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Rapport Atelier de Formation « Couverture
médiatique des zones rurales »
Présenté par Abdoulaye Barry
Journaliste Consultant
Janvier 2014
SOMMAIRE Page
1. Résumé Exécutif……………………………………………………. 3
2. Introduction…………………………………………………………. 3
3. Contraintes………………………………………………………….. 4
4. Activités et exercices réalisés……………………………………..... 4
5. Recommandations………………………………………………….. 7
6. Actions à entreprendre pour le suivi………………………………10
7. Conclusion…………………………………………...........................10
8. Annexes ………………………………………………………………12
1- Résumé Exécutif
Dans le cadre de la sensibilisation et le renforcement des capacités des professionnels des
médias sénégalais en matière de travail décent en zone rurale, le BIT a organisé les 16 et 17
décembre 2013 à Dakar un atelier de formation sur la couverture médiatique des zones
rurales. Cette session de formation était articulée autour d’une présentation d’un Guide
élaboré par le BIT et destiné aux médias afin de mieux les familiariser avec le monde rural et
de permettre aux organes de presse d’accroitre le volume, la qualité et l’originalité de la
production médiatique proposée aux lecteurs, aux auditeurs et aux téléspectateurs. En même
temps qu’ils étaient sensibilisés sur les enjeux du monde rural et la réalité complexe de cet
espace riche en potentiel mais qui abrite 75% des pauvres à travers le monde, les participants
à l’atelier étaient sollicités pour apporter leurs feedbacks et leurs suggestions pour améliorer
le guide avant sa publication et sa large diffusion.
Au cours de l’atelier les différentes parties du guide ont été présentées et des exercices
pratiques ont été proposés en recréant les conditions des rédactions. Les présentations et les
exercices ont été suivis d’intenses discussions qui ont abouti à des suggestions et à des
recommandations.
Ce présent rapport revient sur le déroulement de l’atelier et sur les recommandations
formulées par les participants.
2- Introduction
Une trentaine de professionnels sénégalais des médias, de responsables de la communication
de ministères intervenant dans le monde rural et des jeunes membres du CNCR ont été
conviés les 16 et 17 décembre 2013 à l’hôtel-résidence Ndiambour à une formation sur la
couverture médiatique des zones rurales. Il a été constaté que les zones rurales ne sont pas
suffisamment couvertes par les médias en Afrique sub-saharienne malgré leur importance sur
le plan démographique (plus de la moitié de la population y vit) et sur le plan économique. En
effet, malgré l’existence d’un fort potentiel de production agricole au niveau des campagnes
qui aiguise bien des appétits sur le plan international et fait apparaitre le phénomène décrié de
l’accaparement des terres, l’Afrique demeure encore le seul continent importateur net de
produits alimentaires. Ceci impactant très négativement sur sa balance commerciale, sur la
sécurité alimentaire de ses habitants et sur son économie de manière plus large. Pour corriger
ces dysfonctionnements, des mesures doivent être prises par les décideurs (hommes
politiques, agents de l’administration, élus locaux, agents des ONG, bailleurs de fonds) pour
aider à la valorisation du potentiel des zones rurales et les populations qui y habitent ont
besoin également d’être écoutées, entendues et sensibilisées pour qu’elles puissent jouer
véritablement leur rôle d’acteurs du développement local. Pour permettre à chaque acteur
d’être pleinement conscient du caractère urgent de la transformation des zones rurales et du
rôle qui doit être le sien, les médias doivent occuper une place centrale dans ce processus de
prise de conscience et de changement. Aider les organes de presse à occuper cette place est
l’objectif poursuivi par le guide édité par le BIT. Il s’agit d’abord d’inciter les médias à parler
plus des zones rurales et en leur donnant ensuite des éléments leur permettant de proposer des
histoires sortant des entiers battus et dans un style accrocheur.
