View
219
Download
0
Category
Preview:
Citation preview
La Gazette 2017 Alve 28
Comité de rédaction: Pascal Fromont, Emmanuelle Barbier, Guillaume Pradeilles, Benoît Wintz
Elfy.
Couverture réalisé par : Benoît Wintz.
Activité animée par : Isabelle Garnier.
Prix : 1.50€
Introduction, jeux d’écriture…………………………………………………………………………………………………..….…...P.1
Chemin faisant par Elfy……………………………………………………………………………………………………….….……….p.2
Il était une fois, Guillaume et Pascal………………………………………………………………………………….…….………p.3
Jeux d’écriture, Benoit et Pascal ……………………………………………………………………………………………..………p.4
Poèmes, « Dans le jardin en fleurs », « Je n’ai plus très envie», « c’est l’été »………………….………..…….p.5
« Si j’étais poète », écriture collective, Acrostiche…………………………………………………………………..….…..p.6
Si j’étais un clown, je n’ai plus très envie, histoire de mots par Emmanuelle………………………….…..……p.7
« Je me souviens », pangramme, « Nous irons… » par Elfy………………………………………………………...…….p8
Le coin du philosophe par Benoît…………………………………………………………………………………………….………p.9
Un petit effort par Elfy………………………………………………………………………………………………………….…….…p.10
Les Souris par Elfy…………………………………………………………………………………………………………….…………….p.11
La médiathèque de Chartres……………………………………………………………………………………………….……p.12, 13
Interview à la SPA…………………………………………………………………………………………………………………………..p.14
Notre voyage à st Jean-d ’Angle par Pascal F…..……………………………………………………………………..….…..p.15
Le zoo de la flèche vu par Guillaume…………………………………………………………………………………….………..p.16
Réunion d’information sur les restaurants du Cœur………………………………………………………………….……p.17
La photographie Kirlian par Benoît.……………………………………………………………………………………..…….p.18,19
Le coin du mathématicien par Benoît ……………………………………………………………………..…………….….p.20, 21
Vous avez dit flipper par Guillaume P..……………………………………………………………………………………….p22, 23
Ma passion des jeux vidéo Guillaume P………………………………………………………………………………………p.24,25
Nos poètes à Dreux, Christophe Gaulard..……………………………………………………………………………….………p.26
Poèmes d’Elodie……………………………………………………………………………….……………………….……………………p.27
Poèmes de Mikaël…………………………………………………………………………………………………………………….. P28, 29
Poèmes de Thomas…………………………………………………………………………………………………………….……………p30
1
Voici pour la troisième année l’édition de notre Gazette d’ALVE 28.
Nous sommes contents de pouvoir partager avec vous le travail de toute une année.
Vous découvrirez des textes d’un nouveau style qui ne sont pas uniquement des interviews et
des reportages.
Ces textes sont le résultat de notre atelier écriture il parle de nous, il parle de la vie.
Bonne lecture.
Le comité de rédaction
Jeux d’écriture : Rédiger un texte commençant par il était une fois
Guillaume (25/04/17) :
Il était une fois un ruisseau qui se rêvait tomber dans l’océan. Mais pour y arriver le chemin à
parcourir est long et fastidieux. Le petit ruisseau a dû sauter des branches et de gros rochers. Il
a dû braver notamment des tempêtes et la sécheresse.
Il a dû se battre contre vents-et-marées contre tout cela. Après tant de péripéties, le petit
ruisseau est devenu rivière. Ceci lui a permis d’être plus fort pour toujours, avancer vers son
objectif. Puis vint le temps de devenir un fleuve. En devenant ainsi il gagna en débit et en
quantité.
Après tous ces défis remportés, le petit ruisseau devenu grand fleuve, atteignit enfin l’océan.
Son rêve a enfin été exaucé. La morale de cette histoire est que malgré la difficulté que peut
engendrer la vie, il faut toujours y croire. Un petit garçon peut devenir un grand homme.
2
Même consigne CHEMIN FAISANT
Il était une fois un éphèbe chartrain qui décida d’aller découvrir le mont des avaloirs. Quitter la platitude beauceronne pour arpenter l’un des sommets culminants du massif armoricain était pour lui un projet exaltant. Par un beau matin ensoleillé, la tente fixée au sac à dos bien rempli, les brodequins chaussés, il traversa à pieds l’ancienne capitale des Carnutes pour aller s’installer au bord de la route du Mans. C’était le printemps. Devant sous le ciel d’azur, la voie s’ouvrait vers l’aventure Le jeune homme tendit vaillamment un pouce vigoureux. Après quelques minutes d’attente, une première voiture s’arrêta. Une femme la conduisait, qui entendait aller tout droit. C’était justement pour lui la bonne direction. La place était aussi confortable que la conversation était agréable. En douceur, la conductrice incitait élégamment aux échanges. Toute de noir vêtue, simple et cultivée, elle illustrait parfaitement la maturité dans sa splendeur. C’était, en un mot, ce que l’on appelle « la classe ». Le jeune homme sentit s’épanouir en lui progressivement l’âme d’un excellent élève. Mais à Nogent le Rotrou, cet élan fut stoppé : déjà, ici, leurs voies se séparaient. « Je suis vraiment trop réservée et sauvage » dit-elle, regardant le jeune homme en arrêtant sa voiture. L’envie prit à celui-ci de lui demander ce qu’elle aurait fait si elle l’avait été moins. Mais le mont des avaloirs, certainement, l’attendait. Il descendit alors du véhicule, pris congé, et le regretta aussitôt. La suite fut une succession de longues attentes pour de courts trajets, sur fond de verte campagne. L’après-midi était bien avancé lorsqu’une autre automobile s’arrêta. Le conducteur, épanoui dans la quarantaine et sympathique, s’en allait vers Alençon. C’était la direction souhaitée. La conversation était plaisante entre les deux voyageurs détendus. « Vous prendrez bien un rafraîchissement ? J’habite à proximité » dit l’homme en arrivant dans sa ville. L’après-midi était chaud, et la fatigue venant, une petite pause s’avérait appréciable. Le jeune homme se dit que le mont des avaloirs attendrait bien dix minutes supplémentaires. Au premier étage, la porte s’ouvrit sur un appartement dans la pénombre. Les tentures étaient épaisses, les fauteuils et la banquette accueillants. L’hôte s’assit, l’autre aussi. La conversation s’engagea sur le thème de la ville d’Alençon. Quelques minutes plus tard arriva le moment du rafraîchissement. C’est avec héroïsme que le jeune homme avala le jus d’orange frelaté. A ce moment précis, la voix de l’homme et la main qu’il posa sur le genou de l’invité se firent de velours : « Tu peux rester ici cette nuit, si tu veux... » A ces mots, peu avide d’autres révélations, le jeune homme se leva, salua courtoisement l’hôte des lieux, ouvrit la porte de sortie et, dans le même mouvement, descendit prestement l’escalier. Il marcha vite, et, peut-être, sur le mont des avaloirs, il court encore. Elfy
3
Même consigne
Il était une fois un roi qui régnait sur un pays particulièrement pauvre, mais qui n' était néanmoins pas dénué d'humanité car il traitait ses sujets de manière
juste, essayant d'améliorer quelque peu leur existence, en tentant de les rendre moins pauvre et d' apaiser leur malheur et leur douleur.
