Niveau socio-économique et broncho-pneumopathie chronique obstructive dans une ville urbaine...

Preview:

Citation preview

19e Congrès de pneumologie de langue francaise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 A81

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.499

240Effet du pattern respiratoire sur laFiO2 au cours de l’oxygénothérapieF. Duprez 1, J. Jauer 2, G. Cuvelier 2, A. Rasson 3, S. Mashayecki 1,A. Legrand 4

1 Epicura, Hornu, Belgique2 Condorcet, Tournai, Belgique3 CHWAPI, Tournai, Belgique4 Université de Mons, Mons, Belgique

Introduction Le débit d’O2 administré (DOA) chez le patient chro-niquement hypoxémique est réglé à l’état stable, au repos, enfonction de la SpO2 ou de la gazométrie artérielle.À l’effort, certains de ces patients présentent des épisodes dedésaturation malgré l’oxygénothérapie. Ces incidents peuvent avoirplusieurs origines telles une augmentation non compensée dela VO2 ou une aggravation des anomalies du rapport ventila-tion/perfusion. Une diminution de la FiO2 est rarement envisagée.La FiO2 effectivement administrée est ici étudiée en fonction dupattern respiratoire.Matériel et méthodes L’étude a été réalisée à l’aide d’un pou-mon artificiel (Dual Test LungTM) piloté par un Ventilateur Servo-iMaquetTM. Différents débits ventilatoires (VE) (5 à 20 L/min) et DAO(1 à 5 L/min, continu) ont été étudiés. Les DOA ont été délivrés parune pièce en T placée à l’entrée du poumon artificiel et étaient véri-fiés par un débitmètre de masse thermique (VogtlynTM). La mesurede la FiO2 a été réalisée à l’aide d’une station IWorxTMLabscribeII.Deux patterns inspiratoires ont été étudiés (Ti/Tot : 0,33 et 0,25).Test statistique effectué : Kruskall-Wallis.Résultats La FiO2 effective est directement et linéairement liéeau débit d’O2. Cependant, pour un même débit, la FiO2 diminuelinéairement avec l’augmentation de la VE. De plus, à même venti-lation et même DOA, la FiO2 diminue lorsque le temps inspiratoirediminue.Discussion À l’effort, l’augmentation de la VE et la réductiondu temps inspiratoire réduisent la FiO2 pour un même DOA. Cettediminution peut expliquer par elle-même une désaturation. Uneadaptation du DOA à l’effort est nécessaire afin de compenser ladiminution de la FiO2 liée à l’altération du pattern respiratoire.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.500

241Niveau socio-économique etbroncho-pneumopathie chroniqueobstructive dans une ville urbainecamerounaiseA.D. Balkissou 1, E.W. Pefura-Yone 2, B.J. Tcheubo-Kamgang 3,C.G. Magne-Fotso 3, M. Ngo-Nyonga 3, B.L. Kolontchang-Yomi 3,C.L. Mbele-Onana 3, E.R. Ebouki 3, F. Amougou 3, C. Kuaban 4

1 Hôpital de district de Biyem-Assi, Yaoundé, Cameroun2 Hôpital Jamot de Yaoundé, Yaoundé, Cameroun3 Institut supérieur de technologie Médicale, Yaoundé, Cameroun4 Faculté des sciences de la santé de Bamenda, Bamenda,Cameroun

Introduction La bronchopneumopathie chronique obstructive(BPCO) est après l’asthme l’une des maladies respiratoires chro-niques non transmissibles les plus fréquentes. L’objectif de cetteétude était de comparer la prévalence de la BPCO entre les diffé-rents niveaux socio-économiques (NSE).

Méthodes Une étude transversale a été réalisée dans la ville deYaoundé. Les adultes âgés d’au moins 19 ans ont été inclus paréchantillonnage stratifié à trois niveaux. La spirométrie a été réali-sée chez tous les participants respectant les critères d’inclusion etd’exclusion. La BPCO a été défini par un trouble ventilatoire obs-tructif non réversible. Les différents degrés du NSE ont été évaluéspar l’indice de richesse proposé par la banque mondiale pour leCameroun. Les pauvres étaient les sujets appartenant au 1er et 2e

quintiles, les sujets de revenus intermédiaires au 3e et 4e quintileset les riches les sujets appartenant au 5e quintile.Résultats Des 1229 sujets ayant réalisé la spirométrie, ont étérespectivement inclus dans le groupe des pauvres, des sujets à reve-nus intermédiaires et le groupe des riches, 497 (40,5 %), 498 (40,5 %)et 234 (19,0 %) sujets. La prévalence du trouble ventilatoire obs-tructif était similaire dans les groupes étudiés. La prévalence de laBPCO était plus élevée dans le groupe des riches (4,7 %) que dans legroupe des sujets à revenus intermédiaires (3,4 %) et dans le groupedes pauvres (2,8 %), sans différence significative entre les différentsgroupes (p = 0,740).Conclusion La prévalence de la BPCO est similaire entre les dif-férents NSE à Yaoundé, malgré une tendance d’association entre laBPCO et les riches.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.501

242Les caractéristiques de la BPCO chezla femmeM. Karhate 1, L. Senhaji 1, B. Amara 1, M. Serraj 1, M. Elbiaz 1,M.C. Benjelloun 1, S. El Fakir 2

1 Service de pneumologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc2 Laboratoire d’épidémiologie, faculté de médecine et pharmacie,Fès, Maroc

Introduction La BPCO est une affection résultant d’une inter-action entre une prédisposition génétique encore mal connue etl’impact de facteurs environnementaux. La prévalence de la BPCOdans le monde concerne autant les hommes que les femmes maisreste sous-diagnostiquée chez les femmes.Patients et méthodes Nous avons mené une étude rétrospective,allant de janvier 2009 à juin 2014, portant sur les cas de BPCO quiont été hospitalisés au service de pneumologie CHU Hassan II deFès.Résultat Nous avons colligé 132 cas de BPCO dont 19 femmeset 114 hommes. Chez les patients de notre série, les femmesétaient plus âgées que les hommes (âge moyen des femmes68,58 ans/hommes 61,32 ans [p à 0,008]). La BPCO était secondaireà un tabagisme actif chez 15,8 % des femmes et 91,2 % des hommes(p à 0,000), 26,3 % des femmes étaient exposées à un tabagismepassif par rapport à 0,9 % des hommes (p à 0,000). Selon le GOLD,80,3 % des femmes avaient un stade IV par rapport à 21,1 % pour leshommes (p à 0,000). La BPCO était classée groupe D chez 100 % desfemmes versus 72,4 % des hommes. L’ETT a montré une HTAP impor-tante chez 66,7 % des femmes par rapport à 12,9 % des hommes (pà 0,001). Deux femmes sur 19 étaient hospitalisées pour une exa-cerbation soit 21,1 % par rapport à 72 cas sur 114 des hommes soit64,6 % (p à 0,000).Conclusion À travers cette étude, on a démontré que la BPCO a unretentissement fonctionnel plus marqué chez la femme par rapportà l’homme surtout après la ménopause. Mais l’échantillon dont ondispose reste faible pour tirer des conclusions ; d’où l’intérêt deréaliser des études à une échelle plus importante afin d’améliorerle diagnostic et la prise en charge de cette pathologie.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.502

Recommended