Les faits et chiffres sur le rural ; la dimension humaine ; briser les stéréotypes. Quels
messages transmettre sur le monde rural ? Où trouver un bon sujet rural ? Comment trouver
un bon angle d’approche ? Comment couvrir un sujet rural ? Comment intégrer le rural dans
le travail médiatique ? Comment utiliser les plateformes multimédia ? Tels sont les éléments
clés contenus dans le guide et qui ont servi de base à la discussion et aux échanges ayant
rythmé les deux jours de formation.
3- Contraintes
- La version française du guide n’a pas été disponible à temps à cause d’un problème de
traduction. Ce qui n’a pas permis d’identifier des exemples sénégalais ou africains de
manière générale pour chaque cas évoqué dans le guide et de les insérer dans la
présentation.
- Les deux jours de l’atelier se sont révélés insuffisants pour présenter tout le guide et
réaliser toutes les activités contenues dans le document
4- Activités et exercices réalisés
Une présentation PowerPoint de l’animateur de l’atelier passant en revue les différentes
parties du guide a été ponctuée par des exercices individuels ou de groupe pour fixer les
messages et permettre aux participants de se les approprier.
- Activité 1 Exercice introductif pour identifier les stéréotypes et voir comment les
briser (il y a unanimité sur la question. Il est plus mis en exergue la pauvreté qui sévit
dans les zones rurales avec un accent particulier sur les activités de survie et la
passivité des personnes vivant dans ce milieu. La partie la plus positive est le plus
souvent passée sous silence. Les participants ont été scindés en 6 groupes.
L’identification des thèmes principaux, des expressions et des mots clés qui reviennent
régulièrement quand on évoque le monde rural était l’exercice proposé aux
participants. Les résultats obtenus ont été partagés en plénière et ont fait l’objet de
discussions et d’échanges.
- Quels messages transmettre sur le monde rural ? Le monde rural ne peut pas être
réduit à la seule activité agricole, il y a également les activités de transformation,
l’artisanat, le tourisme ainsi que les aspects sociaux et culturels. Certaines innovations
partent aujourd’hui des campagnes (agro-industries biologique, tourisme écologique et
culturel) Les zones rurales sont loin d’être des endroits isolés et fermés. Elles ont la
capacité de contribuer à certaines grandes tendances économiques, sociales et
politiques aussi bien à l’échelle nationale qu’à l’échelle internationale.
- Activité 2 Briser les stéréotypes. Il a été demandé aux groupes de réfléchir et de
donner des exemples qui brisent les stéréotypes. Les fruits de la réflexion ont été
partagés en séance plénière.
- Activité 3 Quel vocabulaire utiliser lorsqu’il s’agit de couvrir des thématiques rurales.
Une liste termes péjoratifs concernant le monde rural a été soumise aux participants et
qu’il fallait changer en utilisant un vocabulaire positif. Les propositions des différents
groupes ont fait l’objet de discussions en plénière.
- Faits et chiffres sur le rural. Plus d’un milliard de personnes dans le monde
appartiennent à des coopératives, situées pour la plupart dans les zones rurales. Le cas
du RESOPP au Sénégal qui regroupe près de trente mille membres a été donné comme
exemple ? Les travaux d’infrastructure rurale à forte intensité d’emploi peuvent
générer jusqu’à cinq fois plus d’emplois que les méthodes à haute intensité
d’équipement (faits et chiffres sur le monde rural sénégalais contenus dans des études
réalisés et publiés récemment). Nombreux produits de consommation proviennent du
monde rural ainsi que des produits de niche. On trouve dans le monde rural les métiers
réputés les plus dangereux (Agriculture et mines, construction). Beaucoup de
travailleurs ruraux sont sans protection malgré l’existence de plusieurs conventions
internationales du travail qui couvrent explicitement ces derniers. Près de 45 000 ha
sont accaparés par des industriels pour la production de zircone dans la zone agricole
des Niayes au Sénégal. L’agriculture périurbaine est menacée à cause de l’avancée du
front urbain encouragée par une spéculation sans précédent. Il n’y pas d’équité entre le
monde rurale et la ville. Le monde rural est lésé par rapport à la couverture médiatique
même si au Sénégal il abrite 60% de la population.
