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La gazette des coureurs de la Vaillante N°42 1
N°42
mars 2016
Edito
Ce traditionnel dimanche de décembre, installé dans sa Esneu GTX, notre Père Noël en chef a su orchestrer sa bande de joyeux apprentis enflammés. Promus chefs d’équipe lors d’épreuves sportives, ils deviennent animaux sauvages, luttant de toute leur énergie pour que leur harde obtienne l’ivresse de la victoire. Les sorties découvertes nous permettent de pondérer les ardeurs de cette jeunesse, mais, pour combien de temps ? Le calme ne dure qu'un temps ! Assoiffés de challenges, les voilà repartis vers la quête de l’effort et du plaisir. Nous sommes plutôt des seniors, voire des vétérans, mais... nous avons tous en nous
Quelque chose de Tennessee ! Alain A.
Huuumm... Vous le sentez vous aussi, ce petit parfum de printemps qui nous pousse
irrésistiblement dehors ? Allez hop ! On range les collants longs, polaires et bonnets ; on ressort les
shorts et les maillots manches courtes ; on peut laver nos running ; finis les chemins boueux !
Promis, M'amzelle gazette, pour son prochain numéro, se mettra au vert ! En attendant, quel
plaisir de se remémorer la sortie Père Noël et les courses de cette fin d'hiver.
Tu baguenaudes dans les pâturages ! On a tous en nous…
Quelque chose de "Belle des champs !"
Mireille
La gazette des coureurs de la Vaillante N°42 2
a fait un beau voyage, ou comme
cestuy-là qui conquit la toison » sur
les cimes vertigineuses du Grand
Raid, et puis est revenu au pays
pour la Noëlle après avoir surfé sur
les ailes de l’enthousiasme et du
défi et déjoué les démons du
temps, de la fatigue, de la
souffrance et des embûches
Dans son traîneau recyclé par Jojo,
notre Père Noël aspire au repos bien
mérité, tiré par deux rennes ? reines ?
rênes ? Oh là ! Avec cette réforme
de « lortograf », notre Père Noël en
perd son « français ». Il ne sait plus à
quel accent se vouer. Pour éviter tout
impair, il implore ses pairs et
compères : aidez-moi à retrouver mes
repères et circonflexer la bonne paire.
Les attelages se bousculent. Les reines
se « delpèchent »
Pour un flirt avec toi chez Laurette,
Pour un flirt avec toi dans le Loir-et-
Cher,
Pour un petit tour au petit jour entre
tes bras
On ferait n’importe quoi !
Ah ! Qu’est-ce que je suis
heureux au fond de cette caisse !
Chante le Père Noël, chante le
Père Noël,
Ah ! Qu’est-ce que je suis heureux
au fond de cette caisse !
Chante le Père Noël, serrant les
fesses en Trapanelle.
C’est encore une belle balade de Pères
et de Mères Noël. Outre les
traditionnels vestes, pantalons et
bonnets rouges et blancs, nos Mères
Noël apportent une touche singulière à
leur tenue : un tablier aux grands
cœurs pour Catherine, une volute en
spirale bien pomponnée pour Cathy, ou
encore, ces chaussettes bicolores chez
Corine et Blandine, sans oublier Magali
bien nattée et nos deux caniches
emmaillotés pour la circonstance par
Jojo et Brigitte.
« Heureux qui, comme Ulysse…
La gazette des coureurs de la Vaillante N°42 3
Notre troupe de joyeux lurons s’en
donne à cœur joie, ballotant notre Petit
papa Noël de diagonale en diagonale,
au rythme des traditionnels chants de
Noël. Les attelages se succèdent par
couples. Que de « rennettes ! » toutes
aussi enthousiastes. Les arrêts sont
fréquents : un petit bonbon pour ce
chérubin, une bise à la Mamie sur le
pas de sa porte, un coup de pompe à la
station, un petit chocolat enrobé d’un
sourire, une visite réconfortante à
l’höpital, «Il est né le divin enfant » sur
le parvis de l’église.
Et pour terminer, revenons à nos
valeurs et à nos couleurs : le vert, le
blanc, le verre de blanc, siroté au bar
du marché. Les premières gouttes font
fuir nos Pères Noël qui courent se
mettre à l’abri. « Fais du feu dans la
cheminée, je reviens chez nous »
Patrick C.
20 ans qu’elles
avaient disparu de nos écrans du
dimanche matin. 20 ans déjà ! Mais la
brune (recolorée) et la blonde
(décolorée) n’ont pas pris une ride.
