L'Empereur en Gris de Campape HliU D'OLIVE DE...

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Quarante-huitième Année Paraissant le Mercredi IV0 13 3O Mars 1921

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A. VESSELY, Sucer de Boucheron et VesselyB O U L E V A R D DE LA M A N L I È R E ET R U E DE C H A T E A U D U N , A I S S O I R E

Les Articles d'Agriculture et de Littératuresont insérés gratuitement.

L'Empereur en Gris de CampapeII se fait actuellement en Alle-

magne Une campagne, tantôt vio-lente, tantôt sournoise, œuvre duclan pangermaniste, pour"éluder,d'un côté, les conditions du traitéde Versailles, de l'autre, pour glo-rifier le Kaiser.

Tandis que les fameux Mémoi-res secrets de l'Empereur, courent,en quelque sorte, sous le manteauet prétendent constituer une jus-tification éclatante pour le Sei-gneur qui n'a jamais voulu laguerre, voici qu'est publiée unenouvelle édition du livre du doc-Jeur Rosener, intitulé : der Kaiserin Feldgrau (l'Empereur en grisde campagne).-

C'est un livre de propagande enfaveur de celui qui « selon Herr« Rosener, pendant toute l'affreu-« se guerre dontTAllemagne n'est« pas responsable, parcourait les« champs de bataille de l'Orient et« de l'Occident, revêtu comme« tous ses officiers de la fameuse« tenue gris de campagne.

« Les deux principales qualités« de notre souverain, continue« Rosener, furent toujours la paix« et la simplicité. Le seul luxe de« cette nouvelle tenue était un« gilet de guerre, chef-d'œuvre de« l'art allemand. Boutons corn-et pris, il ne pesait que 78 gram-« mes. »

Ce que Rosener ne dit pas, c'estque ce fameux gilet, chef-d'œuvrede l'art allemand, était une solidecotte de mailles, à l'épreuve desballes ; elle pesait toutefois plusde 78 grammes. Sa tenue étaitsimple, uniquement, pour querien en elle n'attirât l'attention denos aviateurs, dont le Kaiser avaitune crainte qu'on peut qualifierde frousse.

L'historiographe du Kaiser par-le aussi de sa frugalité. « Les me-« nus, déclare-t-il, demeurèrent« en harmonie avec le costume,« d'une simplicité toute guerrière.« L'Empereur mange une soupe,« un plat de viande, un dessert,« un verre de bière et aussi de ce« vulgaire pain K K tout pétri« d'amertume, qui restera dans« l'Histoire ».

« Pendant les années de cam-« pagne, l'Empereur aurait aimé« à partager la cuisine des soldats.« Volontiers, il aurait mangé aux« cuisines roulantes qui circu-« laient derrière le front, Mais son« médecin ne le lui permettait« pas ».

« Dans ses inspections aux« tranchées, l'Empereur s'entre-« tenait familièrement avec ses« soldats. Pour les blessés, il« savait trouver les mots les« plus caressants. Mein lieber« sohn, mein lieber junge (Mon« cher fils, mon cher petit), leur« disait-il ».

« Et lorsqu'il allait visiter les« tombes des morts, il y répan-« dait les rosés à pleines mains.«' II se tournait ensuite vers un« officier pour dire : Ecrivez cela« aux familles pour les consoler ».

Comme on peut s'en rendrecompte, le Kaiser savait soignersa personne et en même temps sapopularité.

Ecrit sous une forme excessi-vement simple et frappante, celivre s'adresse surtout aux classespopulaires et rurales, l'Empereury est représenté, sous la figured'un brave homme à qui la guerrea été imposée et qui a souffert lui-même du mal fait à son peuple.

De même qu'en r813, l'Allema-gne réagissait contre Napoléon,par la poésie populaire, de mêmeaujourd'hui c'est par le chant quela Prusse cherche à réchauffer lechauvinisme et à faire fleurir l'idéede la revanche.

