MARIJO PRÉSENTE Le nom de Saint-Tropez lui vient dun riche patricien romain Caïus Silvius...

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MARIJO

PRÉSENTE

Le nom de Saint-Tropez lui vient d’un riche patricien romain Caïus Silvius Torpetlus qui, converti par Saint-Paul, fit une profession de foi publique devant l’empereur et fut décapité. Son corps fut mis, avec un chien et un coq, dans une barque qui échoua, le 17 mai 68, sur le rivage qui devait prendre son nom, quoique un peu transformé. Sa tête est conservée dans une chapelle de Pise et chaque année des Tropéziens y vont en pèlerinage.Il existe deux blasons mais celui utilisé par la commune est celui-ci.« D'azur à saint Tropez vêtu en pèlerin d'or, auréolé du même, tenant de sa main dextre une épée basse d'argent, le tout sur une terrasse aussi d'or chargée de l'inscription Saint-Tropez en lettres capitales de sable ».

L’arrivée par la route est un véritable cauchemar, en période de vacances, tant « Saint-Trop’ » a été vantée par les plus grands noms, que ce soient Colette ou Signac et ses amis peintres, Vadim ou Brigitte Bardot, Barclay ou Louis de Funès et toute la jet-set parisienne qui juge bon de s’y montrer… Cependant, il existe un autre moyen bien agréable d’y arriver: prendre le bateau à Saint-Raphaël. La traversée prend à peine une heure et ce moyen de transport permet, en outre, d’admirer toute la baie puis de voir grandir peu à peu ce petit port de rêve encadré par les maisons de teintes pastel qui en font son charme.

A « Saint-Trop’ », dans cet espace grand comme un mouchoir de poche, se retrouvent les yachts les plus chics, des plus petits au plus grands.

Au début d’octobre, c’est le rassemblement de près de 250 voiliers parmi les plus beaux du monde, dont une centaine de gréements anciens. C’est la Nioulargue, festival des voiliers, qui anime la mer et entraîne à terre de nombreuses festivités .

Passage étroits ou ruelles de verdure…

… constituent une partie du charme de Saint-Tropez.

Comme dans les autres localités voisines, on trouve de très beaux portiques en serpentine ou en basalte, les pierres de

la région.

La place des lices célèbre pour son marché...

… et ses joueurs de boules!

La chapelle de la Miséricorde…

…et ses contreforts formant arches au-dessus de la rue

adjacente!

La tour Jarlier, en forme de proue de navire, se nommait

à l’origine « de l’aire du commun »,

car le terre-plein voisin servait pour le battage du blé et

autres activités agricoles.

Le 14 février 1470, Jean de Cossa, Baron de Grimaud et Sénéchal de Provence, signa avec Raphaël de Ganezzion, gentilhomme génois, l’acte de reconnaissance de Saint-Tropez.

Parmi les marins tropéziens les plus importants pour l’essor de la ville et sa défense, dès le XVIIe siècle, il faut citer le bailli de Suffren (1729-1788).

Capitaine de vaisseau de la marine royale, il fut envoyé aux Indes et y remporta plusieurs victoires sur les Britanniques. Cela lui valut d’être nommé vice-amiral après la signature de la paix de Versailles.

Le cimetière en bordure de mer.

A l’extrémité de la pointe, la célèbre Madrague de

Brigitte Bardot.

Au XVIe siècle, fut construite, à l’est, une Citadelle qui domine la ville de son donjon imposant. Elle déplaisait aux Tropéziens qui demandèrent au roi Henri IV de la détruire, en s’engageant à défendre eux-mêmes la ville en compensation de cette destruction. Mais la guerre avec l’Espagne avait repris et Epernon, Gouverneur de Provence disgracié par le roi, se retranchait dans ces lieux avec les rebelles. Le Duc de Guise entreprit le siège et sauva finalement la construction qui finit par être acceptée.

La construction du donjon débuta en 1602.

La poivrière.

L’entrée de la Citadelle, qui était munie d’un pont-levis, et son donjon.

Le donjon est la partie la plus ancienne de l’ensemble existant. Il remonte aux années 1602 à 1607. C’était la dernière zone de repli, pour la garnison, en cas d’attaque. Il était protégé par un chemin couvert, une place d’armes et un fossé qui ne contint jamais d’eau. L’accès se faisait par une unique porte protégée par une bretèche (poste de tir en briques évitant les éclats), un double pont-levis et par quatre meurtrières.

Le donjon

La terrasse du donjon

Vue plongeante sur la cour intérieure du donjon et monogramme sur canon espagnol

du XVIIe siècle.

La citadelle était armée de canons de différents calibres

En redescendant de la citadelle.

Pour terminer la balade, un coup d’œil

sur l’Hôtel-de-ville et…

…l’église, de style baroque italien, surmontée d’un

campanile, construite au XVIIIe siècle.

Musique : Richard Clayderman et Francis Goya

My Favorite Café On The Harbour

Documentation prise sur place et sur différents sites.

Photos, conception et réalisation :

M. J. Farizy-Chaussé

Septembre 2006

Revu et complété en octobre 2010

marijo855@gmail.com

AU REVOIR

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