Toujours au sommet de leur art, le
mollet bien galbé, la chevelure
exacerbée, une pilosité épanouie et
une poitrine généreuse, Véronique et
Davina, majestueusement sublimées
par Jacques et Ludo sont venues
tonifier notre galette. Quelle surprise !
Deux fèves dans la même galette, deux
reines, ça vaut le coup !
C’est parti pour un décrassage gym
tonic : nos entraîneuses sont à la
manœuvre. Un tir à la corde des
familles fait l’unanimité autour de nos
deux chefs de file : Jean-Marie et
Robert. « N’oubliez pas les paroles »
émission culte s’il en est, fait vaciller
quelques mémoires :
Tout tou you tou ♫♫ ♫♫ tou tou you tou
La gazette des coureurs de la Vaillante N°42 4
Dieu ! Mais que Marianne était jolie,
quand elle marchait dans les rues de
Paris, en chantant à pleine voix » :
« Je veux d’l’amour, d’la joie, de la
bonne humeur… Moi j’veux crever,
la main sur le cœur »
Une dernière jouxte anime nos deux
équipes. Pas si simple de faire
tournoyer un cerceau autour de sa
cheville !
Cette galette, nous l’avons partagée
avec la marche nordique : bonne
coordination des mouvements, avec ou
sans bâtons ; un beau tandem en roue
libre sur un braquet de croisière
Patrick C..
Chez Abélard un ancêtre du Pallet
En cette fin janvier, une trentaine de
coureurs et une dizaine de marcheurs
s’étaient donnés rendez-vous sur le
parking du musée du vignoble au
Pallet.
Tout en longeant la Sanguèze, le
sentier traverse bois et prairies. Sous le
pont de chemin de fer, il bifurque dans
les vignes. Au Pé de Vignard, nous
passons sous le porche d’un ancien
moulin.
Dans les vignes de la Galissonnière,
nous longeons une ancienne bâtisse.
C’est ici qu’un maître des lieux,
botaniste érudit, introduisit le magnolia
en France. (Claude François en avait
réservé quelques boutures…)
Après la gare du Pallet, on aurait
préféré chausser les bottes. Tant pis,
quand faut y aller, faut y aller ! Oh !
La gazette des coureurs de la Vaillante N°42 5
Que c’est jouissif de lorgner ses petits
copains pataugeant dans la gadoue !
Hein Chantal ! Hein Jojo ! Mais là,
tout le monde a son lot d’arabesques
sur les mollets ou sur les cuissards en
sortant de la tranchée. Oh ! Pas pire
qu’à Verdun il y a 100 ans.
Michel, notre boute-en-train, est passé
maître dans l’art de la facétie : tantôt
garde-barrières, tantôt Cetelem, tantôt
faisant du stop, tantôt en phase
zénitude.
Après le petit pont de bois, c’est en file
indienne que nous gravissons ce
monticule qui surplombe les vestiges
d’une ancienne église, et là, en contre
bas : statufiés dos à dos, (une position
qu’ils n’ont jamais connue), nos deux
amants, Héloïse et Abélard doivent s’en
retourner dans leur tombe au Père
Lachaise. Abélard, enfant du pays, né
en 1079 au Pallet, philosophe et
théologien renommé, fut adulé par ses
pairs et vénéré par ses élèves. Amant
d’Héloïse, une élève dont il avait la
charge, il trahit la confiance de son
tuteur par un amour interdit. il fut
condamné à l’émasculation. (récit
raconté un peu plus sommairement
par Jojo, dans son langage fleuri)
Ludo, Jojo, (arrangé par la gazette)
2 chercheurs de la Vaillante, Blandine
et Michel, viennent de découvrir les
mécanismes de transmission du virus
de l’écriture sans en être infectés. Le
baiser et le bouche à oreille sont des
vecteurs très porteurs et irrésistibles.
(Un petit pas pour nos relations
humaines, un grand pas pour la
gazette) Catherine, l’a combattu avec
vigueur, et en infirmière expérimentée a
su soigner les maux par les mots. La
gazette lui en est reconnaissante.
Garde-barrières
Cetelem
zénitude
Quel calvaire !
Je rentre en stop
La gazette des coureurs de la Vaillante N°42 6
Voici donc le récit de Michel, susurré
au coin du feu à l’oreille de
Catherine (son petit nègre.)
Dimanche 28 Février, nous partons très
tôt, sous un temps clément, enfin pas à
6h et des brouettes comme le suggérait
Jean-Jacques ! Ça se comprend, le
pauvre ! Sa 1ère course depuis son
arrêt forcé : Il manque d'expérience…
Et voici : café et pain d'épices offerts
par Xavier. Quelle bonne initiative !