Cependant, il y avait dans ce royaume un homme maléfique qui souhaitait faire
un coup d'état, et prendre le pouvoir.
Il décide de haranguer le peuple, leur rappelant la misère dans laquelle tous se trouvent sous la coupe de ce roi. Il leur fit de multiples promesses, de richesse et de prospérité.
Alors, tout le peuple se souleva, destituant le « bon » roi. Puis, après avoir « décapité » ce souverain, le tyran prit le pouvoir, mais ne teint pas du tout ses promesses, car il se conduisit Comme le pire des dictateurs envers son peuple, les asservissant totalement et faisant d'eux des esclaves les plus misérables, jusqu'à la fin des temps.
La morale de cette histoire pourrait être qu'il ne faut pas se montrer trop exigeant envers ses dirigeants, et qu'à trop en demander, l'on aggrave au contraire sa situation .
Pascal
Il était une fois un jeune homme prénommé Ambroise. Il venait d’avoir 20 ans. Toute sa vie était devant lui. Son but était simplement de la réussir. Mais qu’est-ce réussir sa vie ? Qu’est-ce-qui nous rend heureux. A priori ce n’est pas la même chose pour tout le monde. Ambroise, quant à lui, ne souhaitait pas grand-chose. Son bonheur consistait juste à être
entouré d’amis fidèles, d’une femme aimante et d’une vie sociale confortable. Mais Ambroise va
devoir se battre car la vie ne donne pas le statut du bonheur. Il faut aller le chercher le bonheur.
La vie est faite de choix. Si on prend le mauvais chemin on risque de rater le bonheur. C’est
pourquoi il est important de bien utiliser sa conscience, sa réflexion. Ambroise prendra –t-il la
bonne décision ?
La suite nous le dira...
Guillaume
4
Jeux d’écriture : écrire trois strophes commençant par « nous aurons »
Nous aurons du pain et du chocolat, Du raisin et des clémentines, De la chaleur et de la compagnie, Car Noël bientôt sera. Nous aurons aussi des catastrophes, Et de la honte, des conflits que nous créerons. Nous aurons de la joie, du bonheur, De l’amitié, de la paix, et cela ira après, Mais plus vite si on s’y met. Benoît
Jeux d’écriture ; Chacun écrit six mots sur une feuille et la passe à son voisin qui doit rédiger un texte avec ces six mots.
Mots du voisin à placer : chocolat, clavier, souris, fenêtre, barreaux, tableau.
Sur un chevalet
L'on peut admirer
Comme un tableau
Empli, de mille couleurs
Le clavier et la souris
de l'ordinateur
Semblent me faire signe
de quitter ce bureau
Où je travaille
Où les fenêtres
Sont entourées de barreaux
Et de me plonger
Et me noyer
dans le tableau Pascal F
5
Ecrire un texte contenant ces mots : ordinateur oiseau bateau fleur bureau
Dans le jardin empli de fleurs
Chante l'oiseau
Alors que l'ordinateur
Trône sur le bureau
Au loin dans mes rêveries
Navigue un bateau. Pascal
Poème : Utiliser l’inducteur : je n’ai plus très envie Je n’ai plus très envie
De me languir et d’attendre la vie
Je n’ai plus très envie
De rester dans mon cocon sans vie
Je n’ai plus très envie
D’être enfermé dans le vide
Je n’ai plus très envie
D’être seul et sans amis
Je n’ai plus très envie
Mais j’ai envie de vivre.
Guillaume
Exercices d'écriture collectif, écrire un texte en commençant par « c’est l’été » chacun
écrivant une phrase à la suite de son voisin.
C'est l'été une promenade en barque rappelle la paix et la tranquillité, durant la promenade les
canards et les poules d'eau viennent réclamer du pain.
Les ragondins eux passent à côté de la barque et continuent leur chemin calmement au gré des
flots.
Le long de ces mêmes flots, une jeune femme passe en vélo.
Elle rentre chez elle en se demandant quelles bêtises ont encore pu faire ses enfants.
Pascal
6
jeux d'écritures : 1er exercice, commencer un texte par : « si j'étais poète... »
Si j'étais poète, j'écrirais des poèmes
Si j'étais poète, je serais inspiré
Si j'étais poète, je ferais pleurer ma lyre,
En récitant des poèmes pour ma muse,
Ma muse inspiratrice
Qui ne m'aime pas
Et n'entendra jamais mes poèmes
Car peut-être ne suis-je pas poète …
Pascal
2ème exercice, travail collectif. Ecrire une histoire en écrivant une phrase chacun son tour.
C'est l'été, je ne veux plus rien faire, je ne veux plus travailler.
C'est l'été tout bleu, tout calme
Pourquoi ne pas s'arrêter et s'abîmer dans la contemplation du ciel ?
Observer le reflet des ailes de libellules où les ronds dans l'eau verte et lisse où glissent les
canards.
Pascal, Guillaume , Benoit.
Un Acrostiche c’est un poème dont chaque vers commence par une lettres du prénom d’une personne et dont chaque vers dit quelque chose de cette personne. Embêtée par les remarques Manies très fortes, voire des tics obsessionnels Manque de confiance quand ça ne va pas Animaux très chers dans le cœur fidèle Ne peut pas avoir de voiture et en souffre Unie très fort aux animaux, très triste de les quitter = émue Embêtée de laisser les bébés seuls, angoisse mais pas très fort Le SAMSAH nouvelle bulle d’air, ambiance magnifique Le CMP aussi nouvelle bulle d’air, écoute parfaite Ensemble animaux et humains ça va, ça va mieux avec les personnes malades que les personnes normales. Emmanuelle
7
Si j’étais Si j’étais un clown, je ferais rigoler les gens. Si j’étais une pie, j’aurais des bijoux chics. Si j’étais un oiseau, j’aurais un plumage couleur roux . Si j’étais un train, j’aurais un train de vie plein . Si j’étais un grand huit dans un parc je me reposerai la nuit. Si j’étais une hirondelle qui a des nids en forme de coupelle, je me sauverai à tire d’aile. Si j’étais une fée, je réaliserai des souhaits l’été. Si j’étais un animal, je demanderai aux hommes de me laisser tranquille avec mes semblables sans le moindre mal.
Emmanuelle B Je n’ai plus très envie
De faire le gendarme Sans arme D’ empêcher le drame Qui se joue tard Dans la maison Vin égale poison Mais pour les animaux, je reste et je les sauve.
