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Sommaire : Editorial de Jean-François Copé / La parole aux mouvements de l'UMP / Un projet pour l'Europe, et pour la France en Europe / Une autre politique est possible / Les nouveaux statuts de l'UMP
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ÉDITORIAL
JEAN-FRANÇOIS COPÉ, PRÉSIDENT DE L’UMP P. 3
DÉFENDRE ET AGIR
UN PROJET POUR L’EUROPE, ET POUR LA FRANCE EN EUROPE P. 19
LA PAROLE À
LES MOUVEMENTS DE L’UMP P. 16
www.u-m-p.org
L’AVENIR EST ENTRE
VOS MAINS
UNE AUTRE POLITIQUE EST POSSIBLE
Magazınede l’Unıon
Le
NUMÉRO 60 I AVRIL - MAI - JUIN 2013 I 5 EUROS I ISSN 2117-0991
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VOUS AVEZ LA PAROLEPAR LETTRE OU PAR COURRIEL, PAR TÉLÉPHONE OU SUR LE SITE INTERNET, TOUS VOS MESSAGES CONTRIBUENT À FAIRE AVANCER L’UMP.
Courrier des lecteurs l
Société d’édition : Les Éditions de l’Union, 238, rue de Vaugirard, 75015 Paris.Directeur de la publication : Éric Cesari. Rédacteur en chef/conception graphique : Xavier Jacobi. Ont participé à ce numéro : direction des Études. Service adhésion de l’UMP : 01 40 76 60 62Service abonnements : 01 40 76 27 16. Courriel : umpmagazine@club-internet.fr Abonnement annuel : 10 euros.Dépôt légal : 2e trimestre 2013. Commission paritaire : 0413 P 11080. ISSN 2117-0991. Imprimerie de Compiègne : 2, avenue Berthelot, ZAC de Mercière - 60205 Compiègne Cedex
Nicolas Sarkozy a eu le courage de réformer et de
protéger les Français face à la crise. Il n’a pas cédé aux sirènes de l’extrême droite, au sacrifice de sa réélec-tion pourtant voulue par plus de 48 % des électeurs en mai 2012. En sera-t-il de même pour l’actuel gouver-nement face au Front de gauche dont certains membres affichent des idées totalitaires et s’expri-ment en injures ?”J.-C.C. – Nanterre
“ Notre ministre du Redressement productif aurait sauvé 60 000 emplois. Or, depuis mai 2012, ce sont plus de 240 000 chômeurs supplémentaires. On fait le solde ? Je ne comprends toujours pas ce que veut dire « ministre du Redressement productif ». C’est complète-ment flou ! ”B. de V. - Rouen
Le couple Hollande-Ayrault n’écoute rien ni personne. Il n’écoute pas les économistes les plus éminents. Il n’écoute pas les institutions telles que le FMI, l’OCDE ou la Cour des comptes. Il n’écoute pas le peuple. Il n’écoute pas les sondages d’opinion. Il n’écoute même pas l’actua-lité qui chaque jour dément ses prévisions. ” J.P. – mail
“ La droite a une respon-sabilité historique : celle de souder la nation autour d’un projet, d’un élan, d’un but.”R.G. – mail
“ Plutôt que de rester sur mon canapé et regar-der notre France péricliter, je souhaite participer, m’en-gager et apporter ma petite contribution dans cette immense tâche de la recon-quête qui nous attend.”O.M. – Mériel
Je vous avoue ma colère grandissante vis-à-vis de ce gouvernement qui ne cesse de bouleverser la France. M. Hollande nous montre, tous les jours, son incapa-cité à gouverner notre pays ; c’est déprimant. Heureu-sement que nous pouvons compter sur vous pour mener le combat.”L.M.-F. – Gif-sur-Yvette
“ Il faudrait bien les noter et les diffuser, tous ces mensonges et tromperies de tout poil de ce gouver-nement qui se moque des Français et fait diversion, qui ne se prononce pas sur les conflits sociaux, qui ne propose rien sur l’em-ploi alors qu’une baisse des charges sociales permettrait l’embauche immédiate.” M.S. – Lyon
“ Notre pays est gouverné par des gens non préparés aux fonctions qu’ils
occupent. Nos ministres trop nombreux et inefficaces usent de méthodes suran-nées qui ne tiennent nulle-ment compte de la nouvelle donne mondiale voire euro-péenne. L’essentiel de l’action de l’exécutif se résume à des débats oiseux, à la forma-tion de commissions de tous genres et inutiles, à la résolu-tion de problèmes sociétaux dont l’urgence reste à prouver mais le but connu, pour élar-gir la base électorale d’une gauche aux abois.”M.L. – Antibes
“ Le gouvernement de M. Hollande nous entraîne dans une dérive malsaine et destructrice. Nous avons besoin de vous pour retrouver nos vraies valeurs. Aussi restez dans une opposition forte […]. Préparez votre retour avec un vrai beau projet pour la France.”M.S. – Lavilledieu
JOURS DE POUVOIRDe 2010 à 2012, Bruno Le Maire est ministre de
l’Agriculture. De ses déplacements multiples, il conçoit une vision nouvelle des rapports de force internationaux et de la place du pouvoir politique. À mesure que le scrutin de mai 2012 se rapproche, le portrait de Nicolas Sarkozy qu’il nous brosse se fait intime, précis, il révèle un homme inconnu du grand public et nous montre les limites de la fonction
présidentielle. Ce sont toutes ces vérités que Bruno Le Maire nous donne à voir de manière saisissante.➜ Jours de pouvoir, de Bruno Le Maire, éd. Gallimard, mars 2013, 22,50 euros. Clin d’œil
Le coin du livre politique
“ “
NUMÉRO 60 n AVRIL - MAI - JUIN 20132
Magazınede l’Unıon
Le
Photo de couverture : Getty Image
ENSEMBLE REDONNONS DE L’ESPOIR AUX FRANÇAIS
PAR JEAN-FRANÇOIS COPÉ, PRÉSIDENT DE L’UMP
Après une année 2012 difficile pour notre mouvement, l’UMP est entrée dans une phase de reconstruction que rien n’arrêtera. Nous pouvons désor-
mais regarder résolument vers l’avenir et consa-crer toute notre énergie à préparer la reconquête.
L’échec de François Hollande est patent dans tous les domaines. Jamais dans son histoire la France n’avait compté autant de chômeurs. Jamais la pression fiscale n’avait été aussi forte. Jamais depuis 1984, le pouvoir d’achat n’avait autant reculé. Jamais depuis 1985, le taux de marge des entreprises n’avait été aussi bas. Jamais la délin-quance n’avait autant explosé depuis les années Jospin. Cet échec terrible pour les Français, seule l’UMP l’avait prédit. Marine Le Pen, François Bayrou qui ont appelé à faire battre Nicolas Sarkozy, sont co-responsables des errances de Fran-çois Hollande. Mais, parce que nous sommes le premier parti d’oppo si tion, nous ne pouvons pas nous arrêter à ce triste constat. Nous avons une mission signalée.
C’est à nous, militants, cadres et élus de l’UMP qu’il appartient d’incarner une nouvelle espérance pour les Français. En tant que Président de notre mouvement, c’est la mission à laquelle je me suis attelé sans relâche depuis janvier. Nous avons travaillé, en bonne intelligence avec Fran-çois Fillon, à une réforme des statuts qui modernise notre parti. Ces modifications, dont vous trouverez les grandes lignes dans ce numéro, seront soumises à votre approbation car je souhaite que ce soit toujours la démocratie militante qui ait le dernier mot.
