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M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
Module d’Enseignement à Distance Module d’Enseignement à Distance pour l’Architecture Logiciellepour l’Architecture Logicielle
Alain VAILLYDiapositive n° 1 IUP MIAGE - Université de NANTES
IUP-MIAGE 1ère année
Le modèle entités-associations-propriétés (2)
MEDALMEDAL
Alain VAILLYDiapositive n° 2
Cours magistral
Contexte
Auto-évaluation
Exercices
Corrigés des
exercices
RéférencesEvaluation
IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
Etudes de cas
comportements
Alain VAILLYDiapositive n° 3 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
Cours magistral
- le modèle E-A-P
- les modèles de traitement de Merise
informations
fonctions
- le modèle relationnel
- les réseaux de PETRI
PLAN
1) Introduction
2) Notions de base
3) Utilisation et modélisation
4) Normalisation des modèles
6) Conclusion
5) Extensions
Alain VAILLYDiapositive n° 4 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
Cours magistral1) Introduction
2) Notions de base
4) Normalisation des modèles
3) Utilisation et modélisation
6) Conclusion PLAN
2.1) Informations et domaines2.2) Entités et occurrences2.3) Associations2.4) Collections et rôles2.5) Propriétés explicites et implicites2.6) Cardinalités
4.1) Normalisation des noms4.2) Normalisation des propriétés4.3) Normalisation des entités4.4) Normalisation des cardinalités4.5) Normalisation des associations
3.1) Recueil et structuration3.2) Interprétation3.3) Modélisation3.4) Description des modèles
5) Extensions
5.1) Expression des contraintes5.2) Héritage et agrégation5.3) Personnalisation des associations5.4) Association d’associations
Alain VAILLYDiapositive n° 5
0) Rappels
IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
Déjà vu :
- association,
- identifiant,
- cardinalité,
- ...
- entité,
- propriété,
Encore à découvrir :
- description,
- extensions,
- contraintes,
- personnalisation,
- recueil des informations,
- structuration,
- ...
Alain VAILLYDiapositive n° 6
0) Rappels
IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
Pour limiter la dispersion de l’attention des étudiants, les exemples utilisés dans cette présentation se
rapportent tous au même contexte, celui d’un marchand de timbres de collection, ayant pour objectifs :
- la gestion de son stock,
- la gestion de sa clientèle,
- la création des catalogues de vente,
ContexteContexte- le suivi des ventes,
- la production de statistiques.
Alain VAILLYDiapositive n° 7
0) Rappels
IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
AVERTISSEMENT : Les informations contenues dans la « base de données » que nous évoquons ont été choisies sur des critères pédagogiques. La philatélie est passée au second plan. Nous
savons, par exemple, parfaitement que les catalogues de vente par correspondance sont beaucoup plus complexes que ceux que nous
avons décrit.
Notre objectif n’est pas de faire de nos étudiants informaticiens de futurs Théodore Champion, mais de les sensibiliser aux problèmes que l’on doit surmonter lorsque l’on conçoit une base de données.
La philatélie n’est, ici, qu’un moyen, aucunement un but.
Contexte (2)Contexte (2)
Théodore Champion, marchand parisien mondialement connu, a fourni au début du siècle les plus grands
collectionneurs. Sa maison existe encore aujourd’hui, plus de cinquante ans après sa mort.
La définition de la structure de données passe par plusieurs étapes :
Alain VAILLYDiapositive n° 8 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et normalisation
- recueil des informations, à partir de documents, de fichiers...
- structuration des informations recueillies, avec élimination de certaines,
- modélisation, mise en forme comme entités, associations … voire même comme propriétés,
- normalisation, avec mise en évidence d’erreurs de conception et amélioration de la « qualité » globale du modèle,
- description de tous les éléments, ainsi que des raisons ayant conduit à leur utilisation (dossiers).
Ce processus n’est pas toujours aussi linéaire qu’il y a
paraît ici. Il peut y avoir des retours
en arrière.
Alain VAILLYDiapositive n° 9 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et normalisation
recueil
structuration
modélisation
normalisation
description
Il y a un parallèle assez net entre ce travail et celui d’un orpailleur :
Alain VAILLYDiapositive n° 10 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et normalisation
- recueil,
- structuration,
- modélisation,
- normalisation,
- description.
- ramassage,
- lavage et tamisage,
- tri des pépites,
- calibrage,
- rédaction des papiers.
Alain VAILLYDiapositive n° 11 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
La phase de recueil est essentielle. C’est pendant cette phase que les informations sont mises en évidence. Le travail
comprend une partie entretiens avec les utilisateurs, une partie examen des documents recueillis et une dernière partie
d’intégration de fichiers.
« texte »entités,
associations, propriétés
informations
entités, associations,
propriétés
entités, associations,
propriétés
documents
Alain VAILLYDiapositive n° 12 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
Une part importante des informations (qu’il s’agisse de propriétés, d’entités ou d’associations) provient d’une analyse
des entretiens avec les utilisateurs.
info1
info12
info11
info10
info9
info8
info7
info6info5
info4
info3
info2
info17 info16
info15
info14
info13
L’EXPERT est un philatéliste ayant suffisamment d’expérience pour pouvoir expertiser un timbre ou une lettre. Il dispose pour cela d’une documentation abondante, ainsi que d’une véritable base de
données photographiques. Son jugement est, en principe, non discuté. Il délivre un certificat d’expertise garantissant l’authenticité du lot examiné. Son jugement engage sa responsabilité pour 30 ans.
Cette délivrance est facturée 0,001 fois la valeur du lot, avec un minimum. Dans certains cas, l’organisateur joue le rôle d’expert. Ce
n’est toutefois pas le cas de la maison PHILDEX. Celle-ci se contente, lorsqu’un acheteur le lui demande, de contacter un expert. Elle payera l’expert, transmettra à l’acheteur le certificat et lui fera
payer la facture.
