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SOMMAIRE
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Communiqué de presse
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Parcours de « Michel-Ange, Léonard de Vinci, Raphaël. Les Géants de la
Renaissance », le nouveau grand spectacle des Carrières de Lumières
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Biographies des artistes
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Bande-son du spectacle
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Les réalisateurs du spectacle
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Quelques questions posées au réalisateur Gianfranco Iannuzzi
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« Le Voyage imaginaire », interlude
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AMIEX®, le concept de diffusion culturelle développé par Culturespaces
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Les Carrières de Lumières, un lieu inspiré
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Culturespaces, producteur du spectacle
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Les partenaires médias
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Visuels pour la presse
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Informations pratiques
Michel-Ange, Léonard de Vinci, Raphaël : invités d’honneur en 2015
Aux Carrières de Lumières seront mis en scène les chefs-d’œuvre réalisés par Léonard de Vinci, Michel-Ange,
et Raphaël entre la fin du XVe siècle et le début du XVIe siècle à Florence, Milan et Rome. Mises en
mouvement grâce à un dispositif technologique de pointe associant musique et image pour épouser
parfaitement l’espace, les œuvres d’art numérisées s’animent sur le sol et les parois des carrières transformées
en gigantesques cimaises.
Pendant une trentaine de minutes, le spectateur est invité à se promener librement dans l’espace des carrières
(5000 m2) pour une visite dynamique. Guidé tout au long du spectacle par des morceaux de musique soigneusement choisis, il redécouvre des œuvres aussi remarquables que L’Annonciation, la Vierge à l’Enfant
avec Sainte Anne, La Joconde ou encore La Cène de Léonard de Vinci (1442-1519) ; la Dame à la licorne, l’Ecole d’Athènes ou le Triomphe de Galatée de Raphaël (1483-1520) ; la voûte de la chapelle Sixtine et le Jugement
dernier de Michel-Ange (1475-1564)...
Si le spectacle offre un face à face émouvant avec les portraits qui affichent en grand leur perfection sur les murs des carrières, les fresques impressionnent autant par leur dimension monumentale que par
l’extraordinaire galerie de personnages qui les peuplent. Au cours du spectacle, certains détails des fresques
habillant d’habitude les murs et voûtes d’églises, de villas et de palais italiens, sont plus particulièrement mis en
lumières, offrant au visiteur l’occasion unique de les voir comme il ne les a jamais vus.
Du 6 mars 2015 au 3 janvier 2016, les Carrières de Lumières aux Baux-de-Provence poursuivent leur aventure
artistique avec un spectacle multimédia inédit : Michel-Ange, Léonard de Vinci, Raphaël. Les Géants de la
Renaissance. Produit par Culturespaces et réalisé par Gianfranco Iannuzzi, Renato Gatto et Massimiliano
Siccardi, ce nouveau spectacle donne l’occasion exceptionnelle de voir sous un nouvel angle les plus grands
chefs-d’œuvre de la Renaissance italienne, numérisés et projetés sur les monumentales surfaces des carrières. Le visiteur est amené à vivre en musique une confrontation directe avec les plus grands maîtres de
la peinture italienne, le temps d’une expérience hors du commun, capable de susciter une émotion aussi forte que surprenante.
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Mises en mouvement grâce à un dispositif technologique de pointe associant musique et image pour épouser parfaitement l’espace, les œuvres d’art numérisées s’animent sur le sol et les parois des carrières qui se transforment en gigantesques cimaises. Pendant une trentaine de minutes, le spectateur est invité à se promener en toute liberté dans l’espace des carrières (6 000m2) pour une visite dynamique, plus sensible que savante. Sans commentaire, guidé seulement par des morceaux de musique soigneusement choisis, il découvre sous un nouvel angle des œuvres aussi incontournables que L’Annonciation, la Vierge à l’Enfant avec Sainte Anne, La Joconde ou encore La Cène de Léonard de Vinci (1442-1519) ; la Dame à la licorne, l’Ecole d’Athènes ou le Triomphe de Galatée de Raphaël (1483-1520) ; la voûte de la chapelle Sixtine et le Jugement dernier de Michel-Ange (1475-1564). Si le spectacle offre un face à face émouvant avec les portraits qui affichent leur perfection sur les murs des carrières (jusqu’à 14 mètres de hauteur), la confrontation avec les fresques impressionne autant par leur dimension monumentale, que par leur sujet qui s’accompagne souvent d’une extraordinaire galerie de personnages devant lesquels le spectateur se trouve tout petit. Au cours du spectacle, certains détails de ces fresques habillant les murs et voûtes d’églises, villas et palais italiens sont plus particulièrement mis en scène, offrant au visiteur l’occasion unique de les voir comme il ne les a jamais vus. Les Carrières de Lumières affirment ainsi chaque année un peu plus le succès du concept AMIEX® qui propose, grâce à la technologie numérique, une véritable expérience sensorielle en immersion dans l’histoire de l’art. En 2014, plus de 450 000 visiteurs se sont laissés convaincre par cette manière innovante de (re)découvrir les plus grands chefs-d’œuvre de la peinture italienne.
Michel-Ange, Léonard de Vinci, Raphaël
Les Géants de la Renaissance ***
Aux Carrières de Lumières
6 mars 2015 > 3 janvier 2016
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AMIEX® : un nouveau vecteur de diffusion culturelle pour le XXIe siècle
C’est pour faire découvrir plus largement l’Art, tout en proposant une façon innovante de se confronter aux grands noms de la peinture, que Culturespaces a développé le concept AMIEX®, pour Art Music & Immersive
Experience. « Un système complexe mêlant art et technologie numérique, pour créer un fascinant voyage immersif, sonore et visuel, au cœur de l’histoire de l’art », explique Bruno Monnier, président de
Culturespaces.
Cette expérience repose sur la conception sur-mesure d’un spectacle multimédia original, à partir de milliers d’images d’œuvres d’art dématérialisées, diffusées en très haute résolution via la fibre optique. Ces images
s’animent au rythme de la musique et deviennent les notes d’une partition inédite.
Pour l’orchestrer, le concept AMIEX® s’appuie sur une installation vidéo hors normes, à la pointe de la technologie, et un son spatialisé, adapté aux contraintes du site. « Ce dispositif sophistiqué a demandé plus de
2 ans de travail et de développement pour que les images en mouvement fusionnent avec le son et
épousent parfaitement la configuration du lieu », explique Bruno Monnier. « Dès la première seconde du
spectacle, la technologie s’efface au profit de l’expérience. Les spectateurs sont invités à déambuler librement dans l’espace tandis que tout autour d’eux, sur les murs et sur le sol, se déploie un scénario plein de poésie, en
hommage aux plus grands noms de la peinture. Nous proposons ainsi aux visiteurs d’entrer totalement – corps
et âme – dans l’univers des artistes, pour se laisser envahir par l’émotion...»
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Record de fréquentation aux Carrières de Lumières en 2014
Au total, plus de 483 000 visiteurs se sont laissés envoûter par la (re)découverte étonnante des plus grands
chefs-d’œuvre de Klimt, Schiele et Hundertwasser proposées par les Carrières de Lumières avec son dernier
spectacle Klimt et Vienne, un siècle d’or et de couleurs. Depuis leur ouverture en 2012, ce sont plus d’1 million de personnes1 qui ont été séduites par cette nouvelle manière d’aborder l’art.
Les Carrières de Lumières affirment ainsi chaque année un peu plus le succès du concept AMIEX® développé
par Culturespaces qui propose, grâce à la technologie numérique, une véritable expérience sensorielle en
immersion au cœur de la peinture.
1 Pour rappel, en 2012, les Carrières de Lumières ont accueilli 239 000 visiteurs pour leur premier spectacle
Gauguin – Van Gogh, Peintres de la couleur.
En 2013, 373 000 visiteurs sont venus voir Monet, Renoir, Chagall. Voyages en Méditerranée.
Introduction
C’est avec l’envol d’oiseaux au-dessus de monuments emblématiques de Rome que débute ce spectacle. Le
profil de coupoles, colonnes, temples et arcs de triomphe nous plonge au cœur de l’Italie et de son héritage antique, une source d’inspiration inépuisable pour les plus grands artistes de la Renaissance.