Emmanuelle B
Histoire de mots
Consignes : Ecrire une histoire avec les 4 mots suivants : printemps, fleurs, rose, chat. Au printemps, le chat va dans les champs de fleurs et revient couvert de pollen, sa maîtresse l’essuie, puis le chat monte sur le banc du jardin où sa maîtresse taille un rosier de roses blanches. Elle met ses roses blanches dans un vase posé sur une table de jardin et prend ses affaires de peinture, elle peint les roses, mais le chat monte sur ses genoux, il met ses pattes sur la palette et peint sur la toile, ses empreintes. Sa maîtresse le gronde, le chat a peur, puis revient vers elle, chercher une caresse. La maîtresse du chat le caresse et trouve la toile jolie, elle découvre que son chat est un artiste né. Le jour suivant le chat retourne dans les champs de fleurs et revient couvert de pollen vers la maison, puis se frotte sur une toile blanche, sa maîtresse met de la couleur et la toile est finie. Le chat peintre met un soleil au cœur de sa maîtresse. Emmanuelle . B
8
Je me souviens
Je me souviens des jeux de récréation à l’école primaire : nous nous battions avec constance,
nous fabriquions des avions avec du papier, et nous lancions en l’air des petits équipés de
parachutes taillés dans des sacs en plastique.
Je me souviens des hannetons que nous faisions tomber des arbres à la sortie de l’ école.
Je me souviens qu’à la cantine, la cantinière nous balançait dans les assiettes, la purée à
grands coups de louche.
Je me souviens des châtiments corporels : des cheveux tirés, à genoux sur une règle, des
coups de règles sur les doigts.
Je me souviens qu’à l’époque, ces instituteurs étaient déjà vieux, et je pense, serein,
qu’aujourd’hui ils ne sont plus.
Elfy
Un pangramme est un texte composé de mots les uns à la suite des autres dans l’ordre alphabétique. Admirez la Belle Celte, Devant Elégante et Favorablement Galbée, Honteusement Idiote et Jouisseuse, Koquine* Louant la Mélodie de Noël Obligatoirement Poétique, de Qualité Réprochable mais Suffisamment et Toute Vaniteuse Walkyrie, Xénophobe yodléiant et Zozotant. *Dans ce domaine c’est un Cas. Elfy
Nous irons ...
Nous irons à Valparaiso,
passant par Fontainebleau,
traquer le cachalot.
Nous irons bien dedans
lui nettoyer les dents,
lui apprendre l’allemand.
Nous irons donc dans l’eau,
Chevauchant sur son dos,
Au large de Saint Malo
Elfy
9
Le coin du Philosophe : Réflexion sur la société Quand j'étais enfant, je pensais être né dans un monde civilisé, juste, et honnête. Aujourd'hui j'ai 34 ans, et je ne suis plus du tout sûr de tout cela. La dernière grande guerre date de 39-45, moins d'un siècle, et les horreurs commises par l'être humain se situent au-delà de tout ce que j'aurais pu imaginer. Aujourd'hui, les injustices et les exclusions se perpétuent dans le silence d'une société qui se croit parfaite. Les handicapés, les homosexuels, les étrangers, les animaux, la différence en général, toutes ces choses qui pourraient nous enrichir, engendrent au contraire chez la société du mépris et de l'exclusion. Combien d'animaux ont été et sont maltraités ? Combien de produits chimiques sont déversés dans les rivières, au mépris de la nature et des êtres vivants ? A l'aube du 21ème siècle, pourquoi ne nous ouvrons nous pas à l'international ? Pourquoi à la radio n'entendons-nous pas les musiques diffusées en orient ? Quand on étudie le passé, on réalise l'existence de documents qui attestent que quelques hommes, et quelques hommes seulement, ont voulu changer les choses, pour le bénéfice de l'humanité. Citons Martin Luther King, qui fut assassiné. Citons John Lennon, qui diffusa des messages de paix dans ses chansons, assassiné lui aussi. Citons le Dalaï-Lama, qui malgré ses efforts en faveur de la paix, n'a pas réussi à stopper le génocide culturel et humain qui a lieu au Tibet. Citons Gandhi, qui lutta pour la paix en Inde, assassiné lui aussi. On peut citer aussi Alan Turing, père de l'informatique moderne, qui fut poussé au suicide à cause de son homosexualité. Citons encore Nikolas Tesla, qui aurait trouvé le moyen de produire de l'énergie en abondance, mais dont les travaux sontencore aujourd'hui dissimulés au grand public, malgré quelques failles sur internet. Probablement que les grandes compagnies énergétiques préfèrent continuer à polluer plutôt que de développer une énergie nouvelle. Je me pose souvent beaucoup de questions. Est-ce moi qui suit anormal de penser tout cela, ou est-ce que ce sont les autres en général qui sont malades, et pas moi ? Je commence à douter, de mon avenir, de celui des hommes, et des femmes. Resterons nous dans un cycle où sans cesse les gens trouveront de nouveaux moyens de s'exclure, ou parviendrons nous un jour à dépasser cela? A certains moments de ma vie, il m'arrivait de sortir tard le soir, dans le froid de l'hiver. Je regardais partout autour de moi, et finissais pas lever les yeux vers le ciel. Là, je voyais les étoiles. Autant de soleils autour desquels pouvaient tourner des planètes habitées par la vie. J'espérais juste que ces mondes étaient meilleurs que le notre et qu'un jour peut-être, nous nous montrerons assez dignes pour pouvoir communiquer avec eux. Benoît Wintz
10
UN PETIT EFFORT…
Je me suis intéressé à la condition humaine. Malgré des progrès, celle des animaux me semble encore bien peu considérée dans certaines cultures.
Ayant grandi dans une société occidentale, j’ai rencontré, adulte, des adeptes d’une religion venue d’Inde. Ne partageant pas leurs croyances, j’ai cependant prêté attention à leur mode d’alimentation : le végétarisme. Après avoir suivi plusieurs de leurs cours de cuisine, j’ai commencé à réduire ma consommation de viande. Juste un peu, pour commencer, en prenant conscience de l’origine de cette chair que j’avalais.
Puis mon intérêt s’est orienté vers le sort des animaux d’élevage. Je sais maintenant, par exemple, que les vaches, encore vénérées en Inde, sont souvent élevées ailleurs pour produire de façon intensive du lait, donc des veaux : ces vaches laitières, épuisées par leurs grossesses successives, sont alors achevées à l’abattoir. J’ai côtoyé, dans des fermes, de paisibles moutons. Poètes s’abstenir : leur viande est appréciée. Les tendres agneaux sont si délectables ! C’est un marché juteux. Quant aux cochons dont j’ai constaté la sociabilité et la sensibilité : pas de quartier, sinon pour la découpe. Souvent leur mort est un terme à une existence misérable dans les élevages industriels. Une question s’est alors imposée : hormis pour survivre, de la viande, à tout prix ?
J’ai appris, depuis, que pour nourrir tous ces animaux, il faut de par le monde d’immenses herbages, et cultiver de considérables surfaces de terrain. Même si certains pâturages ne s’y prêtent pas, pourquoi ne pas utiliser ces mêmes terres à la production de végétaux directement pour la consommation humaine ? A ce sujet le débat fait rage, mais la question reste posée. En ce qui concerne les autres espaces naturels : malgré une prise de conscience des autorités concernées, les filets dérivants, par exemple, attrapent encore sans distinction de multiples espèces animales. Il nous faut aussi les poissons, absolument !