Départ pour les 20 et 32 Kms en même
temps, après un briefing. Le 12 kms
partait plus tard... Puisque nous
n'étions que 3 vaillants sur le 32
(Alexandre, Jean-Luc et moi), j'avais
décidé pour une fois de faire ma course
seul, avec ma musique.
Alexandre, je ne l'ai pas vu ; c'est une
flèche ce gars. Quant à mon ami Jean-
Luc, il a stoppé au 20ème km, pas assez
préparé. Il voulait se réserver pour le
Landreau la semaine suivante soi-
disant !
2 « Vaillants » du 20 km m'ont doublé :
Jean-Jacques, toujours à fond et
Christophe H, mais lui, je l'ai redoublé
avant le 20ème km. Après avoir quitté les
coureurs du 20, il m'a fallu enchaîner
avec les 12 restants, annoncés comme
très vallonnés par les organisateurs. Je
croise rapidement Claude, qui lui, en
finit avec les 12 et me prévient d'en
garder sous le pied. Il avait raison.
Entre de belles montées et de
nombreuses monotraces, j'en vois enfin
le bout et j'apprécie les cris
d'encouragements des « Vaillants »
parqués derrière un grillage : les
organisateurs auraient même pensé à
protéger les stars ?
J’étais plutôt content de ma course et
j'ai pu savourer une bonne bière offerte
par Jean-Luc. Merci de m'avoir attendu.
Catherine (nègre de Michel)
La gazette des coureurs de la Vaillante N°42 7
Contrairement aux copines de la Vaillante,
je ne suis pas inscrite aux Foulées du
Mingot car, au moment où je prends la
décision, je reçois un mail de Mireille me
signalant la clôture des inscriptions, les
organisateurs étant victimes de leur
succès.
Je me maudis quelques instants de n’avoir
pas été plus réactive, puis me console en
imaginant un dossard libre le jour de la
course.
L’idée m’effleure aussi, d’accompagner
sans dossard les copines pendant la
course mais me ravise en songeant aux
efforts consentis par les organisateurs de
cette manifestation ô combien plaisante :
parcours varié, balisage sans faille,
bénévoles souriants et agréables.
J’oublie donc cette
manifestation et
envisage d’aller
courir au parc du
Loiry comme
chaque dimanche.
Samedi matin, je pars de la Bourchinière
pour une petite heure de course. La pluie
s’invite et je cours sans énergie durant une
douzaine de kilomètres.
En rentrant, fourbue, ruisselante de pluie,
Christophe me signale qu’un dossard s’est
libéré pour le lendemain à Cugand. Il a
songé un instant le prendre pour lui, puis
s’est ravisé en songeant à son tendon
d’Achille toujours douloureux. Deviendrait-
il sage avec l’âge, ou serait-ce le fait d’être
papy ? Je décide sur le champ de prendre
ce précieux sésame.
Cette veille de course, nous sommes
invités à un apéro dinatoire chez des amis.
Les bouteilles défilent : une pétillante pour
la naissance de notre petit-fils, suivie par
une autre aromatisée au safran. Volontaire,
je décide de m’arrêter après le pinot gris.
En rentrant tardivement dans la nuit, je
commence à regretter d’avoir accepté ce
dossard. De plus, la pluie ne cesse de
tomber
Le lendemain, je pars avec Béatrice,
Philippe et Sylvie pour rejoindre une
vingtaine de Vaillants coureurs à Cugand.
A 9h30, le départ est donné. La pluie a
cessé et nous nous élançons sur un
parcours de 18 kms. Nous effectuons le
tour du bourg avant de partir sur les
chemins gorgés d’eau et de boue. Le
rythme est soutenu. Je laisse Catherine
et Blandine partir devant et reste avec
Fabrice qui m’accompagne quelques kms
avant de me quitter lui aussi.
La gazette des coureurs de la Vaillante N°42 8
Le terrain est glissant, il faut être
prudent à tout instant. Nous
enchaînons chemins, bois et bord
de Sèvre. Nous nous retrouvons,
pataugeant sur un sol détrempé avec
de l’eau à mi-mollets voire jusqu’aux
genoux.
De la boue, de la boue, de la boue …
Mais ça ne me gêne pas de marcher
dans la boue contrairement à feu
notre Michel… du Loir et Cher
Je trouve mon rythme de course et
savoure les paysages rencontrés.
