La transition de l’école vers le marché du travaildans un ......2 I. Le concept de transition...

Preview:

Citation preview

1

MIRCEA VULTURProfesseur titulaire

La transition de l’école vers le marché du travail dans un contexte postfordiste:

perspectives théoriques

2

I. Le concept de transition école/travail

II. Les caractéristiques démographiques et socioéducatives de la jeunesse québécoise

I. Les évolutions du contexte socio-économique

II. La nécessaire révision des approches d’analyse des transitions école/travail

Plan de la présentation

I) Le concept de transition

• Au regard de la définition du concept ou de sonopérationnalisation dans des recherches empiriques,la transition école/travail reste un objet flou qui sembleéchapper à la théorie.

3

• Dubar (1998 : 30): « les recherches sociologiques sur l’entrée des jeunes dans la vieactive, et spécialement sur la transition de l’école au marché du travail, ont permisd’accumuler des connaissances empiriques nombreuses et relativement cumulativessans pour autant faire de la transition/l’insertion un concept précis, relié à unethéorie identifiable ».

4

• La transition école/travail = un processus dynamique qui caractérise le passage des jeunes du système éducatif à une position relativement stabilisée sur le marché du travail.

5

• L’expression de « position stabilisée » de cettedéfinition met en relief le fait qu’un jeune peut très bienoccuper durablement des positions instables surtout sile fonctionnement du marché du travail lui imposed’occuper, dans la durée, des emplois précaires.

6

La notion de transition est un excellent prisme pour analyser:

• - la transformation en cours des rapports de travail et d’emploi,• - le rôle croissant des entreprises dans la formation continue,• - la flexibilité croissante des statuts et des contrats de travail,• - le rôle de la régulation étatique ou des intermédiaires du marché dutravail,

• - l’interpénétration des activités de travail et de hors-travail…etc.

dans un contexte où les caractéristiques sociodémographiques de lajeunesse changent et les structures de l’économie sont en profondemétamorphose.

7

II) Les caractéristiques démographiques et socioéducatives de la jeunesse québécoise

8

29 25 22 20 20 19 18 16 16 16

28 30 29 26 23 20 20 20 19 18

36 38 41 44 47 49 50 50 50 50

7 8 9 10 11 12 13 14 16 18

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

1971 1976 1981 1986 1991 1996 2001 2006 2011 2016

0 à 14 ans 15 à 29 ans 30 à 64 ans 65 ans et plus

15 à 29 ans

18%

Source: Tableau réalisé à l’INRS à partir de données Statistiques Canada, Estimations démographiques, adapté par l’Institut de la statistique du Québec

9

Côte-Nord

16%

Abitibi-Témiscamingue

18%

Outaouais

18%

Lauren<des

17%Lanaudière

17%

Mauricie

16%Capitale-Nationale

17%

Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine

14%

Bas-Saint-Laurent

15%

Chaudière-Appalaches

16%

Saguenay – Lac-Saint-Jean

16%

Estrie

18%Montérégie

17%

Centre du Québec

16%

Nord-du-Québec

24%

Laval

18% Montréal

20%

I) Aspects sociodémographiques

Des régions avec beaucoup moins de jeunes

Source: carte produite à l'INRS pour l'OJS à partir de données préparées par l'ISQ en utilisant des recensements 2011 et 2016 de Statistique Canada

Les populations autochtones sont très jeunes

10

I) Aspects sociodémographiques

Source: Tableau réalisé à l’INRS pour l’OJS, à partir de données sur mesure produites par Statistique Canada, Recensement 2016.

22 17

2724

51 59

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

Autochtones Non autochtones

34 ans et plus15 à 34 ans0 à 14 ans

Une jeunesse diversifiée: l’immigration

11

I) Aspects sociodémographiques

Source: Infographie produite à l’ISQ

16%

des 15-34 ans sont nés à l’extérieur du Canada

83%D’entre eux résident à Montréal

12

Source : Tableau réalisé à l’INRS pour l’OJS, à partir de données sur mesure produites par MEES, TSE, DGSEG,DIS, Taux de diplomation et de qualification par cohorte au secondaire, avril 2017.