- Activité 4 produire de bons articles. Le temps n’était pas suffisant pour faire cet
exercice
- La dimension humaine Le journalisme s’intéresse à des personnes. Contrairement
aux rapports et études qui sont régulièrement publiés sur le monde rural, les articles de
presse, les reportages à la radio et à la TV s’intéressent à des personnes qui ont un
nom, un visage, une histoire. Comme en milieu urbain, les personnes qui habitent les
zones rurales sont diverses. Il s’agit d’hommes et de femmes, des adultes, des jeunes,
des handicapés etc…Cette catégorie de population mérite qu’on s’intéresse à elle
comme on le fait avec les urbains
- Activité 5 Il a été organisé un jeu de rôle au sein de chaque groupe pour simuler une
réunion de rédaction. Les journalistes de la rédaction devant « vendre » leur histoire à
dimension humaine au rédacteur en chef. Sur 3 ou 4 propositions le rédacteur en chef
devait choisir le sujet le plus pertinent. Un groupe s’est proposé et a réalisé l’activité
devant l’ensemble des participants. Les autres groupes se sont contentés de donner la
proposition qu’ils ont retenue.
- Où trouver un bon sujet rural ? Cette partie du guide a été présentée pour suggérer
aux participants une démarche et des outils qui leur permettent d’identifier plus
facilement des sujets sur le monde rural. En partant de leur propre consommation
médiatique, les discussions au sein des rédactions, en passant par l’enrichissement de
leur carnet d’adresse en y incluant des contacts qui ont des responsabilités au sein des
communautés rurales, en se mettant aussi en contact régulier avec les ONG, les
universitaires et les chercheurs qui travaillent dans le domaine. Il en est de même des
bulletins d’informations, des communiqués de presse et des rapports publiés sur le
monde rural.
- La présentation PowerPoint sur la problématique de l’identification de sujets ruraux a
été suivie de l’activité 6 qui était un exercice individuel consistant à demander à
chaque participant d’indiquer sur une feuille les bonnes sources et les meilleures
contributions pour une bonne idée d’article sur le monde rural.
- Comment trouver un bon angle d’approche ? Cette question a été abordée par
l’animateur qui a donné les indications du guide en la matière. Des indications qui
montrent que les angles peuvent être divers. A côté de l’agriculture garantissant la
sécurité alimentaire et angle principal, il y a également d’autres angles possibles
comme l’environnement, le tourisme, l’innovation, la jeunesse, les migrations …
- Différentes façons de couvrir un sujet. L’actualité du monde rural peut se décliner
sous plusieurs formes (article d’investigation, reportage, documentaire, analyse,
portrait). L’animateur a partagé les éléments techniques contenus dans le guide et qui
peuvent aider à rendre attractifs le travail des journalistes.
- Pour illustrer les deux présentations ci-dessus, un exercice consistant à organiser une
conférence de presse dans la salle où se déroulaient les travaux, a été réalisé. Les
journalistes participants à l’atelier ayant en face d’eux, sur la tribune, les jeunes
entrepreneurs ruraux.
- Intégrer le rural dans le travail médiatique. De bonnes idées d’article sur le milieu
rural peuvent germer à partir des articles publiés dans les grands médias. L’économie,
le développement, les élections, les migrations, la politique, les transports ou les
télécommunications peuvent offrir des opportunités aux journalistes de produire des
articles en rapport avec le monde rural. En leur donnant des dimensions rurales, les
articles peuvent gagner en profondeur (Exemple : Quels sont les effets des
changements climatiques sur l’économie rurale et les populations rurales, comparé aux
zones industrialisées et urbaines ? Elections, comment les populations rurales vont
voter ?)
- L’activité 9 a été organisée pour tester la compréhension des participants. Comme
mentionné dans le guide, il a été demandé aux participants de trouver à partir d’une
sélection de journaux ou d’information en ligne trois articles classiques qui pourraient
éventuellement avoir de fortes dimensions rurales.
