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R e p r o d u c t i o n i n te r d i te
La condition humaine
L’AUTEUR
André Malraux (1901-1976) est un écrivain et un homme politique français. Militant contre le fascisme, il
combat aux côtés des Républicains pendant la guerre d'Espagne, puis s'engage dans la Résistance. Proche du
Général de Gaulle, il est ministre des affaires culturelles de 1958 à 1969.
Il est l'auteur de romans tels que La Condition humaine (1933) et L'espoir (1937, roman-témoignage
sur la guerre d'Espagne), d'essais politiques et d'écrits sur l'art, ainsi que d'une autobiographie en deux
parties, Antimémoires (1967-1972) et La corde et les Souris (1976).
L’ŒUVRE
Les séjours en Indochine et en Chine de Malraux ont inspiré ses premiers romans Les Conquérants (1928), La
Voie royale (1930) et La Condition humaine (1933). Ce dernier retrace les actions d'un groupe de
révolutionnaires dans la Chine des années 30, avec pour toile de fond l'insurrection de Shanghaï en 1927.
Dans ce cadre historique, les destins individuels se croisent et incarnent le tragique de la condition humaine.
Le roman obtient le Prix Goncourt 1933 et assure la célébrité de son auteur.
Résumé
Personnages
Clés de lecture
Prépa Bac
André Malraux
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Résumé
PREMIÈRE PARTIE : 21 MARS 1927
Minuit et demi
Le roman s'ouvre sur le personnage de Tchen. Il contemple un homme endormi sous une
moustiquaire. Saisi par l'angoisse et la fascination, il le poignarde. Il était en fait chargé
d'assassiner un marchand d'armes afin de récupérer un bon de livraison d'armes dont les
révolutionnaires veulent s'emparer.
Une heure du matin
Tchen se rend au magasin d'Hemmelrich et remet l'ordre de livraison à Kyo et Katow, chefs
communistes et organisateurs de l'insurrection prévue pour le lendemain. Kyo paye le
fantasque baron de Clappique pour qu'il fasse déplacer le bateau sur lequel se trouvent les
armes, le Shan-tung. Lorsqu'il rentre chez lui, sa femme May lui annonce qu'elle a couché avec
un autre homme. Kyo ne peut empêcher la douleur et l'humiliation de l'envahir. Clappique les
interrompt et annonce à Kyo qu'il a fait déplacer le bateau.
4 heures du matin
Tchen annonce à Gisors, le père de Kyo, qu'il a tué pour la première fois. Il lui confie la solitude
dans laquelle il se trouve et son impression d'être séparé du reste des hommes. Depuis son
acte, une étrange fascination est née en lui. Gisors reste impuissant.
4 heures et demie du matin
Déguisés en soldats du gouvernement, Katow et ses hommes montent à bord du Shan-tung et
se saisissent des armes. Ils rejoignent Kyo et partent distribuer les armes aux différentes
sections de combat dans la ville.
DEUXIÈME PARTIE : 22 MARS
11 heures du matin
La grève générale est instaurée. Ferral, le président de la chambre de commerce française,
discutent des événements avec Martial, directeur de la police ; l'armée révolutionnaire,
conduite par Chang-Kaï-Shek, est en marche sur Shanghaï. En fait, l'insurrection est organisée
conjointement par les nationalistes du Kuomintang, représentés par Chang-Kaï-Shek, et les
communistes, mais il y a des tensions entre les deux parties.
1 heure de l'après-midi
L'insurrection commence. On retrouve Tchen à la tête d'un groupe de combat. Ils désarment
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deux postes de police.
5 heures
Ferral et Martial suivent les progrès des insurgés. Ferral reçoit le dirigeant des banques de
Shanghaï et le convainc de soutenir financièrement Chang-Kei-Shek. Il veut éviter la mise en
place d'un gouvernement communiste afin de protéger ses intérêts économiques et
commerciaux. Ensuite, il rejoint Valérie, avec qui il entretient une relation amoureuse fondée
sur la domination.
Le lendemain, 4 heures
Kyo, Tchen et Katow discutent de la stratégie à adopter face à la montée en puissance des
« bourgeois » du Kuomintang. Les communistes ont été mis en minorité au sein du
gouvernement révolutionnaire, et celui-ci veut désarmer les sections ouvrières. Kyo décide de
se rendre à Han-Kéou, siège des forces communistes, afin de connaitre la position du Parti.
Finalement, l'armée révolutionnaire arrive et confirme la victoire totale des insurgés.
TROISIÈME PARTIE : 29 MARS
Kyo est à Han-Kéou ; il rencontre Vologuine, représentant de l'Internationale, à qui il expose les
revendications des ouvriers de Shanghaï, leur volonté de ne pas rendre les armes et de sortir
du Kuomintang. Vologuine détruit ses illusions ; il lui apprend que Moscou a donné l'ordre de
rendre les armes et d'attendre. Tchen arrive à son tour pour défendre son projet d'assassiner
Chang-Kaï-Shek. Il repart, bien décidé à le tuer malgré les ordres. Kyo, déchiré entre la discipline
au Parti et la confiance de ses camarades, décide quant à lui de maintenir les sections
ouvrières.
Midi et demi
Clappique rencontre un policier du nom de Chpilewski qui lui conseille de quitter la ville, car il
est recherché pour une « histoire de bateau ».
Une heure
Après un attentat manqué contre Chang-Kaï-Shek, Tchen, secondé par Souen et Peï, se rend
chez Hemmelrich qui refuse de les accueillir avec leurs bombes, car il ne veut pas mettre en
danger sa famille. Tchen décide de se jeter sous l'auto de Chang-Kaï-Shek avec sa bombe.
3 heures
Clappique se rend chez Kyo pour le prévenir qu'il est menacé à cause de l'épisode du Shan-
Tung. Kyo comprend que la répression contre les communistes commence et décide de se
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rendre au Comité, malgré le danger. May l'accompagne.
3 heures et demie
Katow se rend chez Hemmelrich dans l'espoir d'y trouver Tchen. Hemmelrich est honteux de ne
pas avoir aidé ce dernier.
6 heures
Ferral réfléchit à sa stratégie ; une fois les communistes écrasés, les capitaux reviendront et le
gouvernement de Chang-Kaï-Shek deviendra un partenaire commercial privilégié.
10 heures et demie
Tchen se jette sous la voiture de Chang-Kaï-Shek, exalté par la mystique de l'acte terroriste. Il
reprend conscience et s'achève avec son revolver. On apprend par la suite que le général
n'était pas dans la voiture.
CINQUIÈME PARTIE
11 heures 15
Clappique doit retrouver Kyo avec de nouveaux renseignements – Chang-Kaï-Shek va écraser
les comités communistes le soir même – mais il joue à la roulette et laisse le temps filer. Il
manque Kyo.
11 heures 50
Après avoir attendu Clappique en vain, Kyo et May se rendent à la réunion du comité. Sur le
chemin, Kyo est arrêté.
Minuit
Les soldats de Chang-Kaï-Shek font la chasse aux communistes et ferment de force les unions
ouvrières. Hemmelrich découvre les corps de sa femme et de son fils, déchiquetés par les
grenades. Il se rend alors à la « Permanence » où Katow et les camarades organisent leur
défense.
1 heure et demie
Clappique intercède auprès de König, le chef de la sécurité du général, pour que Kyo ne soit pas
fusillé. Ce dernier, qui ne vit que pour sa haine des communistes, refuse.
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