64,065,9 66,0

69,672,5

75,8

78,6 78,9 78,880,5

83,0 84,4

71,2 72,3 72,3 75,077,7 80,1

50

55

60

65

70

75

80

85

90

95

100

1999(2006)

2001(2008)

2003(2010)

2005(2012)

2007(2015)

2009(2016)

Cohorte (suivie jusqu’en)

!"

Forte croissance de la « persévérance » scolaire (diplomation dans les temps prescrits)

Proportion des jeunes étudiant à temps plein ou à temps partiel durant l’année scolaire 2017 (en pourcentages)

13

7957

4016 9

4

7

7

54

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

17 à 19 ans 20 à 21 ans 22 à 24 ans 25 à 26 ans 27 à 29 ans

Temps plein

Temps partiel

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active 2017, fichier de microdonnées à grande diffusion, traitement INRS UCS

Fréquentation scolaire importante

La formation professionnelle et technique des jeunes

Ø Le nombre d’élèves inscrits aux différents programmes de formation professionnelle ettechnique au Québec: environ 200 000 annuellement.

Ø Plus de 40 000 diplômes sont délivrés chaque année en formation professionnelle (DEP,ASP et AFP); près de 30 000 en formation technique (DEC, AEC, CEC et DPEC).

Ø Les effectifs en formation professionnelle suivent une tendance à la hausse (14 % depuis2000).

14

Ø On assiste à une croissance des effectifs mais le recrutement se fait en grande partie pardéfaut : les échecs scolaires et les réorientations professionnelles expliquentprioritairement le passage en FP.

Ø Il y a un lien entre parcours scolaire difficile et intention d’aller en FP : les recherchesmontrent que la proportion des jeunes du secondaire qui envisage la FP augmente à 23%dans le cas des élèves en retard scolaire et diminue à 4% quand les élèves ont unparcours «à jour», sans échec.

Ø On remarque une faible valorisation sociale de la FP.

Ø Mais la FP est une source de souplesse du système éducatif québécois qui permet leretour aux études et la transformation des échecs en réussite.

15

I

La formation postsecondaire

Ø En 2015, un peu plus de la moitié (55%) des jeunes Québécois de 25 à 34 ans ansétaient titulaires d'un diplôme d'études collégiales ou d'un diplôme d'étudesuniversitaires (23% au collégial et 33% universitaire)

Ø Le Québec continue à se classer parmi les premiers des pays de l'Organisation decoopération et de développement économiques (OCDE) pour ce qui est de laproportion de diplômés d'un collège et d'une université (55% par rapport à 42%)

16

Au niveau universitaire, la croissance des effectifs poursuit sa progression

Évolution des effectifs étudiants universitaires, de 2000 à 2015, Québec

17

90 700103 300 111 700 122 100

2000 2005 2010 2015Source : Statistique Canada, CANSIM, tableau 777-0019

Une forte augmentation population universitaire féminine

18

Source : Sources : Statistique Canada, Recensement de la population 1986, 1996, 2006, 2016

14,618,3

23,025,9

11,6

20,3

31,937,9

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

1986 1996 2006 2016

Hommes 25 à 34 ans Femmes 25 à 34 ans

Évolution des effectifs étudiants universitaires, de 1986 à 2016, selon le sexe Québec (en pourcentages)

Évolution de la part des étudiants internationaux dans les effectifs étudiants universitaires, 1995 à 2015, Québec (en pourcentages)

19

4,4 6,7 8,2 21,2

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

1995 2000 2004 2015

Source : Statistique Canada, CANSIM, tableau 777-0019

Une part de la croissance est due à l’augmentation des effectifs d’étudiants internationaux

Dissociation du rapport formation/emploi et

progression du phénomène de surqualification

Ø Caractère flou du rapport formation/emploi (notamment au niveau universitaire)

Ø 21% des diplômés universitaires travaillent dans un domaine qu’ils considèrent

n’ayant qu’un lien faible avec leurs études et 25% ne voient aucun lien (END,

2013).

