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Édito
PerspectivesécoB i l a n c o n j o n c t u r e l d e l ’ é c o n o m i e d e s P y r é n é e s - O r i e n t a l e s
N° 2 - 2e semestre 2014
Une activité au ralenti, entre stabilisation etfragilitéMorosité et atonie tels sont les qualificatifs qui peuvent être appliqués à l’activitééconomique départementale en ce début d’année. Les six mois à venir devraient laplacer sous le signe de la stabilité. Le dynamisme et la confiance des chefsd’entreprises des Pyrénées-Orientalesn’auront pas suffi. La reprise n’est pasencore au rendez- vous de l’économiecatalane. Tout comme en France ou enrégion, la crise s’installe et perdure. Tousles secteurs en sont affectés comme lemontre l’enquête réalisée sur les sixpremiers mois de l’année auprès des
chefs d’entreprises. Cette érosion del’activité n’entame pas pour autant lemoral des dirigeants qui restent confiants.Ils savent bien que c’est par l’innovation,la recherche de nouveaux marchés qu’ilstrouveront la solution. Le Pacte deresponsabilité et de solidarité pourraitapporter lui aussi une dynamique dontl’entreprise a grandement besoin.
La CCI, debout au côté
des entreprisesLa crise persiste, dans les Pyrénées-Orientales, en région, comme ailleurs en France. Dans cecontexte difficile, les entreprises catalanespeuvent compter sur un allié de poids : laCCI de Perpignan et des Pyrénées-Orien-tales. Aide à la création, à la reprise et à latransmission, appui auprès des collectivités,montage de dossiers de demandes de sub-ventions, conseils techniques, formation, ap-prentissage, etc., la compagnie consulaireest toujours aux côtés des entrepreneurs.Alors, ayez le bon réflexe, venez à la CCI, àPerpignan ou dans ses antennes.Rencontrez les élus et les techniciens consu-laires ! Ils sont à votre écoute.
Jean-Pierre Navarro,
Président de la CCI Perpignan
• Diminution des exportations• Poursuite de la hausse des demandeurs d’emploi• Baisse des autorisations de logements
-SommaireTOUS SeCTeUrS, BILAN & PerSPeCTIVeS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
COMMerCe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
INDUSTrIe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
CONSTrUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
SerVICeS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
• Stabilité malgré une période difficile et préservation de l’emploi• Confiance des chefs d’entreprises de l’ensemble des secteurs• Maintien ou hausse des investissements dans tous les secteurs notamment les services
+
Tous secteurs /// Bilan & Perspectives
2
L’économie des Pyrénées-Orientales peine
à reprendre son souffle et à retrouver une
certaine dynamique. Dans cet environne-
ment de plus en plus dégradé, par l’atonie
de la demande à laquelle elle est confron-
tée depuis des mois, par une concurrence
toujours plus dure, par des charges tant fis-
cales que réglementaires, toujours plus dif-
ficilement supportées, tous les secteurs
sont à la peine. Presque la moitié des diri-
geants catalans, tous secteurs confondus,
s’accorde à dire que le volume d’activité de
leur entreprise s’est détérioré au cours de
ce premier semestre. Seul le secteur indus-
trie semble tirer un peu mieux son épingle
du jeu en tendant vers plus de stabilité. Et,
cette réalité est éloignée de l’évolution que
les chefs d’entreprises imaginaient lors de
notre enquête en septembre dernier, vers
plus de stabilité, voire même vers une
légère embellie pour certains.
Cette réduction d’activité a eu des réper-
cussions sur les résultats financiers. Le
chiffre d’affaires est en baisse, lui aussi,
dans près d’une entreprise sur deux. Seules
17 % le disent en augmentation. Comme
les tarifs ont plutôt tendance à se stabiliser
dans la majorité des entreprises, malgré la
hausse de la TVA et celle des prix d’achat
des matières premières, l’effritement des
marges touche 43 % des dirigeants. Les
délais de paiement se sont peu allongés,
tout particulièrement dans le commerce et
le service. Cependant les trésoreries
restent tendues pour près de 40 % des
chefs d’entreprises.
La situation de l’emploi reste étale. Les
pertes d’emploi essentiellement dans les
secteurs de la construction et des services.
58 % des dirigeants ont maintenu leur
politique d’investissements et 24 % ont
revu leurs projets à la hausse.