Dans ce décor entre ciel et terre, le spectateur voir s’esquisser sur la pierre des carrières les mains emblématiques de la Création d’Adam (1512, Rome, Cité du Vatican, Chapelle Sixtine), pour évoquer la fresque
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Michel-Ange, Léonard de Vinci, Raphaël Les Géants de la Renaissance
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réalisée au début du XVIe siècle
par Michel-Ange sur la voûte de
la Chapelle Sixtine à la demande
du Pape Jules II.
De même qu’Adam est invité à répondre à l’appel du Créateur
tendant vers lui une main
impérieuse, le spectateur est
invité à se laisser entraîner par la
fougue créatrice de Michel-Ange
et de ses contemporains.
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Les madones de Léonard de Vinci et de Raphaël abo Ce sont ensuite les portraits de madones qui viennent
habiter les niches d’une église. Sous le pinceau virtuose
de Léonard de Vinci puis de Raphaël, elles rivalisent de
douceur et de perfection, illuminant successivement les
murs des carrières. Un subtil jeu de clair-obscur les
révèle en majesté dans l’intimité d’un intérieur, comme
avec la Madone du Grand-duc (1505, Florence, Palais
Pitti) de Raphaël, dont l’ovale se détache
merveilleusement de la pénombre. On reconnaîtra
aussi la Vierge à l’Enfant avec Sainte Anne (vers 1503-
1519, Paris, Louvre) de Léonard de Vinci qui, grâce à la
technique du sfumato, fond ses personnages dans un
paysage de montagnes couvert d’un voile de brume.
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La Cène de Léonard de Vinci
abo Le paysage bleuté en arrière-plan s’efface pour laisser place à l’architecture qui structure l’espace. Une table
s’étire dans la longueur d’un réfectoire, sur laquelle viennent se poser les plats. Les apôtres prennent place
autour de la table, et c’est le Christ qui apparaît enfin au milieu d’eux. Outre l’harmonie de la composition,
c’est la force avec laquelle Léonard de Vinci a représenté les réactions humaines des protagonistes de la
dernière Cène qui est admirable. La narration du spectacle met en relief la dramaturgie de ce dernier repas à
travers la mise en scène des regards, des relations entre les personnages, valorisés par les jeux de perspective.
Peinture murale à la tempera réalisée de 1494 à 1498 pour le réfectoire du couvent dominicain de Sainte-
Marie-des-Grâces à Milan, la Cène (1495-1498, Milan, Église Santa Maria delle Grazie) de Léonard de Vinci se
détériorera vite, se fondant dans la pierre comme aujourd’hui dans celle des carrières pour en prendre la
texture granuleuse. Mais malgré cette érosion, la grandeur de l’œuvre de Léonard de Vinci demeure intacte.
L’Annonciation de Léonard de Vinci
La troisième séquence s’ouvre sur un vaste et paisible paysage rythmé par les cimes de montagnes et de
cyprès qui s’élèvent. Ils offrent un arrière-plan empreint de spiritualité à la scène qui va se jouer : L’Annonciation de Léonard de Vinci (vers 1472, Florence, Offices). Au gracieux visage de la Vierge répond le
noble profil de l’ange qui apparaît, s’agenouillant sur un tapis de fleurs et d’herbes tendres. Le mystère de l’Annonciation l’Annonciation se dessine ainsi dans un mouvement d’une grande
intensité entre leurs regards, soutenus par leurs gestes.
Les carnets de dessins de Léonard de Vinci
Prolongeant l’immersion dans le processus créatif de Léonard de Vinci, ce sont à
présent ses nombreux dessins qui s’esquissent sur les murs comme dans un
carnet que l’on feuillette. Projets de machines, d’architecture, de sculptures,
morceaux d’anatomies et d’anthologies, ils illustrent la virtuosité de Léonard de
Vinci combinant ingénieusement les sens de l’observation et de l’imagination,
développés comme rarement. Puissant inventeur, passionné par le mouvement
inhérent à la vie, Léonard de Vinci était à la fois peintre, sculpteur, astronome,
anatomiste, géologue, physicien, naturaliste, architecte. Il avait pour habitude
d’écrire de droite à gauche, « en miroir », sans doute pour ne pas risquer d’être
jugé hérétique, et il est émouvant de voir ses foisonnantes notes cerner ses
nombreux croquis, témoins de sa prodigieuse inventivité. C’est le fruit d’une
curiosité sans limite, d’un esprit de génie, qui se déploie sous les yeux des
spectateurs.
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Les portraits de cour de Léonard de Vinci et de Raphaël
La séquence suivante s’ouvre sur l’intérieur d’un palais de la Renaissance italienne richement décoré, celui de
la Salle des Lys du Palazzo Vecchio à Florence. Le temps du spectacle, il va servir de décor aux plus fameux
portraits réalisés par Raphaël et Léonard de Vinci tandis qu’ils évoluaient parmi les grands de ce monde.
Au Panthéon de ce nouveau musée idéal, on retrouve la Dame à la licorne (1506, Rome, Galerie Borghèse), le
Portrait d’une jeune femme (la Fornarina) (vers 1520, Rome, Palais Barberini), plein de sensualité, ou encore
le Portrait de Bindo Altoviti (1514, National Gallery de Washington) et le Portrait du Pape Jules II (1511,
Londres, National Gallery) de Raphaël. Pour poursuivre ce dialogue entre figures de la Renaissance italienne
apparaissent les portraits de Léonard de Vinci, tels la Dame à l’hermine (vers 1488-1490, Château du Wawel,
Pologne, Cracovie), le Portrait de musicien (vers 1485, Milan, Pinacothèque Ambrosienne), sans oublier son
énigmatique Joconde (1503-1506, Paris, Louvre), l’un des premiers portraits de femme représentée
autrement qu’en prière. En demi-buste ou à peine plus, tournées de trois quarts, ces figures dignes se
détachent d’un fond sombre par la blancheur de leur peau et l’intensité de leur regard. Le visiteur aura
l’impression, en les observant, de s’introduire dans la cours des Sforza et des Médicis au début du XVIe siècle.
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Léonard de Vinci, La Dame à l’hermine, c. 1490. Cracow, Czartorysky Museum. Huile sur toile, 54.8 x 40.3 cm. © 2015. Photo Scala, Florence
Raphael , La Dame à la Licorne. Rome, Galleria Borghese. © 2015. Photo Scala, Florence courtesy of the Ministero Beni e Att. Culturali
Les sculptures de Michel-Ange
Voûte de la Chapelle Sixtine (1508-1512) – Michel-Ange
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Brillant sculpteur, Michel-Ange concevait son œuvre comme un corps à corps avec la
matière. C’est ainsi qu’il a taillé David (1501-1504, Académie des Beaux-Arts de
Florence) directement dans le marbre de Carrare pour réaliser son chef-d’œuvre de
4,34 mètres de hauteur. Comme une formidable mise en abyme, les Carrières de
Lumières nous immergent dans l’atmosphère des carrières de Carrare dans lesquelles
Michel-Ange pouvait passer des jours et des jours à observer les blocs de marbre sous
tous les angles avant de choisir ceux qu’il sculpterait. Sur les murs des Carrières de
Lumières se forment aujourd’hui ses plus belles réalisations, comme la tombe de
Laurent de Médicis, la tombe du pape Jules II ou encore l’émouvante Pietà de la
basilique Saint Pierre de Rome, qui semble s’extraire de la pierre sous nos yeux.
