View
31
Download
0
Category
Preview:
DESCRIPTION
BEI 1999 Sciences de l ’eau et environnement. L’eau sur le continent africain. Plan de l ’exposé. L ’eau: ressources, utilisations et problématiques Le marché économique de l ’eau Modélisation et télédétection. L ’EAU EN AFRIQUE : RESSOURCES, UTILISATIONS ET PROBLEMATIQUES. - PowerPoint PPT Presentation
Citation preview
L’eau sur le continent africain
BEI 1999
Sciences de l ’eau et environnement
Plan de l ’exposé
• L ’eau: ressources, utilisations et problématiques
• Le marché économique de l ’eau
• Modélisation et télédétection
L ’EAU EN AFRIQUE : RESSOURCES, UTILISATIONS
ET PROBLEMATIQUES
• Caroline LEFEBVRE• Laurence MARGNOUX
PLAN DE L ’ETUDE
• Les climats de l ’Afrique.• Les ressources en eau.• Les utilisations de l ’eau.• L ’irrigation en Afrique.• Le secteur informel dans les
centres périurbains.• La dualité quantité/qualité.
Les climats de l ’Afrique
• le Nord (températures fraîches et pluie en hiver, continental sec et chaud en été ),
• la région Soudano-sahélienne ( caractérisée par son aridité),
• le golfe de Guinée, régions humides de bord de mer,
• le Centre, principalement tropical et humide,• l ’Est, chaud et sec,• les îles del ’océan indien,• le Sud (températures fraîches et pluie en
hiver, continental sec et chaud en été ).
Les ressources renouvelables globales en
eau Les ressources superficielles : 6 grands
bassins hydrographiques- Bassin du Nil,
- Bassin du Zaïre,- Bassin du Niger,
- Bassin du Zambèze,- le lac Tchad,
- les lacs de la faille orientale.
Les ressources renouvelables globales en
eau (suite)Ressources
internes(m3/hab)
Ressourcesglobales(m3/hab)
Libye 111 0.6 milliards
Zaïre 21 973 1 019milliards
Gabon 127 285 164 milliards
Les utilisations de l ’eau
Globalement :
• 85% des utilisations destinées à l ’agriculture,
• 6% des utilisations destinées à l ’industrie (0 à 14%),
• Utilisations domestiques : peu de données.
Problématiques
• Conflits d ’usage au sein d ’un même pays,
• Conflits entre différents pays prélevant sur une même ressource en eau transfrontalière.
Distribution inégale des superficies avec contrôle de
l ’eau• L ’irrigation
représente 1% des terres cultivées dans les pays humides (Zaïre, Ouganda, Togo)
• L ’irrigation représente 100% des terres cultivées dans les pays arides (Egypte, Djibouti,…)
•Agriculture pluviale prédominante en Afrique équatoriale
IRRIGATION
Irrigation en maîtrise partielle ou totale
• irrigation de surface• aspersion• micro-irrigation
Irrigation par épandage de crue
Cultures de décrue
CULTURES IRRIGUEESCULTURES IRRIGUEES
• Le riz : marais et bas-fond dans les zones humides
• Le blé et le maïs : irrigués dans les pays du Nord et du Sud, au Soudan et Somalie
• Le sorgho : culture de décrue dans la zone soudano-sahélienne
• Autres...
Les problèmes d ’adduction d ’eau potable dans les
centres périurbains
• Expansion incontrôlée des villes,
• Défaillance de l ’opérateur national,
• Développement d ’un secteur informel privé très diversifié.
Dualité quantité-qualité
•Stratégies différent selon le niveau de développement et la disponibilité de ressources en eau.
Soudan
•Terrible sécheresse de 1984 à 1988.
L ’Egypte
•Barrage d ’Assouan (alimente la politique de décentralisation),
•Mesure de protection de l ’ environnement.
Le marché économique de l’eau
Olivier Bersoux
Solène Pleyber
Scot Conseil
Services de consultance en Observation de la Terre, utilisant la télédétection spatiale et les Systèmes d'Information Géographique
Plan de l ’étude
1. Les modes de financement et de gestion des infrastructures hydrauliques
2. Les acteurs économiques de l ’eau
3. Afrique Australe : l ’heure des grands travaux
1. Les modes de financement et de gestion des infrastructures
hydrauliques
Le financement publicLe financement public
• Le type de financement le plus répandu
• Son manque de résultats appelle d’autres solutions
La participation du secteur privé
• Une politique encouragée par les bailleurs de fonds
• Problématique et limites de la privatisation
Partenariat public/privé
• La concession
• L’affermage
• Le BOT ( Build Operate Transfert )
• Les gouvernements et les sociétés privées
• Les organisations non gouvernementales et les organisations internationales
• Les grands bailleurs de fond
2. Les acteurs économiques de l ’eau
Le rôle des grands bailleurs de fond
• Apporter une assistance technique
• Encourager et rassurer les investisseurs privés
• Attribuer les marchés
Les principaux bailleurs de fond
• Les banques multilatérales
• Les pays occidentaux
La Banque Mondiale
• 15% des prêts destinés au secteur de l ’eau• 30% des investissements globaux
Année 1997
irrigation40%
hydroélectricité20%
approvisionnement en eau potable
40%
Répartition par secteur des prêts pour les projets liés à l’eau
Année 1997
3. L ’Afrique Australe : l ’heure des grands travaux
Afrique du Sud et Lesotho: le schéma d’aménagement du
Lesotho Highlands Water project
• Adduction d ’eau du Lesotho vers l ’Afrique du Sud• un projet élaboré dans un contexte peu démocratique...
