View
2
Download
0
Category
Preview:
Citation preview
Page : 1
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Fédération Française de Spéléologie
Ecole Française de descente de Canyon
Comité Départemental de Spéléologie du Rhône
Rapport de Stage Canyon
Stage Découverte/Perfectionnement SFP1 agréé par l’EFC sous le n° CPA 01012A
Réalisé sur 3 week-ends
12/13 mai 2012 - Bugey
9/10 juin 2012 - Vercors
16/17 juin 2012 - Haute Savoie
Rédaction : Jacques Lachise
Organisateur administratif : CDS 69
Responsable et organisation du stage :
Jacques LACHISE
Avec l’aide de Patrick PELOUX
Page : 2
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
²
SOMMAIRE
Pages
Page de garde ……………………………………………………………………………………………………. 1
Sommaire …………………………………………………………………………………………………………… 2
Que dire ! …………………………………………………………………………………………………………… 3
Les stagiaires ……………………………………………………………………………………………………. 6
Les cadres …………………………………………………………………………………………………………. 8
Programme du stage ………………………………………………………………………………………… 9
Plus en détail …………………………………………………………………………………………………….. 10
1er Week-end ………………………………………………………………………………………….. 10
2ème Week-end ………….…………………………………………………………………………... 14
La Journée Départementale de Canyon …………………………………. 16
3ème Week-end ………………………………………………………………………..……………… 19
Dernier jeudi …………………………………………………………………………………………………….. 22
Les derniers conseils des cadres ……………………………………………….……… 22
Canyon et sécurité ………………………………………………………………………………… 25
Remise du prix Culture Canyon ………………………………………………………….. 26
La parole est aux stagiaires ………………………………………………………………… 26
Interdit d’en rire (ça peut arriver à tout le monde) ………………………………….. 28
Les hébergements ……………………………………………………………………………………………… 29
Les exposés ………………….……………………………………………………………………………………… 29
Organisation d’une sortie en canyon par Sylvain Melin ………………….. 30
La cartographie par Raphaël Bacconnier …………………………………………… 33
Les EPI par Patrick Peloux …………………………………………………………………….. 37
L’eau vive par Sylvain Luxembourger …………………………………………………… 39
L’assistance à personne blessée …………………………………………………………… 46
La géologie par Fred Chambat ………………………………………………………………. 47
Le cycle de l’eau et la Météorologie par Amandine Depierre ………… 57
Notre fédé ………………………………………………………………………………………………… 68
Culture Canyon …………………………………………………………………………………………………….. 69
Culture canyon 1 ……………………………………………………………………………………….. 69
Culture canyon 2 ……………………………………………………………………………………….. 72
Culture canyon 3 ………………………………………………………………………………………. 74
Les topos ………………………………………………………………………………………………………………… 75
Biez de Cruies ……………………………………………………………………………………………. 75
Cuves du Buizin …………………………………………………………………………………………. 76
Le Rhéby ……………………………………………………………………………………………………… 77
Les Ecouges (partie basse) ……………………………………………………………………. 78
Le Versoud (partie 2) ……………………………………………………………………………… 79
Le Furon (partie 2) ……………………………………………………………………………………. 80
Angon …………………………………………………………………………………………………………….. 81
Montmin ………………………………………………………………………………………………………… 82
La Mine ………………………………………………………………………………………………………….. 83
Belle Inconnue ……………………………………………………………………………………………… 84
Diffusion, bibliographie, quelques adresses ……………………………………………………. 85
Bilan financier ………………………………………………………………………………………………………… 86
Page : 3
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Que dire !!
Vous allez vous plonger dans ce compte rendu ! Très bonne idée, car c’est un grand moment pour
évoquer ce qu’a été ce stage, je devrais dire cette belle aventure.
Aventure en Découverte pour certains, et Perfectionnement SFP1 pour d’autres, dans cette magnifique
activité qu’est
la Descente de Canyons.
De bien belles épopées sur 3 week-ends, le premier dans le massif du Bugey, ensuite le Vercors, et pour
finir, une petite montée en puissance en Haute Savoie. Sans compter les jeudis soir pour la
préparation et les soirées à thèmes au Spéléo Club de Villeurbanne.
Cette année, plusieurs nouveautés.
La première, un suivi du référentiel. Le référentiel lui-même n’est pas une nouveauté, mais c’est le
système de points qui permet au stagiaire de s’évaluer tout au long du stage qui l’est (nouveau !).
Pour le référentiel, je le disais, je n’ai rien inventé, il est issu du document EFC que l’on trouve sur
Internet http://efc.ffspeleo.fr/efcanyon/images/stories/Formations/Dossier2012/03-Ref-Canyon-
SFP1-Ed-2012.pdf .
Je l’ai simplement adapté dans un tableau Excel sur une centaine de lignes. J’y ai apporté dans un
premier temps un système de points (colonne N) en rapport avec les connaissances du stagiaire.
A savoir : 0 = je sais pas. 1 = vu quelque part, 2 = j'ai déjà fait, 3 = je maitrise
Ensuite, j’ai ajouté un coefficient (colonne Kp) qui apporte un degré d’importance à la ligne :
1 = pas très grave si je sais pas, 2 = il vaut mieux le savoir, 3 = il faut absolument le savoir
Chaque stagiaire peut ensuite l’utiliser en se basant sur sa note initiale, puis sa note après chaque
week-end et enfin par rapport à celle à acquérir en fin de Perf.
Dès l’inscription, le stagiaire en SFP1 remplit selon son appréciation personnelle la première colonne
(Initial). La note de départ est établie. Elle permet aussi au responsable du stage d’évaluer le niveau
des stagiaires.
En fin de WE, les colonnes suivantes sont complétées par les cadres, et le doc transmis au stagiaire.
Je ne suis pas encore convaincu de l’efficacité de ce système. Il a très bien fonctionné au démarrage
du stage puis le premier week-end, mais il est devenu un peu fastidieux par la suite.
Ceci dit, pour le stagiaire qui se fixe un objectif précis, ce document peut lui servir d’aide-mémoire
pour focaliser son stage sur ce qu’il ne maitrise pas puis solliciter ses cadres en ce sens.
Page : 4
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
La deuxième nouveauté, un concours. Dans un stage, il y a de nombreuses techniques à acquérir, certes,
mais il y a aussi le coté culturel. Donc les exposés.
Ayant déjà assisté à de nombreux exposés et en ayant moi-même présentés, j’ai vu qu’en fin de
journée, surtout après un canyon, les neurones n’étaient plus vraiment en situation de fonctionner
devant un cours magistral. Seul le présentateur arrivait à suivre, et encore, pas toujours …
J’ai donc essayé de dynamiser ce moment un peu laborieux et le rendre plus convivial et interactif.
Sur 2 samedis, j’ai imaginé une espèce d’interro écrite appelée « Culture Canyon ». Notée bien-sûr.
Elle portait sur tout le contenu des WE et jeudis antérieurs. Les copies ramassées, les stagiaires eux-
mêmes, parfois dans un brouhaha collectif mais très sympathique, apportaient les réponses à ceux
qui ne les connaissaient pas. Les cadres étaient bien-sûr présents pour confirmer et compléter les
propos.
Après correction des copies, cette méthode a aussi permis aux cadres de remarquer ceux qui
n’avaient pas compris des sujets importants, et d’y remédier.
Le troisième samedi, c’était sous forme de Quiz mimé. Le stagiaire tire un papier dans un bidon. Il lit
la question, doit d’abord trouver la réponse (sans le dire évidemment), puis en mimant, faire deviner
au groupe devant lui, le contenu du papier. S’il y arrive, 1 point pour celui qui a trouvé et 4 points
pour le mimeur. S’il ne trouve pas la réponse, il peut choisir un autre stagiaire qui devra faire le
boulot à sa place. Ils se partageront ensuite les points.
Jeu qui a eu beaucoup de succès. Les points de chaque WE sont ensuite cumulés.
A la fin du stage, le gagnant du Grand Concours Culture Canyon 2012 reçoit un prix sous les
applaudissements du public.
Cette année, un grand bravo à notre chère Christelle. Notre charmante gagnante est repartie avec un
double 8 et son mousqueton. (Je devrais dire MON double 8 car la commande n’était pas arrivée,
mais c’était avec plaisir). Voir page 22.
Enfin, la troisième nouveauté.
Cette année, pour différentes raisons, j’ai inséré dans le stage la fameuse Journée Départementale et
Interfédérale de Canyon du Rhône (la JDIC69), deuxième du nom. Bien entendu, cela a pu être
possible grâce à la volonté et la compétence de plusieurs stagiaires qui ambitionnaient l’Initiateur.
J’avoue que je connaissais ces stagiaires avant même leur inscription officielle au stage, donc je
savais qu’ils réussiraient cette gageüre.
Comme chacun le sait, la JDIC69 est une journée ouverte à tout débutant fédéré ou non, désireux de
découvrir notre activité, un peu comme les JNSC, mais en début de saison.
Cette journée de stage était donc une journée très spéciale. Pour 6 de mes stagiaires (aspirants
Initiateur), la chance leur était donnée, officiellement, d’organiser cette journée. C'est-à-dire : prévoir
la pub, enregistrer les inscriptions, gérer le matériel des inscrits, les guider dans leur préparation, les
réceptionner et suivre leur progression dans le canyon. Tout ceci sous l’œil attentif de leur initiateur
ou moniteur.
Cette journée était importante pour ces futurs Initiateurs. D’ailleurs, on ressentait une certaine
pression sur leur visage. Elle leur a permis de s’auto-évaluer sur le plan technique, organisation et
encadrement en vue de leur futur stage diplômant.
Je répète que cela a pu être possible grâce à la volonté et au dynamisme de ces stagiaires. Alors un
grand MERCI à eux, sinon ça aurait été un énorme surcroît de travail pour ma pomme.
Pour les citer, encore bravo à Sylvain Luxembourger et son complice Sylvain Melin qui ont
parfaitement orchestré cette journée du début à la fin. Et merci aux quatre autres futurs Initiateurs
(Amandine, Christelle, Michel et Pascal) qui ont su apporter toutes leurs compétences et leur
dévouement ce jour-là.
Page : 5
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Un dernier mot avant de clore ce petit paragraphe. Il est difficile de réussir un stage sans déléguer
certaines choses. Je voudrais donc remercier tous les cadres, Anaïs, Fred, Damien, Antoine et
Patrick, qui ont pu donner de leur temps précieux dans ce stage, Raphaël et Jacques Romestan pour
les ateliers topo, mais également et chaleureusement Valérie et Tony qui ont, à eux deux,
parfaitement géré toute la partie alimentaire, courses, menus, préparation des repas, etc.… tout au
long du stage.
Merci également au Service des Sports de la Ville de Villeurbanne qui, au dernier moment, compte
tenu de la météo défavorable, a pu nous faire bénéficier de la salle d’escalade du complexe sportif
des Brosses le samedi 12 mai.
J’espère que cette aventure, malgré tout le stress lié à sa préparation et aux imperfections, aura été pour
vous comme elle l’a été pour moi un grand moment de bonheur et de convivialité. Qu’elle aura
permis de répondre à vos attentes et pour certains de se conforter à l’approche de leur stage
diplômant. Je sais déjà, à l’heure où j’écris ces lignes, que Sylvain Melin a obtenu son diplôme. Je
n’en doutais pas une seconde et je l’en félicite.
Encore merci à tous pour votre énergie et votre bonne humeur. Et à bientôt pour de nouvelles aventures.
Jac
Page : 6
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Les Stagiaires En Découverte
En Perf
Tanguy ROUSTAN
32 rue de Montellier
69200 Vénissieux
cristofrou@hotmail.fr
Découverte
Laurence BACCONNIER
47 rue Frédéric Fays
69100 Villeurbanne raphael.bacconnier@aliceadsl.fr
Découverte
Christophe ROUSTAN
32 rue de Montellier
69200 Vénissieux
cristofrou@hotmail.fr
Découverte
Coline FRANC
101 rue Pierre Voyant
69100 Villeurbanne
coline.franc@live.fr
Découverte
Raphaël BACCONNIER
47 rue Frédéric Fays
69100 Villeurbanne raphael.bacconnier@aliceadsl.fr
Découverte
Michel DA SILVA
168 rue des Champs d’Or
38090 Roche da_silva.michel@aliceadsl.fr
Découverte
Vincent SORDEL
4c rue de la Buire
69003 Lyon vincent.sordel@gmail.com
SFP1
Patricia GENTIL
72 rue de la Bretonnerie
45000 Orléans patriciagentil2001@gmail.com
SFP1
Amandine DEPIERRE
Imp. D’Argillière
38390 Parmilieu
dine38390@hotmail.fr
SFP1
Michel ALONSO
107 rue Jean Voillot
69100 Villeurbanne michel.alonso@libertysurf.fr
SFP1
Page : 7
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
En perf pour devenir Initiateur
Christelle HUBERT
3 Av de la Constellation
69160 Tassin-la-Demi-Lune christelle.hubert196@gmail.com
Passer Initiatrice
Pascal GUENARD
3 Lotis. Les Cerisiers
38190 FROGES pascal.guenard@wanadoo.fr
Passer Initiateur
Sylvain LUXEMBOURGER
8 allée des anciens combattants
69670 CHAPONOST
syl.lux@free.fr
Passer Initiateur
Sylvain MELIN
45 rue des Charmettes
69100 Villeurbanne
sylvain.melin@eras.fr
Passer Initiateur
Guillaume CERDAN
7 rue Arago
69100 Villeurbanne
guillaume.cerdan@yahoo.fr
SFP1
Boris LAURENT
25 rue de la Ferté
71150 Chagry boris.laurent@gmail.com
SFP1
Sylvie BILLANDON
7 rue Arago
69100 Villeurbanne
sbillandon@yahoo.fr
SFP1
Estelle FORBACH
10 avenue Piaton
69100 Villeurbanne estelle.forbach@gmail.com
SFP1
Page : 8
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Les Cadres
Les Cadres
Sans oublier …
Anaïs PELOUX
110 rue des Mouettes
01500 Ambérieu en Bugey
anouck@live.fr
Initiatrice EFC
Damien BAYON
2 rue Gérard Maire
69100 Villeurbanne
damien.bdn@hotmail.fr
BE Canyon
Antoine AIGUEPERSE
94 rue Vitruve
75020 Paris antoine.aigueperse@gmail.com
Initiateur EFC
Tony PELOUX
62 rue Christian Lacouture
69500 Bron
Aide logistique
Patrick PELOUX
62 rue Christian Lacouture
69500 Bron
peloux.pat@orange.fr
Initiateur EFC
Fred CHAMBAT
58 rue de la République
69002 Lyon
fchambat@ens-lyon.fr
Moniteur EFC
Jacques LACHISE
9 chemin de la Godille
69120 Vaulx en Velin jacques.lachise@club-internet.fr
Moniteur EFC
Valérie PELOUX
62 rue Christian Lacouture
69500 Bron
Notre cuisinière en chef
Jacques ROMESTAN
Allée du Bois 69260 CHARBONNIERES LES BAINS
Topo et Exposé Fédé
Page : 9
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Programme sommaire du stage
Jeudi 10 mai 2012 Rendez-vous 19 h au Spéléo Club de Villeurbanne, 3 rue Rouget de Lisle, 69100 Villeurbanne
Accueil, présentation du stage, tour de table, présentation des stagiaires, souhaits et présentation des cadres.
