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Le système locomoteur
HSE 1
physiologie
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Introduction L’appareil locomoteur
• Système osseux
• Système musculaire
• Système nerveux
Mouvement des différentes parties du corps
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Sommaire
• Introduction• 1 - Le système osseux• 2 - Le système musculaire• 3 - Le système nerveux
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Fonctions du système osseux Soutien du corps
Squelette interne
Protecteur Cage thoracique (cœur-poumon) Boîte crânienne (cerveau) Colonne vertébrale (moelle épinière)
Mouvement Mise en mouvement par les muscles rattachés aux os par
l’intermédiaire des tendons
Homéostasie minérale Fixation du Ca et P minéralisation de l’os Relarguer si signal endocrinien, pour maintenir la concentration
dans les vx sanguins
Hématopoïèse (moelle rouge)
Stockage des lipides (moelle jaune)
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Structure des os
• Diaphyse = partie centrale (B)– Réunit les 2 épiphyses (A) recouvertes de cartilage
articulaire (C)
• Métaphyse = segment intermédaire (D)– Impliqué dans la croissance osseuse
• Endoste (G)– Paroi interne de l’os compact (cellules ostéogènes)
• Périoste (F)– Paroi externe de l’os compact non recouvert par le
cartilage (croissance, réparation, nutrition, attachement des tendons)
• Moelle rouge (E)
• Moelle jaune (H)
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Différents types d’os
– Os longs (fémur)
– Os courts (os du poignet)
– Os plats (crâne, sternum, côtes et omoplates
– Os sésamoïdes (la rotule)
Structure des os
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Comme tout tissu conjonctif contient :
– Une matrice extracellulaire abondante• 25% H2O• 25% de protéines (collagène)• 50% de sels minéraux (cristaux de phosphate de
calcium , Ca3(PO4)2, carbonate de calcium, CaCO3)
- 4 types cellulaires :• Cellules ostéogènes• Les ostéoblastes• Les ostéocystes• Les ostéoclastes
Histologie osseuse
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• Clavicule = dernier os à cesser de croître
• Croissance en longueur des os cesse à 15/16 ans pour les femmes et à 18/19 ans pour les hommes
• Ossification terminée à 25 ans
Croissance de l ’os
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Indispensables à la vie de l ’os
• Sels minérauxCa2+, H3PO4
2-, Mg2+ (si carence bloque les ostéoclastes), Mn2+
• Vitamines – Vit. D formé par l ’action des UV sur le
cholestérol de la peau• augmente la [Ca2+] dans le sang
– Vit. C indispensable à la synthèse du collagène
– Vit. A et B12 contrôle l ’activité des ostéoblastes et ostéoclastes
Remaniement de l’os et l’homéostasie calcique
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• Réparation d ’une fracture
– A : formation d ’un hématome (6 à 8 heures après la facture)
– B : formation d ’un cal fibro-cartilagineux (3 semaines)
– C : formation d ’un cal osseux(3 ou 4 mois)
– D : Remaniement
A
B
C
D
Vx sanguins
endommagésHématome
Nouveaux vx sanguins
Cal osseux
Fracture guérie
Fracture et réparation de l ’os
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Vertebres Os spongieux
ostéoporose
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Les affections périarticulaires et le travail
• Affections musculosquelettiques liées au travail – principale cause de maladie professionnelle
donnant lieu à une indemnisation (MPI)
– TMS = Troubles Musculo Squelettiques
– Forte progression
• affections de l ’appareil locomoteur– 0,3 à 0,5% des MPI en 1965– 24% des MPI en 1989– 56% des MPI en 1995
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Les affections périarticulaires et le travail
• Pathologies d’hypersollicitation ou des mouvements répétitifs– membres supérieurs les plus vulnérables
(muscles, tendons, ligaments, articulations)– facteurs favorisant l’apparition de ces troubles
• force exercée au cours du travail• répétition du même geste• posture contraignante du travail• absence de repos ou de temps de pause
– facteurs non liés au travail• activités sportives (raquette ou lancer)• distractions (couture, tricot et musique)• pathologies articulaires préexistantes(pb de
tendinites)
