais undevoir », leur explique-t-il,reprenant les parolesde saint MaximilienKolbe, mort à Auschwitz.
9h00Dans le métro, les
jeunes sont déjà dansl’ambiance des JMJ. Ilsaccueillent la rame parun retentissant « Olé » !Avant d’entonner fran-chement des chants delouange.
10h00Un sac du pèlerin est distribué à chaque jeune.C’est le kit de survie duparfait jmjiste. Il contient l’indispensable pour sur-
vivre à Madrid : un éven-tail, un Youcat (caté-chisme pour les jeunes)et une bière sans alcool.
8h30« Pluie du matin n’effraie pas lepèlerin » : quelques gouttes rafrai-chissantes achèvent de réveillerles jeunes pendant le topo dupadre. « Merci Seigneur, j’avais soif et tu m’as donné à boire »,les taquine-t-il avec humour !
16h00Les jeunes qui le dési-rent peuvent se confes-ser pour recevoir lepardon du Christ.Moment de joie et delibération. Des cen-taines de prêtres sont disponibles dans leparc central du Retiro où 200 confessionnauxont été installés.
17h00Les pèlerinsportent autourdu cou le pré-cieux sésamepour accéderà tous les lieuxstratégiquesdu pèlerinage.
10h30« Enracinés et fon-dés en Christ, affer-mis dans la foi »(Col. 2,7). C’est lethème que le Papea choisi pour inviterles jeunes àconstruire leur viesur la personnedu Christ.
11h00Le thème des JMJ est appro-fondi comme chaque jourpar une catéchèse. Ce matin,c’est monseigneur d’Ornel-las, archevêque de Rennes,qui prêche : « Ce n’est pas nous qui nous affermissons dans le Christ, c’est le Christ qui nous affermit en lui. »
15h00 Visite de Madrid pourles jeunes parisiens.Ambiance joyeusegarantie dans les ruesde la capitale madri-lène. Ils croisent desgroupes de Françaisqu’ils connaissent :c’est la joie desretrouvailles !
24 heures aux JMJ
Avec les jeunes à Madrid
19h30Réunis autour du Pape,
jmjistes et Madrilènes ont médité les étapes du che-min de croix grandeurnature. « J'ai découvert la passion du Christ, témoigne Céline. Ce qui m'a touchée, c'est que ce sont des jeunes handica- pés, migrants, etc. qui ont porté la croix. »
n°18 septembre 2011 xw 21LE TOUR DU CADRAN
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L’écrivain AndréFrossard (décédéen 1995), auteurde Dieu existe,
je l’ai rencontré ,Fayard, 1969.
LE BON PLANVous souhaitez ensavoir plus sur la foichrétienne ?
Le parcours Alpha estfait pour vous ! Il vouspropose un parcoursen dix soiréesorganisées autourd'un repas convivial,suivi d'un exposé surles grands thèmes dela foi. Puis lesparticipants discutentet peuvent poser leursquestions. C'estgratuit et sansengagement : le bonplan pour découvrirla foi !
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LE LIVRECROIRE N’EST PASSI COMPLIQUÉ
Denis Biju-Duval,Ed. de l’Emmanuel,1999
LE CHIFFRE
2 952adultes ont étébaptisés cette annéeen France au coursde la vigile pascale.La moitié a moinsde 30 ans.
www.eglise.
catholique.fr
Croire. « Augmente en nous la foi ! », demandent à Jésus ceux qui sontses disciples. Si la foi est un don de Dieu, la participation de l’hommeest essentielle. En clair, pas de méthode mais une attitude.
Avoir la foi
Entré à dix-sept heures dix dans une cha-pelle du Quartier latin à la recherche d’un ami,j’en suis ressorti à dix-sept heures quinze avec
une amitié qui n’était pas de la terre. Entré là,sceptique et athée, d’extrême gauche, et plus
encore, indifférent et occupé de bien autre chose
que d’un Dieu que je ne songeais même plus ànier, tant il me semblait passé depuis longtemps
au compte des profits et pertes de l’inquiétudeet de l’ignorance humaines, je suis ressorti
quelques minutes plus tard « catholique, apos-tolique, romain », porté, soulevé, repris et roulépar la vague d’une joie inépuisable. J’avais vingtans en rentrant. En sortant j’étais un enfant prêt
au baptême et qui regardait autour de lui, lesyeux écarquillés, ce ciel habité. André Frossard
TÉMOIGNAGE
« Entré là sceptique et athée... »
© s T a
F F / a F p
Rencontrerdes témoinsApprentissage personnel, la foi semanifeste aussi collectivement. Lesgroupes de prière ou de réflexion sont l’occasion de partages d’expérienceentre chrétiens. Allez à la rencontrede ces témoins ! Parfois célèbres,souvent inconnus, ils parlent de lafaçon dont leur amour pour Dieutransforme leur vie.
« Demandez, vous obtiendrez »Demander à Dieu de pouvoir croire en lui, c’est la prière jaillie du cœur de Charlesde Foucauld en 1886. En passant devant l’église Saint-Augustin à Paris, il fait cette demande toute simple : « Mon Dieu, si vous existez, faites que je vous connaisse ! » Le 30 octobre de la même année, il rencontre l’abbé Huvelin, qui leconfesse et guide sa conversion. Cette expérience aide à comprendre une chose :Dieu se donne à qui le lui demande.
