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M/CD Formation/Documents de stage/PS/U060

Carte d'identité CERIB

Établissement d'utilité publique créé en 1967 ayant

un statut de Centre Technique Industriel.

Il est sous la tutelle du Ministère de l’Industrie.

Ses missions sont principalement d’ordre collectif.

Plus de 160 salariés : ingénieurs, chercheurs,

techniciens, personnels de laboratoire et administratifs.

Président du conseil d’administration : M. Jean Bonnie

Directeur général : M. Marc Lebrun

Site principal à Epernon : 15000 m2 de bureaux

et laboratoires.

Des équipes en régions

• 15 antennes régionales qualité

• 7 Préventeurs Sécurité Régionaux

• 6 Délégués Action Régionale

Orientations stratégiques

L’innovation dans toutes ses composantes

Elle porte sur les matériaux, les procédés les systèmes constructifs mais

aussi sur les services proposés

Le renforcement de l’accompagnement

des PME

Le CERIB agit et propose un accompagnement

et la proximité nécessaires à la pérennité de l’activité

des PME

La diversification et le développement des partenariats

Développer les partenariats nationaux et européens pour faire du CERIB un

centre de référence dans le domaine de la construction durable (expertise,

formation, certification) de la mesure et des essais

Les objectifs

• Valoriser les atouts des solutions constructives réalisées avec les

produits en béton

• Contribuer au progrès technique, à l’amélioration de la

productivité et de la sécurité au travail

• Participer au développement de la qualité des produits

Les axes structurants

• Développement durable

• Feu et ingénierie de la sécurité incendie

• Technologie du béton

• Dimensionnement des structures

• Qualité des produits

• Propriété industrielle

Objectifs

Principales missions

Des métiers, des compétences et savoirs complémentaires

• Études & Recherches

• Règlementation, normalisation, certification

• Environnement

• Santé & sécurité au travail

• Formation initiale & continue

• Essais, métrologie, consultance

• Veille stratégique et intelligence économique

• Transfert, diffusion de connaissance

Principaux partenariats

Partenariats nationaux

ADEME - Collectif Effinergie

Capeb - FFB

Cimbéton - CSTB

Réseau CTI

Oséo Innovation

Syncra - Canalisateurs de

France

Unep - UMGO…

Pôles de compétitivité

Advancity

Alsace-Energivie

Indura

Dream®,Team2, IAR…

Partenariats européens

Warrington Fire : laboratoire de résistance et de réaction au feu de Gand

(Belgique).

EGOLF : organisation regroupant l’ensemble des laboratoires européens

impliqués en réaction et résistance au feu (sécurité passive à l’incendie)

Un programme de diffusion de la connaissance

et de transfert d’information

Des thématiques d’actualité

en lien direct avec le secteur de la construction

et du bâtiment : RT 2012 et construction BBC, éléments

architecturaux, produits de voirie, sismique…

Des événements organisés en région avec l’appui d’industriels du béton,

en partenariat avec des acteurs locaux concernés par la thématique : bureaux

d’études, bureaux de contrôle, cmistes, cimentiers, promoteurs…

Un public large

Entreprises, artisans, acteurs de la formation, représentant de la collectivité

et/ou de la région, organisation professionnelles, instances…

La Matinale du CERIB

Le DTU 20.1 : évolutions et rappels

CAPEB du Lot – 5 octobre 2012

Contexte normatif

Domaine Traditionnel Non traditionnel

Produits

Conforme à une

norme européenne

NF EN :

(ex : série 771)

marquage CE

ACERMI marque NF

Conforme à une

norme européenne

NF EN ou ATE :

CstBat

Pas de norme française ou européenne :

Pass Innovation

Ouvrages

Norme française DTU

(ex : DTU 20.1; 20.13)

Pas de règle professionnelle ou norme de mise en œuvre

Objectifs du nouveau DTU (octobre 2008)

> Intégration des normes européennes relatives aux produits et

matériaux

> Précisions sur certaines habitudes constructives

> Toilettage des solutions obsolètes

> Nouvelles techniques (pose à joints minces)

Le nouveau DTU 20.1

• Les différentes phases de montage du gros-œuvre

d’une maison :

> Soubassement

> Premier rang et montage des blocs à joints épais

> Chaînages

> Éléments de façade, appuis et seuils

> Pignons et rampants

> Tolérances et qualification des maçonneries

Éléments de maçonnerie

> Les blocs sont définis par leur résistance et leur classe de tolérances :