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Pression au niveau de L5/S1
Les affections périarticulaires et le travail
• Les lombalgies– selon les professions, les douleurs dorsales représentent
3,6% à 35% de l’absentéisme au travail– répercussion économique considérable– traitements souvent d’une efficacité incertaine– depuis 1999 l’indemnisation est possible pour les
lombalgies graves au titre des MPI
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Les affections périarticulaires et le travail
• Traumatismes liés au mouvement– luxation = déplacement des 2 extrémités osseuses
d ’une articulation entraînant une perte de contact des 2 surfaces articulaires (déboîtement avec ou sans rupture des ligaments)
– entorse = lésion des ligaments d ’une articulations sans déplacement des surfaces articulaires
– foulure = entorse ou élongation– fracture
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Les affections périarticulaires et le travail
• Rhumatismes et arthrites– rhumatisme = toute affection douloureuse de l ’appareil
locomoteur– arthrite = forme de rhumatisme avec inflammation des
articulations• polyarthrite rhumatoïde = maladie autoimmune
d’inflammation du tissu conjonctif• arthrose = maladie dégénérative provoquée par l ’usure et
le vieillissement des articulations (déformation possible des articulations)
• arthrite goutteuse ou goutte = surproduction et une mauvaise excrétion d ’acide urique
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Sommaire
• Introduction• 1 - Le système osseux• 2 - Le système musculaire• 3 - Le système nerveux
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• Tissu musculaire tous les tissus contractiles de l ’organisme • Système musculaire = musculature striée
squelettique• muscles en général attachés aux os en deux point
– point d ’attache d’un des tendons à l’os immobile = origine– point d ’attache de l’autre tendon à l’os mobile = insertion
• Partie charnue du muscle située entre les 2 tendons= ventre du muscle
Le système musculaire
ventre
origine
insertion
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3 sortes de tissus musculaires
-Le muscle strié cardiaque
-Les muscles lisses
-Les muscles squelettiques
Constitution et propriétés des fibres musculaires
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Squelettique
Cardiaque
Lisse
Où ? Recouvre le squelette osseux
Coeur Dans les parois des organes viscéraux (estomac, vessie) et les organes des voies respiratoires
Strié ? Oui Oui Non
Volontaire ou involontaire ?
Volontaire Involontaire Involontaire
Contraction …
Peut se contracter rapidement mais se fatiguent facilement
Se contracte à un rythme relativement constant
Contractions lentes et continues (se fatigue pas)
Types de muscles
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Diversité fonctionnelle des muscles squelettiques
4- Thermorégulation
2 - Maintien posturale
ou le changement de posture
1- Les mouvements / La locomotion
Marcher, sauter, courir…
3- Stabilisation des articulations
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Caractéristiques fonctionnelles du muscle
Des cellules:
• Excitables
• Contractiles
• Extensibles et élastiques
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Faisceau musculaire
Muscle
Structure et organisation du muscle squelettique
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tendon
os
vaisseau sanguin
faisceau
de fibres
enveloppe conjonctive
fibre Musculai
re
Deux fibres en vue longitudinale
Fibres en coupe transversale
d’après Benjamin Cummings (2001)
Structure et organisation du muscle squelettique
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L’anatomie du muscle:niveaux d’organisation
•Du muscle (organe)
•Au faisceau (groupe de cellules)
•À la fibre musculaire (cellule)
•À la myofibrille (organite)
•Au sarcomère (section d’organite)
•Au myofilament (molécule protéique)
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Le réticulum sarcoplasmique
• Réseau de tubules longitudinaux
• Parallèle aux myofibrilles
• S’accole aux tubules transverses
• Lieu de stockage du Ca2+
Reticulum sarcoplasmique
(contient des ions Ca++)
Anatomie microscopique
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• Chaque fibre musculaire (cellule) comporte un grand nombre de myofibrilles (organites).