Exposé et préparation du week-end suivant.
Samedi 12 mai 2012 Journée technique dans la salle d’escalade du Gymnase des Brosses à Villeurbanne (Journée initialement prévue
au rocher du Parc de Miribel Jonage près de Lyon).
En soirée, préparation du lendemain, et Culture Canyon 1ère
partie.
Dimanche 13 mai 2012 Journée en canyon dans le massif du Bugey
Jeudi 7 juin 2012 Rendez-vous 19 h au Spéléo Club de Villeurbanne
Bilan du précédent week-end
Exposés et préparation du WE suivant.
Samedi 9 juin 2012 Rendez-vous 7h30 sur le parking de Décathlon de Bron/St Priest pour le covoiturage avec tout le matériel.
Journée en canyon dans le massif du Vercors.
Préparation du lendemain. En soirée, Culture Canyon 2ème
partie.
Dimanche 10 juin 2012 Journée en canyon dans le massif du Vercors mais aussi
Journée spéciale : c’est la Journée Départementale et Interfédérale de Canyon du Rhône.
Les stagiaires en SFP1 qui prévoient l’Initiateur ont la charge d’organiser cette journée.
Jeudi 14 juin 2012 Rendez-vous 19 h au Spéléo Club de Villeurbanne
Bilan du précédent week-end
Exposés, et préparation du WE suivant.
Samedi 16 juin 2012 Journée en canyon en Haute Savoie. Massif des Bauges.
Rendez-vous 7h30 sur le parking de Décathlon de Bron/St Priest pour le covoiturage, avec tout le matériel.
En soirée, Culture Canyon 3ème
partie, le Quiz.
Préparation du lendemain et soirée dans Annecy pour les plus courageux.
Dimanche 17 juin 2012 La journée du samedi fut plutôt éprouvante, c’est décidé, le dimanche sera une journée quartier libre pour ceux qui
le désirent. Pour les autres bien sûr, journée en canyon dans le massif des Bauges.
Jeudi 21 juin 2012 Rendez-vous 19 h au Spéléo Club de Villeurbanne
Bilan du stage, dernier exposé et soirée de clôture. Remise du prix au gagnant du concours et barbecue.
Page : 10
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Plus en détail … 1er Week-end, Jeudi 10 mai 2012
A l’issue du tour de table, et de la présentation du stage,
exposé sur la l’Organisation d’une sortie par Sylvain Melin en
vidéo-projection.
Voir l’exposé complet en annexe.
Samedi 12 mai 2012 Il pleut. Dehors c’est l’averse. Heureusement qu’il y avait le plan B avec cette salle d’escalade. On aurait fait
plutôt grise mine au rocher de Miribel Jonage. Plusieurs ateliers ont donc été installés en début de journée. Ces
ateliers évoluaient en fonction de l’avancement de la formation et de la maitrise des manips par les stagiaires.
Bien sûr, comme les voies d’escalade ne pouvaient pas être modifiées, des
plaquettes ont été spécialement usinées accompagnées de vis spéciales
pour s’adapter au diamètre des chevilles du mur.
Pour faciliter la réalisation de certaines
manips, favoriser l’apprentissage par
l’observation et le contrôle mutuel, les
stagiaires ont été réparti par groupes de 2
ou 3.
Groupes formés en fonction du type de stage (découverte ou SFP1) et des objectifs
demandés. Ils pouvaient bien sûr évoluer en cours de journée.
Cadres
Découverte Groupe 1 Coline / Laurence Tanguy Anaïs
Patrick Groupe 2 Christophe Michel D.
Découv / perf Groupe 3 Raphaël Vincent Damien
Antoine SFP1 Groupe 4 Estelle Boris
Groupe 5 Sylvie Patricia
SFP1 / Prépa
Initiateur
Groupe 6 Amandine Christelle Sylvain L. Fred
Jac Groupe 7 Pascal Michel A.
Groupe 8 Sylvain M. Guillaume
Raphaël enseignait la partie
topo la première heure avec
Jacques Romestan.
Mais Raphaël étant ensuite
stagiaire, Jacques assurait
l’atelier le reste de la journée.
Voir l’exposé topo en annexe.
Les ateliers Tous les groupes ne passaient pas forcément dans tous les ateliers. Par exemple, les groupes 6, 7 et 8 déjà d’un
bon niveau, ne perdaient pas de temps dans l’atelier 1, considéré comme acquis.
La salle étant assez flexible, certains ateliers, comme les 3 et 4, pouvaient être doublés, voire triplés si besoin.
Page : 11
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Ateliers Objet Groupes
concernés
1 Nœuds et matériel sur soi : Nœuds utilisés en canyon, équipement personnel du canyoniste, progression et sécurité, son kit, les
cordes.
1 à 5
2 GPS et lecture de carte : Utilisation du GPS, lecture et repérage sur carte IGN
Tous
3 Main courante et Descente sur corde, les bases Les descendeurs (le 8, 8 double, le 9, le Vertaco). Franchir une MC. Le relais. Repérage des brins.
Descendre un rappel. La descente du premier. Contre-assurer.
1 à 5
4 Main courante et Descente sur corde, les bases, rappels rapides Les descendeurs (le 8, 8 double, le 9, le Vertaco). Franchir une MC. Le relais. Repérage des brins.
Descendre un rappel. La descente du premier. Contre-assurer.
6 à 8
5 Installations d'un relais Installer une MC sans Amarrage Intermédiaire. Les débrayables. Gérer les frottements
3 à 8
6 Travail sur corde Clef d’arrêt. Descendre un rappel guidé. Les autobloquants. Descendre sans descendeur
La moulinette. L’auto-moulinette. La descente du dernier
Tous
3 à 8
7 Remontée sur corde et passages de nœud Passer un nœud à la descente.
Remonter sur corde. Remontée de fortune, Auto-dégagement d’urgence.
Tous
3 à 8
8 Rappel guidé et tyrolienne Equiper un rappel guidé et une tyrolienne. Déviation larguable
3 à 8
9 Les amarrages Placer une cheville, plaquette, pitons, sangles
3 à 8
10 Manips spéciales (facultatif) MC avec amarrage intermédiaires. Grands rappels avec amarrage intermédiaire.
Rappel sur 2 cordes trop courtes,
6 à 8
Dans la salle, les stagiaires avaient également un document à disposition contenant une liste non exhaustive des
agrès. Elle leur permettait de suivre leur avancement tout au long de la journée. Une espèce de pense-bête que
chacun pouvait cocher s’il le désirait. Certains stagiaires l’ont apprécié.
Page : 12
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Lors de cette journée du samedi, 3 niveaux se sont nettement démarqués.
1/ les « Découvertes » se sont complètement familiarisés
avec les équipements de progression et se sentent en
confiance pour attaquer un canyon.
Pour prendre un peu plus de hauteur, avec Patrick et Anaïs,
ils finiront cette première journée de formation dans la
grange de la maison des Spéléo à Innimont.
2/ les « Perf » ont découvert ou confirmé une grosse partie
des méthodes d’équipement. Comme beaucoup viennent du
monde spéléo, ils ont dû faire un effort sur la notion du
« rappelable ».
3/ et enfin, les futurs Initiateurs, eux, complètement à l’aise dans les techniques de base, après les avoir revues et
confirmées, se sont focalisés sur les techniques plus inhabituelles comme la réchappe, main-courantes avec
amarrages intermédiaires, encadrement ou SFP2. Ils ont montré qu’ils avaient déjà acquis un bon niveau. Certains
d’entre eux regrettaient même de ne pouvoir accéder à un stage Initiateur organisé en week-ends.
En soirée, au gîte, nos 2 Sylvain (Melin et Luxembourger) démarreront l’organisation de la fameuse Journée
Départemental et Interfédérale de Canyon (JDIC) qui aura lieu dans le Vercors le 10 juin 2012.
Après le repas préparé par
Valérie, nous terminerons la
soirée par l’exposé nouvelle
formule :
« Culture Canyon 1 ».
Exposé-interro qui a commencé
dans un sérieux le plus total, et
qui a fini, lors de la correction,
dans une euphorie collective.
L’objectif était atteint, je vous
garanti que personne n’a dormi
pendant l’exposé.
Voir en annexe le contenu de
Culture Canyon 1
Page : 13
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Dimanche 13 mai 2012
Debout de bonne heure et comme le prouve
la photo, grâce à Raphaël et Laurence,
de bonne humeur … !
Le jeudi qui a précédé ce week-end nous a permis
d’établir les groupes du dimanche. Il a également
permis aux stagiaires, suite à l’exposé de Sylvain
Melin sur l’Organisation d’une sortie, de recenser
et répartir le matériel nécessaire aux groupes.
Les groupes et les canyons :
Groupe Stagiaires Canyon Cadres Objectif
1 Coline, Tanguy, Christophe, Laurence
et Raphaël
Rhéby
(Découverte)
Anaïs, Patrick Techniques de
progression
2 Estelle, Sylvie, Patricia, Amandine,
Michel et Vincent
Cuves du
Buizin
Antoine et Jac Techniques
d’équipement
3 Les 2 Sylvain, Christelle, Pascal,
Guillaume et Boris
Biez de Cruies Damien et
Fred
Techniques
d’équipement
Voir topo des canyons en annexe
Le temps n’était pas au beau fixe et nous avons tous eu froid
dans les canyons, stagiaires et cadres.
Ceci dit, malgré ce froid, les stagiaires en Découverte (groupe 1)
se sont montrés très enthousiastes par rapport à l’activité. Sans
contrainte de temps et en complète confiance, ils ont découvert ou
redécouvert un sens ludique et une ambiance bonne famille.
Les groupes 2 et 3, sur le plan technique, n’étaient pas
vraiment homogènes, mais tous ont montré une parfaite aisance
en progression et une grande sensibilité pour la sécurité.
Toutes les techniques de base comme le premier de descente,
le débrayable, la gestion des frottements ou la clé d’arrêt ont été
vues et pour certains complètement assimilées.
Nous avons aussi beaucoup travaillé sur amarrages naturels (arbres), pour réaliser par exemple les débrayables
sur ½ cabestan ou des rappels guidés débrayables du haut ou du bas.
Les déviations largables, également sur arbres, ont beaucoup amusé ceux qui ne connaissaient pas.
Pour Fred, certains stagiaires, futurs Initiateurs, n’avaient rien à faire en SFP1, ils avaient déjà le niveau
Initiateur.
Page : 14
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
2ème WE, Jeudi 7 juin 2012 A l’issue d’un tour de table sur le bilan du précédent week-end,
2 exposés :
- les EPI présenté par Patrick Peloux
- l’Eau vive présenté par Sylvain Luxembourger en vidéo-
projection, film et diaporama
Voir les exposés complets en annexe.
Plus de 3 semaines sont passées depuis le précédent week-end,
tout le monde était donc ravi de se retrouver. Certains stagiaires
avaient eu l’occasion de travailler, en club, leurs techniques déjà
apprises et étaient impatients de montrer leur dextérité.
Ces 3 semaines ont également permis aux 2 Sylvain d’organiser la JDIC. Nous verrons qu’ils ont fait un travail
remarquable.
Samedi 9 juin 2012
Le temps est au beau fixe, c’est parti pour le Vercors. Rendez-vous 7h30 sur le parking de Décathlon de Bron/St
Priest pour le covoiturage avec tout le matériel.
De nouveaux groupes sont constitués en fonction de 2 critères :
- Sur les 2 jours, tout le monde va essayer le descendre le canyon mythique des Ecouges (inférieur).
- Les futurs Initiateurs doivent rester ensemble pour la JDIC qui aura lieu le lendemain.
Samedi 9 juin Dimanche 10 juin
Groupe 1 Groupe 2 Groupe 1 Groupe 2
Perf Perf Perf JDC
Furon Ecouges Ecouges Versoud
Patrick Jacques Patrick Jacques
Anaïs Fred* Anaïs Fred
Coline
Michel D
Sylvie
Estelle
Guillaume
Boris
Vincent
Amandine*
Sylvain L
Sylvain M
Christelle
Michel A*
Pascal*
Vincent
Sylvie
Estelle
Guillaume
Boris
Michel D
Amandine
Sylvain L
Sylvain M
Christelle
Michel A
Pascal
Coline Voir topo des canyons en annexe
L’objectif de la journée était de combler les lacunes de chacun. Les stagiaires avaient la consigne de solliciter leur
cadre qui se ferait un plaisir de leur faire travailler les manips de leur choix.
Les principales manips travaillées étaient :
- Main courante sans amarrage intermédiaire (l’auto-moulinette, ½ cab pour tendre la corde si nécessaire,
enkitage spécial d’une longue corde pour l’utilisation des 2 brins, etc. …)
- Débrayable avec 8 en butée ou ½ cab.
- Clé d’arrêt en cours de descente
- 1er
de descente, utilisation du sifflet
- Dernier de descente, règle de sécurité
- Rappel guidé, plusieurs méthodes.
- Gestion des frottements tous types.
- Déviation largable sur maillon rapide et arbre.
- Les codes visuels
- Techniques de sauts et toboggans
Certains stagiaires (demandeurs) ont
également eu l’occasion d’essayer :
- Main courante avec amarrages
intermédiaires, plusieurs méthodes.
- Rappel sur déviation humaine
Page : 15
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Tout s’est très bien passé à part 2 stagiaires dans le Furon
(nous ne citerons pas les noms !), qui s’étaient fixés
l’objectif d’en faire voir de toutes les couleurs à notre ami
Patrick. Apparemment, ils ont réussi.
Arrivée parfaitement dans les temps au refuge, toute la
bande prévue pour encadrer dans le Versoud le lendemain
s’affairait déjà à la préparation de tout l’équipement
nécessaire aux inscrits de la JDIC.