Nous pénétrons ensuite au cours du spectacle dans la Chapelle Sixtine au Vatican, construite sous le
pontificat du Sixte IV. Nombreux sont les grands maîtres tels Le Pérugin, Botticelli, Rosselli et Ghirlandaio qui
ont contribué à faire de la chapelle Sixtine le chef-d’œuvre que l’on connaît, avec leurs fresques ornant ses
murs latéraux. Mais c’est à Michel-Ange que le pape Jules II demande en 1505 de réaliser une fresque
magistrale sur la voûte, qui remplacerait le ciel étoilé qui s’y trouvait peint jusque-là. Dans un mouvement
ascensionnel, les Carrières de Lumières révèlent progressivement toute la grandeur de l’œuvre de Michel-
Ange dont le but avoué était d’élever l’âme du spectateur tout en l’émerveillant. Ainsi, au-dessus des
fresques représentant la vie de Moïse et celle du Christ de part et d’autre de la chapelle, Michel-Ange va faire
figurer dans les lunettes de la chapelle les Ancêtres du Christ, tels qu’énumérés dans l’Ancien Testament. En
montant progressivement vers le sommet de la chapelle, on verra comment Michel-Ange va se jouer de la
structure architectonique du plafond pour y installer ses Prophètes et Sibylles. Ces figures religieuses et
païennes en imposent tant par leur taille que par la gravité de leurs attitudes.
Les Ignudis, des éphèbes nus au physique athlétique, rythment l’ensemble de la voûte. Au vu des torsions de
leur corps, on imagine les tourments qui animent ces êtres plongés en pleine méditation, tout en
reconnaissant la virtuosité de Michel-Ange ayant analysé le jeu des muscles à l’œuvre dans chaque
mouvement avec une précision chirurgicale.
Michelangelo (Buonarroti, Michelangelo 1475-1564): Pieta. Vatican, St. Peter's Basilica. © 2015. Photo Scala, Florence
Michel-Ange La Sybille de Delphes [avant restauration].
Vatican, Chapelle Sixtine. © 2015. Photo Scala, Florence
Au centre de la voûte, les Histoires de la Genèse se laissent contempler, de la Création du monde, celle
d’Adam et Eve suivie du péché originel, jusqu’au Sacrifice de Noé après le Déluge. Jusqu’en 1512, Michel-
Ange peindra sur la voûte de la Chapelle Sixtine plus de 300 personnages qui évoluent à présent sur les murs
des Carrières de Lumières dans un étourdissant ballet.
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Michel-Ange Vue générale de la voûte [avant restauration]. Vatican, Chapelle Sixtine. © 2015. Photo Scala, Florence
Les Loges du Vatican (1514-1519) - Raphaël Laissant momentanément la chapelle Sixtine derrière nous, le spectacle nous conduit à travers les loges
décorées par Raphaël en direction des appartements pontificaux. Peintes a fresco par Raphaël, les treize
arcades des Loges s’habillent, tout au long de la galerie, de scènes bibliques ornées de stucs et de peintures
décoratives inspirés de l’art antique. C’est sur ces fleurs, fruits, légumes et oiseaux déployés à profusion par
Raphaël sur les murs du palais pontifical que s’attarde le spectacle des Carrières de Lumières. Il offre ainsi au
spectateur un moment d’apesanteur, à travers la mise en lumière d’éléments généralement inaccessibles aux
visiteurs du Vatican.
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La Villa Farnesina – Raphaël Suivant Raphaël dans un mouvement allant du sacré au profane, nous arrivons à présent dans la Villa Farnésine. C’est pour le compte de son propriétaire, un riche banquier romain nommé Agostino Chigi, que Raphaël a exécuté de fameuses fresques comme le Triomphe de Galatée (1513) qui s’épanouit aujourd’hui sur les murs des Carrières. La nymphe évolue au milieu de dauphins, tritons et putti dans une composition d’une merveilleuse harmonie. Nous pénétrons ensuite dans la loge d’Amour et Psyché. S’inspirant à nouveau des mythes classiques, Raphaël déploie tout son talent, d’une grande richesse tant sur le plan narratif que décoratif. Des guirlandes de végétation, de fruits et de fleurs compartimentent les scènes et structurent à présent l’espace des carrières. Au milieu d’elles prennent place les protagonistes de l’histoire qui s’écrit aujourd’hui sous les yeux des spectateurs, celle du dieu Cupidon tombant amoureux de Psyché. La Chapelle Sixtine, Le Jugement dernier (1535-1541) – Michel-Ange Le finale du spectacle nous ramène dans la Chapelle Sixtine pour une ultime ascension vers le Jugement Dernier de Michel-Ange. Plus d’un quart de siècle a passé lorsqu’il se remet à l’ouvrage dans la Chapelle Sixtine, pour peindre sur le mur de l’autel cette fresque monumentale, commandée par le Pape Clément VII. Ici, contrairement à la voûte, l’espace n’est plus compartimenté et c’est ainsi qu’un foisonnement de personnages tourbillonne autour du spectateur : les morts ressuscités, les anges et les démons se disputant les âmes… Poussés par Charon vers Minos, le Juge des Enfers, les Damnés sont laissés à leur triste sort. Quant aux Elus, irrésistiblement happés par la main du Juge Suprême, nous les observons s’élever dans le Ciel en même temps que la musique des anges triomphants.
Les Chambres du Vatican – Raphaël
Le spectacle nous mène ensuite dans les Chambres du Vatican, le pape Jules II ayant demandé à Raphaël de
repeindre entièrement ses appartements, entre 1508 et 1524.
Si la chapelle Sixtine affirme le pouvoir spirituel de l’Eglise, ce sont davantage ses pouvoirs temporels qui sont
mis à l’honneur sur les murs des Chambres du Vatican.
Nous pénétrons d’abord dans la Chambre de la Signature (1508-1511), Tribunal suprême de la Signature
apostolique, qui abrite les plus célèbres fresques de Raphaël. Représentant les concepts néoplatoniciens du
Vrai, du Bien et du Beau, le Parnasse et les Vertus Cardinales et Théologales se font face, de même que la
Dispute du Saint-Sacrement et l’Ecole d’Athènes, dans laquelle Raphaël se serait amusé à représenter Léonard
de Vinci, Michel-Ange et à se représenter lui-même au milieu de Platon, Aristote, Pythagore ou encore
Héraclite et Ptolémée. L’éclat de la Renaissance s’affiche ainsi magistralement sur les murs des carrières, en
même temps que l’épanouissement de l’art de Raphaël au Vatican.
Raphaël, L’Ecole d’Athènes. Vatican, Chambre de la Signature © 2015. Photo Scala, Florence
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La surface des carrières se pare également d’autres fresques que Raphaël et ses collaborateurs ont
réalisées pour les Chambres du Vatican, notamment l’Incendie du Borgo (1514) et la Bataille d’Ostie
(1514), où il représente des épisodes historiques concernant les papes du nom de Léon.
Dans la Chambre d’Héliodore (1511-1514), Héliodore chassé du temple, la Délivrance de Saint Pierre, la
Rencontre de Léon Ier le Grand et d’Attila ou encore la Bataille du pont Milvius mettent en scène
l’intervention divine dans les événements de l’Eglise. Dans toutes ces fresques, Raphaël poursuit son
projet, celui de synthétiser la pensée antique et la pensée chrétienne et humaniste.
La Villa Farnesina – Raphaël
Suivant Raphaël dans un mouvement allant du sacré
au profane, nous arrivons à présent dans la Villa
Farnésine. C’est pour le compte de son propriétaire, un
riche banquier romain nommé Agostino Chigi, que
Raphaël a exécuté de fameuses fresques comme le
Triomphe de Galatée (1513) qui s’épanouit aujourd’hui
sur les murs des Carrières de Lumières. La nymphe
évolue au milieu de dauphins, tritons et putti dans une
composition d’une merveilleuse harmonie.
Nous pénétrons ensuite dans la loge d’Amour et
Psyché. S’inspirant à nouveau des mythes classiques,
Raphaël déploie tout son talent, d’une grande richesse
tant sur le plan narratif que décoratif. Des guirlandes
de végétation, de fruits et de fleurs compartimentent
les scènes et structurent à présent l’espace des
carrières. Au milieu d’elles prennent place les
protagonistes de l’histoire qui s’écrit aujourd’hui sous
les yeux des spectateurs, celle du dieu Cupidon
tombant amoureux de Psyché.