- Utilisation des plateformes multimédia. Cette partie du guide a fait l’objet de la
dernière présentation par l’animateur. Elle montre les nombreuses possibilités qui
s’offrent aux journalistes qui peuvent utiliser les médias traditionnels, tels que les
journaux, la radio et la télévision, ainsi que les médias sociaux ou même les
téléphones portables, stimulant souvent le débat par des commentaires, des envois
dupliqués et le partage de fonctionnalités.
- Présentation du modèle Songhaï
Un film de 10 minutes sur l’expérience du centre Songhaï à Porto Novo au Bénin a été
projeté. C’est l’exemple d’un modèle de développement rural intégré valorisant de manière
harmonieuse les ressources du terroir. La projection du film a suscité des discussions ainsi que
des observations de la part des participants :
- Bel exemple et expérience à multiplier ;
- Le film montre qu’il faut aller vers la formation d’ouvriers agricole ;
- Il suscite le partage d’expérience entre les pays africains ;
- Les journalistes ont exprimé la nécessité d’aller visiter le centre pour s’imprégner de
cet exemple et le démultiplier ;
- Identifier des expériences allant dans le même sens au Sénégal ou dans des pays
limitrophes pour monter que c’est encore possible en Afrique et que le développement
doit être avant tout endogène;
- Le centre Songhaï propose un nouveau modèle de développement dans un cadre
organisé ;
- Journalistes et organisations rurales sont appelés à porter le combat pour un
enseignement formel sur l’agriculture ;
5- Recommandations
Plusieurs recommandations ont été émises par les participants pour la confection d’une
version Sénégalaise/Afrique de l’Ouest améliorée du guide :
Africaniser un peu plus le guide en donnant des exemples de la sous-région et du
Sénégal comme cela a été fait lors de la formation avec l’exemple des Grands
Domaines du Sénégal dans la région de St-Louis ainsi que le développement de
l’artisanat dans la localité de Ngaye avec la maroquinerie grande pourvoyeuse
d’emploi dans cette zone. Mettre en valeur l’artisanat (exemple d'activité économique
importante en zone rurale sénégalaise: exemple maroquinerie - chaussures et
babouches reconnues dans la sous-région pour leur qualité et compétitivité etc.)
Maroquinerie du village de Ngaye Mekhe dans la région de Thies au Sénégal
Femmes travailleuses des Grands Domaines du Sénégal dans la région de St-Louis au Sénégal
Intégrer dans le guide la problématique de l’accès au marché. (Pistes rurales,
transformation des produits, conditionnement et stokage)
Ajouter un aspect CULTURE au guide: Le terroir renvoie à une culture très riche qui
nous permet de s’ancrer dans nos valeurs, de les préserver et de pouvoir prétendre à un
développement socio-économique harmonieux. Il est aisé de constater que la culture
plusieurs fois millénaires de nos campagnes est entrain d’être perdue alors qu’elle
constitue un potentiel important à valoriser sur le plan social et même sur le plan
économique avec l’émergence des industries culturelles. Revaloriser l’aspect
traditionnel des terroirs dans le document en faisant ressortir son importance sur la vie
rurale.
Insister sur les femmes comme angle d’approche pertinent. Les femmes jouent un rôle
central dans les activités économiques dans les zones rurales. Penser à la difficulté
d’accès à la terre, à l’accès aux financements, aux moyens de production etc… Mettre
aussi en exergue dans le guide des succès stories avec comme protagonistes des
femmes.
Répertorier les organisations internationales et locales de producteurs/rurales présentes
au Sénégal avec les adresses, les contacts téléphoniques et les mails et les ajouter au
guide comme source potentielle d’information et de contact pour les professionnels
des médias.
Répertorier des sujets pertinents sur les zones rurales susceptibles d’intéresser les
professionnels des médias
Répertorier les termes techniques liés au développement rural (exemple: PAOS plan
d’aménagement de l’occupation des sols, semences certifiées, chaîne de valeurs des
filières etc.) afin d’aider les acteurs des medias à mieux les maitriser, à faciliter leur
compréhension ainsi que la transmission des messages.