Chiffres clés
• Nombre d’établissements total :
36 474 (16,8% du total régional)
- De moins de 10 salariés : 34 183
- De plus de 50 salariés : 383(Source : INSEE, 1er janvier 2013,
hors agriculture)
• Population active : 185 187 - Actifs ayant un emploi : 153 464(Source : INSEE)
• Taux de chômage : 14,6% (1er trimestre 2014, Pyrénées-Orientales (Source : INSEE)
• Effectifs salariés : 87 588 (15,8% du total régional) (Source : ACOSS-URSSAF, 31/12/2013,
hors agriculture)
• Création d’entreprises : 2 871 (+4,9% par rapport à 2013, Pyrénées-Orientales) (Source : INSEE, hors agriculture, de Janvier
à Juin 2014)
• Défaillances d’entreprises : 322 (-6,4% par rapport à 2013, Pyrénées-Orientales) (Source : INSEE, de Janvier à Juin 2014)
1er semestre 2014 2e semestre 2014
18,4%
33,0%
48,6%
9,2%
59,7%
31,0%
En Baisse Stable En hausse
L’activité économique est restée mal orientée au cours de ce premier semestre
VOLUME D’ACTIVITÉ
D’un coup d’œil 1er sem. 2e sem.
2014 2014
Chiffre d’affaires m g
Trésorerie g g
Investissement g g
effectif salarié g g
N Dans un climat conjoncturel peu favorable, l’économie régionale peine à retrouver un nouveau souffle et
à s’affranchir de la morosité ambiante
Bien que la situation économique régionale ait connu une certaine amélioration fin
2013, permettant au Languedoc-Roussillon d’enrayer pour un temps les destructions
d’emplois et de retrouver un certain dynamisme au niveau de la création d’entreprises
dans plusieurs secteurs majeurs, l’espoir d’une reprise durable ne s’est pas pour autant
confirmé durant le premier semestre 2014.
è
Même s’ils reconnaissent, pour la moitié
d’entre eux, que l’économie régionale ne
devrait pas connaitre d’embellie notable,
mais une simple stabilisation, et que
l’autre moitié opte, à parts égales, entre
perspective d’amélioration pour les uns et
avenir économique plus incertain pour les
autres, les chefs d’entreprises restent
confiants quant à la santé de leur
entreprise dans 75 % des cas.
L’évaluation qu’ils font de leur activité
pour les six mois à venir est légèrement
meilleure comparée à celle qu’ils ont
enregistrée au cours du premier semestre
2014. Elle devrait tendre à plus de
stabilité. L’appréciation de l’évolution du
chiffre d’affaires se calque sur cette
évolution. 60 % des chefs d’entreprises
optent pour son maintien contre 31 %
pour sa dégradation. Les tarifs pratiqués
par les entreprises seront maintenus pour
87 % des personnes interrogées. Seule
une faible partie des entreprises anticipe
l’allongement des délais de paiement de
la clientèle. La dégradation des marges
devrait se ralentir et n’être ressentie que
par 29 % des entreprises et 26 % d’entre
elles s’attendent à une trésorerie tendue.
Pour les autres, la stabilité devrait
s’imposer.
Dans ce contexte économique encore
difficile, les chefs d’entreprises assurent
globalement le maintien de l’emploi
(90 %). Les perspectives d’investissement
restent étales (74 %) et ne baisseraient
que dans 15 % des entreprises.
Bilan & Perspectives /// Tous secteurs
3
Témoignage
Denis Pelouse, Elu de la CCI Perpignan
D’une manière générale, quelbilan pour les six derniers moispassés ?La situation économique dans le dépar-tement reste dégradée, comme le mar-ché de l’emploi. Les effets du Créditd'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) ne suffisent à rassurerle monde de l’entreprise.
Quelle est votre vision pour les sixmois à venir ?Le « branlebas de combat » du Pactede responsabilité et de solidarité audeuxième trimestre 2014, a abouti àune vrai prise de conscience sur l’urgence des réformes en faveur desentreprises. Elles passent par la baisseobligatoire du coût du travail, la réduc-tion des impôts et de la fiscalité dansle but d’augmenter la compétitivité desentreprises. Le débat a le mérited’affirmer l’entreprise en qualité de levier prioritaire du développement.
Un espoir ?Il est impératif que les mesures de cepacte soient mises en œuvre rapide-ment pour infléchir les indicateurs etespérer une reprise dans les mois avenir.
1er semestre 2014 2e semestre 2014Meilleure
2,8%Meilleure6,9%
Moins bonne21,8%Moins bonne
27,3%
Stable75,3%
Stable65,8%
SANTÉ DES ENTREPRISES
Dans un contexte économique national de plus en plus dégradé, caractérisé par une
croissance nulle et des investissements en berne, l’économie régionale peine à
s’affranchir de la morosité ambiante. Plus de 44% des entrepreneurs régionaux
accusent ainsi une nouvelle baisse de leur volume d’activité sur le premier semestre
2014 et conséquemment de leur chiffre d’affaires (seuls 20,1% évoquent une hausse).
La prudence reste donc de mise pour l’entrepreneuriat régional confronté à une
demande atone, une concurrence exacerbée et des niveaux de prix en baisse.
L’effectif salarié se réduit dans la plupart des secteurs économiques, à l’exception
des services aux entreprises et de l’industrie qui tirent leur épingle du jeu.