Certes, en France, après 1870,nous avons également chanté nossoldats tombés, exalté leur coura-ge; mais nous le faisions cheznous, et non, dans les départe-ments occupés par les Allemands,et nous nous gardions bien delaisser échapper quelque cri quipeut être taxé d'appel à de nou-veaux combats.

L'Allemand ne prend pas tantde précautions ; dans les provincesrhénanes, en quelque sorte, à laface de nos soldats, il laisse percersa haine et hurler sa soif d'unelutte nouvelle.

Voici deux strophes d'une poé-sie intitulée : Désir d'enfant, quiest chantée dans les écoles en Rhé-nanie, poésie tirée du Manuel gé-néral des Lieder à apprendre auxécoliers.

Lorsque je serai grand, lorsque je serai grandJe partirai en guerreSans retard contre les FrançaisComme un héros.

Lorsque je serai grand, lorsque je serai grandJe les pourchasserai de telle sorteQu'ils en perdrontLes chaussettes et les souliers.

C'est bébète comme inspirationet aussi comme forme, vous pou-vez me croire.

Les Arndt, les Rùckert, lesKorner, ceux de 1813 qui jouaientle rôle de Tyrtée, dans la Prusseoccupée, avaient autre allure.

Mais, comme dit l'autre, on faitce qu'on peut, et le Boche de nosjours n'a surpassé le Prussien d'ily a cent ans, que dans la barbarie.

Devant la marée montante destracts et des journaux injurieuxpubliés en Rhénanie, la HauteCommission interalliée a été obli-gée d'interdire d'abord pour troismois, la Deutsche- Zeitung (Jour-nal Allemand).

Elle a même dû aller plus loinet de menacer d'amende et d'em-prisonnement, toute personne quiserait en possession d'exemplairesde tracts portant atteinte à la di-gnité des armées françaises d'oc-cupation, ou qui tenterait de lesrépandre par un moyen quelcon-que. • / . ; ' "'.;•.' ••• ••• •'• .'•

Us avaient l'échiné souple etmême le sourire, en 1918, lorsquenos soldats défilèrent dans leursvilles, suivant pas à pas, les régi-ments du Kaiser, se retirant parordre, derrière le Rhin.

Non seulement, ils se redres-

sent, ils grimacent, mais encore ilsinjurient, ils menacent, en 1921,Pourquoi ?

Parce qu'iïs n'admettent que leFausbrecht, autrement dit, le droitdu poing, et qu'ils constatent quedans notre gant de velours, il n'ya que du velours et pas une mainde fer.

Le Reich d'Ebert, est toujoursle Reich de l'Empereur en gris decampagne.

HENRI NICOLE.

Chronique Locale et RégionaleLes Fêtes de Pâques

La semaine sainte a été favoriséepar le temps ; il n'en a pas été demême du Jour de Pâques. Le vieuxproverbe : Noël sans frissons, Pâ-.ques aux tisons, a tenu à justifiersa formule : il faisait plus que fris-'quet, il faisait réellement froid.

Les offices de la semaine ont étésuivis avec beaucoup de ferveur.Le dimanche, à la grand'messe,l'Eglise était comble. L'orchestresymphonique dirigé par M. Gus-tave Guerrier s'y est fait entendredans trois morceaux qui ont été en-levés avec ensemble et gentimentnuancés. M. Terrade, un Issoirien,doué d'une voix bien timbrée, achanté Hosannah, avecun beau style.

La séance de gymnastique quedevait donner VIssoirienne, sur laPlace d'Espagne, n'a pas pu avoirlieu, par suite de la température.

Toutefois, les jeunes de la Sociétéqui forment une troupe fortementdisciplinée, ont fait un tour de villeaux sons de clairons.

Dans l'après-midi et le soir, leModem' Cinéma du Café du Globe,dont les séances sont toujours sui-vies avec un empressement justi-fié, car ses films sont superbes etde haute nouveauté, avait attiréune foule considérable.