Liste des informations collectées
Compte-rendu d’entretiens
Alain VAILLYDiapositive n° 13 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
Le premier travail à faire est de regrouper les informations
par thème, par sujet.
info1
info12
info11
info10
info9
info8
info7
info6info5
info4
info3
info2
info17 info16
info15
info14
info13
TIMBRES
Préfiguration des entitésPréfiguration des entités
TIMBRE
année-émissionpays-émetteur
état
Alain VAILLYDiapositive n° 14 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
Le premier travail à faire est de regrouper les informations
par thème, par sujet.
info12
info11
info10
info9
info8
info7
info6info5
info4
info3
info17 info16
info15
info14
CLIENTS
Préfiguration des entitésPréfiguration des entités
TIMBRE
année-émissionpays-émetteur
état
CLIENT
nom-clientprénom-client
Alain VAILLYDiapositive n° 15 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
Le premier travail à faire est de regrouper les informations
par thème, par sujet.
info12
info11
info10
info9
info6info5
info4
info3
info17 info16
info15
info14
Préfiguration des entitésPréfiguration des entités
TIMBRE
année-émissionpays-émetteur
état
CLIENT
nom-clientprénom-client
CATALOGUES
CATALOGUE
nom-catalogueéditeur
Alain VAILLYDiapositive n° 16 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
Le premier travail à faire est de regrouper les informations
par thème, par sujet.
info12
info11
info9
info6info5
info4
info3
info17 info16
info14
Préfiguration des entitésPréfiguration des entités
TIMBRE
année-émissionpays-émetteur
état
CLIENT
nom-clientprénom-client
CATALOGUE
nom-catalogueéditeur
Alain VAILLYDiapositive n° 17 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
Il y a ensuite élimination des informations calculées et ajout
des informations brutes qui permettent d’obtenir celles
que l’on a supprimées.
prix TTC = prix HT x taux-TVA
Travail sur les propriétésTravail sur les propriétés
TIMBRE
année-émissionpays-émetteur
état
prix TTC
taux-TVA
info12
info11
info9
info6info5
info4
info3
info17 info16
info14prix HT
Alain VAILLYDiapositive n° 18 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
Il y a ensuite élimination des informations calculées et ajout
des informations brutes qui permettent d’obtenir celles
que l’on a supprimées.
prix TTC = prix HT x taux-TVA
Travail sur les propriétésTravail sur les propriétés
info12
info11
info9
info6info5
info4
info3
info17 info16
info14
taux-TVA
TIMBRE
année-émissionpays-émetteur
état
prix TTCprix HT
Alain VAILLYDiapositive n° 19 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
La structuration et notamment sa cohérence sémantique est ensuite vérifiée (cela peut se
faire un peu plus tard).
Travail sur les propriétésTravail sur les propriétés
TIMBRE
année-émissionpays-émetteur
état année d’émission … du timbre
pays émetteur … du timbre
état … du timbre
Paraphrasage (1)Paraphrasage (1)
Alain VAILLYDiapositive n° 20 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
Cette technique d’enrichissement sémantique est à faire sur toutes les propriétés. Elle est souvent demandée (imposée) par les outils
d’aide à la conception.
Travail sur les propriétésTravail sur les propriétés
MACHIN
propriété
propriété … du machin Analyse du sens[NO]
[OK]
Cette propriété a sa place dans
l’entité.
Cette propriété est à remettre dans la liste ;
elle est mal placée.
Alain VAILLYDiapositive n° 21 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration Une fois ce premier décantage
mis en œuvre, il reste des informations de la liste qui sont caractéristiques de couples, de triplets… bref d’associations.
Préfiguration des Préfiguration des associationsassociations
info12
info11
info9
info6info5
info4
info3
info17 info16
info14
taux-TVA
Alain VAILLYDiapositive n° 22 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration Une fois ce premier décantage
mis en œuvre, il reste des informations de la liste qui sont caractéristiques de couples, de triplets… bref d’associations.
Préfiguration des Préfiguration des associationsassociations
ASSO1
info11
info12
info9
info6info5
info4
info3
info17 info16
info14
taux-TVA
Alain VAILLYDiapositive n° 23 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration Une fois ce premier décantage
mis en œuvre, il reste des informations de la liste qui sont caractéristiques de couples, de triplets… bref d’associations.
Préfiguration des Préfiguration des associationsassociations
ASSO1
info11
ASSO2
info17
info16
info12
info9
info6info5
info4
info3
info14
taux-TVA
Alain VAILLYDiapositive n° 24 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
Le compte-rendu d’entretiens (visé ou non par l’utilisateur) contient des informations sur la structure même des modèles :
mot
verbe
entité
association
C’est à partir de ces entretiens que l’on peut mettre en évidence les associations non porteuses d’informations (les
autres peuvent l’être grâce à un travail sur la liste).
Alain VAILLYDiapositive n° 25 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
Extrait d’un texte retraduisant un entretien entre l’architecte
logiciel et l’utilisateur
L’EXPERT est un philatéliste ayant suffisamment d’expérience pour pouvoir expertiser un timbre ou une
lettre. Il dispose pour cela d’une documentation abondante, ainsi que d’une véritable base de données photographiques. Son jugement est, en principe, non
discuté. Il délivre un certificat d’expertise garantissant l’authenticité du lot examiné. Son jugement engage sa
responsabilité pour 30 ans. Cette délivrance est facturée 0,001 fois la valeur du lot, avec un minimum. Dans
certains cas, l’organisateur joue le rôle d’expert. Ce n’est toutefois pas le cas de la maison PHILDEX. Celle-ci se
contente, lorsqu’un acheteur le lui demande, de contacter un expert. Elle payera l’expert, transmettra à l’acheteur le
certificat et lui fera payer la facture.