Ø Surqualification (déclassement) : Ø 20 % des jeunes de 25 à 34 ans diplômés de l’université occupent un emploi qui ne

demande qu’un diplôme de secondaire

Ø 40% occupent un emploi qui ne demande qu’un diplôme de niveau collégial (Vultur,

2014).

20

Frais de scolarité et dette d’études

Ø Les frais de scolarité moyens pour les étudiants à temps plein au Québec sont lesmoins élevées de l’ensemble du Canada;

Ø Mais 50 % des jeunes titulaires d'un baccalauréat ont des dettes d'études (niveausemblable à celui du début des années 2000);

Ø La dette moyenne:Ø 25 000$ à la fin des études de baccalauréat (1er cycle)Ø 41 000$ à la fin des études de doctorat (3e cycle)

21

Sur le marché du travail:

Ø La forte progression de la participation des jeunes au marché du travail;

Ø La diminution du taux et de la durée du chômage et une forte mobilité professionnelle;

Ø L’importance prise par l’emploi atypique dans le parcours professionnel des jeunes.

22

Activité

23

Taux d’activité des jeunes québécois par groupe d’âge (15-24 et 24-29 ans), 2000-2017 (en pourcentages)

66,6 68,05 66,75 67,85 66,45 66,3 65,95 66,25 66,75 65,7 65,4

87,4 86,2 85,6 86,7 85,8 86,8 85,7 84,9 84,6 86,6 87,9

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

15 à 24 ans25 à 29 ans

Source: Statistique Canada (SC), Enquête sur la population active, 2017, adapté par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).

Emploi

24

Taux d’emploi des jeunes québécois par groupe d’âge (15-24 et 24-29 ans), 2000-2017 (en pourcentages)

51,1 50,1 50,7 52,6 53,3 52,646,4 47,3 49,4 51,1 52,9 55,1 57,1 57,5 55,9

52,1 50,2 48,4

67,8 66,9 68,4 69,2 69,7 69,965,5 67,1 68,7 70,5 72,2 73,5 73,8 74,1 74,9

70,4 68,3 69,3

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

15 à 24 ans

25 à 29 ans

Source: Statistique Canada (SC), Enquête sur la population active, 2017, adapté par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).

Une forte hausse du taux d’emploi à temps partiel chez les jeunes

25

Source: Statistique Canada (SC), Enquête sur la population active, 2017, adapté par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).

Taux d’emploi à temps partiel par groupe d’âge (15-24 et 24-29 ans), 2000-2017, Québec

35,4 35,8 37,4 38,1 38,6 39,6 40,3 41,9 42,7 42,8 43,7 44,5 44,0 45,3 47,0 47,2 46,8 48,7

11,5 12,1 12,6 12,2 12,7 12,2 11,8 12,5 12,7 12,3 12,3 12,9 13,1 12,8 13,7 15,3 14,2 15,1

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

15 à 24 ans

25 à 29 ans

Taux de chômage selon le sexe (15-29 ans), 2000-20017, Québec, (en pourcentages)

26

12,6 12,9 12,913,6 13,9

12,6 12,3 12,311,5

14,7

13,312,7 13,1 12,8

14,1

12,6 12,4

9,711,110,1 10,1 10,2 10,2 10,1

9,58,7 8,5

9,9 9,410,1 9,6

8,9 8,9 9,38,6

7,6

0

2

4

6

8

10

12

14

16

18

20

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

Hommes

Femmes

Source: Statistique Canada (SC), Enquête sur la population active, 2017, adapté par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).

Chômage

La durée du chômage diminue

Ø La durée moyenne du chômage a baissé de 2000 à 2017, tant pour l’ensemble destravailleurs que pour les jeunes de 15-24 ans.