Une très belle soirée nous attendait au refuge, en voici un
petit aperçu
Après le repas, toujours préparé par notre
chère Valérie, nous avons terminé la soirée
par l’exposé « Culture Canyon 2 ».
Voir en annexe son contenu
Cette fois-ci, les stagiaires étaient pressés de finir pour assister à
l’histoire racontée de façon théâtrale par notre conteur Fred et
mimée par l’excellente Sylvie.
Fais gaffe Para, je te vois !
Les joyeux lurons au retour des Ecouges
Casting pour le nouveau James Bond
WANTED
Guillaume
100 $
Le jeu de la cordelette entrelacée, vous connaissez ?
Page : 16
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Dimanche 10 juin 2012 Je rappelle que c’était une journée très spéciale pour les futurs Initiateurs.
Journée Départementale et Interfédérale de Canyon du Rhône (JDIC). Ci-dessous, affiche diffusée très largement au sein du CDS69, dans les clubs, et sur le site de l’EFC.
Au passage, je remercie la FFS avec l’EFC pour leur soutien dans cette action et pour les tee-shirts qu’elle a
gentiment offert aux instigateurs de cette journée.
Page : 17
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Pendant que le 1er
groupe descendait à leur tour les Ecouges, les stagiaires du 2ème
groupe ont eu l’opportunité de
pouvoir encadrer en grandeur réelle des personnes n’ayant jamais ou peu fait de canyon.
C’était une journée ouverte à tout débutant fédéré ou non, désireux de découvrir notre activité.
Déroulement : 2 stagiaires principalement se sont occupés, depuis le premier WE de stage, d’organiser cette journée. C'est-à-
dire : prévoir la pub, enregistrer les inscriptions et gérer le matériel des inscrits.
Ils ont ensuite, avec 4 autres stagiaires, eu la charges de les guider dans leur préparation le jour même, de les
réceptionner et suivre leur progression dans le canyon. Tout ceci sous l’œil attentif de leur moniteur.
Cette journée était bien sûr importante pour ces futurs Initiateurs. Elle leur a permis de s’auto-évaluer sur le plan
technique, organisation et encadrement en vue de leur futur stage diplômant.
A part un ou deux stagiaires, tous les autres connaissaient parfaitement le canyon, et savaient très exactement ce
qu’il fallait faire et où.
4 groupes ont été constitués. 2 groupes le matin et 2 groupes l’après-midi.
Une consigne d’horaire a été donnée à chaque inscrit.
Chaque groupe était accompagné par 3 stagiaires et 1 moniteur. Les 3 stagiaires et le moniteur ont donc descendu
2 fois de canyon (1 fois le matin, 1 fois l’après-midi).
1 stagiaire restait leader ou « chef d’équipe » dès la réception des inscrits jusqu’à la fin de la descente. Le chef
d’équipe du matin redevenait équipier à la deuxième descente.
2 stagiaires (dont le chef d’équipe) s’occupaient principalement de la pédagogie et l’encadrement, le 3ème
stagiaire
était plutôt concentré devant, sur l’équipement des cascades.
Les stagiaires ont ainsi géré 23 inscrits.
Matin
Groupe 1 Groupe 2
Cadre : Fred Cadre : Jac
Chef d’équipe : Sylvain L. Chef d’équipe : Michel
Equipiers : Christelle
Sylvain M.
Equipiers : Amandine
Pascal
Inscrits : Coline Franc
Sylvie Franc
Lyse Franc
Robin Franc
Alex Chardonnet
Denis Chardonnet
Inscrits : Roger Bicchieray
Eloïse Bicchieray
Marie Cheret
Aude Ribollet
Patrick Meynand
Caroline Destruy
Après-midi
Groupe 3 Groupe 4
Cadre : Jac Cadre : Fred
Chef d’équipe : Sylvain M. Chef d’équipe : Pascal
Equipiers : Christelle
Sylvain L.
Equipiers : Amandine
Michel
Inscrits : Thomas Franconville
Clara Try
Romain Ferrier
Didier Macho
Rémy Macho
Inscrits : Yves-Matthieu Le Vaillant
Théodore Le Vaillant
Corentin Boulo
Etienne Navarro
Arnaud Brouard
Dominique Lecaillon
Page : 18
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Ils y étaient, à la JDIC 2012 :
Je dois dire que les stagiaires ont magistralement orchestré cette journée, depuis le début des préparatifs jusqu’à la
récupération du matériel en fin de journée.
Je tiens à remercier et surtout féliciter Sylvain Luxembourger et Sylvain Melin qui ont fait un travail remarquable
avant et pendant la journée. C’était loin d'être facile.
Malgré les impondérables et nombreuses difficultés à surmonter comme la distance, les horaires, la météo, le
nombre d'inscrits et j'en passe ..., ils ont su parfaitement gérer les inscriptions, créer les groupes, gérer le matériel,
les navettes, rassurer les débutants et surtout mener les descentes du canyon en toute sécurité. Le tout, bien sûr,
sous l’œil avisé de leur cadre respectif.
L'objectif n'était pas de battre des records d'inscriptions ou de vitesse de descente du canyon, mais que chaque
participant apprécie et s'amuse dans le canyon, ceci en totale sécurité. Et c'était réussi, mission accomplie.
Page : 19
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Encore une fois, aucune erreur de sécurité n’a été commise.
Il faut dire que ce canyon se prête particulièrement à ce type de journée. Quelques cascades pour le plan technique,
maxi 17 mètres, dont une avec une margelle pour un saut intermédiaire de 4 m, et un coté aquatique avec
possibilité de répéter les sauts à volonté jusqu’à 6 m.
Les inscrits s’en sont donnés à cœur joie.
2 petites remarques cependant dans les descentes :
- Sur le plan technique, il était parfois
difficile de clarifier l’équipement lorsque
2 cordes de descente étaient installées.
- Sur le plan péda, il ne faut pas oublier que
le canyonisme doit être un moment de
convivialité entre les personnes, on doit
aussi s’y amuser. Les stagiaires, très
focalisés sur l’apprentissage du Vertaco et
sur la sécurité (ce qui est à la fois une
bonne chose car aucune erreur grave n’a
été commise), n’étaient pas suffisamment
alerte à créer une ambiance ludique au
sein de leur groupe.
3ème WE, Jeudi 14 juin 2012 Nouveau tour de table sur le bilan du précédent week-end au
Spéléo Club de Villeurbanne, puis
2 exposés :
- la Géologie par Fred Chambat
- la Météorologie par Amandine Depierre
2 exposés présentés en vidéo-projection
Voir les exposés complets en annexe.
Puis nous attaquons la préparation du WE suivant qui sera, pour certains, beaucoup moins stressant que le
précédant. Ceci dit, nous partons en Haute-Savoie, et comme chacun le sait, les canyons comme Montmin par
exemple, qui n’ont rien d’extraordinaire sur le plan technique quand on regarde le topo, peuvent avoir un débit
assez surprenant qu’on ne rencontre pas dans le Bugey ou le Vercors. Il y a donc une petite montée en puissance.
Les canyons initialement proposés étaient les suivants :
Canyon Fiche n° + haute cascade Classt Remarques
La mine 24 C40 V5 A2 V
Angon 1 C15 + 45 V4 A3 II
Montmin 25 C10 V3 A3 III Att au débit
Belle Inconnue 6 C30 V4 A1 III Arbre dans la C20
Morette 26 C45 V4 A3 II
Frontenex 21 C10 V4 A3 III Sauts impossibles
En fonction des véhicules, et ne sachant pas trop ce qui nous attendait, nous avons eu quelques difficultés à faire le
choix des canyons et à répartir les groupes.
Les techniques des plus classiques aux plus
sympathiques ont été utilisées :
- main courantes sans amarrage intermédiaire
- débrayables avec 8 en butée ou ½ cabestan
- gestion des cordes au raz de l’eau
- équipement avec 2 cordes débrayables
- rappel guidé
- démarrage en rappel simple pour finir en
toboggan
- et enfin tyrolienne.
Page : 20
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Samedi 16 juin 2012 Journée en canyon en Haute Savoie. Massif des Bauges.
Beau temps prévu pour tout le week-end. C’est parfait. Rendez-vous 7h30 sur le parking de Décathlon de Bron/St
Priest où nous avons la surprise de voir un groupe de canyonistes bien connus, dirigé par notre ami Boris Argos.
Cette rencontre rendra le départ un peu laborieux, il est plus de 8 h quand nous prenons la direction d’Annecy.
Les groupes sont répartis comme suit :
Groupe Cadre Canyon Stagiaires
1 Anaïs Montmin Sylvain L (Leader), Coline, Christophe
2 Antoine Montmin Patricia, Amandine, Michel
3 Jac Montmin Christelle, Sylvie
4 Patrick La Mine Sylvain M. Pascal
5 Fred La Mine Guillaume, Vincent
Nous arrivons à Montmin avec plus d’une heure de retard. Les portable n’ont pas de réseau et Antoine avec
Patricia, qui nous attendaient au village et commençaient à s’impatienter, se demandaient s’ils avaient bien tout
compris sur le lieu du RdV. Heureusement, le canyon n’est pas loin.
Deuxième surprise de la journée, le débit du canyon est un peu plus important que prévu. Il est juste praticable.
Cette journée du samedi sera pleine de rebondissements.
Le premier ; lorsque tout le monde est équipé, ou presque, Coline et Christophe, nos 2 Découverte, viennent me
voir pour prendre possession de leur baudrier. « Mais vous devriez les avoir ! ». Coup de théâtre, ils n’ont pas leur
baudrier. Branle bas de combat, c’est Patrick qui les a, mais il est au canyon de la Mine.
Heureusement, je ne sais plus par quel hasard un baudrier s’est trouvé en rab quelque-part et un grand MERCI à
Boris, qui, prêt à descendre le même canyon, sans hésiter, nous a passé le sien et s’est confectionné un système à
sangles.
Enfin, nous pouvons attaquer.
Anaïs et son groupe partent devant, suivie d’Antoine et son équipe. Je ferme la marche.
Deuxième rebondissement ; arrivés en bas de la marche d’approche, je m’aperçois que Christelle et Sylvie, compte
tenu du faible dénivelé du canyon, n’ont pris qu’une corde de 30 m + une de 25 m.
Il était évident que les manips allaient être extrêmement limitées avec cet équipement. Mais il n’est pas trop tard.
Christelle remonte joyeusement à la voiture chercher une 50 m pendant que je montrerai à Sylvie comment faire
une déviation larguable autour de 2 arbres.
Ça y est, c’est parti.
Antoine, qui est passé devant Anaïs, a pris un peu
d’avance. Nos 2 stagiaires en Découverte, un peu
impressionnés par le volume d’eau, se sont très
vite familiarisés en utilisant les techniques pour
descendre les toboggans arrosés. Ils vont vite y
prendre plaisir.
Ils vont aussi très vite récupérer le retard et
reprendre de l’avance dès la cascade suivante.
Nous arrivons vers 16 h à l’affluent. Le soleil est radieux. Telle une image en HD, les rayons du soleil arrivent à se
faufiler à travers la végétation pour faire étinceler les embruns de cette superbe cascade qui nous arrose rive
gauche.
Antoine, juste devant mon groupe, nous conseillera, à juste titre, de prendre l’échappatoire. Le canyon lui-même a
déjà un débit important et l’affluent va presque le doubler. A regret, mais il était fortement déconseillé de
s’aventurer plus loin.
Nous voulions une journée d’eau vive dans ce stage,
nous avons été servis. Nous avons eu l’occasion de
mettre en pratique plusieurs techniques adaptées :
- Saut dans une marmite tourbillonnante et
récupération par lancé du sac à corde de sécu
- Rappel guidé avec sac lesté
- Rappel guidé, tendu sur amarrage humain.
- Etc. …
Page : 21
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Troisième rebondissement ; arrivés aux véhicules, Anaïs, Sylvain et les 2 stagiaires Découverte ne sont pas là. Ils
n’ont pas vu l’échappatoire et ont dû continuer le canyon. Nous allons les attendre.
18h30, toujours personne. Le débit est important dans la deuxième partie. Avec Antoine, on se pose des questions.
Ils ne savent pas que nous avons pris l’échappatoire. Ils nous croient donc derrière eux. S’ils nous attendent pour
une raison quelconque, l’attente risque d’être longue.
Sans perdre plus de temps, nous renfilons tous les deux les combinaisons pour reprendre le canyon à partir de
l’affluent.
Il commence à être tard et le canyon devient sombre. La C10 est impressionnante. Nous n’avons pas le temps de
l’équiper hors crue. Nous décidons d’y aller franco. J’avoue que la sortie du bouillon sera très « sportive ».
1 heure après être retournés dans le canyon, nous arrivons au barrage, donc au terminus. L’équipe d’Anaïs et
Sylvain est là. A part une légère blessure à la tête pour Christophe, tout le monde va bien. Ouf !!
Coline et Christophe me diront plus tard, que malgré les nombreuses difficultés rencontrées à cause du débit dans
cette deuxième partie du canyon, à tout moment, Anaïs et Sylvain ont montré une parfaite maitrise des techniques
pour éviter le bouillon. L’attente fût parfois longue et la progression difficile, mais Anaïs et Sylvain, qui s’étaient
répartis chacun un stagiaire, s’étaient montrés psychologiquement d’un grand soutien et d’une confiance absolue.
Alors, bravo à eux deux.
Nous arriverons très tard à l’auberge. Il est près de 21 h. De bonnes lasagnes, bien gourmandes, et surtout bien
méritées nous attendaient. Après avoir rassuré tout le monde, nous attaquons les festivités de la soirée. Culture
Canyon 3 ; le fameux « Quizz mimé ». Voir les questions en annexe.
Malgré une fatigue qui se lit nettement sur certains visages, ce sera une soirée très joyeuse et conviviale.
Les plus hardis des stagiaires passeront les derniers moments de la soirée (et une partie de la nuit) dans Annecy.
Dimanche 17 juin 2012 D’un accord collégial la veille au soir, cette journée du dimanche sera quartier libre pour qui le désire.
Inutile de le dire 2 fois, Christophe, Coline, Amandine, visiblement fatigués, feront journée tourisme à Annecy
avec Anaïs.
Les autres se répartiront sur 2 canyons.
Groupe Cadre Canyon Stagiaires
1 Patrick
Antoine
Belle Inconnue Sylvain M, Patricia, Michel, Christelle,
Pascal, Guillaume, Vincent
2 Fred
Jac
La Mine Sylvain L., Sylvie
En nombre, les groupes étaient mal répartis, mais comme certains stagiaires du groupe 1 avaient déjà un très bon
niveau, la répartition était faisable.