Cette situation générale déplorable indiffère beaucoup et profite à certains. D’autres cherchent des alternatives. Il me reste à me renseigner sur les éléments nutritifs indispensables à la santé humaine, qui ne seraient contenus que dans la viande et le poisson. Et dans ces deux aliments, n’y a-t’il rien de nocif ? Je me souviens qu’en Inde, des peuples vivent en ne consommant que des produits d’origine végétale. D’autre part je connais Nicolas, maintenant trentenaire épanoui, qui, dès l’âge de cinq ans, a refusé de manger des animaux. Il est donc possible d’être végétarien. Et, très précautionneusement, à la recherche de la vitamine B12, les végétaliens suivent d’un pas léger leur chemin.
Le végétarisme est un univers à explorer. Je connais désormais l’existence de l’ « association végétarienne de France »* : de quoi s’informer sur le sujet. Alors : « cinq fruits et légumes chaque jour » ? Volontiers, s’ils sont exempts de tout résidu toxique de l’agriculture conventionnelle. Personnellement, pour acheter « bio », j’économise en ne consommant plus viande et poisson (chers !) que deux fois par semaine, et bientôt moins. Je ne m’en porte pas plus mal et trouve de réels plaisirs gustatifs à la consommation des végétaux. Le végétarisme pour bientôt ? Encore un petit effort… ELFY * Association végétarienne de France. 84 rue d’Hauteville. 75010 PARIS.
11
LES SOURIS
Les grands animaux attirent facilement l’attention des humains. Les plus petits sont parfois négligés. Ainsi, que sait-on des souris ?
Elles sont souvent perçues comme des habitantes clandestines et indésirables de nos bâtiments. On peut les rencontrer également en vente dans les magasins spécialisés. Les souris pourraient-elles donc être des animaux familiers ?
J’en ai élevé plusieurs générations, ce qui représente des dizaines d’individus. Elles m’ont attiré par leur tranquillité, leur taille réduite et la diversité de leurs couleurs : gris, beige, blanc, noir… Ayant d’abord choisi trois femelles, je les ai installées dans un grand aquarium vide, avec des graines variées, de l’eau, des morceaux de branches et des feuilles de papier froissées. Rapidement, l’espace a été exploré et l’environnement maîtrisé : grimper sur les branches semblait comme un jeu, les feuilles ont été déchiquetées pour construire un nid douillet.
Se chamaillant parfois lorsqu’elles sont âgées de quelques semaines, les souris sont très sociables dans un espace suffisant.
Je les prenais régulièrement avec moi. Elles se promenaient alors sur mes bras, mes épaules, courant dans mes manches. Allongé sur un canapé, j’étais pour elles un terrain de jeu. Après plusieurs minutes d’exploration, elles venaient s’assoupir au creux de mes mains. Lorsque je les déposais sur un plateau pour pouvoir nettoyer leur aquarium, elles m’attendaient en rang sur le bord. Je n’avais ainsi aucune difficulté à les remettre dans leur domicile. Plus tard j’ai isolé un couple qui n’a pas tardé à se reproduire. Huit petits sont nés dans un abri de paille construit avec application, surtout par le mâle. Vers vingt jours, les souriceaux peuvent bondir autant qu’ils courent. A cet âge, une petite femelle m’a sauté des mains, a disparu dans ma cuisine et a vécu librement dans mon appartement. Se nourrissant dans le garde-manger, elle a grandi comme une sauvageonne. La voyant parfois apparaître furtivement, je l’ai attrapée, après quelques mois, en la surprenant un matin, endormie dans un de mes sacs.
J’ai vécu de nombreuses aventures avec ces souris : de quoi raconter de belles histoires aux enfants.
Curieuses, agiles, très puissantes pour leur taille *, familières pour qui s’intéresse à elles, les souris sont d’une agréable compagnie. Les côtoyer et les observer est d’un grand intérêt. Seule leur faible espérance de vie est regrettable : de deux à trois ans à peine au maximum. J’ai enterré chacune de mes souris au pied d’arbres longeant un long chemin de campagne. C’est toujours pour moi un plaisir de voir, dans les animaleries, ces petites merveilles blotties les unes contre les autres ou faisant tourner une roue.
ELFY
* « Mus musculus » est leur nom latin.
12
Sortie la médiathèque de Chartres
Vue par Benoît
La médiathèque de Chartres est un lieu intéressant avec beaucoup de ressources disposées
sur cinq étages. On y trouve une grande variété de livres, mais on trouve aussi des CD, des
DVD, ou des revues en grande quantité.
Il n’est pas obligé d’être inscrit ni d’emprunter pour profiter de ces ressources, car on peut très
bien les consulter librement sur place. De plus un certain nombre de tables et de chaises sont
prévues pour pouvoir consulter ou travailler avec tranquillité.
Pour ma part je n’y vais pas très souvent car je ne suis pas très à l’aise dans les lieux publics.
Il n’en reste pas moins que c’est un lieu très riche qui conviendra à la plupart d’entre nous, pour
travailler, découvrir des livres, ou se divertir grâce à l’emprunt de CD, ou DVD .
La médiathèque est de plus très accessible puisque très bien située à côté du centre-ville.
C’est bien sûr une grande chance d’avoir un tel lieu dans notre ville.
Vue par Elfy
La médiathèque est un lieu tranquille composé de différents espaces propices à l’étude. La
grande variété des documents proposés au public sur différents supports est remarquable. Il est
ainsi possible d’apprécier de nombreuses œuvres musicales et cinématographiques
enregistrées sur disques compacts (CD et DVD). Des expositions sont également souvent
présentées. Cette médiathèque, située dans un bâtiment à l’architecture originale, est un pôle
culturel important dans la cité.
13
Vue par Emmanuelle
La sortie à la Médiathèque est une belle surprise pour certains d’entre nous, moi c’est la 2ème
fois que j’y vais, je vais plus souvent à la FNAC de Chartres qu’à la Médiathèque.
La Médiathèque a été construite en 1927 par l’architecte du gouvernement Raoul BRANDON.
C’était la poste de Chartres jusqu’en 2007, date à laquelle elle a été transformé en une
Médiathèque.
Au 5ème étage on a une vue magnifique de Chartres et de la Cathédrale. A chaque étage, sur
les paliers se trouvent des mosaïques qui illustrent les métiers de la poste.
J’y ai vu des tas de livres passionnants sur différents sujets tel que l’art, l’histoire la géographie
et bien d’autres choses encore. Cette sortie m’a beaucoup plu, je voudrais y retourner encore.
Vue par Isabelle
Pour ma part je ne vais que très rarement à la médiathèque mon travail me prenant beaucoup
de temps. Cependant ce qui me frappe lorsqu’on pénètre dans ce lieu c’est le calme et
l’ambiance feutrée qui y règne.
Une belle lumière pénètre par de larges baies vitrées, le temps s’arrête... Choisissez un
ouvrage qui vous plait et installez-vous confortablement. Petit à petit j’ai le sentiment de glisser
dans un autre monde, un monde où le sujet du livre que je tiens entre les mains m’entraine.