Encourager dans le guide les acteurs des medias à se rendre sur place, là où les
histoires se passent. Il est essentiel de connaitre et de mieux comprendre les visages
variés du rural.
Accorder une attention particulière aux radios communautaires et leur faire jouer leur
rôle. Comme leur nom l’indique, elles s’adressent directement aux populations à la
base, aux ruraux.
Envisager de traduire le guide dans les langues locales (wolof et autres). L’essentiel
des programmes des radios communautaires qui sont les plus proches des populations
rurales sont en langue locale. Pour permettre aux animateurs de ces radios de
bénéficier du guide, sa traduction en langue locale s’avère indispensable.
Ne pas cibler seulement les journalistes. Il est important de sensibiliser les équipes
techniques (cameraman, preneurs de son, réalisateurs, photographes) les acteurs des
radios communautaires (souvent volontaires et peu formes) et les étudiants des
instituts de communication. En effet, les stéréotypes ne sont pas seulement exprimés
par des mots. Ils se transmettent aussi parfaitement à travers les images. Insérer
éventuellement un chapitre dans le guide avec des exemples de photos qui véhiculent
des stéréotypes et d’autres qui expriment l’inverse.
6- Actions à entreprendre pour assurer le suivi :
A l’issue des travaux de l’atelier, un certain nombre d’actions concrètes ont été proposées par
les participants pour assurer le suivi et maintenir la dynamique enclenchée :
- Partager les contacts des participants. Une tâche confiée au BIT ;
- Création d'un réseau virtuel regroupant les participants à l’atelier et d’autres acteurs
des médias partageant la même passion, le même engagement à l’issue de l’atelier,
pour créer des synergies et travailler ensemble. Un journaliste de presse écrite qui
réalise un article sur le rural pourrait le faire parvenir a un pair qui est de la presse
audio-visuelle pour faire une proposition de reportage favorisant ainsi la dissémination
de l’information à travers différents medias. Ceci permettrait d’accroitre
l’augmentation de la visibilité du rural.
- Echanger des idées de reportage ;
- S’assurer de l’accompagnement des journalistes engagés dans la promotion du monde
rural par les partenaires techniques et financiers (BIT);
- Mettre à contribution le centre de documentation du BIT pour permettre aux
journalistes de disposer d’informations;
- Mettre à contribution les acteurs ruraux et les amener à échanger de manière régulière
avec les professionnels des médias;
- Voir comment intéresser les correspondants régionaux des médias à une couverture
plus large des zones rurales et leur faire bénéficier d’une formation ;
7- Conclusion
A l’issue de deux jours d’intenses travaux Mr Djibril Ndiaye du BIT, membre de l’équipe
d’organisation de l’atelier, s’est félicité de la forte mobilisation des journalistes qui se sont
signalés par leur assiduité et leur participation aux discussions. La cérémonie de clôture a été
présidée par M. François MURANGIRA Directeur Bureau ETD/BP Dakar. Après avoir
rappelé les missions du BIT, il a sollicité l’engagement des journalistes pour rendre au monde
rural son image d’antan. Un monde rural source nourricière, espace de vie et facteur
d’équilibre. Tout en souhaitant la poursuite de la réflexion qui vient d’être entamée, M.
François MURANGIRA a assuré aux professionnels des médias l’appui du BIT.
ANNEXES
Formulaire d’évaluation Atelier « Couverture médiatique des zones rurales »
Dakar, 16-17 décembre 2013
Veuillez donner à chaque élément ci-dessous une note de 1 à 5 (1 étant le minimum et 5 le maximum). Si vous pensez ne pas avoir l’information nécessaire pour y répondre, prière de ne pas cocher. 1 Dans quelles mesures les activités de formation ont-elles été
accomplies ? 1 = pas du tout ; 2 = pas vraiment ; 3 = partiellement ; 4 = oui ; 5 = oui, complètement.