• Élément contractile • 80 % du volume de
la fibre• Composées de
myofilaments
Les myofibrilles
Anatomie microscopique
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Myofibrille :• Strie A : filaments épais de myosine + des parties des filaments fins
d’actine • Strie I : uniquement des filaments fins d’actine• Strie H : uniquement des filaments épais de myosine• Strie M : molécules protéiques reliant les filaments épais adjacents• Strie Z : molécules protéiques reliant les filaments fins adjacents
Anatomie microscopique
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Bande IBande A
M
HZ
Z
Sarcomère = zone comprise entre 2 stries Z
d’après J. Auber
Myofibrilles au microscope électronique
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Quand le muscle se contracte :
- la longueur du sarcomère diminue
- la longueur de la bande claire (I) diminue
- la longueur de la bande sombre (A) ne change pas
muscle
au repos
muscle
contracté
sarcomere
La contraction musculaire
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muscle
au repos
muscle
contracté
Quand le muscle se contracte :
- la longueur des filaments fins (en bleu) ne change pas
- la longueur des filaments épais (en rouge) ne change pas
la contraction s’explique par un glissement des
filaments fins entre les filaments épais
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actine Myosine
Le mécanisme moléculaire contraction musculaire
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ATP
1) Hydrolyse de l’ATP
tête de myosine (haute
énergie)
2) formation d’un pont
actine-myosine
3) libération de l’ADP et du Pi : la
myosine se détend et revient
à son état de basse énergie,
causant le glissement du
filament d’actine
4) La liaison d’une nouvelle molécule d’ATP provoque la
séparation de l’actine et de la
myosine
Filament épais (myosine)
Filament fin (actine)
34www.sci.sdsu.edu/movies/ actin_myosin_gif.html
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Modalités de la contraction musculaire
La contraction musculaireLa contraction musculaire
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Sommaire
• Introduction• 1 - Le système osseux• 2 - Le système musculaire• 3 - Le système nerveux
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Notion d’Unité motrice (UM)
Les fibres musculaires son groupées en unité motrice
1 motoneurone innerve plusieurs FM
Le nombre de FM par UM
Loi du tout ou rien
Recrutement
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Unité motrice: un motoneurone + toutes les fibres musculaires qui lui sont reliées.
Le nombre de fibres musculaires par unité motrice varie de 4 à plusieurs centaines
Rq: Les muscles qui contrôle les mouvements “fins” (yeux, doigts) possèdent de petites unités motrices
Unité motrice
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2 type de fibres musculaires
Fibres blanchesou rapides
Pauvres en mitochondries
Fibres rougesou lentes
Riches en mitochondries
Métabolisme anaérobieContraction rapide
force
Métabolisme aérobieContraction lente
endurance
Composition déterminée génétiquement
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Situation de repos
Dégradation des glucides
Dégradation des lipides
Glucose
Acides gras libres
50%
50%
Stock d’ATP
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Au cours de l’exerciceProduction d’ATP : 3 systèmes de productionUtilisés en fonction de la durée de l’exercice
1- Système créatine phosphate (stock intracellulaire)
2- Système glycolytique (anaérobie)
3- Système oxydatif (aérobie)
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Exercice physique = stress
Besoins métaboliques (énergétiques) accrusAugmentation de la consommation d’O2
Ajustements et régulation
du système respiratoire
du système cardiovasculaire
du système endocrinien
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Variations musculaires des taux d’ATP et de Créatinine Phosphate lors des premières secondes d’un sprint
Compensation de l’utilisation de l’ATP intracellulaire par l’oxydation de la Cr-P
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•Lors d'un effort prolongé (exemple du coureur de fond départ arrêté), le muscle squelettique fait tout d'abord appel à l'ATP présent dans le sarcoplasme, qu'il hydrolyse très vite (quelques secondes). •Cet ATP est aussitôt régénéré par la CPK qui utilise les réserves de créatine-phosphate en quelques minutes. •Pendant ce temps le muscle produit de l'AMPc (grâce au signal neuro-endocrinien) qui déclenche la glycogénolyse. Le glucose 6-phosphate formé est immédiatement oxydé en lactate par la glycolyse anaérobie. •L'accélération du coeur (effet inotrope de l'adrénaline) permet rapidement un apport régulier et suffisant d'Oxygène pour que la glycolyse se déroule en aérobiose, ce qui augmente le rendement d'utilisation du glucose 6-phosphate et du glucose plasmatique provenant de la glycogénolyse du foie. •Enfin, l'Oxygène étant apporté en quantité suffisante, l'adrénaline active la lipolyse du tissu adipeux et fournit des acides gras aux muscles qui atteignent le meilleur rendement possible grâce à la lipolyse.
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Source d'énergie
Substrat Quantité de
phosphates par Kg
de muscle
Durée de sollicitatio
n maximum
Rendement énergétique max µmol/g
x s.
Anaérobie alactique
ATP env 6 mmol 2 - 3 s
CP env 20-25 mmol
5 - 7 s
Phosphate total
env 30 mmol
7 - 10 s 1.6 - 3.0
Anaérobie lactique
Glycogène env 270 mmol
45 - 90 s 1.0
Aérobie Glycogène env 3000 mmol
45 - 90 mn 0.50
Triglycérides
env 50000 mmol
plusieurs heures
0.24
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