• Tolérances dimensionnelles :

- À enduire, à joints épais : D1

- A enduire, à joints minces : D3 ou D4

- De parement, à joints épais : D2

- De parement, à joints minces : D4

• Classe de résistance à la compression:

- A enduire : B40 à B160 (granulats lourds)

- A enduire : L25 à L70 (granulats légers)

Pose à joints minces

> La preuve de la conformité du mortier aux exigences du DTU sera

apportée par un Atec ou un DTA

Éléments de maçonnerie

> La nouvelle terminologie des briques de terre cuite :

Résistance à la compression

> Les éléments sont définis par leur résistance mécanique :

• Classe de résistance = valeur caractéristique

- Blocs en béton

- Béton cellulaire

• Classe de résistance = valeur moyenne

- Briques de terre cuite

- Pierres naturelles

Résistance déclarée des blocs

> La classe de résistance la plus courante pour les blocs creux en béton

est la classe B40

> Elle correspond à une résistance déclarée de 4 MPa

> Dans la réalité, la résistance des blocs est couramment supérieure à 6

1 MPa= 10 dN/cm2

Éléments de maçonnerie (suite)

> Définis par leur résistance à l’arrachement

Mortiers de hourdage

> Différents types de mortier :

> Exemple pour les blocs de béton en joints épais :

> Exemple pour les blocs de béton cellulaire en joints épais :

> Exemple pour les briques de terre cuite en joints épais :

Mortiers de rejointoiement

> Exemple de jointoiement pour la maçonnerie apparente :

Béton

> Béton de chaînage conforme aux normes NF EN 206-1 et NF P 18-201 :

• Granulats de 16 mm

• Classe minimale de consistance S3

Epaisseur minimale des murs

> Blocs en béton : pas de changement (20 cm)

> Béton cellulaire : épaisseur 25 cm remplace 27.5 cm

> Briques de terre cuite :

• épaisseur de 30 ou 37.5 cm remplace 32.5 cm

• épaisseur de 20 cm remplace 22 cm

Soubassement

> Il y a risques d’accumulation d’eau dans les cas suivants :

• Terrain peu perméable

• Importantes venues d’eau

• Absence de réseau de drainage

> Alors, la réalisation d’un drainage

raccordé est nécessaire

> « Si les 2 faces de la maçonnerie risquent

d’être soumises à une concomitance

eau/gel, des éléments creux ne peuvent

être utilisés »

Soubassement

> Catégories de locaux :

• 1 : locaux habitables (1ère catégorie)

- Enduit de redressement +

» Membrane bitume anti-racines

» Bicouche

» Feuille plastique

+ nappe à excroissance

• 2 : garages, caves, chaufferies (2ème catégorie)

- Enduit d’imperméabilisation +

- Enduit d’imprégnation à froid

• 3 : vide-sanitaires, terre-plein (3ème catégorie)

Soubassement : étanchéité

Feuille noire embossée de polyéthylène

Haute Densité (PEHD), d’épaisseur 0,5

mm, chargée au noir de carbone.

La géométrie des plots permet

l’emboîtement des deux membranes aux

recouvrements.

Soubassement

> Choix des éléments de maçonnerie :

• 1 : éléments pouvant ne pas être enduits

- Tous types de blocs en béton

- Briques HD ou LD pour maçonneries enterrées

• 2 : éléments obligatoirement enduits

- Blocs de béton cellulaire

- Briques pour maçonnerie enterrées enduite

Coupure de capillarité

• La coupure doit être à au moins 15 cm au-dessus du sol fini

> Mortier d’imperméabilisation :

• Ciment dosé de 500 à 600 kg/m3 de sable sec 0/2 ou 0/4

• Hydrofuge de masse

> Feutre bitumé ou chape de bitume armé

• Ciment dosé de 300 à 350 kg/m3 de sable sec 0/2 ou 0/4

Montage des blocs (joints horizontaux)

> Une maçonnerie à enduire doit être constituée de matériaux et éléments homogènes de même nature ….. Le mélange sur une même surface d’éléments de nature différente est à proscrire.

