leçons de sang sans titre sont les

Preview:

DESCRIPTION

ed anon, 2011 droits réservés - mail.edanon@gmail.com

Citation preview

d none a

Leçons de sang sans titre sont les

Isans titre

je cavale à outrance, n’entre point dans la danse ce qui d’accoutumance celui qui sous toutes quelques coutures n’a d’allure que ses pieds, qu’il aime à regarder de biais, quand les fous s’en balancent et que le reste regarde, comme une acclamation je cavale à outrance, n’entre point dans la danse…

une demoiselle trône quand cherchant sérieusement son humeur nouvelle des oui descendent toute question quitte son doux domaine

un deux trois quatre cinq six sept huit neuf dix onze douze treize quatorze quinze seize dix-sept dix-huit

avant elle ils oublient un œil, des yeux

a e i o u ya e i o u y

Dans le cœur des pavés dont Les maisons rebondissent tel duSel sur une épaule il y a depuisLa pluie (dommage…) quelques donsPersonne ne les réclame disonsPar mégarde disons par hasard

Déçu,Le petit cœur se perdIl dit parés ? Feu…Et disparaît

j’ai un stylo iciun stylo là mais j’ai perdu monprénom par avion je l’avais pourtant bien emballé c’est à dire du propre non un océan peut être surpris par le cabot cesalaud de caabot bien emballé pourtant je l’avais par avion mon prénomj’ai perdu un stylo là mais j’aun stylo ici

Qui a rebondi sur le texte je ne se laisserai pas faireJeneme gene pâs je n’emeus certes peuCe n’est pasuffisant il a pris deux voyellesJe ne veux être là je ne me niche mieux

Ce va pufir c’est nân ni d’une consonne ni d’unePersonne je ne seus je ne sans je ne sai si je soui

Dialogue d’intérieurs

Fernande était partie acheter de la pâte à tartinerCouleur du ventre vert prêt à recommencerRecord du nombre bouton zéro, outre encorFurie du bitume, pose extérieure sérieusePostérieur du ailleurs de derrière ou du yeux du voyeurVoyageur amoureux

À dos de main, sans encreJ’entre-s-en mon demain

Silence des murs Désir d’une danse

Acclamée d’un oubli affublée d’un bonnetFabuleuse destinée, nébuleuse abîmée

Violente silhouette du parquet délaisséeSilence violet duquel paresse à ses dentsL’air, pirouette qu’illusionLente à plaire (où êtes-vous Marquise ?)

Dispensera-serions

AutoportraitAutoportrait de moiAutoportrait de moi dessous Autoportrait de moi dessous autourAutoportrait de moi dessous autour de vousMiroirEspoirNoirAutoportrait de moi dessous autour de vous mes larmes miroir mais l’arme espoir m’est l’âme noire de vous autour dessous de moi et l’eau

ToPorTrait

AToutParti

Du vent seul me viennent les larmesSeules du sang de mon âmeQui se baigne dans la Seine àL’heure où l’hiver brûlantHante mes joues hélasBien plus que mes narines

Que le fond (god !)Et la forme (damn !)Se confondent (au-dessus du sixième)Et s’embrassent ()Telles des parenthèses que plus rien ne sépareNi les détails immenses les insultes immondesNi les mots dont le fond et la forme vont finalement bon train

Parfois il faut inhalerQue le ciel soit bleu les oiseaux chantentIl faut le faireFerlifo le

Et l’oxygène ?Il m’est indifférentDifférenliamis

Pourrions-nous savoir Ce de q u oi il co m m en ceQu’il en serait trop tard

Pour Ce Q

La de des par les au Parle peu aux deux dDavid décida donc de la dévisagerSans l, atrick n’était plus seulement laid mais bel et bienEndue

Pour Ce P

Maintenant on parle maintenantComme çaC’est un vocabulaire porté comme une écharpeTruffée d’homme et de /c/Sirop donc d’un langage qui se (donc) veut courantMais qui se vend souvent

Sirop d d’un langageEntenduVuEt su de tousSurtout des coins de rueEt de ce qui secousse

Enfin moi la rue vois pasLa vie prends pasLes si rends pas

Mais meurs ou pasUn mets messieurs !Qu’on dira aussi, sinon mal

L’a mourue elle est morte« Buvons en sa mémoire »

IIde cent le son

Les images Comme des feuillesMortes seGênent entre elles

Comme des pagesBlanches seJettent du murLes images

Si la nuit m’est permiseC’est un ton doux rêveurUne oreille à l’abri et la montre polieContre tous ces visagesProvocateurs

Si le jour m’est permisC’est au son du chanteurLe soleil infini qui le montre incomprisContre tous ces visagesProvocateurs

Quatre mursBattent unHomme àTerre luiQui neSaura plusQu’au dehorsRien neTenait lesMurs entreEux

il y a peu de traces de ce qui se trameentre le roi des glaces et l’armée du feuil n’y a que des places vides où l’âmeentre le soi de face, et larmes s’il pleut

