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Jeu questionnaire sur la Marche mondiale des femmesOBJECTIFS DU JEUl S’approprier ou se réapproprier la Marche mondiale des femmes en situant le projet à travers

son histoire.l Avoir du plaisir tout en partageant ses connaissances et ses expériences concernant les situ-

ations évoquées.

DÉROULEMENT l Les participantes se divisent en 2 à 4 équipes, peu importe le nombre de participantes. Chaque

équipe choisit un soulier en carton. Elle peut prendre 5 minutes pour le décorer avec des cray-ons de couleur, plumes, matières récupérées, etc. (Voir le modèle de soulier à la suite de ce document).

l Les participantes doivent réussir à faire avancer leur soulier jusqu’au point d’arrivée, l’année 2010. Pour s’y rendre, elles doivent franchir 3 étapes représentant les années 1995, 2000 et 2005. Pour illustrer le point de départ, vous pouvez y mettre le logo ou une image représentant votre organisme. Vous trouverez en annexe un exemple dont vous pouvez vous inspirer pour produire un tableau de jeu sur un grand carton ou un autre matériel.

l Pour franchir une étape, les équipes doivent répondre correctement à une question. Les ques-tions sont posées à tour de rôle aux équipes. Les équipes ont 45 secondes pour répondre aux questions.

l Si elles ne peuvent répondre, elles peuvent faire appel à une autre équipe pour les aider. Celle-ci ne doit pas donner directement la réponse : elle doit la mimer, faire un dessin, donner un indice ou fredonner une chanson, (c’est la meneuse de jeu qui décide). Le temps alloué pour le faire est de 45 secondes.

l À la fin du jeu, vous pouvez inviter les femmes à utiliser le carton qui a servi de tableau de jeu pour y coller leur soulier (qu’elles pourraient finir de décorer si elles n’avaient pas terminer au début de l’activité) et y inscrire ou y coller ce qu’elles retiennent de l’activité. Ça peut être sous forme de slogans, de mots poétiques, de dessin, etc.

MATÉRIEL

En annexe, vous trouverez un modèle de car-ton de jeu et de soulier. Sur un carton, vous dessinez un chemin avec le point de départ, 3 étapes et le point d’arrivée pour chaque équipe. Allez-y comme bon vous semble. Vous pouvez mettre une photo de votre organisme pour le point de départ. Pour chaque équipe, vous avez dessiné sur un carton et découpé un soulier qui servira de pion pour avancer. . C MMF1995

2000

2010

2005

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NOTEZ BIENl Tout au long du jeu, les participantes sont invitées à échanger, par de brèves interventions, sur

ce qu’elles ont vécu par rapport aux situations et événements évoqués.

l Vous pouvez également ajouter les événements qui se sont produits dans votre organisme ou votre région à propos des différentes actions de la Marche mondiale des femmes.

l Selon le temps qui vous est alloué pour le jeu, vous pouvez ajouter ou retrancher des questions. Vous pouvez vous servir des textes qui accompagnent les questions et/ou des événements qui se sont produits dans votre organisme ou votre région à propos des différentes actions de la Marche mondiale des femmes pour formuler d’autres questions. Si vous en ajoutez, prévoyez d’en ajouter suffisamment pour que chaque équipe puisse avoir au moins une question sup-plémentaire. C’est la même chose si vous prévoyez retrancher des questions.

TEMPS ALLOUÉ POUR L’ACTIVITÉVersion courte 1 heureMot de bienvenue et consignes du jeu 10 minutesDécoration du soulier 5 minutesJeu questionnaire 40 minutes Évaluation de l’activité 5 minutes

Version longue 2 heures 30 Mot de bienvenue et brise glace 15 minutesConsignes du jeu 5 minutesDécoration du soulier 5 minutesJeu questionnaire 60 minutes Pause 15 minutesActivités de création 30 minutesPrésentation des créations 10 minutesÉvaluation de l’activité 5 minutes

Sources pour le jeu questionnaire : le cahier des revendications de la Marche mondiale des femmes 2010, la brochure La Marche mondiale des femmes, Une décennie de lutte internationale féministe, le site de la MMF (www.marchemondiale.org) et le site de la Fédération des femmes du Québec (FFQ) (www.ffq.qc.ca).

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Question 1

UN BRIN D’hISTOIRELors de la Marche du «Pain et des roses» en 1995 au Québec, 850 femmes ont chaussé leurs souliers et ont marché 200 km pendant 10 jours pour faire reculer la pauvreté. 15 000 personnes ont accueilli les marcheuses. La marche se faisait autour de 9 revendications qui réclamaient du gouvernement québécois des changements visant l’amélioration de la situation économique des femmes. Les revendications étaient :l la mise en œuvre d’un programme d’infrastructures socialesl la hausse du salaire minimum l l’accès aux services et programmes de formation générale et professionnelle pour toutes les

personnes y compris les « sans chèques »l l’accès à des programmes de formationl le gel des frais de scolarité et l’augmentation des bourses aux étudiantes et étudiantsl l’adoption d’une loi sur l’équité salariale l la réduction de la période de parrainage par leur mari pour les femmes immigrantesl la mise en place d’un système de perception automatique des pensions alimentaires avec

retenue à la sourcel la création de logements sociaux.Cette mobilisation sans précédent nous a permis de faire des gains. Entre autres : la mise en place de programmes d’infrastructures sociales, l’instauration du système de perception automa-tique des pensions alimentaires, l’adoption de la loi sur l’équité salariale et la réduction du temps de parrainage pour les femmes immigrantes, une hausse du salaire minimum de 45 cents.

INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRESLe parrainage relève du gouvernement fédéral. Le gouvernement du Québec ne peut donc l’abo-lir, mais il peut édicter ses propres règlements. C’est ainsi qu’il a réduit à trois ans la période de parrainage entre conjoints (époux, conjoint de fait ou partenaire conjugal). Toutefois, les person-nes parrainées par un autre membre de leur famille sont soumises à la règle des dix ans.

Le parrainage est un contrat par lequel un répondant (le parrain ou garant) s’engage à subvenir aux besoins essentiels désignés (le gîte, la nourriture, l’aide financière, les besoins imprévus et l’adaptation) de la personne parrainée. Le parrain peut être un résident permanent ou un citoyen canadien âgé d’au moins 18 ans. La plupart du temps, il s’agit d’un homme. La personne parrai-née est économiquement liée à son répondant. Ni l’obtention de la citoyenneté canadienne ni la séparation ou le divorce ne mettront fin au parrainage.

Catégorie : Question réponseQuestion : Le temps de parrainage des femmes immigrantes était auparavant de 10 ans.

Quelle est maintenant la durée du parrainage pour les conjoints?Réponse : 3 ans

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Question 2

UN BRIN D’hISTOIREMise sur pied en 1994, c’est la Coalition nationale des femmes contre la pauvreté, coordonnée par la FFQ, qui a organisé la Marche « Du Pain et des roses ». Après la Marche, la coordination a continué de se réunir. C’est cette coalition qui a assumé le mandat de la Marche mondiale des femmes lorsque celle-ci a été mise sur pied. En concordance avec les objectifs de la Marche mondiale, le nom de la coalition a été changé pour y inclure la violence faite aux femmes. Ce changement traduisait aussi un choix politique du mouvement des femmes de porter collective-ment la lutte contre toutes les formes de violence envers les femmes.

Catégorie : Choix multipleQuestion : Lors du Congrès d’orientation de la FFQ en 2003, le nom de la Coalition nationale

des femmes contre la pauvreté et la violence a été changé. Quel est maintenant son nom?

A. La Coalition des groupes de femmes pour la Marche mondiale B. La Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes C. La Fédération des marcheuses en colère D. La Coalition québécoise des femmes pour la Marche Mondiale

Réponse : B. Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes (CQMMF).

La Coordination s’est appelée «Coordination du Québec» plutôt que «Coordination québé-coise» car les femmes autochtones s’y sentent plus incluses dans cette appellation qui ne les oblige pas à s’identifier comme Québécoises alors qu’elles forment leurs propres nations.

Question 3

Catégorie : Trouvez l’intrusQuestion : La Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes regroupe près

de 50 membres Parmi les choix de réponse suivant, qui ne peut pas être membre de la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes?

A. des groupes nationaux B. des groupes régionaux C. des groupes locaux D. groupes de femmes E. des comités femmes d’organisation mixtes (syndicales et communautaires) F. des individuesRéponse : F

La CQMMF est composée de près de 50 groupes nationaux, régionaux et locaux, de femmes et de comités femmes d’organisations mixtes (syndicales et communautaires). Sous le lea-dership de la Fédération des femmes du Québec, la CQMMF a pour mission de coordonner, à l’échelle québécoise, le plan d’action international de la Marche mondiale des femmes.

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Question 4

UN BRIN D’hISTOIREEn 1995, inspirées par la réussite de la Marche « Du pain et des roses », l’idée d’entreprendre une Marche mondiale des femmes pour marquer le début du XXIe siècle a germé dans l’imaginaire de militantes québécoises et de déléguées de plusieurs pays du Sud venues marcher avec les Québécoises. La FFQ se rend donc au Forum mondial des ONG, forum parallèle de la IVe Confé-rence mondiale de l’ONU se tenant à Beijing, en Chine, en 1995, pour rencontrer d’autres groupes de femmes, raconter leurs expériences et construire la Marche mondiale des femmes. À la mon-dialisation des marchés, nous allions opposer la mondialisation de nos solidarités! En 2000, les Coordinations nationales (CN) de la Marche ont organisé des manifestations natio-nales et d’autres actions. À cette occasion, les femmes ont échangé et réfléchi ensemble sur les revendications et ont rédigé des plates-formes nationales.

Catégorie : Question réponseQuestion : Combien d’organisations, réparties dans 161 pays et territoires, ont participé à la

Marche mondiale de l’an 2000 ? A. 1 550 B. 1 954 C. 4 000 D. 6 000Réponse : D. 6 000.

En 2000, près de 6000 organisations réparties dans 161 pays et territoires ont participé à la MMF. Une pétition signée par 5 millions de personnes de partout à travers le monde a été déposée à l’Organisation internationale des Nations Unies (ONU).