Depuis janvier, l’UMP se relève. En menant un travail d’opposition sans concession. Au Parlement, nous sommes mobilisés sur chaque texte pour dénoncer les erreurs straté-giques de la majorité de gauche et infléchir autant que possible son action en démontrant qu’une autre politique est non seule-ment possible mais nécessaire. Dans la rue, ceux d’entre nous qui le souhaitaient m’ont rejoint pour participer au succès populaire de la « manif pour tous » parce que nous estimions que nos valeurs, notre vision de l’organisation de la famille et de la filiation, étaient remises en cause.
Mais, notre travail d’opposition est indis-sociable du travail de proposition que nous menons, avec Hervé Mariton, délégué géné-ral au projet, Valérie Debord et Bruno Retail-leau, délégués généraux adjoints au projet et toute l’équipe dirigeante. Non, la France n’est pas condamnée au déclin. À travers nos conventions, nous préparons dès maintenant l’alternance et surtout, nous disons avec force aux Français qu’un autre chemin est possible. Depuis janvier, nous multiplions les conven-tions sur la famille, la fiscalité, l’autorité, le
travail, l’Europe… Ces conventions sont la respiration de notre mouvement, l’expression de sa vitalité et de sa diver-sité. Elles donnent lieu à des débats et débouchent sur des propositions très concrètes, dont certaines pourront s’appli-quer dès 2014 dans les villes que nous gagnerons : baisse des dépenses, réduction des impôts, renforcement des polices municipales…
Enfin, nous sommes en ordre de marche pour recon-quérir le terrain. C’est notre priorité, car nous ne pourrons gagner en 2017 sans victoire en 2014. J’ai donc pour objec-tif que 80 % de nos candidats aux municipales soient dési-gnés avant l’été pour lancer en amont la reconquête dans les villes et les villages. Je veux aussi que l’UMP se mette au service des Français en réussissant une grande révolu-tion civique, basée sur la générosité et la responsabilité, qui compense l’immobilisme de la gauche. Il s’agit de proposer du soutien scolaire, de l’accompagnement aux victimes, de l’aide à la création d’entreprise ou dans la recherche d’emploi … Des dizaines de volontaires ont déjà répondu présent dans une trentaine de départements, merci à eux ! Ils donnent un nouveau visage à l’UMP. J’appelle tous ceux qui le peuvent à s’investir à leurs côtés, au service de nos compatriotes.
Vous le voyez, avec humilité, dans l’unité, collec ti vement, la reconstruction de l’UMP au service des Français, est en marche : nous nous opposons, nous proposons, nous sommes sur le terrain. La difficulté que rencontre notre pays nous donne des obligations : ensemble nous allons redonner de l’espoir aux Français et redresser notre pays, la France. ❚
l Éditorial
SOMMAIREP. 2 : Courriers des lecteursP. 3 : Éditorial de J.-F. CopéP. 4 : Dossier Pour sortir de la crise, une autre
politiq ue est possible Questions à : Michèle Tabarot, Bruno Beschizza, Jérôme Chartier, Valérie PécresseP. 9 : Les nouveaux StatutsP. 12 : Les modalités du vote
P. 13 : Convaincre Les conventions de l’UMP : des propositions pour l’avenirP. 14 : Vie du mouvement La révolution civique : c’est parti ! La reconquête, c’est maintenant
P. 16 : La parole à Les mouvements de l’UMPP. 19 : Défendre et agir Un projet pour l’Europe, et pour la France en EuropeP. 20 : Adhérez
Ce numéro comporte un encart jeté.
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DR
NUMÉRO 60 n AVRIL - MAI - JUIN 2013 3
L’« an I » de François Hollande s’est soldé par un échec. Les chiffres du chômage sont catas-trophiques : depuis mai 2012,
chaque jour près de 1 400 personnes ont perdu leur emploi. Le pouvoir d’achat s’est effondré pour la première fois depuis 1984. L’insécurité est repartie à la hausse : sur un an, la délinquance a progressé de 2,6 %. La vie des Français est plus dure aujourd’hui qu’il y a un an.
Cet échec a deux raisons. D’abord, François Hollande s’est trompé de diagnostic. Contre toute évidence, il a nié la profondeur de la crise et a sous-estimé le problème de compétitivité de la France. Ensuite, François Hollande est marqué par l’idéologie. En matière économique, sa politique est guidée par les vieilles lunes de la gauche : préfé-rence pour l’impôt, partage du travail et défiance vis-à-vis des entrepreneurs. En matière régalienne, c’est le laxisme qui s’impose. Persévérer dans cette voie serait suicidaire pour notre pays.
Mieux protéger les FrançaisEst-ce à dire que nous sommes
condamnés au déclin ? Non ! La France a des atouts, les Français sont pleins de ressources. Notre ambition doit être de créer un environnement favorable à leur développement. Le plein-emploi, la prospérité, la grandeur ne sont pas des chimères. Ils sont à notre portée à
condition de restaurer notre compétiti-vité et de réaffirmer l’autorité à tous les étages de la société.
Notre modèle doit donc être trans-formé. L’État intervient trop, mal, et pour un coût tellement exorbitant dans l’éco-nomie qu’il n’est plus en mesure d’assu-mer ses missions premières. D’un côté, il faut donc alléger le poids de l’État dans l’économie pour libérer les éner-gies qui produisent et créent de l’emploi. De l’autre, il faut renforcer la puissance publique dans le domaine de la santé, de la sécurité, de la justice, de l’immigra-tion, de la laïcité, pour mieux protéger les Français.
Concrètement, libérer les énergies, c’est baisser les impôts et les charges qui pèsent sur le travail ; rapprocher le monde de l’école de celui l’entreprise ; alléger le code du travail ; encourager l’innovation, la réussite, au lieu de les stigmatiser ; arrêter la surréglementation qui étouffe les initiatives ; mettre fin aux 35 heures grâce à des négociations entre-prise par entreprise. Il faut que les Fran-çais travaillent plus, et pas, comme le leur dit François Hollande, qu’ils paient plus d’impôts ! Nous devons redevenir une terre de production et plus uni quement de consommation.
NUMÉRO 60 n AVRIL - MAI - JUIN 20134
➜ L’échec de François Hollande ne condamne pas notre pays au fatalisme. La France a en elle toutes les ressources pour rebondir. L’UMP a la responsabilité d’incarner dès aujourd’hui l’espoir, en montrant aux Français qu’il existe un autre chemin que celui proposé par la gauche, une autre politique qui peut faire gagner la France et les Français.
153C’est le nombre de propositions formulées par l’UMP au cours des six conventions thématiques organisées depuis le mois de janvier sur la famille, la fiscalité, l’autorité, le travail, le bilan de François Hollande et l’Europe.
L’échec de François Hollande+ 1 394 chômeurs de plus par jour.
– 3,7 % de déficit public en 2013.
– 0,9 % de pouvoir d’achat au dernier trimestre 2012.
– 0,2 % au 4e trimestre 2012 et au 1er trimestre 2013 : la France est en récession.
+ 2,6 % de hausse de la délinquance générale sur un an, dont + 3 % pour les atteintes aux biens, + 4 % pour les atteintes volontaires à l’intégrité physique, + 9 % pour les cambriolages.
Dossier I
Si on veut vraiment inverser la cou rbe du chômage et revenir au plein-emploi, si l’on veut redevenir une puissance attractive, une autre poli tique est indispensable. Maintenant. ” Jean-François Copé, le 18 mai 2013.
POUR SORTIR DE LA CRISE
UNE AUTRE POLITIQ UE EST POSSIBLE
C’est ainsi que nous dégagerons à nouveau des marges de manœuvre pour renforcer l’autorité de l’État et mieux protéger les Français : en donnant davan-tage de moyens à la police et à la justice, en préservant le budget de nos armées, en luttant contre les communautarismes.