Ø Pour ces derniers, elle est passée de 15,5 à 9,5 semaines.

Ø La durée moyenne du chômage en 2017 est moins élevée chez les femmes(9,1 semaines) que chez les hommes (9,9 semaines) et elle augmente avec l’âge.

27

La rémunération des jeunesSalaire moyen en 2017 selon le groupe d’âge (en $/heure)

28

11,58 12,2114,41

16,63

21,4823,69

0 $

5 $

10 $

15 $

20 $

25 $

15 à 16 ans 17 à 19 ans 20 à 21 ans 22 à 24 ans 25 à 26 ans 27 à 29 ans

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active 2017, fichier de microdonnées à grande diffusion, traitement INRS UCS

Forte proportion de jeunes qui travaillent au salaire minimum

Parmi ceux qui gagnent le salaire minimum, 50% sont des jeunes de 15 à 29 ans, alors qu’ils représentent seulement 24% de la population active

29

15 à 29 ans30 ans et +

Population activeSalaire minimum

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active 2017, fichier de microdonnées à grande diffusion, traitement INRS UCS

15 à 29 ans

30 ans et +

15 à 29 ans50%50%24%

76%

Une forte mobilité sur le marché du travail

Ø 50% des 15 à 24 ans détiennent le même emploi pendant moins d’un an.

Ø 20 % occupent le même emploi pendant moins de quatre mois.

Ø En moyenne, les 15-24 ans affichaient la durée d’emploi la plus faible: 1,5 ans.

Ø La mobilité intrasectorielle s’intensifie.

30

Les valeurs au travail des jeunes• - Niveau d’importance accordé au travail• - Le travail parmi les différentes sphères de la vie• - La signification du travail• - Les aspirations professionnelles• - Le niveau d’appui aux normes managériales

31

Niveau d’importance accordée au travail par la population active québécoise âgée entre 18 et 34 ans (en pourcentages)

32

La plus importante

6,2%

Parmi les plus importantes

61,9%

Plus ou moins importantes

30,3%

Parmi les moins importantes

1,6%

Source : Mercure, Vultur et Fleury, 2012

33

Hiérarchisation des différentes sphères de la vie par la population active québécoise âgée de 18 à 34 ans (en pourcentages)

Source : Mercure, Vultur et Fleury, 2012

72,8

15,1 10,6 1,5

11,9

42,334,1

11,7

12,8

36,646,2

4,4

2,5 6,0 9,1

82,4

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

1ere place 2e place 3e place 4e placeVie de couple et vie familiale

Travail et vie profesionnelle Loisirs et amis Engagements sociaux et communautaires

34

Signification principale du travail chez la population active québécoise âgée de 18 à 34 ans(en pourcentages)

Source : Mercure, Vultur et Fleury, 2012

Argent38,7%

Réalisa2on personnelle

33,8%

Reconnaissanceet pres2ge

10,3%

Servir la société9,7%

Sociabilité7,5%

Aspirations professionnelles de la population active québécoise âgée de 18 à 34 ans (en pourcentages)

35

Source: Mercure, Vultur et Fleury, 2012

65,3 66,3 63,6 60,641,2 49,0

36,951,8

35,024,7

34,3 31,3 33,0 34,0

47,547,5

53,139,0

57,7

48,8

0,4 2,4 3,4 5,4 11,33,6 10,0 9,1 7,3

26,5

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

Ambiance Collègues Intérêt Réalisation Autonomie Horaire Charge Sécurité Salaire Promotions

Relations sociales Contenu Conditions liées auconfort

Conditions matérielles

Très important Assez important Peu ou pas important

Niveau d'appui à différentes normes managerielles au sein de la population active québécoise âgée de 18 à 34 ans (en pourcentages)