Question 5

UN BRIN D’hISTOIREDepuis, la Marche mondiale des femmes est devenu un mouvement irréversible. Il est un mouve-ment mondial d’actions féministes unique à la grandeur de la planète, œuvrant pour éliminer les causes qui sont à l’origine de la pauvreté et de la violence envers les femmes, en alliance avec les autres mouvements sociaux. En 2001 et en 2006, il y a eu des consultations auprès des coordinations nationales membres de la Marche, pour savoir quel avait été l’impact de la Marche sur leur propre mouvement au niveau na-tional, sur le mouvement des femmes en général et sur l’avancée des droits des femmes dans leur pays. Parmi les principaux impacts de la Marche sur les groupes de femmes membres, il y a :A. la prise de conscience par les femmes de leur situation d’oppressionB. l’engagement de femmes qui, auparavant, ne s’impliquaient pas dans le mouvement des femmesC. la réaffirmation de la nécessité d’un mouvement des femmesD. l’unification du mouvement des femmesE. la création de liens entre le mouvement des femmes et les autres mouvements sociauxF. la solidarité internationaleG. la capacité d’agir ensemble pour l’obtention d’améliorations, et de gains pour les femmes

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Témoignage 1. En Suisse, des jeunes femmes, jusque-là peu engagées, ont rejoint la Marche. En Grèce, à Serres et à Patras, de nouveaux groupes de femmes se sont constitués. Par ailleurs, de nombreuses femmes se sont rendues de Grèce à Marseille pour participer à l’action euro-péenne. « Elles étaient très très contentes, surtout les jeunes. Elles n’avaient jamais vécu une pareille expérience féministe », déclarait l’une d’elles.

Témoignage 2. En 2000, les Népalaises attribuaient à la Marche, mouvement indépendant des partis politiques, l’exploit « d’avoir surmonté les divisions traditionnelles » et d’avoir, « pour la première fois, réalisé une manifestation unifiée ». La plate-forme nationale a permis de mettre ensemble des questions de groupes de femmes différents.

Témoignage 3. Au Gabon, on a constaté, en 2001, que « les femmes ont pris conscience de leur rôle et de leur poids dans la société, surtout en matière de lutte contre la pauvreté et la violence sous toutes ses formes. Elles ont compris que les changements radicaux ne peuvent pas se faire sans elles ».

Témoignage 4. Au Mali, la mise sur pied d’une coordination de la Marche « est née à un moment où certaines nouvelles organisations commençaient à disloquer le mouvement féminin ».

Témoignage 5. « En Inde, quand les femmes sans terre ont ressorti du tiroir la revendication his-torique de la réforme agraire, les partis politiques de gauche qui avaient abandonné cette lutte l’ont reprise. Puis, ils ont invité les travailleuses domestiques à faire valoir leurs droits, elles qui sont les moins organisées de tous les secteurs de l’économie en Inde. Les syndicats ont fini par entendre leurs demandes et se sont montrés plus intéressés quand ils ont su que ces groupes étaient liés à la MMF. Ils ont aussi accepté de prendre connaissance de la Charte. »

Témoignage 6. La punition des violences, notamment de la violence conjugale, est un combat que les femmes mènent au nom de la Marche dans de nombreux pays. Les Mozambicaines ont obtenu gain de cause, en 2006. « Au Burkina Faso, le gouvernement a été invité à se prononcer contre le mariage forcé et aujourd’hui, celui-ci est considéré comme criminel. »

Témoignage 7. «La solidarité a remplacé la charité et favorise les rapports égalitaires entre les femmes et groupes des femmes partout dans le monde. La Marche est l’occasion d’un rassem-blement de toutes les cultures, de tous les horizons, dans le pluralisme », jugent les Québécoises qui ont pu faire le lien entre leur situation dans leur pays, et celle des femmes d’ailleurs, comme sur les questions du travail domestique ou de l’emploi précaire.

Catégorie : JumelageQuestion : Jumelez le type d’impact avec les témoignages qui y correspondent.

Voir annexe 1 pour le matériel.Réponses : A avec 3 B avec 1 C avec 4 D avec 2 E avec 5 F avec 7 G avec 6

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Question 6

UN BRIN D’hISTOIRELa Marche mondiale des femmes est avant tout un mouvement qui, par définition, veut axer ses priorités sur les actions et laisser toute l’autonomie à ses membres. La Rencontre internationale sert d’assemblée générale et est la structure décisionnelle la plus large de la Marche mondiale des femmes. La Rencontre internationale est le lieu où nous déterminons nos orientations généra-les. L’accès à la rencontre se fait par délégation de coordinations nationales. Le nombre de délé-guées à la Rencontre internationale est d’un maximum de 3 par coordination nationale. Le réseau des femmes autochtones des Amériques est considéré comme une coordination et elle constitue la seule exception. Elle sera invitée à envoyer 3 déléguées à la Rencontre internationale.

Catégorie : JumelageQuestion : Jumelez l’année avec l’endroit où s’est déroulée la rencontre nationale.

Voir annexe 2 pour le matériel.

Réponses : 7 et 18 octobre 1998 : Montréal 18 octobre 2000 : New York 6 octobre 2001 : Montréal 22 mars 2003 : New Delhi en Inde Du 4 au 12 décembre 2004 : Kigali, Rwanda Du 2 au 9 juillet 2006 : Lima au Pérou Du 14 au 21 octobre 2008 : Le petit village de Panxón, situé dans le district de

Vigo en Galice

17 et 18 octobre 1998, première rencontre internationale, pour définir la plate-forme de revendica-tions et d’actions de 2000.

18 octobre 2000, deuxième rencontre internationale : les participantes ont décidé de continuer à travailler ensemble dans un mouvement permanent.

6 octobre 2001, troisième rencontre internationale pendant laquelle il a été décidé d’accentuer la présence de la Marche dans les forums antimondialisation. La paix a été identifiée comme une priorité.

22 mars 2003, Quatrième rencontre internationale. Approbation de la déclaration sur nos valeurs.

Du 4 au 12 décembre 2004, cinquième rencontre internationale. Adoption de la Charte Mondiale pour l’Humanité qui présente un résumé de notre horizon commun : un monde basé sur l’égalité, la liberté, la solidarité, la justice et la paix.

