Marche mondiale des femmes. En 1995 au Québec, les femmes initient un mouvement de solidarité avec...

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Marche mondiale des femmes

En 1995 au Québec, les femmes initient un mouvement de solidarité avec la marche

« Du pain et des roses »

alors que 800 marcheuses parcourent le Québec à partir de 3 contingents.

C’est contre la pauvreté que les femmes se mobilisent.

Pour l’an 2000, les femmes du Québec proposent rien de moins que:

« La Marche mondiale

des femmes contre la pauvreté

et la violence faite aux femmes. »

C’est alors que des femmes venant de plus de 150 pays s’inscrivent dans ce grand mouvement.

Mondialisation des solidarités

Le gain le plus important réalisé avec la Marche mondiale de l’an 2000,

c’est cette solidarité qui a traversé les frontières.

La MMF devient un groupe autonome.

Un Secrétariat international (SI) permanent basé pour l’instant au Québec.

Un comité international de liaison s’est rencontré quatre fois.

5e rencontre au Rwanda en décembre 2004 pour l’adoption de la Charte mondiale des femmes pour l’humanité.

La MMF se poursuit, des actions sont proposées depuis l’automne 2003.

Après une consultation large auprès des coordinations nationales, les femmes élaborent la :

« Charte mondiale des femmes

pour

l’humanité »

En préambule

Nous marchons depuis longtemps pour dénoncer l’oppression que nous vivons en tant que femmes, pour dire que la domination, l’exploitation, l’égoïsme et la recherche effrénée du profit menant aux injustices, aux guerres, aux conquêtes et aux violences ont une fin.

Le monde que nous voulons considère la personne comme une des richesses les plus précieuses.

5 valeurs

•Égalité

•Liberté

•Solidarité

•Justice

•Paix

Égalité

•Tous les êtres humains ont un accès égal dans tous les domaines et dans toutes les sociétés ;

•Il n’y a aucune discrimination ;

•Aucune coutume, religion, idéologie, aucun système économique ne justifie l’infériorisation de quiconque ;

•Les femmes sont des citoyennes à part entière avant d’être des compagnes, des épouses, des mères, des travailleuses.

Nous réclamons du gouvernement du Québec qu’il poursuive son engagement en faveur de l’élimination de la discrimination sur la base du sexe et qu’en conséquence, il adopte une politique globale et un plan d'action en matière de condition féminine ; il maintienne des programmes spécifiques pour les femmes ; il maintienne le Conseil du statut de la femme (CSF) et le Secrétariat à la condition féminine (SCF), leur mission distincte et spécifique ainsi qu’un financement adéquat ; il crée un ministère de la Condition féminine. (Amendement CCF de la CSQ: remplacer ce qui est en vert par "il nomme une ministre responsable de la condition

féminine")

Liberté

•Tous les êtres humains vivent libres de toute violence et de toute domination ;

•Aucun être n’appartient à quelqu’un d’autre ;

•Chaque personne jouit de libertés collectives et individuelles qui garantissent sa dignité de la naissance à la mort ;

•Les femmes prennent librement les décisions qui concernent leur corps, leur sexualité et leur fécondité;

Nous réclamons du gouvernement Québécois la mise en œuvre d’une grande campagne de sensibilisation et d’éducation sur dix ans, évaluée minimalement à 25 millions de dollars, soit 2,5 millions par année, visant le grand public, notamment par le recours aux médias, afin que toutes et tous soient responsabilisé-e-s et deviennent conscient-e-s du caractère criminel et intolérable des comportements violents à l’égard des femmes. (amendement Réseau des femmes de la CSQ: ajouter le financement dévolu aux groupes de femmes qui travaillent avec les femmes victimes de violence comme par exemple, les CALACS)

Solidarité

•Tous les êtres humains partagent le devoir et la volonté de vivre ensemble, de construire une société juste et équitable ;

•Les ressources naturelles sont administrées par les peuples vivant dans les territoires où elles sont situées dans le respect de l’environnement et avec le souci de leur préservation et de leur durabilité ;

•L’économie d’une société est au service des personnes qui la composent et pour satisfaire au besoin de la collectivité.

Nous revendiquons la couverture des besoins essentiels des personnes dont les revenus proviennent de la Sécurité du revenu et du Régime des prêts et bourses. (amendement du Réseau des femmes de la CSQ: via l’instauration d’un programme de revenu minimum garanti et de réinvestir les 103 millions de dollars qui ont été coupés et que le remboursement de la dette étudiante soit proportionnel aux revenus…  »

Justice

•La justice sociale est basée sur une redistribution équitable des richesses et vise l’amélioration de toutes et tous ;

•L’intégrité morale et physique de toutes et tous est garantie ;

•Un système judiciaire accessible, égalitaire, efficace et indépendant est instauré ;

•Chaque personne jouit d’une protection sociale.