36

Source : Mercure, Vultur et Fleury, 2012

42,7 47,234,5 29,3 27,5

17,98,0

46,7 33,943,7

44,6 45,043,8

35,6

8,512,6 16,5 18,8 15,9

24,0

32,0

2,1 6,3 5,3 7,3 11,6 14,324,2

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

Employeur Travail Polyvalence Responsabilitésécurité

Rémunérationrendement

Formation Disponibilité

Engagement Flexibilité Investissement personnel

Tout à fait d'accord D'accord Plutôt en désaccord Tout à fait en désaccord

III) Les évolutions socio-économiques

• Une société de flux et une mobilité croissante• Une accentuation de la flexibilité des emplois et

l’émergence de l’économie numérique• La fin de la carrière comme trajectoire bien tracé à

l’intérieur d’une seule entreprise• La dissociation de plus en plus prononcée entre

formation et emploi.

37

III) Les évolutions socio-économiques

• Une société de flux et une mobilité croissante• Une accentuation de la flexibilité des emplois et

l’émergence de l’économie numérique• La fin de la carrière comme trajectoire bien tracé à

l’intérieur d’une seule entreprise• La dissociation de plus en plus prononcée entre

formation et emploi.

36

38

III) Une nécessaire révision des approches d’analyse des transitions école/travail

ØAugmenter les enquêtes de panels qui ne sont pas nombreuses.

Ø Interpréter les transitions en mettant l’accent sur les individus, sur leurscaractéristiques (approche déterministe) ou sur leurs stratégies et sur lessystèmes d’incitations auxquelles ils sont confrontés (approche téléologique).

Ø Effectuer plus de recherches sur les «contextes» qui contribuent à déterminer lestransitions et structurer les trajectoires (conjonctures, fonctionnement du marchédu travail, système de relations industrielles, etc.).

39

ØRéactualiser la théorie de la segmentation du marché du travail (en déclin depuis une trentaine d’années).

ØÉtudier plus le rôle des entreprises, de leurs modes de recrutement dans la structuration des trajectoires professionnelles des jeunes.

ØAdopter une perspective d’analyse plus large qui dépasse les approches économiques avec accent sur l’interaction entre structurel et biographique)

.

Références bibliographiques• Boudarbat, B. et C. Montmarquette (2018), La surqualification professionnelle chez les travailleurs au

Québec, en Ontario et dans l’ensemble du Canada, document de recherche, OFE-DT, No. 1.• Doray, Pierre et Stéphane Moulin (2019), «Le décrochage scolaire : une situation dramatique?» dans

L’état du Québec 2019, INM et del Busso editeur, p. 84-89.• Dubar, C. (1998), «Réflexions sociologiques sur la notion d’insertion», dans B. Charlot et D. Glasman

(dir.), Les jeunes, l’insertion, l’emploi, Paris, PUF, p. 29-37.• Mercure, Daniel, Vultur Mircea et Fleury Charles, (2012), « Valeurs et attitudes des jeunes travailleurs à

l’égard du travail au Québec : une analyse intergénérationnelle », Industrial Relations/RelationsIndustrielles, Vol. 67, No 2, p. 177-198.

• Papinot, C. et M. Vultur (dir. 2010), Les jeunesses au travail, Québec, PUL.• Statistique Canada (2016), Recensement de la population, 2016.• Uppal, S. et S. La Rochelle-Côté (2014), «La surqualification de nouveaux diplômés universitaires au

Canada», dans Regards sur la société canadienne, Statistique Canada, No. 75-006-X au catalogue.• Vultur, M. (2011), « Pratiques d’entreprises, stratégies d’insertion professionnelles et nouvelles

configurations du marché du travail des jeunes », dans Mircea Vultur et Daniel Mercure (dir.), Perspectivesinternationales sur le travail des jeunes, Presses de l’Université Laval, Québec, coll. « Sociologiecontemporaine », p. 109-128.

• Vultur, M. (dir. 2014), La surqualification au Québec et au Canada, Québec, Presses de l’Université Laval

40

MERCI!

41

Recommended