> Joints horizontaux : épaisseur entre 1 et 2 cm de mortier courant (G)

> Les blocs peuvent être humidifiés

> Le 1er rang est réalisé de niveau

Montage des blocs (joints horizontaux)

> L’excédent de mortier est retiré au fur et à mesure du montage

> Dans le cas où la longueur de l’ouvrage ne correspond pas à un nombre entier de blocs, le complément doit être effectué avec des blocs recoupés

> Les défauts localisés sont réparés avec du mortier de hourdage

> Le montage est déconseillé en dessous d’une température de 5 °c

Montage des blocs (joints verticaux)

> Montage effectué à joints verticaux croisés, avec un décalage d’au moins 1/3 de bloc et au mieux de la moitié

> Joints verticaux : ils peuvent être remplis ou non.

> Espacement de 2 mm au plus dans le cas où les joints ne sont pas remplis

> Le remplissage est obligatoire dans le cas de trumeaux de largeur <= 1.20 m

Chaînages verticaux

> Leur positionnement est dans tous les angles de l’ouvrage et

au droit de refend porteur

> Ils ont réalisés dans des blocs spéciaux

possédant une alvéoles de 10 cm au moins

avec des armatures 2 HA10

> Les chaînages verticaux sont maintenant

réalisés sur toute la hauteur de l’ouvrage

Chaînages horizontaux

> Ils concernent les chaînages :

• De plancher

• De linteau

> Armatures mini 2 10 mm

> La longueur d’ appui des linteaux est

d’au moins 20 cm

Chaînages inclinés

> Lorsque la hauteur des rampants est supérieure à 1.5 m, des chaînages inclinés sont obligatoires

Appuis de plancher

> L’appui des planchers est au moins égale aux 2/3 de l’épaisseur des

parois, enduit non compris

• Dans le cas des planchers préfabriqués, cette largeur d’appui inclut la

largeur du chaînage coulé en place

• Généralement, l’appui minimal des poutrelles préfabriquées est de 5

Habillage d’about de plancher

> Sans isolant : blocs en béton, béton de granulats légers et BCA.

Épaisseur de la planelle : 5 cm

> Avec isolant : béton de granulats légers et BCA. Épaisseur de la

planelle : 7 cm

Rupteurs de pont de plancher

> Les rupteurs de pont thermique de plancher sont sous Atec ou DTA

Liaison façade / refend

> Les jonctions sont assurées par harpage des assises successives

> Dans le cas de maçonneries faiblement chargées, les 2 types de

liaisons suivantes sont possibles :

Appuis de baie

> Ils peuvent être préfabriqué (cf norme NF P 98-052) ou coulés en place

> Les dimensions du larmier sont telles qu’indiqué dans les figures

> Les dimensions minimales du rejingot sont :

• Hauteur : 25 mm

• Largeur : 40 mm

Appuis de baie

> En ITI, l’isolant doit filer derrière l’appui dans le but de limiter le pont

thermique

Tableaux de baie

> Ils nécessitent une feuillure constituée par des blocs spéciaux

• La casse de blocs standard pour réaliser la feuillure d’encastrement du

dormant n’est pas recommandée

• Le mode de pose des menuiseries le plus courant en France est au nu

du mur intérieur (ITI)

• Il existe également le mode de pose en tunnel et au nu du mur extérieur

Jambages

> La dimension maxi des feuillures est de 5 par 5 cm

Écarts admissibles

> Exigences de l’eurocode 6 intégrées par anticipation :

Tolérances des baies

> Largeur des baies :

• L +/- 10 mm

• La classe 20 mm n’existe plus

> Hauteur :

• H +/- 10 mm

• La classe 15 mm n’existe plus

> Dressage si hors tolérances en applique ou en tunnel

• Sur 12 cm mini de large coté intérieur

• Épaisseur mini 5 mm

Qualité d’exécution

> Ecarts admis pour les éléments de maçonnerie (béton et terre cuite) :

Efflorescences des briques

> Compatibilité mortier / brique de terre cuite destinées à rester

apparentes

> L’annexe A du CGM indique qu’un essai permet d’estimer le risque et

d’orienter le choix d’un liant de mortier

Cloisons de doublage

> Le chapitre est supprimé, remplacé par le DTU 20.13 publié en octobre

Blocs à bancher

Les blocs à bancher (ou de coffrage) sont montés à sec ou maçonnés au

mortier

Ils seront être intégrés en 2012 dans le DTU 20.1

Amendement Blocs de

coffrage de juillet 2012

DTU 20.1 Maçonnerie

M/CD Formation/Documents de stage/PS/U060 (M:/Communication/Présentation générale/Congrès)

Sommaire

• Produits concernés

• Domaine d’emploi

• Règles de calculs

• Types de murs de façade

Produits et constituants concernés

• Blocs de coffrage conformes à la norme NF EN 15435

De granulats courants

D’épaisseur supérieure ou égale à 20 cm

A voile béton continu (remplissage complet)