Raphaël, The Loggia of Psyche towards the Sala del Fregio. Rome, Villa Farnesina. © 2015. Photo Scala, Florence
Raphael (1483-1520), La Bataille d’Ostie et L’Incendie du Borgo - Vatican, Stanza dell'Incendio di Borgo. © 2015. Photo Scala,Florence
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La Chapelle Sixtine, Le Jugement dernier (1535-1541) – Michel-Ange
Le finale du spectacle nous ramène dans la Chapelle Sixtine pour une ultime ascension vers le Jugement
Dernier de Michel-Ange. Plus d’un quart de siècle a passé lorsqu’il se remet à l’ouvrage dans la Chapelle
Sixtine, pour peindre sur le mur de l’autel cette fresque monumentale, commandée par le Pape Clément
VII. Ici, contrairement à la voûte, l’espace n’est plus compartimenté et c’est ainsi qu’un foisonnement de
personnages tourbillonne autour du spectateur : les morts ressuscités, les anges et les démons se
disputant les âmes… Poussés par Charon vers Minos, le Juge des Enfers, les Damnés sont laissés à leur
triste sort. Quant aux Elus, irrésistiblement happés par la main du Juge Suprême, nous les observons
s’élever dans le Ciel en même temps que la musique des anges triomphants.
Michel-Ange, Le Jugement Dernier, [avant restauration]. - Vatican, Chapelle Sixtine. © 2015. Photo Scala, Florence
Léonard de Vinci (1452 – 1519 )
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« La force d’un beau visage à quoi me pousse-t-elle ?
(Car il n’y a que cela qui me charme autant dans le monde.)
A m’élever parmi les élus. »
Michel-Ange in Sonnets et Madrigaux, 1535-1541
Michelangelo Buonarroti, dit Michel-Ange, naît en 1475 à Caprese en Italie.
Peintre, sculpteur, et poète, Michel-Ange est le premier artiste considéré de son vivant comme un génie,
tant son talent et sa recherche perpétuelle de la perfection étaient inouïs.
À treize ans, il entre dans l’atelier du peintre Ghirlandaio, connu grâce à ses travaux réalisés pour la
famille des Médicis. S’inspirant des peintres du passé tels que Giotto ou Masaccio, Michel-Ange
redécouvre également les grands sculpteurs grecs et romains, lesquels auront une influence décisive sur
son ambition et sa volonté de devenir sculpteur. Les humanistes, qu’il aura le temps d’étudier à loisir durant sa jeunesse, marqueront définitivement sa formation artistique et spirituelle.
Après un séjour à Venise, Michel-Ange reçoit en 1501, à Florence, la commande d’une statue colossale,
aujourd’hui emblème de son idéal de la beauté virile : David.
En 1505, à la demande du pape Jules II, il se rend à Rome pour un projet qui cristallisera son génie (1508 à
1512): la décoration de la voûte de la chapelle Sixtine du Vatican. Cet ouvrage, auquel il s’adonne tout
entier, marque la consécration ultime de son talent: une fresque monumentale peuplée de plus de trois cent personnages s’épanouit sur le plafond de la chapelle. Elle met en scène l’histoire de l’humanité, avec
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Léonard de Vinci naît en 1452 dans un village dont il porte le nom, situé non loin de Florence. Homme aux talents multiples, il est considéré comme l’initiateur de la seconde Renaissance et incarne à lui seul le génie universel ayant insufflé un renouveau dans la peinture italienne.
Son père le place en 1469 dans l’atelier de Verrochio, auprès duquel Léonard de Vinci reçoit un enseignement polytechnique ; il y apprend notamment le dessin, la peinture, la sculpture, les mathématiques et la perspective.
En 1481, poussé par le désir de diffuser le savoir-faire florentin, Laurent de Médicis lui commande la réalisation de L’Adoration des Mages, tableau dans lequel Léonard utilise le sfumato, technique de peinture qui estompe les contours. En 1482, il se met au service de Ludovic Sforza, duc de Milan qui devient son mécène; à la cour des Sforza, il est à la fois peintre, sculpteur, architecte et ingénieur militaire. C’est à cette période qu’il peint plusieurs chefs-d’œuvre tels que La Dame à l’Hermine (1488-1490) ou La Vierge aux Rochers (1483-1486). À la fin de sa période milanaise, Léonard de Vinci peint la Cène sur le mur du réfectoire du couvent Sainte-Marie-des-Grâces, fresque qui atteste le caractère novateur de l’art de Léonard. L’œuvre parvient à traduire l’expression de surprise des apôtres apprenant la présence d’un traître parmi eux.
À la chute du duché de Milan en 1499, Léonard de Vinci vit entre Rome, Florence et Milan durant quinze ans. C’est à cette période qu’il peint la Sainte-Anne (1501) ou La Joconde (1503-1507). Il se voit confier en 1503 la décoration des salles du conseil du Palazzo Vecchio de Florence qu’il abandonne finalement en 1506 pour retourner à Milan travailler auprès de Louis XI. En 1515-1516, il accepte de travailler en France à la cour de François Ier qui l’installe au château du Clos-Lucé et en fait son ingénieur, peintre et architecte officiel. C’est au Clos-Lucé qu’il s’éteint en 1519.
Michel-Ange (1475 – 1564)
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Raphaël (1483 – 1520)
Raffaello Sanzio dit Raphaël naît en 1483 à Urbino en Italie, alors foyer artistique dynamique où son père,
Giovanni Santi, y dirige un atelier. Représentant majeur de la peinture de la Renaissance italienne, Raphaël
rayonne parmi les grands artistes de son temps à travers la fulgurance et l’éclat onirique de son génie. Il
entre à dix-sept ans à l’atelier du Pérugin et, se distinguant déjà par son talent, en devient le chef d’atelier
dès 1500. De cette époque date son premier chef-d’œuvre : le Mariage de la Vierge (1504).
La même année, il s’installe à Florence où il peut s’inspirer des œuvres de ses maîtres tels que Léonard de
Vinci ou Michel-Ange, de huit ans son aîné. Les peintures comme la Madone du Grand-Duc (1504) ou La
Belle Jardinière (1507) reflètent sa déférence à l’égard de ses prédécesseurs.
En 1508, il s’établit à Rome où il réalise pour le pape Jules II, la décoration des chambres du Vatican appelées « Stanze ». Une période faste s’ouvre alors à lui où tout son génie pourra se déployer et ainsi
orner de fresques les murs de la Chambre de la Signature (1508-1511), ancien cabinet de travail du Pape. Après s’être acquitté de ces premières fresques, il s’attelle ensuite à la décoration de la « Chambre
d’Héliodore » (1512-1514), salle réservée aux audiences privées. D’ores et déjà, on peut y déceler son
intérêt accru pour les effets de lumière.
En 1513, bénéficiant de la même ferveur déversée par Jules II, il est nommé architecte en chef de la Basilique St-Pierre par le nouveau pape, Léon X ; s’ensuit alors une seconde période de travail frénétique
durant laquelle il réalise les peintures, fresques et tapisseries pour la chapelle Sixtine (1515-1516). Puis, il
achève la Galerie des Loges entre 1517 et 1519.
Atteint d’une fièvre maligne, il décède en 1520 à Rome, à l’âge de trente-sept ans, laissant derrière lui plusieurs chantiers en cours tels que celui de la Transfiguration (Pinacothèque du Vatican).
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les épisodes majeurs de la Genèse, tels que la Création du monde ou le Déluge. Des années plus tard, il réalise la fresque du Jugement Dernier (1535-1541). Les courbes des âmes des damnés traduisent le
sentiment de déréliction de l’homme suscité par l’évocation du Jugement Dernier. En 1515, de retour à Florence, Michel-Ange est sollicité pour aménager la chapelle funéraire des Médicis et fournit les dessins
de construction de la bibliothèque Laurentienne. C’est en 1534 qu’il s’établit définitivement à Rome où il
entreprend la réalisation du tombeau du pape Jules II. En 1546, il se consacre à l’architecture : il dessine la
coupole de la Basilique Saint-Pierre, travaille à l’élaboration du dernier étage du Palais Farnèse puis aménage la place du Capitole. Michel-Ange reste actif jusqu’à la fin de sa vie et participe à la vie artistique
de son temps en prodiguant des conseils à ses disciples. Il s’éteint à Rome en 1564 mais repose à Florence.