Le travail sur ce texte va consister à repérer
certains mots caractéristiques et
certains verbes suggérant des
associations entre les concepts évoqués via les mots sélectionnés.
Expérience requiseExpérience requise
Alain VAILLYDiapositive n° 26 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
Extrait d’un texte retraduisant un entretien entre l’architecte
logiciel et l’utilisateur
L’EXPERT est un philatéliste ayant suffisamment d’expérience pour pouvoir expertiser un timbre ou une
lettre. Il dispose pour cela d’une documentation abondante, ainsi que d’une véritable base de données photographiques. Son jugement est, en principe, non
discuté. Il délivre un certificat d’expertise garantissant l’authenticité du lot examiné. Son jugement engage sa
responsabilité pour 30 ans. Cette délivrance est facturée 0,001 fois la valeur du lot, avec un minimum. Dans
certains cas, l’organisateur joue le rôle d’expert. Ce n’est toutefois pas le cas de la maison PHILDEX. Celle-ci se
contente, lorsqu’un acheteur le lui demande, de contacter un expert. Elle payera l’expert, transmettra à l’acheteur le
certificat et lui fera payer la facture.
EXPERT
TIMBRE
EXPERTISE
CERTIFICAT
DELIVRE
GARANTIT
ACHETEUR
FACTURE
DONNE LIEU A
Alain VAILLYDiapositive n° 27 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration EXPERT
TIMBRE
EXPERTISE
CERTIFICAT
DELIVRE
GARANTIT
ACHETEUR
FACTURE
DONNE LIEU A
L’analyse de l’extrait a permis de mettre en évidence
la structure suivante :
Il faut ensuite :
- ajouter les cardinalités
0, n
0, n
0, n
0, n
0, n
1, 1
1, 1
1, 1
1, 1
Alain VAILLYDiapositive n° 28 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
L’analyse de l’extrait a permis de mettre en évidence
la structure suivante :
Il faut ensuite :
- ajouter les cardinalités
- placer les propriétés,
EXPERT
TIMBRE
EXPERTISE
CERTIFICAT
DELIVRE
GARANTIT
ACHETEUR
FACTURE
DONNE LIEU A
0, n
0, n
0, n
0, n
0, n
1, 1
1, 1
1, 1
1, 1
Alain VAILLYDiapositive n° 29 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
L’analyse de l’extrait a permis de mettre en évidence
la structure suivante :
Il faut ensuite :
- ajouter les cardinalités
- placer les propriétés,
EXPERTISE
CERTIFICAT
DELIVRE
GARANTIT
ACHETEUR
FACTURE
DONNE LIEU A
0, n
0, n
0, n
0, n
0, n
1, 1
1, 1
1, 1
1, 1
EXPERT
nom-expertprénom-expert
TIMBRE
année-émissionpays-émetteur
état
Alain VAILLYDiapositive n° 30 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
L’analyse de l’extrait a permis de mettre en évidence
la structure suivante :
Il faut ensuite :
- ajouter les cardinalités
- placer les propriétés,
- vérifier la correction de cette structure,
EXPERTISE
CERTIFICAT
DELIVRE
GARANTIT
ACHETEUR
FACTURE
DONNE LIEU A
0, n
0, n
0, n
0, n
0, n
1, 1
1, 1
1, 1
1, 1
EXPERT
nom-expertprénom-expert
TIMBRE
année-émissionpays-émetteur
état
Ce « morceau » correspond à une bijection totale. Il doit Ce « morceau » correspond à une bijection totale. Il doit être « fondu » en une seule entité, les propriétés de être « fondu » en une seule entité, les propriétés de
FACTURE migrant dans CERTIFICAT. FACTURE migrant dans CERTIFICAT.
Alain VAILLYDiapositive n° 31 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
L’analyse de l’extrait a permis de mettre en évidence
la structure suivante :
Il faut ensuite :
- ajouter les cardinalités
- placer les propriétés,
- vérifier la correction de cette structure,
- valider la structure en la paraphrasant.
EXPERTISE
CERTIFICAT
DELIVRE
GARANTIT
ACHETEUR
0, n
0, n
0, n
0, n
0, n
1, 11, 1
EXPERT
nom-expertprénom-expert
TIMBRE
année-émissionpays-émetteur
état
Tout CERTIFICAT Tout CERTIFICAT garantit un et un seul garantit un et un seul
TIMBRE. Un TIMBRE TIMBRE. Un TIMBRE peut être garanti par un (ou peut être garanti par un (ou plusieurs) certificat(s). Il plusieurs) certificat(s). Il
peut ne pas l’être...peut ne pas l’être...
Alain VAILLYDiapositive n° 32 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
La seconde source d’informations est constituée des documents que manipulent les utilisateurs dans leurs tâches
quotidiennes.
les informations prévues les informations réelles (y
compris les annotations)
Ces documents doivent être recueillis. Il faut en obtenir des viergesvierges, non remplis (ça, c’est facile !) et des « usagésusagés », si
possible plusieurs (ça, c’est beaucoup plus difficile).
archivesarchives
Alain VAILLYDiapositive n° 33 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
Extrait d’un catalogue de référence (Yvert et Tellier)
Les documents doivent être
examinés avec soin, en ne retenant QUE
les informations utiles, mais aussi en
n’en omettant aucune. La forme
des documents doit passer au second
plan ; le fond prime.
catégorie du timbrecatégorie du timbre
Alain VAILLYDiapositive n° 34 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
Extrait d’un catalogue de référence (Yvert et Tellier)
Un timbre, c’est quoi ?