Que ce soit de la peinture où de l’histoire me voilà partie pour un voyage intérieur. La
promenade vous tente, alors n’hésitez pas si vous avez un peu de temps laissez- vous gagner
par l’atmosphère du lieu.
14
VISITE A LA SPA
Aujourd'hui, notre équipe est allée visiter la SPA de Chartres. Nous avons interrogé Mme Métayer, directrice de la SPA depuis 40 ans.
Cette SPA a été fondée en 1933 dans des logements de réfugiés, puis s'est développée après la guerre. Elle ne subsiste que par des dons privés, au niveau départemental. En effet, les dons versés à la SPA de Paris, ou de Lyon sont inutiles, car ils sont souvent détournés pour les bureaux de Paris ou Lyon. Nous avons constaté que dans cette structure, il n'y avait que des chiens (au nombre de 55), mais aucun chat. Mme Métayer, nous a expliqué qu'une nouvelle chatterie était en construction et que 20 chats étaient placés en famille d'accueil en attendant. Mais ce projet reste en suspens car les fonds manquent actuellement, Mme Métayer a constaté que pour trouver un maître, les chiens devaient surtout être jeunes et sans aucune agressivité. Les chiennes valent 200 £ et les chiens 110£. De nos jours, il y a moins de chiens abandonnés, ou de chiens errants, ceux-ci étant rapidement pris en charge dans la fourrière. Pour être sûr que les animaux placés dans les familles d'accueil sont bien traités, des pré-visites et des post-visites sont organisées lorsque la directrice a un doute. Il n'y a pas de vétérinaires sur place, mais en revanche ils ont installé une cuisine et une infirmerie. Actuellement il n'y a pas suffisamment de bénévoles pour s'occuper des animaux et encore moins de salariés pour s'occuper des chiens ou les nourrir. Les chiens sont plutôt bien nourris à la SPA avec des régimes spéciaux, la plupart des chiens ayant été souvent mal nourris avant leur arrivée dans ce centre. Puis, après une dernière photo avec la directrice et ses chiens, nous sommes repartis, le cœur un peu triste devant tant de détresse animale.
La SPA de Chartres a entrepris la construction d'une nouvelle chatterie. L'argent manque pour qu'elle soit achevée et opérationnelle. La SPA organise donc une collecte de fonds. Il est possible de joindre cette association et de l'aider aux adresses suivantes :
Contacts SPA : -
https://www.leetchi.com/c/association-de-spa-chartres
- Courriel (mail): contact@scc.asso.fr
- Adresse : SPA refuge « les acacias » Mondonville 28300 AMILLY -
Tel : 02 37 21 60 01
Pascal F
15
Notre voyage à st Jean d'Angle vu par Pascal Journal de bord Cette année le SAMSAH de Chartres a organisé un séjour en Charente à St jean d’Angle. Lundi : arrivée au gîte, qui nous fait forte impression, de par son importance et son confort. Il s'agit d' une ferme ancienne, restaurée de fond en comble, qui nous comble de contentement et d'admiration. Nous nous y endormons après avoir dégusté quelques huîtres.
Mardi : le lendemain, visite d'un village pittoresque : le village de Talmont, considéré comme l'un des plus beaux villages de France où nous visitons une belle église romane et où nous parcourons les boutiques artisanales.
Mercredi : pour débuter cette journée, nous visitons un château fort du Moyen-âge, entièrement restauré par un passionné. Cette visite est particulièrement vivante et originale puisqu'elle propose aux visiteurs une participation active. C'est ainsi qu'après nous être habillés en costume du Moyen-âge, nous accomplissons dans l'espace du château et de ses alentours un jeu de piste où nous devons évoluer à la recherche d'un trésor avec l'aide d'un questionnaire. En cette journée de beau temps (qui ne nous a pas quitté tout le long du séjour) nous visitons le zoo de la Palmyre (très longue visite) où nous pouvons observer toute sorte d'animaux. Durant cette longue visite, nous croisons donc une grande diversité d'espèces : des oiseaux, des fauves, des singes, quelques serpents, quelques loups et même quelques otaries. On se serait presque cru au milieu de la forêt amazonienne, ou de la savane africaine.
Jeudi : aujourd'hui arrivés à La Rochelle, où nous pouvons nous imprégner de la forte empreinte de l'histoire, particulièrement remarquable en cette ville. Nous pouvons voir des monuments construits aux temps de Richelieu, ou de Louis XIV ainsi qu'au temps de Napoléon .
Puis nous partons en croisière vers le célèbre « Fort Boyard, construit aussi sous Napoléon, puis vers l'île d'Aix où ce dernier fut emprisonné avant d'être exilé vers Sainte Hélène.
Vendredi : ultime journée de notre agréable séjour où nous visitons le village de Mornac avec ses cabanes de pêcheurs d'huîtres : après avoir accompli une ultime séance de shopping, puis une dernière sortie sur la plage avant de quitter le lendemain à regret notre gîte magnifique et cette belle région.
16
Le Zoo de la Flèche :
Il est situé dans la Sarthe dans la ville de La Flèche. Il fut fondé par le naturaliste Jacques
Bouillault en 1946. On y trouve 1500 animaux pour 160 espèces différentes. Mais on y
trouve aussi de nombreuses espèces végétales. On en dénombrerait près de 800
différentes. Le parc zoologique est de 18 hectares. Il est le 3e site touristique le plus visité de
la région Pays de la Loire. Il est également dans le top 5 des zoos français en nombre de
visiteurs. A noter que ce zoo s’appelait autrefois Parc Zoologique du Tertre-Rouge.
On y trouve trois grandes catégories d’animaux : les reptiles, les oiseaux et les mammifères.
Côté « reptile » on y voit des Geckos Géants de Madagascar, des Lézards Fouette Queue
ou des Agames Barbus. Côté « oiseaux » ce sont des Loris Arc-en-Ciel, des Ara Araraunas
et des Manchots de Humboldt qu’on y trouve. Enfin côté « mammifères » on y aperçoit des
Siamangs, des Loutres à pelage lisse ou des Ocelots. Chaque animal a un territoire correct
où il semble heureux de vivre. Quel plaisir de voir un ours polaire gambader dans l’eau de
son immense piscine ! On peut même être en contact direct avec les Lémuriens ! On n’oublie
pas de vous parler des « Safari Lodges » qui sont au nombre de 10. On peut y loger la nuit
et on peut voir et admirer les animaux à travers des baies vitrées. Ceci s’inspire des
hébergements insolites des réserves naturelles.
Le zoo de la Flèche organise également des spectacles et des animations. J’ai pris plaisir à
voir s’amuser les otaries avec des ballons. Ou bien encore je fus émerveillé par le vol des
oiseaux et l’intelligence des perroquets qui pédalaient sur leurs petits vélos. Les animaux
s’observent facilement. J’ai pu m’extasier devant deux pandas roux en train de dormir en
hauteur. Cela donna envie de les caresser. Finalement seul un ours manquait à l’appel. Il
devait être timide et se cacha des nombreux spectateurs venus lui rendre visite. Je n’ai pu
voir les loutres également par manque de temps. Il faut dire que le parc est grand ! Mais ce
fut un réel plaisir d’observer ces nombreux animaux par beau temps. D’ailleurs beaucoup de
monde était présent ce jour-là.
