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Rural,mag
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Rural m a g a z i n e
PORTRAIT D’UN AGRICULTEUREN MAINE ET LOIRE
J a n v i e r 2 0 1 3N ° 4
www.ruralmagazine.fr
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Agriculture : en-
semble des activités
économiques ayant prin-
cipalement pour objet
la culture des terres, et
d’une manière générale
« l’ensemble des travaux
transformant le milieu
naturel pour la produc-
tion de végétaux et d’ani-
maux utiles à l’Homme ».
POUR BIEN COMMENCER...Quelques informations
Les différents types d’agriculture
>L’agriculture intensive
Agriculture hautement mécanisée dont la voca-
tion est la commercialisation sur de vastes mar-
chés. Elle implique des investissements importants
et des compétences scientifiques. L’objectif est la
production maximale, quitte à utiliser des produits
chimiques de synthèse (engrais, insecticides, her-
bicides, aliments et médicaments...), des techno-
logies génétiques (OGM), grandes monocultures.
>L’agriculture raisonnée
C’est une forme d’agriculture qui concilie des prati-
ques respectueuses de l’environnement (hommes,
milieux naturels, animaux) et des préoccupations
économiques. La fertilisation (engrais, amende-
ments... chimiques de synthèse) est pratiquée « au
plus juste «. Les exploitations sont de taille moyen-
ne (jusqu’à quelques salariés ou saisonniers).
>L’agriculture durable
C’est une agriculture extensive (par opposition
à l’agriculture intensive) dont le fonctionnement
s’inscrit dans les perspectives ouvertes par le dé-
veloppement durable (économiquement viable,
écologiquement durable, socialement équitable).
>L’agriculture biologique
L’Agriculture Biologique est un mode de produc-
tion agricole n’utilisant pas de produits chimi-
ques de synthèse, pour la fertilisation des
sols, la protection des cultures, l’élevage, ...
> > >
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C’est dès le plus jeune âge que j’ai commencé
à travailler dans la ferme laitière de mes pa-
rents le week-end et pendant les vacances. J’ai étu-
dié pendant 2 ans à l’école d’agriculture et d’horti-
culture de Pouillé. En 1982 l’année de mes 20 ans,
nous nous sommes mis en GAEC ( Groupement Agri-
cole d’Exploitation en Commun ) avec mon père. En
1993 c’est le départ à la retraite pour mon père, et
l’arrivée de Daniel mon nouvel associé qui le rem-
place. Aujourd’hui la ferme s’est développée grâce aux
équipements de haute technologie afin de permettre
une meilleure organisation et une optimisation du tra-
vail. Dans notre exploitation, nous produisons du lait.
LE PORTRAIT DU MOIS...Un éleveur en Maine et Loire
> > >« Le lait, c’est mon métier »
Le tank à lait : c’est
le réservoir qui
contient le lait entier
qui est réfrigéré au fur
à mesure de la traite
des vaches. Le lait est
maintenu à une tempéra-
ture d’environ 3,5 degrés.
PHILIPPE, éleveur-cultivateur
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> > >LA FERME ET SES HABITANTES
LE PORTRAIT DU MOIS...Un éleveur en Maine et Loire
Une fois qu’elles ont eu leur premier pe-
tit les vaches commencent à produire du lait,
qui est normalement destiné à nourrir le veau,
mais que nous récupérons dans le tank à lait.
Les vaches sont nos principales collaboratrices
puisqu’elles nous permettent de vendre le lait qui
est collecté par la laiterie SODIAAL basée au Mans
( Sarthe 72 ) et est transformé en produits ven-
dus sous les marque Yoplait, Candia ou Richemont.
Les vaches : Elles
sont environ 160 du
veau à la vache laitière.
Une bonne productri-
ce peut donner jusqu’à
50-60L de lait par jour.
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> > >LES MOYENS TECHNIQUES
LE PORTRAIT DU MOIS...Un éleveur en Maine et Loire
Les tracteurs, au nombre de quatre sont de tailles
et puissances différentes pour s’adapter aux ty-
pes de travaux à effectuer au sein de la ferme ou
dans les champs : semis, épandage, labourage...
On y adapte tous les outils qui sont eux aus-
si chacun destinés à une tâche à effectuer.
Pour assurer leur bon fonctionnement, il
faut les entretenir après chaques travaux,
cela fait partie des coûts imcompressibles.
LES TRACTEURS
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> > >LES MOYENS TECHNIQUES
LE PORTRAIT DU MOIS...Un éleveur en Maine et Loire
LE ROBOT DE TRAITE
Avant
Grâce aux nouvelles technologies, nous
pouvons depuis 2003 mieux gérer no-
tre troupau. Les vaches vont par elles même
se faire traire par le robot (photo de gau-
che ) qui détecte automatiquement leurs
pis. Toutes les informations sur la qualité
du lait recueillit se retransmettent sur les
écrans où nous contrôlons la production.