Ce fut une journée assez positive. Certains stagiaires
ont pu confirmer leur apprentissage. Sylvie par
exemple, qui était tétanisée devant les grandes
verticales, avouera s’être complètement libérée de
cette appréhension en équipant et partant en tête
dans les grandes cascades de la Mine.
Fred prend des notes pour son prochain exposé Géologie ?!.
Ben non !! il note les boulettes des stagiaires
Ici encore, de belles techniques ont pu être mises en
pratique comme :
- Déviation larguable sur grande verticale
- Equipement de relais intermédiaire en milieu
ou en bas de grande cascade.
- Et toutes les techniques traditionnelles …
Page : 22
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Jeudi 21 juin 2012 Dernier RdV au Spéléo Club de Villeurbanne pour le débriefing, pour le dernier exposé sur la Fédé présenté par
Jacques Romestan, pour les :
Derniers conseils des cadres
Avant d’attaquer le barbecue, Fred, à juste titre, a tenu à faire un
petit rappel sur quelques gestes techniques élémentaires qui
pourraient, à l’avenir, faciliter la vie de nos stagiaires.
L’activité descente de canyon implique souvent l’utilisation d’« agrès », pour cela une maîtrise des
techniques s’impose
J’ai envie de résumer la philosophie de ces techniques par 4 mots d’ordre :
Sécurité
Efficacité
Simplicité
Confort
Ces notions peuvent être maîtrisées en ayant une parfaite connaissance de son matériel, une bonne
autonomie sur corde, et une bonne communication avec vos équipiers.
Les derniers conseils techniques :
- Attention au sens de mise en place des mousquetons,
principalement du mousqueton primaire et de celui
d’arrivée de main courante. C’est une question de
confort par la suite.
- Les kits, pensez à mettre un mousqueton sans vis sur
chaque kit.
- Descente du dernier, ne pas oublier la règle de base ;
tester son descendeur sur la corde de descente en se
mettant en tension sur le brin pour être sûr de ne pas
faire d’erreur avant de se délonger.
- On ne laisse jamais le dernier équipier du groupe seul.
- Lorsqu’un premier de descente part dans une grande
verticale avec relais intermédiaire. Au relais, penser à
amarrer la corde au point d’amarrage apportant le
minimum de manipulation. Ça permet de gagner du
temps et éviter par exemple une main courante inutile.
- Le Huit en butée. Il y a 4 ou 5 ans, la méthode à la
mode était ; pour finir d’installer le Huit en butée, il
suffisait de coiffer la petite boucle du huit avec la ganse
qui sort de la grande boucle du huit. Ceci au lieu de
faire le nœud de mule suivi de la ½ clé. L’expérience a
montré à plusieurs reprises que si le descendeur était
mal positionné ou que la personne à débrayer était assez
lourde, cette méthode posait de grosses difficultés. Ça
s’est encore vérifié lors de ce stage, donc attention … !
Page : 23
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Une grande difficulté pour les stagiaires est d’utiliser la bonne technique, au bon moment.
Bien qu’ils connaissent les techniques lors des révisions en falaise, ils ne maîtrisent pas toujours leurs adaptations.
Le tableau qui suit permet d’analyser la situation.
Il suffit de combiner ensemble ces critères, et nous obtenons les différentes situations rencontrées en canyon.
(Excepté les situations en eaux vives).
1 On voit la zone d’arrivée Situation idéale pour bien s’adapter, et choisir le bon équipement
2 On ne voit pas la zone d’arrivée D’où le débrayable. On n’hésite pas à débrayer si la corde est trop courte
Important, il faut communiquer. Donc le sifflet est indispensable.
Sinon, une personne se place à l’endroit qui permet de visualiser le bas et le
haut de la cascade, pour pouvoir communiquer.
3 L’arrivée se fait dans l’eau
Plus de cordes qui traînent dans l’eau Quand l’arrivée se fait dans l’eau, l’extrémité de la corde doit se trouver à 1
mètre au dessus de l’eau.
Ceci évite la manipulation du descendeur à l’arrivée, et le risque d’emmêler
les pieds dans les cordes.
4 A l’arrivée, on a pied ou on est
au sec
Dans ce cas on peut mettre du mou sur la corde
Pour l’arrivée d’un rappel sur des blocs ou dans une vasque peu profonde, il
est possible de contre-assurer un débutant du bas.
Fixez le regard sur la personne qui descend en tenant la corde, prêt à la
tendre en cas de besoin.
5 Les cordes frottent Nombreux systèmes sont possibles :
descendre sur corde double (par débrayable sur 1 brin ou 2 brins)
débrayage pendant la descente
protection sous la corde avec kit ou protège corde
déviation
rappel décalé ou guidé
etc ........
6 Les cordes ne frottent pas Pas de problème.
Equipez tout de même avec un débrayable, c’est facile, rapide et il peut
récupérer une situation très délicate, comme par exemple : descendre un ou
une équipière coincée par les cheveux ou sa jugulaire.
7 On descend sous l’eau Poser de préférence une déviation.
Descendre avec le kit dans le dos ou longé à soi est déconseillé
S’il n’est pas possible de le jeter aux équipiers, l’accrocher (sans longe), à
la ceinture.
Descendre en rapide si la vasque est profonde ou si vous êtes assurés d’en
bas, sinon Vertaco
8 on descend à sec Situation idéale pour maîtriser la descente
Si aucun frottement, et pas de relais intermédiaire, privilégier la descente
sur 1 brin
Si on descend sur 2 brins, mettre le huit en rapide pour éviter la tête
d’alouette et auto assurer d’en bas.
Si on descend sur 1 brin Vertaco
Page : 24
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
La descente à l’aide du 8 Quelques exemples livrés à l’appréciation de chacun
Corde en double Corde en simple
Rapide
Verticale arrosée avec frottements et
relais intermédiaire Rappel guidé peu incliné
Auto moulinette
Normal Pour le 1
er de descente lors de
recherche du relais intermédiaire
en grande verticale.
Verticale avec frottements, non
arrosée
Auto assuré sur main courante
descendante avec points
intermédiaires
Personne expérimentée, descente
arrosée arrivant dans vasque profonde
Vertaco la plus « sécurit » !
la plus couramment utilisée en descente sur corde simple
Doit être utilisée en initiation
Equiper une main courante tendue (sans amarrage intermédiaire)
suivie d’une cascade
auto assuré
avec une seule et unique corde.
1 seule corde suffisamment longue, donc 1 seul kit à transporter, autonomie complète. Cette solution est souvent la
plus pratique et la plus rapide à exécuter.
- Au départ de la main courante, commencez par prendre le brin de corde du « fond du kit »
- Passez la corde dans l’amarrage de départ et la relier au coté gauche du pontet (pour les droitiers) avec
nœud de 8 et mousqueton à virole.
- Placez le kit à droite. Le brin sortant du kit en rapide à droite du pontet (ne faites pas le Vertaco !).
Lancez-vous dans la main courante. Vous êtes en auto-moulinette !
- Au relais, pensez au mousqueton primaire (attention au sens), et on se longe dessus.
- Prenez le mousqueton du pontet (celui qui tient la corde) et le fixer avec la corde sur le mousqueton
primaire. Faire en sorte que l’ouverture du mousqueton soit face à vous et sa partie large dirigée vers
l’amont.
- Enlevez le brin de votre descendeur. Demi-cabestan sur le mousqueton précédent. Le demi-cabestan vous
permet de tendre la main courante.
Attention à la tension de la main courante en fonction de la configuration du terrain et de la hauteur des
équipiers. La tendre pour rassurer les équipiers en parcours difficiles, mais la tendre un peu moins pour le
confort des équipiers de petite taille par exemple.
- 2 nœuds de mule ou ½ clé sur le ½ cab et la main courante est terminée. Accrochez votre kit sur le
mousqueton primaire et un équipier peut vous rejoindre
- Vous pouvez maintenant prendre le brin de corde du « haut du kit » et équiper la cascade.
- Anticipez la manip ! N’attendez pas que tout le monde soit en bas de la cascade pour commencer à
déséquiper la main courante, ça peut être ardu pour vous et fastidieux pour les équipiers. Faites vous aider
par l’avant dernier équipier.
Page : 25
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
CANYON ET SECURITE
La sécurité : c’est un état d’esprit.
Elle repose sur les Canyonistes. Il y a souvent deux types de canyonistes dangereux :
- Il y a les débutants, lorsqu’ils sont inconscients
- Il y a aussi certains « vieux routards » du canyon, qui banalisent le danger sans parvenir
à changer leurs mauvaises habitudes.
Dans les deux cas, le danger commence lorsque l’assureur ou le canyoniste pense davantage à
lui-même qu’à ses compagnons. En canyon, il y a souvent quelqu’un sur une corde, et ils ont
tous deux (le canyoniste et la corde) besoin de la plus grande attention.
En Canyon, c’est comme en altitude, il est difficile de dresser un programme très précis (liste
de canyons sur plusieurs jours, horaires à respecter, etc. ...), et d’imaginer qu’on va le respecter
à la lettre.
On descendra si le temps, la forme, l’équipement, .... le permettent. Dès qu’on s’aventure en
canyon, ne pas avoir le respect pour la nature revient à se mettre en danger.
Et lorsque les conditions sont médiocres, il y a toujours d’autres solutions : par exemple,
trouver les échappatoires, faire demi-tour, faire un canyon sec,
ou faire une partie d’échec à la maison........
IL vaut mieux regretter de ne pas y être allé
que regretter d’y être allé
Accidentologie :
causes
Consigne ou règle Solutions techniques
Emmêlage dans la corde dans la
zone à remous en bas de cascade
plus de cordes qui traînent dans
l’eau
bout de corde de descente à 1 m de
l’eau
Blocage sur corde dans la cascade
1 - vrillage des 2 brins par la cascade descente sur 1 brin descente sur 1 seul brin du 1er
au
dernier qui lance le brin de rappel
(1) juste avant de descendre
2 - nœud dû au lancé de corde ensacher la corde dans un kit Le dernier lance le kit et le brin se
déroule progressivement
3 - longe de kit emmêlé sur le brin
de descente
oubliez les habitudes de spéléo kit directement accroché au porte
matériel (sans longe)
4 - tête d’alouette pas de corde qui passe dessous le
descendeur
autour du descendeur, la corde est
face à soi. Vertaco
Lâché de la corde lors de la descente Assurance, ou auto assurance d’en haut, d’en bas, autobloquant
trop de débit : + de 50 l / seconde. Evitez la cascade déviation, rappel guidé, etc. …
rupture de corde pas de frottement au même
endroit de la corde
Débrayables, corde en double
Protection sous la corde
(1) En progression aquatique, il faut distinguer le brin de descente et le brin de rappel (qui ne sert qu’à
rappeler la corde)
Page : 26
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Et la remise du prix du :
Grand Concours Culture Canyon
La parole est aux stagiaires
Ce dernier jeudi de stage, un long échange a eu lieu sur les différents avis des stagiaires à propos du stage, les bons
et mauvais cotés, ainsi que les derniers conseils des cadres sur le plan technique.
Ces commentaires sont regroupés ci-dessous tels qu’ils ont été exprimés par les stagiaires. Sachant bien sûr que
comme les avis des uns ne sont pas forcément partagés par les autres, les avis divergent parfois :
Les bons cotés Les mauvais cotés - Stage en WE, évite de prendre des congés
- Les cadres, parfaits, grandes compétences
- Damien, qui est sorti du cadre BE, a très
bien assuré sur le plan péda.
- Stage très bien organisé
- Même en niveau Perf, une sortie encadrée
est très différente et beaucoup rassurante
qu’une sortie entre potes
- Découvrir plusieurs régions pour découvrir
plusieurs aspects de canyons.
- Magnifique ambiance
- Fred a super bien fait la vaisselle
- Globalement très bien
- Choix des canyons judicieux
- Organisation de la JDIC (les 2 Sylvain)
- Le refuge des Spéléo à Innimont et le
Breuil à Pont en Royans, c’était le top.
- Choix de prendre quelqu’un pour les repas,
c’était génial. Merci Valérie et Tony (à
l’unanimité)
- Les exposés préparés par les stagiaires puis
soutenus par les cadres, très bonne idée.
- Manque de débriefing le dimanche soir.
- Sylvain Melin aurait aimé être encadré
par Damien (dispo un seul WE).
- Prévoir un plan B lorsque le canyon qui
parait facile pour les débutants s’avère
plus délicat à descendre (Montmin).
- Christelle aurait préféré la journée
d’encadrement (JDIC) en fin de stage.
- Auberge de Jeunesse le dernier WE, pas
top pour faire la java entre canyonistes.
- Biez de Cruies, canyon pas top et
dangereux par la chute de pierres.
- Pas assez de jeunes (inf. à 25 ans)
- Coline n’a pas aimé le Furon
- Pour les débutants, au départ, trop de
méthodes d’un coup à apprendre.
Bourrage de crâne.
- Pas toujours facile de s’adapter à une
technique imposée par un cadre.
Page : 27
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Laurence après le 1er
WE
Hello
Pour le bilan du stage (ou le peu que j'en ai fait), Super pédagogie (explications, mise en confiance...etc...) de la part de
la famille Peloux pour le premier we (et des cadres en général). J'ai redécouvert le canyon sous un autre œil, bien
encadrée, et ça a été pour moi une révélation ! A confirmer.
L'exposé "eaux-vives" était très bien, même si du coup ça me fait un peu peur !
Exposé EPI : Nickel, il a bien parlé ! Il faut que je lui propose de passer plus souvent à la Fédé les mardi soir !
Je n'ai pas vraiment écouté le premier exposé puisque je ne pensais pas participer au we et que du coup je donnais un
coup de main à Valérie.
Le fait de faire faire les exposés et l'encadrement des JDC par les apprentis cadres (ils ont l'air passionné et c'est agréable
!) est une très bonne idée qui leur permet de bien prendre conscience de leur mission et de les mettre en confiance. Les
exposés sont clairs et concis, et c'est bien du coup de ne pas finir trop tard !
Bonne idée de ne pas faire d'exposés le samedi soir ! Pour le questionnaire je ne sais pas, il aurait peut être fallu que je
fasse les autres we ?
Préparation des cordes, je n'ai pas trop compris ? Je pensais qu'on prendrait beaucoup de cordes et qu'on ferait les kits
nous même sur place (ce qui responsabiliserai peut être plus les stagiaires), du coup je n'ai pas participé à l'enkitage du
jeudi (Le premier jeudi je ne savais pas encore que je venais :-/)... Mais là, je pense que je compare trop avec la spéléo !