Entre stagnation et incertitude pour les mois à venir
Commerce
4
Après une fin d’année maussade, la situa-
tion des commerçants du département
reste délicate au 1er semestre 2014. Un
peu plus de la moitié des dirigeants dit
avoir enregistré une baisse d’activité au
cours de cette période. Seuls 13,1 % par-
lent de hausse. De nombreux facteurs sont
à l’origine de cet état de fait. Le tout pre-
mier, une baisse de la fréquentation du
magasin pour 40 % des commerces. La
clientèle, dont le pouvoir d’achat diminue
et dont les modes de consommation sont
plus versatiles et mouvants, est moins fi-
dèle que par le passé. De mieux en mieux
informés, les consommateurs développent
des stratégies d’achat élaborées qui les dé-
tournent des commerces traditionnels.
Viennent s’ajouter à cela, les problèmes ré-
currents à cette profession, stationnement,
baisse d’attractivité des cœurs de ville, sé-
curité, salubrité, travaux… Autre raison im-
portante, la concurrence qui se fait sentir
plus âprement en temps de crise. Autant
de motifs qui, ajoutés à la lourdeur des
charges tant fiscales que locatives pour
certains, entrainent dans 56 % des com-
merces, un chiffre d’affaires en diminution.
La majorité des commerçants a opté pour
la stabilité du prix de vente de leurs pro-
duits. Comme c’est presque dans les
mêmes proportions, qu’ils déclarent, soit
une augmentation (48 %) soit une stabilité
(49 %) de leur prix d’achat auprès des
fournisseurs, les marges sont orientées à
la baisse pour 45 % d’entre eux.
Mais les commerçants ne baissent pas les
bras pour autant. L’emploi est préservé.
Les effectifs salariés sont restés les mêmes
dans 83 % des commerces et 8 % d’entre
eux ont même embauché. Les commandes
auprès des fournisseurs restent étales et
les investissements demeurent stables
dans 72 % des commerces et en hausse
dans 17 % d’établissements.
Repli de l’activité dans le commerceChiffres clés
• Nombre d’établissements : 7 861
- De moins de 10 salariés : 7 447
- De plus de 50 salariés : 48
(Source : INSEE, 1er janvier 2013)
• Effectifs salariés : 19 954
(Source : ACOSS-URSSAF, 31/12/2013)
1er semestre 2014 2e semestre 2014
13,1%
32,4%
54,5%
5,7%
58,9%
35,5%
En Baisse Stable En hausse
VOLUME D’ACTIVITÉ
Au niveau régional, le commerce très impacté par le recul de la consommation continue à perdre des emplois
Impactées par la chute du pouvoir d’achat, la contraction de la consommation des
ménages et la hausse des charges, les entreprises du secteur du commerce
connaissent une nouvelle dégradation du climat des affaires et doivent faire face à
une nouvelle baisse de la fréquentation et un tassement du niveau des prix qui érodent
des marges bénéficiaires déjà contractées. Plus d’un tiers des commerçants voient
èD’un coup d’œil
1er sem. 2e sem. 2014 2014
Chiffre d’affaires m g
Trésorerie m g
Investissement gk g
effectif salarié g g
N
Commerce
5
Cet état d’esprit, cette persévérance, se
traduisent dans les réponses que nous ont
faites les commerçants pour les six mois
à venir. 70 % d’entre eux misent sur une
embellie de la fréquentation de la
clientèle. Pour cela, ils sont prêts à se
remettre en cause, à revoir leur façon de
travailler. Ils sont prêts à faire jouer leur
créativité, développer de nouvelles
stratégies marketing pour valoriser leurs
atouts, à s’adapter au mieux à la
demande.
Les intentions de commandes restent
stables pour plus des ¾ des commer-
çants. L’évolution du volume d’activité
devrait s’orienter vers la stabilité pour la
moitié des entreprises. C’est cette même
évolution que devrait suivre le chiffre d’af-
faires. Le niveau des prix d’achat ne de-
vrait pas connaitre de changement, seuls
22 % des commerçants l’envisagent en
hausse. Les prix de vente resteront les
mêmes dans 84 % des entreprises et par
voie de conséquence les marges tendront
vers plus de stabilité. Les délais de paie-
ments qui sont un problème fréquent
dans l’industrie ou la construction ne tou-
chent quasiment pas les commerçants.
Cette confiance en l’avenir se traduit
aussi à travers les perspectives d’emploi.
Il ne devrait pas connaitre de modifica-
tions notables. Les effectifs, tant
permanents que temporaires, devraient
demeurer stables. Les investissements
s’orienteraient aussi vers plus de stabilité
dans une position d’attente bien
que 42 % se plaisent à imaginer une
amélioration de l’économie régionale et
34 % optent pour sa stabilité.
1er semestre 2014 2e semestre 2014
Meilleure1,4%
Meilleure4,1%
Moins bonne23,4%Moins bonne
31,7%
Stable75,2%
Stable64,1%
Témoignage
Aziz Sébahoui,Casa CaféPerpignan
Comment ce sont déroulés pourvous les six derniers mois ?