On peut aisément passer une journée entière à visiter ce beau parc zoologique. On y
apprend notamment des informations intéressantes à propos de tous les animaux via des
pancartes. S’y rendre n’est pas trop compliqué également via l’autoroute. Pour conclure je
conseille de visiter ce zoo et je vous garantis l’émerveillement !
Guillaume
17
Réunion d’information sur les restos du cœur
Le mardi 17 octobre, une réunion de présentation des restos du cœur nous a été présentée
à la résidence de Lucé, et la présentation a aussi eu lieu au gem de Dreux dans les jours
suivants.
David et Agnès, qui travaillent bénévolement aux restos du cœur, nous donnent des
informations utiles.
On nous indique qu’un justificatif doit être établi pour une venue régulière, mais un premier
colis avec des denrées peut être donné en dépannage. Il y a environ 700 personnes
bénéficiant des restaurants du cœur pour 25 bénévoles en Eure-et-Loir.
David est usager du SAMSAH il explique qu’il a souhaité avoir une activité dans le
bénévolat. Après avoir eu d’autres activités bénévoles, David nous explique qu’il peut, dans
les restos du cœur, non seulement donner de l’aide et être utile, mais aussi ressentir un
sentiment d’écoute et de chaleur humaine. Son aide est appréciée, et David explique que
même avec des difficultés, on peut aider bénévolement aux restos du cœur. Cette aide peut
être adaptée aux difficultés de chacun et à ses disponibilités.
Une personne plus à l’aise en public pourra participer à la distribution par exemple, tandis
qu’une autre moins à l’aise pourra aider au déchargement des camions, ou à résoudre des
soucis informatiques ou encore gérer des listes pour l’organisation de la distribution.
On apprend également l’existence de services complémentaires moins connus, comme
l’aide aux personnes défavorisées pour résoudre des soucis administratif. Des activités
dans le cadre d’une réinsertion dans l’emploi sont aussi proposées. Il y a aussi des ateliers
pour améliorer l’accès à la culture, plus ou moins développés en fonction des besoins dans
chaque région.
Un camion ambulant appelé « La Maraude » est également présent, permettant la
distribution aux personnes les plus défavorisée. Des journées sont plus spécifiquement
prévues pour aider des jeunes parents à propos de l’ alimentations adaptées pour les
nouveaux nés ou des conseils auprès de médecins.
Les bénévoles sont aussi appréciés au mois de mars, où les besoin sont plus importants car
il faut organiser les collectes en supermarché.
Les dons de vêtements ou jouets sont également appréciés et se font dans les différents
centres.
David nous indique aussi qu’on peut le contacter si un usager d’ ALVE souhaite également
participer au bénévolat des restos du cœur. Le SAMSAH peut également mettre en relation
David tout usager intéressé.
L’équipe du petit journal
18
Le coin du scientifique : La photographie Kirlian
Cela consiste à photographier un objet entre deux plaques de verre soumis à des impulsions
magnétiques de forte intensité et de fréquence élevée.
De telles photographies révèlent des choses surprenantes. Cette méthode de photographie a
été découverte accidentellement par un couple russe en 1939, Semyon Kirlian et Valentina
Kirlian. En plaçant une feuille tombée d’un arbre entre les plaques, le haut de la feuille étant
coupée, les Kirlian découvrirent que la photographie révélait un halo qui redessinait la feuille en
entier.
Les scientifiques reconnaissent le phénomène et ont essayé d’apporter une explication utilisant
l’existence de micro-rayures sur le verre, c’est ce qu’ils appellent l’effet corona.
Cependant, l’explication demeure assez floue et selon nombre d’opinions, si les microfissures
peuvent certes influencer le phénomène, cela ne suffit pas à expliquer les formes précises
apparaissant parfois.
Il n’est pas exclu que la photographie Kirlian révèle une forme énergétique qui n’est pas mise
en évidence par les théories classiques de la physique, et les halos mis en évidence pourraient
appuyer l’existence de ce qui est parfois appelée une aura autour des corps vivants.
Pour aller plus loin :
19
Quelques détails supplémentaires :
Le champ magnétique sur les plaques de verre est en pratique créé par des impulsions
électriques générées dans un fil entourant les plaques.
Des chercheurs russes ont également pris une photographie Kirlian d’une bobine Tesla, faisant
apparaître un halo étonnant en forme de double hélice au-dessus de la bobine. La photographie
est ci-dessus (en haut à droite) et est aisément trouvable sur le web.
La photographie Kirlian pourrait être en lien avec les travaux du docteur Walteur John Kilner, un
médecin britannique qui fin du 19ème siècle semble avoir réussi à visualiser l’aura grâce à
l’utilisation de substances fluorescentes, dont le but auraient été de décaler les ultra-violets
dans la lumière visible. Précisons également qu’en physique, ce qui est appelé l’effet Faraday
pourrait justifier que la photographie Kirlian puisse aussi transformer des ultra-violets en lumière
visible, ce qui confirmerait la bonne approche du docteur Kilner.
Une des substances utilisées par le docteur Kilner était la dicyanine-a qui est un dérivé de la
cyanine. La cyanine existe bel et bien et est utilisée aujourd’hui dans les disques cd où une fine
couche permet d’améliorer la pénétration du laser. La dicyanine-a quant à elle été interdite aux
Etats-Unis pour une raison qui reste floue. Il est aujourd’hui presque impossible de s’en
procurer.
Benoît
20
Le coin du mathématicien : Le problème P=NP
Peut-être avez-vous déjà entendu parler du problème P=NP, sans trop savoir de quoi il s'agissait.
C'est un problème non-résolu à mi-chemin entre les mathématiques et l'informatique théorique. Ce problème est apparu suite aux travaux du mathématicien Alan Turing, au milieu du 20ème siècle.
Alan Turing est le premier à avoir donné une définition mathématique de ce que pouvait être un ordinateur. Il aida les alliés durant la seconde guerre mondiale à déchiffrer des codes secrets qui contribuèrent à sauver des milliers de gens. C'était un britannique.
Suite à ses travaux, l'informatique se développa et les théoriciens dégagèrent des conjectures (des problèmes) liés à la théorie de l'informatique, dont on ne savait pas s'ils étaient justes ou non, ou même résolubles.
Parmi ces problèmes le plus important est le problème P=NP.
Pour schématiser, P représente un ensemble de programmes qui s’exécutent rapidement, et NP représente un ensemble de programmes qui peuvent s'exécuter beaucoup plus lentement sur les machines actuelles, mais qui peuvent faire des choses beaucoup plus intéressantes. Plus précisément, P c'est les programmes s'exécutant en temps polynomial sur machine déterministe, et NP la même chose mais sur machine non-déterministe.
Le problème P=NP consiste à se demander si effectivement P=NP ou non. Pour l'égalité cela revient schématiquement à se demander si un programme lent (dans NP) peut se réécrire (dans P) pour faire la même chose mais beaucoup plus rapidement. Pour l'inégalité cela revient à se demander s'il existe un programme lent (dans NP) qui ne pourra jamais se réécrire dans P.