Super réveil le dimanche matin
Je finirai par :
Un grand merci à tous, cadres, intendants et stagiaires ! Car sans stagiaires, il n'y a pas de stages !!!
Une dédicace pour toi : Merci ! Et bravo pour l'organisation ! Ne lâches pas tout de suite, tu auras l'année prochaine
pleins de nouveaux cadres pour t'aider ! Et moi je veux bien t'aider aussi !
Grosses bises
Les Baccos "
Roger après la JDIC
Bonjour à toutes et à tous
Un grand merci à Jacques, Michel, Amandine,
Pascal, Sylvain M., Sylvain L., pour ce dimanche
initiation canyon.
Par contre pour l'eau un peu trop humide, à qui
devons-vous nous adresser nos doléances ??
Bonne journée
ELOISE, ROGER
Hello a tous,
Je rebondis sur le mail de Roger, pour remercier
également nos initiateurs et amis "cobayes"
Belle matinée et agréable en votre compagnie
A très bientôt dans l'eau ou sous terre !
Patrick et Caro
Hello Jacques !
Encore un GRAND merci pour le stage canyon, c'était
vraiment une réussite !!!!!!!!!
Bises et à bientôt !! Estelle
Arnaud, après la JDIC
Tout pareil que Roger, encadrement impeccable !!
Pour mon tout premier canyon, même pas eu peur, j'ai
pas souillé la combi... Merci à tous. C'est quand la
prochaine ? Par contre c'est vrai l'eau ça mouille
Arnaud.
Réussites :
- L’organisation impeccable sur 3 week-ends + 3 jeudi soir
- La logistique et la nourriture maison : un grand merci à Valérie !
- L’ambiance au sein du groupe
- Le niveau technique et la disponibilité des encadrants
- Les canyons choisis
- La possibilité faite aux stagiaires d’encadrer un groupe (JDIC)
- L’enseignement de certaines techniques SFP2 / Secours
- Le petit concours organisé par les cadres
- La possibilité donnée au stagiaire de s’impliquer dans l’organisation (JDIC, choix des canyon, groupes etc..)
- La possibilité faite au stagiaire d’être encadré par différents cadres, ayant chacun un regard différent.
Améliorations :
- Les différences de niveau entre les stagiaires (découverte, initiation, perf) complexifient l’organisation, la
réalisation des groupes, la définition des objectifs de formation.
- Manque de retour précis sur le niveau réel du stagiaire par rapport à un objectif (ex. stage initiateur)
- Manque de conseils sur la préparation du stage initiateur (distribution d’un livret mais pas
d’explications/conseils)
- La remise en question des techniques enseignées par un cadre, par un autre cadre (manque de communication
entre les cadres)
- 1 cadre pour 2 stagiaires me semble être le meilleur compromis
Par Sylvain Melin
Page : 28
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Interdit d’en rire ça peut arriver à tout le monde !!
Quelques anecdotes
Le dernier de descente, s’assurer au relais que le
brin de rappel est assez long pour faire le rappel
de corde, n’est-ce pas Sylvain !! (Canyon des
Ecouges).
Sylvain descend la cascade à toute allure tel
Spiderman sur son fil, sans remarquer dans sa
course effrénée que son brin de rappel est trop
court. Heureusement pour lui, ses ptits
camarades l’ont remarqué à temps.
Dans un canyon inconnu, par prudence,
prévoyez plutôt des cordes plus longues
que celles initialement prévues sur le
topo, n’est-ce pas Christelle et Sylvie !!
(Canyon de Montmin).
Nos chères stagiaires étaient si fières
d’avoir pris 2 fois la longueur de la plus
haute cascade indiquée par le topo !!
Un peu limite pour faire un éventuel
guidé ou tyrolienne rappelable en stage
(voir p20).
Avant de sauter dans une vasque, veiller à
être délongé, n’est-ce pas Jac !! (Canyon
des Ecouges).
En temps normal, dans cette vasque, Jac
nous fait un super salto avant.
Heureusement, cette fois-ci, il est resté plus
discret. Pas de bobo mais un bel éclat de
rire général.
On ne jette pas le kit de corde avant de
prévenir ses petits camarades en aval,
sinon ils peuvent se retrouver très loin
devant, n’est-ce pas Christelle !! (Canyon
des Ecouges).
« Heu, vous savez où est passé le kit ?? »
Avant de partir en canyon, veillez à
vérifier la présence de la corde de sécu,
même si vous êtes certains qu’elle est
dans le kit, n’est-ce pas Fred et Jac !!
(Canyon de la Mine).
Le samedi soir, les cordes de sécu sont
dans les kits, pas de pb. Le dimanche
matin, grand déballage par les stagiaires,
mais apparemment les kits des cadres
n’ont pas été touchés.
2 heures plus tard, au pied du canyon,
Fred à Jac ;
« heu Jac, t’as ta corde de sécu ? »
Avant de rappeler la corde, veillez à ce
qu’aucun nœud ne puisse la bloquer sur
le brin de descente, sinon bon courage
pour remonter sur corde. N’est-ce pas
Sylvain et Christelle !! (Canyon de la
Mine).
Au départ d’un rappel guidé, penser à
mettre au moins une longe sur le guide.
N’est-ce pas Fred !! (Canyon des
Ecouges). Sinon, on se paye le
bouillon.
Attention au kit sans fond, type Audin
Twin. C’est sûr, l’eau s’évacue très vite,
mais si on ne prend pas garde, la corde
aussi, s’évacue très vite. N’est-ce pas
Michel !! (Canyon du Versoud). Et toute
la corde y est passée !! .
Page : 29
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Les hébergements
Samedi 12 mai 2012 Hébergement au refuge des spéléo à Innimont à 2 pas des canyons du Bugey. Refuge géré par l’Association Sport
Nature Education, club spéléo du Rhône.
Samedi 9 juin 2012 Hébergement au refuge du Breuil au cœur de Pont en Royans. Ce refuge géré par le camping municipal est voisin
du Musée de l’Eau au bord de la Bourne.
Samedi 16 juin 2012 Hébergement à l’Auberge de Jeunesse d’Annecy, 4 route de Semnoz 74000 Annecy.
Endroit moyennement apprécié par les stagiaires car nous ne sommes jamais seuls dans ces auberges. Or, chacun
sait que les soirées entre canyonistes sont souvent mouvementées et relativement bruyantes.
Récap sur les exposés
Date Thèmes Nom
Jeudi 10 mai Préparation d’une sortie Sylvain Melin
Samedi 12 mai Cartographie Raphaël Bacconnier
Jeudi 7 juin Les EPI Patrick Peloux
Jeudi 7 juin L’eau vive, connaissance, déplacement et sécurité Sylvain Luxembourger
Jeudi 14 juin Géologie Fred Chambat
Jeudi 14 juin Le cycle de l’eau, les climats, les nuages Amandine Depierre
Jeudi 21 juin Notre Fédé Jacques Romestan
Page : 30
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Organisation d’une sortie en Canyon Par Sylvain MELIN
Page : 31
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Page : 32
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Merci à toi Sylvain !
Page : 33
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
La cartographie Exposé de Raphaël Bacconnier
S’orienter avec une carte IGN
D’abord, qu’est ce qu’une carte IGN ? Les âges mûrs savent que c’est l’objet fétiche des disputes conjugales en voiture. Elle est aujourd’hui
remplacée par le fameux GPS de route !
Plus sérieusement, les cartes IGN devraient être une évidence pour tout canyoniste digne de ce nom…
Quelle carte choisir : Il existe un lien entre l'échelle de la carte et son utilisation. Le randonneur à pied
utilisera la carte au 1:25.000 très détaillée, alors que l'automobiliste utilisera une carte au 1:250.000 ou
1:1.000.000
Echelle 1:1.000.000 1:500.000 1:250.000 1:100.000 1:50.000 1:25.000
Le but de cet exposé très basic est de vous familiariser avec les cartes IGN au 1/25000 et le GPS de
randonnée tout simple. Ce sont des outils essentiels pour trouver un canyon, identifier un bassin versant,
ou plus important, retrouver les voitures quand on est complètement paumé !
Les éléments de la carte : Les voies de circulation :
- Les routes : matérialisées par deux traits parallèles continus. Un remplissage de couleur (rouge,
jaune, blanc) renseigne également sur l’importance de cette route (réseau principal,
secondaire ou local).
- Les pistes : voies non goudronnées mais suffisamment entretenues pour que nos voitures
routières ne s’abiment pas. On les reconnait sur la carte, parce qu’il y a deux traits,
l’un continu, l’autre pointillé.
Attention : Sur les dernières cartes IGN, les pistes sont matérialisées par deux lignes parallèles en
pointillé…
- Les chemins : parfois utilisables en voiture. Ils sont matérialisés sur les cartes par deux traits en
pointillés ou un seul trait plein.
- Les sentiers : seulement prévus pour les piétons voire les VTT, ils sont sur la carte en seul trait
noir en pointillé.
Il faut garder à l’esprit que nos cartes
ne sont pas toujours récentes, un
chemin peut devenir un sentier ou
une piste et vice-versa en moins d’un
an !
Page : 34
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Nature du terrain : Il parait évidente pour tous, notamment pour ceux qui ne s’adonnent pas aux boissons illicites que l’eau
est bleue et les forêts sont vertes.
Les types d’arbres résineux ou feuillus sont dessinés en vert plus foncé. Quand c’est mixte, les deux
dessins s’alternent.
Pour en revenir à l’eau, lorsque c’est un ruisseau temporaire, il est en bleu pointillé. Il peut également
être indiqué en trait pointillé noir, mais avec la mention « Rau » comme vous le verrez sur la carte ci-
dessous.
Le canyon du Rhéby (en bleu) démarre dans la forêt (en vert). Les ronds verts plus foncés indiquent un
bois de feuillus. Le canyon se termine entre deux falaises qui vont en s’écartant. L’orientation des
chiffres des courbes de niveau des deux côtés du canyon indique bien que le canyon coule au fond d’une
« vallée » et non sur une crête. Un affluent venant du Nord vient se jeter dans le canyon au niveau des
cascades.
Déceler le relief :
La première chose qui saute aux yeux de l’observateur est l’effet d’ombre qui apparait sur la carte.
Attention, celui qui a dessiné la carte s’est imaginé que vous êtes à la maison en train de contempler une
carte en relief plastique posée sur votre bureau, votre lampe de bureau étant logiquement placée au fond
à gauche puisque vous êtes logiquement droitier ! Mais si, mais si, allez, un petit effort !
Par contre sur le terrain, le soleil certes plus puissant lui, n’est jamais au Nord-Ouest de la carte… Donc
les ombres ne sont là que pour nous montrer les formes des montagnes et rien d’autre !
Ne tombez pas dans le panneau en disant : « On est à l’ombre, donc de ce côté-ci de la montagne,
comme sur la carte » ou on va vous fédérer aux canyonistes blonds l’année suivante !
Page : 35
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Les courbes de niveau :
La courbe de niveau est une ligne imaginaire
représentée par un trait orange parcourant le tour des
montagnes ou autres monticules, en restant toujours à
la même altitude.
Suivant le type de cartes, les traits sont espacés en
altitude de 10 mètres pour une carte au 1/25000
classique, mais ils peuvent être de 20 m pour les
régions montagneuses ou de 5m pour les régions à
faible relief. Il convient de s’en assurer en se
reportant à la légende de la carte.
Pour connaître l’altitude d’un point précis, par
intervalle de 5 courbes de niveau, on trouve des
courbes maîtresses, plus épaisses que les autres.
L’altitude y est généralement figurée. La tête de ses
chiffres indique le haut de la pente.
Les courbes maîtresses sont indiquées en gras
et toutes les 5 courbes de niveau. Sur cette
carte, l’équidistance entre deux lignes est donc
de 10m.
Le sommet d’une montagne est représenté par un petit
cercle orange.
Il pourrait parfaitement être confondu avec son opposé, un
simple creux (combe). Ce dernier est donc différencié par
une petite flèche orange qui indique le fond du creux.
Acquérir une bonne lecture de la carte : La première chose à faire est d’orienter la carte vers le Nord. Pour cela, il existe quatre principales
méthodes :
- Avec une boussole : Positionner la partie rouge de l’aiguille (direction du
nord) tournée vers le haut de la carte (position du Nord de la carte).
- Avec un GPS : Allumer le GPS et attendre son initialisation. Se déplacer
rapidement sur une vingtaine de mètres. Ce dernier doit vous signaler dans
quelle direction vous vous êtes déplacé, ce qui va vous permettre de
déduire la bonne orientation de la carte.
Dépression
Sommet
Page : 36
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
- Avec l’œil : Si on ne possède aucun de ces
moyens techniques, il faut visualiser des repères
très éloignés, orienter la carte en conséquence et
préciser cette orientation avec des repères
beaucoup plus proches.
- Le Sud par la montre : Ne vous alarmez pas si
vous avez une montre numérique…
Prenez un bout de papier et un crayon. Reportez
dans un cercle les 12 points représentant les 12
heures de la montre. Regardez quelle heure
indique votre montre. En hiver, enlever 1 h et en
été enlever 2 h. Dessinez la petite aiguille.
Orientez votre fausse montre, la petite aiguille
vers le soleil.
Le 12 : puisque c’est midi, indique le soleil. MIDI = SUD, et par déduction, 6h indique le Nord ! Vous
n’êtes plus perdu !
Utilisation simple de la boussole :
Notion d’azimuts : Un azimut est une ligne droite imaginaire qui part de votre boussole jusqu’à
l’objectif final ou momentané.
Carte orientée au Nord, placer la boussole sur un trait noir vertical parallèle au trait sous l’aiguille, allant
du Sud au Nord. Sans dérégler ce premier repère, faire pivoter le socle de la boussole de manière à ce
qu’un des côtés soit parallèle à une ligne passant par les deux points « départ/arrivée ».
Prendre la boussole à la main en l’orientant au Nord, la flèche sur le socle indique précisément la
direction (azimut) à suivre.
Utilisation simple d’un GPS de randonnée :
Tout d’abord paramétrer le GPS en WGS 845 (World Géodésique System) et UTM (Universal
Transversal Mercator)
Trouver un point sur la carte : Attendre que le GPS ait sélectionné au moins trois satellites.
Si votre carte est compatible GPS (indication d’un triangle orange portant l’inscription GPS sur la
couverture de la carte), les inscriptions en italique bleues indiquent les lignes horizontales et verticales à
prendre en compte.
Sachant que sur le GPS, les trois derniers chiffres de la latitude et de la longitude supplémentaires
précisent votre positionnement en mètres dans le carré.