C’est dans cet esprit que l’UMP
travaille depuis janvier à l’élaboration d’un projet alternatif, en multipliant les conven-tions thématiques qui ont débouché sur plus de 150 propositions concrètes. Face à l’échec de François Hollande, l’UMP doit incarner l’espoir : une autre politique est possible pour assurer la réussite des Français et de notre pays, la France. ❚
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Si on veut vraiment inverser la cou rbe du chômage et revenir au plein-emploi, si l’on veut redevenir une puissance attractive, une autre poli tique est indispensable. Maintenant. ” Jean-François Copé, le 18 mai 2013.
POUR SORTIR DE LA CRISE
UNE AUTRE POLITIQ UE EST POSSIBLE
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LE MAG : Quel bilan faites-vous de ces six premiers mois comme secrétaire générale de l’UMP ?MICHÈLE TABAROT : L’un de nos engagements était d’agir pour rassemblement. Il est désormais à l’œuvre dans toutes les instances du mouvement, à l’image de la commission d’investiture ou de la commission de révision qui vient d’adopter les projets de nouveaux statuts.Un autre point important à mes yeux, c’est la mobilisation de nos militants sur le terrain. Je mesure leur enthousiasme et leur implication à chaque déplacement dans les fédérations. Le parti est au travail, pleinement dans son rôle d’opposant et entièrement tourné vers la reconquête de nos territoires.
LE MAG : Justement, comment préparez-vous cette reconquête ?M.T. : Désormais, la priorité de l’UMP, c’est les élections municipales de mars 2014. Nous avons commencé à donner les investitures très tôt pour que nos candidats puissent engager leur campagne dès que possible.
Pour les préparer au mieux, nous avons aussi lancé un grand plan de formation, qui concernera également leurs équipes, avec des séminaires dans toute la France.Nous serons à leur côté pour réussir ce grand rendezvous qui donnera l’occasion aux Français de désavouer très clairement François Hollande et son gouvernement.
LE MAG : Quel regard portez-vous sur l’action de François Hollande et du gouvernement ?M.T. : Leur passif est déjà lourd et, malheu reu sement, rien n’a été épargné à la France. L’économie est en récession, le chômage bat des records, l’insécurité explose, nos valeurs sont bradées… Notre pays est totalement décrédibilisé aux yeux de nos partenaires européens qui nous demandent de faire des réformes courageuses. Face à ce constat lourd, l’UMP a le devoir d’incarner l’espoir aux yeux des Français. Nous allons continuer sans relâche à proposer un projet alternatif crédible, comme le souhaite JeanFrançois Copé.
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3 QUESTIONS À Michèle Tabarot, secrétaire générale de l’UMP, députéemaire du Cannet
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Dossier I Une autre politiq ue est possible
Les violences du Trocadéro symbo-lisent l’inefficacité de la première année du quinquennat de François
Hollande en matière de sécurité. Symp-tôme d’un État incapable de protéger les personnes e t les biens, elles ont mis à mal le gouvernement qui a accumulé les messages de laxisme : dépénalisation du cannabis, abrogation des peines planchers et de la rétention de sûreté, suppression des tribunaux correctionnels pour mineurs récidivistes, libération conditionnelle automatique des détenus… Les résul-tats ne se sont pas fait attendre, avec une explosion de la délinquance générale qui a progressé de 2,66 % sur un an.
« Nous voulons rétablir la confiance et répondre au besoin d’autorité et de protection, en évitant les pièges de l’auto-ri ta risme et du repli sur soi », assure Hervé Mariton. L’UMP a fait 55 proposi-tions concrètes sur le thème de l’autorité, déclinées dans les domaines de la famille, de l’école (autonomie des établissements scolaires), de la justice (construction de 20 000 places de prison, fin des réduc-tions de peine automatiques), de la sécu-rité, de l’immigration (fin du droit du sol pour les personnes nées de parents séjournant illégalement en France). ❚
➜ En matière de sécurité, tous les voyants sont au rouge. Les coups de menton de Manuel Valls ne peuvent occulter les messages laxistes du gouvernement socialiste. L’UMP veut rétablir la confiance et l’autorité. Et propose aux Français, à l’occasion des municipales, un pacte pour leur sécurité.
SÉCURITÉ
RÉTABLIR L’AUTORITÉ POUR RECONSTRUIRE LA CONFIANCE
LE MAG : Un an après son arrivée Place Beauvau, peut-on dire que Manuel Valls est un bon ministre de l’Intérieur ?BRUNO BESCHIZZA : La seule mesure qui vaille, ce sont les résultats. Or, depuis un an, l’insécurité augmente. C’est vrai dans les transports, à l’image du train pris d’assaut, genre « attaque de diligence », à Grigny. C’est vrai pour les cambriolages, les vols à la tire et les violences faites aux personnes, qui explosent. C’est vrai à Marseille, en Corse, mais aussi dans la SeineSaintDenis, où les règlements de comptes sanglants se généralisent. Enfin, les scènes de pillage sur les ChampsÉlysées et au Trocadéro parachèvent ce triste tableau. Le bilan en un chiffre : 45 000 victimes supplémentaires en un an.
LE MAG : Pourquoi Valls est-il un ministre si « populaire » ?B.B. : La vallsmania est surtout une construction médiatique. Manuel Valls est en réalité le complice de la politique pénale de Christiane Taubira, fondée sur un
triptyque : culture de l’excuse, laxisme judiciaire et impunité institutionnelle. Grâce à eux, les voyous ne vont plus en prison et la peur a changé de camp ! Lors de la conférence de consensus sur la récidive, il a même été expliqué que c’est la prison qui crée la récidive. Qui peut croire que c’est avec moins de fermeté que l’on aura plus de sécurité ?
LE MAG : Que feriez-vous en matière de sécurité et de lutte contre la délinquance ?B.B. : Priorité aux victimes, et non aux voyous. À l’UMP, nous proposons la création de 20 000 places de prison, de revoir l’échelle des peines, d’étendre les peines planchers aux réitérants et non plus seulement aux récidivistes, de restreindre les réductions de peine… Nous voulons une justice ferme et rapide pour que le travail des forces de l’ordre ne soit pas vain et que les Français vivent en sécurité.
3 QUESTIONS À
Bruno Beschizza, conseiller régional d’ÎledeFrance, secrétaire national de l’UMP chargé de l’emploi des forces de sécurité
2,66 %Pour la première fois depuis les années Jospin, la délinquance générale est repartie à la hausse, + 2,66 %, soit 78 000 victimes sup-plémentaires sur un an.
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L’UMP a fait 55 propositions concrètes sur le thème de l’autorité, déclinées dans les domaines de la famille, de l’école, de la justice, de la sécurité et de l’immigration.
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Suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires, de la TVA antidélocalisation, alourdis-
sement du coût du travail, augmentation des dépenses publiques… Les décisions idéologiques du gouvernement ont causé un grave préjudice au travail et aux travail-leurs. Il y a une urgence sociale à rompre avec cette politique désastreuse, comme l’ont rappelé Gérard Larcher ou Nadine Morano. « Il faut absolument libérer le travail, permettre de travailler plus, que les négociations sur le temps de travail aient lieu par branche, par entreprise, qu’on mette le paquet sur la compétitivité,
qu’on baisse le coût du travail, les impôts, les dépenses publiques improductives et, selon le mot de Georges Pompidou, qu’on “arrête d’emmerder les Français” avec la surréglementation », détaille Jean-Fran-çois Copé, qui constate que l’organisa-tion du travail remontant au siècle dernier n’est adaptée ni aux exigences de l’éco-nomie, ni aux aspirations des Français.