Du 2 au 9 juillet 2006, sixième rencontre internationale, pour définir le plan stratégique concernant les quatre champs d’action de la Marche et le transfert du Secrétariat international au Brésil.

Du 14 au 21 octobre 2008, la septième Rencontre internationale de la Marche Mondiale des Fem-mes. La définition de l’Action de 2010 fut le principal objectif de la rencontre. Pendant le débat associé à la conjoncture, le thème de la crise financière a été bien présent.

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Question 7

UN BRIN D’hISTOIREEn 2000, dans toutes les régions du Québec, nous marchions pour soutenir 21 revendications, structurées en quatre blocs distincts :

l instaurer des programmes pour lutter contre la pauvreté et la violence (campagne d’éduca-tion pour contrer la violence, accès à des ressources pour les femmes victimes de violence, financement des groupes des communautés culturelles, accès aux études, à des cours de français pour les néo-Québécoises, mise en place d’un grand chantier de logement social)

l redistribuer la richesse pour améliorer les conditions de vie (imposition fiscale progressive, régime universel d’allocations familiales, barème plancher d’aide sociale, augmentation du salaire minimum, améliorer le régime des rentes du Québec)

l éliminer la discrimination envers toutes les femmes (lutte contre les discriminations vécues par les lesbiennes, accès à des services pour les femmes des communautés culturelles, autochtones, handicapées, lutte contre la violence à l’égard des « travailleuses » du sexe)

l établir des lois pour le respect des droits des femmes (adoption d’une loi-cadre contre la pau-vreté, amendements aux normes du travail, protection des aides familiales, révision des lois ayant trait à la violence, réduction du temps de parrainage de 10 ans à 3 ans).

INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRESLa réponse à nos revendications a été décevante. Nous avons obtenu quelques gains pour lutter contre la violence à l’égard des femmes. Le gouvernement s’engage à arrimer la politi-que familiale avec l’ensemble des politiques sociales, mais n’accorde aucune augmentation des allocations familiales, pas même pour les familles pauvres. On annonce un projet de loi sur l’accès à l’égalité qui est un pas dans la bonne direction, mais qui il ne reconnaît pas l’existence de problèmes spécifiques des femmes racisées, autochtones et handicapées. L’augmentation de dix sous du salaire minimum a été reçue comme une gifle. Et c’est 2 ans plus tard que nous obte-nions l’adoption d’une loi-cadre pour contrer la pauvreté, soit le 13 décembre 2002, alors que le gouvernement du Québec adoptait la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Cette campagne a été menée par le Collectif pour un Québec sans pauvreté.

Les gains réalisés sont loin d’avoir été à la hauteur de notre mobilisation. Du 9 au 14 octobre 2000, plus de 40,000 femmes et hommes (surtout des femmes) ont participé à des marches locales, régionales ou au rassemblement montréalais du 14 octobre, la plus grosse manifestation fémi-niste jamais tenue au Québec! Les femmes ont exprimé leur colère au lendemain des réponses du gouvernement québécois, dénonçant avec vigueur l’insensibilité du gouvernement. Et nous nous sommes engagées à poursuivre notre mobilisation.

Catégorie : Question réponseQuestion : Cette année-là, à combien fut augmenté le salaire minimum?Réponse : Dix sous

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Question 8

UN BRIN D’hISTOIRECinq ans après le premier succès de l’action internationale de 2000, une autre série de mobilisa-tions était organisée autour du globe, sous le chapeau de la MMF. L’action mondiale de 2005 fut placée sous la responsabilité des Coordinations Nationales (CN), dans le but de les consolider au niveau national et territorial, en intensifiant la solidarité à travers les frontières et en augmentant le contact entre elles au niveau mondial. Trois actions principales ont été organisées.

INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRESLa Charte et la Courtepointe ont commencé leur voyage international le 8 mars à São Paulo au Brésil avec 30 000 femmes dans les rues, voyage qui s’est terminé à Ouagadougou, Burkina Faso, le 17 octobre. Entre ces deux dates, les deux sont passés dans 53 pays et territoires des cinq continents. Lors de ce parcours, les actions réalisées au niveau régional et dans les zones fron-talières ont eu beaucoup d’impact, mobilisant des femmes de plusieurs pays en même temps.

Au Québec, c’est le 7 mai 2005 que nous avons accueilli le relais. Près de 15 000 personnes se sont mobilisées! Transmise de main en main à travers une chaîne humaine de plus de 2000 femmes, la Charte mondiale des femmes pour l’humanité a été portée devant le Parlement du Québec.

À chaque arrêt, les femmes réalisaient également un carré de courtepointe qui était assemblé pour former la courtepointe de la solidarité mondiale. De sorte que l’élaboration de la courte-pointe a matérialisé la vision de la Marche sur cet autre monde possible, exprimée à travers la Charte mondiale des femmes pour l’humanité. Le 17 octobre 2005, des femmes de chaque conti-nent se sont réunies à Ouagadougou pour souhaiter la bienvenue au relais de la Charte et de la Courtepointe et marquer la fin de leur voyage. De plus, entre midi et une heure de l’après-midi, le même jour, des militantes et militants du mouvement mondial se sont joints aux femmes de la Marche à l’occasion de mobilisations qui ont été organisées dans plus de 35 pays et territoires à travers le monde – en commençant par l’Océanie, dans le sens est - ouest – pour réaliser 24 heures, sans interruption, de solidarité féministe. Cette expérience a mis en évidence, d’une manière incroyable et inédite, la force du mouvement transnational.