• Coût :12 milliards de francs
Namibie: un projet de pipeline controversé
• Entre sécheresse et mesures restrictives
• projet de construction d ’une pipeline de 250 km
• de fortes oppositions écologiques et politiques
• plan d'aménagement hydraulique sur trente ans
• approvisionnement des grandes étendues désertiques et des villes du Sud-est
• construction de 400 km de canalisations, d’un barrage, de trois stations d’épuration...
• Coût : 2,34 Milliards de francs
Le Botswana : le « North-South
Water Carrier Project »
Conclusion
• Un marché colossal en expansion
• Les grands chantiers du ХХІ ème siècle
• Le rôle de la recherche scientifique
Samia Talbi
Nicolas Lejeune
Problèmes de l ’eau en Afrique
Modélisation et Télédétection
Pourquoi cette étude ?• Importance de la modélisation aujourd’hui
• Intérêt dans le cas de l’AfriqueManque de moyens des pays concernés
Impossibilité d’intervention sur le terrainMener des études à distance
• Idée « technique » des projets Travaux réalisés
Résultats et prévisions Difficultés rencontrées
Plan de l ’étude• Technique passée :
mesures et données de terrain
• Technique future :télédétection incorporation des données
satellitaires dans les codes
• Technique actuelle :modélisation
validation (expériences) prévision
Projets
1. Modélisation et mesures de terrain Modélisation hydrologique
Etude d’évaporation
2. Modélisation et télédétectionEtat hydrique des sols
Végétation sahélienne
Evaporation au sein d ’un sol sableux
ORSTOM
PRESENTATION DU PROBLEME
• ObjectifsPlus ample connaissance de
l'évaporation du sol Optimiser la pénétration des eaux de pluie
dans le sable Evaluer l’intérêt du sarclage
Casser le couche surfacique Débarrasser le sol
des les herbes parasites=> Augmente la porosité
• Pourquoi ?65 kms de Niamey, le climat aride et
sec 75% de la superficie du pays est sableuse Taux annuel moyen d ’évapotranspiration: 4 fois les précipitations 3 mois de pluie seulement
Démarche
Méthode déductive basées des profils de teneurs et potentiels en eau
Sélection de deux autres endroits sarclé et encroûté
A différents instants et profondeurs, mesure de la chute de la teneur en eau et de la charge hydraulique.
Mesures
• Tensiomètres à mercure :
• Sondes :
Potentiel Z de l'eau en fonction de la profondeur
Profondeur du flux évaporatoire : cote qui rend Z maximal
Teneur en eau en fonction de la profondeur
Effets de la première averse (8 juillet 93)
Lendemain : flux évaporatoire de 5cm 5 jours plus tard : flux évaporatoire de 30cm
2 points de comparaison
L'évaporation survient plus rapidement dans le sol sarclé que dans le sol encroûté vitesse plus grande au début
5 jours après l ’averse: sarclé 5.5mm d'eau se sont évaporés non sarclé 4mm pour le sol
Conclusion Sol largement sujet à
l ’évaporation Le flux évaporatoire
34cm (sol encroûté) 27cms (si sarclage)
La lame d'eau évaporée est de 1 à 2mm / jour
SARCLE OU NONStock
d'eauTeneur
surfacique Quantité d'eau
évaporée
IDENTIQUES
Seule différence: aux lendemains des pluies le sol encroûté économise 1mm d ’eau par rapport
au sol travaillé
Modélisation et
Télédétection• 1_Exemple d ’étude concrète :
Evolution de la végétation
sahélienne
Comparaison
simulation/modélisation
• 2_Prospectives d ’avenir pour la
télédétection
Modélisation du fonctionnement et observation satellitaire de la
végétation sahélienne
Présentation/Objectifs
Modèle de fonctionnement de la
végétation
sahélienne/Evolution de la réflectance
Résultats :Comparaison avec
observations
Présentation de l étudeObjectifs
Objectifs
Vérifier la validité du model sur la végétation herbacée
Etudier la possibilité d’utiliser l’information satellitaire
Cheminement :
Mesures météorologiques et pluviométrie saison 1992
Simulation de l’évolution de la biomasse
Modélisation de la réflectance avec répartition de la végétation obtenue
Comparaison avec les observations satellitaires
Modélisation/Résultats
Résultats:
Quelques écarts, mais l’évolution de la biomasse sur la saison est simulée de façon satisfaisante.
Déphasage de 20 jours pour les réflectances simulées et observées par satellites.
Modélisation de la biomasse :STEP
- Croissance végétale
- Bilan hydrique
Modélisation de la réflectance :SAIL
- 3 composantes :végétation verte, sèche, et sol nu
Perspectives d ’avenir de la Télédétection
•Modèles climatiques
•Modèles hydrologiques
•Autres utilisations
•Systèmes d ’Information Géographique
Modèles Climatiques : Paramètres utiles
Evapotranspiration : Occupation des sols :
Modèles HydrologiquesMorphologie des bassins
versants
Modèles HydrologiquesInventaire des surfaces en
eau
Sud-Ouest de Toulouse
Autres utilisations :
Pollution en Nitrates
En surface : Dans la nappe :
Systèmes d ’Information Géographique
•Interface Agréable
•Facilité
d ’insertion et de
gestion des
données
•Facilité de
traitement
(statistique) des
résultats
Conclusion du BEI 1999
• Intérêt et enrichissement• Vision globale de la problématique
de l ’eau• Place de l ’ingénieur dans des pays
en voie de développement• La télédétection judicieuse dans
notre formation
THE END...
Recommended