Nous devons donc libérer le travail. En faisant confiance à la négociation pour définir le temps de travail par branche ou par entreprise. En supprimant les effets de
seuil et en simplifiant le code du travail. En remplaçant les CDD et CDI par un contrat unique à durée indéterminée pour tous. En renforçant l’accompagnement des deman-deurs d’emploi grâce au regroupement de tous les services publics de l’emploi et de la formation dans un guichet unique dont les moyens seront renforcés. L’augmen-tation des moyens humains serait finan-cée par la dégressivité de l’indemnisation du chômage. ❚
➜ Le travail est verrouillé dans notre pays, l’UMP propose de le libérer. Pour créer des richesses et de l’emploi, il faut baisser le coût du travail, travailler plus, favoriser la prise de risque, alléger les normes et mieux former les travailleurs tout au long de leur vie…
EMPLOI
IL FAUT ABSOLUMENT LIBÉRER LE TRAVAIL !
LE MAG : Quel est votre diagnostic sur la situation de l’emploi en France ?JÉRÔME CHARTIER : Jusqu’à présent, le chômage en plus correspondait essentiellement à de la création d’emplois en moins. Nous entrons depuis quelques semaines dans une nouvelle phase dramatique, celle des suppressions de postes en masse. Les plans sociaux qui vont supprimer des emplois parce que les entreprises manquent d’activité et de rentabilité viennent seulement de commencer. M. Hollande pense que la situation va se redresser à l’automne. Je pense exactement le contraire.
LE MAG : Des solutions existent ?J.-C. : Celles des socialistes consistent à créer de l’emploi public, qui se traduisent par des impôts en plus pour les Français et pour les entreprises. Pour satisfaire quelquesuns, ils tuent la croissance et le pouvoir d’achat. Pour nous, seule la baisse des charges sur les salaires contre une légère augmentation de la TVA et la fin des 35 heures sont la solution !
LE MAG : En quoi la fin des 35 heures va-t-elle créer de l’emploi ?J.-C. : La durée légale de 35 heures est sans doute la création idéologique de gauche la plus forte depuis ces quinze dernières années. Faire croire que le travail se partage est stupide économiquement et ravageur politiquement. Le travail fait partie de la vie, il permet de faire grandir un individu comme une société tout entière. Il faut renouer avec l’encouragement au travail, qui est sans nul doute le plus fort moteur de la croissance française.
LE MAG : Votre solution en dix mots ?J.-C. : Marche arrière toute sur la politique socialiste destructrice d’emplois.
3 QUESTIONS À
Jérôme Chartier, député du Vald’Oise, délégué général de l’UMP à l’animation
1 400C’est le nombre de demandeurs d’emploi supplémen-taires chaque jour depuis l’élection de François Hollande.
36Dans sa convention sur le travail, l’UMP a formulé 36 propositions pour lutter contre le chômage et revaloriser le travail.
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Dossier I Une autre politiq ue est possiblewww.u-m-p.org
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Faisant de l’augmentation des impôts l’alpha et l’oméga, la gauche asphyxie les entreprises et
les classes moyennes sous le poids des prélèvements obligatoires. « La France étouffe. Cet acharnement fiscal est dange-reux, contre-productif, et un frein terrible pour l’emploi et la création de richesses. L’instabilité de notre système fiscal péna-lise les ménages et les entreprises. Le niveau général des prélèvements obliga-toires nuit à la croissance », pointe Jean-François Copé.
Soucieuse de replacer la fiscalité au service de la croissance et du pouvoir d’achat, de la rendre simple et compré-hensible, l’UMP a formulé 21 proposi-tions autour de 5 axes :n baisser les prélèvements obligatoires en baissant les dépenses publiques inutiles de 130 milliards d’euros en cinq ans ;
n réorienter l’épargne et les investisse-ments vers les entreprises qui créent des emplois et baisser de 10 % les charges sociales payées sur les salaires ;n obtenir un système fiscal clair, effi-cace et équitable grâce, notamment, à
la garantie de la stabilité de l’impôt ;n construire une convergence fiscale euro-péenne dans l’intérêt de tous les pays ;n ne pas augmenter le taux des impôts locaux, ce qui sera un engagement des candidats UMP aux municipales de 2014. ❚
➜ Lors de la convention sur la fiscalité, Gilles Carrez et Philippe Marini, présidents des commissions des Finances respectivement à l’Assemblée nationale et au Sénat, ont appelé à un système fiscal clair, stable et extrêmement simple. Les prélèvements obligatoires doivent être réduits et la fiscalité doit être mise au service de la compétitivité.
FISCALITÉ
TOUT REMETTRE À PLAT POUR LA CROISSANCE ET LA COMPÉTITIVITÉ
33L’UMP propose de baisser de 10 % les charges sociales payées sur les salaires, en supprimant les cotisations famille. Gain : 33 milliards d’euros pour l’emploi et l’innovation.
LE MAG : En quoi la politique économique de François Hollande est-elle un échec ?VALÉRIE PÉCRESSE : Sur le plan budgétaire, tout dérape : la France ne tient plus ses engagements et doit quémander l’indul gence de l’Europe. Les Français vivent au quotidien les conséquences de cet échec avec la hausse massive des impôts, l’accélération du chômage (+ 337 000 chômeurs depuis un an, la population de Nice) et, pour la première fois depuis trente ans, le recul du pouvoir d’achat.
LE MAG : Mais il y a la crise, était-il vraiment possible de faire mieux ?V.P. : Oui ! François Hollande se dissimule derrière la crise. Mais elle était là avant, sauf que nous faisions bouclier pour protéger les Français. Au plus fort de la crise, en 2009, la France occupait le sixième rang sur vingtsept dans l’Union européenne pour sa performance économique, devant l’Allemagne. Depuis l’arrivée de la gauche, elle a dégringolé à la dixneuvième place ! Ce n’est pas la faute à la crise qui est la même pour tous. C’est la faute aux socialistes. Avant 2012, la France bénéficiait d’une prime Sarkozy. Elle est aujourd’hui plombée par un malus Hollande.
LE MAG : Quelles mesures préconisez-vous pour sortir la France du marasme économique ?V.P. : Le temps est venu de prendre des mesures fortes. Il y a trois priorités. 1. S’attaquer au dossier des retraites : pas en augmentant les cotisations, comme l’a fait le gouvernement, ou en baissant les pensions, comme il veut le faire, mais en harmonisant les retraites du secteur public et du secteur privé et en portant l’âge légal de départ à 65 ans d’ici à 2020, tout en tenant compte des situations familiales et de la pénibilité des métiers. 2. Réduire les dépenses des collectivités en diminuant le nombre d’échelons administratifs, au lieu d’en créer de nouveaux comme le fait François Hollande avec la métropole de Paris. 3. Concentrer les moyens de la formation professionnelle vers les salariés des PME et les chômeurs.
3 QUESTIONS À
Valérie Pécresse,députée des Yvelines, secrétaire générale déléguée de l’UMP
NUMÉRO 60 n AVRIL - MAI - JUIN 20138
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Jamais la pression fiscale n’avait été aussi élevée dans l’histoire de notre pays.
LES NOUVEAUX
STATUTS
Présentation des travaux par
ANNE LEVADEProfesseur de droit constitutionnel,
rapporteur général de la commission de révision des statuts
➜ Au terme de trois mois de travaux, la commission de révision des statuts propose une réforme du fonctionnement de l’UMP. Les textes sont plus lisibles et plus cohérents et permettent de placer la démocratie et la transparence au cœur de l’organisa-tion de l’Union.
Du 28 au 30 juin, les adhérents sont appelés à se prononcer sur deux questions :
L’élection du président de l’Union sera organisée en novembre 2015, au terme du mandat de la direction collégiale mise en place à l’issue de l’élection de novembre 2012 et, en conséquence, il ne sera pas procédé à une nouvelle élection en septembre 2013.