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La bande-son du spectacle « Michel-Ange, Léonard
de Vinci, Raphaël. Les Géants de la Renaissance » Avec la collaboration musicale de Luca Longobardi
Une série de morceaux – classiques ou contemporains – ont été choisis pour rythmer la mise en
mouvement des images de séquence en séquence et amplifier l’expérience émotionnelle du spectacle :
- The Beatitudes – Vladimir Martynov, Kronos Quartet
- Sancta Mater / Stabat Mater – Jean-Baptiste Pergolèse
- The Master Builders ; The Plague and the Moonflower – Richard Harvey
- In Trutina / Carmina Burana – Carl Orff
- A Child’s Carol; The Plague and the Moonflower – Richard Harvey
- Kyrie Eleison / messe en ré majeur – Ludwig von Beethoven
- Agnus Dei – Samuel Barber
- Extraits du Magnificat en ré majeur – Jean Sébastien Bach
- Sonnerie de Sainte-Geneviève du Mont de Paris – Marin Marais
- Tuba mirum et Libera me / Requiem – Giuseppe Verdi
- Te Deum / In the Domine Speravi – Anton Bruckner
- The Beatitudes – Vladimir Martynov, Kronos Quartet
Gianfranco Iannuzzi Gianfranco Iannuzzi est sociologue et photographe de formation. Sa création artistique est fondée sur l’image, le son et la lumière utilisés comme supports de communication sensorielle. Il propose un
réaménagement et un réinvestissement culturel et artistique de lieux et d’espaces existants et de natures diverses, en extérieur comme en intérieur, où il crée à chaque fois une installation qui respecte, valorise et
transforme l'espace de façon éphémère. Il y dessine un « environnement interactif » au cœur duquel le spectateur peut évoluer à son gré, voire modifier sa propre perception du spectacle. L’utilisation des
dernières technologies de pointe dans les domaines du multimédia et de l’interactivité favorise cette participation et cette intervention actives du public sur l'œuvre artistique.
Depuis de nombreuses années, il réalise des spectacles dans les carrières des Baux-de-Provence. Il travaille actuellement sur différents projets en Europe et à l’international, investissant de nouveaux espaces pour
ses créations artistiques.
Renato Gatto
Renato Gatto est enseignant de théâtre et assistant metteur en scène. Son parcours personnel s’est centré sur le rapport corps-voix et geste-son. Il enseigne la technique vocale dans les grandes écoles italiennes de
théâtre. Il s’inscrit dans le Projet Didactique du théâtre de la Fenice de Venise en tant qu’enseignant et interprète. Il est directeur de l’Accademia Teatrale Veneta, école pour la formation professionnelle de
l’acteur.
Massimiliano Siccardi
Massimiliano Siccardi est vidéaste et artiste multi média. Il a développé une activité de recherche et de
production intégrant les nouvelles technologies dans les domaines de l’image, du son et de la vidéo. Il
travaille sur l’image et son intégration dans des performances artistiques et des chorégraphies.
Leurs dernières réalisations :
2014 - Klimt et Vienne, un siècle d’or et de couleurs aux Carrières de Lumières 2013 - Monet, Renoir, Chagall… Voyages en Méditerranée aux Carrières de Lumières
2012 - Gauguin – Van Gogh, les peintres de la couleur aux Carrières de Lumières 2010 - Ponts : installation multimédia dans le Revestiaire du Palais des Papes d'Avignon
2009 - Picasso : spectacle pour Cathédrale d’Images 2009 - Fresque digitale dynamique de la coupole : installation permanente au Théâtre Petruzzelli de Bari
2009 - Giotto – François, l’humilité radieuse : installation vidéo à Notre-Dame du Val-de-Grâce à Paris 2008 - Installation permanente au Musée Lapidaire de Narbonne
2007 - Installation multimédia au Jas De Bouffan à Aix-en-Provence 2007 - Venise : spectacle pour Cathédrale d’Images
2006 - Installation lumineuse et sonore de l'Horreum Romain de Narbonne 2006 - Couleurs Cézanne : spectacle pour Cathédrale d’Images
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Au trio Gianfranco Iannuzzi – Massimiliano Siccardi – Renato Gatto s’ajoute deux autres artistes qui
viennent renforcer l’équipe de réalisateurs investis aux Carrières de Lumières : Ginevra Napoleoni et Luca
Longobardi. Ils interviennent plus particulièrement sur le « spectacle court » qui s’intitule Le voyage imaginaire (cf page 20), interlude onirique à découvrir entre deux projections du « spectacle long » :
Michel-Ange, Léonard, Raphaël. Les Géants de la Renaissance.
Ginevra Napoleoni Ginevra Napoleoni concentre sa recherche artistique dans les domaines de l’art vidéo, des performances
multi media et des scénographies virtuelles l’amenant à travailler avec des artistes en Italie et à l’étranger.
Sa formation à la peinture appliquée à l’environnement numérique lui a permis d’exprimer son style très
personnel
Luca Longobardi Luca Longobardi est pianiste et compositeur. Il a ouvert le langage classique à l’expérimentation
électronique à travers un style très personnel, apprécié en Italie qu’à l’international. Il compose
essentiellement pour la danse contemporaine et les installations multimédia.
Quelques questions à Gianfranco Iannuzzi, réalisateur
En 3 adjectifs, comment caractériseriez-vous ce nouveau spectacle ?
Surprenant, car audacieux dans sa façon d'aborder des thèmes très classiques.
Innovant, comme le fût l'art de la Renaissance italienne.
Grandiose, par la beauté de l'œuvre laissée par ces trois maîtres incontestés de la peinture.
Qu’est-ce qui réunit ces 3 grands artistes ?
C’est la recherche de la beauté et de l’harmonie dans la représentation de la nature et de l’homme qui les
réunit. Chacun à sa façon synthétise cela dans son œuvre par une approche à la fois réaliste et idéalisée. À
Léonard de Vinci, on doit la composition rigoureuse et géométrique et l’étude du « sfumato ». À Michel-
Ange, l’étude du corps sculptural dans sa dynamique de mouvement. Raphaël, plus jeune, sera influencé par
ces deux maitres et développera une approche de la peinture qui lui est tout à fait personnelle. Il s’imposera
comme le troisième pilier de cette triade de grands génies de la Renaissance.
Tous trois ont évolué entre Florence, Milan et Rome, berceau de la Renaissance, grâce à la volonté et au
mécénat des Médicis, des Sforza et des papes. Ils ont apporté à la civilisation italienne une culture et un
langage visuels communs qui ont permis de dépasser les traditions locales et d’écoles.
Qu’avez-vous voulu montrer à travers ce spectacle ?
La période dans laquelle ont évolué ces artistes est certainement l’une des plus riches de l’histoire de l’art.
Nous avons voulu mettre en scène cette richesse qui s’exprime dans le dessin, la peinture, la sculpture et l’architecture d’une façon si sensible et innovante.
Les outils de l’informatique et du multimédia ont permis d’accéder à la représentation tridimensionnelle de l’œuvre en la décomposant dans ses détails et ses différents plans de perspective.
Nous avons voulu proposer une nouvelle perception de ces chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art dans le respect le plus absolu des artistes et de leurs œuvres.
Quel a été votre plus gros challenge, d’un point de vue technique ?
Nous devons toujours orchestrer au plus juste tous les contenus multimédias et réaliser la composition la
plus harmonieuse possible pour présenter un spectacle capable d’épouser les 7000 mètres carrés de surface de projection des Carrières de Lumières.
Il ne s’agit pas simplement de montrer des œuvres déjà mondialement connues. Avec Renato Gatto et
Massimiliano Siccardi, nous sommes attachés, comme pour nos précédents spectacles, à créer une forte
vibration émotionnelle entre l’animation des images, la musique et notre mise en scène originale.
Notre objectif est de laisser au spectateur sa liberté de perception et d’interprétation dans un espace où
ses mouvements et déplacements font partie intégrante du spectacle. En amplifiant la dimension émotionnelle et en immergeant le public dans une œuvre tridimensionnelle, nous l’invitons à développer
une attitude plus participative vis à vis du spectacle et de l’art en général. Le défi est d’aller toujours plus loin
dans cette démarche artistique qui est la nôtre.