Mon activité poursuit son développe-ment. J’ai su m’adapter aux attentesde mes clients. Mon café est ouverttous les jours, tard le soir et entremidi et deux. Nous avons la chancede bénéficier des retombées du mar-ché de la place Cassanyes. Les clientsviennent ici faire leurs achats. Ils ytrouvent le choix, la qualité des pro-duits et la convivialité d’un marché duSud.
Comment envisagez-vous les sixmois à venir ?
Je suis optimiste pour les mois quiviennent parce que, même si avec lacrise les clients hésitent à acheter,nous commerçants, nous avons décidé d’agir en créant un comitéd’orientation stratégique. Sa mission : dresser le bilan des forces etdes faiblesses du commerce, répon-dre aux attentes des consommateurs,leur offrir les services qu’ils souhai-tent. Dès cet automne nous propose-rons des solutions concrètes pourfaire revenir les habitants des P.-O en centre-ville. A suivre.
SANTÉ DES ENTREPRISES
ainsi leur trésorerie continuer à se détériorer à l’unisson de la santé de leur entreprise
(pour 36,1% des professionnels interrogés). En dépit de cette dégradation du contexte
économique et de la concurrence accrue des nouveaux modes de commercialisation,
les professionnels font néanmoins preuve d’un regain d’optimisme, maintenant stables
leurs effectifs et leurs stocks dans l’attente d’une amélioration prochaine de
l’environnement commercial.
Un avenir qu’ils espèrent meilleur
Industrie
6
Durant les six premiers mois de l’année, le
secteur industriel départemental
semble être le secteur qui a le moins
souffert dans ce contexte d’atonie
économique. Plus des trois quarts des
industriels déclarent, en effet, que la santé
de leur entreprise est stable. Le volume
des activités s’est maintenu pour près
d’une entreprise sur deux, comme les
industriels le prévoyaient à la fin de
l’année passée. Et bien que les carnets de
commandes soient jugés normalement
remplis par une grande majorité d’entre
eux, les moyens de production restent
cependant relativement sous utilisés. Le
taux de visibilité est majoritairement à trois
mois.
Le chiffre d’affaires reste stable pour la
majorité des chefs d’entreprises, cependant
qu’ils sont 29 % à le déclarer en baisse.
Si les prix de ventes des produits
industriels n’ont pas varié, les marges,
elles, tendent à se dégrader pour un tiers
des entreprises, pour pallier la hausse des
prix des matières premières. Cette hausse
est constatée par la grande majorité
des dirigeants. Elle n’est pas sans
conséquence sur la trésorerie qui est déjà
mise à mal par l’allongement des délais de
paiement des clients, phénomène constaté
dans un peu plus d’un tiers des
entreprises. Un point très positif
cependant, les investissements sont
stables pour 59 % des entreprises et
déclarées en hausse pour 36 % d’entre
elles.
L’emploi s’est relativement peu dégradé
dans le secteur industriel, seules 10 % des
entreprises ont débauché alors que 17 %
d’entre elles ont fait appel à une main
d’œuvre supplémentaire.
Stabilité malgré une conjoncture difficileChiffres clés
• Nombre d’établissements : 2 441
- De moins de 10 salariés : 2 280
- De plus de 50 salariés : 29
(Source : INSEE, 1er janvier 2013)
• Effectifs salariés : 7 953
(Source : ACOSS-URSSAF, 31/12/2013)
En Baisse Stable En hausse
1er semestre 2014 2e semestre 2014
19,4%
48,4%
32,3%
16,7%
60,0%
23,3%
VOLUME D’ACTIVITÉ
Au niveau régional, l’industrie continue à résister grâce à la demande extérieure et stabilise ses pertes d’emploi
De son côté, l’industrie régionale semble mieux résister à l’apathie de la conjoncture
économique. La production industrielle demeure stable en région grâce à la
progression des exportations et malgré une concurrence internationale toujours plus
vive. Les carnets de commandes se regarnissent et les chiffres d’affaires s’améliorent,
èD’un coup d’œil 1er sem. 2e sem.
2014 2014
Chiffre d’affaires g gk
Trésorerie m g
Investissement g g
effectif salarié g g
N
Industrie
7
Pour les six prochains mois, le ressenti des
chefs d’entreprises sur le climat écono-
mique général demeure pessimiste. Pour-
tant s’ils n’envisagent pas une
amélioration significative de la santé de
leur entreprise, ils sont toutefois plus
nombreux à opter pour sa stabilité (86 %
contre 77 %). Les bonnes anticipations
des industriels à l’export ainsi que les
carnets de commandes jugés « bien rem-
plis » pour une entreprise sur cinq, de-
vraient leur permettre de maintenir la
stabilité de leur production.