Pour tenir compte des échéances électorales nationales à venir, l’élection des instances locales de l’Union, initialement prévue en octobre 2013, sera reportée au lendemain des élections sénato-riales de 2014.
À titre transitoire, jusqu’à la prochaine élection des instances locales de l’Union, les membres élus du bureau politique seront renouvelés en tenant compte des sensibilités de l’Union.
Dans les pages qui suivent, vous trouverez une présentation de ces nouveaux textes et un mode d’emploi du scrutin.
Pour plus de détails, rendez-vous sur
www.congres-ump.fr
1. Approuvez-vous les projets de statuts, de règlement intérieur
et de charte de la primaire issus des travaux de la commission ad hoc de révision des statuts ?
2. Si le corps électoral a répondu oui à la première question,
approu vez-vous que les nouveaux statuts soient progres si vement appliqués dans les conditions précisées ci-après ?
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men
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DU 28 AU 30 JUIN, VOTEZ !
Les 28, 29 et 30 juin 2013,
vous allez voter sur les nouveaux statuts de l’UMP.
QUAND ?
Du vendredi 28 juin, 8 heures, au dimanche 30 juin, 18 heures.
QUI PEUT VOTER ?
Les adhérents à jour de cotisation en 2012. Les nouveaux adhérents 2013 ne pourront malheureusement pas voter, les statuts de l’UMP prévoyant que la liste électorale doit être
arrêtée le 31 décembre précédant le scrutin.
COMMENT VOTER ?
Rien de plus simple ! Pour voter vous devez vous munir de votre numéro d’adhérent, inscrit sur votre carte d’adhérent. Deux possibilités :
À partir de n’importe quel ordinateur ou tablette numérique en vous connectant sur le site de l’UMP le jour où vous allez voter.
Dans les permanences UMP : certaines seront ouvertes pendant le scrutin pour permettre à ceux qui n’ont pas internet de participer au scrutin. Contactez votre permanence départementale pour avoir la liste des bureaux de vote ouverts. Cette liste sera également disponible sur le site internet de l’UMP. Le jour où vous allez voter, n’oubliez pas votre pièce d’identité, elle vous sera demandée.
COMMENT SERA CONTRÔLÉ LE SCRUTIN ?
Le scrutin est organisé par l’Autorité de supervision du scrutin présidée par Anne Levade, professeur de droit constitutionnel, rapporteur général de la commission de révision des statuts, conformément aux exigences
formulées par la Cnil dans sa délibération du 21 octobre 2010. Le secret du
vote sera assuré tout au long du processus électoral, garantissant que l’identité de l’électeur ne pourra pas
être mise en relation avec l’expression de son vote. De nombreux dispositifs
antifraude sont prévus. À l’issue du vote, l’urne électronique et la liste d’émargement feront l’objet d’un
scellement en présence des membres de l’Autorité de supervision du Congrès. Dès lundi 1er juillet, le président de chaque bureau de vote départemental devra adresser au président de l’Autorité de supervision du Congrès l’ensemble des photocopies des pièces d’identité des électeurs ayant voté dans le bureau de vote.
Dans le cadre du vote « à distance » et « sur place », l’électeur pourra formuler une réclamation par le biais d’une page spécifique du site Internet dédié au Congrès ou adresser directement sa réclamation à l’Autorité de supervision du Congrès (autoritecongres@u-m-p.org).
Pour toute information complémentaire, rendez-vous sur www.congres-ump.fr ou
contactez votre permanence UMP.
Pensez dès aujourd’hui à renouveler
votre adhésion 2013
Par Internet sur www.u-m-p.org,
rubrique « J’adhère ».
Par courrier en renvoyant le bulletin d’adhésion
se trouvant à la page 20 du magazine.
A lors que l’actuel gouvernement et sa majorité mènent
une politique de gribouille en multipliant les attaques contre les familles, les entrepreneurs, les classes moyennes, les retraités, il est du devoir de l’UMP de préparer l’avenir avec des propositions alternatives, crédibles et cohérentes.
Une priorité : la croissance et l’emploi
Depuis mai 2012, les hausses d’impôts touchent tous les Français et toutes les entreprises, mettant un frein à la croissance et à la création de richesses. Pour sortir de l’impasse fiscale dans laquelle la gauche plonge la France, il est impératif de baisser le niveau des prélèvements obligatoires, ce qui ne sera rendu possible que par une diminution de la dépense publique non productive, de simplifier notre système fiscal en réduisant substan tiel lement les niches fiscales et de s’astreindre à la stabilité des règles fiscales pendant la durée d’un quinquennat.De même, toutes les mesures fiscales qui favo-risent les investissements dans les entreprises créatrices d’emplois doivent être privilégiées et
la convergence fiscale avec nos partenaires européens doit être poussée afin d’éviter les distorsions de concurrence.Car l’emploi est bien notre priorité. Pour répondre aux besoins de l’économie et aux aspirations des Français, il nous paraît indispensable de changer totalement notre rapport au travail et la définition des règles qui le régissent, en renvoyant leur appli-cation au dialogue social dans les entreprises. La participation des salariés dans l’entreprise doit être renforcée. Un accompagnement efficace et dynamique des chercheurs d’emploi doit remplacer la logique d’in-demnisation du chômage, considéré comme un préjudice. C’est pourquoi la formation professionnelle doit être réformée pour mieux répondre aux besoins de l’économie et des demandeurs d’emploi . L’apprentissage, l’alternance et l’entrepreneuriat doivent également être privilégiés.
Un impératif : le rétablissement de la confiance
À travers nos propositions qui impliquent l’ensemble du corps social, nous voulons que la France renoue avec la confiance. Il s’agit d’abord de responsabiliser les familles, en associant les parents de délinquant aux sanctions de leur enfant ou en suspendant le versement des allocations familiales en cas d’absentéisme scolaire. Nous souhaitons éga lement redonner à l’école les moyens de transmettre, en affirmant l’autorité du savoir et de la compétence. Enfin, nous souhaitons garantir l’autorité de la loi grâce à une justice plus efficace et plus rapide, en augmentant le nombre de places de prison, en réformant la justice des mineurs, en considérant davantage les victimes. Les forces de l’ordre doivent par ailleurs être plus présentes sur le terrain, mieux organisées et mieux respectées. Il nous paraît tout aussi indispen-sable d’être plus exigeant en matière d’immigration, en luttant efficacement contre l’immigration clandestine, en réformant profondément Schengen. Enfin, la lutte contre les fraudes qui délitent notre système social doit être une priorité. ❚
LES CONVENTIONS DE L’UMP
Des propositions pour l’avenir➜ Depuis janvier, l’UMP a relancé son cycle de conventions thématiques destinées à dénoncer la politique conduite par François Hollande ainsi qu’à proposer des solutions alternatives afin de démontrer qu’une autre politique est possible. Sous l’égide d’Hervé Mariton, délégué général au projet, de Valérie Debord et Bruno Retailleau, délégués généraux adjoints, cinq conventions ont déjà été organisées.
À SAVOIRLes conven-tions de l’UMP, ce sont :
70 intervenants
170 propositions
48 000 votes (les proposi-tions arrivant en tête sont celles liées à l’autorité dans la famille et à la baisse des dépenses publiques et des impôts)
58 000 visites sur le site
LE CHIFFRE
153C’est le nombre de propositions faites par l’UMP lors des cinq conven-tions sur la famille, la fisca-lité, l’autorité, le travail et l’Europe.
À RETENIR➜ L’ensemble des propositions des conventions est sur
le site etatsgenerauxump.fr. Vous pouvez y apporter vos commentaires et faire des propositions complémentaires.