Thierry me rattrape avant le seul
ravitaillement du parcours, et en
me restaurant je retrouve
Catherine, Blandine et Cécile que
je croyais devant. Rassasiées,
nous repartons toutes ensemble, mais
Catherine semble souffrir, elle
ralentit l’allure.
Dans les coteaux, les
descentes sont bien raides et
un écriteau nous conseille de
sortir notre parachute. Par
sécurité une corde est placée
afin de faciliter notre
progression.
Nous traversons les friches industrielles au
bord de la sèvre avant de monter un
escalier d’une trentaine de marches. De ce
point de vue, j’aperçois derrière nous
Catherine et l’encourage.
Nous passons sous un magnifique viaduc
avant d’arriver sur la passerelle de
Gétigné. D’après mes souvenirs de l’année
passée, il nous reste environ 3 kms, ce qui
me donne un coup de fouet. Je m’étonne
de ma forme sans aucun rapport avec la
veille. Serait-ce les bulles au safran qui me
donnent cette énergie ?
Je reste avec Blandine et Cécile et
franchissons ensemble la ligne d’arrivée
en 2h 03. Ne cherchez pas mon nom dans
les colonnes des résultats car j’ai
couru avec le dossard n°167 au
nom d’Olivier, ami de Béa et Phil.
Catherine arrivée, nous
rejoignons le groupe de la
Vaillante à la salle des sports où
certains se restaurent, d’autres échangent
leurs impressions pendant que François
se fait bichonner par les jeunes
filles de la Croix-Rouge (photo à
l’appui).
Puis nous nous quittons sous un
rayon de soleil.
Devinette : quelle est la personne
ravie d’avoir eu un masque de
boue gratuit et qui depuis a le teint
frais ?
Chantal B.
La gazette des coureurs de la Vaillante N°42 9
Dès potron-minet, le 28 février, nous
nous en sommes allés avec Ludovic,
plein de courage et d’insouciance sur le
parcours de 57 kms du trail du
vignoble. Départ 7h, avec lampe torche,
coupe-vent et mitaines ; que du
bonheur ! Pour commencer : petit vent
frais, mais avec le lever du jour un
soleil resplendissant est apparu.
Premier passage, avec les pieds dans
l’eau, assez rafraichissant ! On dit que
c’est bon pour la circulation. Au point
du jour, nous poursuivons notre petit
train de sénateur en surplombant le
marais de Goulaine. (Très joli pour la
photo !)
Au Loroux-Bottereau, premier arrêt au
stand : nous reprenons quelques
forces. Le parcours alterne chemins
secs et boueux, coteaux, champs,
bords de rivière. Nous arrivons ensuite
à Barbechat (Loire-Divatte maintenant),
30ème km pour un second ravitaillement
fortement apprécié.
Ludo tient le choc malgré quelques
douleurs qui s’invitent sournoisement. Il
feint de les ignorer. Nous nous
apportons soutien mutuel.
Nous continuons notre petit bonhomme
de chemin. On nous dit que le pire est à
venir. En effet, ce passage du 30 au
35ème km est très accidenté, avec murs
et marches à gravir. Nous apercevons
ensuite les éoliennes que nous ne
quitterons pas des yeux pendant
plusieurs kms. Tels Don Quichotte,
Sancho Panza et leurs moulins à vent,
nous continuons notre route au pied de
celles-ci.
La fin du parcours approche, nous
apercevons au loin le lycée de Briacé.
Nous nous en approchons à petits pas
certes, mais nous nous en approchons
irrésistiblement, quand tout à coup, on
nous demande de suivre une autre
direction que la ligne droite nous
amenant directement à bon port. Il nous
reste quelques kms à parcourir. Encore
un petit effort et un peu de courage.
Nous franchissons la ligne d’arrivée
ensemble, fatigués mais contents
d’avoir finis cette épreuve. Pour cette
distance, (57 kms) soutien et solidarité
sont des vertus tout aussi importantes
que le physique. Nos noms s’affichent
sur le panneau d’affichage à l’arrivée.
Bravo à l’organisation qui, jusqu’aux
Trail du Vignoble Le Landreau
La gazette des coureurs de la Vaillante N°42 10
derniers concurrents reste présente et
assure accueil et restauration.
Au repos maintenant ! Il faut vite
récupérer ; la prochaine épreuve
arrive !