La tendance inflationniste des prix des
matières premières devrait se stabiliser et
par le fait, les industriels ne prévoient pas
d’augmenter le prix de vente de leurs pro-
pres productions et envisagent le main-
tien de leurs propres marges. Le chiffre
d’affaires devrait se maintenir pour un
plus grand nombre d’entreprises, un peu
moins des deux tiers du panel. De plus, la
grande majorité des dirigeants estime
que les délais de paiement de leur clien-
tèle devraient se stabiliser. Par voie de
conséquence, la santé financière de l’en-
treprise devrait s’améliorer. Les investis-
sements seront stables dans la plus
grande majorité des entreprises, dans
2 % seulement, ils seront revus à la
baisse et dans 15 % verront le lancement
de nouveaux projets.
Cependant, ce sentiment de stabilisation
du secteur industriel n’aura aucun effet
sur l’emploi. Aucune des entreprises du
panel n’envisage d’embaucher et 10 %
d’entre elles pensent même devoir ré-
duire leurs effectifs car la durée du travail
devrait s’orienter légèrement à la baisse.
Dans une entreprise sur cinq, les diri-
geants font preuve d’un certain opti-
misme quant à la compétitivité de leur
établissement, tant au niveau local que
régional et attendent même un raffermis-
sement sur leurs marchés.
1er semestre 2014 2e semestre 2014Meilleure
0,0%Meilleure
3,2%Moins bonne
13,8%
Moins bonne19,4%
Stable86,2%
Stable77,4%
Témoignage
Jasmine Derancourt,Derancourt – Le Soler
Comment ce sont déroulés pourvous les six derniers mois ?Nous travaillons dans le secteur trèspointu de l’outillage de sécurité et dumatériel de réseau, et nous sommesles seuls dans le département.Notre entreprise tourne bien. Les sixderniers mois passés se sont bienpassés. Pourquoi ? Parce que nous in-novons en permanence et cherchonsde nouveaux marchés, en France et àl’étranger. Nous maitrisons aussi lachaîne : de la conception de nos produits, jusqu’à la fabrication et lavente !
Comment envisagez-vous les sixmois à venir ?Nous commercialisons un nouveauproduit : un tournevis limiteur decoupe pour les compteurs Linky, lenouveau compteur intelligent d’ErdfCet outil est en test et donne entièrement satisfaction à notreclient. Nous misons beaucoup sur ceproduit qui peut intéresser bien d’au-tres clients en Europe et ailleurs ! L’innovation est bien l’une des clés dudéveloppement d’une PME comme lanôtre !
SANTÉ DES ENTREPRISES
ce qui permet au secteur industriel de stabiliser ses niveaux d’investissements et de
réduire l’hémorragie des effectifs salariés. Les chefs d’entreprises restent confiants
dans l’avenir mais néanmoins prudents dans leurs anticipations, en raison de la
flambée du prix des matières premières et des incertitudes engendrées par le faible
dynamisme de la demande internationale.
Maintien de la stabilité malgré l’incertitude
Construction
8
La situation du secteur de la construction
s’est beaucoup dégradée depuis 2013. Le
secteur est en net repli. Dans un contexte
rendu, déjà difficile, par le durcissement de
la concurrence, notamment espagnole,
celle des auto-entrepreneurs ou des
grosses entreprises, par de nouvelles règles
en matière de construction et de fiscalité,
la moitié des entrepreneurs interrogés font
état d’une baisse de leur activité.
L’outil de travail est sous utilisé dans plus
d’une entreprise sur deux. Les difficultés se
sont aussi amplifiées sous l’effet conjugué
de la baisse de la commande publique et
de la demande privée. Cette dernière
semble, cependant, s’être un peu moins
dégradée. En effet les mises en chantiers
des locaux d’immobilier d’entreprise ont
augmenté au cours de ce premier semestre
par rapport à celui de 2013. Cependant, les
avis des chefs d’entreprises la concernant
se répartissent à part égale entre stabilité
et dépréciation (respectivement 40 % et
43%). Les carnets de commandes sont peu
remplis pour 44 % des entreprises.
Ce repli de l’activité n’est pas sans consé-
quence sur le chiffre d’affaires qui est en
baisse dans 60 % des entreprises. C’est
dans ces mêmes proportions que les entre-
preneurs s’accordent à dire que les prix des
matières premières sont en hausse. De
plus, dans ce contexte de concurrence très
dure et d’atonie des marchés, plus des
deux tiers des chefs d’entreprises sont
contraints de pratiquer une diminution de
leurs tarifs. Effets en cascade, plus de la
moitié des dirigeants déplorent des
tensions sur leur marge et des difficultés de
trésorerie. Ils sont aussi plus nombreux
qu’en 2013, à reconnaître qu’ils ont des
difficultés à payer leurs fournisseurs.
L’emploi, ajusté aux besoins du secteur,
s’inscrit lui aussi à la baisse pour un quart
des entreprises et les projets d’investisse-
ment sont aussi mis à mal.