L’agrandissement de l’exploi-
tation à été pour nous une ré-
volution et un grand changement,
les périodes de travail sont prati-
quement continues, les moments
creux se font très rare.
Après
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> > >LES GRANDES PÉRIODES
LE PORTRAIT DU MOIS...Un éleveur en Maine et Loire
UNE VIE RYTHMÉE PAR LES SAISONS
La vie à la ferme est rythmée par les
périodes de l’année, cela commence
en JANVIER/FÉVRIER selon le temps,
quand nous débutons les semis d’engrais
sur les céréales et les traitements pour
protéger les plantations de divers atta-
ques par les insectes et les bactéries.
MARS, on travaille le sol, on le retourne,
le fertilise avec le fumier des animaux on
le fait s’aérer pour préparer les semis de
printemps : tournesol / maïs / haricots fins.
Mi AVRIL commencent les ensillages
d’herbe, nous fesons donc appel à des
entreprises externes qui viennent avec
leurs engins pour couper l’herbe qui de-
viendra un des aliments du troupeau.
Cette période veux aussi dire entre-aide
avec les agriculteurs des autres fermes
aux environs qui eux aussi pratiquent
l’ensilage d’herbe pour nourrir leurs ani-
maux. Ce sont de grosses journées car
il faut s’assurer du bon déroulement de
la coupe à la phase de bachage du tas.
L’ensileuse viens récupérer l’herbe et la broie en petits morceaux, une
fois la remorque chargée, l’agriculteur va la vider sur une plate-forme
où tout au long de l’année il pourra aller se servir et nourrir son bétail.
« Nous comptons environs 150 hectares de terres »
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> > >LES GRANDES PÉRIODES
LE PORTRAIT DU MOIS...Un éleveur en Maine et Loire
UNE VIE RYTHMÉE PAR LES SAISONS
En MAI, semis des tournesols et de maïs,
suivi d’une petite pose, c’est-à-dire
que l’on laisse la terre faire son travail et
on se consacre aux animaux et à la ges-
tion de la ferme ( comme tous les jours ).
FIN MAI début JUIN, nous remontons
dans les tracteurs directions les prai-
ries qui nous offrent leur herbe fraî-
che que nous fauchons et laissons sé-
cher pour faire du foin ( alimentation ).
À la MI JUILLET, la grande période des
moissons arrive, battage d’orge et des
colzas suivi des moissons de blés. À
cette période, les machines tournent
parfois jusqu’à 4heures, 5 heures du
matins. Une fois toutes les céréales ra-
massées, il faut encore presser la paille,
et stocker les bottes dans les hangars.
La paille sert pour la litière des va-
ches, et les céréales sont re-
vendues à des coopératives.
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> > >LES GRANDES PÉRIODES
LE PORTRAIT DU MOIS...Un éleveur en Maine et Loire
UNE VIE RYTHMÉE PAR LES SAISONS
Début SEPTEMBRE, ce sont les en-
silages de maïs, là encore les
agriculteurs des environs mettent
la main à la patte pour apporter leur
aide et leurs tracteurs. Le maïs ensilé
deviendra lui aussi un des aliments
de nos vaches pour toute l’année.
Nous récoltons ensuite les maïs grains
et semences qui sont revendus à des
coopératives qui re fabriquent de la
semence où envoient le grain pour la
grande distribution, et l’alimentation.
Fin OCTOBRE, c’est la période des semis
de céréales suivie des labours d’hiver.
Entre temps, beaucoup d’autres travaux
d’entretien se font, nous employons
aussi une quinzaine de jeunes pendant
l’été pour la castration du maïs, période
sympathique d’une quinzaine de jours.
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> > >LES À CÔTÉS
LE PORTRAIT DU MOIS...Un éleveur en Maine et Loire
Depuis longtemps,
je voulais introdui-
re dans le troupeau des
vaches laitières d’une
autre race pour le plaisir.
J’ai choisi les Jersiaises
car elles sont calmes et
produisent beaucoup de
matières grasses, ce qui
est intéressant pour la
qualité et le prix du lait.
Ce sont aussi des ani-
maux très attachants.
Ci-dessus Philippe et une des deux Jersiai-ses présentes dans la ferme
LES JERSIAISES
LA MAIRIE
Je suis aussi Maire d’un
petit village d’une
centaine d’âmes. Cela me
prend du temps mais est
très valorisant. J’ai donc
des activités extérieures
à la ferme, me permettant
d’avoir le contact avec la
population et de côtoyer
différents milieux, cela
ouvre de nouveaux hori-
zons et est très enrichis-
sant pour moi.
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Remerciements à ces deux exploitants, Philippe et Daniel qui m’ont four-ni toutes ces informations et m’ont permis de réaliser cette plaquette informative sur les métiers de la terre et de l’élevage en Pays de Loire.
Pour toutes informations supplémentaires, vous trouverez mes coor-données au dos de la plaquette.
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LE MOT DE LA FIN
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