Yves
Suite à une discussion avec le binôme Oliver et Yves, on s’est lancé le défi de faire le 57 km du TVN. Un objectif difficile pour moi qui n’ai jamais fait plus de 42 kms. Olivier et Wilfrid malades, jettent l’éponge et nous laissent Yves et moi, le lourd tribut de représenter la Vaillante. Les choses sérieuses commencent vers Barbechat où la forêt nous accueille avec sa beauté comme on aime nous, les trailers, mais les difficultés, les relances et le dénivelé nous font mal pendant 2 h. L’abandon me trotte dans la tête car on est dans le dur, et le récit de quelques trailers pour la suite, me met un coup. Yves me dit : on a fait la moitié. Je me remotive.
On s'amuse comme des enfants dans ce parc forestier abîmé, avec des arbres couchés que l’on enjambe. Courir en forêt en dévers, fait souffrir les articulations. On attaque la Divatte basse avec des passages dans le fleuve. Puis se sont des marches à n’en plus finir, des escaliers dignes de la diagonale des Fous, des murs et des champs de boue. Au dernier ravito, au 45ème km, la question de finir est le seul objectif dans nos têtes... on va finir… mais ça va être dur, dur, dur... !!! La tête entraîne les jambes lourdes, lourdes, lourdes…On finit, finit, finit ce 57 km, content mais épuisé… Prochain objectif : le trail ultra marin en juin... Merci Yves, pour ton soutien. Merci à toute la troupe de la Vaillante et merci aux SMS et mails de tous ; ça motive ! Ludo
La gazette des coureurs de la Vaillante N°42 11
Spluuuurtt !!! La sortie de Mouzillon, c’était cela !!!
Même s’il n’y a pas d’entraineurs attitrés, même si le guide était hésitant, chacun y a trouvé sa place naturellement.
Et puis bien sûr, par ce temps, la tant redoutée course dans la gadoue, la peur de glisser, de
tomber et de se casser un membre, vient rajouter à la difficulté de garder une bonne verticalité. Il y avait
souvent des portions avec de grosses flaques de boue. On a toujours tendance à vouloir éviter la grosse bourbe et poser le pied sur les côtés, et c’est là qu’on risque de se retrouver par terre. Martine, Marie Paule et Alain … en sont les témoins. Un conseil pour les futures sorties boueuses : la
meilleure solution consiste à mettre le pied directement dans la gadoue (à la Michel) même s’il nous a éclaboussés par son absence. Demandez-lui conseil, il saura vous renseigner.
Pour les curieux, voici un p’tit historique du Petit Mouzillon, sérieusement publié, mais pas par Jean Luc: Il se dit que par un rude hiver de 1848, un boulanger de Mouzillon recueillit un « cherche-pain » affamé et malade. Après 3 mois de convalescence, ce dernier fait don au boulanger, pour le remercier de son hospitalité, d’une recette de biscuit : Le Petit Mouzillon est né.
Comme en témoigne le gâteau géant, reproduit sur un rond-point proche de la zone d’activités des Quatre chemins, (retiré et mis au chaud pendant les travaux,) ce biscuit reste l’emblème du village. En 1963, 50 000 petits « Mouzillons » sortaient chaque jour des fours de l’usine de Clisson. Aujourd’hui, avec l’évolution du goût des consommateurs, ce véritable morceau du patrimoine local semble en péril…
Convivialité
Passion
Patience
Magie des paysages
Histoire du Petit Mouzillon
La gazette des coureurs de la Vaillante N°42 12
A l’arrivée, nous avons croisé deux heureuses marcheuses rayonnantes sous les reflets du soleil, assises sur la margelle d’un puits, haranguant Jean-Luc, pour qu’il leurs raconte à sa manière, la fameuse histoire du puits
et de son apôtre Moumou qui avait rencontré Zillon, pour créer ce fameux Petit Mouzillon. Cette histoire était trop complexe pour moi. J’ai tout oublié, comme les circuits, mais nous n’avons certainement pas oublié le Petit Mouzillon que Martine et Jojo nous ont gentiment fait déguster pour clôturer comme il se doit cette sortie découverte préparée par Martine, Jojo et Patrick.
Abdel
Une poche à eau sans vagues…
Pour éviter le ballotement de l’eau dans la poche, remplissez la poche d’eau,
mettez-la à l’envers et videz l’air par la pipette jusqu’à sentir l’eau arriver dans la
bouche. Retournez la poche et c’est gagné : vous avez vidé l’air, elle fera moins
flop-flop.
Ce bouquet de nature et
de couleurs pour te
souhaiter bon
Anniversaire ma
Moumouzizillonne !!!
Je devrais me teindre la
barbe, comme je l’ai fait
pour le peu de cheveux
d’Abdel.
Après l’effort, le réconfort
Le conseil de Blandine
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