Catégorie : Question réponseQuestion : Nommez deux des trois actions principales.Réponse : Le relais mondial de la Charte mondiale des femmes pour l’humanité La création collective et mondiale de la Courtepointe Les 24 heures de solidarité féministe

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Question 9

UN BRIN D’hISTOIRELa Charte mondiale des femmes présente 31 affirmations s’articulant autour de 5 valeurs. La Charte propose de construire un monde où l’exploitation, l’oppression, l’intolérance et les exclu-sions n’existent plus, un monde dans lequel la diversité, les droits et libertés de toutes et de tous sont respectés.

INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRESInspirées de la Charte mondiale, nous avons identifié des revendications axées sur les 5 valeurs portées par la Marche mondiale des femmes :

l l’égalité, par une politique globale en matière de condition féminine et le maintien du Conseil du statut de la femme et du Secrétariat à la condition féminine

l la liberté, par une entente avec le fédéral pour protéger les femmes migrantes victimes de trafic et empêcher toute expulsion ou déportation lorsqu’elles dénoncent les abus dont elles sont victimes

l la solidarité, à travers la couverture des besoins essentiels des personnes à l’aide sociale et aux prêts et bourses

l la justice, avec la fin des disparités de traitement pour les travailleuses atypiques et le statut de salariées pour les personnes sur des mesures d’intégration au travail

l la paix, à travers une grande campagne de sensibilisation et d’éducation sur dix ans contre la violence envers les femmes.

Nous avons obtenu l’adoption de la Politique gouvernementale pour l’égalité entre les femmes et les hommes et de son plan d’action – adopté en décembre 2007 –, dans laquelle on confirme, notamment, les rôles et mandats du Secrétariat à la condition féminine et du Conseil du statut de la femme; des mécanismes de coordination de plusieurs ministères visant l’appui aux migrantes victimes de trafic; la création d’un comité de travail qui a permis de comprendre les pratiques des agences de placement; une campagne médiatique en matière de violence conjugale qui s’échelonnera sur trois ans. Par contre, les résultats sont nuls quant à la lutte contre la pau-vreté. Notre bilan politique des actions de 2005 souligne le « déficit démocratique » du gouverne-ment québécois et son « manque réel de volonté » pour faire reculer la pauvreté des femmes au Québec.

Catégorie : Question réponseQuestion : Nommez 3 des 5 valeurs portées par la Marche mondiale des femmes dans sa

Charte?Réponse : égalité, liberté, solidarité, justice et paix.

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Question 10

UN BRIN D’hISTOIREPendant la 6e Rencontre internationale réalisée à Lima, au Pérou, en juillet 2006, les déléguées de plusieurs pays ont pris une décision pour la construction du mouvement en proposant de transférer le Secrétariat international de Montréal, Québec, à un pays du sud.

INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRESÀ cette occasion, on a réalisé également pour la première fois, une planification stratégique pour une période plus longue (2007-2010). À partir des diverses revendications et de thèmes de travail des actions de 2005, quatre champs d’action ont été délimités pour le travail actuel de la MMF :l Bien commun, souveraineté alimentaire et accès aux ressources et à la biodiversitél Paix et démilitarisationl Travail des femmes et autonomie économique des femmesl Violence envers les femmes comme outil de contrôle du corps, de la vie et de la sexualité des

femmes.Ces champs d’action servent de base pour l’action internationale de la MMF de 2010. Notre défi actuel consiste notamment à approfondir ces thèmes à travers des revendications concrètes et des propositions alternatives.

Catégorie : Choix multipleQuestion : Quel est ce pays? 1. Brésil 2. Honduras 3. Sénégal

Réponse : À São Paulo, au Brésil, où il restera jusqu’en 2012.

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Question 11

« Sortir de la pauvreté est un choix de société ». Voilà le message qu’ont lancé haut et fort des centaines de femmes, le 31 mai 2008, lors d’une manifestation devant le Parlement du Québec. Cette manifestation était le point culminant de la «Campagne pour l’autonomie économique des femmes» menée par la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes. Près de 600 femmes ont encerclé le Parlement, formant une longue chaîne humaine, colorée par de nombreux chandails, qui provenaient des quatre coins du Québec, sur lesquels des femmes avaient illustré ce qui limite leur autonomie économique et ce qu’elles réclament.

Catégorie : Choix multipleQuestion : Que réclamaient-elles?

A. La hausse du salaire minimum à 10,43 $/heure, afin qu’une personne rémunérée au salaire minimum, qui travaille 40 heures par semaine, ait un revenu annuel équivalant au seuil de faible revenu, avant impôt, établi par Statistique Canada pour une personne seule en 2007;

B. La pleine indexation des prestations d’aide sociale et la gratuité des médica-ments pour toutes les personnes dont les revenus sont inférieurs à 13 267 $ (mesure du panier de consommation établi par Statistique Canada en 2007) par année;

C. Que la totalité des pensions alimentaires versées aux enfants ne soient plus soustraites des prestations d’aide sociale, ni calculées dans les prêts et bourses et qu’elles soient exclues du calcul pour l’aide au logement et à l’aide juridique.

D. Toutes ces réponses

Réponse : D. Encore une fois, l’État a fait la sourde oreille. Cependant, le 4 novembre 2008, la

ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, annonçait la pleine indexation des prestations d’aide sociale versées aux ménages aptes au travail, et ce, à compter du 1er janvier 2009.