La construction reste en retraitChiffres clés
• Nombre d’établissements : 4 925
- De moins de 10 salariés : 4 687
- De plus de 50 salariés : 16
(Source : INSEE, 1er janvier 2013)
• Effectifs salariés : 9 220
(Source : ACOSS-URSSAF, 31/12/2013)
1er semestre 2014 2e semestre 2014
16,7%
33,3%
50,0%
11,1%
61,1%
27,8%
En Baisse Stable En hausse
VOLUME D’ACTIVITÉ
D’un coup d’œil 1er sem. 2e sem.
2014 2014
Chiffre d’affaires m k
Trésorerie m k
Investissement m g
effectif salarié m g
NPas d’éclaircies au niveau régional
pour le BTP qui s’enfonce dans la crise
Le marasme ne fait que se confirmer durant le premier semestre 2014 pour ce secteur
phare, pilier de l’économie régionale. Les carnets de commandes continuent à se
réduire, la concurrence s’exacerbe, les prix des devis se contractent et l’offre s’étiole
face à la réduction de la commande publique et au recul de la demande sur la plupart
è
Cependant, pour les six prochains mois,
les chefs d’entreprises font montre d’un
peu plus d’optimisme. La moitié d’entre
eux estime que le secteur du BTP devrait
voir son activité s’améliorer en région,
bien qu’ils n’imaginent pas une évolution
favorable du contexte économique global.
Concernant leur propre entreprise, ils sont
près d’un tiers à penser que le volume
d’activité devrait se stabiliser grâce
essentiellement à la demande privée et à
une légère reprise de la demande
publique. Pour la majorité des entrepre-
neurs, le chiffre d’affaires ne devrait pas
connaître la décroissance des mois
précédents mais se stabiliser. Pas d’évo-
lution à la hausse ni du coût des matières
premières, ni des prix de vente des
produits dans la majorité des entreprises.
Les marges devraient se stabiliser elles
aussi. Ces perspectives devraient permet-
tre de préserver l’emploi dans 85 % des
entreprises catalanes. Par contre, faute de
visibilité, les investissements ne devraient
pas connaître d’embellie.
Les chefs d’entreprises sont confiants
quant à l’avenir de leur entreprise, ils sont
même plus nombreux à dire meilleure la
santé de celle-ci (8,6 % contre 5,7 %) et
estiment que leur compétitivité tant sur
le marché local que régional se maintien-
dra et pourra même gagner des parts de
marché.
Un secteur toujours en tension
Construction
9
1er semestre 2014 2e semestre 2014Meilleure
8,6%Meilleure
5,7%
Moins bonne31,4%
Moins bonne31,4%
Stable60,0%
Stable62,9%
Témoignage
Serge Wentzo,Sermibat volets roulants, Corneilla-la-Rivière
Quel bilan pour les six moinsécoulés dans votre secteur ?Notre activité est très dépendante dusecteur du bâtiment. La conjoncturedéfavorable dans le neuf ou la réno-vation a entraîné un mauvais débutd’année. Mais la tendance à la baisses’est inversée à partir avril. Elle seconfirme en mai et juin. Résultat,nous nous situons aujourd’hui dansdes niveaux de ventes identiques àceux de la même période de 2013.Pourtant, nos clients affirment avoirperdu leur « matelas » d’affaires quileur permettrait une visibilité de six àdouze mois. Elle se limite aujourd’huià un ou deux mois…
Quelle est votre vision pour lessix mois à venir pour votre secteur ?Ce semestre s’annonce compliqué !Les actions visant à booster le bâti-ment, comme la RT 2012, seraient bé-néfiques si tout cela était plus clair. Laqualité, la réactivité, la proximité res-tent des atouts pour survivre. Faisonspreuve de patience face à ce retour-nement de tendance : nous sommesdans un département à fort potentiel.
SANTÉ DES ENTREPRISES
des segments de marché. En franche sous–exploitation de leurs capacités de
production, les entreprises régionales voient leurs chiffres d’affaires se détériorer, une
situation étouffante qui conduit le secteur à diminuer encore ses effectifs, y compris
au niveau de l’emploi intérimaire. Cette tension conjoncturelle impacte fortement les
niveaux d’investissements qui continuent à se replier à un niveau d’étiage,
assombrissant les perspectives d’un retour prochain à une stabilité relative.
Services
10
Comme les chefs d’entreprises du secteur
des services l’avaient pressenti fin 2013, la
reprise n’a pas été non plus au rendez-
vous, pour leur secteur, en ce premier se-
mestre de l’année. Le volume d’activité est
en repli dans 48 % des entreprises mais
reste orienté à la hausse pour 22 % d’entre
elles, comme précédemment.
Cette tendance se reflète, dans des propor-
tions pratiquement semblables, en matière
de chiffre d’affaires. La dégradation en est
d’autant plus accentuée que le chiffre d’af-
faires à l’export, pour les entreprises
concernées, s’érode lui aussi dans 43 %
des entreprises. Les marges évoluent dé-
favorablement pour 42 % des dirigeants et
restent stables pour la moitié d’entre eux.