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Qu’apporte la bande-son à l’image ?
La musique illumine nos yeux, enrichit notre regard. Elle permet d’aller plus loin et plus en profondeur dans l’émotion.
Cette année, nous avons alterné des choix d’auteurs classiques – Pergolèse, Bach, Verdi, Bruckner – et d’auteurs contemporains – Harvey, Barber – pour créer des moments et atmosphères d’écoute propices à
la contemplation ou à l’interprétation des œuvres mises en scène.
Nos choix ont été faits pour que la musique apporte au spectacle l’élan que la Renaissance italienne a
apporté à la peinture et à l’art.
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Le Voyage imaginaire Hommage à Jules Verne Réalisation: Gianfranco Iannuzzi, Massimiliano Siccardi, Ginevra Napoleoni
Musique composée par Luca Longobardi
Entre chaque projection de Michel-Ange, Léonard de Vinci, Raphaël. Les Géants de la Renaissance, les
visiteurs découvriront une création originale intitulée Le voyage imaginaire. D’une durée de 7 minutes,
ce spectacle inédit se laisse apprécier comme un rêve éveillé, une exploration à travers les éléments
naturels. Pour le construire, les réalisateurs ont poussé au maximum les capacités technologiques du concept AMIEX® en intégrant pour la première fois des images 3D, tout en s’adaptant aux contraintes du
lieu.
« L’an dernier, le spectacle Les villes invisibles rendaient hommage à l’écrivain italien Italo Calvino. Cette
année, avec Le voyage imaginaire, Massimiliano Siccardi, Ginevra Napoleoni, Luca Longobardi et moi-
même avons voulu rendre hommage à Jules Verne et à sa fantaisie prémonitoire », explique Gianfranco
Iannuzzi.
Il poursuit : « Ce spectacle explore le monde tel un homme qui, en équilibre sur le fil de son imagination,
nous porterait là où on a toujours rêvé d’aller, des étendues intergalactiques aux profondeurs des abysses
et de la terre elle même.
Observant la voûte céleste, l’homme entrevoit les signes du zodiaque qui guident navigateurs et explorateurs de l’inconnu. Ainsi, il dessine les cartes du monde connu et prend la mer à la découverte de
l’inexploré.
Vingt mille lieues sous les mers, le capitaine Nemo dans son Nautilus nous entraîne des fonds marins
merveilleux et colorés aux profondeurs des abysses. Une pieuvre géante s’attaque au Nautilus qui se
réfugie dans une caverne enchantée qui révèle ses trésors. Mais soudain une éruption sous-marine nous
propulse dans une forêt enchantée pour un Voyage au centre de la Terre.
De fantastiques champignons rouges à pois blancs poussent de tous côtés. D’un coup de bec, des colibris
les font exploser en mille particules qui envahissent l’espace et se transforment en une armée de montgolfières qui s’envolent De la Terre à la Lune.
Et le monde s’éloigne. Une fois encore, c’est une invitation à larguer les amarres, à quitter le réel pour s’aventurer dans les mondes imaginaires que l’on porte en soi.
Bon voyage ! »
AMIEX® : un concept à la pointe de la technologie numérique qui révolutionne la diffusion culturelle
Les Carrières de Lumières constituent depuis 3 ans un lieu d’expérimentation formidable pour Culturespaces
qui y a développé un concept de diffusion culturelle novateur : AMIEX® (Art & Music Immersive Experience).
Il repose sur la conception d’un spectacle multimédia unique en son genre, à partir de milliers d’images d’œuvres d’art numérisées, diffusées en très haute résolution via la fibre optique et mises en mouvement au
rythme de la musique pour dérouler un scénario plein de poésie.
Pour le servir, le concept AMIEX® s’appuie sur une installation vidéo à la pointe de la technologie et un son
spatialisé, adapté aux contraintes d’un lieu labellisé « Site naturel classé ». Le dispositif AMIEX® est en effet conçu sur-mesure pour épouser à la perfection le lieu qu’il investit.
Avec cette installation hors-normes, le visiteur des Carrières de Lumières se trouve totalement immergé dans le spectacle, et embarqué dans un voyage fascinant en plein cœur d’univers artistiques variés. Dès la
première seconde du spectacle, la technologie s’efface au profit de l’expérience artistique.
D’ores et déjà plébiscité par plus d’un million de visiteurs en 3 ans, le concept AMIEX®, qui renouvelle
l’approche des grands noms de l’histoire de l’art, est appelé à investir d’autres lieux, en France et à
l’international.
AMIEX® aux Carrières de Lumières, c’est :
Un équipement vidéo unique en Europe : 100 vidéoprojecteurs, pilotés par autant de serveurs graphiques
projetant des images sur des parois allant jusqu’à 14 mètres de haut. Intégralement recouvert, le sol
devient un immense tapis d’images. Chaque serveur délivre l’image programmée à son vidéoprojecteur, l’ensemble est synchronisé par un poste de production qui joue le rôle de chef d’orchestre dans cette
installation optimale.
Un son spatialisé adapté aux contraintes du site pour créer des conditions de réception musicale
optimales.
La fibre optique, pour fluidifier au maximum la transmission des images. Chaque signal vidéo est converti
en lumière grâce à la fibre optique, ce qui permet ainsi de porter ces signaux jusqu’à 500 mètres, dans une
résolution supérieure au Full HD.
Un système complet de gestion automatisée pour la production multi-écrans, la sonorisation et les éclairages.
LES CHIFFRES CLÉS Superficie totale des Carrières de Lumières : 5000 m²
Superficie des projections : 7000 m² Hauteur des projections : 6 à 14 mètres
Durée du spectacle : 35 minutes Equipement technique : 100 vidéoprojecteurs, 27 enceintes…
Nombre d’images projetées par spectacle : environ 3000
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Les Carrières de Lumières, un lieu inspiré Au pied de la cité des Baux-de-Provence, au cœur des Alpilles, se trouve un lieu chargé de mystère : le Val
d’Enfer. Ce vallon aux concrétions minérales exceptionnelles a inspiré les artistes depuis toujours : Dante y planta le décor de La Divine Comédie alors que Gounod y créa son opéra Mireille. Plus tard, Cocteau est venu
réaliser, au sein même des carrières, Le Testament d’Orphée. Une salle de projection lui est maintenant consacrée.
Retour sur l’histoire du lieu…
Le travail de la pierre
Les Carrières du Val d’Enfer ont été creusées au fil des années pour extraire le calcaire blanc utilisé pour la
construction du Château et de la Cité des Baux. Cette grande production de pierres dans la région de Saint-Rémy obligea les carriers à modifier les techniques minières en utilisant des treuils et des puits menant à la
surface. C’est pour cette raison, et pour répondre au besoin de pierres pour la construction du Château médiéval et de la Cité des Baux, que furent ouvertes des carrières dans cette partie des Alpilles. En 1935, la
concurrence économique des matériaux modernes conduisit à la fermeture des carrières.
La transformation des carrières
Les carrières trouvent une nouvelle fonction grâce au génie visionnaire de Jean Cocteau dans les années 60.
Emerveillé par la beauté des lieux et de son environnement, il décide en 1959 d’y tourner Le Testament
d'Orphée.
Cette transformation est confirmée en 1977 avec la création d’un nouveau projet destiné à mettre en valeur cet espace : il s’agissait d’utiliser les immenses murailles rocheuses comme supports pour sons et lumières.
Pendant plus de 30 ans, les Carrières du Val d’Enfer ont accueilli ces spectacles audiovisuels qui s’inspiraient
des recherches de Joseph Svoboda1, l’un des grands scénographes de la seconde moitié du 20e siècle.
En 2011, la ville des Baux-de-Provence confie à Culturespaces la gestion de ces célèbres carrières, dans le
cadre d’une délégation de service public. Les Carrières du Val d’Enfer deviennent ainsi Carrières de Lumières, que le public est invité à découvrir depuis le 30 mars 2012.