Découvrir le Christet l’Église« La foi naît de ce qu’on entend, et ce qu’onentend, c’est l’annonce de la parole duChrist », proclame saint Paul. Lisez lesÉvangiles : à travers ses actes et sesparoles, c’est Jésus lui-même qu’onapprend à connaître. L’Église aussi abondeen modèles d’hommes et de femmes quiont aimé Dieu. Par leur vie et leurs écritsles saints témoignent de la réalité d’une
foi ardente, malgré les difficultés parfoisimmenses qu’ils ont traversées.
Se mettre à pratiquerLa pratique concrète de la foi est encore le meilleur moyen de la faire grandir.Ménagez-vous chaque jour au moins un instant de prière personnelle dans lesilence. À la messe, le Christ est réellement présent dans l’hostie. Même si vousn’êtes pas baptisé ou ne pouvez pas communier, assistez-y en lui demandantcomme saint Ignace de Loyola : « Donne-moi seulement de t’aimer… »
Texte : Geoffroy Caillet - Dessins : Yves Lequesne
22 xw n°18 septembre 2011COMMENT FAIRE POUR...
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LE BLOC-NOTESde Defendente Génolini
Saint Vincent de Paul - 27 septembre
Le grand saint du grand siècle », l’appelle-t-on. Même Voltaire l’anticlé-rical dit de lui : « Mon saint à moi, c’est Vincent de Paul . » Aujourd’huiencore, il est l’un des saints les plus aimés et les plus priés. Le parcours
de ce paysan landais à l’accent gascon est incroyable. Prêtre à 19 ans, il devient précepteur de la famille de Gondi, curé de Clichy, puis de Châtillon-sur-Chala-ronne et aumônier des galériens. Il rencontre Louise de Marillac et fonde lesFilles de la charité, ces religieuses si actives encore aujourd’hui auprès despauvres et des malades. Il fonde aussi les lazaristes (prêtres missionnaires),deux hôpitaux - dont celui de la Salpêtrière - deux séminaires pour la forma-tion des prêtres, des maisons d’accueil pour vieux couples, prostituées, etc. Ilaccueille des milliers d’enfants difficiles, organise retraites, conférences et secours aux régions dévastées par la guerre. Il aura toute sa vie un grand sensde l’attention aux pauvres. Il dit d’eux qu’ils sont « nos seigneurs et nosmaîtres ». Le roi Louis XIII agonise dans ses bras. Conseiller des puissants,
ami des pauvres, il meurt à 79 ans, en 1660. On peut voir son corps dans lachapelle de la rue de Sèvres, à Paris. Ami de Bérulle, de François de Sales, deBossuet, il est le Patron de toutes les œuvres charitables. a
Le saint du mois
5 conseils de Charitéde Vincent de Paul
Quiconque a commencé une bonne œuvre,qu’il aille jusqu’au bout !
Il faut de l’amour affectif passer à l’amour effectif.
Être chrétien et voir son frère affligé, sans pleureravec lui, sans être malade avec lui, c’est être chrétienen peinture !
Communiez souvent, l’eucharistie est l’oracledes pensées charitables.
Dieu aime les pauvres, et par conséquent,il aime ceux qui aiment les pauvres.
« Le bruit ne fait pasde bien et le bien nefait pas de bruit. » Vincent de Paul
LA PRIÈREDU MOIS« Délivrez-nous de l’orgueilcaché et du désir que lesautres nous estiment. » Vincent de Paul
PHRASE DU
MOIS
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rLa châsse où repose le corps de Vincent de Paul.
SUDOKULES MOTS CROISÉS de Grammaticus
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HORIZONTALEMENT1. N’est pas seule en tête pourrelever le plat (trois mots). 2. Bonnes à corriger. 3.Prend sontemps – À transformer.4. Note– Bouts du canon – Île enGrèce. 5. Démonstratif –Précède la manière – Regroupeles sangliers ou invite à lespourchasser. 6. Rallonge lefarniente – Commune dans lesPyrénées-Atlantiques. 7. Sontde la dernière familiarité (cinqmots). 8. Arrivée chez nous –Bipèdes ou quadrupèdes. 9.
Arrive en Seine par la rivegauche – Snob en grande
partie. 10. Merci de ne pastaper sur le mien – Conjonction.
VERTICALEMENT A. Fait froid – Frimas. B. A l’airléger. C. Fait parfois un tour ledimanche – Abattues. D. Partie de tennis – Bas degamme. E. Appris – La raisont o n n e d e d a n s s e l o n« L’Internationale ». F. Montrales tripes – Bout de femme.G. Roulent en pistes – Grecque oubasque. H. Donnons de l’aide.I.Commencent leurs vacancesentre Alphonse et Aristide. J. Entre l’homme et son meilleurami – Pronom réfléchi.
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2 4 A . G e l – C r â n a s . B . O p é r e t t e . C . U r n e – T u é e s . D . S e t – U t . E . S u – C r a t è r e . F . É v e n t r a – E M . G . D e s – E t a . H . A s s i s t o n s . I . A o û t i e n s . J . L a i s s e – S o i . 1 . G o u s s e d ’ a i l . 2 . É p r e u v e s . 3 . L e n t – E s s a i . 4 . R é – C N
– I o s . 5 . C e – A r t – S u s . 6 . R T T – A r e t t e . 7 . À t u e t à t o i . 8 N é e – Â n e s . 9 . E u r e – S N O . 1 0 . S y s t è m e – S i .
n°18 septembre 2011 xw DÉTENTE 23
5/9/2018 L'1visible - slidepdf.com
http://slidepdf.com/reader/full/l1visible 24/24
C r é a t i o n
p o u r C E F
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