Car les chefs d’entreprises n’hésitent pas,
dans 68 % des cas, à maintenir inchangés
les tarifs de leurs prestations malgré la
conjoncture et les nouveaux dispositifs fis-
caux en matière de TVA. Les conséquences
sur la trésorerie sont notables. Elle se
maintient (57 %) ou baisse (37 %).
Les capacités de production sont sous uti-
lisées et plus des deux tiers des dirigeants
déclarent qu’ils pourraient faire face à une
demande plus grande. Seule une entre-
prise sur quatre utilise pleinement son outil
de travail et deux tiers d’entre elles l’utili-
sent à plus de 80 %. Les carnets de com-
mandes sont peu remplis dans la majorité
des entreprises et les trois quart d’entre
elles n’ont qu’une visibilité à trois mois.
Les emplois restent préservés dans près
des trois quarts des entreprises tant pour
les emplois permanents que temporaires
mais à un niveau légèrement inférieur à la
moyenne régionale. Le niveau des investis-
sements s’est maintenu (52 %) et est
même en hausse dans 30 % des entre-
prises.
Des difficultés qui se confirmentChiffres clés
• Nombre d’établissements : 21 247
- De moins de 10 salariés : 19 769
- De plus de 50 salariés : 290
(Source : INSEE, 1er janvier 2013)
• Effectifs salariés : 50 461
(Source : ACOSS-URSSAF, 31/12/2013)
VOLUME D’ACTIVITÉ
1er semestre 2014 2e semestre 2014
22,3%
29,8%
47,9%
9,4%
59,8%
30,8%
En Baisse Stable En hausse
D’un coup d’œil 1er sem. 2e sem.
2014 2014
Chiffre d’affaires m g
Trésorerie g g
Investissement g gk
effectif salarié g g
NBien qu’impacté par le recul de la demande, le secteur
tertiaire se maintient et la santé des entreprises se stabilise
Bien que le contexte économique soit encore jugé plutôt défavorable par la majorité des
entrepreneurs, le tertiaire régional semble retrouver son second souffle grâce à des
carnets de commandes plus étoffés qu’auparavant, qui permettent de donner un peu
d’oxygène à ce secteur d’une importance stratégique pour le développement de
l’économie du Languedoc-Roussillon. Même si la demande demeure encore à des niveaux
è
Services
11
Dans un environnement économique qui,
selon eux, ne devrait ne pas connaître
d’embellie pour les six mois à venir, 66 %
des dirigeants d’entreprises restent
confiants comme en témoignent les
prévisions relatives à la santé de leur
entreprise qui devrait se maintenir dans la
majorité des cas (78 %). Le volume
d’activité ne devrait pas se dégrader à
l’image du chiffre d’affaires qui tendrait,
lui aussi à se stabiliser. C’est aussi
l’orientation que devrait connaitre les
échanges à l’export.
Même appréciation pour les marges qui ne
devraient pas enregistrer de changements
notables pour la majorité des chefs
d’entreprises. Seuls 5 % d’entre eux
envisagent de revoir le tarif de leurs
prestations à la hausse. Les délais de
paiement de la clientèle ne devraient pas
subir de modification et se stabiliser. Le
niveau de la trésorerie devrait rester
globalement étale.
Les chefs d’entreprises estiment que leur
compétitivité ne sera pas entamée tant
sur le plan local (75 %) que régional
(64 %) et certains même espèrent pouvoir
gagner des parts de marché (10 % et 12
% respectivement). C’est ainsi que
l’emploi ne devrait pas varier de manière
importante durant la période à venir.
Seules 3 % des entreprises envisagent de
supprimer des emplois permanents.
L’effectif salarié en CDD devrait être
légèrement plus fluctuant puisque
13 % des entreprises n’envisagent
pas de reconduire ce type d’employés
tandis que 7 % prévoient d’embaucher.
L’investissement devrait se maintenir
dans la majorité des entreprises à un
niveau toutefois supérieur au premier
semestre.
Témoignage
Lovely Cléonis,La Station Coworking,Perpignan
Quel bilan dressez-vous pour lessix derniers mois passés ?Le bilan des derniers six mois est po-sitif. Par rapport aux centres d’affairesclassiques nous collons au plus prèsdes besoins de nos clients. Même lesgrandes enseignes nationales nouslouent désormais des bureaux pourleurs recrutements, leurs formationset les présentations de produits. Ellesgagnent du temps, de l’argent, et ça,c’est bien dans l’air du temps !
Quelle est votre vision pour lessix mois à venir ?Pour les six mois qui viennent, je n’aiqu’un seul mot d’ordre : développernos services et innover.Nous comptons développer l’organi-sation de séminaires clé en main ouen appui avec nos clients. Nous tra-vaillons aussi sur la mise en relationde nos clients avec leurs futurs parte-naires, à toutes les étapes de la vie del’entreprise : création, implantation,recrutement du personnel, dé-marches administratives, etc.Nous sommes persuadés que c’estpar des services de plus en plus per-sonnalisés que nous développeronsnotre concept.