➜ Les prochaines conventions aborderont les thèmes de la réussite, des retraites ou encore de la jeunesse.
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l Convaincrewww.u-m-p.org
Notre histoire nous a appris que de simples citoyens peuvent contre-dire la fatalité. Face aux souf-
frances qui frappent notre nation et face à l’immobilisme dramatique de ce gouver-nement, la révolution civique est un appel à chaque Français : nous les appelons à agir en faveur de ceux qui souffrent pour sauver notre destin collectif. Nous ne pouvons pas nous contenter de critiquer l’inaction gouvernementale sans rendre au plus vite service à nos concitoyens. Cela serait indécent et immoral, au cœur de la crise actuelle.
La révolution civique est une initiative inédite pour un parti politique : propo-ser et « institutionnaliser » partout en France des programmes d’actions et de services pour nos concitoyens, dans tous les domaines de la vie quotidienne
(école, emploi, intergénérationnel, vivre-ensemble…).
Trente-deux fédérations sont actuel-lement volontaires pour lancer des expérimenta-tions. Mille volontaires se sont inscrits pour participer aux programmes de services bénévoles. Onze fédérations ont déjà commencé leurs actions ce mois-ci.
Parmi les expérimen-tations déjà en route, Jean-François Copé avait pris exemple sur le Lot-et-Garonne. Des inau-gurations de permanences civiques ont déjà eu lieu dans les Bouches-du-Rhône et dans le Pas-de-Calais. La Haute-Garonne a mis en place depuis plusieurs mois un programme de coaching vers l’emploi
et lance ces jours-ci un programme de soutien scolaire. La Haute-Loire a orga-nisé trois dispositifs que Laurent Wauquiez a qualifiés de « preuves par l’exemple » : du soutien scolaire pour le primaire et le collège ; un accompagnement admi-nistratif ; un coaching vers l’emploi. La Sarthe a mis en œuvre lundi 6 mai 2013, jour anniversaire pour François Hollande,
plusieurs programmes : soutien scolaire, démarches administratives… La Seine-et-Marne a lancé, à Chelles, des initiatives d’accompa-gnement dans les démarches juridiques et administratives.
De nombreuses autres fédérations auront commencé avant l’été. Pour beaucoup d’entre elles, les chantiers
prioritaires sont le soutien scolaire et l’emploi. Le gouvernement a en effet supprimé l’aide individualisée à l’école primaire, est revenu sur l’apprentissage à 14 ans et connaît un échec sans précédent dans sa lutte contre le chômage. ❚
FÉDÉRATIONS
LA RÉVOLUTION CIVIQUE : C’EST PARTI !
LE MAG : La révolution civique a été lancée au début du mois d’avril par Jean-François Copé. Où en sommes-nous aujourd’hui ?CAMILLE BEDIN : Une révolution ne se faisant pas en un jour (!), nous avons choisi d’agir par l’expérimen-tation : les fédérations volontaires mettent en place les services de leur choix (soutien scolaire, coaching vers l’emploi, aide aux victimes…). Et c’est un succès, au-delà de ce que nous imaginions ! Plus d’une tren-taine de fédérations se lancent dans l’aventure. Une douzaine a déjà bien avancé dans les activités propo-sées. Et je reçois de nombreuses demandes de bénévoles !
LE MAG : Comment peut-on « lancer » la révolution civique en fédération, si on le souhaite ?C.B. : C’est simple : il « suffit », pour commencer, d’une permanence, d’un ou deux bénévoles passionnés ou fins connaisseurs d’un sujet (un enseignant, un entrepreneur, un policier, un juriste…) prêts à mettre régulièrement une heure ou deux de leur temps à la disposition
de nos concitoyens. Puis il faut faire connaître cette initiative par la PQR, les tractages, le bouche-à-oreille.
LE MAG : Que répondez-vous à la gauche qui dit qu’on se sert de ce prétexte pour « embri-gader » les Français ?C.B. : Je réponds que si les Français pensent que nous sommes utiles, tant mieux ! Et j’ajoute surtout qu’il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles : s’ils trouvent que nous faisons mal notre travail d’accompagnement, ils sont assez grands et responsables pour nous le faire savoir et ne pas revenir ! À nous d’être responsables ! Nous engageons notre éthique : du soutien scolaire doit rester du soutien scolaire, par exemple. Nous faisons confiance à nos bénévoles qui disposeront en outre d’une charte d’engagement à la rentrée 2013. Nous croyons, à l’UMP, en la responsabilité individuelle et collective : nous prenons les nôtres pour tenter d’améliorer, modestement, le quotidien et pour nous mettre simplement au service de ceux qui en ont besoin.
➜ « Ensemble, nous avons le pouvoir d’agir » : voilà le mot d’ordre de la révolution civique voulue par Jean-François Copé. Opération inédite pour un parti politique en France, un tiers de nos fédérations ont déjà commencé à mettre en œuvre des services de soutien scolaire, d’orientation vers l’emploi,… pour nos concitoyens.
DR
3 QUESTIONS À CAMILLE BEDIN, secrétaire générale adjointe de l’UMP
Vie du mouvement I
Lancement de revolution-civique.frLe site permet de recenser les expérimentations et les témoignages, de s’inscrire pour participer aux différentes activités et de publier des offres d’emploi directe-ment mises en ligne.
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Au Parlement, nous avons fait recu-ler la gauche. Par exemple, c’est grâce à la pression de l’UMP
qu’a été reportée sine die l’ouverture de la procréation médicalement assis-tée (PMA) aux couples de femmes, qui devait être introduite dans la loi Taubira. De même, la proposition de loi inique d’amnistie des délits syndicaux a été enter-rée à la suite du travail actif de nos parlementaires.Cette mobilisation de nos élus, de nos cadres et de nos militants, nous l’avons aussi retrouvée lors des « mani-festations pour tous ».Notre présence sur le terrain, à travers les trac-tages, les collages, les réunions publiques…, nous permet chaque jour de
regagner un peu plus la confiance des Fran-
çais. C’est un travail de longue haleine, mais qui porte ses
fruits. Les Fran-çais sont exaspérés
et inquiets de la poli-tique désastreuse du
gouver nement et, pour eux, c’est bien à nous,
à l’UMP, qu’il appar-tient d’incar ner l’espoir
et l’alter- nance. Ils l’ont clairement exprimé lors de toutes les élections partielles, en sanctionnant systéma-tiquement la gauche. Enfin, avec la révolution civique, nous donnons un nouveau visage à notre parti, au plus
près des attentes des Français. ❚
MOBILISATION
LA RECONQUÊTE, C’EST MAINTENANT
ÉLECTIONS
➜ Depuis janvier, l’UMP est à nouveau en ordre de marche et les militants sont mobilisés sur tous les terrains, pour porter nos couleurs et nos valeurs.
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La « manifestation pour tous », le 26 mai.
Les députés UMP lors des questions au gouvernement.
Collage à Chelles.
NATHALIE KOSCIUSKO-MORIZETCandidate de l’UMP pour la reconquête de Paris !
Avec plus de 58 % des voix, Nathalie Kosciusko-
Morizet a été élue dès le premier tour de la primaire pour porter les couleurs de l’UMP lors des prochaines élections munici-pales à Paris. L’heure est au rassemblement. L’UMP appelle les Parisiennes et les Parisiens qui veulent le changement pour la capitale à se mobiliser et à rejoindre la dynamique que Nathalie Kosciusko-Morizet a enclenchée. La victoire à Paris est à notre portée.
MICHEL HAVARDChef de file de l’opposition à Lyon
C’est Michel Havard, chef de l’opposi-
tion, qui a remporté la primaire et qui sera le candidat de l’UMP à Lyon. Les autres candidats, à commencer par Georges Fenech, se sont immédiatement rassemblés derrière lui. C’est seulement en unissant toutes les forces de la droite et du centre droit que nous pourrons regagner Lyon.