Les Carrières de Lumières s’affirment ainsi comme un lieu d’expérimentation transversale et de diffusion
culturelle dont la programmation associe les grands noms de l’histoire de l’art au multimédia, un lieu culturel devenu incontournable dans la région.
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1 Dès 1942, Joseph Svoboda travaillait sur un projet de scénographie intégrant des projections d’images. Les idées qu’il développait étaient
bien en avance sur les technologies disponibles à l’époque. En 1967, il réalisait des installations pour le pavillon tchécoslovaque de
l’exposition de Montréal dont les images synchronisées de 11 projecteurs cinématographiques et de 28 projecteurs de diapositives étaient
projetées sur un grand nombre de surfaces.
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, producteur du spectacle
« Notre vocation est d'aider les institutions publiques à mettre en scène
leur patrimoine et à développer son rayonnement culturel et touristique.
Elle est aussi de démocratiser l’accès à la culture et de faire découvrir à nos enfants
notre histoire et notre civilisation, dans des sites culturels remarquables. »
Bruno Monnier, Président et Fondateur de Culturespaces
Culturespaces anime et gère, avec éthique et professionnalisme, des monuments, musées et sites
historiques prestigieux qui lui sont confiés par des institutions publiques et des collectivités.
Avec plus de 20 ans d’expérience et 2 millions de visiteurs par an, Culturespaces est le premier acteur privé
dans la gestion des monuments et musées français, et l’un des premiers acteurs européens du tourisme
culturel.
Les sites mis en valeur et gérés par Culturespaces :
• le Centre d’Art de l’Hôtel de Caumont, Aix-en-Provence (ouverture en mai 2015)
• la Villa Ephrussi de Rothschild, Saint-Jean-Cap-Ferrat (depuis 1992)
• la Villa Grecque Kérylos, Beaulieu-sur-Mer (depuis 2001)
• le Musée Jacquemart-André, Paris (depuis 1996) • es Carrières de Lumières aux Baux-de-Provence (depuis 2012)
• le Château des Baux-de-Provence (depuis 1993) • le Théâtre Antique d’Orange (depuis 2002)
• les Arènes de Nîmes, la Maison Carrée, la Tour Magne (depuis 2006)
• la Cité de l’Automobile, Mulhouse (depuis 1999)
• la Cité du Train, Mulhouse (depuis 2005)
Notre Patrimoine doit être préservé pour les générations futures. C’est pourquoi Culturespaces participe chaque année au financement de programmes de restauration des monuments et des collections qui lui
sont confiés.
Culturespaces prend en charge la mise en valeur des espaces et des collections, l'accueil des publics, la
gestion du personnel et de l'ensemble des services, l'animation culturelle et l’organisation des expositions
temporaires, ainsi que la communication nationale et internationale des sites, avec des méthodes de
management efficaces et responsables certifiées ISO 9001.
Pour que la visite soit toujours un moment de plaisir, les équipes de Culturespaces placent la qualité de
l'accueil et l'enrichissement culturel de tous les publics au cœur de leurs préoccupations.
En parallèle, la Fondation Culturespaces, créée sous l’égide de la Fondation du Patrimoine, a pour mission de soutenir des initiatives favorisant l’accès des
enfants à la culture.
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Les partenaires médias
Le spectacle des Carrières de lumières, proposé dans le cadre chargé d’histoire des Baux-de-Provence, permet de
comprendre comment les lumières et couleurs du bassin méditerranéen ont pu influencer et inspirer des grands
peintres tels que Michel-Ange, Léonard de Vinci, Raphaël… Montrer des œuvres dans leur plus éclatante splendeur et en expliquer l’origine est justement le double objectif poursuivi chaque semaine par Le Figaro
Magazine dans ses pages consacrées aux artistes et aux expositions.
Magazine à forte personnalité, installé au carrefour de l’information et du plaisir, le Figaro Magazine allie qualité de l’écriture et beauté de la photographie. Dirigée par Guillaume Roquette, la rédaction du Figaro Magazine
propose chaque vendredi une lecture différente de l’actualité, à travers les opinions de ses chroniqueurs de renom (Eric Zemmour, Frédéric Beigbeder, Philippe Bouvard…), ses reportages grand format, sa sélection
exceptionnelle de photographies, ainsi que ses pages « Quartiers Libres », exclusivement consacré à l’Art de vivre et la Culture. Le Figaro Magazine est disponible dès le vendredi avec « Les Figaro week-end » (Figaro Quotidien,
Madame Figaro et TV Magazine).
Créé en 1990, Maisons Côté Sud puise ses inspirations dans les racines, la culture et les ambiances de la
Méditerranée. Véritable immersion dans les images d’une « real life » sublimée qui valorise le design, la
décoration, dans un esprit résolument contemporain, Maisons Côté Sud invite aux rêves, à l’émotion, aux
voyages tout en gardant un côté accessible, et rend les plus beaux projets possibles à vivre.
Véritable dénicheur de talents, et très attaché aux valeurs du Sud et à toutes les initiatives qui le font rayonner,
Maisons Côté Sud est très heureux de soutenir cette année le spectacle multimédia Michel-Ange, Léonard de
Vinci, Raphaël. Les Géants de la Renaissance aux Carrières de Lumières aux Baux-de-Provence.
1ère marque dans l'univers presse Décoration, les Côtés (Paris, Est, Ouest, et Sud) offrent une vision inédite et
experte de la décoration contemporaine, des saveurs, du voyage et de la culture.
Les 4 Côtés partagent le même ADN, tout en gardant leur propre territoire d’expression. De façon régionale ou nationale, ils mettent en scène les nouvelles aspirations, les nouveaux styles de vie
adoptés par les urban trendsetters. 864 000 lecteurs Premium « Trendsetters » et connectés (71% de femmes, 52% CSP+, 64% actifs, 40%
possèdent un smartphone et 15% une tablette)
1.3 million de visiteurs uniques par mois sur le site internet cotemaison.fr
132 000 visiteurs uniques par mois sur l’application smartphone cotemaison.fr Diffusion totale : 107 000 exemplaires pour Côté Sud (dont 18% à l'étranger).
Le spectacle Carrières de lumières, proposé dans le cadre chargé d’histoire des Baux-de-Provence, permet de comprendre comment les lumières et couleurs du bassin méditerranéen ont pu influencer et inspirer des grands peintres tels que Michel-Ange, Léonard de Vinci, Raphaël… Montrer des œuvres dans leur plus éclatante splendeur et en expliquer l’origine est justement le double objectif poursuivi chaque semaine par Le Figaro Magazine dans ses pages consacrées aux artistes et aux expositions. Magazine à forte personnalité, installé au carrefour de l’information et du plaisir, le Figaro Magazine allie qualité de l’écriture et beauté de la photographie. Dirigée par Guillaume Roquette, la rédaction du Figaro Magazine propose chaque vendredi une lecture différente de l’actualité, à travers les opinions de ses chroniqueurs de renom (Eric Zemmour, Frédéric Beigbeder, Philippe Bouvard…), ses reportages grand format, sa sélection exceptionnelle de photographies, ainsi que ses pages « Quartiers Libres », exclusivement consacré à l’Art de vivre et la Culture. Le Figaro Magazine est disponible dès le vendredi avec « Les Figaro week-end » (Figaro Quotidien, Madame Figaro et TV Magazine).
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L‘Oeil, c'est LE magazine de référence depuis 1955 de l'actualité des arts à Paris, en régions et dans le monde. Chaque mois, avec passion, L'œil analyse et critique pour ses 100 000 lecteurs plus d'une centaine
d'expositions, de l'Antiquité à la création la plus contemporaine, en gardant son ouverture sur tous les arts : la peinture, le dessin, les installations, la photographie, l'architecture, le design… L’œil, c’est un traitement
dynamique et approfondi de l’actualité de l’art par une équipe de journalistes et de critiques d’art passionnés, sous la direction de Fabien Simode.