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Question 12

UN BRIN D’hISTOIRELa marche des femmes est un mouvement mondial d’actions féministes rassemblant des groupes et organisations de la base œuvrant pour éliminer les causes qui sont à l’origine de la pauvreté et de la violence envers les femmes. Nos valeurs et actions visent un changement social, politique et économique. Elles s’articulent autour de la mondialisation des solidarités, l’égalité entre les femmes elles-mêmes et entre les peuples: le respect et la reconnaissance de la diversité entre les femmes; la multiplicité de nos stratégies; la valorisation du leadership des femmes; et le renforce-ment des alliances entre les femmes et avec les autres mouvements sociaux progressistes.

A. Réseau composé de près de 5000 groupes et organisations locales qui travaillent sur des questions environnementales et sociales. Le réseau mène diverses campagnes questionnant le modèle économique souverain et la mondialisation commandée par les transnationales. Il promeut, en même temps, le débat sur les alternatives pour la création de sociétés écologique-ment durables et socialement justes.

B. Fondé en juillet 2000, l’organisme est un espace international tourné vers le renforcement de la citoyenneté des personnes discriminées pour leur orientation sexuelle et vers le développe-ment de propositions alternatives dans le contexte de mondialisation. Dans cet espace partici-pent des personnes et des organisations de lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) d’Afrique, d’Asie, d’Amérique Latine et des Caraïbes, ainsi que des intellectuels et des activis-tes qui adhèrent à ses objectifs.

C. Réseau international de femmes féministes et antimilitaristes qui travaillent pour la paix en s’opposant aux guerres, en dénonçant la violence spécifiquement contre les femmes et en cherchant la participation des femmes dans la résolution de conflits. Dans les négociations de paix, son objectif est d’arrêter la culture de la violence, la domination, les agressions aux personnes, la destruction de la collectivité et de l’environnement. Ces femmes pensent qu’il est impossible d’arriver à une culture de paix si l’on ne change pas la structure patriarcal enraci-née dans l’appropriation et la chosification des femmes, imposée à toutes et à tous, et établie et maintenue par peur de la violence.

Catégorie : JumelageParmi ces mouvements il y a entre autres, les Amis de la Terre International, Via Campesina, le Comité pour l’annulation de la Dette du Tiers-Monde, les Femmes en Noir et Dialogue Sud-Sud LGBT.Question : Jumelez le nom de l’organisme et son portrait.

Voir annexe 3 pour le matériel.

Réponse : A. Les Amis de la Terre International B. Dialogue Sud-Sud LGBT C. les Femmes en Noir D. Via Campesina E. Le Comité pour l’annulation de la Dette du Tiers-Monde

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Question 13

UN BRIN D’hISTOIRESous l’élan de la MMF de l’an 2000, des coordinations nationales de la Marche mondiale des femmes d’une même région du monde se sont regroupées. Certaines sont très actives. Il en existe entre autres en Europe, en Océanie et en Afrique. Pour l’Amérique, c’est en janvier 2004 que s’est tenue à Cuba la première rencontre des coordinations nationales de la Marche mondiale des femmes des Amériques. Une représentante du Québec y était. Ayant peu d’infrastructures dispo-nibles pour tenir de telles rencontres la deuxième s’est déroulée seulement 5 ans plus tard, soit en août 2009, en Bolivie. Seize pays étaient représentés. Il a été décidé d’organiser une action en août 2010, à travers les Amériques, pour appuyer les femmes de Colombie, mais aussi du Mexique et du Brésil qui sont aux prises avec la violence et des conflits armés.

Catégorie : Choix multipleQuestion : Comment nomme-t-on les coordinations qui regroupent des coordinations

nationales de la MMF d’une même région du monde?A. Coordinations régionalesB. Coordinations supra nationalesC. Coordinations d’une région du monde

Réponse : Coordinations régionales. Certaines régions du monde ou sous-régions se sont regroupées afin de réaliser

des actions thématiques ou à l’échelle régionale.

D. Mouvement international qui réunie les paysans, les petits et moyens producteurs, les femmes rurales les jeunes, les sans terre, les peuples indigènes et les travailleurs agricoles de 56 pays. Créée en 1993, son objectif principal est de développer la solidarité et l’unité dans la diversité entre les organisations membres afin de promouvoir les relations économiques d’égalité, de parité de genre, de justice sociale, ainsi que la préservation et la conquête de la terre, de l’eau, des semences et d’autres ressources naturelles; la souveraineté alimentaire; la production agricole durable et une égalité basée sur la production à petite et moyenne échelle.

E. Réseau International constitué de membres et de comités locaux siégeant en Europe, en Amé-rique Latine et en Asie. Il fut fondé en 1990. Son objectif principal est l’annulation de la dette externe publique des pays de la périphérie (Tiers-Monde et exbloc soviétique) et l’abandon des politiques d’ajustement structurel imposées par le trio Fond Monétaire International (FMI), Banque Mondiale et Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Il s’agit d’arrêter la spirale de l’endettement et d’établir des modèles de développement socialement justes et écologique-ment durables.

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Question 14

UN BRIN D’hISTOIREDepuis 2003, au Brésil, chaque manifestation de la Marche mondiale des femmes est accom-pagnée d’une troupe vibrante de militantes qui rythment les slogans et le pas à l’aide de leurs instruments de percussion « maison » réalisés à partir de matériaux réutilisés. L’idée a traversé le continent pour se rendre jusqu’au Québec et ailleurs dans le monde.