• Tolérances dimensionnelles : D1 (joints épais), D3 ou D4

(pose à sec)

• Béton

C20/25 minimum

Classe S4

Diamètre maxi des granulats : 12 mm

Domaine d’emploi et exécution

• Soubassements enterrés ou non

• Elévations

• Pas de joints verticaux; montage à bords jointifs

• Décalage mini 1/3

• Chaînages : enrobage mini de 10 mm

Montage en partie courante

• 1er rang exécuté à bain de mortier et réglé de niveau

• Maçonneries de soubassement : peuvent être enduites ou

non selon la catégorie de mur

• Aplomb vérifié à mi-hauteur

• Coulage béton : hauteur limitée à 1.5m

• Armatures :

• H : 0.96 cm2/ml tous les 33 cm au plus

• V : 0.48 cm2/ml tous les 50 cm au plus

Exécution des points singuliers

• Jonction maçonnerie/baies : blocs d’angles ou coffrage

• Linteaux : blocs linteaux

Classement des façades

• Les façades en blocs de coffrage constituent des murs de

type II selon le DTU 20.1

Mur de type IIa : isolant non

hydrophile

Mur de type IIb : cloison de doublage

avec lame d’air

Règles de calcul

• Les chaînages verticaux sont obligatoires, comme pour les

autres ouvrages en maçonnerie

• Joints de fractionnement tous les 15 m, sauf si armatures

horizontales et verticales (20 ou 35 m selon régions)

Exemple de positionnement d‘armatures horizontales

Règles de calcul

• Les coefficients N sont les suivants :

Produits Coefficient global N

Chargement centré Chargement

excentré

Blocs de coffrage * 5.5 7

• Elancements compris entre 15 et 20 : mêmes

majorations que pour les autres maçonneries

* : blocs à joints minces ou posés à

La Marque NF

La Marque NF vaut preuve de conformité aux

réglementations en vigueur

Les certifications volontaires

• La certification volontaire de produits

> apporte la preuve que les exigences de qualité, durabilité,

aptitude à l’emploi décrites dans les normes NF ou EN et

référentiels de certification sont respectées

> certifie que les produits concernés sont aptes à réaliser des

ouvrages selon les règles de l’art en vigueur (NF-DTU et/ou

fascicule du CCTG)

> garantit que les performances des produits sont contrôlées

en permanence par le fabricant et vérifiées par un organisme

tiers.

• La certification volontaire de produits

> Le fabricant met en place un système de Contrôle

de Production en Usine ; Les contrôles portent sur :

•Matières premières et fournitures

•Équipement de production

•Béton frais

•Produit en cours de fabrication

•Produit fini

•Matériel de contrôle et d’essais

> La certification de produit est basée sur la preuve

•L’organisme certificateur effectue plusieurs fois par an des visites d’audit/inspection

• La certification volontaire de produits : Intérêts ?

> la sécurité : un produit certifié est un produit clairement

identifié apte à réaliser des ouvrages conformes aux règles

de l’art en vigueur,

> la confiance et un gain de temps : un produit certifié qui est

régulièrement contrôlé par le fabricant et l’organisme

d’inspection; les essais de conformité des produits livrés

sont inutiles,

> l’assurance de respecter les clauses réglementaires relatives

aux marchés

Maçonneries

• Les maçonneries doivent être conçus et réalisées

> Le DTU 20.13 pour les cloisons

Maçonneries : DTU 20.1

• Le nouveau DTU 20.1 (d’octobre 2008) introduit la pose collée comme

technique traditionnelle.

• Il définit les règles de mise en œuvre qui lui sont propres.

• Pour la pose à joints minces, les

tolérances dimensionnelles

sont faibles

> Ils doivent être de classe :

•D3 (blocs calibrés)

•D4 (blocs rectifiés)

Maçonneries : DTU 20.1

• La prochaine révision du DTU concernera

principalement les méthodes de calcul

• Les prescriptions parasismiques devraient être

intégrées

• Sortie non prévue avant 2013

Maçonneries

• Conditions sur les blocs :

> Toutes les classes de résistance sont autorisées

> L’épaisseur minimale des blocs doit être de :

•tmin = 20 cm pour les blocs creux ou BCA

•tmin = 10 cm pour les blocs pleins ou perforés

Quelques notions de thermique

• RT 2012

• BBClic

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