En résumé, Pâques a été, cetteannée, surtout une fête religieuseet une fête de famille.

Justice de PaixLa justice de paix du canton de

Sauxillanges est rattachée à la jus-tice de paix du canton d'Issoire etplacée sous la juridiction du jugede paix de notre ville.

Associationdes Familles nombreuses

Le Comité de Clermont de l'As-sociation des familles nombreusesa organisé une réunion dimanche20 mars, à Issoire.

Celle-ci a eu lieu dans une sallede l'Hôtel de Ville mise à la dispo-sition des organisateurs : MM.Audollent, doyen de la Faculté desLettres, président du Comité cen-tral et M. Icole, professeur au Lycéede Clermont.

Assistaient à cette réunion M.Cibrand, maire et plus de deuxcents chefs de famille d'Issoire etdes environs.

Après l'exposé des projets pré-sentés pour venir en aide aux fa-milles nombreuses, le projet de M.Delachenal, le plus complet et lemieux ordonné, a été mis aux voixet adopté à l'unanimité.

L'assemblée a ensuite élu le bu-reau du Comité d'Issoire qui estconstitué de la façon suivante :

M. Gibrand, maire et conseillergénéral, président d'honneur.

Président. : M. Juthy, négociant ;vice-président : M. Caste, principaldu Collège ; secrétaire-trésorier :M. Emile Hospital, agriculteur;

Membres : M. 'Baron, professeurau Collège; M. Rapp, négociant à

Brassac ; M. Pény à Perrier, MM.Favard, Gauthier et Fournet, d'Is-soire.

Les adhésions nouvelles devrontêtre adressées soit au Président,soit au secrétaire : M. Emile Hos-pital, à Basse-Rive, par Issoire.

Cette belle réunion dont le suc-cès a dépassé les prévisions lesplus optimistes, montre que par-tout les chefs de familles nombreu-ses, c'est-à-dire comptant au moinstrois enfants, n'attendent qu'unsignal pbur se grouper.

ThéâtreSamedi prochain, 2 avril, à 8 heu-

res du soir, VIssoirienne donneraune grande soirée artistique, auThéâtre municipal, avec le concoursde l'Orchestre symphonique.

Au programme figurent des exer-cices de gymnastique, une partiede concert et deux pièces désopi-lantes, où les artistes amateurs quiont déjà, plus d'une fois, fait la joiedu public, tiendront les diversrôles.

Nous sommes certains qu'ily aurafoule, et ce, non seulement, parsympathie pour notre vaillante etvieille Société, mais encore, pourpasserquelques délicieux moments.

Location comme d'usage et prixhabituel des-places.

Classe 1919MM. les démobilisés de la classe

1919 et assimilés sont priés de bienvouloir assister à la réunion, quiaura lieu le vendredi 1er avril 1921,à 20 heures 30, au Café des Tilleuls,en vue de l'organisation du ban-quet du retour.

Publications de Mariages

M. Figon Frédéric-Antoine, ci-mentier à Issoire et Mlle CoudertFrançoise, culottière à Issoire.

M. Brandibat Auguste, employéau P.L.M. à Issoire et Mlle BruhatCéline-Marie à Mareugheol.

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N'est-ce pas une garantie que ces douzeans qui séparent les déclarations deMme Cointepas, 145, rue de Bourgogne, àOrléans? En effet, le 8 juillet 1908, ellenous disait : « A la suite de fatigues, je« souffrais de douleurs de reins par crises0 aiguës. Des malaises nombreux me tour-1 mentaient et aggravaient mou état. Lesa Pilules Foster m'ont débarrassée de ces« douleurs et de ces malaises en suivant« régulièrement ce traitement sérieux. »

Douze ans après 1Et, le 26 Octobre 1920, Mme Cointepas

nous confirme sa déclaration : « Je suis« heureuse de témoigner de nouveau ma« satisfaction pour les Pilules Foster. Je« n'ai plus souffert depuis leur emploi. »

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