Catégorie : Choix multipleQuestion : Comment appellent-on ces troupes féministes ?

A. Les boutes en train féministes B. Les batucadas féministes C. Les battantes en folieRéponse : B. Les Batucadas féministes.

Immensément festives, les Batucadas rendent les contingents féministes et nos revendica-tions visibles, audibles et irrévérencieusement colorées!

Question 15

Catégorie : MiméeL’équipe choisit une personne pour mimer la réponse.Question : Quel est le slogan mondial pour la marche de 2010?

Réponse : Tant que toutes les femmes ne seront pas libres, nous serons en marche!

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Question 16

UN BRIN D’hISTOIREL’année 2010 aura une signification toute particulière pour le mouvement mondial des femmes. Pour la troisième fois de son histoire, la Marche mondiale des femmes appellera les femmes du monde à l’action, et ce, à l’échelle internationale. Entre le 8 mars et le 17 octobre 2010, les voix des femmes retentiront à travers le monde entier. En effet, la troisième Action Internationale sera lan-cée le 8 mars 2010, le même jour que la célébration du Centenaire de la Déclaration Internationale de la Journée des femmes. Au niveau international, l’action de 2010 se clôturera par une mobili-sation à Bukavu (province du Sud-Kivu) en République Démocratique du Congo entre les 14 et 17 octobre. Une délégation internationale formée en majorité par des femmes du continent africain ainsi que par des femmes venues d’autres pays en conflit partout dans le monde y participera. L’action débutera par deux journées consacrées à des débats portant sur les quatre Champs d’ac-tion de la MMF auxquelles s’enchaineront une journée de foire pour la souveraineté alimentaire et une journée de marche contre la guerre et pour la paix. Les activités comprendront la plantation d’arbres et l´inauguration d´un mémorial en hommage aux femmes victimes de la violence en RDC, surtout celles enterrées vivantes dans le territoire de Mweda (Kasika).

INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRESLe 17 octobre 1987, une centaine des milliers de défenseures des droits humains se sont ras-semblés sur le Parvis du Trocadéro, à Paris, pour rendre honneur aux victimes de la faim, de la violence et de l’ignorance, pour dire leur refus de la misère et appeler l’humanité à s’unir pour faire respecter les droits humains. Une dalle proclamant ce message a été inaugurée à cette oc-casion sur le Parvis des Libertés et des Droits de l’Homme, là où fut signée, en 1948, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Depuis cette date, le 17 octobre de chaque année, les plus pauvres et tous ceux qui refusent la misère et l’exclusion se rassemblent dans le monde entier afin de témoigner de leur solidarité et de leur engagement pour que la dignité et la liberté de tous soient respectées : ainsi est née la Journée Mondiale du Refus de la Misère. Cette journée est officiellement reconnue par les Nations Unies depuis 1992 comme la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté.

Catégorie : MiméeL’équipe choisit une personne pour mimer la réponse.Question : Les 8 mars est la Journée internationale des femmes. Quel est le nom de la

journée souligner le 17 octobre de chaque année?

Réponse : Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté

FIN

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Annexe 1

QUESTION 5Ce matériel facilitera le jumelage.Consignes : Photocopiez ou collez ces feuilles sur du papier cartonné avant de les découper le long des

pointillés.

A. la prise de conscience par les femmes de leur situation d’oppression

B. l’engagement de femmes qui, auparavant, ne s’impliquaient pas dans le mouvement des femmes

C. la réaffirmation de la nécessité d’un mouvement des femmes

D. l’unification du mouvement des femmes

E. la création de liens entre le mouvement des femmes et les autres mouvements sociaux

F. la solidarité internationale

G. la capacité d’agir ensemble pour l’obtention d’améliorations, et de gains pour les femmes

Témoignage 1. En Suisse, des femmes jeunes et jusque-là peu engagées ont rejoint la Marche. En Grèce, à Serres et à Patras, de nouveaux groupes de femmes se sont constitués. Par ailleurs, de nombreuses femmes se sont rendues de Grèce à Marseille pour participer à l’action européenne. « Elles étaient très très contentes, surtout les jeunes. Elles n’avaient jamais vécu une pareille expérience féministe », déclarait l’une d’elles.

Témoignage 2. En 2000, les Népalaises attribuaient à la Marche, mouvement indépendant des partis politiques, l’exploit « d’avoir surmonté les divisions traditionnelles » et d’avoir, « pour la première fois, réalisé une manifestation unifiée ». La plate-forme nationale a permis de mettre ensemble des questions de groupes de femmes différents.

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Témoignage 3. Au Gabon, on a constaté, en 2001, que « les femmes ont pris conscience de leur rôle et de leur poids dans la société, surtout en matière de lutte contre la pauvreté et la violence sous toutes ses formes. Elles ont compris que les changements radicaux ne peuvent pas se faire sans elles ».

Témoignage 4. Au Mali, la mise sur pied d’une coordination de la Marche « est née à un moment où certaines nouvelles organisations commençaient à disloquer le mouvement féminin ».