Sachant que chaque millimètre sur la carte représente 25 m sur le terrain (1/25000). La règle graduée sur
le côté de votre boussole doit vous permettre de trouver votre position précise à 25m ou à localiser votre
position sur le terrain.
Pour + d’infos
http://seig.ensg.ign.fr/fichchem.php?NOFICHE=FP28&NOCONT=CONT4&NOCHEM=CHEMQ005&NOLISTE=
3&RPHP=&RCO=&RCH=&RF=&RPF=
ou
http://seig.ensg.ign.fr/
Page : 37
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Les EPI Rapide exposé par Patrick Peloux
Généralités : Un EPI est un Equipement de Protection Individuelle.
Qu’il soit tenu ou porté, c’est un dispositif de protection individuelle préservant une personne contre des risques
menaçant sa sécurité.
C'est-à-dire que la grande majorité des équipements utilisés par un canyoniste sont des EPI
Ils doivent donc être conformes aux normes applicables, notamment la norme NF S 72-701 et le Décret du 5 août
1994.
Son domaine d’application concerne les professionnels, des associations, des établissements publics ou privés. Il
n’est pas encore précisé pour un particulier.
La première chose, ces normes imposent :
- le marquage CE qui veut dire ………. ? Conformité Européenne
- la vérification précise du matériel utilisé
- la suppression de tout matériel non conforme
Il existe des recommandations fédérales, par exemple pour la FFME, pour la FFS et bien d’autres qui spécifient les
modes de gestion et de contrôle des EPI.
Les EPI sont classés en 3 catégories
- Catégorie 1 : risque mineur (petits chocs, rayonnement solaires)
- Catégorie 2 : risque grave (casque, crampons)
- Catégorie 3 : risque majeur ou mortel (baudrier, cordes)
Les fédérations rappellent à tous les dirigeants de clubs que la mise à disposition des EPI fait partie de son
obligation générale de sécurité.
Il doit donc s’assurer (par lui-même ou par délégation) :
- de vérifier l’état d’usure du matériel, via une traçabilité
- de vérifier la conformité aux normes
- de prévoir son renouvellement
Une gestion du matériel doit être mise en place avec :
- Une identification d’un responsable matos
- Une identification individuelle ou par lot du matériel
- Un contrôle de routine à chaque utilisation
- Un contrôle complet au moins une fois par an
- La tenue d’un Registre Matériel qui permet la traçabilité
- Un système d’information pour les utilisateurs
Identification : Pour permettre à chaque EPI un suivi individuel ou par lot, il doit avant tout être identifié. Identification réalisée
par marquage apposé sur le matériel.
Par exemple :
- Ruban adhésif, gaine thermo-rétractable, marquage indélébile ou à chaud en bout de corde, pour les
cordes. La couleur de corde peut aussi faire office d’identification à condition qu’elle puisse facilement se
différencier d’une autre corde.
- Etiquette collée ou cousue ou marquage indélébile pour les baudriers.
- Gravure légère, peinture ou autocollant pour les mousquetons.
Page : 38
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Le registre du matériel et les fiches EPI : La norme dit que chaque EPI doit avoir sa propre fiche de gestion avec différentes infos liées à cet équipement.
Doivent être jointes à cette fiche, tous les documents fabricants, notices information fournies lors de l’achat.
Par exemple, la norme ne spécifie pas la durée de vie d’un EPI, la fiche fabricant oui.
Chaque fiche de vie doit préciser :
- Matériel, fabricant, modèle, identification
- Date d’acquisition
- Année de fabrication
- Date de première mise en service
- Date de mise en rebut, pour les matériels ayant une durée de vie limitée
- Remarque des utilisateurs
- Modif éventuelles apportées, ex : longueur de corde
- Conditions particulières d’utilisation, ex : chocs suite à chute de facteur 2 pour une corde.
- Bilan des contrôles
- Une certification de conformité du matériel
Il existe différents modèles de fiches pour gérer les EPI, vous pouvez par exemple en télécharger chez PETZL.
Il existe sur internet des logiciels de gestion des EPI comme Easy Inspect
Entretien et utilisation des EPI Evidemment, le matériel doit être entretenu et utilisé conformément à la notice du fabricant.
Il serait intéressant qu’un classeur rassemblant toutes les notices soit mis à disposition des membres du club.
Matériaux textiles et sangles :
- Stockage à l’abri du soleil
- Lavage à l’eau claire ou savon neutre
- Séchage à l’ombre
- Gare aux arêtes vives et aux frottements.
Les cordes :
- Stockage à l’abri du soleil
- Lavage à l’eau claire ou savon neutre ou spécialisé
- Séchage à l’ombre corde dépliée
- Utiliser un sace à corde quand c’est possible
- Réduire le tirage et les frottements. Vous savez que nous utilisons en générale des cordes dynamiques,
mais avec cordes statiques, frottements interdits, et semi-statiques, gestion des frottements.
- Gare aux arêtes vives et aux frottements.
La ferraille
- Enlever les impuretés, laver si nécessaire
- Rincer à l’eau si utilisation dans l’eau salée
- Sécher rapidement, gare à la corrosion
- Lubrifier les parties mobiles
- Veiller à ce que le matériel fonctionne librement dans l’axe pour lequel il est conçu
Les casques :
- Stockage à l’abri du soleil
- Lavage à l’eau claire
- Séchage à l’ombre
- Ne pas le comprimer lors du stockage ou du transport
Page : 39
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Exposé agrémenté de diaporama et vidéo-projection. Chaque image est suivie d’un film issu du DVD de l’EFC
Que va vous apporter l’exposé ?
Des connaissances sur :
- La noyade
- Reconnaitre un niveau d’eau
- Lecture des mouvements d’eau
- Techniques de progression
- Les mouvements d’eau dangereux
- Secours et Assistance
La noyade
Différents types de noyades :
□ La VRAI noyade (ou asphyxie)
C’est la noyade par épuisement de l’individu
Cause : remous, vagues, courant, crampe, stress, ne sait pas nager
□ La FAUSSE noyade (ou syncopale)
C’est la noyade suite à un malaise ou une perte de
connaissance
Cause : hydrocution, malaise, chute de tension
L’eau vive Par Sylvain LUXEMBOURGER
Page : 40
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Reconnaitre un niveau d’eau
Lecture des mouvements d’eau La veine d’eau Le contre Courant
A quoi ça sert ? : A quoi ça sert ?
A se déplacer de façon passive A se stopper de façon active
Techniques de progression Flotting Crawl
A quoi ça sert ? : A quoi ça sert ?
A se déplacer de façon passive A se déplacer et/ou ralentir de façon active
Comment ? Comment ?
Sur le dos, les pieds devant en surface, la tête relevée Sur le ventre, la tête relevée
Rotation rapide des bras
Page : 41
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Le Saut doit rester Ludique
JAMAIS OBLIGATOIRE
Attention : Hauteur < 4 m + mauvaise réception - TRAUMAS
Le Toboggan Ludique
JAMAIS OBLIGATOIRE
Attention : redresser la tête risque d’éjection
Avant :
3. Vérifier la profondeur de la
vasque et l’absence d’obstacle
sou l’eau (tronc d’arbre)
4. Signaler le lieu de l’atterrissage
5. Serrer le casque et accrocher les
longes
6. Vérifier le point de bonne
adhérence sous le pied
Pendant :
12. Impulsion sur UN pied
13. Regarder la zone d’atterrissage
puis redresser la tête
14. Le corps droit et rigide
15. Les bras sur la poitrine
16. Anticiper un éventuel amorti
Avant :
1. Vérifier la zone d’atterrissage
2. Vérifier le plan glissade
Pendant :
6. Corps tonique
7. Corps allongé
8. Pieds en avant
9. Jambes serrées
10. Coude serrés au corps
11. Tête en arrière
Page : 42
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Traversée d’un collecteur
Angle minimum entre la corde et la veine d’eau
Ne pas s’accrocher ou passer son poignet dans la dégaine
Les mouvements d’eau dangereux Rappel d’eau ou « Machine à laver »
Matériel :
Corde
Mousqueton
Pendant :
1. 1ère
traversée par le meilleur
nageur
2. Il lance la corde à ses équipiers
en amont
3. Ils tendent la corde mais elle doit
être débrayable
4. Traversée un par un en tenant
une dégaine ou un mousqueton
5. Le dernier s’accroche à la corde
et se fait tirer par ses équipiers
en aval.
Déceler :
La rupture de pente
La zone de réception
L’eau ne porte pas car
fortement émulsionnée
Champignons blancs
Page : 43
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Comment tenter de s’en sortir Par le fond par les cotés avec la corde
Le drossage
Comment s’en sortir Se préparer à une apnée plus ou moins longue
Garder les yeux ouverts
Coller les bras au corps
Chercher et se placer dans le courant éjectant
Déceler :
Veine d’eau puissante
Virage prononcé ou obstacle important
Comment l’éviter : Avec la corde ou en contournant
En mode flotting, les pieds en avant, à la
surface
Page : 44
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Le siphon
La marmite
Déceler :
L’eau passe en totalité ou partiellement
sous un obstacle
Comment s’en sortir L’éviter, sinon,
Se préparer à une apnée plus ou moins longue
Coller les bras au corps
Chercher et se placer dans le
courant éjectant
Déceler :
Courant violent
Contre courant situé à l’extérieur d’un
virage (paroi lisse et circulaire)
Comment s’en sortir Avec la corde ou en contournant
En mode flotting ou en crawl
Page : 45
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Secours et assistance Les sujets ci-dessous sont agrémentés de films
Avec la corde
La tyrolienne
Le remorquage
En cuiller En javelot
La tortue
Victime
Sauveteur Sauveteur le
plus fort
Sens du courant
Page : 46
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Quelques mots sur l’assistance à
personne blessée
Personne n’étant à l’abri d’un problème lors d’une descente de canyon, rappelons la démarche efficace qui
se résume en 3 lettres :
P. A. S.
Protéger - Alerter - Secourir
PROTEGER : Soi-même (pas besoin de victimes supplémentaires), et la victime :
SI NECESSAIRE, sortir immédiatement le blessé de l’eau afin de lui éviter la noyade et
l’hypothermie
ne jamais lui enlever la Néoprène, juste lui ouvrir la partie thoracique
établir un point chaud, couvrir avec couvertures de survie, la mettre à l’abri des courants d’air,
l’isoler du sol par un lit de cordes ou de kit
ALERTER : Envoyer 2 personnes chercher les secours rappel, en Europe, secours = 112
Préparer ce que vous allez dire, informations claires et précises
le lieu de l’incident (commune, cours d’eau, endroit dans le canyon)
état de la victime ; pensez aux fonctions vitales du blessé
1. le blessé répond-il aux questions ? (état de conscience)
2. a-t-il du pouls au poignet ? (appareil circulatoire)
3. a-t-il du mal à respirer ? (appareil respiratoire)
4. peut-il bouger et a-t-il des lésions évidentes (appareil locomoteur)
le numéro de téléphone d’où vous appelez
Laisser la personne la plus compétente pour un suivi auprès de la victime
SECOURIR : Il faut avoir présent à l’esprit que les secours vont mettre longtemps à arriver.
Il faut donc, pour que le blessé ait un maximum de chance avec lui, connaître :
La règle des 3 R : Réchauffer - Reposer - Réconforter
Réchauffer : Confectionner un point chaud avec plusieurs couvertures de survie, réchaud, bougies, etc.
Reposer : La victime doit éviter tout effort
Réconforter : Ne jamais laisser une victime seule. Si l’on est parti à deux, la personne valide doit
attendre les secours avec son compagnon.
4 types de blessé grave (qui ne peut être transporté), liés aux 3 fonctions vitales de l’organisme ;
- la fonction nerveuse
- la fonction respiratoire
- la fonction circulatoire
D’où l’importance de reconnaître ces 4 situations, et d’agir en conséquence ; la victime :
est consciente => couvrir, surveiller, réconforter
est inconsciente mais respire => PLS, surveiller, réchauffer
est inconsciente, ne respire plus, mais son cœur bat => ventilation artificielle
inconsciente, ne respire plus, son cœur ne bat plus => massage cardiaque + ventilation artificielle
La FFS informe qu’elle tient à disposition le nouveau
livret des PREMIERS SECOURS en milieu isolé.
Page : 47
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
La géologie Par Fred Chambat
L’exposé complet est sur le site http://frederic.chambat.free.fr/pub/canyon/geologie.pdf
Page : 48
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
La terre et ses mouvements tectoniques
Page : 49
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Page : 50
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Les principaux types de roche et canyons associés
Page : 51
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Page : 52
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Page : 53
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Page : 54
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Page : 55
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Page : 56
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Page : 57
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Le cycle de l’eau Par Amandine DEPIERRE
Complété par Jacques Lachise
Sur terre, l’eau est la seule substance à exister sous les 3 phases à l’état naturel, à savoir :
- Solide : la glace, la neige
- Liquide : les océans, les rivière, l’eau du robinet par exemple
- Gazeux : la vapeur.
Dans l’atmosphère, la quantité d’eau sous forme de vapeur est relativement faible, de l’ordre de 4 %. Malgré
cela, l’eau joue un rôle prépondérant dans le transport de l’énergie autour de la planète.
Nous savons que l’eau s’évapore, se condense et se précipite sous forme de pluie. Ce cycle infini entraine
d’énormes échanges d’énergie.
D’abord, l’eau s’évapore. D’un lac, d’une rivière ou de l’océan. Elle s’évapore aussi de la végétation, c’est ce
qu’on appelle évapotranspiration. Lorsque la quantité de vapeur d’eau dans l’atmosphère devient suffisamment
grande, elle se condense autour de particules en suspension dans l’air. Elle forme ainsi des nuages. Lorsque l’air
arrive à saturation, cette saturation étant dépendante essentiellement de la température et de la pression
atmosphérique, les nuages précipitent sous forme de pluie, de neige ou de grêle.
L’eau retourne donc au sol, absorbée par la végétation, les rivières et les océans.
L’eau peut aussi percoler les couches les plus profondes dans le sol pour alimenter les nappes phréatiques.
L’eau transporte de grande quantité d’énergie.
Pour passer de l’état liquide à l’état de vapeur dans l’atmosphère, l’eau doit absorber une grande quantité
d’énergie du soleil. Cette énergie est ensuite libérée lorsque la vapeur se condense et retourne à l’état liquide.
Cette énergie présente dans la vapeur d’eau a eu le temps de voyager, sur des distances parfois très grandes,
avant de se libérer sous forme de précipitations.