FRÉDÉRIC LEFEBVREDéputé de la circonscription d’Amérique du Nord
Grâce à son travail de terrain, Frédéric Lefebvre
a repris cette circonscription au PS. C’est un nouveau désa-veu pour François Hollande. Le PS a perdu les sept législatives partielles qui ont eu lieu depuis un an. Dans trois d’entre elles, il a été éliminé dès le premier tour.
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DR
Hauts-de-Seine :
inauguration d’une
permanence, lieu
d’expérimentation de
la révolution civique,
le 10 avril.
Les députés UMP
à l'offensive.
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La parole à
En choisissant La Droite forte, vous avez été des dizaines
de milliers à vouloir tout d’abord exprimer votre reconnaissance à Nicolas Sarkozy, pour avoir été un chef d’État exceptionnel, courageux et visionnaire. Avec La Droite forte, avec Nicolas Sarkozy, nous voulons construire une droite courageuse. Nous devons oser dire que nous voulons faire des PME la colonne verté-brale de toute nouvelle poli-tique économique, que nous
devons transformer l’école en réhabilitant les savoirs fondamentaux, l’apprentis-sage et l’autonomie, mettre un terme à l’immigration incontrôlée, réhabiliter la laïcité mise à mal par les communautarismes. Oser dire que les réformes socié-tales irresponsables seront abrogées. Oser dire qu’il faut une autre Europe respec-tueuse de ses frontières, enfin politique, enfin protec-trice. Sinon, nous irons dans le mur. Si la droite est faible, si la droite se laisse impressionner par les tabous
et les complexes, alors la gauche socialiste fera tomber défi ni ti vement la France, aidée par les extrêmes.Parce que nous respectons, plus que tout, chacun de vous et que la politique ne se conçoit plus à Paris ou dans le vide, mais sur le terrain et par les idées, La Droite forte est partout sur notre territoire, porte de nouvelles idées (toutes nos propositions sur www.ladroiteforte.fr), avec des conventions ces mois-ci sur l’école, la justice et les frontières. À votre rencontre, pour vous écouter, nous aurons parcouru chacune
des régions de France lors de ce premier semestre.Nous savons tous ensemble que c’est par l’UMP que
doit se construire demain et par La Droite forte que renaît l’espoir !Venez nombreux nous retrouver pour la grande fête populaire et militante de la droite, la grande fête des sarkozystes, la Fête de la violette, le samedi 6 juillet prochain, en Sologne. ❚Guillaume Peltier et Geoffroy Didier
Un an. Il leur a donc suffi d’un an pour abîmer la France
et mettre à mal les valeurs qui sont les piliers de notre société. Les classes moyennes sont lessivées par les nouveaux impôts ; l’école est affaiblie par un ministre de l’Éducation qui ne trouve rien de mieux que de proposer la dépénalisa-tion du cannabis ; la famille est attaquée avec le projet d’ouverture de l’adoption aux couples homosexuels qui ne fait qu’annoncer la
PMA puis la GPA. Pendant ce temps, la situation écono-mique ne cesse de se dégra-der. Tous les efforts de Nicolas Sarkozy pour faire face à la crise ont été réduits à néant, et François Hollande a déjà battu quatre records : le nombre de demandeurs d’emploi ; le niveau des dépenses publiques ; la part des prélèvements obliga-toires ; et enfin la première baisse du pouvoir d’achat depuis trente ans. Notre conviction est que notre famille politique devra
relever deux défis majeurs pour répondre aux attentes des Français. Le premier, c’est de remettre les classes moyennes au cœur de nos politiques. Cette masse silencieuse qui ne fait jamais grève et qui aujourd’hui en a assez de voir les fruits de son labeur captés par un système qu’elle porte à bout de bras et dont elle ne bénéficie jamais. Cette classe moyenne qui est la cible systéma-tique du gouver nement Ayrault : hausse des impôts, remise en cause des alloca-tions familiales, taxe sur les retraités, baisse des retraites complémentaires, etc.Le second, c’est de promou-voir un meilleur équi-libre entre les droits et les devoirs. La société française
n’assume plus la défense de ces valeurs qui ont toujours structuré la République : la promotion du mérite, le sens de l’effort, la valorisation du travail. Ne nous laissons pas inti-mider par le politiquement correct : le vote extrême doit beaucoup à cette situa-tion où un salarié au Smic peut gagner quelquefois moins qu’une personne ne travaillant pas, mais bénéfi-ciant de nombreuses pres-tations. Défense des classes moyennes, meilleur équi-libre entre les droits et les devoirs : ce sont ces défis que nous voulons relever dès aujourd’hui. ❚
LA DROITE FORTE
LA DROITE SOCIALE
➜ Depuis le congrès de l’UMP du 18 novembre dernier, La Droite forte est devenue, grâce à votre confiance et à votre enthousiasme, le premier mouvement de notre famille politique.
➜ Le bilan de la première année de François Hollande est calamiteux et les Français n’ont jamais été aussi inquiets pour leur avenir. Face à ce marasme, l’opposition critique ne peut suffire : nous devons redéfinir une ligne politique et assumer nos convictions.
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Face à une gauche au pouvoir qui stig-matise les entrepre-
neurs, nous défendons la liberté dans l’économie, nous défendons la liberté de créer des richesses dans notre pays, nous défendons une France de la prospérité.Face à une gauche de la démondialisation et à un gouvernement qui porte la responsabilité d’une grave perte d’influence de la France en Europe, nous
sommes profondément européens.Face à une gauche au pouvoir qui divise et frac-ture la société française, nous défendons une République humaniste, une France rassemblée.Voilà pourquoi nous consi-dérons que, pour gagner, l’UMP doit :
l Assumer le débat. Parce que les fausses certitudes et les idées toutes faites, dans un monde complexe, nous conduisent dans le mur. C’est en assumant une part de doute et en ouvrant le débat avec les Français que
nous gagnerons la bataille des idées.l Incarner un message de crédibilité. Parce que les Français n’at-tendent pas de
nous des slogans faciles, mais un programme de gouvernement.
l Incarner un message d’apaisement. Parce que dans une France en crise et face à un gouvernement socialiste qui spécule sur les tensions de la société française, c’est le devoir de notre famille politique.C’est en assumant cette vision d’une France moderne et rassemblée que l’UMP sera capable de porter une alternative crédible. ❚Luc Chatel, président de France moderne et humaniste.
Retrouvez-nous sur www.fmh-ump.fr
Nous sommes gaul-listes par respect et attachement à la
personnalité du général de Gaulle, certes. Mais, avant tout, nous pensons que le gaullisme est une réponse politique adaptée.Une réponse qui porte un vrai message : le prag-matisme politique avec, en corollaire, le refus des carcans idéologiques, l’indé pen dance et la grandeur de la France, le respect de l’autorité de l’État, la place de l’homme au cœur de l’action et de la décision publiques, la participation des salariés aux fruits de leur travail, et la participation directe
des citoyens au-delà des corps intermédiaires…Nous oublions trop souvent de rappeler à la gauche que les plus grandes avancées sociales, nous les devons au gaullisme et à celles et ceux qui en revendiquent l’héritage politique : le droit de vote des femmes, l’élection du président au suffrage universel, la protection
sociale, l’Agence natio-nale pour l’emploi, mais aussi la démocratisation de la culture, avec André Malraux.Nous oublions de rappe-ler à la gauche qu’elle n’a pas le monopole du social. Nous avons une différence majeure avec sa vision de la solidarité que notre nation doit aux plus fragiles. Nous refusons la politique des socialistes qui visent à faire demeurer dans l’assistanat ceux qui
ont connu un accident de parcours, une embûche de la vie !Notre vision, celle qui place l’homme au cœur de la société, c’est celle qui consiste à l’élever, à l’éman-ciper, à lui permettre de reprendre pied dans la vie.Notre vision, c’est celle qui consiste à refuser que l’on montre du doigt ceux qui réussissent, ceux qui entreprennent, ceux qui créent de la richesse pour notre pays.Devant le délitement politique auquel nous assis-tons depuis douze mois, notre responsabilité est de ne pas laisser faire. C’est notre obligation vis-à-vis des Français ; c’est notre passion pour la France qui doit guider notre action. ❚
FRANCE MODERNE ET HUMANISTE
LE GAULLISME, VOIE D’AVENIR POUR LA FRANCE
➜ Avec Jean-Pierre Raffarin, avec Jean Leonetti, avec plus d’une centaine de nos parlementaires, nous défendons cet humanisme libéral qui est inscrit dans le code génétique de l’UMP.