- une image,
- une année d’émission,
- une dentelure,
- une description,
- un numéro,
- un, deux ou trois prix,
- une classification,
- une valeur faciale,
- une (ou plusieurs) couleur(s),
- un contexte,
- ...
Alain VAILLYDiapositive n° 35 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
Extrait d’un catalogue de référence (Yvert et Tellier)
Ce problème de modélisation (ludique)
est particulièrement difficile. Deux « os »
doivent notamment être résolus : celui de la
classification des pays et celui de la
numérotation des timbres eux-même.
Alain VAILLYDiapositive n° 36 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
Extrait d’un catalogue de référence (Yvert et Tellier)
Ce timbre a, dans le catalogue Yvert et
Tellier, le numéro 1 des timbres de guerre de la rubrique « timbres de franchise » émis par la
France.
Alain VAILLYDiapositive n° 37 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
Ce timbre a, dans le catalogue Yvert et
Tellier, le numéro 1 des timbres de guerre de la rubrique « timbres de franchise » émis par la
France.
Ce timbre est émis par la France. Il a, dans le catalogue Yvert et
Tellier, le numéro 1 des timbres de guerre de la rubrique
« timbres de franchise » .
Ce timbre est émis par la France. Il est rangé, dans le catalogue
Yvert et Tellier, dans la rubrique « timbres de guerre », elle-même
appartenant à la rubrique « timbres de franchise ». Il a,
dans ce catalogue, le numéro 1.
Alain VAILLYDiapositive n° 38 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
Il a, dans ce catalogue, le numéro 1.
CATALOGUE
RUBRIQUE1
RUBRIQUE2
TIMBRE
PAYS
n°
Alain VAILLYDiapositive n° 39 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
Il a, dans ce catalogue et cette rubriqueet cette rubrique, le numéro 1.
CATALOGUE
RUBRIQUE1
RUBRIQUE2
TIMBRE
PAYSn°
identifiant ??identifiant ??
Alain VAILLYDiapositive n° 40 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
TARIF
code-tarif
RUBRIQUE2
nom-rubrique2
PAYS
nom-pays
TIMBRE
[description]couleurs[image]
année-émission[valeur-faciale]
[dentelure]
numéro-stock
RUBRIQUE1
nom-rubrique1
CATALOGUE
nom-catalogueéditeur
EST-REFERENCE-DANS
EST-INCLUSE-DANS
EST-EMIS-PAR
COUTE
prix
numéro-timbre
1, n
1, n1, n
1, 1
1, n
1, n
1, n
1, 1 1, n
1, n
Alain VAILLYDiapositive n° 41 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
Les documents recueillis ne sont pas toujours aussi complexes à analyser. Il est, le plus souvent, facile de les réduire à une liste d’informations, sur lequel un travail de
structuration peut être mis en œuvre.
« Fichier » CLIENTS
numéro-clientnom-client
adresse-règlementdate-entrée
« Fichier » COMMANDES
numéro-commandedate-commandenuméro-client
nom-clientadresse-envoi
numéro-timbredésignation
quantité
« Fichier » TIMBRES
numéro-timbredescription
quantité
[1..N]
ASSO2
qté-cd1, n
-, n
Alain VAILLYDiapositive n° 42 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
« Fichier » CLIENTS
numéro-clientnom-client
adresse-règlementdate-entrée
« Fichier » COMMANDES
numéro-commandedate-commandenuméro-client
nom-clientadresse-envoi
numéro-timbredésignation
quantité
« Fichier » TIMBRES
numéro-timbredescription
quantité
[1..N]
TIMBRE
numéro-timbredescription
quantité
ASSO1
-, n
1, 1CLIENT
numéro-clientnom-client
adresse-règlementdate-entrée
COMMANDE
numéro-commandedate-commande
Alain VAILLYDiapositive n° 43 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
On peut compléter par une analyse de documents et/ou états à produire par l’application ou des esquisses de grilles d’écrans
demandées par le client.
sources
documents, états
grilles d’écran
Alain VAILLYDiapositive n° 44 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
Prenons un exemple. Le client (le marchand de timbres) veut avoir, à un instant T, l’état de son stock. Il fournit au logiciel le
nom du catalogue à utiliser et la catégorie des timbres concernés par l’interrogation. En réponse, il veut obtenir, pour chaque timbre de cette catégorie, les informations suivantes :
La valeur totale du stock (dans cette catégorie) doit également pouvoir être fournie.
- nb pièces en stock en neuf **,
- nb pièces en stock en neuf *,
- nb pièces en stock oblitérées,
- valeur du stock en neuf **,
- valeur du stock en neuf *,
- valeur du stock en oblitérés.
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3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
date système
infos calculées
infos calculées
prixTTC
Notion Notion d ’état pas d ’état pas
prévue => à prévue => à ajouterajouter
MaisonPHILDEX
NANTES, le
CATEGORIE
CATALOGUE
VALEUR DU STOCK A CE JOUR
VALEUR GLOBALE
N° timbre** * O ** * O
en quantités en euros
TOTAL / QUANTITES
TOTAL / EUROS
REPORTS
page n°
infos calculées
Alain VAILLYDiapositive n° 46 IUP MIAGE - Université de NANTES
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3) Utilisation et modélisation3.1) Recueil et structuration
TARIF
code-tarif
RUBRIQUE2
nom-rubrique2
PAYS
nom-pays
TIMBRE
numéro-stock
RUBRIQUE1
nom-rubrique1
CATALOGUE
nom-catalogueéditeur
EST-REFERENCE-DANS
EST-INCLUSE-DANS
EST-EMIS-PAR
COUTE
prix
numéro-timbre
1, n
1, n1, n
1, 1
1, n
1, n
1, n
1, 1 1, n
1, n
[description]couleurs[image]
année-émission[valeur-faciale]
[dentelure]état
Alain VAILLYDiapositive n° 47 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.2) Interprétation
Le premier schéma de données (on l’appelle souvent MModèle
CConceptuel de DDonnées ou MCD) terminé, il faut le faire valider par les utilisateurs (eux seuls savent souvent ce qu’ils veulent).