Aujourd'hui on ignore encore si P=NP ou non, et les théoriciens attendent toujours une démonstration qui démontrerait l'égalité ou l'inégalité.
Si un jour P=NP est démontré, cela aura des conséquences dans notre société. Par exemple, les coûts à la poste pourront diminuer car alors on pourra être capable, en utilisant un programme dans P, de déterminer les trajectoires les plus économiques pour livrer les colis (c'est le problème du voyageur de commerce). Un tel programme existe déjà, mais il est dans NP, et aujourd'hui sa résolution par un ordinateur est beaucoup trop lente.
Si au contraire l'inégalité est démontrée, cela signifierait que certains algorithmes de cryptage comme l'algorithme RSA, ne pourront pas être cassés par des programmes malveillants, du moins pas en un temps raisonnable, assurant ainsi la sécurité de nos données.
L'enjeu est donc important, le problème P=NP a même été recensé par l'institut Clay (aux Etats-Unis) comme l'un des sept problèmes les plus importants à résoudre, et des fonds ont été réunis pour récompenser n'importe quel théoricien qui parviendra à apporter une réponse rigoureuse au problème.
21
Le coin du mathématicien (suite) P c'est la classe des problèmes de décision qui peuvent se résoudre en temps polynomial sur machine de Turing déterministe (P pour polynomial). NP c'est la même chose mais sur machine non-déterministe (N pour non-déterministe). On sait aujourd'hui transformer un programme tournant sous machine non-déterministe avec un programme qui va faire la même chose sous machine déterministe, mai avec un temps beaucoup plus long. Les machines déterministes sont à peu près comparables aux ordinateurs actuels. Une machine non-déterministe serait une sorte d'ordinateur qui serait capable de se reproduire pour poursuivre le programme en plusieurs endroits différents. De telle machine existe dans la théorie mais une conception matérielle s'avérerait très compliqué. Grosso-modo, si P=NP, cela voudrait dire qu'on pourrait faire avec nos ordinateurs actuels des choses semblables en des temps semblables en comparaison des machines non-déterministes. Le principal algorithme de cryptage impliqué dans la rubrique précédente est l'algorithme RSA. Alan Turing était un mathématicien, il contribua à sauver des milliers de vie durant la seconde guerre mondiale en décodant les codes de la machine énigma utilisée alors par les allemands. Persécuté par son homosexualité, Alan Turing finit par se suicider. Aujourd'hui, Alan Turing est considéré comme un des plus grands hommes du siècle dernier. L'institut Clay, aux Etats-Unis, a recensé le problème P=NP comme l'un des sept problèmes les plus importants à résoudre aujourd'hui, et des fonds ont été réunis pour récompenser n'importe quel théoricien qui parviendrait à apporter une réponse rigoureuse au problème. Benoît W.
Alan Turing (1912-1954)
22
Vous avez dit flipper?
Pourquoi parler du flipper ? Car ceci est ma passion. Mais qu’est-ce-que le flipper ? Le
flipper, appelé billard électrique en français ou plus communément pinball en anglais, est
un jeu où il faut envoyer une bille métallique sur un plateau de jeu, parfois appelé table,
dans le but de réaliser un score le plus élevé possible. Le flipper a connu un franc succès
dans les années 1950 jusqu’aux années 1990. On en trouve essentiellement dans les bars
et les cafés.
Mais quel est l’origine du flipper ? Il serait dérivé d’un jeu français, le jeu de Bagatelle et du
billard japonais durant le XVIIIe siècle. Il a été mis au point à Chicago durant les années
1930 par des électriciens et mécaniciens, alors au chômage, durant la crise économique de
1929. Il a été au départ un jeu de hasard et d’argent. Ce pourquoi il fut interdit dans plusieurs
grandes villes américaines.
Puis ses gains ont été remplacés par la suite par des parties gratuites. Il devint jeu
électronique dans les années 1970.
Hélas, il commença à décliner durant les années 1980 suite à l’essor des jeux-vidéo.
Toutefois le flipper connait une seconde jeunesse aujourd’hui. Et ce sont les jeux-vidéo qui
ont aidé à cela. On trouve quelques jeux-vidéo de flippers notamment sur PC. Par exemple
un logiciel permet de jouer à des flippers ayant existés mais recréés virtuellement, quand
un autre propose des flippers fictifs.
Mais que proposent les flippers réels au juste ? Les premiers flippers étaient rudimentaires.
On lançait jusqu’à 10 billes et on les faisait rebondir contre des cibles à faire tomber ou bien
on passait dans des couloirs, des rampes. Entre 1940 et 1970 on est passé à 5 billes
maximum.
Aujourd’hui, on joue avec trois billes maximum. Mais les flippers ont évolué pour donner
lieu à des tables plus sophistiquées. Des missions à réaliser, des phases de multi-billes,
plus d’animations électriques sont apparues depuis. Ce qui rend l’attrait de ce jeu plus
intéressant.
23
De plus, depuis 30 ans environ, les flippers sont souvent inspirés de films ou de séries télévisées. Indiana Jones, la famille Adams en sont des exemples. Les flippers proposent beaucoup d’éléments. On peut citer les bumpers (ou champignons en français), les cibles fixes ou tombantes ou bien les trous. Enfin, il existe également un vocabulaire dans ce milieu. On trouve le mot « claquer » qui signifie : gagner une ou plusieurs parties gratuites via un certain score à atteindre ou bien la loterie de fin de partie. On trouve aussi le mot « fourchette » qui permet à un joueur de sauver sa bille grâce aux deux flippers. Ou bien encore le mot « gabrielette » qui est employé quand un joueur perd toutes ses billes d’un seul coup lors d’une phase multi-billes. Citons enfin les mots « avion et cave » qui sont employés quand la bille du joueur tombe à la verticale directement au milieu sans que l’on puisse faire quoi que ce soit. Il est à noter qu’il existe encore aujourd’hui des tournois entre joueurs de flippers. Pour ce qui est des flippers virtuels, c’est à peu près la même chose. On retrouve des flippers fictifs ou bien des flippers inspirés de films. On retrouve également des compétitions virtuelles. Les deux grosses différences sont que les flippers virtuels permettent plus de fantaisies (animations virtuelles impossibles à reproduire sur un flipper réel) et que l’on joue assis sur sa chaise avec un clavier. Bref, le flipper est un jeu que je vous conseille de découvrir où les parties ne se ressemblent jamais. Guillaume P
24
Ma passion des jeux-vidéo :
Pourquoi vous parler des jeux-vidéo ? Car ceci est ma passion. Le jeu-vidéo aurait été créé
durant les années 1950. Mais l’année 1962, via le jeu Spacewar, serait la date la plus juste
selon de nombreux spécialistes.
Le premier jeu-vidéo très connu fut Pong sorti en 1972. Il a lancé l’ère du virtuel. Pong était
un jeu inspiré du tennis de table (d’où son nom). L’ère virtuelle commença aux USA puis
migra vers le Japon. Nintendo créa la NES qui s’est beaucoup vendu dont son célèbre
Super Mario Bros. Sega aussi était très présent à cette époque notamment avec sa
Megadrive et son porte-drapeau Sonic.
