LYMPHANGIOME KYSTIQUE CERVICAL Apport de limagerie à propos de deux cas A.Ben Salem, H. Zaghouani,...

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LYMPHANGIOME KYSTIQUE CERVICALApport de l’imagerie à propos de deux cas

A.Ben Salem, H. Zaghouani, K. Hmida, S.Majdoub, Rzigua.T, Amara.H, Bakir.D, Kraiem.C. Service d’imagerie médicale, CHU Farhat Hached Sousse.

les lymphangiomes kystiques cervicaux sont des tumeurs

bénignes rares, mais potentiellement graves par leurs

caractères évolutifs et leur tendance disséquante.

L’objectif de ce travail est de préciser l’intérêt de l’imagerie

dans le diagnostic positif et la prise en charge de ces

tumeurs ainsi que leurs caractéristiques évolutives.

INTRODUCTION

deux patients de sexe différent.

Âges: 24 et 15 ans.

Masses cervicales latérale gauche et submendibulaire droite

A l'échographie la tumeur apparaît anéchogène, parfois

finement échogène.

Elle est uni ou multiloculaire avec la présence de cloisons

d’épaisseur et de nombre variable.

Les limites sont nettes et fines avec un renforcement

postérieur d’échos.

RESULTAS

L’imagerie en résonance magnétique montre une

lésion hypointense sur les séquences T1, hyperintense

en T2, cloisonnée renfermant des fines septa internes.

Cette lésion s’insinue entre les parties molles

adjacentes sans les envahir.

Elle ne se rehausse pas après injection de produits de

contraste

Axiale T1 fat sat Axiale T2

IRM cervicale: masse kystique latérocervical gauche en hyposignal T1, hypersignal T2

Coupes coronalesT2: masse kystique qui sinsinue entre les partimolles basicervicales gauche

Coupe coronale T2 Coupe coronale T1+ Gado

Absence de prise de contraste après Gado

Coupes axiale + coronale T2masse kystique sublinguale droite en

hypersignal T2

Coupe axiale T1

Coupe coronale T1+ Gado

Le lymphangiome kystique est une tumeur bénigne, rare. Il peut

se localiser dans l’abdomen, le thorax, et au niveau cervical

comme chez nos patients.

La localisation cervicale se rencontre plus dans l’enfance : 90%

avant l’âge de 20 ans, mais peut être découverte à tout âge de la

vie en raison de la latence d’évolution.

DISCUSSION

Deux théories pathogéniques sont évoquées:

La théorie traumatique explique la survenue de ces kystes

par une obstruction ou une contusion lymphatique ; mais cette

théorie, est rarement confirmée par l’histoire clinique.

La théorie congénitale est la plus admise actuellement: une

séquestration de sac lymphatique embryonnaire qui se

remplirait progressivement de liquide lymphatique.

Cette théorie expliquerait mieux notre cas où la masse

augmentait progressivement de taille.

La radiographie standard met en évidence une opacité

hydrique, à limite nette, refoulant selon son volume les

organes avoisinants.

L’échographie et la tomodensitométrie donnent plus de

renseignements sur les caractères topographiques et le

contenu (liquidien, pseudo-liquidien, caverneux) de cette

tumeur. Le contenu hématique peut être observé est

probablement dû à une hémorragie intra kystique.

L’ aspect est uni ou multiloculaire avec la présence de

cloisons d’épaisseur et de nombre variable. Les limites

nettes , fines et l’ absence de prise de contraste à la TDM

confirment la nature kystique de la tumeur.

A l’échographie, la tumeur apparaît hypoéchogène ou

anéchogène, parfois avec un sédiment ou de fins échos

internes et un renforcement postérieur d’échos.

La TDM montre une tumeur de faible densité liquidienne

(10-36 UH) mais les cloisons ne sont parfois révélées

qu’après injection du produit de contraste. Ces cloisons sont

d’ailleurs mieux appréciées à l’échographie, qui évalue mieux

l’extension de voisinage de la tumeur.

L’IRM semblerait être utile pour l’exploration de cette

tumeur, mais s’avérerait moins performante que la TDM en

cas de complications.

les lymphangiomes kystiques cervicaux ne posent guère de

problème diagnostic; toutes les aires ganglionnaires cervico-

faciales peuvent en être le siège.

L'imagerie permet d'évoquer le diagnostic, mais seule

l'histologie qui l’affirme.

La chirurgie est le traitement de choix.

CONCLUSION

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