Place de l’irathérapie dans le traitement de la maladie de Basedow

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SFE Paris 2013 / Annales d’Endocrinologie 74 (2013) 345–377 349

présentée, pour une huitième cure d’iode 131. Un balayage post-thérapeutique,a été entrepris 4 jours après. L’examen a comporté une étude planaire del’ensemble du corps suivie d’une TEMP-TDM centrée sur la région cervico-thoracique.Discussion.– Le balayage corps entier a objectivé : une large plaged’hyperfixation intense cervicale. La TEMP-TDM a permis de localiser aveccertitude cette hyperfixation qui correspondait sur les images de fusion à unevolumineuse atteinte métastatique envahissant C4, C5 et C6 avec extension intra-canalaire massive, menacante. Devant la mise en jeu du pronostic vital, laconduite à tenir immédiate était une radiothérapie en urgence. Ainsi, l’utilisationde l’imagerie de fusion TEMP-TDM par rapport à l’imagerie planaire nousa permis de rectifier notre attitude thérapeutique et de sauver notre patiente.L’information apportée par cette imagerie, a permis dans ce cas particulier, derévéler une lésion cervicale menacante et de fournir des repères anatomiquespour le radiothérapeute, afin de réaliser un flash en urgence.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.372

P1-226

Évolution de l’exophtalmie basedowienneaprès irathérapie : impact de lacorticothérapieN. Hebaili ∗, I. El Bez , D. Ben Sellem , I. Slim ,B. Eltaief , A. Mhiri , M.F. Ben SlimeneService de médecine nucléaire, institut Salah Azaiez Tunis, Tunis, Tunisie∗Auteur correspondant.

Objectif.– L’activation d’une orbitopathie basedowienne après irathérapie estconnue depuis plusieurs années. Sa prévention par corticothérapie est possiblechez les patients à risque. À travers ce travail on se propose d’étudier l’effet del’irathérapie sur l’orbitopathie basedowienne et l’impact de la corticothérapiesur cette évolution.Patients et méthodes.– Notre étude a colligé 65 patients (50 de sexe féminin et15 de sexe masculin), suivis pour maladie de Basedow. La moyenne d’âge étaitde 27 ans. Ils présentaient tous une exophtalmie, avant irathérapie par I131, chezqui une corticothérapie orale ou intraveineuse a été instaurée selon le grade del’exophtalmie. L’évolution de l’exophtalmie a été notée 1 an après l’I131.Résultats.– L’examen initial montrait une exophtalmie bilatérale minime à modé-rée chez 40 patients (61,5 %), unilatérale minime à modérée chez 12 patients(18,5 %) et bilatérale sévère chez 13 patients (20 %). Un an après l’I131,l’évolution de l’exophtalmie est marquée par l’amélioration chez 60 patients(soit tous les patients porteurs d’exophtalmie minime à modérée uni- ou bilaté-rale et 8 patients porteurs d’exophtalmie sévère) et la stabilisation chez 5 patientsrestants, connus porteurs d’exophtalmie sévère. Aucune aggravation n’a éténotée.Discussion.– Le traitement de l’hyperthyroïdie de la maladie de Basedow pariode radioactif tend à exacerber transitoirement l’état immuno-inflammatoirethyroïdien et à déclencher ou aggraver une orbitopathie basedowienne, surtoutchez les fumeurs ; cette complication qu’une corticothérapie anti-inflammatoireprévient. La prévention de l’activation de l’orbitopathie basedowienne par lescorticoïdes lors d’une irathérapie est essentielle pour certains patients.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.373

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Place de l’irathérapie dans le traitement dela maladie de BasedowN. Hebaili ∗, I. El Bez , R. Ben Said , I. Yeddes ,I. Meddeb , M.F. Ben SlimeneService de médecine nucléaire, institut Salah Azaiez Tunis, Tunis, Tunisie∗Auteur correspondant.

Objectif.– La maladie de Basedow est la cause la plus fréquente d’hyperthyroïdie.Son traitement reste une préoccupation majeure chez les praticiens.L’administration de l’iode 131 est une modalité thérapeutique en regain d’intérêt.L’absence de consensus bien établi, la rend une affaire collégiale. Le but de cetravail est d’évaluer les résultats de cette option thérapeutique et de sa place dansle traitement de la maladie de Basedow chez l’adulte.