Ces utilisateurs ne sont toutefois pas des informaticiens. Ils sont incapables de lire un MCD. Il faut donc le traduire. Ceci va se faire en utilisant des techniques de paraphrasageparaphrasage, de re-
formulation.
quoi que ...quoi que ...
quoi que ...quoi que ...
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3) Utilisation et modélisation3.2) Interprétation
REMARQUE : l’ordre de présentation des différentes étapes adopté dans ce cours n’est PAS l’ordre dans lequel elles doivent
être franchies. La pédagogie a ici brouillé les cartes.
RECUEIL
STRUCTURATION
INTERPRETATION
NORMALISATION
DESCRIPTION
RECUEIL
STRUCTURATION
NORMALISATION
INTERPRETATION
DESCRIPTION
COURS
TRAVAIL
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3) Utilisation et modélisation3.2) Interprétation
Un timbre est décrit par un nom, une ou plusieurs
couleurs, une dentelure, un, deux ou trois prix. Il est
distingué des autres par un numéro. Il est toujours émis
par un et un seul pays.
modélisation traduction
Paraphraser quelque chose, c’est l’exprimer autrement. Appliquée à un MCD, cette technique va consister à remplacer le schéma par
un texte supposé équivalent. Il est recommandé d’appliquer un algorithme pour cette récriture, faute de quoi les éventuelles
erreurs de conception perdureront.
modélisation X
Alain VAILLYDiapositive n° 50 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.2) Interprétation
Un timbre est décrit par un nom, une ou plusieurs
couleurs, une dentelure, un, deux ou trois prix. Il est
distingué des autres par un numéro. Il est toujours émis
par un et un seul pays.
modélisation
(écriture)traduction
A défaut d’outil de paraphrasage, il peut être nécessaire de recourir à un traducteur « extérieur »,
pour mettre en place un fonctionnement de type lecteur-rédacteur de la méthode SADT.
modélisation X
X
interprétation
(lecture)traduction
n° 2
n° 1
Alain VAILLYDiapositive n° 51 IUP MIAGE - Université de NANTES
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3) Utilisation et modélisation3.2) Interprétation
Tout « NOM » est décrit par « Propriété
1 », « Propriété 2 »… et « Propriété N ». Chaque « NOM » est distingué
des autres grâce à « identifiant ».
NOM
identifiantPropriété 1Propriété 2
…Propriété N
CLIENT
numéro-clientnom-client
adresse-règlementdate-entrée
Tout CLIENT est décrit par un nom-client, une adresse-règlement
et une date-entrée. Chaque CLIENT est distingué des autres
grâce au numéro-client.
Alain VAILLYDiapositive n° 52 IUP MIAGE - Université de NANTES
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3) Utilisation et modélisation3.2) Interprétation
Tout « A » « VERBE » un et seul « B ».
EST-PASSEE-PAR
-, n
1, 1CLIENT
numéro-clientnom-client
adresse-règlementdate-entrée
COMMANDE
numéro-commandedate-commande
Toute COMMANDE EST-PASSEE-PAR un et un seul CLIENT.
A
identifiantPropriété 1Propriété 2
…Propriété N
B
identifiantPropriété 1Propriété 2
…Propriété N
VERBE
1, 1
Alain VAILLYDiapositive n° 53 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.2) Interprétation
Un « A » « VERBE » un et
seul « B ». Il peut ne pas le faire.
A
identifiantPropriété 1Propriété 2
…Propriété N
B
identifiantPropriété 1Propriété 2
…Propriété N
VERBE
0, 1
EST-PASSEE-PAR
-, n
0, 1CLIENT
numéro-clientnom-client
adresse-règlementdate-entrée
COMMANDE
numéro-commandedate-commande
Une COMMANDE EST-PASSEE-PAR un et un seul CLIENT.
Elle peut ne pas l’être.
Alain VAILLYDiapositive n° 54 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.2) Interprétation
Un « A » « VERBE » un ou plusieurs « B ». Il
peut ne pas le faire.
A
identifiantPropriété 1Propriété 2
…Propriété N
B
identifiantPropriété 1Propriété 2
…Propriété N
VERBE
0, n Un TIMBRE EST-COMPRIS dans une
ou plusieurs COMMANDES. Il peut ne pas l’être.
COMPREND
qté-cd
0, n
TIMBRE
numéro-timbredescription
quantité
COMMANDE
numéro-commandedate-commande
Alain VAILLYDiapositive n° 55 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.2) Interprétation
Tout « A » « VERBE » un ou
plusieurs « B ».
A
identifiantPropriété 1Propriété 2
…Propriété N
B
identifiantPropriété 1Propriété 2
…Propriété N
VERBE
1, n Tout TIMBRE EST-COMPRIS dans une
ou plusieurs COMMANDES.
COMPREND
qté-cd
1, n
TIMBRE
numéro-timbredescription
quantité
COMMANDE
numéro-commandedate-commande
Alain VAILLYDiapositive n° 56 IUP MIAGE - Université de NANTES
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3) Utilisation et modélisation3.2) Interprétation
Une association, c’est aussi, quelque part, une
entité. Elle peut avoir des propriétés. Ceci doit donc
également être traduit.