J’aime beaucoup Quand la petite larmeCoule le long deJuste une foisToute la tristesse de front

ie

c’est à dire

Tu vois du carrelageCar l’âge pâlitTu sens du sangDu centenaireTu flaires Rien ne se passeSeptembre t’agaceEt le printemps et le filet d’étéEt la croix en chemin que tu portes à demiSans le souvenir qu’il fut un temps iciUn tempsÀ tempsOù les couleurs t’allaient Rose bleues et légèresQui se sont transformées tu ne sais plus commentUn jour d’inadvertance enViolet d’errance

J’existe dans un rêvePersiste de Minerve Jamais Altruiste des nymphesSagesPluriel de ce qui n’est plusRéel

J’existe dans un rêve le jour Le jour dans un rêve j’existe

Quand il y a des poutres au plafondParfum de soute, parpaing de sangOutre les étages auxquels celles-ci renvoientVoyage des séquelles transigeantesOutre les escaliers outre les portes et les fenêtresOutre leurs habitantsQui boivent à l’amour propre leur mort avec une paille

Sur le rentrer chez soiSursis des peines aux voixCyniquesAux veines fragilesÀ l’aine obliqueAux peurs semiesLe monde entierBayon de tes deux brasQue ne t’ai-je apportéCivileAux cils d’EdenRelique en miettesDont la pâleur subsisteDe mes dix doigtsDis-moi survie des peines aux voixÀ propos du rentrer chez soiPeut-on encore se lamenterTon âme a-t-elle fait corps au noir ?Pourrais-je en dame renaître d’espoir ?

« Je ne crois pasJe ne croîs Je ne prends qu’une

Posture d’allure enBlessure des murs enFigure de rue enMorsure d’azur enMarcheur de l’heurePost-traumatique »

Je ne sais si je suis, voire plusDouée que vousJe ne peux qui survitJe ne veux qui se ditJe ne puis qui le feu

Allume une mèche d’espoir brûle le long des murs Reculent le rêve les joies les joursTout ce que sontMorceaux de bois près du foyerPapier titré « la mort enfin, chez les vivants »

Aussi

Une grande colonne deMotsGarde nue en code lonn-LenonLe vestiaire des lettres in-FlammablesEt le tiers des tris aux vers im-PalpablesEst jeté dans l’eau, grise des épavesRougesAu cou de larges jambes, prises de l’entraveQui de-Puis peu a fui, du creux de votre main

Et la femme s’égareDeux secondes

Comme un malheur ancienOù je n’ai pas vécuÀ jamais deux secondesEt mon ombre revient

Le long desCheveux de la demoiselle, queLes étoiles mangent pendant leur sommeilLe jour est leur sommeilLe jour est dans sa chevelureElle est les étoiles elles sont Un quart de ciel

Le s’il sombre qui me restreint d’émoiLe fil obscur qui me retient de moi

Elle lys clair qui aime pousse sur soiElle lit blanc qui aime va de surcroît

Là où le soleil brille dans Le dos de celui qu’il exposeQu’il pose au dos de celuiQui brille dans le soleil làHaut

Accidentellement Ai pris d’elle une mainÀ l’excès de dentelleEt l’autre n’ai plus rendue

Que n’ai-je un œilUn seulAu seuil d’un voeuQue n’ai-je à deux

- Qu’est-ce que tu vois ?- Une jambe.- Non.- C’est un crocodile.

C’est une jambeUne longue attente

De moi s’étend le videL’horizon plat

Le vague amont de soieNoué autour du cou

Décolle-les décolle tesOreilles du mur

Ce n’est qu’une jambeUne longueur d’avance

De moi s’est pris le videL’horizon dense

La sable en monts de çaDes clous et autour du cou

Un décolletéDe vous

Dessous et à côtéUne jambe

Ce n’est qu’un bout, uneLongitude, cinq sens

BouleversUniversAnteAvantElle jeN’avais pasVécuOu est-ceAprès ?BouleversUniversÉeJe ne l’ai jamaisSu

IIIde sang sans titre sont les

Très sain tout celaÀ bout de bras sans faute

On y arriveOn y vientOui Oui

AllezÀ droite

Par ci de làIci

Parlèrent peu mes frèresIls étaient sourds

J’étais muetOn s’entendait parfaitement

Enfin…Quelques sourires, sans plus

Tout un empireAssise, je m’essuyais de leur bonté

Qu’ils étaient bons !Qu’on était sûrs !

À l’aiseÀ l’ouest

De tout et si bien qu’on avalait l’ambroisieComme si

Somme touteNous étions déjà

Des dieuxDe ceux qui sont

Enfin…

PrononçablesIndiscu...Immor…

NonImmort…

NonDe ceux qui sont déjà morts

Ça chanteLà-bas

Ici La v…Non

La vi…Non

Le videLa pur…

NonLa pure..

NonLa pourriture

Ayant aspect d’argent la vie ici pourrieAvant d’en inspecter le vent

Aussi le si en ritAhAhAh

La vieLe temps d’y revenir

AhAhAh

La vie Le temps

La nourriture du sortEffraie d’un rien un corps

Un rien irraisonIrraisonnable

InsupporDiableLa vie

Le tempsLa nourriture du sort

Qui se joueQui se noue

Autour du couInvisible

D’un homme au possibleIndicible

IndisciplinéAutour du cou

AlorsD’une déesse

À l’orDont les mots dont les morts

Ne seront plus à laver

Avé !À l’avenir, Indiscuté