Avec 4,4 millions de lecteurs chaque jour, 20 Minutes est le quotidien national le plus lu de France. Egalement
présent sur l’ensemble des écrans digitaux, 20 Minutes est la marque de presse d’actualité la plus consultée
chaque mois : plus de 12,7 millions de Français sont en contact avec au moins un support de la marque chaque
mois (journal, web, mobile, tablette). www.20minutes.fr
Avec plus de 15 millions d’utilisateurs chaque mois, 20 Minutes s’est imposée dans le paysage médiatique français. En quelques années, elle est devenue la marque d’info la plus puissante sur la cible des 15-49 ans. Au
cœur de son projet, le jeune actif urbain auquel 20 Minutes délivre chaque jour, chaque seconde une info
utile, pertinente et accessible. Encourager la lecture, la culture et la participation sociale, telle est l’ambition de
20 Minutes depuis plus de 12 ans. Fidèle à ses convictions et fière de ses valeurs, 20 Minutes est très heureux de soutenir Les Carrières de Lumières pour la 3ème année consécutive.
www.20minutes.fr
Informer, cultiver, divertir... France 3, partenaire de toutes les cultures. Parce que notre vocation est d’informer tous les publics ; parce que nous avons à cœur d’offrir une couverture de
l’actualité et des grands événements de la région aussi complète que diversifiée ; parce que notre mission de service public est d’accompagner les initiatives dans les domaines majeurs tels que la culture, France 3 Provence-
Alpes soutient Michel-Ange, Léonard de Vinci, Raphaël. Les Géants de la Renaissance aux Carrières de Lumières
des Baux-de-Provence.
France 3 Provence-Alpes
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France Bleu Provence est partenaire officiel de Michel-Ange, Léonard de Vinci, Raphaël. Les Géants de la
Renaissance.
Chaque jour, plus de 230 000* Provençaux écoutent France Bleu Provence, 230 000 fidèles qui grâce au travail d’une équipe de quarante personnes ne manquent rien de l’information à Marseille et en Provence. Actualité
politique, sportive, culturelle ou plus simplement liée au quotidien comme la circulation et la météo. France Bleu
Provence, la radio des Provençaux, propose chaque jour des reportages sur la région, les traditions, le patrimoine
et fait le lien entre la Provence d’hier et celle d’aujourd’hui.
Il était tout naturel que France Bleu Provence s’associe à ce très beau spectacle; un voyage artistique
extraordinaire dans un lieu hors du commun. Rendez-vous sur le 103.6 MHz à Marseille et dans les Bouches du Rhône. Et sur internet : www.francebleu.fr
*Dans les Bouches du Rhône et le Var, France Bleu est écoutée chaque jour par 230 000 personnes (source Médiamétrie Médialocales sept 13-juin 14/Ensemble 13 ans et + Bouches du Rhône et Var/L à V 5h00-24h00/Part
d’audience)
Optoma est l’un des tous premiers concepteurs et fabricant de vidéo projecteurs pour des utilisation professionnelles ou de Home Cinéma.
La gamme des vidéo projecteurs, conçue autour de la technologie DLP® de Texas Instruments, projette des images d’une clarté impressionnante tout en répondant aux contraintes techniques et d’exploitations difficiles des Carrières de Lumières. Optoma équipe les Carrières de Lumières depuis 2012 et ce, en exclusivité, depuis 2014. www.optoma.fr
© Nuit de Chine Réalisation: G. Iannuzzi, R. Gatto, M. Siccardi © Culturespaces
Visuels pour la presse
© G. Iannuzzi, R. Gatto, M. Siccardi / Culturespaces Carrières de Lumières 2014
© Gianfranco Iannuzzi – Carrières de Lumières 2014
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© G. Iannuzzi, R. Gatto, M. Siccardi / Culturespaces Carrières de Lumières 2014
© G. Iannuzzi, R. Gatto, M. Siccardi / Culturespaces Carrières de Lumières 2014
© Courtesy National Gallery of Washington – Widener Collection ; © 2015.Photo Scala, Florence / (C) BPK, Berlin, Dist. RMN-Grand Palais / Elke Estel / Hans-Peter Kluth / Archives Alinari, Florence, Dist. RMN-Grand Palais / Alessandro Angeli
Léonard de Vinci (1452-1519), L’Annonciation, Florence, Galleria degli Uffizi.
© 2015. Photo Scala, Florence - courtesy of the Ministero Beni e Att. Culturali
Léonard de Vinci, La Cène, 1494-1498. Milan, Eglise de Santa Maria delle Grazie. Tempera on plaster,
460 cm × 880 cm © 2015. Photo Scala, Florence - courtesy of the Ministero Beni e Att. Culturali
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Léonard de Vinci (1452 – 1519),
Sainte-Anne, La Vierge et l’Enfant Jésus
© RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / René-Gabriel Ojéda
Raphael (1483-1520), Madone du Grand Duc, 1504. Florence, Galleria Palatina. © 2015. Photo Scala, Florence - courtesy of the Ministero Beni e Att. Culturali
Raphaël, Portrait de Bindo Altoviti, huile sur bois, 60 x 44 cm, National Gallery de Washington Courtesy National Gallery of Art, Washington © Samuel H.Kress Collection
Raphaël, Le Triomphe de Galatée Rome, Villa Farnesina © 2015. Photo Scala, Florence
Léonard de Vinci, Mona Lisa, 1503-6. Paris, Louvre.
Oil on poplar panel, 77 x 53 cm.
© 2015. Photo Scala, Florence
Michel-Ange, David.
Florence, Accademia.
© 2015. Photo Scala, Florence
courtesy of the Ministero Beni e Att. Culturali
Léonard de Vinci, Scheme of the proportions of the human body or the Vitruvian man, c. 1490. Venice, Accademia. © 2015. Photo Scala, Florence - courtesy of the Ministero Beni e Att. Culturali.
Léonard de Vinci, La Dame à l’hermine, c. 1490. Huile sur toile, 54.8 x 40.3 cm. Cracow, Czartorysky Museum. © 2015. Photo Scala, Florence
Raphaël , La Dame à la Licorne. Rome, Galleria Borghese. © 2015. Photo Scala, Florence courtesy of the Ministero Beni e Att. Culturali
Raphaël, L’Ecole d’Athènes. Vatican, Chambre de la Signature © 2015. Photo Scala, Florence
Raphaël, La loge de Psyché. Rome, Villa Farnesina. © 2015. Photo Scala, Florence
Raphaël, La Bataille d’Ostie Vatican, Chambre de l’Incendie du Borgo. © 2015. Photo Scala, Florence
Raphaël, L’Incendie du Borgo Vatican, Chambre de l’Incendie du Borgo. © 2015. Photo Scala,Florence
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Contact presse : Claudine Colin Communication
Christelle Maureau – christelle@claudinecolin.com – tél. : 01 42 72 60 01
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Horaires
Les Carrières de Lumières sont ouvertes tous les jours, entre le 6 mars 2015 et le 3 janvier 2016.
Durant ces dates, le spectacle multimédia est projeté chaque jour :
- de 10h à 18h, du 6 mars au 31 mars 2015, - de 9h30 à 19h, du 1er avril au 30 septembre 2015,
- de 10h à 18h, du 1er octobre 2015 au 3 janvier 2016
La boutique culturelle et le café sont ouverts aux horaires des Carrières de Lumières.
Tarifs
Individuels Plein tarif : 10,5 € / Tarif réduit : 8,5 € (étudiants,
enfants de 7 à 17 ans, demandeurs d'emploi) Adultes en situation de handicap : 8,50€ et 5€ pour
les enfants Gratuit pour les moins de 7 ans.
Offre Famille
L’entrée est gratuite pour le 2e enfant âgé de 7 à 17
ans (avec deux adultes et un enfant payant). Groupes et scolaires (minimum 20 personnes)
Groupes : 8,5 € Scolaires : 5 €
Atelier pédagogique : 16 €
Accès
Carrières de Lumières
Route de Maillane 13520 Les Baux-de-Provence
Tél. : 04 90 54 47 37
En voiture : autoroutes A7, A9, A54. Parking cars gratuit sur présentation du contrat de réservation.
En train : gares TGV d’Aix-en-Provence, d’Avignon et de Nîmes.
En avion : aéroports de Marseille et d’Avignon.
INFO
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