Page : 58
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Par Amandine DEPIERRE
Le temps : Le temps présente de nombreux aspects. Celui qui observe les conditions météorologiques peut
constater à quelle vitesse parfois, notre ciel peut changer d’aspect.
A l’origine, la vapeur d’eau est fournie par les surfaces aquatiques, les glaciers, les neiges en
fusion ainsi que les végétaux. Toutes ces origines sont le siège d’une évaporation, puis d’une
condensation qui se traduit souvent par des précipitations ; la pluie.
En canyon, observer et se renseigner sur les conditions météo est très important Mais
pourquoi ?
Nous allons donc essayer de l’expliquer.
Les éléments météorologiques sont essentiels pour l’observation et la prévision du temps, ils
sont :
la pression atmosphérique,
la température,
l’humidité,
la densité de l’air,
les vents
La pression atmosphérique :
L’évolution de la pression atmosphérique est d’abord quotidienne. En plaine, elle tend à
augmenter le matin et la nuit puis baisser l’après-midi par réchauffement diurne.
C’est l’inverse en montagne.
Elle est aussi saisonnière ; élévation en été et basse pression en hiver.
La température :
C’est un des éléments auxquels l’être humain est le plus sensible. Il est bien connu que
nous avons un minimum juste avant le lever du soleil et un maximum quand le soleil est au
zénith. L’air chaud monte, et se refroidit en altitude (à raison de 1°C par 100 m).
Température de l’air à 10 km d’altitude = - 55°C
L’humidité :
Chacun peut observer la présence de l’humidité en regardant les prés humides de rosée le
matin, ou la buée sur les vitres quand l’intérieur est chauffé alors que l’extérieur est froid.
L’air est chargé d’humidité de façon variable, sous forme gazeuse. Cette quantité de vapeur
d’eau a une limite supérieure selon la température. Plus l’air est chaud, et plus il peut contenir
d’eau sous forme de vapeur. Lorsque l’air est saturé d’humidité (à 100%), tout nouvel apport
de vapeur d’eau entraîne la condensation, donc la formation de nuages
La densité :
L’air a une densité, car elle « porte » les objets volants.
Selon les lois physiques, la densité de l’air diminue avec l’altitude, et les gaz qui constituent
l’air ont des densités différentes. La proportion d’hélium et de vapeur d’eau augmentent, tandis
que l’azote et l’oxygène se raréfient en altitude. La densité de l’air, dépendante de la pression
et de la température, joue un grand rôle, notamment pour les vents
Page : 59
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Les vents :
La force des vents est liée aux différences de pression atmosphérique (gradient) et à la distance
qui les sépare.
Les vents soufflent d’une zone de haute pression à une zone de basse pression. Plus le gradient
est important, plus le vent soufflent fort, de même, plus la distance entre 2 zones à pressions
différentes est petite, plus le vent souffle fort.
Des tourbillons se forment du fait du réchauffement des couches d’air proches du sol, mais
aussi lorsque les vents rencontrent des obstacles, tels que les arbres, maisons, petits ou grands
reliefs.
Les turbulences verticales sont aussi puissantes, voire plus, que les vents horizontaux qui les
ont créées.
La pluie : L’air contient de la vapeur d’eau, qui se condense quand elle se refroidit.
Cette quantité d’eau en fonction de la température
ex : 1 m3 d’air contient 17.3 g d’eau à 20 °C
1 m3 d’air contient 4.8 g d’eau à 0 °C
Quand elle se condense, l’eau devient gouttelettes, qui, lorsqu’elles sont suffisamment grosses,
tombent sous forme de précipitations.
Type de pluie Diamètre des gouttes Vitesse de chute
Humidité du brouillard 0.006 à 0.06 mm 0.1 à 20 cm/s
Bruine 0.06 à 0.6 mm 0.2 à 1 m/s
Ondée 1 à 3 mm 1.5 à 4 m/s
Averse 4 à 6 mm 5 à 8 m/s
Les orages : Les orages sont déclenchés par de rapides montées d’air chaud humide à haute altitude (orage de
chaleur), ou par la rencontre subite d’air chaud humide avec un front froid important (orages
frontaux).
Ce phénomène provoque de puissants courants aériens. Des courants ascendants montent jusqu’à
10 000 m.
Le refroidissement de l’air provoque la condensation. Les précipitations sont formées par les
cristaux de glace et les gouttes d’eau en surfusion. Les échanges (cristaux de glace, gouttes d’eau,
etc...) engendrent des champs électriques de 3500V par m.
Les nuages constituent donc de véritables générateurs électriques.
Les différences de potentiel entre la terre et ces nuages provoquent des décharges électriques ; les
éclairs. Puis les nuages recommencent à se charger. La pression rapidement croissante au cœur de
l’éclair, créée une onde de choc ; le tonnerre.
On peut estimer la distance à laquelle a lieu un éclair en comptant le temps écoulé entre l’éclair et
le coup de tonnerre sachant que la vitesse de propagation du son est de 330 m/s.
Page : 60
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
L’atmosphère : Dérivé du grec atmos (vapeur) et sphaira (sphère), l’atmosphère désigne l'enveloppe gazeuse qui
entoure la Terre. On estime aujourd'hui que son épaisseur varie entre 500 et 800 km. Cette masse en
perpétuel mouvement est à la base même de la vie animale et végétale
Les nuages : Un nuage se créé par la condensation de la vapeur d’eau en eau liquide ou en glace autour de
microparticules (aérosols).
Entre 0 et - 40 °C, les gouttes d’eau restent dans un état de surfusion. Cet état cesse dès que les gouttes
entrent en contact avec un « noyau de condensation ». Ce noyau peut être de la poussière, un cristal de
glace ou tout autre obstacle.
Un nuage est donc une accumulation d'hydrométéores liquides ou solides, en suspension dans la
région plus ou moins épaisse de la troposphère. L'altitude peut varier entre 0 et 20 km.
Page : 61
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Les différents types de nuages :
On peut classer les nuages selon leur forme et l’altitude de formation.
La forme définit 3 principaux types de nuages :
Le cumulus, le plus connu. Généralement à basse altitude, sauf lorsque l'air est très sec où il
peut alors se retrouver à l'étage moyen
Le stratus, nuages bas uniforme, formant souvent le brouillard au sol
Le cirrus, nuage de très haute altitude.
L’altitude définit ensuite la famille du nuage.
Famille A : au dessus de 5000 m dans la zone froide de la troposphère. Ils sont classés en
utilisant le préfixe cirrus. A cette altitude, l’eau gèle pratiquement toujours, les nuages sont
donc composés de cristaux de glace. Ex : cirrus, cirrocumulus, ou cirrostratus.
Famille B : entre 2000 et 5000 m, ils sont classés en utilisant le préfixe alto. Ex : altocumulus
ou altostratus.
Famille C : nuages de basse altitude, jusqu’à 2000 m. On utilise ici le préfixe strato. Comme
le stratus ou le stratocumulus.
Famille D : la famille des cumulus. La D1 pour le cumulus classique de basse ou moyenne
altitude et la D2 pour le cumulonimbus qui peut faire jusqu’à 6000 ou 7000 m d’épaisseur.
Page : 62
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Le cirrus :
Nuage élevé en forme de filaments blancs, de bandes étroites, de virgules ou crochets. Ils sont
composés de cristaux de glace dispersés. Ils n’annoncent pas de pluie
Le cirrostratus ; voile nuageux, transparent et blanchâtre, couvrant partiellement ou totalement le
ciel. Moins élevé que le cirrus, il est constitué de cristaux de glace et donne lieu généralement à
des phénomènes de halo. Pas de pluie annoncée.
Page : 63
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Le stratus :
Nuage de basse altitude, maxi 2000 m. Couche nuageuse grise, dense, uniforme donnant lieu à du
brouillard quand sa base atteint le sol. Il est constitué de gouttelettes d’eau (parfois de particules de
glace). La pluie n’est pas loin ou neige en grains.
L’altostratus, plus élevé que le stratus. En nappe ou couche nuageuse grisâtre ou bleuâtre couvrant
totalement ou partiellement le ciel, il laisse voir le soleil comme au travers d’un verre dépoli.
Constitué de gouttelettes d’eau, de cristaux de glace ou de neige, il est à l’origine de chutes de
pluie, de neige ou de granules de glace.
Page : 64
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Le cumulus : Nuages séparés, contours bien délimités. Base horizontale avec faible développement vertical. Nuages
de beau temps, apparaissant le matin et disparaissant le soir. Ils sont constitués de gouttelettes d’eau
mais pas de pluie annoncée.
Le cumulonimbus ; dense et puissant au développement vertical considérable. La partie supérieure
lisse ou fibreuse s’étale en forme d’enclume ou de vaste panache. La partie inférieure apparait très
sombre du fait de sa grande épaisseur. Les pluies sont annoncées ainsi que la neige ou le grésil.
Partie supérieure du cumulonimbus
Page : 65
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Le cirrocumulus ; banc, nappe ou couche mince de nuages élevés dont la plupart des éléments ont la
largeur du petit doigt bras tendu. D’aspect ondulé ou moutonné, ils sont constitués de cristaux de glace
et parfois d’eau fortement surfondue. Les pluies ne sont pas annoncées.
L’altocumulus ; banc, nappe ou couche de nuages blancs ou gris composés d’éléments réguliers ayant
une largeur apparente de 2 pouces, bras tendu. Ils sont composés de gouttelettes et parfois de cristaux
de glace.
Page : 66
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Le nimbostratus ; couche nuageuse grise et sombre dont l’aspect est rendu flou par des chutes de pluie
ou de neige atteignant le sol.
L’épaisseur est suffisante pour masquer le soleil. Il annonce la pluie, la neige ou des granules de glace.
Le statocumulus ; banc, nappes ou couche de nuages composés de dalles ou galets. Il annonce la pluie
ou la neige
Page : 67
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Et enfin,
Le cumulus congestus ; cumulus avec développement vertical important. Son aspect bouillonnat
révèle de puissants mouvements verticaux. Il annonce la pluie ou la neige.
ATTENTION
Consultez régulièrement Météo France
avant une sortie canyon.
http://france.meteofrance.com/france/meteo
ou 3250 ou 08 99 71 02 +n° département
La météo peut vous faire annuler une sortie
Il vaut mieux
regretter de ne pas y être allé
que
regretter d’y être allé
Page : 68
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Notre fédé, et l’E.F.C.
http://ffspeleo.fr/ffs-federation-francaise-de-speleologie-11.html
Naissance de l’activité
Les spéléologues et la descente de canyon
Au début du siècle s’aventuraient dans les canyons les pêcheurs les plus téméraires.
En 1888, Edouard Alfred Martel (père de la spéléologie moderne) réalise la traversée de la grotte de
Bramabiau, comparable à un canyon. Puis les expéditions de Lucien Briet, Armand Janet, F. Fournier,
Cazales Dubosq, Robert De Joly, Paul Minvielle se succèdent dans plusieurs régions.
En 1963, la fédération Française de Spéléologie est créée ; les spéléologues continuent à explorer les
canyons.
Le premier topo guide de Pierre Minvielle est édité en 1977.
Dans les années 80, le grand public découvre cette activité : le succès est immédiat.
Lors de l’Assemblée Générale du 18 mai 1986, à la Chapelle en Vercors, Bernard Piart, alors conseiller
technique régional de la Fédération Française de Spéléologie, demande à la F.F.S. de prendre en compte la
descente de canyon.
Un an après, la « délégation spéléologie à ciel ouvert » est dirigée par Eric de Valicourt.
Le 29 août 1987, ont lieu à Gourette les premières journées d’études de la délégation.
En 1988, la délégation prend le nom de « commission fédérale » présidée par J.P. Lucot. L’activité
s’organise dans les régions et les départements. Cette même année, la commission change de nom pour
devenir « la commission Canyon ».
Elle s’ouvre aux fédérés et aux autres fédérations comme la Fédération Française de Canoë Kayak et la
Fédération Française de Montagne et d’Escalade.
En mai 1991, élaboration du premier cursus Moniteur de descente de Canyon.
Le Ministère de la Jeunesse et des Sports diffuse dès 1992 les recommandations signées par les
présidents des trois fédérations (FFS, FFME, FFCK). C’est le premier document officiel signé par la
commission tri partite qui régit l’activité.
1993, le comité directeur de la F.F.S. charge Guy Quer, de restructurer et développer la commission
canyon.
En août de cette année, la délégation est officiellement donnée à la F.F.S.
Octobre 1995 ; Guy Quer est élu Président.
1996, le comité directeur de la F.F.S. baptise sa commission « Ecole Française de Canyon » et Eric
Alexis devient président l’année suivante.
En août 1997 ; la délégation d’état est attribuée par le Ministère à la Fédération Française de Montagne
et d’Escalade.
1er
septembre 2006, 4ème
rassemblement interfédéral (FFME/FFS/FFCAM) auquel aura lieu la 1ère
réunion de la CCI (Commission Canyon Interfédérale FFME/FFS). Anniversaire des 20 ans de l’EFC.
La FFCK se désengagera mais apparaitra le CAF devenu aujourd’hui la FFCAM.
Une collaboration toujours plus importante se construira au sein de la CCI avec comme illustration
principale la rédaction du nouveau Manuel Technique de canyonisme qui marquera un tournant historique
dans l’approche technique et pédagogique de l’activité.
