La théorie des droits de propriéte

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La théorie des droits de propriété:

Déterminer quel acteur doit être titulaire des droits de propriété, c'est-à-dire des droits de toucher le

bénéfice net.

Selon Alchinian et Demsets: le salarié concède ses droits de propriété à l'employeur parce qu'il en

attend des résultats avantageux pour lui, et non par l'effet d'un rapport de forces

On constate une rigidité du salaire → il ne répercute pas le totalement les mouvements du

marché

Donc les entreprises ne fonctionne pas comme les marchés?

Le salaire → un contrat d'assurance

Le salarié est supposé adverse au risque

L'employeur, qu'est neutre au risque, assure le salarié par rapport au risque du marché

Comment le « principal » qui engage un « agent » peut s'assurer que il travaille avec ardeur?

Est-il un question d'autorité hiérarchique?

Selon les théoriciens des contrats:

Si l'employé obéit, c'est qu'il a intérêt

Des contrats de confiance

De multiples transaction font intervenir la confiance, sans laquelle il n'y aurait pas

d'échange

Les contrats complets vérifiables sont des formules de coordination très rigides

Que signifie « faire confiance » ?

Il y a 3 typer de réponses :

1) « sociologique » : les comportements individuels sont contraints par des normes,

qu'elles sont intériorisées (moralité) ou activées par une autorité.

2) Je fais confiance à l'autre parce que e postule que il suit des normes. (ie la justice et le droit sont

à garantie des contrats)

3) il y a des intérêts à ne tricher pas

La théorie des jeux

2

Honore la confiance

N'honore pas la confiance

1 Fait confiance 10,10 -5, 15

Ne fait pas confiance 0,0 0,0

Williamson : internaliser une transaction dans une organisation est plus économique que de la

réaliser sur le marché.

(Coase; couts de transactions)

Williamson précise à quelle conditions la coordination par la hiérarchie est plus

économique que la coordination par le marché.

Les théories des contrats modélisent des contrats complets:

● chaque agents connait les données de son environnent● il connait les paramètre de comportement de son partner (il peut prévoir le comportement)● il peut décider le comportement optimale pour lui-même ● l'employeur peut calculer une règle de salaire optimale

Cette règle sera respectée en l'absence de tout dispositif de contrainte car il est l'intérêt de

l'employeur et du salarié

La confiance est perturbé 'il y i des évènements imprévisibles

donc chaque partner ne peut plus calculer le comportement optimum de l'autre et donc de lui-

même

...cette situation est la plus fréquente

l'exécution du contrat amènera nécessairement des événements imprévus

...et les partenaires le savent bien

donc ils font des prévisions, mais ils savent que ces prévisions ne sont pas parfaites

Les contrats sont donc nécessairement incomplets

Pour être exécuté correctement, le contrat ne suffit pas lui-même

...il doit être encadré par une « structure de gouvernance » qui permet de décider ce qui doit

être fait dans les situations imprévues

Pour Williamson cette structure est l'autorité hiérarchique de l'organisation

La courant de l'économie des coûts de transaction s'inscrit dans le courant de « la nouvelle économie

institutionnelle »

L'objectif est d'étudier les institutions économiques que sont : les marchés, les

organisations, les contrats.

Dans la tradition de recherche non-institutionnaliste elles sont vues comme des

« boites noires » produisant des biens et services à certains coûts.

Les contrats incomplets : la coordination horizontale

Comment le travaille est-il organisé au sein d'une entreprise ?

La mise en place d'une autorité hiérarchique suffisent-elle à assurer une bonne coordination

des actions ?

La réponse est négative car il faudrait que l'autorité hiérarchique soit pleinement informé...

Aoki, évoque un cadre relationnel « horizontal », qu'il oppose à un cadre relationnel « hiérarchique » (ou « vertical »)

Aoki confronte l'économie japonaise et l'économie américaine

le lendemain de la seconde guerre mondiale l'économie japonaise était dans une situation

dramatique

le mécanisme de croissance ont fonctionné à partir des années '50

l'analyse est micro-économique car l'efficience de l'économie est fondée, dans cet approche, sur

l'organisation des relations au sein des entreprises

entre le modèle Américain et Japonaise il n'a pas un modèle toujours supérieur :

l'efficience relative de chacun de ces modèles dépend des caractéristique de environnement des

entreprises

l'hypothèse développée est que le modèle J est plus efficient lorsque la concurrence entre

entreprises est fondée sur la différenciation des produits, alors que le modèle A l'emporte sur des

marchés de produit standards

Comment expliquer les différences de productivité entre firmes A e J ?

Comment expliquer que les firmes J soient plus productives que les firmes A ?

Selon le manuel de micro-économie:

la firme est un agent qui maximise son profit.

Les contraintes technologique sont exogènes.

Les économiste considèrent que les coûts sont liés à la technologie

...mais la technologie des entreprises A n'est pas inférieur à celle des entreprises J !

Approche culturaliste :

la culture J est moins individualiste de la culture A.

Cet approche évoque le « paternalisme » de la société et de l'entreprise.

Le salarié J s'engage plus dans son travaille.

Donc la productivité élevée des entreprises J serait due à l'effort exceptionnel, à la loyauté, etc,

des employés J

Mais si l'on suite ces analyses, les façons de produire J seraient inséparables de leur société et

culture...

...donc non transférables à d'autres sociétés

De nouvelles approches prospectent l'idée que l'incompatibilité entre les deux cultures n'est pas

totale.

La base de ces approches « micro-micro » est que la coordination dans la firme J n' est pas

fondé sur une structure d'information « hiérarchique classique », mais elle est plus

décentralisée :

elle repose sur une communication horizontale entre différentes ateliers et la résolution « sur le

tas » des problèmes.

Cette forme décentralisée de coordination est efficiente lorsque l'environnement se modifie de

façon continuelle...

...ce qui est le cas lorsque la concurrence entre les entreprises est fondée sur la différenciation

des produits

2 formes d'organisation:

Firme A

Firme J

Firme A → Produits Standards

Firme J → Produits Diversifiés

Firme A :

● coordination assuré par un bureau central

● planification établi du plan optimal de production sur la base d'une prevision du marché

● plan détaillé

● exécution fidèle du plan

● remonte de l'info à la hiérarchie

La centralisation de l'info et l'autorité assurent la bonne coordination entre les différents ateliers

Les plans ne sont jamais parfait...

...mais le stocks permettent d' « encaisser » les chocs imprévus

Firme J :

● plan indicatifs

● plan central toutes les 2 semaines

● chaque atelier est informé du plan de production

● plan de production → guide général

Les informations sur la demande de consommateurs sont transmis par le vendeur

chaque jour...

....et seulement à l'atelier plus en aval

Les stock-tampons sont supprimés

L'atelier aval transmet aux atelier amont quotidiennement les ordres de production

Des liens horizontaux entre ateliers règlent les flux des biens...

...afin de ajuster finement aux conditions du marché et aux événement qui se produisent dans

la production

système du Kan-ban

Just in Time

Les ateliers en amont sont commandés par le Kan-ban et non par le planning du bureau central

L'atelier aval « tire » les ateliers amont

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