SANTÉ DES ENTREPRISES
1er semestre 2014 2e semestre 2014Meilleure
2,7%Meilleure
10,0%
Moins bonne19,8%Moins bonne
25,0%
Stable77,5%
Stable65,0%
jugés insuffisants pour permettre au secteur de restaurer ses niveaux d’avant crise, en
particulier au niveau du chiffre d’affaires, les marges se stabilisent et la santé
économique des entreprises s’améliore, ouvrant des perspectives plus optimistes pour
l’avenir du secteur. Demeurant prudents, les professionnels se déclarent néanmoins plus
confiants et anticipent une amélioration prochaine de la situation économique qui permet
de préserver la stabilité des effectifs et le niveau des investissements dans le secteur.
Entre stabilisation et fragilités
Infos CCI
12
Checkdo devient Fédédon 66A partir d’oc-tobre 2014,Checkko de-
vient Fédébon 66. En changeant de nom,les chèques cadeaux des Pyrénées-Orien-tales rejoignent le réseau de CCI du Langue-doc-Roussillon et leurs partenaires.L’objectif de cette mutation est simple : of-frir une cohérence régionale à ce produit etgagner en lisibilité auprès du grand public,tout en gardant sa spécificité départemen-tale et son fonctionnement habituel..Autre changement de taille, dorénavant,
pour faciliter la gestion comptable, la parti-cipation des commerces adhérents est cal-quée sur l’année civile : le délai derenouvellement des adhésions est prolongéjusqu’au 31 décembre prochain.C’est donc près de 300 commerçants qui rejoignent ainsi Fédébon 66 à la rentrée2014.Vous êtes commerçant ? Souhaitez adhérerà Fédébon 66 ou tout savoir sur cette action ?Les techniciens CCI répondent à toutes vosinterrogations.CCI – Fédébon 66 : 04 68 35 90 99
Chèques cadeauxFiche contact
CCI PerpignanQuai de-Lattre-de-TassignyBP 10941 - 66020 Perpignan Cedex
Antenne de Prades : 04 68 05 21 41Antenne de Saillagouse : 04 68 04 01 96Antenne de Céret : 04 68 87 62 45
Sud Formation : 04 68 56 62 20Port de Port-Vendres: 04 68 82 00 25
www.perpignan.cci.fr
Contact : Pôle Etudes et territoireJean-Jacques MartiT. 04 68 35 90 98
Légende
kHausse gStabilité mBaisse
gkStabilité à tendance positive
gmStabilité à tendance négative
Les 9 Chambres de Commerce et d’Industrie du Languedoc-Roussillon et la Chambre de Commerce et d’Industrie de région
ont réalisé cette enquête d’opinion sur la conjoncture régionale au cours des mois de juillet et août 2014. 2 205 questionnaires
ont été exploités pour réaliser des analyses qualitatives sur chaque territoire consulaire. Nous remercions sincèrement les chefs
d’entreprises qui ont répondu à cette vaste enquête, contribuant ainsi à apporter une meilleure information aux décideurs
publics sur l’évolution de la situation économique régionale.
§
i
Directeur de la publication : Jean-Pierre Navarro • Analyses et rédactionnel : Pôle Etudes et territoires • Témoignages : Direction de la Communication et de l’animation du territoire • Conception graphique - Mise en page PAO : Frédéric Ginestet / MTC34 • Crédits photos : © Philippe Mahé CCI, © Derancourt, © Camille Gauthier, © Cermibat
Une action de Mécénat d’entreprise enPyrénées-Orientales
La fondation d'entreprisesMécènes Catalogne réunit35 entreprises engagéespour le soutien à des actions
culturelles des Pyrénées-Orientales.Il s'agit d’une action concrète de mécénatdécoulant d’une convention - première na-tionale ! - signée en janvier 2009 entre l'Etat,la CCI de Perpignan, les notaires et des ex-perts-comptables des Pyrénées-Orientales. Rappelons que la fondation Mécènes Cata-logne regroupe des entreprises représenta-tives du tissu économique de son territoired’action. Le budget de cette structure s'élève
à plus de 230 000 euros. Des fonds destinésuniquement à soutenir des projets culturelsà retombées économiques. Pour ce faire,tous les étés, la fondation lance un appel àprojets auprès des acteurs culturels.En 2015, Mécènes Catalogne rentre dans sacinquième et dernière année d’existence.Les entreprises fondatrices fortes de cetteexpérience plus que positive ne comptentpas en rester là. Elles songent à lancer « Mé-cènes Catalogne II » et à s’ouvrir à de nou-velles entreprises.CCI - Fondation d'entreprises MécènesCatalogne : 04 68 35 90 99 BP 10941 - Quai de-Lattre-de-Tassigny66020 Perpignan cedex
Mécènes Catalogne
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