D’autres personnages sont célèbres aussi comme Crash Bandicoot, Donkey Kong, Rayman
ou bien Lara Croft. Dès 2002, le chiffre d’affaires mondial de ce secteur dépassa celui du
cinéma.
Cet espace virtuel a beaucoup progressé en presque 40 ans. Au début, avec Pong, on jouait
dans un espace en 2D (pour 2 dimensions). Du point de vue graphique c’était rudimentaire.
Puis sont arrivées les consoles 8 bits. La NES (ou Nintendo), vende à plus de 60 millions
d’unités à travers le monde, en était une. Elle est sortie en 1987 en Europe. Suivie ensuite
par la Super NES en 1991 qui était plus puissante puisque composée de 16 bits. Le
graphisme des jeux était plus beau. On passa un véritable cap en 1994 avec la sortie des
plateformes de 5e génération. Sony rentra dans la danse avec sa Playstation, appelée
aujourd’hui PSOne.
Sony est un leader mondial du secteur vidéoludique avec plus de 100 millions de
consoles vendues dans le monde et plus de 900 millions de jeux vendus. La PSO ne fut
un 32-bits. La 3D (pour 3 dimensions) fit son apparition.
Les graphismes commençaient à devenir vraiment intéressants. Puis vint ensuite la
Playstation 2 (PS2) sortie en Mars 2000 au Japon. D’autres sont sorties durant cette
période comme la Dreamcast de Sega, la GameCube de Nintendo et le nouvel arrivant
Microsoft avec sa Xbox.
On le voit les jeux-vidéo ont évolué. On ne joue plus au même genre de jeux entre les années 1990 et aujourd’hui. Au début on trouvait principalement des jeux de plates-formes (Mario, Sonic), « les Beat them all » (Double Dragon, Street of Rage), « des Shoot them up » (R-Type, Gradius).
25
Aujourd’hui on joue plutôt à des FPS [pour Tir à la Première Personne] (Doom, Quake), des jeux d’actions-aventures (Lara Croft, Uncharted). En revanche les jeux sportifs se vendent toujours. Cela dit certains sports sont moins programmés comme le tennis car moins vendeurs que le sempiternel football. Je terminerai sur cette évolution, on trouve de plus en plus de femmes qui jouent aux jeux-vidéo. Tous les âges jouent même si on trouve principalement de jeunes joueurs. Je vous conseille donc de jouer aux jeux-vidéo. Guillaume
26
Nos poètes à Dreux : Eau
Vagues, mers et océans de la
Terre, vous êtes des cadeaux bénis.
Vous nous avez donné la vie, Il y a bien longtemps déjà.
Des gouttes et des pluies sont tombées,
Pour engendrer le développement De grands points d'eau et de microbes. Ainsi sont nées, des aubes du Temps,
Les rarissimes gouttelettes d'eau, Qui sont pour la vie un cadeau. Nous qui buvons l'eau adorée,
Nous devrions la protéger
De nos destructions trop massives Et d'une pêche si intensive.
L'eau, composante élémentaire, Comporte aussi d'autres mystères,
Tels que de nous faire déplacer, Pour se baigner, pour y bronzer,
Près de la plage, des coquillages, Où l'on peut des beaux paysages,
Profiter très facilement,
S'y sentir bien intérieurement. Idéal pour se ressourcer,
Et se détendre en plein été.
Christophe GAULLARD
Spirituel D'où vient cette voix atténuée
Qui fait écho à tout mon corps ? Est-ce la quête tant aimée Que j'ai voulu après l’effort ?
Firmament des âmes, on entend
Le bruit sourd et confus de grands Esprits qui cherchent le trésor.
Ils pensent être puissants et forts.
Ils ont pris part aux décisions, Les ont pensées, organisées. Mais ils n’ont pas de solutions Pour acquérir, pour posséder.
Je reprends le cours de ma vie, Sans ces esprits, qu’ils soient maudits ! Je ne trahis, ne dis plus mot, Sur mon état, adieu l’écho.
Christophe GAULLARD
27
Mon cœur vide pleure Depuis ton, départ, heure après heure Il ne peut comprendre ce silence Ressemblant à une frayeur Mon cœur reste lourd Depuis ton départ jour après jour Solitude nullement choisi Reconstruire une autre vie Mon cœur tente de se soigner Depuis plus d'une année Ta rupture a du mal pour être assimilé Mon cœur vient d'apprendre la survie Depuis le départ de l'amour Continuer, reprendre le tour
Elodie
Il fait froid Température en baisse Cœur lourd, l'ambiance en baisse Solitude sous ce toit Il fait froid Saison glaciale va de soi Aucun bruit Tristesse pire que l'ennuie Il fait froid Relire tes lettres cela va de soi Ton amour pour moi est passe Prendre tes mots pour me réchauffer Il fait froid Mon moral semble en baisse Le cœur encaisse Je vais m'endormir seul sous ce toit
Elodie
28
Pétale après pétale
Pétale après pétale
la fleur perd son énergie
dédale après dédale morose
après magie...
Pétale après pétale les jours passent
elle se flétrie sans son marie
pétale après pétale ride après ride
reste dans son désert aride
car pétale après pétale elle regarde à la fenêtre
attend de tout son être...
Mais pétale après pétale elle ne sait plus
quel sens donner à sa vie ...
Mickaël
29
Regards songeur
Regards intenses
regards immenses
à quoi tu penses
mon ange
à quoi tu penses ?
Soutiens-moi
retiens-moi
chut !
Regards intenses
regards immenses
instants de silence
je cesse de chuter
En quête d'aventures
de passions
je m'approche
mon ange
et ça me démange de
t'embrasser
chut !
Regards intenses
regards immenses
à toi je pense
en quête d'aventures et de passions
mais mon heure
n'est pas venue
et regards intenses
regards immenses
le sourire aux lèvres
s'éloigne
mon ange
devenu démon...
Mickaël
30
Joie !
Gardienne de mon âme !
Sœur de mes larmes !
Au plus noir de la nuit
au plus clair de ton cœur
ton silence, Paradis,
prie des jours meilleurs
car derrière l’infini,
la moins sombre des heures
souriant à nos esprits,
l’Amour Jamais ne meurt.
Thomas M
Sur la bouche d’une femme...
IL existe un jardin dont le ciel est l’esprit
les pluies y font pousser les pierres de l’oubli
les chemins qu’il abrite de ces peines immenses
n’ont d’égales que les vents de ses fervents silences
le temps le fait grandir ce jardin Rubicon
où se doit de passer le feu intelligence
pour éclairer du cœur toute l’inconscience
et des femmes la paix et toute la raison
quand s’y perdent, par hasard, les mots et leur sens
quand cachés des regards, ils perdent leur sciences
alors l’espoir médiant par ses prières encense
le verbe qui le créa de couleurs informelles
brisant leurs existences en un seul arc-en-ciel
leur pluies divines naissance retournent à l’éternel.
Thomas M
Recommended