1 2 3 i
4 iiiiiiiiiiiiiiiii
5 ii
2 Au vu des objectifs de l’atelier, comment estimez-vous son contenu ? 1 = totalement inapproprié ; 2 = pas approprié ; 3 = partiellement approprié ; 4 =approprié ; 5 = tout à fait approprié.
1 2 3 ii
4 iiiiiiiiiiiiii
5 iiiii
3 Que pensez-vous de la méthodologie ? 1 = tout à fait inadaptée ; 2 = pas adaptée ; 3 = partiellement adaptée ; 4 = adaptée ; 5 = très adaptée.
1 2 3 4
iiiiiiiiiiiii 5
iiiiiii
4 Quelles ont été les parties les plus intéressantes et pertinentes de l’atelier ? - les parties sont bien structurées - l’échange sur la forme de communication adaptée au monde rural et les révolutions à apporter - le thème 3 a été très intéressant, surtout pour les journalistes car c’est important de trouver ou de savoir où trouver la bonne source et comment trouver un angle de traitement. C’est la base de la rédaction d’un papier journalistique. - les communications - les échanges - les échanges entre professionnels et les interventions des amis du CNCR - briser les stéréotypes et où trouver un bon sujet rural - les échanges d’expériences entre les participants - briser les stéréotypes - briser les stéréotypes et découvrir les zones rurales - le guide ; le film et les échanges - briser les stéréotypes ; où trouver un bon sujet rural, exercice conférence de presse - échanger entre participants ; travail de groupe ; exposition de l’animateur - les cadres d’échanges ont été fructueux dans la mesure où ils ont permis de tirer profit des expériences des uns et des autres - les échanges d’expériences, de mise en relief des réalités du monde rural ; les enjeux et les attentes du guide ; partages et contributions des uns et des autres/guide - la place qu’occupe le monde rural ; le manque d’information pour les ruraux qui exodent vers les grandes villes et pourtant ils peuvent s’enrichir en milieu rural - les échanges d’expériences ; le film du centre de Songhaï ; la démarche pédagogique - les débats par rapport au thème 1 ont été très pertinents selon moi. Comme exemple le débat sur les stéréotypes, quel terme utiliser entre paysan et agriculteur - les activités 7 (partie 2 et 1), 4 et 2
5 Quelle(s) partie(s) de l’atelier changeriez-vous, et comment ? - la durée : la première journée a été trop chargée. Elle aurait pu être scindée en 2 jours pour alléger
un peu le programme et permettre à ceux qui habitent loin de partir tôt - la durée par jour : éclater en 3 jours - le film Songhaï : proposer des productions locales - conférence de presse avec les jeunes entrepreneurs du CNCR - l’agenda était trop chargé le premier jour ; penser à organiser de tels ateliers en dehors de Dakar
pour une meilleure concentration - le film (je présenterai un film de mon pays, j’irai dans mes centres de formation et j’y réaliserai un
film ; tout au cours de l’atelier vous avez souvent influencé, orienté les réponses des participants - aucune - la longueur des présentations ; la mise à disposition du guide avant la tenue de l’atelier - à améliorer : durée de l’atelier insuffisant car il faudrait présenter les success stories / à l’objectif de l’atelier - intégrer la dimension genre et prendre en charge l développement local en posant la problématique de l’emploi des jeunes non formés ou diplômés - les travaux d’atelier : diversifier les compétences (profils) et surtout l’expertise - toutes les parties sont importantes. Nous devons surtout insister sur les reportages de terrain.
6.a Le guide utilisé pour cet atelier est-il approprié ? 1 = pas du tout ; 2 = pas vraiment ; 3 = partiellement ; 4 = oui ; 5 = oui, tout à fait.