➜ Ce qui nous anime doit guider notre engagement et notre action politique !
www.u-m-p.org
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Pour les membres de La Droite popu-laire qui figurent
sur le tristement célèbre « mur des cons », c’est un honneur. Au-delà de l’anec-dote, c’est aussi un grave sujet d’inquié tude pour tous ceux qui se préoc-cupent de l’avenir de la justice dans notre pays.Tantôt par l’intimidation, tantôt par sa complaisance envers les médias et le pouvoir socialiste, le Syndi-cat de la magistrature a su, depuis longtemps, asseoir son influence et assurer à ses dirigeants des carrières qui doivent plus au confor-misme idéologique qu’au souci du droit. Les images
volées du « mur des cons » ne nous ont rien appris sur ce syndicat, sans lequel Mme Taubira ne pourrait prendre aucune décision. En revanche, ces révélations nous font découvrir toute l’arrogance et la mauvaise foi de ceux qui, incarnant la bonne conscience de gauche, condamnent plus volontiers les responsables politiques de droite que les délinquants qui font régner la terreur dans nos quartiers.La France connaît à l’heure actuelle une triple crise : crise économique, aggra-vée par les choix désastreux de François Hollande, crise de sécurité, avec l’explosion d’une délinquance de plus en
plus violente, crise morale, marquée par une perte de confiance géné-ralisée dans nos institutions. Face à une telle crise, l’épisode risible du « mur des cons » revêt, hélas, une importance qu’il ne mériterait pas dans des circonstances moins drama-tiques pour la France. Désor-mais, plus personne n’ignore que ceux qui inspirent la politique pénale du gouver-nement s’occupent plus d’activisme politique que de défense des victimes.Les décisions de nos tribu-naux subissent depuis trop longtemps l’influence de l’angélisme doctrinaire que le Syndicat de la magistra-ture impose avec la compli-cité des médias. C’est la raison pour laquelle
cette affaire ne doit pas se solder par quelques décla-rations faussement indi-gnées suivies de quelques remontrances bénignes de Mme Taubira. Il est temps que les magistrats qui, dans leur immense majo-rité, se soucient avant tout d’appli quer le droit puissent s’affranchir de la tutelle idéologique du Syndicat de la magistrature. La Droite populaire sera toujours à leurs côtés et continuera à rappeler sans relâche que nos priorités doivent être la défense des citoyens, le renforcement de notre droit pénal et la lutte contre l’insé cu ri té. ❚
LA DROITE POPULAIRE➜ Les récentes révélations d’un journaliste nous ont fait découvrir le vrai visage du Syndicat de la magistrature. Celui d’une organisation qui encourage le sectarisme et le mépris.
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La revue de référence des élus UMP
DR
NUMÉRO 60 n AVRIL - MAI - JUIN 2013 19
I Défendre et agir
CONVENTION UMP
UN PROJET POUR L’EUROPE, ET POUR LA FRANCE EN EUROPE
www.u-m-p.org
L’Europe doit être offensive pour porter nos enjeux dans un
monde ouvert. Elle doit reposer sur quatre principes.Les Européens devront pouvoir un jour voter pour une charte de l’identité et des valeurs de l’Europe. Nous ne sommes pas favo-rables à de nouveaux élar-gissements tout au long du prochain mandat, au-delà de l’entrée prochaine de la Croatie. Nous sommes clairement contre l’entrée de la Turquie, quand, hélas, François Hollande cède. Nous voulons un pilotage plus ferme de l’espace Schengen.Le principe de réciprocité doit aussi être affirmé. Nous acceptons de négocier, nous cherchons des accords dans le monde. Simplement , qu’il s’agisse de relations commerciales, des enjeux sociaux et environne-mentaux, de fiscalité, une règle simple et de bon sens s’impose , la réciprocité.L’Europe doit aussi être capable de volonté. Pour une politique industrielle favorable à l’émergence de
grands champions, pour une politique énergétique fondée sur le rappro chement des réseaux de transport et l’orga ni sa tion d’une centrale d’achats, pour une poli-tique de défense parfai-tement compatible avec nos alliances.Au fond, l’équilibre se trouve dans ce beau prin-cipe reconnu dans le traité de Lisbonne, mais mal appliqué, la subsidiarité. Il y a des domaines où la compétence est et sera de nature fédérale. Ainsi, pour
l’union bancaire ou l’union monétaire. Et d’autres où l’Europe est tech ni quement, opé ra tion nel lement incom-pétente et où les compé-tences doivent même revenir à l’échelle locale. Les Anglais ne posent pas toujours les mauvaises questions quand ils s’inter-rogent sur le rapa triement
de certaines matières. Dans le domaine de l’envi-ron nement, le nombre de loups tués dans la Drôme répond-il à des règles supra-nationales ? En quoi les inondations dans le bassin versant du Rhône sont-elles d’ordre européen ? Pour-quoi une politique coûteuse (et inutile parce que le sujet est désormais réglé) de lutte contre le plomb dans les canalisations se poursuit-elle au nom des directives européennes ? Autant de questions qu’il faut assumer
de ramener au niveau local.Nous proposons une RGPP européenne. Pas unique-ment pour évaluer, réformer les politiques menées, mais aussi pour assumer, chaque fois que la démonstration en sera faite, l’opportunité de ramener sur le terrain l’exercice de certaines compétences.
Ainsi l’Europe que nous voulons construire n’est ni fédérale ni antisou-verainiste, elle est pragmatique,
attentive d’abord à l’effica-cité des politiques et au bon usage de l’argent public. Car l’Europe aussi doit s’atta cher à ne pas aggra-ver la charge fiscale des citoyens. Une Europe fédé-rale dans les matières qui la justifient et pas du tout dans celles qui ne la justi-fient pas. C’est cela, pour l’Europe, notre projet d’une opération vérité. ❚Hervé Mariton, député-maire de Crest,délégué général de l’UMP chargé du projet
DR
➜ L’UMP peut avoir un projet lucide, équilibré, efficace pour l’Europe, et pour la France en Europe. Une Europe des réalités, une Europe des résultats, une Europe assurément différente. Nous ne sommes pas obligés d’organiser l’affrontement (espéré par ceux qui ne lui veulent aucun bien) entre souverainistes et fédéralistes, mais nous sommes tout à fait capables de proposer une voie d’équilibre, utile à la France et aux Français.
L’Europe que nous voulons construire n’est ni fédérale ni antisouverainiste, elle est
pragmatique, attentive d’abord à l’efficacité des politiques et au bon usage de l’argent public. ”
Jean-François Copé, Valérie Debord, Peter Ricketts, Hervé Mariton, Pierre Lequiller, Jean-Pierre Audy lors de la convention Europe qui a eu lieu le 30 mai dernier.
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