Témoignage 5 . « En Inde, quand les femmes sans terre ont ressorti du tiroir la revendication historique de la réforme agraire, les partis politiques de gauche qui avaient abandonné cette lutte l’ont reprise. Puis, ils ont invité les travailleuses domestiques à faire valoir leurs droits, elles qui sont les moins organisées de tous les secteurs de l’économie en Inde. Les syndicats ont fini par entendre leurs demandes et se sont mon-trés plus intéressés quand ils ont su que ces groupes étaient liés à la MMF. Ils ont aussi accepté de prendre connaissance de la Charte. »

Témoignage 6. La punition des violences, notamment de la violence conjugale, est un combat que les femmes mènent au nom de la Marche dans de nombreux pays. Les Mozambicaines ont obtenu gain de cause, en 2006. « Au Burkina Faso, le gouvernement a été invité à se prononcer contre le mariage forcé et aujourd’hui, celui-ci est considéré comme criminel. »

Témoignage 7. «La solidarité a remplacé la charité et favorise les rapports égalitaires entre les fem-mes et groupes des femmes partout dans le monde. La Marche est l’occasion d’un rassemblement de toutes les cultures, de tous les horizons, dans le pluralisme », jugent les Québécoises qui ont pu faire le lien entre leur situation dans leur pays, et celle des femmes d’ailleurs, comme sur les questions du travail domestique ou de l’emploi précaire.

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Annexe 2

QUESTION 6Ce matériel facilitera le jumelage.Consignes: Photocopiez ou collez ces feuilles sur du papier cartonné avant de les découper le long des

pointillés.

17 et 18 octobre 1998, première rencontre internationale, pour définir la plate-forme de revendica-tions et d’actions de 2000.

18 octobre 2000, deuxième rencontre internationale : les participantes ont décidé de continuer à tra-vailler ensemble dans un mouvement permanent.

6 octobre 2001, troisième rencontre internationale pendant laquelle il a été décidé d’accentuer la pré-sence de la Marche dans les forums antimondialisation. La paix a été identifiée comme une priorité.

22 mars 2003, Quatrième rencontre internationale. Approbation de la déclaration sur nos valeurs.

Du 4 au 12 décembre 2004, cinquième rencontre internationale. Adoption de la Charte Mondiale pour l’Humanité qui présente un résumé de notre horizon commun : un monde basé sur l’égalité, la liberté, la solidarité, la justice et la paix.

Du 2 au 9 juillet 2006, sixième rencontre internationale, pour définir le plan stratégique concernant les quatre terrains d’action de la Marche et le transfert du secrétariat international.

Du 14 au 21 octobre 2008, la septième Rencontre internationale de la Marche Mondiale des Fem-mes. La définition de l’Action de 2010 fut le principal objectif de la rencontre. Pendant le débat associé à la conjoncture, le thème de la crise financière a été bien présent.

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Montréal

Montréal

Le petit village de Panxón, situé dans le district de Vigo en Galice

Lima au Pérou

New Delhi en Inde

Kigali, Rwanda

New York

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Annexe 3

QUESTION 12Ce matériel facilitera le jumelage.Consignes : Photocopiez ou collez ces feuilles sur du papier cartonné avant de les découper le long des

pointillés.

A. Réseau composé de près de 5000 groupes et organisations locales qui travaillent sur des ques-tions environnementales et sociales. Le réseau mène diverses campagnes questionnant le modè-le économique souverain et la mondialisation commandée par les transnationales. Il promeut, en même temps, le débat sur les alternatives pour la création de sociétés écologiquement durables et socialement justes.

B. Fondé en juillet 2000, l’organisme est un espace international tourné vers le renforcement de la citoyenneté des personnes discriminées pour leur orientation sexuelle et vers le développement de propositions alternatives dans le contexte de mondialisation. Dans cet espace participent des personnes et des organisations de lesbiennes, gays, bissexuels et transgenres (LGBT) d’Afrique, d’Asie, d’Amérique Latine et des Caraïbes, ainsi que des intellectuels et des activistes qui adhè-rent à ses objectifs.

C. Réseau international de femmes féministes et antimilitaristes qui travaillent pour la paix en s’op-posant aux guerres, en dénonçant la violence spécifiquement contre les femmes et en cherchant la participation des femmes dans la résolution de conflits. Dans les négociations de paix, son ob-jectif est d’arrêter la culture de la violence, la domination, les agressions aux personnes, la des-truction de la collectivité et de l’environnement. Ces femmes pensent qu’il est impossible d’arriver à une culture de paix si l’on ne change pas la structure patriarcal enracinée dans l’appropriation et la chosification des femmes, imposée à toutes et à tous, et établie et maintenue par peur de la violence.

D. Mouvement international qui réunie les paysans, les petits et moyens producteurs, les femmes rurales les jeunes, les sans terre, les peuples indigènes et les travailleurs agricoles de 56 pays. Créée en 1993, son objectif principal est de développer la solidarité et l’unité dans la diversité entre les organisations membres afin de promouvoir les relations économiques d’égalité, de pa-rité de genre, de justice sociale, ainsi que la préservation et la conquête de la terre, de l’eau, des semences et d’autres ressources naturelles; la souveraineté alimentaire; la production agricole durable et une égalité basée sur la production à petite et moyenne échelle.

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E. Réseau International constitué de membres et de comités locaux siégeant en Europe, en Améri-que Latine et en Asie. Il fut fondé en 1990. Son objectif principal est l’annulation de la dette externe publique des pays de la périphérie (Tiers-Monde et exbloc soviétique) et l’abandon des politiques d’ajustement structurel imposées par le trio Fond Monétaire International (FMI), Banque Mon-diale et Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Il s’agit d’arrêter la spirale de l’endettement et d’établir des modèles de développement socialement justes et écologiquement durables.

Les Amis de la Terre International

Dialogue Sud-Sud LGBT

les Femmes en Noir

Via Campesina

Le Comité pour l’annulation de la Dette du Tiers-Monde

CM

MF

1995

2000

2010

2005