Les pathologies traumatiques des sportifs de haut niveau Français d’une quarantaine de sports, de...

Preview:

Citation preview

36

XVI

e

CONGRÈS NATIONAL DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT

68 % sans cette prise en charge, avec une différence signi-ficative à p < 0,05).

SUIVI MÉDICAL À TERRE ET EN MER POUR UN RECORD EN CIRCUMNAVIGATION SUR ORANGE 2

Y. LAMBERT

33 rue de kerpape 56260 Larmor Plage — CMS 56100 Lorient.

La circumnavigation est un exercice que l’on ne peut quali-fier de routinier, mais qui est de moins en moins exception-nel, dans le sens le plus « facile » vers l’est, en équipage enmonocoque (Whitebread puis Volvo race) ou en solitaire(Vendée globe), en multicoque en équipage (The race oule trophée Jules Verne) ou en solitaire (Joyon ou MacArthur), et vers l’ouest, le moins facile en monocoque seu-lement à ce jour (Chay Blith, Monnet puis VDH).Le record de circumduction en équipage et sans escaleétait détenu par Steve Fosset et a été repris par BrunoPeyron en 2005 en 50 jours.La particularité est de constituer le meilleur équipagepossible et de se considérer en course 24 h sur 24, durantdeux mois sans relâche, de jouer avec la météo, et d’avoirde la chance.Deux mois avant le départ, l’équipage du bateau de BrunoPeyron a souhaité un suivi médical, ce que nous avons puréaliser, sur la base du suivi médical des athlètes de hautniveau, nous avons pu comparer les résultats avec ceux dudéfi pour la coupe de l’América.Nous avons pu examiner les marins à leur retour, compa-rer certains paramètres et constater une hyperleucocytose.La traumatologie en mer est rare pour ces équipiers profes-sionnels, elle se résume à une entorse du genou mais la lom-balgie est la pathologie la plus fréquente pour les marins.Une super licence est à l’étude pour les navigants de cesgrands bateaux et pour ceux qui s’éloignent des côtes. Lesuivi en mer reste anecdotique.

DOIT-ON ÉVOQUER LES LÉSIONS PARTIELLESDU LCAE ?

J. DUBY

(1)

, P. CHAMPSAUR

(2)

, J.M. COUDREUSE

(3)

, J.P. FRANCESCHI

(4)

(1) Médecin du sport Marseille.(2) Service de Radiologie CHU Timone — Marseille.(3) Service de Médecine du Sport Hôpital Salvator — Marseille.(4) Chirurgien Orthopédiste Hôpital St Joseph — Marseille.

Les lésions partielles du LCAE semblent être évoquées deplus en plus souvent par les praticiens et les imageurs. Orsi leur réalité anatomique est indéniable, l’affirmation deleur réalité est plus qu’aléatoire et surtout pour nous depeu d’intérêt.Est-il possible d’affirmer cliniquement qu’une atteinte ducroisé antérieur est partielle ? Non. En effet si le type detraumatisme, quelques signes fonctionnels et une impres-sion clinique peuvent l’évoquer fortement, il n’en existepas de signe pathognomonique.Est-il possible d’affirmer par l’imagerie l’atteinte partiellede cette structure ligamentaire ? malheureusement non.La littérature nous dit que la fiabilité de l’IRM n’excèdepas 50 % pour la reconnaissance ce type de lésion anato-mique. C’est pratiquement du pile ou face.L’affirmation de cette lésion particulière a-t-elle un inté-rêt pour la prise en charge thérapeutique ? Là encore la

réponse nous parait être négative. Seule la présence ounon d’une instabilité doit devoir, à notre sens, influencerle choix thérapeutique. En orthopédie en général et entraumatologie en particulier on traite une fonction et nonpas une image.Enfin l’affirmer nous semble dangereux car cela induitun doute voire une incompréhension d’une propositionde réparation chez le sportif concerné d’une part, parfoisune confusion dans la prise en charge par le thérapeuted’autre part.

LES PATHOLOGIES TRAUMATIQUES DES SPORTIFS DE HAUT NIVEAU FRANÇAIS D’UNE QUARANTAINE DE SPORTS, DE SYDNEY 2000 À ATHÈNES 2004.

E. JOUSSELLIN, J.R. FILLIARD

INSEP-Paris

Huit cent cinquante sportifs, tous de haut niveau, prépa-rant les championnats d’Europe, championnats duMonde, Jeux Olympiques, s’entraînent quotidiennement,et le plus souvent deux fois par jour, à l’Institut Nationaldu Sport. Ils appartiennent à une quarantaine de fédéra-tions sportives. La vie de ces sportifs est particulièrementdense alternant le temps consacré aux études, celui del’entraînement, 4 à 5 heures par jour et le temps du repaset des repos.Le département médical de l’insep où exerce une quaran-taine de médecins de quinze spécialités différentes et unevingtaine de kinésithérapeutes, les reçoit sur rendez-vouspour les consultations spécialisés et les bilans, et sans ren-dez-vous à la permanence médicale pour traiter les problè-mes du quotidien, traumatiques ou autres, dès qu’ils seprésentent.Ce sont les résultats des 23 000 consultations spontanéesenregistrées à la permanence médicale, entre les JeuxOlympiques de Sydney en 2000 et ceux d’Athènes en 2004qui sont analysés par sport, par sexe, par localisation ettype de pathologies traumatiques. Tous sports confondus,les pathologies traumatiques représentent environ 55 %des consultations, 45 % aumatologie relevant de la méde-cine générale. Cette répartition globale est la même depuis25 ans. Cependant, en ne s’intéressant qu’à la traumatolo-gie, il existe des différences entre sports, mais parfois entrehommes et femmes dans un même sport. C’est l’objet denotre présentation.

LA TRAUMATOLOGIE DU BASKETTEUR DE HAUT NIVEAU. DIX ANS D’EXPÉRIENCE DANS UN CLUB EUROPÉEN

M. BOUVARD

(1)

, B. CORMERY

(2)

, M. SUSUKI

(2)

(1) Centre de Biologie et Médecine du Sport de Pau — 64046— Pau Cedex.(2) Département STAPS — Université de Pau – 64 — PauUniversité Cedex.

Le basket-ball est un sport collectif d’opposition et de coo-pération se déroulant sur un terrain de taille modeste(28

×

15 m) à l’aide d’un ballon de 650 g et dont la cible estsituée à 3,05 m d’un plancher en bois. À l’heure actuelledans le basket-ball masculin de haut niveau en France, unesaison menée à son terme peut contenir plus de soixante-dix matchs officiels et 250 entraînements. Le basket-ballest l’un des sports collectifs qui modifie ses règlements