A
identifiantPropriété 1Propriété 2
…Propriété N
B
identifiantPropriété 1Propriété 2
…Propriété N
VERBE
infoY
infoX
x, y
z, t
Une association correspond en fait à deux
fonctions sémantiques (une dans chaque sens). Il
y a donc deux interprétations.interprétation n° 1
interprétation n° 2
interprétation n° 3
Alain VAILLYDiapositive n° 57 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.2) Interprétation
Une association, c’est aussi, quelque part, une
entité. Elle peut avoir des propriétés. Ceci doit donc
également être traduit.
A
identifiantPropriété 1Propriété 2
…Propriété N
B
identifiantPropriété 1Propriété 2
…Propriété N
VERBE
infoY
infoX
x, y
z, t
Pour traduire, il faut transformer le verbe en un mot. Cette technique, bien
connue en politique, s’appelle la
nominalisationnominalisation.interprétation n° 1
interprétation n° 2
interprétation n° 3
langue de boislangue de bois
Alain VAILLYDiapositive n° 58 IUP MIAGE - Université de NANTES
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3) Utilisation et modélisation3.2) Interprétation
Tout « nominalisation (VERBE) » est décrit par « infoX » et « InfoY ».
Chaque « nominalisation (VERBE) » est distingué
des autres grâce à (« identifiantA », « identifiantB »).
A
identifiantPropriété 1Propriété 2
…Propriété N
B
identifiantPropriété 1Propriété 2
…Propriété N
VERBE
infoY
infoX
x, y
z, t
Pour traduire, il faut transformer le verbe en un mot. Cette technique, bien
connue en politique, s’appelle la
nominalisationnominalisation.interprétation n° 1
interprétation n° 2
interprétation n° 3
langue de boislangue de bois
Alain VAILLYDiapositive n° 59 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.2) Interprétation
Tout CONTENU est décrit par une qté-cd.
Chaque CONTENU est distingué des autres par
(numéro-commande, numéro-timbre).
COMPREND
qté-cd
0, n
TIMBRE
numéro-timbredescription
quantité
COMMANDE
numéro-commandedate-commande 1, n
nominalisation (COMPREND) = CONTENUnominalisation (COMPREND) = CONTENU
Toute COMMANDE COMPREND un ou plusieurs TIMBRES.
Un TIMBRE EST-COMPRIS dans une ou
plusieurs COMMANDEs. Il peut ne pas l’être.
Alain VAILLYDiapositive n° 60 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.2) Interprétation
COMPREND
qté-cd
0, n
TIMBRE
numéro-timbredescription
quantité
COMMANDE
numéro-commandedate-commande 1, n
Tout timbre est décrit par une description et une quantité. Chaque timbre est distingué des autres par
un numéro de timbre. Un timbre est compris dans une ou plusieurs
commandes. Il peut ne pas l’être. Toute commande est décrite par une
date de commande. Chaque commande est distinguée des autres par un numéro de commande.Toute
commande comprend un ou plusieurs timbres. Tout contenu est décrit par une quantité commandée. Chaque contenu est distingué des autres par le couple (numéro de commande, numéro de timbre).
Le texte rédigé, il faut le faire lire au client et lui
demander s’il correspond à sa réalité.
Alain VAILLYDiapositive n° 61 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.2) Interprétation Tout timbre est décrit par une
description et une quantité. Chaque timbre est distingué des autres par
un numéro de timbre. Un timbre est compris dans une ou plusieurs
commandes. Il peut ne pas l’être. Toute commande est décrite par une
date de commande. Chaque commande est distinguée des autres par un numéro de commande.Toute
commande comprend un ou plusieurs timbres. Tout contenu est décrit par une quantité commandée. Chaque contenu est distingué des autres par le couple (numéro de commande, numéro de timbre).
Le texte rédigé, il faut le faire lire au client et lui
demander s’il correspond à sa réalité.
Le MCD est OK.
Le MCD doit être modifié.
[OUI]
[NON]
Alain VAILLYDiapositive n° 62 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.3) Modélisation
Les schémas de données qui sont produits, conçus, par l’architecte logiciel correspondent aux informations
nécessaires et suffisantes pour atteindre les objectifs fixés par le client.
tout ce qu’il faut
rien que ce qu’il faut
sinon les objectifs ne seront pas atteints
sinon il y aura une perte de temps (de saisie). La place
perdue, par contre, n’est le plus souvent pas un vrai problème.
Alain VAILLYDiapositive n° 63 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.3) Modélisation
Cette exigence de rationalisation ne bloque toutefois pas des possibilités de prévoyance et des actions d’enregistrement
prévisionnel de données utiles seulement pour atteindre des objectifs à plus long terme.
utiles maintenantOn garde On jette
inutile
utile dans la version 2 du logiciel
Propriété 1
Propriété 2
Propriété 3
Propriété 4
Alain VAILLYDiapositive n° 64 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.3) Modélisation
Un MCD, en effet, c’est comme une structure en béton. Au début (lors de sa conception), elle est « souple ». Ajouter une
propriété est quelque chose de facile.
Plus on avance dans le temps, plus elle va se solidifier. Il y aura d’abord la rédaction des dossiers et la programmation
des différentes fonctions du logiciel. Il y aura enfin le remplissage de la base. Ajouter une propriété à ces moments-là nécessite un nouveau programme et, le plus souvent, une
modification de toute la base.
Alain VAILLYDiapositive n° 65 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.3) Modélisation
Il doit y avoir saisie des valeurs des propriétés
ajoutées et ce pour toutes les occurrences de la base. S’il y en a cent mille …ou si les
données sont vieilles ...
Saisie
Version 1 de la base
Version 2 de la base
Alain VAILLYDiapositive n° 66 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.3) Modélisation
Cette structure est fixefixe (aux retouches évoquées précédemment près). En particulier, les assocations n-aires ne peuvent pas, au gré
des programmeurs, être cassées en morceaux.