Patients et méthodes.– Il s’agit d’une étude rétrospective allant de janvier 2006 àdécembre 2010, portant sur l’analyse de dossiers de 308 patients atteints de lamaladie de Basedow et traités par l’131 [15 mCi] dans le service de méde-cine nucléaire de l’institut Salah Azaiez Tunis. Les paramètres suivants ont étéétudiés : l’âge ; le sexe ; autres thérapeutiques de la maladie de Basedow déjàentrepris ; activité recue en mCi ; bilan biologique.Résultats.– L’irathérapie a été souvent proposée comme traitement de deuxièmeintention. Durant les 6 premiers mois de surveillance, nous avons obtenu unerégression de l’hyperthyroïdie dans 92 % des cas [65 % en hypothyroïdie et27 %en euthyroïdie]. Aucune complication aiguë n’a été observée.Discussion.– Si le diagnostic de la maladie de Basedow ne pose pas de problème,les indications thérapeutiques varient en fonction des équipes. Au vu de cesrésultats et des travaux réalisés sur l’irathérapie, et devant la présence d’unnombre élevé de patients basedowiens âgés, cardiaques ou porteurs de taresmultiples, qui ne peuvent pas supporter la chirurgie, l’irathérapie reste le meilleurtraitement, voire le seul recours.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.374

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Une ectopie thyroïdienne révélée à l’âgeadule : à propos d’un casA. Ben Brahim a,∗, F. Ben Dahmem b, I. Ben Ahmed b,A. Ben Amor b, S. Azzabi b

a Institut de nutrition et des technologies alimentaires, Tunis, Tunisieb Hôpital Mohamed Tahar Maamouri, Nabeul, Tunisie∗Auteur correspondant.

L’ectopie thyroïdienne est une pathologie rare (1/4000 à 1/8000 des patientsatteints d’hypothyroïdie) dont la pathogénie reste mal élucidée. Elle peut êtreasymptomatique ou se manifester par une hypothyroïdie clinique ou biologique.Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 28 ans qui nous a été adressé pourune hypothyroïdie périphérique. L’examen clinique, trouve une patiente de petitetaille (1,52 m), des signes d’hypothyroïdie (un visage bouffi, une macroglossie,une pâleur cutanéo-muqueuse, une peau sèche) et une thyroïde non palpable.L’échographie cervicale a montré une loge thyroïdienne vide mais elle a mis enévidence une formation sublinguale rappelant une thyroïde ectopique. La scinti-graphie thyroïdienne, la tomodensitométrie ont confirmé le diagnostic d’ectopiethyroïdienne en position sublinguale. Le caryotype de cette patiente était normal46 XX et l’enquête étiologique de la petite taille n’a retenu que l’hypothyroïdiepériphérique congénitale. La patiente est mise sous-traitement hormonale sub-stitutif avec rétablissement de l’euthyroïdie. À travers cette observation nousinsistons sur la nécessité d’évoquer ce diagnostic devant toute hypothyroïdieassociée à l’absence de palpation d’une glande thyroïde en position normalemême chez l’adulte.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.375

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Imidacloprid impact on thyroid activityL. Saadi a,∗, R. Matallah b, N. Lebaili b

a Université de Blida, Blida, Algérieb ENS, Kouba, Algérie∗Corresponding author.

Many pesticides are likely to play a role in presence of inflammatory disease.This study was conducted to investigate the 30 days oral toxicity of imidaclopridon the thyroid morphology and hormones in female rat with doses of 0, 5, 10,20 mg/kg/day. Decrease in the body weight gain was observed at 20 mg/kg/day.No mortality occurred during the treatment period while food intake was reducedat high doses level. Histopathological examination of thyroid revealed that imi-dacloprid treatment with high doses (10, 20 mg/kg/day) resulted in parenchymadisorganization marked by increase in microfollicles number, low colloid, pre-sence of interfollicular lipid tissue and follicular hyperplasia. However, the doses0 and 5 mg/kg/day of imidacloprid did not induce histopathological changesin thyroid. At hormonal level, the imidacloprid treatment caused significantdecrease of plasma triiodothyronine and thyroxine. No significant changes inplasma thyroid stimulating hormone are observed in all groups. These results

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