1 2 3
iiii 4
iiiiiiiiiiiii 5 iii
6.b Quels sont les meilleurs éléments du guide ? (les plus intéressants/les plus utiles) - les aspects qui montrent un autre visage du monde rural - les différentes façons de couvrir un sujet - intégrer le rural dans le travail médiatique - tout - Les thèmes - les meilleurs éléments parlant de l’Afrique - la dimension humaine et changer le vocabulaire - briser les stéréotypes et Intégrer le rural dans le travail médiatique - quels messages transmettre, faits et chiffres sur l’économie rurale, où trouver un bon sujet - changer le vocabulaire, comment trouver un bon angle d’approche - messages à transmettre aux ruraux ; angles de traitement pertinents pour permettre d’accrocher - la dimension humaine ; comment trouver un bon angle d’approche - les éléments liés aux aspects visant à annihiler les stéréotypes ; la mise à disposition des données démographiques des milieux ruraux et les potentiels qui dorment ou qui restent inexploités - messages à transmettre pour rendre visible le monde rural la dimension humaine et l’angle d’approche - totalement utiles pour le traitement de l’information de la zone rurale - la dimension humaine (où trouver un bon sujet rural) ; intégration de la dimension rurale - franchement ce guide me donne une bonne visibilité et des stratégies pour la recherche d’une information capitale
6.c Quelle(s) partie(s) du guide changeriez-vous, et comment ? - les informations : puiser les informations à la base avec les images et mettre l’accent sur les innovations - aucune - s’intéresser aux autres filières (élevage, artisanat, environnement) - il faut insister sur la nécessité d’aller sur le terrain et toucher les problèmes du monde rural - aucune - on reviendra à travers les emails après une meilleure imprégnation du guide - aucun (à renforcer) - prendre en compte les expériences locales (Sénégalaises ou Africaines) - la documentation est très fournie, d’où il m’est difficile de déceler les failles à ce niveau
7 Etes-vous satisfait de la qualité générale de la formation ? 1 = pas du tout ; 2 = pas vraiment ; 3 = partiellement ; 4 = oui ; 5 = tout à fait. 1 2
3 ii
4 iiiiiiiiiiiiii
5 iiiii
8 Pensez-vous que cette formation va vous aider à enrichir votre travail journalistique ? 1 = pas du tout ; 2 = pas vraiment ; 3 = partiellement ; 4 = oui ; 5 = tout à fait.
1 2 3 ii
4 iiiiii
5 iiiiiiiiiiii
9 Remarques complémentaires - Activité à refaire avec les correspondants régionaux - pertinente mais intégrer les producteurs qui ont assisté à cette réflexion aux rencontres ultérieures - Il serait intéressant que vous organisiez une sortie en milieu rural avec les journalistes et autres acteurs
- faire des visites avec la presse - il fallait être plus pratique possible - impliquer les cameramen et preneurs de son dans les prochains ateliers de ce genre - assurer le suivi pour l’application des recommandations - décentraliser l’atelier, renforcer la participation des radios communautaires - ces 2 jours de formation doivent être suivis d’activités de terrain avec l’appui du BIT/OIT et d’autres partenaires - la première journée a été trop chargée. Les journalistes ont besoin de se libérer un peu tôt afin de s’occuper des tâches rédactionnelles. Prochainement veuillez-bien alléger le programme merci - je vous ferai parvenir par email mes appréciations pour les questions 6b et 6c c'est-à-dire après lecture du guide ; l’atelier a été fructueux - l’atelier est utile et salutaire pour outiller les journalistes et surtout éveiller une prise de conscience ; veiller à multiplier ce genre de rencontres - multiplier les formations (formation des formateurs) ; traduire le guide dans les langues locales pour une meilleure appropriation par le monde rural ; avoir le réseau de partage et d’échanges des informations agricoles ; comment faire bénéficier de cette formation aux organisations de producteurs/vulgarisation du guide à la base - il nous faut une démultiplication de ce module ; responsable de la formation, d’un réseau de 17 radios communautaires, il est nécessaire de leur faire bénéficier de ce module - l’hébergement des participants aurait mieux aidé (difficultés de mobilité urbaine) - prendre en compte cette nouvelle génération de (journalistes) qui gèrent les pages facebook. Je propose d’inviter des experts bloggers etc. - créer et maintenir ce groupe pour échanger sur les sujets et les reportages ; mettre en place un réseau.
Votre avis nous est précieux. Merci !
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