ASSO2
info17
info16
Une association « à 4 pattes » aura toujours 4 pattes.
ASSO2-a
info17
info16
ASSO2-b
info17
info16
Alain VAILLYDiapositive n° 67 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.3) Modélisation
En général, une telle tentation est le signal que le modèle n’est pas bon. Il y a
sans doute plusieurs assocations qui se
« cachent » sous celle que l’on a envie de casser.
ACHAT
CERTIFICAT
DELIVRE
GARANTIT
0, n
0, n
0, n
0, n
0, n
1, 11, 1
EXPERT
nom-expertprénom-expert
TIMBRE
année-émissionpays-émetteur
état
ACHETEUR
nom-acheteurprénom-acheteur
Peut-on se servir de cette association pour enregistrer les achats sans expertise ?
Alain VAILLYDiapositive n° 68 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.3) Modélisation
EXPERTISE
CERTIFICAT
DELIVRE
GARANTIT
0, n
0, n
0, n
0, n
0, n
1, 11, 1
EXPERT
nom-expertprénom-expert
TIMBRE
année-émissionpays-émetteur
état
ACHETEUR
nom-acheteurprénom-acheteur ACHAT
0, n
0, n
Il y a des achats avec expertise et des achats sans expertise. Il faut
donc DEUX associations pour représenter ces
achats.
les achats AVECles achats AVEC
les achats SANSles achats SANS
Alain VAILLYDiapositive n° 69 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.3) Modélisation
Cette structure est détachabledétachable. Bien que d’apparence monolithique, elle possède ses propres lignes de fracture.
Ce schéma peut être fractionné en 5 morceaux.
ASSO2
qté-cd1, n
0, n
TIMBRE
numéro-timbredescription
quantité
ASSO1
0, n
1, 1CLIENT
numéro-clientnom-client
adresse-règlementdate-entrée
COMMANDE
numéro-commandedate-commande
fracture n° 1fracture n° 1
fracture n° 2fracture n° 2
Alain VAILLYDiapositive n° 70 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.3) Modélisation
TIMBRE
numéro-timbredescription
quantité
CLIENT
numéro-clientnom-client
adresse-règlementdate-entrée
ASSO2
qté-cd1, n
0, n
ASSO1
0, n
1, 1
COMMANDE
numéro-commandedate-commande
n° 2
n° 1
modification d’un client
ajout d’un timbre
Alain VAILLYDiapositive n° 71 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.3) Modélisation
ASSO2
qté-cd1, n
0, n
TIMBRE
numéro-timbredescription
quantité
ASSO1
0, n
1, 1CLIENT
numéro-clientnom-client
adresse-règlementdate-entrée
COMMANDE
numéro-commandedate-commande
n° 3
Modificationd’une commande
Alain VAILLYDiapositive n° 72 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.3) Modélisation
ASSO2
qté-cd1, n
0, n
TIMBRE
numéro-timbredescription
quantité
ASSO1
0, n
1, 1CLIENT
numéro-clientnom-client
adresse-règlementdate-entrée
COMMANDE
numéro-commandedate-commande
n° 4
modification d’une commande
Alain VAILLYDiapositive n° 73 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.3) Modélisation
ASSO2
qté-cd1, n
0, n
TIMBRE
numéro-timbredescription
quantité
ASSO1
0, n
1, 1CLIENT
numéro-clientnom-client
adresse-règlementdate-entrée
COMMANDE
numéro-commandedate-commande
n° 5
modification d’une commande ;ajout d’une commande
Alain VAILLYDiapositive n° 74 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.3) Modélisation
ASSO2
qté-cd1, n
0, n
TIMBRE
numéro-timbredescription
quantité
ASSO1
0, n
1, 1CLIENT
numéro-clientnom-client
adresse-règlementdate-entrée
COMMANDE
numéro-commandedate-commande
n° 5
n° 3
n° 4
n° 1
n° 2
Alain VAILLYDiapositive n° 75 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.3) Modélisation
Cette structure peut être assimilée à une carte géographique avec des villes (les entités) et des routes (les associations). Sur ces
routes, de temps en temps, des dépôts de données.
Les villes contiennent les informations. Les routes sont utilisables pour aller chercher des informations dans une autre ville.
C
A
B
RN12
RN1
RN7
Alain VAILLYDiapositive n° 76 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.3) Modélisation
A partir de A, on peut (en passant par B ou non) aller chercher des données qui sont dans C et qui concernent A.
Le choix d’emprunter la voie directe (RN7) ou la voie passant par B (RN12 puis RN1) dépend de l’architecte qui
définit, pour chaque programme, chaque fonction, LE trajet adapté.
C
A
B
RN12
RN1
RN7
Alain VAILLYDiapositive n° 77 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.3) Modélisation
A l’intérieur d’une ville, pour entrer dans un appartement, il faut une adresse et une clé. Une fois entré, tout est accessible.
La clé, c’est l’identifiant !
Alain VAILLYDiapositive n° 78 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.3) Modélisation
Il y a donc deux moyens pour atteindre une information située dans une entité :
- on possède la clé ; on peut alors entrer directement.
- on ne possède pas la clé, mais on connaît une occurrence d’une entité qui est en relation avec celle qui contient l’information recherchée. On va entrer via une route, une association.
Si les entités sont des lieux de stockage, les associations sont des Si les entités sont des lieux de stockage, les associations sont des moyens d’accéder à toute une classe d’occurrences.moyens d’accéder à toute une classe d’occurrences.