Page : 69
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Culture canyon 1 Du samedi 12 mai 2012
Attention, il y a quelquefois plusieurs réponses possibles
Bonne réponse complète = 2 points - Réponse incomplète = 1 point - Mauvaise réponse = 0 points
1. En tant qu’équipier, quel matériel devez-vous impérativement avoir sur vous ?
A : Baudrier B : 1 bouteille de whisky C : 2 longes
D : mousquetons à vis E : Descendeur en 8 F : 1 poulie-bloc
G : 1 boussole H : 1 casque I : 1 couteau uniquement
si l’on sait s’en servir
2. Comment franchit-on un obstacle sur une main courante ?
A : sans se longer B : en enlevant les 2 longes avec les 2 mains
C : on se tient avec une main et on enlève les 2 longes l’une après l’autre avec l’autre main
D : en utilisant 1 seule longe
3. Sur une carte IGN série bleue, quand on lit 1/25 000, c’est : ?
A : 1 cm = 25 000 cm B : 1 cm = 250 m
C : 1 mm = 25 000 mm D : 1 km = 1 année lumière
4. Sur une carte IGN série bleue, quand les courbes de niveau sont très rapprochées, c’est :
A : il y a des escaliers B : la pente est très raide
C : prudence, on peut se rapprocher d’une falaise D : aucun danger, c’est la plaine
Page : 70
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
5. Utilisation du descendeur en 8, flécher les correspondances :
1 : Vertaco A’ : Descente d’un plan incliné avec 2 brins de corde
2 : 8 en rapide B’ : 8 perdu
3 : 8 en normal C’ : Toute descente sur 1 brin
(avec mousqueton de freinage)
D’ : descente en auto moulinette
4 : ½ cabestan
E’ : Descente d’une verticale sur 2 brins
6. Les secours : quel n° appeler en cas de problème ?
A : le 12 B : le 112
C : le 69 D : le 18
7. A quoi sert un débrayable ?
A : A descendre un équipier s’il est bloqué sur la corde
B : A gérer les frottements de la corde
C : A descendre un équipier si la corde est trop courte
D : A accélérer la descente
8. Le code du sifflet, flécher les correspondance :
A : 1 coup DEBRAYER
B : 2 coups STOP
C : 3 coups LIBRE
9. Les cordes et leur utilisation, flécher les correspondances :
1 : corde blanche A’ : corde dynamique
2 : corde de couleur B : corde statique
3 : corde dynamique C : ok pour le canyon
4 : corde statique D : réservée à l’escalade
5 : corde semi-statique E : réservée à la spéléo mais aussi au
canyon en gérant les frottements
10.Citez les nœuds utilisés en canyon que vous connaissez
Huit simple, huit double, huit tressé, nœud de mule, nœud de vache, nœud papillon, nœud
d’arrêt, nœud de chaise, cabestan, ½ cabestan, autobloquant (prussik, machard, etc.…),
nœud de cœur, pêcheur, double pêcheur,
Page : 71
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
11.Un canyon coté V2A2II, qu’est ce ça signifie ?
Vertical niveau 2, aquatique niveau 2, engagement niveau 2
12.Lorsque vous préparez une sortie canyon, quelle longueur de corde minimum à prévoir ? Au minimum une corde faisant 2 fois la hauteur de la + haute cascade
+ une corde de sécu faisant au moins 1 fois la hauteur de la plus haute cascade.
Mais prévoyez quand d’autres cordes au cas où ……. !
13.Pour départager les ex-æquo
Qu’est-ce qui peut faire annuler une sortie canyon ?
La météo, matériel usagé, règlementation, fatigue, manque de matériel, niveau d’eau, départ trop tardif, le
responsable de la sortie, sa femme, l’alcool.
Page : 72
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Culture canyon 2 Du samedi 9 juin 2012
Attention, il y a quelquefois plusieurs réponses possibles
14.Savoir marcher dans un canyon, 1 seule règle pour 3 raisons, lesquelles ?
1 point par bonne raison
SEB
S = sécurité, pour notre propre sécurité, quand c’est possible, on marche sur le coté
E = énergie, c’est souvent moins fatiguant de marcher hors que dans l’eau.
B = biotope, penser à la stabilité du milieu aquatique
15.Une descente en rappel, la descente du dernier, la règle d’or de sécurité ? 3 points
Toujours s’équiper et tester son équipement de descente avant d’engager la descente.
Mettre le brin de descente en tension avant de se délonger (la longe doit donc être détendue
à ce moment là).
16.Comment fait-on pour progresser en canyon ? Réponse complète = 2 points - Réponse incomplète = 1 point – 1 erreur = 0 point
A : on est toujours dans l’eau B : on cherche toujours à être devant
C : on attend toujours le dernier équipier
D : Quand c’est possible, on marche à coté du cours d’eau
17.Lors de la descente d’une cascade arrosée, on met le kit de corde : Réponse complète = 2 points - Réponse incomplète = 1 point – 1 erreur = 0 point A : sur le dos B : sur le porte matériel du baudrier
C : on le jette en bas D : on le descend par tyrolienne
18.Quelles méthodes de gestion des frottements connaissez-vous ? 1 point par bonne raison
Débrayable (8 ou ½ cab), shunt, protection par objet (kit, protège corde …), déviation
humaine ou par amarrage naturel, descente en double, descente en auto-moulinette,
éventuellement le pied, tyrolienne
Page : 73
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
19.Quels types de mouvements d’eau dangereux connaissez-vous ?
1 point par bonne raison
Le rappel ou machine à laver
Le drossage
Le siphon
La marmite
Le gros débit
La crue
20.Dans une vasque profonde en bas d’une cascade, quelle est la consigne pour supprimer
l’emmêlage des cordes dans la zone de remous ? 3 points A l’aide du débrayable, sur un brin de corde, et le 1
er de descente, régler le bas de la corde entre 50 cm et 1 m
au dessus du niveau de l’eau
21.Qu’est-ce que l’hypoglycémie ?, que faire pour l’éviter ? 2 points Manque de glucose (ou de sucre) dans le sang, qui peut se traduire par une grande faiblesse.
Pour l’éviter, anticiper avec une bonne alimentation en sucre lent avant la course puis en sucre rapide au cours
de la descente
22.A la base, pourquoi se fédérer en club ou en fédération ? Réponse complète = 2 points - Réponse incomplète = 1 point – 1 erreur = 0 point
A : Pouvoir contacter les personnes compétentes pour régler les problèmes liés à l’activité
B : Etre plus nombreux pour mieux faire la fête
C : Grâce aux cotisations et aux subventions, on peut accéder au matériel adéquat et de bonne qualité
D : Rassembler un maximum de pratiquants afin de mieux transmettre les bonnes techniques.
E : mais encore ? : Pour départager les ex-æquo, 1 point par bonne raison voir sur le site de la fédé, http://ffspeleo.fr/ , S’informer, voire participer à l’évolution de l’activité, Etre assuré,
Bénéficier de stages adaptés, etc. …
Page : 74
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Culture canyon 3 Du samedi 16 juin 2012
QUIZZ mimé
Les questions :
- Quel est le geste pour dire à son chef d’avaler de la corde ?
- Que signifie C15 sur une topo ?
- Quel est le montage du descendeur en huit utilisé par défaut en corde double ou en auto-
moulinette ?
- Dans quelle position doi-on mettre une victime inconsciente qui respire ?
- Quel est le geste à faire pour signaler sa position à un hélicoptère ?
- Quel mot désigne la direction de la vallée dans un canyon ?
- Où peut-on prendre des informations sur la météo ?
- Nuage chargé en poussière et en eau. D’une hauteur de plus de 8000 m. En fin d’évolution,
sa partie supérieure ressemble à une enclume. Il est associé à des phénomènes violents
comme les fortes averses, la foudre … Qui suis-je ?
- Quelle technique nous permet de « pouvoir s’arrêter en cours de descente et disposer des
2 mains pour prendre une photo » ?
- Quels sont les 3 types de roches ?
- Quel est le montage du descendeur en huit utilisé par défaut, en corde simple, qui permet
un « freinage (relatif) existant en cas de lâcher » ?
Page : 75
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Les topos
Dimanche 13 mai 2012 http://www.descente-canyon.com/canyoning/canyon-description/2163/topo.html
Fiche Technique
Pays France
Région Rhône-Alpes
Départem. Ain (01)
Commune Contrevoz
Massif Bugey
Alti Dép.
930m
Dénivelé
230m
Longueur
200m
Casc. max
35m
Corde(*)
40m*
Approche
45min
Descente
2h30
Retour
10m
Navette
néant
Cotation
v4a1II
Roche
Calcaire
Intérêt 2.3/4 (22 votes)
* : indication sur le minimum
de corde en simple.
Prévoir le rappel de corde,
la corde de secours, de quoi
faire face aux imprévus, etc...
Page : 76
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Situation : France, Rhône-Alpes, Ain (01).
Commune : Vaux en Bugey. Massif : Bugey. Bassin : Ain.
Cours d'eau : Le Buizin.
Attention ! Barrage, prise d'eau, ouvrage hydroélectrique en amont ou sur la descente.
Intérêt : 2.3/4 (31 votes). Donnez votre avis !
556m
??
5
150m
30m*
2h
1150m
10
30m
5.0km
*indication sur le minimum de corde en simple. Prévoir le rappel de corde, la corde de secours,
etc...
Page : 77
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Situation : France, Rhône-Alpes, Ain (01). Commune : Villebois.
Massif : Bugey.
Intérêt : 2.7/4 (62 votes). Donnez votre avis !
370m
v3a3I
10min
70m
15m*
1h30
400m
15min
10m
néant
*indication sur le minimum de corde en simple. Prévoir le rappel de corde, la corde de secours,
etc...
Page : 78
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Les Ecouges (Partie II), La Drevenne
Situation : France, Rhône-Alpes, Isère (38).
Commune : Rovon, St Gervais. Massif : Vercors.
Bassin : Isère. Cours d'eau : La Drevenne.
Attention ! Barrage, prise d'eau, ouvrage hydroélectrique en amont ou
sur la descente. Intérêt : 3.1/4 (105 votes). Donnez votre avis !
621m
v4a3III
néant
220m
30m*
3h
1000m
45min
28m
6.0km
*indication sur le minimum de corde en simple. Prévoir le rappel de corde, la corde de secours,
etc...
Page : 79
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Le Versoud (Partie Basse), Ruisseau du Versoud
Situation : France, Rhône-Alpes, Isère (38). Commune : La Rivière.
Massif : Vercors. Bassin : Isère. Cours d'eau : Ruisseau du Versoud.
Intérêt : 2.6/4 (69 votes). Donnez votre avis !
300m
v3a3III
10min
80m
15m*
1h30
400m
2min
15m
néant
*indication sur le minimum de corde en simple. Prévoir le rappel de corde, la corde de secours,
etc...
Page : 80
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Situation : France, Rhône-Alpes, Isère (38).
Commune : Sassenage. Massif : Vercors.
Bassin : Isère.
Attention ! Barrage, prise d'eau, ouvrage hydroélectrique en amont ou
sur la descente. Intérêt : 2.4/4 (60 votes). Donnez votre avis !
400m
v3a5II
20min
200m
21m*
1h30
1500m
néant
17m
néant
*indication sur le minimum de corde en simple. Prévoir le rappel de corde, la corde de secours,
etc...
Page : 81
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Le Canyon d' Angon, Nants de Grenant et d'Oy
Situation : France, Rhône-Alpes, Haute-Savoie (74). Commune : Talloires.
Massif : Bornes - Aravis. Cours d'eau : Nants de Grenant et d'Oy.
Intérêt : 3/4 (63 votes). Donnez votre avis !
710m
v4a3II
45min
250m
45m*
4h
710m
10min
60m
néant
*indication sur le minimum de corde en simple. Prévoir le rappel de corde, la corde de secours,
etc...
Page : 82
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Montmin, Ruisseau de Montmin
Situation : France, Rhône-Alpes, Haute-Savoie (74).
Commune : Faverges. Massif : Bornes - Aravis.
Cours d'eau : Ruisseau de Montmin.
Intérêt : 2.7/4 (53 votes). Donnez votre avis !
??
v3a3III
10min
200m
15m*
3h
1200m
10min
10m
2.5km
*indication sur le minimum de corde en simple. Prévoir le rappel de corde, la corde de secours,
etc...
Page : 83
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Fiche Technique
Pays France
Région Rhône-Alpes
Départem. Haute-Savoie (74)
Commune Doussard
Massif Bauges
Alti Dép.
950m
Dénivelé
250m
Longueur
200m
Casc. max
40m
Corde(*)
40m*
Approche
45min
Descente
3h
Retour
15min
Navette
néant
Cotation
v5a2V
Intérêt 2.8/4 (39 votes)
* : indication sur le minimum
de corde en simple.
Prévoir le rappel de corde,
la corde de secours, de quoi
faire face aux imprévus, etc...
Page : 84
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Fiche Technique
Pays France
Région Rhône-Alpes
Départem. Haute-Savoie (74)
Commune Thônes
Massif Bornes - Aravis
Alti Dép.
830m
Dénivelé
200m
Longueur
700m
Casc. max
32m
Corde(*)
35m*
Approche
40min
Descente
2h
Retour
15mins
Navette
néant
Cotation
v4a1III
Roche
Calcaire
Intérêt 2.8/4 (39 votes)
* : indication sur le minimum
de corde en simple.
Prévoir le rappel de corde,
la corde de secours, de quoi
faire face aux imprévus, etc...
Page : 85
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
Diffusion du rapport : A tous les participants du stage, cadres et stagiaires
Au secrétariat de l’Ecole Française de Descente de Canyon
A la bibliothèque du Comité Spéléologique Régional Rhône Alpes
A la bibliothèque du Comité Départemental de Spéléologie du Rhône
A la bibliothèque du Spéléo Club de Villeurbanne
Bibliographie, ouvrages de référence : Manuel technique de descente de canyon, édition 1999 - EFC – FFS
Manuel de Canyonisme, édition 2006 – EFC – FFS et FFME
Canyons et cascades de l’Ain du Groupe Spéléo Hauteville-Lompnes
Canyons de Haute-Savoie du CDS74
Rapport de stage Examen moniteur (J. LACHISE)
Guide de la météorologie par Günther D. ROTH et Alain GILLOT PETRE
Site descente-canyon.com http://www.descente-canyon.com/canyoning/canyon
Site Wikipédia
Premiers secours par A. BRISSET
Quelques adresses : Ecole Française de descente de Canyon
28 rue Delandine 69002 LYON
04 72 56 09 63
Président : Marc BOURREAU
Fédération Française de Spéléologie
28 rue Delandine 69002 LYON
04 72 56 09 63
Présidente : Laurence TANGUILLE
Comité Spéléologique Régional Rhône Alpes
28 quai St Vincent 69001 LYON
04 78 39 71 78
Président : Bernard ABDILLA
Comité Départemental de Spéléologie
28 quai St Vincent 69001 LYON
04 78 39 71 78
Président : Jacques ROMESTAN
Spéléo Club de Villeurbanne
3 rue Rouget de Lisle
69100 Villeurbanne
Président : Michel ALONSO
Page : 86
Rapport de Stage Découverte et Perfectionnement SFP1 - CPA 01012 A
ANNEXE
Compte de Résultats du stage Canyon 2012 Découverte et Perfectionnement SFP1
CPA 01012 A EFC - C.D.S. Rhône
Organisé par Jacques Lachise et Patrick Peloux
Recettes Montant Dépenses Montant
Stagiaires + JDIC 4 664 € Nourriture 752 €
CDS Rhône 19 € Hébergement 951 €
CSR RA 250 € Indemnité cadres 450 €
Indemn route cadres 1 185 €
Subvention CDS 69 Stagiaires 1 358 €
CR 50 €
Loc mat. 277 €
Dons cadres 469 € Assurances 80 €
Achat matériel 300 €
Total 5 402 € Total 5 402 €
Recommended