Nous réclamons que la Loi sur les normes du travail interdise les disparités de traitement fondées sur le statut d’emploi, afin de garantir aux personnes occupant un emploi atypique les mêmes conditions de travail (incluant le salaire et les avantages sociaux) que celles accordées aux autres personnes salariées qui effectuent un travail équivalent dans un même établissement ; et que les prestataires de la sécurité du revenu qui participent aux différents programmes et mesures d’employabilité aient un statut de salarié et soient ainsi protégés par les lois du travail.

Paix

•Tous les êtres humains vivent dans un monde de paix ;

•La tolérance, le dialogue, le respect de la diversité sont garants de la paix ;

•Toutes les formes de domination, d’exploitation et d’exclusion de la part d’une personne sur une autre, d’un groupe sur un autre sont exclues ;

•Tous les êtres humains ont le droit de vivre dans un monde sans guerre et sans conflit. Nul n’a droit de vie ou de mort sur les personnes et les peuples.

Nous réclamons que le gouvernement du Québec négocie une entente avec le gouvernement du Canada afin de protéger les droits des femmes victimes de trafic et d’empêcher toute expulsion ou déportation de celles-ci.

Élaboration de la Charte : Québec

Rencontre internationale de décembre : Rwanda

Lancement de la Charte : Brésil

Relais mondial et courtepointe : Burkina Faso

24 heures de solidarité féministe : Suisse

8 mars 2005

Lancement de la Charte mondiale des femmes pour l’humanité Brésil fera des outils, dépliants

Début des actions et de l’éducation populaire au Québec

Départ du relais mondial et confection de la courtepointe Burkina Faso

8 mars 2005

L'éducation populaire sera au cœur des actions locales, régionales, nationales et internationales .

Un comité éducation populaire du Québec a déjà commencé son travail.

1) Affiche-calendrier avec des citations de femmes

Une affiche “ maison ” (11"/17") sur laquelle on retrouverait :

•des citations de femmes qui ont marché en 2000 dans divers pays ; •le calendrier des actions de la MMF 2005 au Québec;•une explication de ce qu’est la MMF comme mouvement.

2) Fiches d’éducation populaire :

Une série de fiches d’éducation populaire portant sur différents thèmes :

•Pourquoi marcher ? La poursuite de la MMF pour maintenir notre solidarité en action. Faire le pont entre 1995, 2000 et 2005. État des gains dans le monde et au Québec.

•MMF au Québec, au Canada, dans les Amériques et dans le monde.

•La Charte, un outil pour bâtir le monde.

•Les actions de la MMF 2005 au Québec et dans le mondeles revendications de la MMF 2005 au Québec

3) Canevas d’animation pour un atelier d’éducation populaire sur la Charte et les revendications

Les buts de l’atelier seraient de :

•Permettre aux groupes du Québec de s’approprier le contenu de la Charte  ;

•Faire les liens entre la Charte, les valeurs qu’elle porte, nos luttes et nos actions concrètes  ;

•Inscrire les actions et les luttes quotidiennes et concrètes des groupes dans la vision du monde portée par la Charte ;

•Faire le lien entre la Charte et les revendications québécoises.

Femmes d’ici

et d’ailleurs,

changeons le monde

8 mars 2005

Réalités québécoises

• La restructuration syndicale demande un investissement énorme en ressources

humaines et financières ;

• Les groupes populaires subissent des coupures ;

• On se souvient du coût en énergie humaine de la MMF de 2000 et des problèmes financiers qui ont suivis ;

Au Québec

• conférences de presse locales, régionales et nationales ;

• autonomie des régions ;

• le plus important c'est l'éducation populaire ;

• action symbolique adaptable aux régions ;

• collectif 8 mars produit le matériel promotionnel ;

• être visibles et actives ;

• communiqué de presse type.

7 mai 2005 à Québec

arrivée de la Charte par bateau avec une délégation du Canada après une visite dans une dizaine de pays des Amériques ;

activité à Québec de 13 h à 19 h ;

chaîne humaine ;

départ vers la Turquie.

Le 17 octobre 2005

Les 24 heures de la solidarité.

Entre12 h et 13 h, heure locale, des vigiles et actions seront organisées.

Début en Océanie et allant vers l’Ouest.

Organisée par la coordination nationale de la Suisse

S'impliquer dans les régions

• les actions s'organisent particulièrement en région ;

• faire l'évaluation du nombre de personnes qui participeront à l'activité nationale ;

• consulter les tables régionales des groupes de femmes.

http://www.marchemondiale.org

Les logos utilisés dans ce document sont de: Rouleau/Paquin Design Communications ©1998

Diaporama: Chantal Locat

Comité de la condition des femmes de la CSQ

locat.chantal@csq.qc.net

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