Alain VAILLYDiapositive n° 79 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.3) Modélisation
L’architecte doit donc décider de la nature des informations stockées et choisir entre propriété descriptive ou propriété
identifiante d’une autre entité :
TIMBRE
numéro-timbredescription
Quantité
Année-émission
Le schéma de droite permet d’obtenir rapidement tous les timbres émis la même année. Plus rapide en consultation, il est, toutefois,
plus coûteux en temps de mise à jour. Un compromis à faire !
EST-EMIS-EN
1, 1
ANNEE
année
TIMBRE
numéro-timbredescription
quantité
1, n
Alain VAILLYDiapositive n° 80 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.3) Modélisation
Comme dans le cas de cartes géographiques, quand il y a trop d’éléments à lire, il est possible de changer d’échelle, de faire un ZOOM arrière. Dans le modèle E-A-P, cela s’appelle définir un MCD brutMCD brut, schéma dans lequel n’apparaissent QUE les éléments
structurant. Tout ce qui est descriptif est enlevé.
ASSO2
qté-cd1, n
0, n
TIMBRE
numéro-timbredescription
quantité
ASSO1
0, n
1, 1CLIENT
numéro-clientnom-client
adresse-règlementdate-entrée
COMMANDE
numéro-commandedate-commande
CLIENT
COMMANDE
TIMBRE
ASSO1
ASSO2
0, n1, 1
1, n
0, n
Alain VAILLYDiapositive n° 81 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.3) Modélisation
Il est également possible de recourir au coloriagecoloriage. On peut ainsi affecter une couleur particulière à chaque partie de l’application,
ce qui facilite la re-lecture du schéma.
ASSO2
qté-cd1, n
0, n
TIMBRE
numéro-timbredescription
quantité
ASSO1
0, n
1, 1CLIENT
numéro-clientnom-client
adresse-règlementdate-entrée
COMMANDE
numéro-commandedate-commande
Alain VAILLYDiapositive n° 82 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.3) Modélisation
Il est également possible de recourir au coloriagecoloriage. On peut ainsi affecter une couleur particulière à chaque partie de l’application,
ce qui facilite la re-lecture du schéma.
ASSO2
qté-cd1, n
0, n
TIMBRE
numéro-timbredescription
quantité
ASSO1
0, n
1, 1CLIENT
numéro-clientnom-client
adresse-règlementdate-entrée
COMMANDE
numéro-commandedate-commande
Alain VAILLYDiapositive n° 83 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.3) Modélisation
Contrairement aux cartes géographiques, il est aussi possible de clonercloner certains éléments du schéma (en le signalant) et de répartir
les clones au mieux du schéma. Cette technique est employée pour éviter que les arcs de ce graphe ne se croisent.
E1
Alain VAILLYDiapositive n° 84 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.3) Modélisation
Contrairement aux cartes géographiques, il est aussi possible de cloner certains éléments du schéma (en le signalant) et de répartir
les clones au mieux du schéma. Cette technique est employée pour éviter que les arcs de ce graphe ne se croisent.
clone de E1
E1
E1
Alain VAILLYDiapositive n° 85 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.3) Modélisation
Certains schémas, en effet, sont de véritables « monstres », qui tiennent sur des pages de format A0 (80 x 120) et qui peuvent comprendre jusqu’à 50 entités, 70 associations, 700 propriétés.
Leur taille est telle que les techniques de mises en évidence évoquées précédemment sont nécessaires. Comme sont
nécessaires le recours à un outil d’aide puissant (du style de MEGA, par exemple) et à la création d’un poste de « gardien du
temple », chargé de veiller à la mise à jour correcte de ce schéma, par qui passe toute demande de modification de la base. Sans son
accord, rien ne peut se faire.
Alain VAILLYDiapositive n° 86 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.3) Modélisation
Cette image d’un MCD carte géographique est partiellement erronée. Elle a un intérêt pédagogique indéniable. On peut,
toutefois, dans certains cas, lui substituer celle d’un MCD qui se « déguste » avec un grand panier, une case par entités et
associations porteuses d’informations.
Une lecture, un accès, à un élément quelconque -entité, association- et c’est une case du panier qui se remplit. Si la case
contenait déjà quelque chose, ce quelque chose est perdu et remplacé par l’élément nouvellement lu.
Alain VAILLYDiapositive n° 87 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
3) Utilisation et modélisation3.4) Description des modèles
Une fois le schéma achevé, il reste une tâche à accomplir : rédiger le dossier technique associé. Ce document, indispensable, va décrire précisément tous les éléments constituant le schéma. Il fournira, notamment, les formats des diverses propriétés, le sens de lecture de chaque association, les raisons ayant conduit à une
telle structure… tout ce qu’il faut pour comprendre.
Un tel document est destiné aux programmeurs (pour leur fournir les éléments nécessaires à la réalisation des différentes fonctions)
et aux utilisateurs (pour partager la vision de l’entreprise que décrit le schéma). Il servira également lors de toute révision du
logiciel et évitera de repartir de zéro.
Alain VAILLYDiapositive n° 88 IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
A suivre :
- contraintes ensemblistes,
- contraintes procédurales,
- association d’associations,
- personnalisation d’associations,
- héritage,
- agrégation,
- ...
Entracte (bis)
Alain VAILLYDiapositive n° 89
Bibliographie (sommaire)
IUP MIAGE - Université de NANTES
M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.
Pour compléter la formation ...
la référence :-)
• P. ANDRE, A. VAILLY, « Conception des systèmes d’information ;Panorama des méthodes et des techniques », Editions Ellipses, janvier 2001,ISBN 2-7298-0479-X
• D. NANCI, B. ESPINASSE, « Ingéniérie des systèmes d’information : Merise ; deuxième génération », 4e édition, Editions Vuilbert, 2001, ISBN 2-7117-8674-9
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